Journal articles on the topic 'Logement – Anthropologie'

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1

Istasse, Manon. "Circulation et rencontre du patrimoine et du tourisme dans la médina de Fès." Tourisme et patrimoine mondial 30, no. 2 (September 7, 2012): 37–46. http://dx.doi.org/10.7202/1012240ar.

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Abstract:
Patrimoine mondial et tourisme font l’objet de nombreuses publications aussi bien de la part des acteurs du tourisme que de l’UNESCO ou des sciences sociales. Pourtant, ces études concluent le plus souvent à une difficulté d’investiguer la relation entre tourisme et patrimoine. La médina de Fès, classée au patrimoine mondial depuis 1981, fait l’objet de nombreux projets de restauration de son patrimoine et est en plein développement touristique depuis le début des années 2000. Je propose dans cet article d’investiguer différentes situations de rencontre entre tourisme et patrimoine, à savoir le logement touristique dans la vieille ville, les administrations en charge du développement touristique de la ville, et les bureaux UNESCO à Paris et Rabat : comment patrimoine mondial et tourisme s’y rencontrent-ils, sous quelles formes, et dans quelles situations ? La réponse à ces questions me permettra en conclusion d’ébaucher une approche du patrimoine mondial comme référent circulant entre diverses situations, en mobilisant les travaux menés dans le cadre d’une anthropologie pragmatique.
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2

Roisselin, Céline. "Entrée, entrer. Approche anthropologique d'un espace du logement." Espaces et sociétés 78, no. 4 (1994): 83. http://dx.doi.org/10.3917/esp.1994.78.0083.

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3

Léobal, Clémence. "Devenir « libre » grâce au logement social ? Appropriations bushinenguées à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane)." Etnografica, no. 24 (3) (October 1, 2020): 703–24. http://dx.doi.org/10.4000/etnografica.9461.

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4

Leloup, Xavier, and Nong Zhu. "Différence dans la qualité de logement: Immigrants et non-immigrants à Montréal Toronto et Vancouver." Journal of International Migration and Integration / Revue de l'integration et de la migration internationale 7, no. 2 (June 2006): 133–66. http://dx.doi.org/10.1007/s12134-006-1007-z.

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5

Rose, Damaris, and Brian Ray. "Le logement des réfugiés à Montréal trois ans après leur arrivée: le cas des demandeurs d'asile ayant obtenu la résidence permanente." Journal of International Migration and Integration / Revue de l'integration et de la migration internationale 2, no. 4 (December 2001): 455–92. http://dx.doi.org/10.1007/s12134-001-1009-9.

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6

Blandy, Sarah. "The Properties of Self-Managed Collective Housing." Social Anthropology/Anthropologie Sociale 31, no. 3 (September 1, 2023): 68–83. http://dx.doi.org/10.3167/saas.2023.310306.

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Abstract:
Abstract This article explores the relationship between property, law and everyday life in two self-managed collective housing sites in England, a housing co-operative and a co-housing development. In each of these sites the residents are bound together by a property law framework, by their built environment and by the spaces they share and manage. The residents are developing alternative legalities, their own informal norms and non-legally enforceable rules, which are transmitted to new residents in a form of inheritance. This article offers a new perspective on sharing property and belonging to a collective, within a housing culture based on individual ownership. The argument that the concepts of kinning and inheritance can be ‘stretched’ to take account of the intangible ‘properties’ generated by intentional communities’ residents, contributes to both socio-legal studies and legal anthropology. Résumé Cet article étudie la relation entre propriété, loi et vie quotidienne dans deux habitations en propriété collective dans l'Angleterre contemporaine : une maison coopérative et un projet de co-habitation. Dans chacun de ces sites, les résidents sont liés par une structure légale de propriété commune, de par l'environnement construit et de par les espaces qu'ils partagent et administrent ensemble. Les résidents ont développé des légalités alternatives, leurs propres normes informelles et non applicables légalement qui sont transmises aux nouveau résidents en forme d'héritage. L'article offre une approche nouvelle sur la propriété partagée et l'appartenance à un collectif, dans le cadre d'une culture du logement largement constituée sur la propriété individuelle. On y développe l'argument que les concepts de parenté et d'héritage peuvent être « étirés » pour prendre en compte les « propriétés » intangibles générées par les résidents de communautés d'intention. L'article contribue ainsi à la fois aux études socio-légales et à l'anthropologie légale.
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7

Santelli, Emmanuelle. "Partir à Londres… pour favoriser l’insertion professionnelle en France." Enfances, Familles, Générations, no. 19 (March 12, 2014): 64–84. http://dx.doi.org/10.7202/1023771ar.

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Abstract:
Dans un contexte d’accroissement des migrations des Français vers Londres, cet article s’attache à comprendre les motivations de jeunes adultes français d’origine maghrébine qui entreprennent cette mobilité dans l’objectif de favoriser leur insertion professionnelle. Une partie de ces jeunes bénéficient en France d’un dispositif d’encouragement à la mobilité internationale. Initié par une mission locale qui accompagne ces jeunes tout au long de leur mobilité, ils sont accueillis par une structure française basée à Londres qui leur propose des annonces d’emploi et de logement. A partir de leur base de données, la première partie de l’article traite des caractéristiques des jeunes selon qu’ils partent dans le cadre d’un dispositif d’accompagnement à la mobilité, ou non. Les premiers subissent plus encore que les seconds une situation à l’égard de l’emploi marquée par la précarité. Ils ne se situent pas non plus au même stade de leur cycle de vie. Ensemble de résultats qui sont confortés et approfondis par l’analyse des entretiens biographiques réalisés avec des jeunes partis quelques mois à Londres. La seconde partie de l’article comporte trois sections reposant sur l’analyse du matériau qualitatif et permet d’aborder leurs motivations à partir, comment à travers cette expérience ils découvrent leur francité et un nouveau mode de vie. Procurant de nouvelles références, c’est tout le processus d’entrée dans la vie adulte qui s’en trouve affecté. Toutefois, cette mobilité est le plus souvent accomplie dans l’idée de favoriser leur insertion professionnelle en France. Loin d’engager une mobilité signe d’une prise de distance, elle marque au contraire leur souhait de partir « pour mieux revenir », car ils sont profondément attachés à leur région d’origine et aux liens familiaux.
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8

Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Dabadie, Isabelle, and Philippe Robert-Demontrond. "Ce qu’être propriétaire peut aussi vouloir dire : une étude socio-anthropologique sur le développement d’un rapport oublié aux objets." Recherche et Applications en Marketing (French Edition), March 22, 2021, 076737012199415. http://dx.doi.org/10.1177/0767370121994151.

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Abstract:
En réponse à la crise écologique, de nouveaux modèles socio-économiques se sont développés sur le principe du remplacement de la propriété par l’usage. Leur étude a donné lieu à de nombreux travaux en marketing. La propriété individuelle, supposée connue et dont il s’agit de sortir, y est cependant peu questionnée. C’est l’objectif de cette recherche, qui interroge les significations accordées par les consommateurs au concept de propriété. Grâce à un protocole d’investigation socio-anthropologique et une ethnographie sur des terrains de recherche originaux relevant de pratiques collaboratives autour d’objets variés (logements, bateaux, vêtements), nos résultats révèlent le développement d’un rapport à la propriété en rupture avec le paradigme social dominant. Dans ce paradigme alternatif, remettant en question l’individualisme possessif, le propriétaire apparaît comme un « passeur » d’objets. L’identification de ses attentes ouvre des perspectives managériales et sociétales immédiates pour la construction de nouvelles offres lui permettant de tenir ce rôle.
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CASSAGNE, Philippe, and Sylvain GICQUEL. "Déperditions thermiques et besoins de chauffage d'un logement." Thermique pour l’industrie, May 1989. http://dx.doi.org/10.51257/a-v1-b2210.

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Sacriste, Valérie. "L’individu à l’épreuve du chez-soi." Enfances, Familles, Générations, no. 39 (July 28, 2022). http://dx.doi.org/10.7202/1090930ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche : Le chez-soi a été l’objet de nombreuses analyses montrant son importance dans le processus d’individualisation, mais il a peu été étudié dans ses difficultés et ses tensions. Cet article se centre sur ces aspects. Objectifs : Il vise à montrer comment le chez-soi peut être une source d’épreuves pour les individus et donc conduire à de nombreuses contraintes ou vicissitudes dans l’expérimentation de soi et l’appropriation de sa vie. Méthodologie : L’analyse repose sur une enquête qualitative de type compréhensive, basée sur 40 entretiens semi-directifs menés en coprésence ou à distance auprès d’individus issus de la classe moyenne, plutôt jeunes, actifs, habitant pour l’essentiel à Paris et en Île-de-France, dans des appartements dont ils sont en général les locataires. Résultats : À partir des données de cette enquête, l’article dégage quatre types d’épreuves, relevant des processus d’installation, d’appropriation, de sa gestion ou de sa perte. Il montre ainsi comment les difficultés dans son accès, ses changements, sa personnalisation, son invasion, la pénibilité de ses tâches et son rapport aux objets, aussi bien que sa perdition (réelle ou symbolique) sont des épreuves qui peuvent conduire au sentiment de déstabilisation, de désappropriation, de fatigue et de la ruine de soi. Conclusions : Les épreuves du chez-soi conduisent donc à questionner la notion du refuge de soi que le chez-soi incarne dans l’imaginaire moderne, notamment dans ses dimensions de repaire et de repères. Contribution : Cet article veut attirer l’attention sur le fait que le chez-soi est devenu une source d’épreuves quotidiennes. Quelque peu sous-estimés en raison de la crise du logement, ses problèmes constituent une réalité dont les enjeux sont cruciaux au regard du processus de l’individualisation dans la construction et la propriété de soi.
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Jacques, Béatrice. "Des familles « sous surveillance »." Enfances, Familles, Générations, no. 28 (December 22, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1045027ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche :L’article présenté est issu d’une enquête réalisée en 2010-2013 (financement IRESP-INSERM), dont le questionnement central a porté sur l’accès aux soins en santé génésique et reproductive de femmes dites « précaires » ou migrantes d’un territoire français.Objectifs :Nous souhaitons montrer comment des mères intègrent des dispositifs institutionnels et analyser comment les professionnels produisent des familles types.Méthodologie :Pour la partie sociologique de l’enquête, nous avons réalisé cinquante-sept entretiens semi-directifs auprès de professionnels médicaux, d’intervenants sociaux et de femmes en situation de précarité, et effectué des observations au domicile des patientes et auprès des professionnels de structures socio-sanitaires.Résultats :Nous décrirons d’abord comment les femmes suivies par les services de la protection maternelle et infantile1sont identifiées selon des indicateurs de « qualité » de la parentalité. Puis, nous nous interrogerons sur les « techniques d’entrée » des professionnels dans les familles et ferons le constat que les bénéficiaires observé(e)s ont souvent compris qu’elles ne correspondaient pas parfaitement au modèle attendu par l’institution.Conclusions :Ce travail permet de saisir la manière dont les parentalités « à risque » sont accompagnées par la mise en place d’une relation de confiance qui peut venir brouiller la réalité du suivi social. Par ailleurs, l’accompagnement des femmes dévoile des rapports sociaux de genre et de classe. Nous notons aussi que les pratiques professionnelles dépassent largement le cadre de la santé et s’imposent plus largement aux champs de la famille, du travail et du logement, intervenant même parfois dans la sphère privée et sur l’estime de soi.Contribution :En nous intéressant à des professionnels de la santé, nous souhaitons interroger la similarité des pratiques de ce milieu avec les pratiques de soutien à la parentalité, déjà décrites par d’autres auteurs, chez des professionnels du social.
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Gaviria, Sandra. "Le retour contraint des jeunes : un passage chez les parents." Enfances, Familles, Générations, no. 39 (July 28, 2022). http://dx.doi.org/10.7202/1090935ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche : Il s’agit dans cet article d’explorer les sentiments des jeunes qui n’ayant pas vraiment d’autre choix retournent vivre chez leurs parents. Nous nous interrogeons sur leurs rapports à la famille et à l’espace privé dans cette nouvelle cohabitation, rapports qui seront considérés en tant qu’analyseurs de leur processus d’individualisation. L’individualisation se définit comme la capacité de l’individu à être autonome et indépendant : l’autonomie étant la capacité à se donner sa propre loi, et l’indépendance celle de pourvoir à ses propres ressources (de Singly, 2000). Objectifs : L’objet de cet article est d’analyser l’évolution du sentiment du « chez-soi » lorsque les jeunes, après avoir connu une vie autonome et/ou indépendante, sont contraints par les conditions matérielles ou psychologiques de leur existence à revenir vivre chez leurs parents. Méthodologie : L’enquête menée est composée d’entretiens semi-directifs auprès de 57 jeunes revenus vivre en famille. Résultats : Nous verrons le profil des jeunes retournés de manière contrainte, les résistances face à ce retour, souvent vécu comme un échec, et nous analyserons les négociations dans la vie commune pour conserver une identité personnelle et leur individualisation tout en ayant une considération statutaire de la part des parents. Conclusions : La conclusion nous permettra de mettre en avant les liens existants entre l’individualisation et le sentiment envers le logement des parents. Contribution : Ce travail de recherche permet de mettre en lumière que le sentiment de chez soi envers le domicile des parents est un analyseur de l’autonomie plus ou moins forte acquise par le jeune tout au long de son parcours. Avant la première décohabitation, les jeunes recherchent l’autonomie dans la vie commune et s’approprient leur espace personnel. Au contraire, lorsque le retour est contraint, les jeunes n’ont pas et ne souhaitent pas avoir un sentiment de chez soi. Ils tentent de conserver leur individualisation au travers un investissement très limité dans l’appropriation de l’espace du domicile familial.
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Anne Levesque, Sarah Clarke, and Cindy Blackstock. "La plainte de discrimination devant le Tribunal canadien des droits de la personne portant sur les services d’aide à l’enfance aux enfants des Premières Nations et le Principe de Jordan." Enfance et famille autochtones, no. 25 (October 4, 2016). http://dx.doi.org/10.7202/1039501ar.

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Abstract:
Il y a aujourd’hui plus d’enfants des Premières Nations placés en famille d’accueil qu’il y a jamais eu d’élèves autochtones fréquentant les pensionnats. Il est de plus en plus évident que ce problème est causé par les structures de financement inéquitables et déficientes du gouvernement fédéral pour les services d’aide à l’enfance. En 2007, la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada (la Société de soutien) et l’Assemblée des Premières Nations (APN) ont déposé une plainte qui mettait de l’avant deux allégations de discrimination. La première allégation portait sur les conflits de compétence entre les gouvernements fédéral et provinciaux, qui font en sorte que les enfants des Premières Nations sont souvent laissés en attente de services dont ils ont désespérément besoin ou se voient même refuser des services qui sont offerts aux autres enfants. La deuxième allégation de discrimination concernait le traitement défavorable de 163 000 enfants des Premières Nations dans le cadre du système de protection de l’enfance offert sur les réserves. Dans les deux cas, il était allégué que ces traitements constituaient des actes discriminatoires prohibés par la Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP). Au cours des six années suivantes, le gouvernement canadien a dépensé des millions de dollars dans une multitude de tentatives infructueuses pour faire avorter la poursuite. L’audience a néanmoins commencé en février 2013 devant le Tribunal des droits de la personne (TCDP). Pour la première fois dans l’histoire du Canada, la responsabilité du gouvernement fédéral quant à des allégations de discrimination envers les enfants des Premières Nations a été évaluée par un organisme pouvant rendre des décisions judiciairement contraignantes et des ordonnances réparatrices. Au cours de l’année suivante, le Tribunal a entendu plus de 25 témoins et a examiné plus de 500 documents mis en preuve. Les documents internes fédéraux déposés ont révélé une discrimination constante et systématique envers les enfants des Premières Nations ainsi que l’échec du gouvernement fédéral à résoudre le problème même si les solutions étaient connues. Alors même que le procès se déroulait devant le Tribunal, plusieurs auteurs de doctrine et membres des Premières Nations établissaient un parallèle entre la réaction du gouvernement fédéral dans ce dossier et d’autres cas de discrimination quant à l’accès à des services tels que l’éducation, la police, la santé et le logement dans les communautés autochtones. Cet article est écrit du point de vue des trois auteures, qui étaient étroitement impliquées dans la cause, deux à titre d’avocates et l’autre à titre de témoin et plaignante. Il offre d’abord une vue d’ensemble des principales questions juridiques soulevées par ce dossier avant d’analyser la preuve documentaire et testimoniale. La nécessité de redresser la situation dans d’autres sphères de services gouvernementaux pour les Premières Nations sera aussi abordée.
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Monnet, Nadja, and Mouloud Boukala. "Postures et trajectoires urbaines : la place des enfants et adolescents dans la fabrique de la ville." Explorer la ville, no. 30 (April 16, 2019). http://dx.doi.org/10.7202/1058680ar.

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Abstract:
Cadre de la recherche :De nombreux auteurs insistent sur le fait que l’histoire des rapports de l’enfant à la ville est une véritable histoire d’éviction, surtout à partir de la deuxième moitié du 20èmesiècle avec la généralisation de la circulation motorisée et que ce phénomène n’a cessé de s’accélérer. Plus qu’une cassure radicale entre un avant, qui semble représenté un âge d’or de l’enfance en ville définitivement révolu, et un après, où les enfants sont représentés comme enfermés chez eux, interdits d’accès à la rue et connectés au monde au travers de leur téléphone intelligent ou tablette, il importe d’inscrire le phénomène dans l’histoire longue et d’identifier, contrairement aux discours alarmistes, qui sont les enfants et adolescents continuant de fréquenter les villes, même s’ils ne sont pas (ou plus ?) majoritaires.Objectifs : Cet article introductif du numéro « Explorer la ville : le rapport aux espaces publics des enfants et adolescents » vise à présenter un état de la recherche et des pistes de réflexion et d’action novatrices sur les manières dont les enfants et les adolescent·es pratiquent les villes, agissent et sont agis dans les espaces urbains contemporains.Méthodologie :L’article introductif s’appuie sur une recension des écrits anthropologiques, sociologiques, historiques, géographiques, architecturaux et urbanistiques ayant porté sur le rapport aux espaces publics urbains des enfants et adolescents. Cette analyse est mise en relation avec des projets en cours cherchant à solliciter les jeunes lors des processus de concertation urbaine pour le réaménagement des villes, des métropoles voire des mégalopoles.Résultats :En réunissant des âges (enfance et adolescence) et des lieux habituellement traités séparément, les textes rassemblés nous incitent à prendre en considération divers aspects tels la faible présence des jeunesses dans les espaces urbains, l’uniformisation, la réglementation et la ludification de certains espaces publics, l’attrait des espaces fermés (intérieurs, centres commerciaux) et leur appropriation, l’apprentissage des activités physiques, la mobilité autonome, l’engouement pour les médias numériques mais également les injonctions familiales afin d’apprécier l’influence des parents et de la fratrie sur le rapport à la ville des jeunes.Conclusions :Cet article met en avant la nécessité d’une approche intersectionelle qui tienne compte d’une multiplicité de variables, telles que le sexe, l’âge, la provenance socio-géographique, voire la couleur de peau dans l’analyse des rapports aux espaces publics des enfants et adolescents. Il expose l’importance du passage entre des espaces intérieurs (le logement, les institutions scolaires, les maisons pour jeunes, centre de loisirs, etc.) et extérieurs, la possible ou impossible exploration en autonomie de la rue, des parcs et jardins, des centres commerciaux,… ainsi que les relations-tensions entre les familles et les enfants, entre les jeunes et les gestionnaires d’espace, entre les jeunes avec ou sans la supervision d’un adulte, entre les jeunes et d’autres usagers adultes (acteurs ou témoins) dans les espaces publicsContribution :Cet article fait une revue des enjeux sociétaux et anthropologiques sur les rapports aux espaces publics des enfants et adolescents de plus d’une dizaine de villes situées en Europe, en Amérique du Nord, au Maghreb et au Proche-Orient. Il identifie des pistes à approfondir et à mettre en oeuvre pour la recherche sur cette thématique.
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