Academic literature on the topic 'Limite quasi-Classique'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Limite quasi-Classique.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Limite quasi-Classique":

1

Vialou, Denis. "L’art des grottes en Ariège magdalénienne." Gallia préhistoire. Suppléments 22, no. 1 (1986): 5–28. http://dx.doi.org/10.3406/galip.1986.2542.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
La région des Pyrénées ariégeoises est une des zones d'art pariétal importantes du Magdalénien IV dans la classification classique d'H. Breuil. Aux sites prestigieux comme Niaux, Le Portel est venue s'adjoindre Fontanet, découverte en 1972. Dans cette grotte, dont l'entrée se ferma naturellement après la fréquentation des Magdaléniens, tout est resté intact : sols avec des centaines d'empreintes humaines (mains et pieds) et animales, des foyers (datés), des ossements d'animaux chassés et des outils lithiques ; impressions dans l'argile, gravures et peintures y forment parallèlement un ensemble pariétal de premier ordre. Au total, cette région montagneuse rassemble 11 sites pariétaux : Marsoulas, à l'ouest et en lisière du département de l'Ariège, Les Trois-Frères, Le Tue d'Audoubert, Le Mas d'Azil et Le Portel dans le Plantaurel, piémont calcaire de la grande chaîne près de laquelle se situe Massat (massif de l'Arize). La grotte du Cheval à Foix, Bédeilhac, Niaux, Les Églises d'Ussat et Fontanet près de Tarascon-sur-Ariège sont situées sur l'axe sud-nord de la vallée de l'Ariège. Cette rivière forma la limite orientale du territoire conquis par les Magdaléniens après la libération progressive des hautes vallées, au sud, prises par les glaciers (Dryas ancien). La limite occidentale est celle de la Garonne, descendant des Hautes-Pyrénées centrales ; la limite nord enfin est celle de la plaine, biotope bien différent. L'unité chrono-culturelle de ce territoire magdalénien paraît correctement définissable dans la mesure où, hormis une éventuelle présence de Magdalénien III à l'ouest (Marsoulas) et des occupations du Magdalénien final à l'est sans rapport direct avec les dispositifs pariétaux, l'ensemble des données archéologiques est à référer au Magdalénien IV. L'espace naturel de chaque grotte a été considéré comme le cadre architectural construit par les Paléolithiques selon ses caractères topomorphologiques propres. L'espace magdalénien est donc le résultat de cette élaboration culturelle reposant sur un dispositif pariétal original dans chaque cavité. Dans les dispositifs pariétaux ariégeois magdaléniens on trouve les trois catégories de thèmes, habituellement rencontrés dans les grottes paléolithiques : les signes (c'est-à-dire des représentations abstraites), des humains et des animaux (c'est-à-dire des représentations figuratives), des tracés indéterminés (c'est-à-dire des représentations inidentifiables du fait des données graphiques elles-mêmes). Le choix des thèmes d'une part, leur fréquence d'autre part varient de façon considérable d'un site à l'autre, mais ils expriment aussi des orientations régionales. A cette échelle on constate que la cinquantaine de thèmes humains (9 des 11 grottes) et la particularité de certains d'entre eux — comme les Sorciers des Trois-Frères — donnent au Magdalénien pariétal ariégeois une orientation symbolique particulière. Il est plus banal de constater que près de 360 bisons et 180 chevaux forment l'essentiel des 860 représentations animales (de proportions très variables d'une grotte à l'autre). Dans la catégorie des signes (environ 1 500), trois familles ont été distinguées à partir de leurs données morphologiques. La famille des signes ponctués (273 unités) : points simples, points alignés, en nappe, etc. La famille des signes linéaires élémentaires (652) : traits, barres simples, parallèles, etc. ; enfin la famille des signes complexes (472) tels les barbelés, les claviformes ou encore des signes attestés en exemplaire unique. A l'inverse des signes ponctués et linéaires assez courants, soit disséminés dans les galeries, soit insérés dans des panneaux, les signes élaborés ou complexes marquent électivement certains dispositifs et permettent donc de les distinguer nettement. En ce sens, les choix thématiques témoignent d'un degré premier d'originalisation de chaque site pariétal. Un degré second est atteint en envisageant non plus seulement les thèmes, mais leurs liaisons spatiales strictes, par superposition ou juxtaposition. Les liaisons thématiques sont les fondements des constructions pariétales dans la mesure où elles mettent en rapport symbolique des thèmes variés selon des formulations originales toujours différentes d'un site à un autre. Au sein d'un même ensemble homogène, comme le Salon noir de Niaux ou le Sanctuaire des Trois-Frères, les liaisons thématiques organisent des séquences symboliques donnant parfois à un même thème (ou plusieurs) des importances distinctes : emplacement central ou périphérique, isolement ou groupement, choix des couleurs ou des techniques de gravures, dimensions, nombres d'individus, etc. Par exemple, le Sanctuaire des Trois-Frères montre, de son accès à son conduit final aboutissant au Dieu cornu, une diminution du nombre des bisons, une augmentation de celui des chevaux, une quasi-disparition des caprinés compensés par une forte concentration de rennes, un changement des thèmes abstraits avec un jeu d'apparition et de disparition de certains types. Analysée dans sa totalité la grotte apparaît comme une construction symbolique rassemblant des matériaux divers (thèmes) selon des agencements propres (liaisons thématiques) éminemment variables au sein même de dispositifs pariétaux indubitablement homogènes (quant à leurs origines ou leurs fondements culturels). L'analyse comparée finale des constructions symboliques montre que plus elles sont élaborées, complexes, moins on trouve d'éléments communs ou étroitement comparables entre elles au niveau des liaisons symboliques. En définitive, l'analyse conduit à identifier et définir une diversification irréductible des constructions symboliques, témoignant de l'affirmation culturelle de groupes ethniques sédentarisés autour de leur sanctuaire souterrain, dans une ambiance régionale ayant possédé une bonne cohésion culturelle pendant une durée relativement brève (un à deux millénaires) au regard de la création pariétale paléolithique.
2

Pichault, François, Nadège Lorquet, and Jean-François Orianne. "Vers la fin de la gestion des carrières? La GRH face au rôle croissant des intermédiaires du marché du travail." Articles 73, no. 1 (April 10, 2018): 11–38. http://dx.doi.org/10.7202/1044425ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
La littérature en GRH a longuement discuté les évolutions intervenues dans le champ des carrières en opposant le modèle classique de la carrière organisationnelle au modèle de la carrière nomade, censé répondre au nouveau contrat psychologique qui lie les travailleurs aux organisations du XXIe siècle. Désormais, il s’agirait pour les gestionnaires RH d’attirer des talents dont ils savent que le passage dans l’organisation sera limité dans le temps. Le développement sans précédent des formes de travail au projet, à mi-chemin entre l’emploi salarié et le statut d’indépendant, semble donner raison à cette conception « moderne » de la carrière. Toutefois, une observation plus fine des évolutions en cours sur le marché du travail montre que les carrières des travailleurs au projet ne sont pas seulement le fruit des initiatives individuelles de travailleurs offrant leurs talents sur le marché. Elles passent souvent par des structures d’intermédiation qui, en offrant diverses formules de sécurisation, deviennent des partenaires incontournables de la gestion des trajectoires professionnelles. À partir d’un travail conceptuel sur la notion d’intermédiaire du marché du travail et sur la base de multiples études de cas contrastées sur le marché du travail belge, notre article montre la diversité des formes que peut prendre ce travail d’intermédiation et dégage deux « types idéaux » reflétant des conceptions opposées de la sécurisation des transitions professionnelles : la première considère les travailleurs au projet comme des « quasi-salariés »; la seconde comme des « quasi-indépendants ». Nous montrons, ensuite, en quoi ce jeu triangulaire conduit à une remise en cause de la gestion des carrières en tant qu’attribut régalien de la fonction RH.
3

LEBEAU, J.-P. "EMOTIONS." EXERCER 34, no. 192 (April 1, 2023): 147. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2023.192.147.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Les émotions ne sont pas de simples conséquences du traitement que nos personnalités proposent des informations sensorielles qui arrivent à nos cortex. Elles ne se contentent pas de moduler, avec plus ou moins de subtilité, les réactions que nous attribuons à notre « caractère ». Elles nous définissent. À tel point que nous en arrivons à classer les personnes que nous rencontrons non pas en fonction de leurs caractéristiques propres, mais en fonction des émotions que nous-mêmes ressentons face à elles. Et cette façon de considérer l’autre n’est pas réservée à la sphère privée – comment pourrait-elle l’être ? – elle intervient de façon parfois cruciale dans la relation médecin-patient. Qu’est-ce donc qu’un « patient difficile », sinon un patient qui génère en nous des émotions que nous ne souhaiterions pas avoir à gérer dans le cadre de notre exercice ? Il est d’autant plus surprenant qu’alors que nous recherchons sans cesse, dans les arts, les divertissements et les multiples modalités des relations interhumaines, à créer et à ressentir des émotions, qu’elles aient pu faire l’objet, dans la formation médicale « classique », d’une censure quasi absolue posée comme un principe : il faut se blinder ! Nous savons tous maintenant à quel point cette subtilité toute militaire, qui ambitionnait de transformer l’étudiant en soins et sa vocation en char d’assaut, trouve ses limites face à des patients difficilement assimilables à des ennemis à exterminer… La complexité des ressentis de la relation thérapeutique ne peut à l’évidence se contenter de réponses simples et toutes faites, d’autant que ces réponses voudraient nous protéger de ce qui viendrait de l’extérieur (le « blindage »…) alors qu’il nous faut apprendre à reconnaître et à vivre avec ce qui vient de nous-mêmes, ce qui est nous-mêmes. Les chercheurs québécois, spécialistes de la communication professionnelle en santé, nous montrent que c’est par la maîtrise du langage que nos émotions peuvent devenir des outils1. Bouchet et al., de leur côté, nous suggèrent qu’il reste beaucoup à inventer et à faire dans ce domaine dans la formation initiale à la médecine générale2. Faire face à ces questionnements complexes oblige à une exploration minutieuse des éléments de la complexité relationnelle, oblige à la maîtrise de méthodes pertinentes pour des recherches conduites dans le cadre spécifique des soins premiers. Ce n’est par hasard, par facilité ou par opportunisme que la médecine générale a fait siennes les méthodes de recherche des sciences humaines et sociales. La médecine générale est une science humaine et sociale.
4

Vrins, Frédéric. "Focus 30 - mars 2023." Regards économiques, March 30, 2023. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2023.03.30.01.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Le 17 mars 2023, Silicon Valley Bank (SVB), 16ème banque aux Etats-Unis par sa taille, déposait le bilan. Le jour même, l’action de Crédit Suisse, 17ème plus grande banque d’Europe, chutait de plus de 60% et sera rachetée deux jours plus tard par son principal concurrent, UBS, sous la pression du gouvernement helvète. Autour du 15 mars, les principales valeurs bancaires européennes perdaient plus de 10%, lâchant près de 20% en un mois. On peut donc légitimement se demander si nous ne sommes pas sur le point de revivre le scénario d’une crise bancaire mondiale avec les effets que l’on connait. La question se pose : faut-il avoir peur de nos banques ? La régulation est-elle assez stricte ? Les institutions qui dépendent du régulateur bancaire européen n’ont jamais été aussi solides, mais les réactions des investisseurs, y compris des épargnants, peuvent créer de grosses turbulences. En 2008, la crise financière trouvait son origine dans les subprimes. Via la titrisation, ces crédits hypothécaires toxiques se sont retrouvés sur le bilan d’un grand nombre de banques (voir le numéro 64 de Regards économiques). Ne connaissant pas précisément l’exposition des autres institutions financières à ces produits, la méfiance contamina l’ensemble du secteur et le robinet des liquidités interbancaires fut coupé. La crise de 2008 révéla au grand jour le risque de liquidité des banques (à savoir le risque de ne pas pouvoir se refinancer), y compris de celles présentant un risque systémique. Elle mena à des réformes importantes dans la régulation bancaire, notamment via l’introduction des ratios de liquidités de Bâle III (Leverage Coverage Ratio, LCR et Net Stable Funding Ratio, NSFR) destinés à mesurer les risques associés (voir le numéro 96 de Regards économiques). Les problèmes de SVB et de Crédit Suisse ont des origines différentes, mais engendrent le même climat de méfiance et de panique dans le secteur. Le cas de SVB La faillite de SVB est malheureusement un exemple tout à fait classique d’une gestion catastrophique : un bilan de 212 milliards de dollars composé notamment, côté passif, d’environ 173 milliards de dépôts (essentiellement d’entreprises) et, du côté actif, de 112 milliards de titres à revenu fixe, principalement des créances garanties par des institutions bénéficiant du support du gouvernement américain (MBS) ainsi que des bons du Trésor de maturité supérieure à 10 ans. Malgré l’excellente qualité de ces titres, le bilan de la banque californienne était fort déséquilibré, car très exposé au risque de taux d’intérêt : l’augmentation des taux à 10 ans de 1,5% à 4% au cours de l’année 2022 [1] aura entrainé une perte de valeur sur ces titres de près de 15 milliards de dollars, ce qui correspond à la quasi-totalité des 16 milliards de dollars que comptaient les fonds propres de haute qualité (Core Equity Tier 1, CET1) de la banque [2]. Le plus surprenant dans cette histoire est que SVB était tout à fait consciente de sa large exposition au risque de taux, comme l’attestent des rapports de risque datant de 2021. Il est probable qu’elle n’y ait pas suffisamment porté attention, ayant l’intention de détenir ces actifs jusqu’à leur maturité (l’autre explication proviendrait d’une absence de gestion de risque, le poste de directeur financier (CRO) étant resté vacant pendant la quasi-totalité de 2022 [3]). Le faible rendement des titres détenus (qu’on estime à environ 2%) ne permettait pas à SVB de répercuter sur ses dépôts l’augmentation brutale des taux décidée par la FED. Le doute quant à la solidité de la banque s’était immiscé, et la chute fut précipitée par le retrait massif des dépôts issus d’entreprises (très réactives aux taux offerts), et dont la plupart excédaient le seuil de protection garantie de 250.000 dollars. On estime qu’environ 97% des 173 milliards dépôts de SVB provenaient d’entreprises, une situation très inhabituelle dans la mesure où les dépôts dans les banques de détail proviennent en général majoritairement des particuliers (moins réactifs à une variation de taux et avec des montants se situant souvent sous la garantie de l’Etat). Le cas de Crédit Suisse S’agissant de la 45ème banque la plus importante du monde en 2022 et d’une des plus grandes d’Europe, Crédit Suisse est un mastodonte. Néanmoins, cette institution accumule les problèmes depuis de nombreuses années. Il y a quelques mois à peine, en octobre 2022, elle accepta de verser une compensation de plus d’un demi-milliard de dollars lors d’une transaction financière avec les autorités judiciaires américaines dans le cadre de la résolution d’un conflit lié à la crise de 2008. A cette époque, son cours était d’environ 80 francs suisses (CHF). Dix ans plus tard, en mars 2018, il n’était plus que de 15 CHF pour terminer à environ 2 CHF avant son rachat par UBS (au prix de 76 centimes par action). De manière assez paradoxale, c’est l’un des plus gros actionnaires de l’institution suisse, la Banque nationale saoudienne, qui a allumé la mèche en indiquant ne pas être en mesure d’injecter de nouveaux capitaux dans la banque helvète en raison d’une part actuelle de 9,9%, un niveau proche de la limite maximale autorisée dans leur mandat (10%) [4]. Apporter la précision qu’une augmentation de capital de Crédit Suisse n’était, selon elle, pas nécessaire n’y changera rien : à la mi-mars, les retraits s’enchainèrent à concurrence d’environ 10 milliards CHF par jour. Au suivant ? Comme souvent dans le secteur bancaire, les séismes se propagent très rapidement, la plupart des actions financières ayant lâché près de 20% depuis leur niveau enregistré au début du mois de mars. Dès lors, faut-il redouter une contagion à l’ensemble du secteur ? D’un côté, nous l’avons vu, les situations de ces deux institutions sont très particulières : SVB est une banque ayant un bilan très atypique, déséquilibré et essentiellement financé par des dépôts volatils d’entreprises très spécifiques (sociétés technologiques et investisseurs de capital à risque). De plus, son bilan étant inférieur à 250 milliards de dollars, elle n’était pas considérée comme une banque systémique par le régulateur américain, ce qui implique qu’elle n’était pas tenue de respecter des ratios de liquidités évoqués plus haut. Crédit Suisse, quant à elle, accumulait les problèmes depuis des années, et n’a pas pu bénéficier du soutien de son plus gros actionnaire pour des raisons de limite d’exposition atteinte. Il est donc très hasardeux de vouloir généraliser ces problèmes à l’ensemble du secteur. La situation des banques européennes reste très bonne. La régulation y est une des plus strictes au monde. La Belgique, en particulier, se situe parmi les meilleurs élèves de la classe en termes de capitalisation. Avec 19,7% de CET1 et beaucoup de cash, les banques belges sont très bien capitalisées (top 6 en Europe) [5,6]. Initialement fixé à 60% en 2015, le seuil minimum requis pour le ratio LCR a été poussé à 100% sous les normes de Bâle III, en 2018. L’autorité bancaire européenne (EBA) rapporte que la moyenne de ces ratios sur plus de 300 banques se situe actuellement bien au-delà, autour de 170% [7]1. Un point cependant nécessite une attention particulière : les ratios réglementaires de SVB et de Crédit Suisse étaient au vert. Ces banques étaient bien capitalisées (ratios CET1 et Tier One Leverage de 12,05% et de 8,11% pour SVB, et de 14,1% et 7,7% pour Crédit Suisse), plus du double des minimas requis. Bien que SVB n’était pas tenue de rapporter ses ratios de liquidité, plusieurs analystes s’accordent pour dire qu’ils auraient probablement été satisfaisants. C’était d’ailleurs le cas pour Crédit Suisse, dont les ratios de liquidité étaient de 144% (LCR) et 117% (NSFR), nettement supérieurs au seuil de 100% requis [8]. Du côté du régulateur, donc, ces banques étaient jugées suffisamment solides. Faut-il en conclure que la régulation doit être renforcée ? Indéniablement, la règlementation est déjà très stricte, et pèse lourdement sur la rentabilité des banques, particulièrement en Europe. De plus, il faut prendre conscience que la régulation est un jeu d’équilibriste avec des effets potentiellement pervers. En effet, des contraintes excessives limiteront les profits des institutions financières, et pousseront donc les banques dans des situations plus précaires encore. D’un autre côté, force est de constater qu’une banque, même saine (dans le sens où elle remplit toutes les conditions requises par le régulateur) reste très vulnérable à un bank run, c’est-à-dire un retrait massif des dépôts. De manière intéressante, la modélisation de la panique bancaire et les crises économiques qui en résultent sont au centre des recherches de D. Diamond et Ph. Dybvig, lauréats du prix de la Banque de Suède en sciences économiques (connu sous l’appellation de prix Nobel en économie) 2022 avec l’ancien président de la FED, Ben Bernanke [9]. La période actuelle démontre qu’au-delà des risques financiers réels mesurés par une pléthore d’indicateurs sophistiqués, le talon d’Achille du secteur bancaire réside essentiellement dans les réactions émotionnelles des investisseurs et épargnants [10]. Elles sont le symptôme d’une perte de confiance dans le secteur mais aussi, ce qui est plus inquiétant, dans la capacité des autorités régulatoires à pouvoir évaluer correctement la solidité des banques, et à garantir la stabilité de l’écosystème financier. Les banques restent fortement exposées au retrait massif de dépôts, source principale de leur financement. La résistance au bank run est difficile à évaluer, mais la régulation bancaire gagnerait probablement à renforcer ses analyses sur ce type de scénarios. 1 Lorsque l’on analyse la solvabilité ou la prise de risque d’une institution financière, les montants absolus (tel que, par exemple, le montant des fonds propres) ne donnent pas une image complète concernant sa solidité; il faut analyser ces chiffres au regard des risques encourus. C’est la raison pour laquelle la régulation bancaire s’appuie sur des ratios où, en général, le numérateur correspond à des «rentrées» et le dénominateur à un «risque». Ainsi, par exemple, le taux de capitalisation CET1 correspond au rapport entre le montant de fonds propres de haute qualité et l’ensemble des actifs pondérés par les risques associés (risk-weighted assets, RWA, qui augmentent avec la prise de risque). Les banques belges ont, en moyenne, 19,7% de leurs RWA sous la forme de fonds propres de haute qualité. Le seuil minimum pour ce ratio, tel que déterminé dans les normes de Bâle III, est de 4,5%. D’autres ratios s’appliquent. Par exemple, les ratios LCR et NSFR mesurent la capacité qu’a l’institution financière de pouvoir faire face à des flux financiers sortants, pour lesquels les minimas requis sont actuellement de 100%. En Europe, ces ratios s’appliquent à toutes les banques (qu’elles soient systémiques ou non) et sont destinés à compenser le risque associé à la tendance naturelle qu’ont les banques à «jouer sur la courbe de taux», c’est-à-dire, à financer des besoins long-terme via des financements à court-terme. Cette approche permet à la banque de capter le différentiel de taux résultant de la différence de maturités entre actif et passif mais, comme l’illustre parfaitement le cas de SVB, elle entraine un risque de taux sur le bilan.
5

Chivallon, Christine. "Diaspora." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.064.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Définir la « diaspora » ne peut se faire sans signaler immédiatement que deux grands courants théoriques assignent à ce terme des acceptions assez différentes qui, si elles semblent se succéder, donnent lieu à des usages bien typés où se reconnaissent encore aujourd’hui les deux composantes majeures des ″diasporas studies″. Il existe ainsi un paradigme que l’on peut qualifier de ″classique″ qui cohabite de manière plus ou moins sereine avec un autre paradigme plutôt ″post-structuraliste″ lequel a largement dominé le champ consacré à l’objet ″diaspora″ depuis les années 1990. Pour entrer dans le domaine des études du fait diasporique, il nous faut ainsi partir d’une définition ″traditionnelle″ pour mieux comprendre la déconstruction dont la notion a fait l’objet. Dans cette perspective, le terme ″diaspora″ désigne les populations dispersées depuis une terre natale (homeland) qui ont conservé des liens durables entre les membres issus de cette dissémination, la longévité du sentiment d’appartenance collective se construisant en rapport avec la mémoire du territoire d’origine. L’étymologie du mot remonte à la Bible des Septante, traduction grecque des textes bibliques connus en hébreu et en araméen effectuée par des religieux juifs hellénophones. Le mot ″diaspora″ est formé à partir du verbe grec speiren (semer) et plus exactement du verbe composé diaspirein (disséminer). Selon les sources, il concerne soit l’exil de Babylone et la dispersion des Juifs après la destruction du second temple de Jérusalem (Bruneau 2004 : 8), soit la menace de dispersion comme châtiment divin envers les Juifs qui ne respecteraient pas la Loi de Dieu (Dufoix 2011 : 64). Historiquement, le nom ″diaspora″ appliqué à d’autres populations que le peuple juif s’accomplit dans une sphère judéo-chrétienne où Chrétiens, Grecs Orthodoxes, puis Protestants et Arméniens accèdent à cette dénomination selon le même schéma d’identification qui articulent les motifs de l’exil et de la persécution au sein d’un complexe mû par la religion. La dispersion volontaire au sein de diasporas dites ″marchandes″ s’affirme de son côté comme une sorte d’appendice de ce modèle religieux. La ″sortie″ d’une caractérisation par le religieux s’opère en même temps que la notion pénètre les milieux académiques. Les usages y sont d’abord sporadiques tout au long du XXème siècle, puis se resserrent autour d’une définition applicable à bien d’autres populations que celles du foyer biblique originel. Le premier des textes le plus remarquable est celui de John Armstrong (1976) qui pose le cas juif comme archétypal pour décliner à partir de lui une typologie où se distinguent des « diasporas mobilisées », plutôt « avantagées » à des « diasporas prolétaires » « appauvries » et « discriminées » au sein des « sociétés modernisées ». C’est avec l’ouvrage du politologue Gabriel Sheffer (1986) qu’est véritablement entamée la construction du champ des diasporas studies et que se trouve désignée une compétence migratoire particulière, à savoir celle de minorités qui dans les pays d’accueil, sont en mesure de ″préserver leur identité ethnique ou ethnico religieuse″ en lien avec ″un intérêt continu (...) dans les échanges avec leur terre d’origine″ (Sheffer 1986 : 9). Le modèle dit ″classique″ se consolide à partir de textes qui ont acquis le statut de références incontournables. Parmi eux figure l’article de William Safran (1991) publié dans le premier numéro de la revue phare fondée par Khachig Tölölyan en 1991 – Diaspora : A Journal of Transnational Studies – ainsi que l’ouvrage de Robin Cohen (1997). Ces deux écrits sont représentatifs de la perspective adoptée sur la base du modèle juif, même si c’est pour le ″transcender″ comme le dira Cohen (1997 : 21). La définition de critères sert à sélectionner parmi les populations migrantes celles qui correspondent à une formation diasporique. Plus ou moins nombreux, ces critères placent au premier plan la dispersion, le maintien durable d’une forte conscience communautaire, l’idéalisation de la patrie d’origine (Safran 1991 : 83-84 ; Cohen 1997 : 26). Sur cette base, des typologies sont proposées comme celle de Cohen (1997) où se côtoient des ″diasporas victimes″ issues de traumatismes (Africains, Arméniens), des ″diasporas de travail″ (Indiens), des ″diasporas impériales″ (Britanniques), des ″diasporas de commerce″ (Chinois, Libanais), enfin des diasporas dites ″culturelles″ (Antillais). Ces dernières, dont il faut noter qu’elles ne sont plus définies en rapport avec la cause de la dispersion, mais plutôt en lien avec la culture et l’identité, signalent en fait, comme nous le verrons plus loin, la nouvelle conception qui a émergé en adéquation avec les perspectives postmodernes. D’emblée, le concept de diaspora se présente comme transdisciplinaire. Politistes, historiens, sociologues, géographes anthropologues sont engagés dans les études des phénomènes diasporiques. On ne peut donc pas déceler une approche spécifiquement anthropologique tant les références sont facilement exportées d’une discipline à l’autre, et c’est sans doute ce qui fait la spécificité des diasporas studies. Le grand bouleversement du champ s’opère quand deux contributions majeures s’emparent de la notion et la font basculer dans un univers de significations réévaluées à l’aune de la posture anti-essentialiste. La diaspora classique, de par son insistance sur le caractère continu et quasi pérenne de la communauté par-delà la dispersion, véhicule les présupposés d’une nature sociale immuable. Avec les écrits de Stuart Hall (1990) et de Paul Gilroy (1993), la perspective est renversée. Plutôt que d’être réfutée, la diaspora devient au contraire emblématique d’une tout autre dispersion, celle qui concerne l’identité elle-même et touche aux fondements toujours incertains, contingents et labiles des façons d’être au monde. Le concept, de par sa charge sémantique évoquant la mobilité, la multi-territorialité, le voyage, l’exil, l’entre-deux, se trouve en concordance parfaite avec les exigences théoriques de la déconstruction post-structuraliste qui appelle la transgression des limites des grands récits. D’origine caribéenne, Hall et Gilroy élèvent au rang paradigmatique la diaspora noire issue de la traite transatlantique, cette formation culturelle leur paraissant être l’antithèse des cultures ethno-nationales transportées dans la dispersion par les anciennes diasporas. La Black Atlantic de Gilroy (1993 : 19) se définit ainsi ″à travers le désir de transcender à la fois les structures de la nation et les contraintes de l'ethnicité″. Avec Stuart Hall (1990 : 235), la notion d’hybridité est consubstantielle à la diaspora : ″L'expérience diasporique comme je l'entends est définie, non par essence ou par pureté, mais par la reconnaissance d'une nécessaire hétérogénéité et diversité, (…) par hybridité″. Autant chez Hall que chez Gilroy, ces modèles ne sont rendus intelligibles qu’au travers du rejet d’autres identités diasporiques, puisque ″la diaspora ne fait pas référence pour nous à ces tribus dispersées dont l'identité ne peut être confortée qu'en relation à une terre d’origine sacrée où elles veulent à tout prix retourner (…). Ceci est la vieille forme de ‘l’ethnicité’, impérialiste et hégémonique″ (Hall 1990 : 235). Cette contradiction théorique qui rend le postulat anti-essentialiste fortement dépendant de l’existence supposée réelle d’identités ″non-hybrides″ a donné lieu à des approches critiques (Anthias 1998 ; Chivallon 2002) sans pour autant miner les perspectives qu’elles ont ouvertes. En dissonance avec les premiers usages classiques du terme ″diaspora″ appliqué déjà anciennement au monde noir des Amériques (Chivallon 2004 : 149), elles ont permis de mettre au premier plan les multiples enseignements de l’expérience (post)esclavagiste des Amériques dans son rapport avec la modernité occidentale, bien au-delà des cercles spécialisés sur la diaspora noire. L’amplification des textes de Hall et Gilroy a été étonnamment rapide et a produit un véritable déferlement dont le texte de James Clifford (1994) s’est fait l’un des plus remarquables échos trouvant matière à alimenter sa perspective sur les travelling cultures auprès d’une diaspora devenue l’antithèse du modèle ″centré″ de Safran. La myriade des études diasporiques développées tout au long des années 1990 en est devenue insaisissable, amenant à parler de ″fétichisation″ du terme (Mitchell 1997) au sein d’un vaste ensemble discursif où se fabrique la coalition entre les épistémologies post-modernes, post-structuralistes, post-coloniales et l’objet providentiel de la ″diaspora″ pour les substantialiser. Cette ferveur académique s’est sans doute essoufflée au cours de la dernière décennie. Une fois l’engouement passé et qui aurait pu faire croire à l’abandon définitif de la perspective traditionnelle, les dichotomies demeurent. De ce point de vue, la conférence donnée par Khachig Tölölyan à l’Université d’Oxford en 2011, peut faire office de dernier bilan. Il y est question d’une cohabitation toujours effective entre les conceptions classiques et ″post″, non sans que son auteur évoque une opposition qui fait encore débat, préférant pour sa part réserver à la notion de ″diaspora″ les tonalités de la définition classique, et réclamant en définitive le mot ″dispersion″ pour englober (réconcilier ?) les binarités qui ont structuré le champ des diasporas studies. Dans tous les cas, à l’écart de la révolution conceptuelle à laquelle a pu faire penser la diaspora, la routinisation semble bel et bien aujourd’hui installée.

Dissertations / Theses on the topic "Limite quasi-Classique":

1

Payet, Jimmy. "États fondamentaux dans l'approximation quasi-classique pour des modèles d'électrodynamique quantique non relativiste." Electronic Thesis or Diss., Université de Lorraine, 2023. http://www.theses.fr/2023LORR0045.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Dans cette thèse, on s'intéresse à des modèles de théorie quantique des champs décrivant les interactions entre une particule non relativiste et un champ de radiation quantifié. En particulier, on s'intéresse à la minimisation de l'énergie quasi-classique des modèles considérés, c'est-à-dire l'énergie du système lorsque le champ se trouve dans un état cohérent. Un premier résultat concerne le modèle spin-boson, c'est un modèle simple (mais non trivial) où la particule non relativiste est décrite par un système de dimension finie et est couplée linéairement à un champ quantifié scalaire. On obtient pour ce modèle une expression explicite de l'énergie fondamentale quasi-classique et de l'ensemble des minimiseurs, pour toute valeur de la constante de couplage. On montre également que l'ensemble des minimiseurs est trivial si la constante de couplage est inférieure à une valeur critique. D'autre part, on obtient l'existence d'un état fondamental pour l'énergie lorsque le champ se trouve dans une superposition de deux états cohérents. On considère ensuite des modèles pour lesquels la particule non relativiste est décrite par un opérateur de Schrödinger. Dans le cas où le couplage entre la particule et le champ est linéaire en les opérateurs de création et d'annihilation (modèle de Nelson, modèle du Polaron), on montre l'existence et l'unicité d'un état fondamental quasi-classique associé à l'énergie quasi-classique, à symétrie de phase près. On suppose le potentiel extérieur confinant ou liant et nous n'imposons pas de troncature ultraviolette dans la définition de la fonctionnelle d'énergie. Nous obtenons ensuite un développement asymptotique de l'énergie fondamentale quasi-classique lorsque le paramètre de couplage tend vers 0. Enfin, en faisant dépendre l'énergie du paramètre ultraviolet, on montre que les états fondamentaux, ainsi que les énergies fondamentales associées convergent dans la limite ultraviolette. Dans le cas du modèle standard de l'électrodynamique quantique non relativiste, sous des hypothèses similaires, on montre l'existence d'un état fondamental quasi-classique. Nous obtenons aussi un développement asymptotique lorsque le paramètre de couplage tend vers 0 et la convergence dans la limite ultraviolette de l'énergie fondamentale
In this thesis, we study quantum field theory models that describe the interactions between a non-relativistic particle and a quantized radiation field. In particular, we focus on the minimization of the quasi-classical energy of the considered models, i.e. the energy of the system when the field is in a coherent state. A first result concerns the Spin-boson model. It is a simple (but non-trivial) model where the non-relativistic particle is described by a finite dimensional system and is linearly coupled to a quantized scalar field. We obtain an explicit expression for the quasi-classical ground state energy and the set of minimizers for this model, for any values of the coupling constant. We also prove that the set of minimizers is trivial when the coupling constant is below a critical value. We also obtain the existence of a ground state for the energy when the field is in a superposition of two coherent states.Next, we consider models where the non-relativistic particle is described by a Schrödinger operator. In the case where the coupling between the particle and the field is linear in the creation and annihilation operators (Nelson model, polaron model for instance), we show the existence and uniqueness of a quasi-classical ground state associated with the quasi-classical energy, up to a phase symmetry. We consider a general external potential, either bindind or confining, and do not impose an ultraviolet cutoff in the definition of the energy functional. Then, we obtain an asymptotic expansion of the quasi-classical ground state energy as the coupling parameter goes to 0. Finally, by making the energy depend on the ultraviolet parameter, we prove that the ground states and associated ground state energies converge in the ultraviolet limit. In the case of the standard model of non-relativistic quantum electrodynamics with a spin, under similar assumptions, we show the existence of a quasi-classical ground state. We also obtain an asymptotic expansion as the coupling parameter tends to 0 and the convergence of the ground state energies in the ultraviolet limit

To the bibliography