Journal articles on the topic 'La conception des espaces urbains quotidiens'

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Codeluppi, Zoé. "Entre le plein et le vide: les espaces-temps quotidiens des jeunes patients souffrant de troubles psychotiques en milieu urbain." Géo-Regards 9, no. 1 (2016): 119–33. http://dx.doi.org/10.33055/georegards.2016.009.01.119.

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Abstract:
L’article cherche à mieux comprendre les pratiques spatiales de jeunes patients souffrant de troubles psychotiques en milieu urbain. Sur la base d’une ethnographie menée dans une institution thérapeutique à Lausanne (Suisse), l’étude met en évidence la diversité des trajectoires spatiales des patients, combinant une pluralité d’espaces de rétablissement institutionnels, privés mais aussi publics aux propriétés matérielles, relationnelles et affectives variées. La pratique de ces lieux varie en fonction de l’intensité des troubles. La recherche souligne également la fonction médiatrice des espaces publics urbains permettant de réguler l’intensité des symptômes psychotiques.
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Ramadier, Thierry, Chrissanthy Petropoulou, and Anne-Christine Bronner. "Quelle mobilité quotidienne intra-urbaine sans la voiture ? Le cas des adolescents d’une banlieue de Strasbourg." Enfances, Familles, Générations, no. 8 (July 24, 2008): 0. http://dx.doi.org/10.7202/018492ar.

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Abstract:
Résumé Quelle peut être la structure géographique et les morphologies urbaines qui caractérisent la mobilité quotidienne des adolescents de banlieue qui n’ont pas directement accès à l’automobile ? Quel est le rôle des parents, tant par leur position sociale que par leur « soutien » aux déplacements quotidiens ? Finalement, quels sont les espaces urbains fréquentés par les adolescents, et dans quelle mesure il existe des différences à l’intérieur de ce groupe d’âge ? Pour répondre à ces questions nous avons mené une enquête approfondie auprès de 36 adolescent(e)s qui résident dans un quartier de type grands ensembles de la première couronne de la banlieue de Strasbourg. Les résultats montrent que la distribution des lieux fréquentés dans l’agglomération correspondent certes à quatre grands types géographiques. Mais ces derniers sont toutefois en relation avec d’autres facteurs, et notamment le sexe, le type d’activité qui motive le déplacement, le moyen de transport, les paysages urbains fréquentés et représentés. Ils correspondent ainsi à quatre types de rapport à l’espace qui semblent s’appuyer fortement sur les ségrégations socio-spatiales existantes. Le support parental apparaît cependant comme un facteur important pour moduler ces effets socio-spatiaux sur la mobilité quotidienne de l’adolescent(e).
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3

Richelle, Jean-Luc. "Chemin faisant avec Jean-Pierre Augustin : l'animation et les espaces urbains." Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles, no. 23 (June 25, 2023): 1–10. http://dx.doi.org/10.55765/atps.i23.1746.

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Abstract:
Jean-Pierre Augustin expérimente l’animation dans un foyer pour jeunes d’un quartier populaire à Bordeaux, représentatif de la naissance de l’animation socioculturelle en France. Les conflits entre jeunes épuisent les illusions des animateurs pour cet espace de socialisation, qui s’adapte en s’ouvrant à une animation de quartier et globale, avant de fournir un ancrage à des dispositifs territorialisés dans une ville éclatée. Jean-Pierre Augustin confronte dans ses études l’évolution socio-spatiale des villes et les pratiques sociales créatrices d’une urbanité flexible. Enseignant-chercheur en IUT, il promeut des formations diplômantes pour contribuer à la professionnalisation d’animateurs. Participant de synergies internationales, dont celles issues du RIA et de coopérations scientifiques, il conforte une conception émancipatoire de l’animation et de l’action collective. Les qualités humaines, la grande curiosité d’esprit et la capacité de travail du professeur d’université caractérisent un homme pluriel qui participe à de multiples réseaux associatifs, institutionnels et universitaires. Ce géographe humaniste est porteur d’un optimisme lucide et généreux.
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Thellier, S. "Analyse des risques en radiothérapie." Radioprotection 54, no. 1 (January 2019): 21–30. http://dx.doi.org/10.1051/radiopro/2019003.

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Abstract:
L’analyse des risques en radiothérapie participe directement à la radioprotection des patients et en est une composante essentielle. En France, des difficultés d’appropriation et d’utilisation ont émergé de l’application en radiothérapie de la méthode AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité) fondée sur l’analyse des modes de défaillance. Pour répondre aux besoins des analystes d’ouvrir la discussion sur les risques quotidiens et d’améliorer la sécurité des soins à l’échelle de l’organisation, le présent article propose de changer de cadre conceptuel. Les espaces de partage et d’exploration de la complexité du travail (EPECT) – expérimentés dans cette recherche – sont des espaces de discussion organisés qui proposent de mobiliser de nouveaux principes méthodologiques pour aider les analystes à faire le lien entre des situations de travail d’une équipe médicale et les situations risquées pour les patients traités par rayonnements ionisants. Cette approche de l’analyse des risques se veut positive car elle privilégie l’analyse de la performance d’une équipe plutôt que ses modes de défaillance. Au-delà de la conception d’une démarche d’analyse, cette recherche invite à questionner la transformation du travail, à analyser la cohérence des dimensions structurelles et opérationnelles de l’organisation et à adapter la conception des organisations.
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Wittner, Laurette, and Daniel Welzer-Lang. "Poétique et imaginaire de la ville contemporaine." Thème 3, no. 1 (March 16, 2009): 27–41. http://dx.doi.org/10.7202/602413ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La complexité urbaine questionne notre intelligence des sociétés. La ville secrète un imaginaire dense et vivant fait de son histoire, des espaces et de leurs représentations, dont seul le récit rend partiellement compte. L’espace n’est pas polysémique : il inscrit les valeurs dominantes. L’architecture et l’urbanisme connotent une conception du monde, que l’acte d’habiter travaille, use et parfois modifie, mais cet acte lui-même est appauvri par l’idéologie. La ville est un empilement fractal de territoires dans lesquels les hommes se déplacent et se côtoient sans forcément se trouver. Le social se structure dans ce qui est l’épaisseur des univers urbains, l’imaginaire vécu, l’espace représenté. Certaines formes urbaines sont devenues le bouc émissaire du mal de vivre. Leurs habitants, objets et victimes de la stigmatisation des lieux, dressent pour se (en) sortir des stratégies de départ réel ou symbolique. L’action sur l’espace, entreprise au nom du bien, se révèle une action de domination sur les hommes. L’approche poétique des espaces permet de retrouver l’humanité de l’autre. Lisbonne ma ville mon poème de chaque semaine (chanson portugaise)
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Meurisse, Quentin, Isabelle De Smet, Hadrien Mélot, David Laplume, Thomas Brihaye, Cédric Rivière, Emeline Coszach, Jérémy Cenci, Sesil Koutra, and Vincent Becue. "Recherche locale et théorie des jeux appliqués à la création de typo-morphologies compactes." SHS Web of Conferences 82 (2020): 03004. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20208203004.

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Abstract:
En vue d'une densification urbaine durable, un outil ayant pour but d'évaluer et d'assister la conception d'îlots urbains compacts pourvus d'une densité de population cible a été créé et testé dans le cadre du projet CoMod. Le concept de compacité spatiale est appliqué ici, à l'échelle architecturale, sur le bâti, le non-bâti et les deux combinés. Cette approche encourage les typo-morphologies économes en terrain et en ressources matérielles tout en étant efficaces d'un point de vue énergétique. Afin d'éviter une potentielle exagération de ce concept divers critères notamment relatifs aux espaces verts, aux ombres ainsi que des distances et surfaces minimales sont considérés. Cependant, viser la compacité urbaine rencontre une conciliation difficile entre les divers critères quantitatifs et qualitatifs. De nombreux outils mathématiques ont déjà été appliqués à des problems urbanistiques (méthodes d'optimisation, aide à la décision, automates cellulaires, ensembles fractals, etc.). L'étude de typo-morphologies compactes avec l'aide de la théorie des jeux ou de la recherche locale peut aider à la gestion des problèmes provenant de critères conflictuels. Dans cet article nous présentons un prototype de programme qui génère des îlots urbains en utilisant la recherche locale et la théorie des jeux.
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Racine, François, and Louis Lauzier-Jobin. "Mise en application d’une méthodologie d’évaluation du degré d’accessibilité physico-spatiale : l’exemple du circuit piétonnier du parc Safari à Hemmingford, Québec." Développement Humain, Handicap et Changement Social 25, no. 1 (February 2, 2022): 57–73. http://dx.doi.org/10.7202/1085768ar.

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Abstract:
Plusieurs villes et organismes tentent d’offrir des environnements bâtis « inclusifs » permettant l’exercice en toute égalité des droits humains par un accès sans restriction aux espaces urbains et aux services publics. En effet, l’accessibilité sans restriction est une préoccupation clairement énoncée par plusieurs organisations et municipalités au Québec. Pourtant son implantation représente un défi majeur pour les collectivités concernées. Comment s’assurer de la réalisation effective, dans l’espace public, de cette accessibilité, nonobstant les capacités de chaque utilisateur? C’est ce que nous définissons ici comme étant la problématique de l’accessibilité physico-spatiale. Actuellement, peu de balises existent sur le légal dans la mise en place de normes définissant les obligations des concepteurs relatives à l’inclusion de tous les types d’usagers dans les aménagements publics. L’objectif de la présente recherche est double. D’abord, la mesure qualitative du degré d’accessibilité physico-spatiale d’un parcours utilisé par le public, le parcours piétonnier du parc Safari, à l’aide d’une grille d’analyse s’appuyant sur la littérature en aménagement et en design urbains. Ensuite, l’analyse de la mise en application de la méthode d’évaluation de l’accessibilité utilisée précédemment. Les résultats montrent que l’accessibilité du parcours piétonnier, malgré le fait qu’elle soit déjà bonne, pourrait encore être améliorée. La recherche prouve aussi l’utilité de la méthode, notamment, par sa capacité à venir donner des recommandations ou par la possibilité de venir évaluer des projets durant la phase de conception.
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JOUIN, C., and Z. MLOCEK. "Évolutions des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales : l’exemple de trois projets à Villeneuve-la-Garenne." Techniques Sciences Méthodes, no. 3 (March 20, 2020): 61–70. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202003061.

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Abstract:
La gestion des eaux pluviales est l’un des enjeux majeurs de l’aménagement urbain moderne. Son intégration au sein des projets urbains doit prendre en compte et respecter l’environnement tout en protégeant les biens et les personnes des dommages pouvant être causés par les inondations. Les techniques dites « alternatives » permettent de résoudre cette problématique, tout en répondant à des enjeux sociaux (en créant davantage d’espaces publics, en améliorant le cadre de vie, en recréant du lien avec la nature), économiques (en augmentant la valeur foncière du site, en réduisant les coûts de travaux et d’entretien) et environnementaux (en créant des corridors écologiques, en favorisant la biodiversité et en luttant contre les îlots de chaleur). Dès les premiers stades de la conception, de nombreuses possibilités existent pour intégrer la gestion de l’eau dans les projets urbains. Le but de cet article est de présenter un retour d’expérience à travers trois projets menés successivement sur un même territoire, la commune de Villeneuve-la-Garenne. Ces projets, qui ont en commun les contraintes propres à leur territoire et une gestion alternative des eaux pluviales, permettent d’illustrer les évolutions constatées dans la conception des ouvrages et dans la perception des techniques alternatives par les acteurs associés aux projets. Encouragées par les publications, les retours d’expériences positifs et l’évolution de la réglementation, les techniques alternatives rencontrent une adhésion de plus en plus forte. Il subsiste toutefois des a priori négatifs sur leur efficacité, leur coût et leur entretien. Du côté du concepteur, il ne s’agit plus seulement de gérer la pluie de référence, mais de concevoir un système de gestion de la pluie intégré aux espaces publics et au bâti, de gérer les petites pluies au maximum sur le site et de promouvoir la plurifonctionnalité des ouvrages.
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Leblanc, Marie-Nathalie, and Muriel Gomez-Perez. "Jeunes musulmans et citoyenneté culturelle : retour sur des expériences de recherche en Afrique de l’Ouest francophone." Sociologie et sociétés 39, no. 2 (November 27, 2008): 39–59. http://dx.doi.org/10.7202/019083ar.

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Abstract:
Résumé La question des jeunes est un élément essentiel pour comprendre les dynamiques de l’espace public38 et les pratiques citoyennes qui émergent dans l’Afrique d’aujourd’hui. Leur importance tient non seulement à leur poids démographique imposant, mais aussi à leur transformation, souvent dramatique, en tant qu’acteurs sociaux dans l’espace public africain au cours des années 1990. Cette transformation encourage la création de nouvelles formes de légitimité et de nouveaux espaces d’expression individuelle ou collective, et correspond à une mutation radicale de l’idée de citoyenneté, qui fait appel à de nouvelles ressources et qui remodèle les dynamiques nationales d’inclusion et d’exclusion. Ainsi, la constitution de nouveaux espaces d’expression encourage une conception moins restrictive de la participation citoyenne dans la mesure où les jeunes veulent faire entendre leur opinion et participer ouvertement aux divers débats de société. En lien avec les concepts de « citoyenneté culturelle » et de « contre-nation », nous nous proposons dans cet article d’examiner le rôle des jeunes dans le contexte de réaffirmation de l’identité islamique qui a marqué l’Afrique de l’Ouest francophone à partir des années 1980 et plus encore dans les années 1990, particulièrement dans les grands centres urbains du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Nous nous penchons plus spécifiquement sur la question du rapport entre jeunes (comme catégorie sociale), religion et espace public.
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Boucher, François. "Le multiculturalisme dans la ville : aménagement de l’espace urbain et intégration sociale." Les ateliers de l'éthique 11, no. 1 (December 2, 2016): 55–79. http://dx.doi.org/10.7202/1038199ar.

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Abstract:
Dans cet article, j’examine le rôle des villes dans l’aménagement de la diversité ethnoculturelle. Je me penche sur l’idée voulant que la prise en compte des spécificités du contexte urbain et de l’échelle géographique de la ville ait une certaine fonction heuristique. Une telle prise en compte nous mène à réviser notre compréhension des agent.e.s responsables d’honorer une conception de la justice, à revoir l’ordre du jour de la philosophie politique normative en mettant en lumière des questions et problématiques spécifiques à ce contexte et, enfin, à discerner certaines possibilités et stratégies politiques visant à promouvoir la justice et le bien commun. Plus spécifiquement, dans le cadre d’une réflexion sur le multiculturalisme, une attention portée au contexte de la ville porte la promesse d’enrichir notre compréhension des politiques publiques susceptibles de promouvoir ou de compromettre l’intégration et la cohésion sociale dans les sociétés pluralistes. Ainsi, l’idéal de ville interculturelle propose de faire de la promotion des interactions interculturelles dans les espaces urbains un des piliers de la planification urbaine. Après avoir exploré le rôle spécifique des villes dans la mise en place d’une politique d’aménagement de la diversité ethnoculturelle visant à promouvoir l’intégration, je soulignerai quelques limites auxquelles se heurte l’idéal de la ville interculturelle.
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Gravari-Barbas, Maria. "NOUVELLES FÊTES, NOUVEAUX LIEUX, NOUVELLES SPATIALITÉS." Revista Cidades 8, no. 13 (November 4, 2011). http://dx.doi.org/10.36661/2448-1092.2011v8n13.12708.

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Abstract:
Depuis une quarantaine d’années, la désindustrialisation, la compétition entre territoires, le goût des loisirs et de la culture, une mobilité croissante, l’explosion de la sphère de la communication, l’affaiblissement des liens sociaux, la volonté des grandes sociétés du spectacle de se positionner sur le marché de proximité modifient les pratiques festives dans les villes occidentales,et les décloisonnent. La « ville festive » supplante progressivement la ville-support de fêtes ponctuelles. L’ambiance et l’esthétique de la fête y investissent le quotidien et y transcendent la conception, la planification et l’aménagement urbains. Dans cette quête de la plus-value symbolique (qu’elle soit à des fins marchandes, expérientielles ou revendicatives) apportée par la fête, tous les espaces ne se valent pas. Les faits festifs et les espaces dans lesquels ils s’inscrivent constituent un objet-médiateur qui éclaire la requalification des espaces et le (re)positionnement des acteurs sur la scène urbaine. Paris intra-muros offre un exemple emblématique de positionnement festif d’une métropole européenne contemporaine. L’émergence et l’effervescence festive des dernières décennies, les processus à l’œuvre, les acteurs de la festivalisation sont passés en revue à travers une lecture critique des lieux investis (mais aussi délaissés) par la fête.
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Ailane, Sofiane. "Hip-hop." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.014.

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Abstract:
Le hip-hop englobe quatre expressions artistiques qui sont constitutives de la culture hip-hop : le dj’ing, le rap, le breakdance et le graffiti. Le rap est une forme de « parler-chanter » exécuté sur des rythmes de bases produits par le Disc Jockey (DJ). Le breakdance est l’expression corporelle du hip-hop, c’est une danse à dimension athlétique, dont l’esthétique se base sur la rupture du flux dans des mouvements amples et fluides. Le graffiti correspond à l’art graphique du hip-hop, ces peintures se donnent à voir généralement sur le mobilier urbain au travers de fresques colorées, mais bien souvent le graffiti reprend sous une forme quasi hiéroglyphique le pseudonyme de l’auteur. Il se distingue du tag par l’usage des techniques de spray, la superposition des couleurs ainsi que par des effets d’ombrage (Bazin 1998). Étymologiquement, « hip-hop », serait la composante de deux termes en anglais hip, qui est issu de l'argot de la rue, le jive talk, qui signifie « être dans le vent, être branché » et to hop qui se traduit littéralement par le verbe danser. Il existe aussi la possibilité que le terme hip-hop soit repris des onomatopées dans la langue anglaise et qui sont présentes dans le langage rap, ainsi on retrouve « hip » qui consiste à encourager et « hop » qui est l'onomatopée qui désigne l'action de sauter. Ces termes étaient utilisés et scandés par les DJ’s habitués à prendre le microphone afin d’encourager les danseurs et haranguer la foule lors des block parties (Toop 1984). D’un point de vue historique et compte tenu de l’hétérogénéité des éléments constitutifs de la culture hip-hop, il est complexe d’indiquer avec précision le moment fondateur de cette expression culturelle même si les années 1970 font consensus dans la communauté des chercheurs. Cependant, d’un point de vue géographique, le ghetto du Bronx apparaît comme le lieu de naissance de la culture hip-hop, d’ailleurs la Smithsonian Institution et le National Museum of American History ont reconnu le « 1520 Sedgwick Avenue » dans le Bronx comme « lieu d’invention » de la culture hip-hop. En effet, les différents éléments de la culture hip-hop se donnaient à voir de façon simultanée dans les block parties du Bronx. Ces fêtes improvisées prenaient place dans les écoles, les centres communautaires, les maisons abandonnées ou bien encore dans les jardins publics. Elles constituaient le moment de loisir privilégié d’une jeunesse délaissée voulant s’épanouir dans un New York en pleine mutation et qui n’offrait alors que peu d’opportunité, de joie et de plaisir (Chang 2005). Pour la jeunesse afro-américaine et caribéenne, habitant le ghetto et victimes collatérales des coupes budgétaires et de la rénovation urbaine, le hip-hop et notamment ces block parties constituaient un moyen d’exprimer une autre façon de vivre le ghetto par la création d’un exutoire salvateur qui leur permist d’appréhender de façon plus ludique les problèmes quotidiens auxquels ils étaient confrontés. Véritable remix urbain des cultures vernaculaires afro-américaines et caribéennes, le hip-hop se nourrit autant de son hybridité que des objets que pouvait lui fournir l’environnement urbain en matières de décors et de lieux d'inspiration, mais également en matières de technologie (spray, sonorisation, hifi) (Gilroy 2003 ; Rose 1994). De plus, l’influence au niveau musical, plastique et rhétorique ne se limite pas à l’Amérique du Nord et la Caraïbe, les civilisations asiatiques, par exemple font également figure de ressources dans lesquels puisent les hip-hoppers. Aujourd’hui en tant qu’objet culturel transnational, on constate la capacité du hip-hop à s’adapter au contexte culturel et social dans chaque partie du globe où il s’exprime (Mitchell 2001). Ces transformations et ces aspects hybrides reflètent l’ « état d’esprit » du hip-hop qui se veut être un espace expérimental non exclusif où les problèmes contemporains et les forces ancestrales fonctionnent ensemble, simultanément, devenant dès lors une figure du métissage (Laplantine et Nous 2001) Néanmoins, malgré l’extraordinaire pluralité des acteurs et des expressions que mobilise la culture hip-hop, il est intéressant d’observer que les hip-hoppers représentent bien souvent des secteurs marginalisés dans leur propre société et qu’ils sont au centre de revendications sociales et égalitaires (Osumare 2007). Bien souvent, le hip-hop constitue la bande sonore d’activistes et il accompagne et/ou porte des pédagogies alternatives en direction des jeunesses de rue (Ailane 2011). Il n’existe pas a priori un cadre d’analyse spécifique de la culture hip-hop en sciences humaines et sociales. Il est un objet d’étude complexe et plurivoque, sans cesse en train de se reformuler, il intègre de nouvelles modalités autant au niveau musical, corporel que dansé. Les causes de cette dynamique seraient à comprendre par sa distribution géographique qui le diversifie d’autant plus. Mais encore, en y regardant de plus près, le hip-hop occupe une place relative dans la vie de ses adeptes, certains le considèrent comme un simple loisir (écouter de la musique par exemple) voire l’identifient à un sport (pour certains pratiquants de breakdance), ou bien l’embrassent tel un mode de vie (les activistes du mouvement hip-hop). Selon les acteurs, le lieu d’expression et le contexte, le hip-hop se donne donc à voir de manière non-monolithique ; il présente inévitablement des variations qui rendent difficile son étude de façon trop généraliste. Il est, compte-tenu de cette hétérogénéité dans la pratique, difficile de se saisir du hip-hop, a fortiori, lorsqu’il s’agit de le mobiliser dans une recherche en sciences sociales. L’approche ethnographique et l’immersion dans l’univers micro-cosmique des hip-hoppers est ainsi souvent privilégiée (Condry 2006 ; Forman 2002 ; Pardue 2008 ; Perullo 2011). Toutefois, l’anthropologie et la sociologie urbaine sont souvent mobilisées pour aborder le hip-hop car en tant que culture urbaine, il permet d’accéder à une lecture de l’univers urbain par le récit que font les hip-hoppers de leur quotidien et l’usage qu’ils font des espaces publics. Le hip-hop peut être considéré comme une ressource fertile pour les chercheurs s’intéressant aux « marges urbaines ». Cette approche n’est pas dénuée de biais car bien souvent, le logiciel utilisé pour analyser les pratiques hip-hop est associé aux problématiques liées aux « pathologies urbaines », violence, trafic, délinquance, exclusion/inclusion, stigmatisation, marginalisation, mettant dès lors de côté, ou du moins minimisant, l’innovation culturelle et sociale dont font preuve les groupes juvéniles. Par ailleurs, les théoriciens des « cultures juvéniles » ont trouvé dans le hip-hop un terrain fertile pour mettre en mouvement leurs pensées. Dans la lignée des cultural studies, les chercheurs ont privilégié les approches qui analysent les rapports entre le hip-hop, considéré sous sa dimension de « subculture résistante » et la culture dite dominante. Cette perspective se concentre notamment autour de problématiques liées à l’authenticité. Bennet (1999) les oppose selon deux points de vue. Le premier consiste à penser l’authenticité dans le hip-hop à travers la préservation de ses origines en tant que culture de rue afro-américaine. Le second point de vue se développe sur une autre conception du hip-hop, considéré comme la construction d’un « lien » qui permettrait le « dialogue » entre les populations afro-diasporiques liées par l’expérience de l’esclavage. Ces deux tendances bien qu’opposées, ont toutefois le large défaut de considérer le hip-hop comme une expression essentiellement afro-centrée et elles évacuent un pan important de hip-hoppers qui ne sont pas noirs et/ou qui ne se revendiquent pas d’une communauté afro-diasporique. L’enjeu des recherches actuelles sur le hip-hop serait donc d’interroger également la dynamique culturelle provoquée par la relocalisation de ces musiques noires dans un contexte global, marqué par le capitalisme occidental et la circulation rapide d’images culturelles dans des lieux dans lesquels elles ont trouvé un nouvel écho
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BOUNIF, Sonia, and Said MADANI. "ASSESSING PEDESTRIAN VISUAL PREFERENCES TO IMPROVE GROUND FLOOR FACADE DESIGN IN BEJAIA, ALGERIA." Bulletin de la Société Géographique de Liège, 2022, 309–29. http://dx.doi.org/10.25518/0770-7576.6963.

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Abstract:
L’une des priorités du design urbain aujourd’hui est de créer des environnements urbains esthétiques. Notre recherche traite de l’évaluation des préférences visuelles des piétons vis-à-vis des façades du rez-de-chaussée des rues, dans le contexte socio-culturel de la ville de Bejaia. À cet égard, l’approche perceptuelle, basée sur les préférences visuelles du public, a été validée comme méthode d’évaluation. Elle a révélé que les attributs physiques les plus attrayants pour les piétons sont : la transparence totale des façades, la haute perméabilité physique et la complexité élevée à modérée des façades. Aussi, la composante végétale est très attrayante, notamment les bacs à fleurs et les bancs végétalisés installés judicieusement sur le trottoir, permettant de percevoir les façades et les activités intérieures. Par conséquent, la conception des façades au rez-de-chaussée doit favoriser la connectivité entre l’espace public et les espaces intérieurs.
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Wester, Léa, and Frédéric Audard. "Daily Mobility in Brazzaville: adaptation of artisanal transport to a specific urban morphology." Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 72 | 2017 (November 30, 2017). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12167.

Full text
Abstract:
In a context where fluidity is imperative, mobility is an important issue for African urban spaces. Weak motorization rates, spread out urban forms and lack of efficient and public collective transports systems make daily mobility a challenge. Alternative solutions have appeared to answer to mobility needs. They are based on individual initiatives. These transports are called “informals” or “artisanals”. They allow the daily mobility of several million people in the world. From the case study of Brazzaville, we are wondering about the place taken by the artisanal transports in Sub-Saharan cities. How does the artisanal transport offer structure itself and what dynamics allows it to answer to fast evolutions? Finally, to what extend artisanal transport tends to fluidify urban space? Our analysis of the intra-urban transport system in Brazzaville replaces specifically artisanal transports in a global urban environment, before simulating its structures and dynamics, with specific data. The simulation approach presented here is an agent based methodology. Dans un contexte où l’impératif de fluidité se généralise, la mobilité est un enjeu important pour les espaces urbains africains. Les taux de motorisations faibles, les formes urbaines étalées et l’absence de systèmes de transports collectifs institutionnels efficaces rendent les déplacements quotidiens difficiles. Des solutions de déplacement alternatives se développent pour répondre aux besoins de mobilité. Ces transports dits « informels » ou « artisanaux » sont issus d’initiatives de particuliers et permettent aujourd’hui la mobilité quotidienne de plusieurs millions de citadins à travers le monde. A partir du cas de Brazzaville, nous nous interrogeons sur la place que prennent les transports artisanaux dans l’espace urbain des villes au sud du Sahara. Comment se structure l’offre de transport artisanal et quelle dynami¬que lui permet de répondre à des évolutions rapides ? Et dans quelle mesure le transport artisanal tend-il à fluidifier l’espace urbain ? Notre analyse du système de transport intra-urbain de Brazzaville replace spécifiquement les transports artisanaux dans le système urbain global, avant de simuler leur structure et leur dynamique spatiales, à partir de données d’enquêtes propres à cette étude. La démarche de simulation présentée ici est basée sur une approche méthodologique multi-agents.
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Barbosa, Wendell de Freitas, and Leonardo Damasceno De Sá. "REDEFINIÇÕES DA CONDIÇÃO DE MORADOR: classificações das clientelas no mandato policial cotidiano e suas consequências nas relações entre polícia e população." Caderno CRH 28, no. 75 (July 19, 2016). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v28i75.19594.

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Abstract:
Este artigo discute etnograficamente como estilos de patrulhamento policial interferem na situação de interpelação e resposta que envolve a interação entre policiais e moradores em espaços urbanos. Analisa como a condição de morador é mobilizada por policiais militares de uma área do Programa de Policiamento Ronda do Quarteirão, na cidade de Juazeiro do Norte, no sul do Ceará. Essa experiência de policiamento comunitário, nomeada como sendo “a polícia da boa vizinhança”, agrega, também, elementos de policiamento ostensivo convencional e nela os moradores são moralmente classificados pelos policiais em diversos rótulos, como revela o uso da oposição entre os termos “vagabundo” e “cidadão de bem”. Essas maneiras policiais de falar sobre moradores compõem agenciamentos de poder que atribuem formas de subjetividade aos moradores. O significado da “aplicação da lei” torna-se polissêmico, na medida em que os moradores são afetados por esses rótulos, sendo validados, revalidados, selecionados ou ignorados em cada situação.Palavras-chave: Polícia da Boa Vizinhança. Mandato Policial. Condição de Morador. REDEFINING THE CONDITION OF RESIDENT: classifications of the customers in daily police work and their consequences for the relationship between the police and population Wendell de Freitas Barbosa Leonardo Damasceno de Sá This article discusses ethnographically how police patrol styles interfere in interpellation situations and responses that involve the interaction between police and residents in urban areas. It analyzes how the resident’s condition is mobilized by military police from an area covered by the Round the Block Policing Program, in the city of Juazeiro do Norte, south of the state of Ceará. This experience of community policing, called “the good neighborhood police,” also employs conventional elements of ostensible police work and the residents of this community are morally classified by the police in various labels, represented by the opposition between “bum” and” good citizen.” These police ways of talking about residents are intermediations of power that attribute subjective forms to residents. The meaning of “law enforcement” becomes polysemic, in that residents are affected by these labels, and are validated, revalidated, selected or ignored in every situation. Keywords: Good neighborhood police. Police work. Resident condition. REDÉFINITIONS DU STATUT DE RÉSIDENT: les classifications de clientèles dans le mandat de police quotidien et leurs conséquences dans les relations entre la police et la population Wendell de Freitas Barbosa Leonardo Damasceno de Sá Cet article montre, dans une conception ethnographique, combien les manières d’intervenir des patrouilles de police interfèrent lors des interpellations et des réponses qui ont lieu dans l’interaction entre la police et les habitants au sein de l’espace urbain. On y analyse comment les personnes, en tant qu’habitants, sont mobilisées par les forces de police militaire dans le cadre du Programme de Rondes de Police de Quartier dans la ville de Juazeiro do Nord située dans le sud de l’Etat du Céara. Cette expérience de police communautaire, appelée aussi “police de quartier ou de bon voisinage” ajoute également des éléments ostensibles de maintien de l’ordre conventionnel où les habitants sont moralement classés par les policiers sous diverses étiquettes comme le montre l’utilisation de termes qui s’opposent, tels que “vaurien” et “homme de bien”. Ces manières de parler des habitants constituent des assemblages de pouvoir qui attribuent une subjectivité aux habitants. Le sens de “faire valoir la loi” devient polysémique dans la mesure où les habitants sont marqués par ces étiquettes qui peuvent être approuvées, ré-approuvées, sélectionnées ou ignorées dans chacun des cas. Mots-clés: Police de Quartier ou de Bon Voisinage. Mandat de Police. Statut de Résident. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Leger-Smith, Anaïs. "Critique de paysage de l’écoquartier Vidailhan à Balma, entre écologie de l’espace public et identité territoriale urbain-rural." Textes et contextes, no. 16-2 (December 10, 2021). http://dx.doi.org/10.58335/textesetcontextes.3359.

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Le programme national écoquartier encourage les concepteurs à explorer les pratiques de l’urbanisme écologique, telles que les systèmes de gestion différenciée et de traitement durable des eaux sur site, le maintien d’une diversité végétale, ou la création d’espaces partagés par tous. Le projet de paysage, par sa capacité à mettre en place les conditions favorables au développement du vivant, mais aussi dans sa réflexion autour des espaces publics ouverts de nature, accompagne particulièrement bien ce dessein. Dans l’écoquartier Vidailhan à Toulouse, ces pratiques permettent la construction d’une identité paysagère urbaine-rurale propre, dans un contexte de développement péri-métropolitain. Il s’agit ici d’éclairer, à la lumière d’une critique de paysage, la capacité d’un écoquartier à faire transition entre espace agricole préexistant et espace urbain, entre ruralité et métropolisation, et à être appropriée par les nouveaux habitants.L’évolution des pratiques des paysagistes observées dans les écoquartiers sont l’héritage de deux phénomènes. Citons d’abord la contribution des paysagistes à l’ouverture progressive de la pratique urbaine vers la géographie des territoires. Les principes du Landscape Urbanism en sont une illustration. Ils s’inspirent de la notion d’urbanisme de révélation, de territoire comme palimpseste et de l’approche sédimentaire pour révéler la mémoire des lieux. L’amplification géographique s’appuie sur la structure territoriale préexistante pour projeter une transformation de l’espace. Citons ensuite le tournant paradigmatique vers une pensée écosystémique qui a pris le dessus dans les discours et les pratiques paysagistes au cours des années 2000 et place les processus écologiques au cœur de la conception urbaine. Or dans un espace sud européen où la figure de l’espace public minéral formel domine, les écoquartiers pourraient constituer des poches d’expérimentation pour les paysagistes, invitant au dialogue entre biens communs écologiques et biens communs anthropocentrés, vers la notion de « biens communs écopaysagers hybrides ». L’exemple d’un écoquartier toulousain est intéressant car il suggère, dans un contexte local d’une profession paysagiste en plein développement, un glissement nécessaire des discours paysagistes depuis une approche techno-managériale et une lecture scientifiste du territoire pour aller vers une écologie de l’espace public.Le projet de paysage explore la limite fine entre le contexte global, le phénomène de métropolisation et la culture locale. La mise en place d’une image partagée paysagère post-métropolitaine à Toulouse implique le glissement d’un discours globalisé vers l’incorporation d’une part des particularités locales, des racines rurales, du passé agricole, et d’autre part des particularités métropolitaines préexistantes. Cela passe par la mise en place d’une nouvelle catégorie d’espaces, ni urbains ni ruraux, participant de la relation épistémologique entre l’homme et la nature.
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