Journal articles on the topic 'Innovation du consommateur'

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Ballot, Éric, Blanche Segrestin, and Benoît Weil. "Innovation et variété : comment sortir de l’embarras du choix ?" Décisions Marketing N° 48, no. 4 (August 1, 2007): 59–73. http://dx.doi.org/10.3917/dm.048.0059.

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Abstract:
Le marché automobile se caractérise aujourd’hui par un régime de diversification croissante de l’offre et par un rythme élevé d’innovation. Mais cette diversification permet-elle de soutenir la croissance alors que les ventes se révèlent paradoxalement très concentrées ? L’article se propose d’étudier cette question à partir d’une hypothèse originale : celle de l’embarras du choix du consommateur. En invitant à restaurer le rôle essentiel des concessionnaires dans l’orientation des choix des consommateurs, cette hypothèse souligne certains mécanismes susceptibles de filtrer l’offre et en particulier les innovations. À partir de cette hypothèse, l’article suggère alors de nouvelles stratégies de conception de l’offre compatibles avec une croissance par une innovation intensive.
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Otero, Marcelo, and Johanne Collin. "Insiders, smart drugs et pharmaceuticalisation : éléments pour une typologie de la nouvelle déviance conformiste." Cahiers de recherche sociologique, no. 59-60 (June 15, 2016): 157–78. http://dx.doi.org/10.7202/1036791ar.

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Abstract:
La multiplication des usagers et usagères des smart drugs sur les campus universitaires, des go-pills dans l’armée ou encore des coast-to-coast chez les camionneurs de longue distance invite à revisiter la légitimité croissante des « usages adaptatifs » des psychostimulants par le biais d’une relecture des catégories traditionnelles avec lesquelles fonctionnalistes et interactionnistes ont tenté de saisir les modes légitimes d’adaptation et d’inadaptation sociale. Suffit-il de mobiliser des catégories de la déviance « par excès » d’intégration telles que la surobéissance ou encore par « hyper-responsabilité » ? Devrait-on naturaliser le recours de plus en plus fréquent à des oxymorons mi-sociologiques mi-éthiques pour saisir des pratiques de plus en plus répandues mais dont la légitimité pose problème tels que l’« innovation conformiste », ou encore la pratique du « bon dopage » ? En nous appuyant sur la cas de figure des consommateurs de smart drugs et mobilisant les concepts de pharmaceuticalisation et de biosocialité, nous chercherons à dégager un certain nombre de traits sociologiques de la figure idéal-typique de l’insider (à la fois « initié », consommateur avant-gardiste, individu hypersocialisé, innovateur responsable, etc.) qui se veut en principe l’image inversée du célèbre outsider d’Howard Becker.
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Balloffet, Pierre. "Les images du consommateur: un essai de relecture chronologique." Canadian Journal of Administrative Sciences / Revue Canadienne des Sciences de l'Administration 20, no. 3 (April 8, 2009): 234–45. http://dx.doi.org/10.1111/j.1936-4490.2003.tb00314.x.

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Fournaise, Thérèse, Aurélie Kessous, and Pierre Valette-Florence. "Quand les marques de luxe utilisent des matériaux recyclés : regards croisés entre consommateurs et professionnels sur un effet de transgression." Décisions Marketing N° 110, no. 2 (June 28, 2023): 57–84. http://dx.doi.org/10.3917/dm.110.0057.

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Abstract:
• Objectif Face à la pression croissante des consommateurs, le recours des marques de luxe aux innovations produits conçues en matériaux recyclés se multiplie. Or, luxe et développement durable sont deux notions a priori dissonantes (matériaux de qualité supérieure vs . usagés, utilisation de ressources rares vs . renouvelables, etc.). Ces initiatives peuvent alors être perçues par les consommateurs comme des transgressions des marques pouvant affecter la relation consommateur-marque de luxe. L’objectif est double : (1) appréhender la signification de la transgression dans le cas spécifique de ce type de produit ; (2) comparer les bénéfices/risques que les consommateurs associent à la perception de la transgression aux avantages/risques différentiels que les professionnels du luxe retirent d’une gestion de marque basée sur la transgression. • Méthodologie Des entretiens qualitatifs sont conduits en France auprès de 25 consommateurs de marques de luxe et de 21 professionnels du luxe. • Résultats Les résultats mettent en évidence le caractère transgressif du produit de luxe en matériaux recyclés. C’est l’identification visuelle (ou non) de l’attribut recyclé qui détermine la nature de la transgression perçue (négative et provocante ou positive et innovante). Cette perception transgressive engendre des bénéfices/risques pour les consommateurs, se traduisant en bénéfices/risques différentiels pour les marques, qui peuvent conduire à l’amélioration/la détérioration de la relation consommateur-marque. • Implications managériales Cette recherche permet de formuler des recommandations aux professionnels du luxe afin de mieux orchestrer leurs stratégies d’innovations produits en matériaux recyclés et ainsi de préserver la relation consommateur-marque. • Originalité L’originalité de ce travail réside dans l’étude de l’innovation produit de luxe en matériaux recyclés sous l’angle de la transgression. Aussi, il enrichit les recherches sur le lien entre luxe et développement durable.
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Vázquez, Ana Suárez, and Ignacio A. Rodríguez del Bosque Rodríguez. "La concurrence entre les centres commerciaux. Une analyse du point de vue du consommateur." Canadian Journal of Administrative Sciences / Revue Canadienne des Sciences de l'Administration 23, no. 4 (April 8, 2009): 331–51. http://dx.doi.org/10.1111/j.1936-4490.2006.tb00611.x.

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Mani, Zied, and Inès Chouk. "Résistance initiale du consommateur aux technologies autonomes de l’Intelligence Artificielle Médicale : une approche par les préoccupations liées à la santé." Décisions Marketing N° 112, no. 4 (January 25, 2024): 7–26. http://dx.doi.org/10.3917/dm.112.0007.

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Abstract:
• Objectif Le succès des technologies autonomes de l’intelligence artificielle médicale (IAM) est tributaire de la compréhension des mécanismes qui freinent leur acceptabilité par les utilisateurs potentiels. Toutefois, il existe relativement peu d’études ayant adopté une perspective de résistance à l’innovation pour étudier les réactions initiales à ces technologies. L’objectif de cette recherche est d’examiner l’impact de trois types de préoccupations de santé sur la résistance initiale des consommateurs : les préoccupations de santé liées à l’individu, les préoccupations de santé liées à la technologie et les préoccupations de santé liées au contexte. • Méthodologie Une étude quantitative auprès d’un échantillon représentatif de la population française (N= 245) a été mise en place. Les données ont été collectées via un questionnaire en ligne et analysées via la méthode des équations structurelles (AMOS). • Résultats Un modèle multi-niveaux de facteurs de résistance initiale aux technologies autonomes de l’IAM a été testé et validé. Selon ce modèle, cette résistance des consommateurs est influencée par (1) la négligence perçue de l’unicité du patient, (2) le risque de santé perçu lié à la technologie et (3) les préoccupations perçues liées à la responsabilité. Les résultats mettent aussi en évidence le rôle des assurances structurelles dans l’atténuation de (1) la résistance des consommateurs aux technologies autonomes de l’IAM et (2) des préoccupations perçues liées à la responsabilité. • Implications managériales Le développement des technologies autonomes de l’IAM devrait s’appuyer sur un modèle de R&D collaboratif intégrant toutes les parties prenantes concernées : personnel médical, développeurs, acteurs institutionnels, patients, etc. Plus spécifiquement, les organisations de santé désireuses de proposer des consultations via les technologies autonomes de l’IAM pourraient afficher des labels garantissant aux patients une utilisation éthique et responsable de ces technologies. De plus, les concepteurs de ces technologies ont intérêt à développer des offres combinant l’IAM et les objets connectés pour améliorer les parcours de soins des patients. • Originalité L’originalité de cette recherche est triple : 1) Étudier la réaction initiale des consommateurs à une innovation technologique en phase d’acceptabilité. 2) Développer et tester un modèle multi-niveaux des facteurs de résistance initiale des consommateurs dans une perspective de santé. 3) Identifier un nouveau type de facteurs de résistance à l’innovation technologique : facteurs liés au contexte organisationnel et réglementaire.
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Rastoin, Jean-Louis, and Véronique Vissac-Charles. "Le groupe stratégique des entreprises de terroir." Revue internationale P.M.E. 12, no. 1-2 (February 16, 2012): 171–92. http://dx.doi.org/10.7202/1008655ar.

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Abstract:
Ce texte a pour objet d'analyser les conditions d’émergence d’un groupe stratégique « PME de terroir» dans le système alimentaire. Le positionnement des produits de terroir par rapport aux autres produits alimentaires est fondé sur la notion de qualité. Les crises récentes qui ont secoué le système alimentaire (ESB, hormones, OGM, etc.) font resurgir l’importance de la confiance accordée par le consommateur à un produit lors de l’acte d’achat. Cette confiance peut être liée à une réputation, une histoire, un patrimoine culturel. Dans ce cas, l’identité du produit et l’identité de l’entreprise sont indissociables. Cependant, malgré des réglementations diverses (AOC, AOP, IGP, etc.), le concept de terroir reste flou. Se pose alors le problème de la valorisation des produits de terroir, alors qu’il existe un vivier de PME capables de se lancer ou d’amplifier leur action sur ce créneau. Les PME, si elles veulent garder leur avantage concurrentiel sur ce type de marché, doivent construire des barrières à l’entrée suffisamment fortes. Elles doivent élaborer une stratégie collective consistant à favoriser et à renforcer les mises en équivalence entre qualité - sécurité - diversité - innovation - aménagement du territoire, ainsi que leurs compétences managériales pour créer de la valeur.
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Dumoulin, Jeanne. "L’éthique et l’acceptation sociale des innovations technologiques." Dossier : La bioéthique 2, no. 2 (April 13, 2018): 7–14. http://dx.doi.org/10.7202/1044645ar.

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Abstract:
La technologie est une manière pour la science d’exprimer son côté pratique en plus d’être un moyen de traduire les connaissances lors de vraies applications scientifiques, mais ce processus peut engendrer une variété de défis moraux et éthiques. Le champ des biotechnologies laisse entrevoir de grandes réalisations pour les sociétés, y compris des traitements médicaux révolutionnaires et des aliments modifiés génétiquement, lesquels seraient sécuritaires, accessibles et largement disponibles. Mais peu de produits ont réussi le saut dans le panier du consommateur. Dans un des domaines d’application les plus prometteurs, tel celui des biotechnologies agricoles, certaines technologies n’ont pas encore entièrement émergé des laboratoires et ces produits, qui sont à l’heure actuelle sur le marché, ont été la source de polémiques significatives. L’étude présente se concentre sur le cas des vaccins faits à partir de plantes transgéniques qui, au cours des 15 dernières années, a peine à passer outre l’étape de la preuve de conception. Ces vaccins stagnent là où ils auraient dû accomplir la « promesse d’or » de fournir à bas coût une inoculation efficace pour les populations pauvres des pays en voie de développement. La question examinée dans cet essai est pourquoi, au-delà du processus de la découverte et de la conceptualisation, de telles technologies éprouvent des difficultés à atteindre leur maturité et ainsi retarde l’implantation dans les sociétés contemporaines ? Quels facteurs particuliers, sous l’angle de la bioéthique, auront besoin d’une reconsidération dans le cas échéant d’une mise en application de ces technologies pour être acceptées par les consommateurs, et avoir ainsi un impact positif sur la santé globale et l’accès équitable aux soins de santé ?
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Gallen, Céline, Gaëlle Pantin-Sohier, and Dominique Peyrat-Guillard. "Les mécanismes cognitifs d’acceptation d’une innovation alimentaire de discontinuité : le cas des insectes en France." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 34, no. 1 (June 25, 2018): 50–77. http://dx.doi.org/10.1177/0767370118782449.

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Abstract:
Dans un contexte de mutation des modes de consommation alimentaire, les innovations de discontinuité constituent en enjeu considérable pour l’industrie. L’objectif de cet article est d’identifier les processus cognitifs d’acceptation d’une innovation alimentaire de discontinuité à travers l’étude des mécanismes de classification et d’encodage de la catégorisation. Une étude qualitative appliquée à la consommation humaine d’insectes permet d’identifier ces mécanismes en fonction du degré de transformation des produits, et leurs effets sur l’acceptation par les consommateurs. Ces résultats permettent notamment d’enrichir la théorie du comportement décisionnel et visent à éclairer les fabricants sur les leviers marketing à actionner pour faire accepter une innovation alimentaire de discontinuité.
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Kenny, Mel. "The Law Commissions’ 2012 Issues Paper on Unfair Terms: Subverting the System of ‘Europeanized’ Private Law?" European Review of Private Law 21, Issue 3 (May 1, 2013): 871–91. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2013048.

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Abstract:
Abstract: The UK approach to the demarcation of the unfairness assessment, as between exempted 'core' or 'price' terms and assessable 'peripheral' and/or contingent terms, under the Directive 93/13/EEC on Unfair Terms in Consumer Contracts (UTD), as implemented in the 1999 Unfair Terms in Consumer Contracts Regulations (UTCCR), has appeared in disarray following Abbey National. Hence, while the Department of Business, Innovation and Skills (BIS) seeks to introduce a new Consumer Rights Bill, the Law Commissions were asked to clarify unfair terms' law. This paper evaluates the Law Commissions' resulting 2012 Issues Paper 'Unfair Terms in Consumer Contracts: A New Approach' (hereinafter '2012 Issues Paper'), placing the unfairness exemption in its disjointed, 'Europeanized' context (section 2), attention then turns to Abbey National and the UTD/UTCCR interplay (section 3). The Law Commissions' 2012 Issues Paper, championing the need to correct the reach of the UTCCR, is then analysed (section 4). Finally, the paper turns to the implications of the 2012 Issues Paper (section 5). Résumé: L'approche du Royaume Uni concernant la distinction de l'appréciation du caractère abusif, entre les clauses sur 'l'objet' ou 'le prix', exclues et les clauses 'accessoires' et/ou occasionnelles, appréciables, selon la Directive 93/13/EEC sur les clauses contractuelles abusives (UTD), transposée dans la Loi de 1999 sur les clauses contractuelles abusives (UTCCR) est apparue comme prêtant à confusion selon Abbey National. Par conséquent, tandis que le Ministère britannique des Entreprises, des Compétences Economiques et de l'Innovation cherche à introduire une nouvelle Loi sur les Droits du Consommateur, les Commissions de Loi ont été chargées de clarifier la loi sur les clauses contractuelles abusives. Cet article évalue les résultats des documents de travail de 2012 des Commissions de Loi, plaçant l'exemption pour caractère abusif dans son contexte incohérent, 'européanisé (section 2), l'attention se tourne alors vers Abbey National et l'interaction UTD/UTCCR (section 3). Le Document de travail de 2012 des Commissions de Loi, promouvant le besoin de corriger la portée de l'UTCCR, est analysé à la section 4. Enfin, l'article traite des implications du Document de travail 2012 (section 5).
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Omrani, Nessrine, Tasnime Omrani, and Alain Rallet. "Une analyse des comportements de recommandation de produits à partir des avis postés sur Amazon." Innovations Pub. anticipées (June 11, 2023): I157—XXXIV. http://dx.doi.org/10.3917/inno.pr2.0157.

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Abstract:
La mise en place par Amazon d’un système de notation des biens achetés par les consommateurs est une des innovations majeures apportées par la plateforme à l’industrie du e-commerce. Reposant sur le travail des consommateurs, elle a donné naissance à une littérature sur les raisons poussant les consommateurs à faire ce travail, ces raisons étant testées à partir d’enquêtes déclaratives. L’article reprend cette question des comportements contributifs mais en l’examinant à partir des données observables sur le site d’Amazon, i. e. les informations laissées par les acheteurs sur leurs avis postés. Le nombre très élevé de données a contraint à des choix (États-Unis, biens culturels hors livres), et la nature des données à un travail d’interprétation visant à tester ou retrouver par des modèles économétriques des déterminants mentionnés dans la littérature tels que la satisfaction des consommateurs, leur engagement, leur fidélité ainsi que des variables contextuelles. Codes JEL : O35, D12
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Ledjou, Jean-Michel, and Hanitra Randrianasolo-Rakotobe. "Consommation et innovation sociale inversée dans l’espace francophone : quand les consommateurs participent à l’amélioration des conditions de vie des producteurs." Revue Organisations & territoires 30, no. 1 (May 4, 2021): 59–68. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v30n1.1287.

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Abstract:
L’Union européenne comme les pouvoirs publics français peinent à trouver des solutions aux crises agricoles. Le secteur laitier n’échappe pas à la règle. En 2016, quelque 7000 consommateurs français ont activement participé à la coconstruction d’une filière laitière guidée par un objectif social : améliorer les conditions de vie des producteurs. L’innovation repose ainsi sur une nouvelle méthode de fixation du prix de vente du lait conditionné. Nous montrerons par cet exemple ainsi que par d’autres exemples en France que ce type de coconstruction constitue une innovation sociale inversée. Cette dernière tire parti d’un demi-siècle d’apprentissage fondé sur l’institutionnalisation du « caractère équitable » d’un bien, lequel est au coeur du commerce équitable Nord-Sud. Le label « équitable » n’est donc plus réservé aux seuls pays en développement. Nous analyserons également la portée des technologies numériques (TN) qui réduisent la « distance sociale » entre producteurs, implantés au Sud ou au Nord, et consommateurs. Ainsi, les consommateurs peuvent arbitrer à travers les TN, et ce, dans plusieurs filières.
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HETET, Blandine, Jean-Michel MOUTOT, and Jean-Pierre MATHIEU. "Modélisation du risque de la nouveauté perçue sur la perception d’une marque innovante." Revue Française de Gestion Industrielle 34, no. 2 (June 1, 2015): 85–96. http://dx.doi.org/10.53102/2015.34.02.613.

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Abstract:
Cet article présente une recherche sur le risque de la nouveauté perçue sur la perception des consommateurs d’une marque innovante. Basée sur une revue de la littérature dans le domaine de la perception des innovations, un modèle d’analyse intégrant différentes dimensions a été proposé. Il intègre l’analyse de l’innovativité des consommateurs, mais également la mesure des attitudes implicites qui permettent l’enrichissement de la recherche. L’implémentation d’une expérimentation sur un échantillon représentatif de la population et l’analyse des données à l’aide des équations structurelles permettront de proposer une validation du modèle.
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Amine, Abdelmajid, André Fady, and Marie-Louise Heliès-Hassid. "Le consommateur face au télé-achat en France et aux États-Unis." Décisions Marketing N° 5, no. 2 (June 1, 1995): 63–70. http://dx.doi.org/10.3917/dm.05.0063.

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Abstract:
Cet article analyse le rôle du consommateur dans la situation actuelle du télé-achat en France. Il explique la timide percée de ce nouveau mode de vente et montre dans quelle mesure l’évolution des mentalités et des comportements des français ajoutée aux innovations technologiques (multimédia et interactivité) sont favorables au développement notable de cette forme de commerce moderne dans la prochaine décennie.
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Magne, Stéphane. "Innovation packaging responsable : quel design pour les consommateurs à faible sensibilité écoresponsable ?" Revue de l’organisation responsable 13, no. 2 (2018): 37. http://dx.doi.org/10.3917/ror.132.0037.

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Perraud, Éric, and Jean-Marc Xuereb. "Innovation et partenariat: Facteurs clés de succès." Décisions Marketing N° 8, no. 2 (June 1, 1996): 41–51. http://dx.doi.org/10.3917/dm.08.0041.

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Abstract:
Les partenariats sont un des moyens les plus utilisés pour répondre au rythme croissant d’obsolescence technologique (4) (5). Néanmoins bien que leur nombre augmente, les partenariats entre entreprises sont notoirement instables, connaissent peu de succès et sont difficiles à gérer (6). Cet article montre qu’un partenariat entre une PME et une grande entreprise présente de fortes chances de succès. Dans un tel cas, la grande entreprise apporte ses différentes ressources, et des facilités d’accès tant à des sites de production qu’à des réseaux de distribution. La PME apporte des connaissances spécifiques, une proximité avec le marché et les consommateurs potentiels et une volonté d’atteindre les objectifs du partenariat. Dans un partenariat entre grandes entreprises, l’existence de différences stratégiques, organisationnelles, managériales et culturelles entre les firmes partenaires réduit fortement les avantages attendus d’un développement commun.
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Mopaté Logténé, Youssouf, Madjina Tellah, Ali Brahim Bechir, and Alladoum Nayo. "Caractérisation de la filière porcine dans les villes de Pala et Moundou en zone des savanes du sud-ouest du Tchad." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 1 (February 28, 2020): 3–10. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31291.

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Abstract:
L’étude a caractérisé les différents segments de la filière porcine des villes de Pala et Moundou en zone des savanes au Tchad. Des enquêtes transversales et rétrospectives, associées à des observations directes, ont été menées auprès de producteurs, de transformateurs et de consommateurs répartis dans ces deux villes. Au total, 1318 porcs ont été dénombrés dont 354 femelles en âge de reproduction. Le nombre de mises bas moyen par an a été de 1,8 et la taille de la portée de 7,2 porcelets. La productivité numérique annuelle par femelle a été de 11 porcelets. Pour l’ensemble des carcasses transformées annuellement, plus de la moitié était traitée à Moundou, la seconde ville du Tchad. A Pala, les consommateurs ont préféré la viande grillée. A Moundou, les préférences ont été partagées entre la viande en friture, et la viande au four ou grillée. Les résultats ont aussi montré que l’élevage de porcs visait l’amélioration des revenus de la famille grâce à la vente d’animaux, et la production d’animaux autoconsommés. Par la diversité des produits transformés, les activités de transformation et de préparation alimentaire, les acteurs de la filière ont mis à la disposition des consommateurs des aliments carnés à un coût relativement modéré. Les innovations majeures observées dans la filière étaient une porcherie améliorée, un abattoir privé, une société d’élevage et de commercialisation des viandes, et une boucherie-charcuterie pour la transformation et la distribution. La production, la transformation et la commercialisation de la viande porcine ont généré des emplois et amélioré le revenu des différents acteurs de la filière.
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Debucquet, Gervaise. "Considérer les normes sociales et culturelles pour une meilleure acceptation des innovations technologiques en alimentation : les leçons du rejet des aliments génétiquement modifiés (OGM)." Management international 15, no. 4 (October 19, 2011): 49–68. http://dx.doi.org/10.7202/1006191ar.

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Abstract:
Face au refus croissant des innovations technologiques alimentaires par les consommateurs, cet article examine le rôle des normes sociales et culturelles dans la formation des représentations associées aux aliments génétiquement modifiés (OGM) et à leurs risques à travers le cas des français. Pour ces derniers, le génie génétique porte atteinte à la sociabilité, au goût et à l’authenticité des aliments. Les perceptions du risque s’avérant largement prédéterminées par la culture alimentaire, cet article propose, au plan managérial, des pistes pour intégrer ces dimensions en amont des processus d’innovation et améliorer plus généralement l’acceptation des nouvelles technologies alimentaires.
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Gailly, Nicolas, Franck Celhay, Julien Cusin, and Sophie Changeur. "Pourquoi et comment innover dans un secteur traditionnel comme le vin ?" Décisions Marketing N° 60, no. 4 (December 1, 2010): 73–76. http://dx.doi.org/10.3917/dm.060.0073.

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Abstract:
La filière vitivinicole française fait face aujourd’hui à de nombreux enjeux, tels que l’émergence de nouveaux modes de consommation au plan mondial, la concurrence accrue des Nouveaux Pays Producteurs à l’export ou encore l’importance du développement durable. Elle doit, par conséquent, se réinventer et renouveler son offre. Dans la mesure où le vin reste perçu par les consommateurs et les distributeurs comme un produit traditionnel, voire culturel, la question de l’innovation sur ce secteur est particulièrement complexe. Dans cette interview, Nicolas Gailly, directeur général de la maison de négoce Barton & Guestier, et Benoît Lesueur, directeur commercial chez Cordier Mestrezat grands crus, évoquent leur expérience sur la façon de concilier innovation et tradition.
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Michaud, Myriam, and Luc K. Audebrand. "Les paradoxes de la transformation d’une association en coopérative de solidarité : le cas de l’Accorderie de Québec." Économie et Solidarités 44, no. 1-2 (October 20, 2017): 152–68. http://dx.doi.org/10.7202/1041610ar.

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Abstract:
Cet article vise à approfondir les connaissances sur les défis et les enjeux complexes des coopératives de solidarité, une configuration multisociétaire qui doit compter au moins deux catégories de membres parmi les suivantes : consommateurs, producteurs, travailleurs et membres de soutien. Bien qu’il s’agisse d’une innovation sociale qui répond aux besoins d’acteurs du développement socioéconomique communautaire, la coopérative de solidarité reste, à ce jour, peu étudiée. Afin d’améliorer notre compréhension de ce modèle d’entreprise, nous étudions le cas de l’Accorderie de Québec, qui a entrepris un processus de transformation, passant d’une structure associative (OBNL) à une structure de coopérative multisociétaire (coopérative de solidarité). Notre étude de cas nous conduit à mettre en évidence certains paradoxes vécus dans cette coopérative de solidarité, contribuant ainsi à enrichir les connaissances des enjeux entourant cette nouvelle forme organisationnelle.
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Wei, Lei, and Erwan Le Saout. "Central Bank Digital Currency: Definition and Progress." Marché et organisations N° 49, no. 1 (January 15, 2024): 67–88. http://dx.doi.org/10.3917/maorg.pr1.0003.

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Abstract:
En marge du développement des crypto-actifs, les banques centrales ont entamé une réflexion sur la création de monnaie numérique nationale. Une telle monnaie est l’équivalent des billets sous forme dématérialisée. Une telle innovation constituerait une solution de paiement supplémentaire, plus facile à utiliser, contribuant ainsi à l’accessibilité et à l’inclusion. En d’autres termes, les monnaies numériques devraient avoir des conséquences importantes sur la désintermédiation bancaire. De nombreuses fintechs sont à même de se créer, afin de profiter de la création de ce nouvel écosystème, dans le but de faire bénéficier les consommateurs des moyens de paiement électroniques rapides et sûrs (car garantis par une banque centrale). Cet article dresse un état des lieux sur ces différentes monnaies numériques en cours de création. Il s’appuie notamment sur l’exemple des banques centrales nordiques et chinoise.
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Duplàa, Emmanuel, Béatrice Crettenand Pecorini, Jonathan Weber, and Mario Blouin. "L’apprentissage en ligne dans le contexte de la quatrième révolution industrielle : le cas d’un module connectiviste en contexte universitaire." Canadian Journal of Learning and Technology 49, no. 1 (July 17, 2023): 1–21. http://dx.doi.org/10.21432/cjlt28411.

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Abstract:
Cet article propose de faire le lien entre les différentes révolutions industrielles, les principales théories de l’apprentissage et la formation en ligne : à travers l’histoire, nous montrons comment l’éducation s’est toujours plus centrée sur l’apprenant, quand nos systèmes de production et d’éducation de masse ont dépossédé les consommateurs de la conception et de l’agencement des produits et les apprenants de leurs curriculums d’apprentissage. En introduisant une dimension connectiviste dans un cours à l’université, nous montrons ses effets sur les étudiants, sur leurs apprentissages et sur comment le connectivisme pourrait permettre de développer les compétences essentielles à la quatrième révolution industrielle.
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Nadeau, Richard. "Le point de vue du Barreau du Québec." La réforme du droit des obligations 30, no. 3 (April 12, 2005): 647–56. http://dx.doi.org/10.7202/042968ar.

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Abstract:
Avec comme toile de fond l'histoire de notre système de droit civil basé sur la tradition française, la réforme proposée des chapitres sur les obligations et contrats nommés, si elle comporte certaines innovations intéressantes, mérite beaucoup plus des critiques sévères, tant sur sa philosophie que sur la forme utilisée. En effet, dans un texte lourd, diffus, complètement différent de celui avec lequel nous sommes familiers, le législateur propose de modifier radicalement le statut de loi fondamentale qu'a toujours eu le Code civil et, surtout, de l'imprégner, sans vraies justifications, d'un protectionnisme emprunté à ce qui était jusqu'à maintenant une loi particulière et qui concernait la protection du consommateur. Dorénavant, le législateur présume d'inégalités dans les rapports entre les co-contractants et s'immisce, même entre commerçants, pour atténuer la rigueur réelle ou présumée de clauses dont auront pu convenir les parties. En résumé, tel qu'il est présenté actuellement, le projet de loi va beaucoup trop loin, risque de créer une confusion monumentale à cause de son nouveau vocabulaire et de son style radicalement différent et il doit donc être révisé par le législateur.
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Fokou, G., B. V. Koné, and Bassirou Bonfoh. "Innovations technicoorganisationnelles et relations de pouvoir dans les systèmes de production pastorale au Mali : dynamique des acteurs de la filière laitière périurbaine de Bamako." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 81. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10118.

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Abstract:
Depuis plusieurs decennies dans les pays saheliens, la production pastorale s’oriente de facon croissante vers le marche en vue de contribuer a la securite alimentaire tout en offrant aux eleveurs des moyens d’existence durable. Au Mali, des strategies de valorisation du lait local ont ete initiees, avec la mise en place d’un reseau de minilaiteries et de cooperatives de producteurs qui fournissent aux consommateurs, des produits de bonne qualite et en grande quantite. Les innovations sont inscrites dans un ensemble d’activites comprenant la modernisation des infrastructures et des procedes de transformation, l’observation des regles d’hygiene et l’acces aux soins veterinaires, l’accroissement de la productivite a travers l’amelioration genetique. Ces innovations ont des effets non seulement sur les performances economiques des systemes de production mais aussi sur les relations de pouvoir entre les acteurs de la filiere laitiere. Cet article vise a montrer que l’implantation des minilaiteries a contribue a ameliorer les revenus et la qualite de vie des populations aux alentours de Bamako, mais aussi, qu’elle a conduit a une restructuration des relations entre les acteurs. Certains d’entre eux, tels que les femmes ou les bergers, eprouvent plus de difficultes qu’avant a s’inserer dans la filiere. L’innovation apparait a la fois comme le moteur et le produit des transformations sociales.
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Tropeano, Jean-Philippe. "Politique d'infrastructure et choix de localisation dans un modele de signal." Recherches économiques de Louvain 69, no. 4 (2003): 407–38. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800007946.

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Abstract:
RésuméL'agglomération spatiale des firmes est un phénomène largement dé-battu en économie géographique. Cet article propose une nouvelle explication à ce phénomène : les entreprises mettent en avant la localisation comme un moyen de signaler un bien nouveau. Accepter la concurrence en se localisant au plus près des entreprises existantes permet de montrer aux consommateurs la valeur du produit vendu. La polarisation géographique, et par là même une plus grande concurrence, sert de faire-valoir à une innovation. On montre que la firme innovante se localise dans la même région que la firme concurrente uniquement si le produit qu'elle propose est suffisamment innovant. Le critère de raffinement "K-undefeated" assure l'unicité de l'équilibre semi-séparateur. La polarisation de l'activité est uniquement imputable à l'asymétrie d'information. Cette forte polarisation doit inciter les autorités supra-régionales à privilégier plutôt les infrastructures de désenclavement qui se traduisent par une forte baisse des coûts de transport. En effet, une faible baisse du coût de transport peut se traduire par une baisse du bien-être total.
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Mpia, Héritier Nsenge. "De la vulnérabilité des informations numériques dans les réseaux informatiques : Cas de l'infiltration à travers le rootkit." Revue Internationale Multidisciplinaire Etincelle 21, no. 1 (July 10, 2018): 1–13. http://dx.doi.org/10.61532/rime211111.

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Abstract:
Les réseaux informatiques constituent un monde complexe dans le domaine du computer science. Cette complexité se justifie par l'explosion des domaines tels que la sécurité informatique, le hacking, le contrôle illicite des PC à distance, etc. L'actualité de ces concepts n'est plus à démontrer dans l'univers des entreprises et des consommateurs de l'informatique. Leur innovation ininterrompue fait naître un regain d'intérêt en informatique et fait émerger d'autres aspects de la programmation : programmation système, programmation réseau. C'est l'émergence des outils des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Certains de ces outils sont à la base de plusieurs conflits cybernétiques de notre ère et parviennent à mettre en brèche de nombreux systèmes dits sécurisés. Ainsi, ignorer l'existence de ces technologies aussi bien prometteuses que destructives est un danger pour des systèmes informatiques. En ce sens, il est important de connaître leur existence et de prendre des mesures de prévention afin de mettre, tant soit peu, à l'abri des risques les informations, qui sont on ne peut plus vitales pour la vie d'une entreprise.
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Plé, Loïc. "Génération Z – Des Z consommateurs aux Z collaborateurs, Edited by ÉlodieGentina and Marie‐ÈveDelécluse, Dunod, Paris (2018)." Canadian Journal of Administrative Sciences / Revue Canadienne des Sciences de l'Administration 36, no. 3 (August 9, 2018): 450–51. http://dx.doi.org/10.1002/cjas.1505.

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LIÉNARD, G., P. CORDONNIER, and J. P. BOUTONNET. "Exploitations et systèmes de production d’herbivores. Importance, évolution, questions." INRAE Productions Animales 5, no. 1 (February 28, 1992): 59–85. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.1.4222.

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Abstract:
L’évolution des exploitations d’élevage herbivore françaises a été considérable depuis une vingtaine d’années, à la fois sous l’influence de la démographie, des innovations technologiques, de la mise en place de la Politique Agricole Communautaire, et des transformations économiques générales, dont l’internationalisation des échanges est un des points les plus décisifs pour le secteur agricole et agro-alimentaire. Le texte retrace les grandes évolutions massales des secteurs lait et viande bovine et ovine, et la transformation des systèmes de production. Pour les bovins, l’instauration des quotas laitiers en 1984 est la date charnière à partir de laquelle s’est accélérée la restructuration du secteur laitier, avec une perturbation profonde de la production de viande. En production ovine, l’instauration de la Règlementation Européenne à partir de 1980 a fait passer la production française de l’expansion au repli. Le futur dépendra, entre autres, de quatre facteurs essentiels :- le départ prochain à la retraite d’un grand nombre d’éleveurs sans successeurs va libérer des surfaces plus importantes que par le passé, potentiellement près d’un quart du total : on peut s’interroger sur les conditions dans lesquelles ces surfaces pourront être reprises par les éleveurs restants.- la réforme de la PAC peut modifier radicalement la conception des systèmes de production, notamment vis-à-vis du foncier.- l’influence des transformateurs et des consommateurs sera croissante, avec des exigences accrues vis-à-vis des éleveurs, pour la qualité de leurs productions et même pour les techniques d’élevage mises en oeuvre.- les éleveurs eux-mêmes, notamment les jeunes, chercheront à satisfaire des objectifs nouveaux. A celui du maintien du revenu familial s’ajoutera l’exigence de conditions de travail plus satisfaisantes. Quatre objectifs de recherche pour les éleveurs d’herbivores peuvent, entre autres, être envisagés pour l’avenir :- maintenir la compétitivité des productions bovines,- mieux adapter la production à la demande, quantitativement en volume et dans le temps, et surtout qualitativement selon l’évolution des préférences des consommateurs.- mettre au point des systèmes de production plus diversifiés, aptes à mettre en valeur des milieux très variés.- faire face à des troupeaux de plus grands effectifs, pour permettre une meilleure productivité du travail humain, qui sera le facteur le plus déterminant dans l’avenir.
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Masse, Claude. "L'Avant-projet de Loi sous l'angle de la responsabilité des fabricants et des vendeurs spécialisés." La réforme du droit des obligations 30, no. 3 (April 12, 2005): 627–46. http://dx.doi.org/10.7202/042967ar.

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Abstract:
L'évolution du droit civil en matière de responsabilité des fabricants et des vendeurs spécialisés a été considérable au Québec depuis 15 ans. Les tribunaux et le législateur ont non seulement augmenté de beaucoup les obligations faites aux fabricants (responsabilité pour les vices cachés et devoir d'information), mais ils ont également uniformisé et clarifié les régimes juridiques applicables. L'Avant-projet rompt complètement avec cette évolution. Il y est en effet proposé de dédoubler et de distinguer les fondements de la responsabilité opposables à ces deux types de défendeurs, et ce, pour des dommages identiques causés par les mêmes produits. D'autre part, les propositions faites placeraient à bien des égards les fabricants dans une position juridique plus favorable que celle des vendeurs de leurs propres produits pour certains types de dommages et nous jugeons cette proposition inacceptable. Il faut remarquer enfin que les consommateurs québécois assumeraient seuls, si l’Avant-projet était accepté à cet égard, le risque des innovations technologiques, marquant en cela un net recul par rapport à la situation actuelle qui est largement influencée par la décision de la Cour suprême dans l'arrêt Kravitz. C'est pour ces raisons que la présente étude recommande la révision complète de cette partie cruciale de l’Avant-projet concernant la responsabilité des fabricants et vendeurs spécialisés de produits défectueux.
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Ouellet, Jean-François. "Achat ou téléchargement illégal de la musique chez les consommateurs: Le rôle des réponses à l'artiste et à la musique." Canadian Journal of Administrative Sciences / Revue Canadienne des Sciences de l'Administration 24, no. 2 (2007): iv—xvii. http://dx.doi.org/10.1002/cjas.18.

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Belleau, Claude. "Le droit nouveau proposé en matière d'assurance terrestre." Les Cahiers de droit 29, no. 4 (April 12, 2005): 1037–62. http://dx.doi.org/10.7202/042924ar.

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Abstract:
Cet article fait une analyse comparative du chapitre de l'Avant-projet sur l'assurance terrestre et des chapitres du Code civil du Bas-Canada sur le même sujet. L'analyse est en trois parties : l’intégration du droit spécial sur l'assurance en droit général des contrats, les innovations apportées au droit sur le contrat d'assurance et les clarifications du droit actuel. La première partie traite principalement de modifications formelles : la terminologie, le réaménagement de certains articles du Code actuel et l'abrogation de certains autres. En matière de dispositions applicables à tous les contrats d'assurance, la seconde partie traite, entre autres choses, du nouveau caractère obligatoire pour l'assureur de la totalité des dispositions du chapitre sur l'assurance, de l'adoption du critère de l'assuré raisonnable, de la présomption de représentation de l'assureur par l'agent et le courtier d'assurance. En matière de dispositions applicables à des contrats d'assurance spécifiques, cette partie discute de questions comme l'exigence d'un intérêt d'assurance pour le transport d'une police d'assurance-vie, l'entrée en vigueur de l'assurance-vie moyennant le paiement d'un acompte sur la prime, le transport de l'assurance de biens sans le consentement de l'assureur. La troisième partie discute plus particulièrement des clarifications du droit actuel sur la notion de divergence entre la police et la proposition, l'indemnité proportionnelle, la subrogation, les déclarations mensongères et le droit d'action direct contre l'assureur. De l'avis de l'auteur, la plupart des modifications au droit actuel visent à accentuer la protection des intérêts du consommateur d'assurance, mais elles peuvent bouleverser assez sérieusement la pratique de l'assurance, dans le domaine de l'assurance de dommages en particulier.
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GUIDI, Jesrose Ahouefa Anen, Ingrid Sonya Mawussi ADJOVI, Guy Sourou NOUATIN, Jean N’TCHA SEMA, Tshimangadzo RAMAKUWELA, David SHAPIRO-ILAN, and Hugues BAIMEY. "Regards croisés pratiques paysannes et introduction d’innovations : Cas des nématodes comme méthode de lutte biologique contre les charançons de la patate douce au Nord-Ouest du Bénin." Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie 11, no. 1 (June 30, 2021): 1–12. http://dx.doi.org/10.56109/aup-sna.v11i1.18.

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Abstract:
Les charançons de la patate douce (Cylas spp.), constituent un frein à l’intensification de cette culture. Comme moyen de lutte contre ces ravageurs, une innovation technologique consistant à utiliser des nématodes entomopathogènes a été développée. Cette étude vise à décrie les caractéristiques géographiques du milieu d’étude, les pratiques des producteurs de patate douce et leur consentement à payer pour l’accès à l’innovation. La recherche a été conduite dans le département de l’Atacora, précisément dans les communes de Toucountouna, Natitingou et Boukoumbé. Au total, 80 producteurs choisis par la technique boule de neige ont été enquêtés en utilisant un guide d’entretien, un questionnaire et des fiches d’observations directes. L’analyse de discours et les statistiques descriptives ont été utilisées pour analyser les données collectées. Pour les producteurs de l’Atacora, la patate douce préfère des sols pas très lourds, meubles et profonds. Les parcelles sont souvent acquises par héritage (79%) et la patate douce est plantée sur de petites parcelles de moins d’un hectare avec des rendements de l’ordre de moins de 10 t/ha (matière fraiche). Cette faible production est due à plusieurs contraintes dont la principale est l’attaque par les charançons. Après la récolte, le stockage se fait souvent dans les greniers (42,5%). En ce qui concerne l’utilisation des nématodes entomopathogènes, l’ensemble des producteurs pense que c’est une pratique simple et facile à utiliser. De plus, ils sont disposés à payer pour acquérir cette technologie mais à condition que le prix d’achat du traitement n’excède pas 1.000 F CFA. La mise sur pieds d’un projet d’appui à l’adoption progressive de l’innovation nématode entomopathogène serait utile et sans risque aux consommateurs.
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Martínez, Francisco. "The Role of an Imitating Firm in a Dynamic Context." Lecturas de Economía, no. 67 (July 31, 2009): 225–40. http://dx.doi.org/10.17533/udea.le.n67a2027.

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Abstract:
Se analizan los efectos de una empresa imitadora en el comportamiento de una empresa innovadora. La estructura del análisis usada es un modelo de duopolio dinámico de diferenciación de producto vertical, donde tanto el innovador como el imitador compiten simultáneamente en precio y calidad. Se obtiene, que cuando el mercado es pequeño, la presencia de un imitador estimula al innovador a aumentar su proceso de innovación, de modo que la entrada de un imitador no debería ser obstruida; y cuando el mercado es grande, el imitador reduce los incentivos del innovador a invertir sus recursos en I+D y a producir una mayor calidad, de modo que la entrada del imitador no debería ser fomentada. Palabras Clave: líder, imitador, calidad, diferenciación del producto y consumidor. Clasificación JEL: L11, L13, L15. Abstract: We analyze the effects of an imitating firm on the behavior of the innovating firm. The framework of analysis used is a dynamic duopoly model of vertical product differentiation, where both the innovator and the imitator compete simultaneously in price and quality. We obtain that when the market is small, the presence of an imitator encourages the innovator to increase its innovating process, so the entry of the imitator should not be obstructed; and, when the market is large, the imitator reduces the innovator.s incentives to invest its economic resources in R&D and to provide a higher quality, so the entry of the imitator should not be encouraged. Keywords: Leader, Imitator, Quality, Differentiation of Product, Consumer. JEL classification: L11, L13, L15. Résumé: On analyse les effets entrainés par une entreprise imitatrice sur le comportement d.une entreprise innovatrice. Pour ce faire, on utilise un modèle dynamique de duopole de différenciation du produit. Dans ce modelé, autant l.entreprise innovatrice que l.entreprise imitatrice sont en concurrence à la fois sur le prix et la qualité d.un produit. Les résultats montrent que lorsque le marché est petit, l.existence d.une entreprise imitatrice encourage l.entreprise innovatrice à augmenter son processus d.innovation, de telle sorte que l.entrée d.un imitateur ne doit pas être interdite. En revanche, lorsque le marché est grand, l.entreprise imitatrice réduit les motivations de l.entreprise innovatrice à investir ses ressources en Recherche et Développement (R+D) et l.incite à augmenter la qualité de son produit, de telle sorte que l.entrée de l.entreprise imitatrice ne devrait pas être encouragée. Mots clef: Leader, Imitateur, Qualité, Différenciation du Produit, Consommateur. Classification JEL: L11, L13, L15.
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Boukari, Abdou R., Mahamadou Chaibou, Hamani Marichatou, and Gilles F. Vias. "Caractérisation des systèmes de production laitière et analyse des stratégies de valorisation du lait en milieu rural et périurbain au Niger : cas de la communauté urbaine de Niamey et de la commune rurale de Filingué." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (January 1, 2007): 113. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9963.

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Abstract:
L’élevage et particulièrement la production du lait occupent une place prépondérante comme facteur de réduction de la pauvreté et de croissance économique. La présente étude a eu pour objectif de caractériser les systèmes de production et les processus de diversification vers le lait en milieu (péri) urbain [communauté urbaine de Niamey (CUN)] et en milieu rural [commune rurale de Filingué (CRF)] au Niger. Dans la CUN, des enquêtes ont été réalisées dans 35 sites laitiers choisis de manière aléatoire parmi les 150 déjà répertoriés sur un rayon de 50 km autour de la capitale. Un choix raisonné de 12 sites a permis d’administrer le questionnaire à 169 chefs de ménage. Dans la CRF, 49 chefs de ménage, répartis dans cinq villages, situés dans un rayon de 75 km autour de Filingué, ont été enquêtés. Les résultats ont montré que dans la CUN les éleveurs possédaient un petit nombre de vaches laitières (en moyenne cinq vaches, soit 28 p. 100 du cheptel bovin) ; la production s’étalait sur toutes les saisons et était de 7 à 10 l/ménage/jour ; le lait frais était plus souvent commercialisé qu’en CRF en raison de la présence d’unités de transformation laitière. En revanche, dans la CRF, les effectifs étaient plus importants (en moyenne 10 vaches laitières, soit 52 p. 100 du cheptel bovin) ; les femelles ne produisaient qu’en saison des pluies et en saison sèche froide (de 0 à 10 l/ ménage/jour pour 66 p. 100 des enquêtés, et entre 10 et 20 l pour 20 p. 100 des enquêtés) ; les produits laitiers étaient plus souvent transformés avant d’être vendus (beurre fondu, lait caillé, fromage). Les innovations observées chez les éleveurs enquêtés ont porté sur les transformations et les modifications de la conduite du troupeau. Les contraintes au développement de la production laitière relevaient, en milieu urbain, du problème de production et de conservation du lait frais de bonne qualité jusqu’au transformateur ou au consommateur et, en milieu rural, du problème de débouchés. Il est nécessaire, en milieu urbain, d’organiser l’approvisionnement en intrants alimentaires, la collecte du lait du soir et de procéder à une vulgarisation rapprochée de thèmes techniques et de pratiques innovantes.
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Bislava, M. B., U. M. Kolo, A. I. Bukar, M. M. Adeboye, S. Buba, and I. Lawan. "Influence of curry, mint and pawpaw leaves supplemented diets on microbial load of spent layer's muscles and meat at different post mortem ageing period." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 6 (January 18, 2022): 98–105. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i6.3281.

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Abstract:
Microbial contamination causes a major consumers health hazard and economic loss to meat retailers due in terms of food poisoning and meat spoilage. Antibiotics used in animal production to improve meat quality have residual effects of microbial resistance allergy. Therefore, the use of natural substances to enhance meat quality is a promising innovation. This research assessed the microbial load of muscles and meat of spent layer at different ageing period (PMA) fed diets supplemented with curry, mint and pawpaw leaves. A total of 210 spent layers were randomly allocated to seven broiler finisher diets (BFD) containing no supplement, 2 kg pawpaw leaf powder (PLP), 2 kg curry leaf powder (CLP), 2 kg mint leaf powder (MLP), 1 kg CLP + 1 kg PLP, 1 kg MLP + 1 kg PLP and 1 kg CLP +1 kg MLP levels for T , T , T , T , T , T and T respectively. The hens were exposed to one week adaptation 1 2 3 4 5 6 7, period and two weeks of supplemented feeding trial. Data on microbial loads were subjected to analysis of variance (ANOVA) using factorial design. Results obtained revealed that PLP at 2 kg level of supplementation significantly reduced bacterial loads while PMA did not affect bacterial loads count. Higher frequencies of bacterial loads were observed at 12 hours PMA and different bacteria species were also identify. The study recommended supplement of 2 kg PLPshould be used in the diet of spent layers to improve shelf life of spent layer meat. La contamination microbienne entraîne un risque majeur pour la santé des consommateurs et une perte économique pour les détaillants de viande en termes d'intoxication alimentaire et de détérioration de la viande. Les antibiotiques utilisés en production animale pour améliorer la qualité de la viande ont des effets résiduels d'allergie à la résistance microbienne. Par conséquent, l'utilisation de substances naturelles pour améliorer la qualité de la viande est une innovation prometteuse. Cette recherche a évalué la charge microbienne des muscles et de la viande de la couche épuisée à différentes périodes de vieillissement (PMA) avec des régimes alimentaires complétés par des feuilles de curry, de menthe et de papaye. Un total de 210 pondeuses épuisées ont été réparties au hasard dans sept régimes alimentaires pour poulets de chair (BFD) ne contenant aucun supplément, 2 kg de poudre de feuilles de papaye (PFP), 2 kg de poudre de feuilles de curry (PFC), 2 kg de poudre de feuilles de menthe (PFM), 1 kg Niveaux de PFC + 1 kg PFC, 1 kg PFM + 1 kg PFPet 1 kg PFC +1 kg PFM pour T1, T2, T3, T4, T5, T6 et T7, respectivement. Les poules ont été exposées à une période d'adaptation d'une semaine et à deux semaines d'essai d'alimentation supplémentée. Les données sur les charges microbiennes ont été soumises à une analyse de variance (ANOVA) en utilisant un plan factoriel. Les résultats obtenus ont révélé que le PLP à un niveau de supplémentation de 2 kg réduisait significativement les charges bactériennes tandis que le PMA n'affectait pas le nombre de charges bactériennes. Des fréquences plus élevées de charges bactériennes ont été observées à 12 heures de PMA et différentes espèces de bactéries ont également été identifiées. L'étude recommande un supplément de 2 kg de PFP qui doit être utilisé dans le régime alimentaire des pondeuses épuisées afin d'améliorer la durée de conservation de la viande de poule pondeuse épuisée.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Siadou-Martin, Béatrice. "Innovation commerciale, source de dynamisme perpétuel pour la relation consommateur – entreprises ? Manager l’innovation commerciale pour repenser les contours de l’échange marchand." Technologie et innovation 6, no. 1 (2021). http://dx.doi.org/10.21494/iste.op.2021.0592.

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Harrisson, Denis, and Mariline Comeau-Vallée. "L’analyse d’une pratique innovante intersectorielle: entreprise publique et associations de défense des droits des consommateurs." Finisterra 47, no. 94 (April 18, 2013). http://dx.doi.org/10.18055/finis2680.

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Abstract:
L’article examine une alliance entre une entreprise de service publique et des associations de défense des droits des consommateurs. Le projet de l’alliance consiste à développer un service régi conjointement pour aider les clients à faible revenu en situation de recouvrement. Ce projet met en œuvre un type de coopération original et inédit entre des organisations provenant de secteurs d’activités distincts. Le projet est conçu comme une innovation sociale, soit une initiative qui émane des acteurs locaux et qui forment une alliance avec des acteurs provenant d’autres milieux d’intervention afin de résoudre un problème. Ce type de relations repose sur la coopération entre une variété d’acteurs lorsque les institutions existantes ne peuvent fournir les ressources afin de résoudre le problème à la satisfaction des personnes impliquées. Le partenariat constitue l’une des configurations organisationnelles propices à l’innovation sociale. nous proposons une analyse du cas sous les angles suivants essentiels à la compréhension du processus d’innovation sociale: le contexte, la problématisation, les acteurs collectifs, les échanges et la coalition, avant de commenter le résultat de cette innovation sociale entrainant sa pérennisation
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Chabault, Vincent. "Ce que la FNAC a fait du livre. Innovations, controverses et rationalisation dans le commerce culturel français." Varia 4, no. 2 (June 26, 2013). http://dx.doi.org/10.7202/1016745ar.

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Abstract:
Contrairement à la lecture ou à la trajectoire de maisons d’édition, la question de la médiation marchande du livre a été peu traitée par les recherches de sciences sociales menées sur le livre. Mobilisant une approche classique de la sociologie de la consommation, qui s’intéresse aux structures commerciales pour la culture marchande qu’elles contribuent à façonner, cet article examine les conditions d’achat que la FNAC a aménagées pour le livre et leurs effets du côté des clients et du côté des professionnels du secteur. Trois éléments sont mis en évidence : les innovations apportées par « l’agitateur culturel » dans la médiation du livre à son lecteur-consommateur, les controverses que son engagement a suscitées, ainsi que les effets provoqués par les stratégies de rationalisation mises au point pour sélectionner l’offre et approvisionner ses points de vente.
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FOSTIER, Alexis. "Évolution de la place de l’animal et des points de vue sur son élevage dans la société française : quels enjeux pour la recherche agronomique ?" INRA Productions Animales, April 10, 2019, 221–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.2.2465.

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Abstract:
Plusieurs travaux sociologiques ont permis d’identifier des sujets de contestation des élevages en France. Cette contestation s’accompagne d’une baisse de la consommation moyenne par habitant des produits carnés, à l’exception de la volaille, avec une évolution des comportements alimentaires. Sans nier les effets du prix des produits carnés et du revenu des ménages sur les décisions d’achat des consommateurs, nous nous intéressons ici à d’autres éléments pouvant influencer les points de vue des citoyens sur les élevages. Avec quelques repères historiques, l’évolution de la place de l’animal dans la société est examinée. Sont ensuite passés en revue : poids économique de l’élevage, conditions d’élevage et de mise à mort de l’animal, débats philosophiques, choix religieux, choix alimentaires, choix culturels, coexistence des animaux et des citadins, intérêt des médias pour l’animal et son élevage, militantisme. Pour finir, nous évoquons brièvement les pistes explorées par la recherche agronomique, que ce soit au niveau de l’évolution des systèmes d’élevage et de leurs impacts négatifs et positifs, ou au niveau de la biologie de l’animal. Des données génériques sont acquises à ces différents niveaux et des approches interdisciplinaires sont développées pour mieux appréhender des phénomènes complexes et proposer des innovations. Enfin, plusieurs méthodologies sont utilisées pour différents types d’évaluation à différentes échelles permettant d’affiner les diagnostics, d’anticiper les conséquences d’une innovation technologique, de repérer objectivement les progrès ou les retards par rapport à des objectifs d’amélioration des systèmes, et aussi d’aborder la question des impacts de la recherche en agriculture sur la société.
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Fedoul, Sénia, and Olivier Jacquet. "Une histoire de la qualité sanitaire des vins. Les règlementations à l'épreuve de l'expertise médicale et des pratiques œnologiques (Fin du XIXe siècle au XXIe siècle)." Territoires du vin, no. 10 (October 16, 2019). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1754.

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Abstract:
Depuis quelques années, avec une prise en compte notoire chez tous les acteurs de la filière au sens large – des producteurs aux consommateurs, en passant par la puissance publique –, les questions environnementales et sanitaires sont devenues des enjeux dans le monde de la vigne et du vin. La limitation continue des intrants, les règlementations favorisant l'agriculture bio, le développement de recherches pour des pratiques "durables" ou encore l'explosion du phénomène des vins « nature » sont autant de transformations contemporaines illustrant l'emprise d'un contexte règlementaire, politique, commercial et culturel propre à générer des mutations dans les pratiques en cave et aux champs. Or, si les notions de protection environnementale ou de durabilité évoquées dans notre XXIe siècle restent des problématiques toutes récentes, les questions de santé publiques liés à la production vitivinicole s'inscrivent dans des processus historiques plus longs et que nous évoquerons pour l'ensemble du grand XXe siècle. Le XXe siècle est en effet une période qui a connu de nombreuses innovations techniques et scientifiques, tel est le cas en œnologie, notamment dans les méthodes d’analyses en laboratoire et l’évolution du matériel, dans la compréhension des phénomènes chimiques et biologiques, dans les process ou encore la dégustation et les pratiques culturales. C'est tout ainsi particulièrement à partir du dernier quart du XIXe siècle que nous assistons à l'émergence d'un mouvement d'ampleur associant ces mutations techniques à la naissance de règlementations sanitaires sur la vigne et le vin. Avec à la crise phylloxérique, face aux problèmes d'approvisionnement en raisins, nous assistons en effet au développement sans précédent des vins dits "artificiels" ou "sophistiqués". Ces vins, obtenus par l'ajout de nombreuses substances chimiques ou par des procédés visant à remplacer les moûts frais de raisin, posent rapidement des questions de santé publique. Or, comme le montre bien l'historien Alessandro Stanziani, c'est dans ce contexte, qu'une nouvelle expertise scientifique visant à mesurer l'impact de ces substances chimique sur la santé, tend à pénétrer les pratiques administratives et politiques. Ainsi, découlent diverses règlementations visant à protéger le consommateur en interdisant l’utilisation de certains produits (mercure, acide sulfurique ou encore vinages abusifs et plâtre sont ainsi bannis des caves) mais également de plusieurs pratiques techniques. Pour autant, si dès 1889, la loi Griffe défini officiellement le vin comme le produit issu exclusivement de la fermentation du raisin frais, ce produit fabriqué, parfois industriellement, continue durant tout le XXe siècle à poser question au sujet de son impact sanitaire sur le consommateur puis, tardivement, sur les producteurs. Ainsi, dans cette communication, nous proposons de montrer comment le corps médical, les pouvoirs publics, les consommateurs ou, parfois même les producteurs, ont interrogés les risques sanitaires liés aux pratique culturales et œnologiques au cours du XXe siècle ? En effet, si de nombreux travaux ont déjà évoqués l'existence d'une propagande acharnée associant consommation de vin et effets bénéfiques sur la santé du buveur, l'inverse reste à explorer. Dans quelles mesures les mondes médicaux et scientifiques parviennent-t-ils à provoquer des changements dans les pratiques vitivinicoles ? Quels impacts scientifiques et techniques possèdent les règlementations vitivinicoles françaises puis, dès les années 1970, européennes dans le domaine sanitaire ? Ou plus simplement, quels vins doit-on considérer comme « bon » ou surtout, comme « néfastes » pour le corps humain selon les périodes ? Afin de répondre à ces questionnements et d'en mettre en valeur les phases chronologiques marquantes, nous nous appuierons sur des entretiens semi-directif avec le monde scientifique ; sur des études de la littérature vitivinicole technique du XXe siècle, en particulier les productions scientifiques issues des différentes revues agricoles et œnologiques de cette période ; mais également sur la documentation produite par le monde médical intéressé par la question pendant la période étudiée. Le croisement de ces sources permettra ainsi de comprendre la mise en place des différentes règlementations vitivinicoles d’abord en France puis à l’échelle de l’Europe. A l'aide de ces sources, nous montrerons dans un premier temps comment, dès le début du XXe siècle, certaines recommandations et études médicales cherchent - en distinguant les vins selon leurs origines et/ou leurs modes de fabrication - à en déterminer les effets « bénéfiques » ou « nuisibles » sur la santé. Dans un second temps, nous reviendrons sur la place et l'évolution de la recherche vitivinicole et les questionnements posés tout au long du siècle au sujet des intrants en vignes et en cave, dans ce contexte de préoccupations sanitaires grandissantes. Enfin, au regard de ces mutations techniques et de ces prescriptions médicales, nous appréhenderons les différentes initiatives sanitaires/environnementales prises par les pouvoir publics en France puis à l’échelle de l’Europe institutionnelle, dans un contexte d'affirmation des sociétés vitivinicoles, de stabilisation des marchés, de mise aux normes et de suivi des productions. Durant cet exposé, afin de mieux marquer les ruptures chronologiques à l'œuvre, nous garderons comme fil rouge la problématique transversale du soufre comme additif au vin. Cette question est d'une actualité brulante, traversant en effet tout le siècle. Cette communication se propose, au final d’éclairer la dynamique de modernisation des mondes du vin et de l'évolution de ce produit au XXe siècle, sous l'angle particulier et inédit à l'échelle nationale, d'une histoire technique, scientifique, médicale et sanitaire de la vitiviniculture.
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Ritschel, Patricia, Mariele Mancebo Garcia, João Dimas Garcia Maia, José Fernando da Silva Protas, Celito Crivellaro Guerra, Giuliano Elias Pereira, and Marcos dos Santos Lima. "The viticulture and agro-industry of American grape juice in a growing market." Les territoires de la vigne et du vin au Brésil, no. 11 (December 2, 2020). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1883.

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Abstract:
Au Brésil, la production et la consommation de jus de raisin ont augmenté ces dernières années en utilisant un ensemble diversifié de cépages de type américain. Cet ensemble comprend des variétés traditionnelles et leurs mutations précoces, ainsi que de nouveaux cultivars brésiliens, créés pour contribuer aux nouvelles demandes du secteur du jus de raisin. La viticulture brésilienne axée sur la production de jus est pratiquée avec différents systèmes de culture et de conditions environnementales, allant des régions tempérées, où les raisins sont produits selon le système traditionnel, aux régions subtropicales et tropicales, où les innovations dans le système de production permettent deux récoltes annuelles ou plus. La technologie d’extraction du jus est basée sur le sulfitage ou le chauffage. Différents appareils et procédures technologiques ont été développés pour contribuer aux demandes du secteur. Le suquificador, appareil intégralement brésilien, permet la production de jus de raisin à petite échelle sans ajout d’eau, qui peut alors être classé comme « jus intégral », conformément à la législation brésilienne. Grâce à cette technologie, les jus de raisins rouges brésiliens ont une couleur violacée intense et brillante et un arôme fruité caractéristique qui convient bien au goût des consommateurs du pays.
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Bodart, Vincent, and Raouf Boucekkine. "Numéro 3 - juin 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16263.

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Abstract:
Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.
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Bodart, Vincent, and Raouf Boucekkine. "Numéro 3 - juin 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2002.06.01.

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Abstract:
Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.
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RIEUTORT, Laurent, Eric LANGLOIS, and Giannis FARASLIS. "Vers un regain du vignoble de Thessalie : renouvellement des acteurs et patrimonialisation." Territoires du vin, no. 10 (October 16, 2019). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1771.

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Abstract:
Problématique et contexte Dans un pays viticole « intermédiaire » comme la Grèce (7ème rang européen pour ses surfaces), la Thessalie est une région marginale. Pour autant, les vignobles du nord de la Grèce ne sont pas absents et quelques terroirs de Thessalie bénéficient d’une réputation autour de vins ou de tsipouro de qualité (Tirnavos, Kastraki, Anchialos) (Sivignon, 1975, 1998). En outre, ces périphéries résistent et se développent même localement (nouvelles plantations, organisation des producteurs et rôle de coopératives, initiatives de négociants) (Péchoux, 1988). En prenant appui sur la notion de ressource territoriale (Gumuchian, Pecqueur 2007), nous envisagerons comment la valorisation des petits vignobles passe par la mobilisation des acteurs du territoire et par trois phases (identification/appropriation de la ressource, activation et enfin spécification/innovation). Ces étapes supposent une démarche d'appropriation collective permettant un ancrage profond de la ressource dans le territoire vécu, participant ainsi de la patrimonialisation et de l'identité territoriale. Ce phénomène d’appropriation collective constitue le lien essentiel entre la spécification des ressources et l’identification du territoire : plus le territoire est identifiable, plus cela renforce le niveau de spécification des ressources et par la même, contribue à l’émergence à terme du territoire. L’objectif de cette communication sera donc d’étudier comment les jeux d’acteurs en mobilisant le patrimoine, les valeurs culturelles et l’ancrage territorial, ont permis la renaissance des vignobles de Thessalie. Méthodes de recherche et terrains d’étude La recherche repose sur l’utilisation de données cartographiques précises (registre parcellaire) pour mesurer la diffusion de la culture viticole et sur des entretiens sur le terrain permettant de mieux saisir les jeux d’acteurs et les motivations des producteurs. L’approche qualitative sera conduite à l’échelle de la Thessalie mais avec deux focus sur la bordure du Pinde et dans le micro-vignoble de Rapsani ; ce dernier comprend 150 ha sur des terroirs schisteux étagés sur les versants entre 200 et 700 m d’altitude, entre le Mont Olympe et la plaine littorale située au débouché des gorges du Tempé. Vignoble de qualité reconnu précocement par une AOC (labellisation dès 1932 ; AOC en 1970), il connaît un renouveau grâce à la combinaison de divers acteurs (vignerons indépendants, coopérative rachetée par le groupe TSANTALI en 1991) et à une forme de patrimonialisation. Principaux résultats L’analyse conduite en Thessalie montre les interactions entre renaissance et mise en patrimoine des vignobles. Ce cercle vertueux passe par des acteurs « intermédiaires » : rôle de la diaspora et de sa « reterritorialisation » en espace rural permettant la « révélation » de la ressource (Goussios, 2015), place des leaders privés ou coopératifs qui jouent sur les appellations d’origine, les marchés urbains et la mise en tourisme pour activer et spécifier la ressource viticole. En outre, beaucoup de consommateurs citadins, originaires des campagnes et ayant conservé de forts liens avec leurs villages d’origine, sont prêts à payer plus chers des vins issus de lieux connus, même s’ils ne bénéficient pas d’un label officiel. Plus globalement, dans un contexte de nouvelles valeurs patrimoniales et environnementales, l’image du vin est revalorisée auprès de la population locale, même si certains choix commerciaux (uniformisation des cépages et pratiques de vinification) peuvent aussi fragiliser les filières de qualité.
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