Academic literature on the topic 'Industries minières – Environnement'

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Journal articles on the topic "Industries minières – Environnement"

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Manirakiza1, Pacifique. "La protection des droits de l’homme à l’ère de l’industrie extractive en Afrique." Criminologie 49, no. 2 (December 19, 2016): 115–40. http://dx.doi.org/10.7202/1038419ar.

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Abstract:
En dépit des richesses minières énormes dont les revenus et autres retombées auraient pu permettre aux États africains de s’acquitter des leurs obligations internationales en matière de protection des droits de la personne, force nous est de constater que le coût humain et environnemental de l’exploration et l’exploitation des ressources extractives est très préoccupant. En plus des efforts déployés par les États africains, agissant collectivement ou individuellement, pour parer à cette situation, cet article, se fondant sur une approche basée sur les droits de la personne, fait un plaidoyer pour l’implication communautaire dans la gouvernance de l’industrie active, aux côtés de l’État et des industries extractives.
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Kowasch, Matthias. "Le développement de l'industrie du nickel et la transformation de la valeur environnementale en NouvelleCalédonie." Journal of Political Ecology 19, no. 1 (December 1, 2012): 202. http://dx.doi.org/10.2458/v19i1.21727.

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Abstract:
Abstract:New Caledonia is characterized by cultural diversity, and human occupation of the territory is divided. A Melanesian, Kanak agrarian society (about 40% of the total population), and a largely urban society, of European and other origins (about 60%), co-inhabit a territory of approximately 19,000 km2. The duality of occupation is also shown in the juxtaposition of common and customary land laws. These are the result of a painful history of land dispossession during colonial times and restitution of some land to the Kanak from 1970. Kanak identity is built on the clan's history inscribed in a natural milieu where the environment, and land, has customary value, more than use value. New Caledonia has considerable mineral resources, especially nickel. Mining often creates conflict, as it raises the use value of land. Therefore, the establishment of a mine, refinery or industrial zone can often initiate assertions of clan ownership and land claims. Land rights are constantly updated, and can be renegotiated. The remodeling of the territory under mining pressures and new land allocations is a means for upward social mobility and prestige in Kanak society. These issues are demonstrated for the Federation "Djelawe" and two tribes (Oundjo and Baco) near the site of the future nickel ore processing plant and port (the Koniambo project) in the north of Grande Terre built by the local SMSP company and the Swiss Xstrata group. A discourse of environmental protection was used to restrain industrial activity but also to assert rights to clan land. But development pressures have also been used to achieve political control over land, and thus to increase clan recognition, and possible royalty payments. Thus, land claims are part of a game of prestige and power between clans and families. Socio-economic access to land, it emerges, is clearly more important in these cases than the protection of its bio-physical assets. Key words: New Caledonia, Kanak, land conflicts, nickel mining, regional development.Résumé:La Nouvelle-Calédonie se caractérise par une grande diversité culturelle, mais également par une dualité des espaces de vie. Une société agraire multiséculaire, d'origine kanak (environ 40% de la population totale), et une société majoritairement urbaine, d'origine européenne, mais largement métissée (environ 60% de la population totale), co-habitent sur un territoire d'environ 19,000 km2 qui possèdent des ressources minérales considérables, surtout en nickel. La dualité des espaces de vie se montre également dans la juxtaposition de terres soumises au droit commun et de terres soumises au droit coutumier. Ces dernières sont le fruit d'une histoire douloureuse de spoliations foncières lors de l'époque coloniale et de rétrocessions à partir des terres 1970. La perception territoriale de la population kanak s'oriente vers un modèle où la valeur patrimoniale prime sur la valeur d'usage, car l'identité kanak se construit sur l'histoire du groupe inscrit dans un environnement où tous les objets environnementaux possèdent une certaine valeur. La co-existence des lieux à forte valeur patrimoniale, les lieux sacrés, et une activité minière ou économique au sens large peut entraîner une transformation de la valeur et suscite souvent des conflits, car une légitimité foncière signifie un plus de prestige. De ce fait, la mise en place d'un projet économique – c'est-à-dire une mine, une usine métallurgique ou une zone industrielle – réveille souvent des revendications foncières. Ces revendications démontrent que les légitimités foncières sont en perpétuelle réactualisation et peuvent être renégociées. Le remodelage du territoire représente un moyen pour une ascension sociale au sein de la société kanak. Ces enjeux fonciers sont démontrés à l'exemple de la fédération « Djelawe » et de deux tribus (Oundjo et Baco) en proximité du site industriel de la future « usine du Nord », construite par un consortium de la SMSP locale et du groupe suisse Xstrata (projet Koniambo). Depuis un certain temps, la protection de l'environnement devient une préoccupation de plus en plus importante des acteurs locaux. Ce discours environnementaliste est cependant souvent instrumentalisé pour atteindre des objectifs « politico-fonciers »: une reconnaissance foncière et des royalties. Ainsi, les revendications foncières s'inscrivent dans un jeu de prestige et de pouvoir entre clans et familles. L'aspect socio-économique de l'environnement semble être clairement plus important que l'aspect bio-physique. Mots clés: Nouvelle-Calédonie, Kanak, les conflits fonciers, l'exploitation minière du nickel, du développement régional.
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Ndaw, Ndioufa, Mouhamadou Lamine Diallo, Souleymane Niang, and Boubou Aldiouma Sy. "Dynamiques territoriales des Niayes: divergences économiques entre industrie extractive minière et agriculture (littoral Nord du Sénégal)." European Scientific Journal ESJ 16, no. 35 (December 31, 2020). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2020.v16n35p152.

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Abstract:
Cet article a pour objectif l’analyse de l’insertion des entreprises minières dans les Niayes à travers l’implication socioéconomique des déplacements des populations et l’impact de la RSE sur le développement local. Cet article essaie de montrer comment ces populations autochtones du littoral Nord sénégalais sont détachées de leur territoire et de leurs activités productives de subsistance. Depuis l’installation des entreprises minières, la zone des Niayes connait de fortes dynamiques socio-économiques s’exerçant sur son environnement physique et humain à travers l’emprise des sociétés sur les espaces agricoles et ceux habités. Le développement du secteur minier induit une exclusion des communautés locales habitant les sites et qui sont relogées ailleurs. La documentation faite sur les questions de conflits dans les espaces miniers et des enquêtes de terrains et entrevues ont permis de comprendre les dynamiques socio-spatiales et économiques dans les zones minières en général et dans les Niayes en particulier. Les résultats montrent que les Niayes ont fortement connu l’intervention des sociétés minières qui causent la modification de cet environnement primitif, la réduction des espaces agricoles (les parcelles cultivées sont réduites) et déplacent des habitations en leur faveur. Cette situation fait des Niayes un espace d’enjeu socioéconomique et écologique conduisant à l’apparition de divergences conflictuelles autour des sites miniers.
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Bois, Denis, Mostafa Benzaazoua, and Rémy Gourdon. "Editorial: Industrie minière et environnement : l’éclairage de l’expérience québécoise." Déchets, sciences et techniques, no. 64 (2013). http://dx.doi.org/10.4267/dechets-sciences-techniques.2321.

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El ouad, Zoubair, Mustapha Souhassou, and Moha Ikenne. "Métallurgie Ancienne du site de Tamdûlt, Anti-Atlas Marocain : Contexte Géologique et Minier." Journal of African Archaeology, December 11, 2023, 1–12. http://dx.doi.org/10.1163/21915784-bja10031.

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Abstract:
Résumé Tamdûlt est une ville du Maroc présaharien médiéval qui était un endroit de forte activité commerciale et industrielle grâce à la richesse de son sous-sol et de sa situation sur l’une des voies commerciales reliant le Maroc avec l’Afrique sub-saharienne entre le IXe et le XIVe siècle. Ainsi, la frappe monétaire était l’un des piliers de son développement industriel durant l’époque médiévale. Cette ville comporte des vestiges archéologiques (scories, combustible nécessaire à la réduction du minerai, pièces de monnaie) qui ont un intérêt scientifique exceptionnel. Cependant, les recherches archéologiques menées depuis les années soixante-dix, ne présentent pas de données plus précises sur l’activité minière et métallurgique. Les vestiges de cette dernière reflètent qu’ils sont basés sur l’extraction de cuivre. Nos prospections et interprétations de terrain ont révélé l’existence de scories argentifères (en liaison avec des sites miniers d’extraction de minerais). Cette découverte apporte des données nouvelles et offrent une autre dimension au site, puisqu’en effet, l’argent serait lié à la frappe monétaire aux périodes médiévales. Ces données vont contribuer à préciser et à valoriser, d’avantage, l’histoire minière et métallurgique de cette ville et l’attribuer à son environnement minier régional.
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Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

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Abstract:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
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Bourel, Etienne. "Forêt." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.012.

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Abstract:
Dans l’histoire de l’anthropologie, la forêt occupe une place singulière. Son étymologie latine la rattachant au sauvage, elle prend place dans la dialectique topographique construisant le civilisé. À l’heure de l’anthropocène et de la crise environnementale, tandis que l’on s’interroge sur l’opportunité de payer des « services environnementaux » et de rétribuer le stockage du carbone, c’est à partir des savoirs issus du monde forestier que se réenvisage l’oikos : l’idée de durabilité a, en effet, été élaborée en vue de gérer les forêts européennes (alors en voie de disparition) il y a maintenant trois siècles. Ainsi, comme formes du politique, sont à envisager les multiples modalités que des groupes humains peuvent entretenir avec la « forêt » et les variations des imaginaires les ayant habitées. Dans son Anthropologie de la forêt (2007), Paulin Kialo oppose deux principaux modèles de relation à l’espace forestier au Gabon : le premier, « pro-forêt », synthétise les liens qu’entretiennent les populations pové à leur environnement (conçu comme totalité et matrice de vie) tandis que le second, « anti-forêt », renvoie aux perspectives minières et lucratives des exploitants industriels (européens, en premier lieu). Il parait toutefois important de mettre en avant les nuances dans ces relations car l’auteur introduit subrepticement un troisième groupe, les Babongo (groupe dit « Pygmée »), dont les considérations existentielles font passer les Pové du côté des « anti-forêts » - quand ils pratiquent cette forme d’agriculture (sur brûlis), consistant à « manger la forêt » en pays Gar (Condominas 1982). Comme d’autres sociétés agricoles (Obadia 2008), ils ne sont donc pas « par nature » respectueux de l’environnement (forestier, en l’occurrence). L’appréciation des forêts est bien affaire d’interprétation. Les imaginaires dont elles relèvent varient et, comme entités distinctes, elle font l’objet de projections (Harrison 1992). Les savoirs scientifiques et techniques n’échappant pas à la règle (Paré 2014), elles conservent des dimensions poétiques et sensibles y compris dans les sociétés industrielles (Arnould 2014). En somme, elles permettent de penser l’imbrication de la territorialité dans les différentes sphères du social, à chaque fois selon des perceptions, systèmes de pensée et des valeurs se modulant dans l’espace et le temps (Michon 2003). La longue réflexion de James Frazer (1981[1890]) sur le cycle de la germination avait déjà pour ressort une investigation relative aux rituels dans le bois de Némi. De fait, les forêts sacrées se retrouvent sous de nombreuses latitudes et selon des appréciations différenciées, tantôt clairières pour l’initiation, tantôt groupement d’arbres réservé aux « dieux » (Cartry 1993). Si les « peaux de la terre » dont parle Danouta Liberski-Bagnoud (2002) contribuent à tisser généalogie et paysage, les sanctuaires boisés se présentent dorénavant comme des ressources pour penser les questions contemporaines tant écologiques, sociales que symboliques. Toutefois, la biodiversité locale qu’ils contribuent à préserver n’est, en tant que telle, qu’une conséquence dérivée de leur dimension religieuse (Juhé-Beaulaton 2010). La forêt comme lieu ressource du politique, Émile Zola l’envisageait dans Germinal, quand le coron s’y réunissait et décidait de prolonger la grève. Nakaé Chomin interrogeait la vie de la Cité depuis la forêt, tout comme Davi Kopenawa s’appuie sur les conceptions yanomamis pour fustiger les logiques urbaines (Kopenawa et Albert 2010). Et c’est encore au fond de la forêt que les néo-ruraux cévenols ou ariégeois, désappointés, retrouvent l’État (Hervieu-Léger et Hervieu 2005). Dans les petites sociétés sylvestres en Iakoutie, les chamanes nouent des alliances avec les esprits pour permettre le bon déroulement de la chasse (Hamayon 1990). Le long du fleuve colombien Chocó, communautés noires et indiennes se répartissent le travail magico-thérapeutique après le diagnostic d’une infortune (Losonczy 1997). Finalement, c’est peut-être en se demandant comment les forêts pensent (Kohn 2013) ou en procédant à l’analyse de leurs vies sociales (Hecht, Morrison et Padoch 2014) que les relations humains-forêts sont restituées dans l’épaisseur de leurs dynamiques et de leurs complexités
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Dissertations / Theses on the topic "Industries minières – Environnement"

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Yao, Kouadio Assemien François. "Développement d'une méthodologie pour une meilleure évaluation des impacts environnementaux de l'industrie extractive." Electronic Thesis or Diss., Montpellier, 2018. http://www.theses.fr/2018MONTG001.

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Abstract:
L’industrie minière joue un rôle important dans le développement économique de nos pays. Cependant, les projets miniers font de nos jours face à de sérieuses oppositions tant des communautés locales que des organismes de protection de l'environnement, en raison des impacts potentiels associés à l'extraction minière. Pour concilier les besoins de production de matières premières (assurer le développement économique) et la prise en compte de la préservation de la qualité de l'environnement, il est nécessaire d'évaluer les impacts environnementaux potentiels, conséquences des activités minières avant leur début et choisir les meilleures options d’un point de vue environnemental. L’Étude d’Impact Environnemental (EIE) est une procédure qui permet d’identifier et d’évaluer les impacts d’un projet. Les projets miniers sont assujettis à une telle étude. Or bien que la procédure d’EIE soit obligatoire, la réglementation ne prescrit aucune méthode d’évaluation des impacts ; qui est laissée au choix du praticien. L’objectif général de cette thèse est de proposer une méthode permettant d’évaluer plus efficacement les impacts environnementaux de l’industrie minière. Pour y parvenir deux approches ont été explorées : la méthodologie d’Analyse et d’Évaluation des Impacts environnementaux Miniers (MAEIMIN) développée dans cette thèse et la méthodologie d’Analyse de Cycle Vie (ACV) qui est une technique standardisée ISO. MAEIMIN est une technique basée sur la démarche d’analyse de risque et permet d’évaluer les impacts en prenant en comptes les conditions climatiques, géologiques et de l’état initial de la zone. L’ACV est quant à elle une technique standardisée qui permet d’évaluer les impacts produits sur le site et ceux générés hors du site mais dont les activités génératrices sont liées au système étudié. Ces méthodes ont été mises en œuvre sur une mine d’or en Côte d’Ivoire. MAEIMIN, en prenant en compte les caractéristiques particulières de la zone d’étude, a montré des résultats d’impacts élevés aussi bien pour la pollution des eaux de surface que pour les eaux souterraines, principalement aux étapes d’exploitation et d’après-mine. Cette étude a également montré que les sources de pollution entraînant des impacts de niveau élevé comprennent les dépôts de résidus (terrils et effluents), les sols préalablement contaminées par des retombées de poussière et les travaux miniers. S’agissant de l’ACV, qui est par essence une méthode généraliste, elle a permis plus particulièrement de mettre en évidence des impacts off-site assez significatifs. Pour les effets on-site, l’étude a montré que les impacts sur la santé humaine sont essentiellement dus aux émissions de métaux par les activités d’exploitation (traitement du minerai et gestion des résidus miniers ainsi que les émissions de l’abattage). Enfin, notre travail a permis de montrer une meilleure prise en compte de l’ensemble des impacts par une combinaison de MAEIMIN et de l’ACV dans les procédures d’EIE
An increasing demand of mineral resources is associated with modern society development. In parallel, mining projects face strong oppositions both from public and from environment protection agencies, due to the potential impacts associated with ore extraction. In order to conciliate the needs of producing raw materials and of taking into account the preservation of the quality of the environment, it is necessary to assess the environmental impact previous to the start of the mining activities. The Environmental Impact Assessment procedure helps to identify and evaluate the environmental impacts of a project. Although Environmental Impact Assessment (EIA) procedure is mandatory, the regulations do not impose any impact assessment method. Thus, EIA practitioners are free to use the method that suits them and their own expertise to estimate the environmental impacts of a project. The main purpose of this work is to propose a method to more effectively evaluate the environmental impacts of the mining industry. To achieve this, two approaches have been explored: the Mining Environmental Impact Assessment Methodology (MEIAM) developed in this thesis and the Life Cycle Assessment (LCA), which is a standardized methodology. MEIAM is based on the risk analysis approach and makes it possible to evaluate the impacts taking into account the climatic and geological conditions and the initial state of the zone. LCA is a standardized technique that assesses the impacts produced on the site and those generated off-site but whose generating activities are related to the system studied. These methods were implemented on a gold mine in Côte d’Ivoire.MEIAM, taking into account the particular characteristics of the study area, showed high impact results for both surface water and groundwater pollution, mainly at the operation and post-closure stages. This study has also shown that pollution sources with high level impacts include tailings, soils previously contaminated by dust fallout and mining works. Regarding the LCA, which is in essence an overall method, it has made it possible to highlight quite significant off-site impacts. For on-site effects, the study showed that the impacts on human health are mainly due to metal emissions from operation activities (ore processing and tailings management as well as blasting). Finally, our work showed that all the impacts were better taken into account by a combination of MEIAM and LCA in the EIA procedures
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Bos, Vincent. "Construction sociale de la ressource et renégociation des régulations. Analyse du secteur minier péruvien, fin du XXe siècle - début du XXIe siècle." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCA113.

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Abstract:
Les dynamiques du secteur minier péruvien entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle permettent de saisir la mondialisation économique comme un phénomène résolument spatial où se réinventent les territoires et les identités autour d’une ressource à la fois locale et globale. Dans cette thèse, nous montrons en quoi les nouvelles règles du jeu, notamment en matière minière et foncière ainsi que la gouvernance de l’environnement, illustrent la construction nécessairement politique du territoire péruvien et des ressources par l’État central autour d’un projet national d’exploitation marchande des gisements miniers comme source de richesse économique. La réorganisation de la structure productive nationale par le capital, souvent étranger, éclaire le poids des initiatives d’acteurs sur le devenir des territoires. La hausse de l’empreinte spatiale du secteur minier et des revenus qu’il génère atteste d’une greffe territoriale et économique de l’activité minière à l’échelle nationale. Néanmoins, celle-ci est inégalement ressentie dans les territoires locaux. La multiplication des conflits miniers au début du XXIe siècle rappelle que les ressources naturelles et les régulations qui codifient la relation société-nature sont le résultat souvent instable de relations de pouvoir entre acteurs aux poids asymétriques et aux visées potentiellement antagonistes. Nous analysons ces conflits interrogeant le rôle et la place des acteurs et des territoires locaux dans les politiques de développement, comme une arme de (re)négociation des règles du jeu à la portée des « sans ». D’intensité variable, la renégociation est micro quand les enjeux sont relativement limités et les acteurs entendent accéder à une meilleure répartition des richesses. Par contraste, elle est potentiellement massive quand ils refusent la marchandisation de la nature et entendent transformer en profondeur les règles du jeu comme l’illustre le conflit minier de Conga à Cajamarca
Analysis of the dynamics of the mining sector in Peru between the end of the twentieth century and the start of the twenty-first allows an understanding of economic globalisation as a resolutely spatial phenomenon in which territories and identities are reinvented around resources at once local and global. In this thesis, we show how the new rules of the game of mining and property, and environmental governance, illustrate the necessarily political construction of Peru’s territory and resources by the central State around a national project of market-oriented exploitation of mining deposits as a source of economic wealth. This reorganisation of the national productive structure by capital, often foreign, sheds light on the impact of economic actors on the future of the territories. An increase of the spatial imprint of the mining sector and the revenue it generates amounts to a territorial and economic transplant of mining exploitation on a national scale. This increase, however, is felt unequally in local territories. The multiplication of mining conflicts at the start of the twenty-first century recalls how natural resources and the regulations codifying the society-nature relationship are the often unstable result of power relations between actors of unequal weight and with potentially antagonistic goals. We analyze these conflicts questionning the role and place of local actors and territories in development policies, as a weapon of (re)negotiation of the rules of the game wielded by the « have nots ». Varying in intensity, negotiations can be considered micro when the stakes are relatively limited and the actors only hope to achieve a greater share of the wealth. By contrast, conflicts may constitute a weapon of mass negotiation when actors refuse the commodification of nature and attempt a profound transformation of the rules of the game, as is illustrated by the Conga mining conflict in Cajamarca
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Germande, Ophélie. "Impact environnemental et sanitaire des particules de nickel émises par les activités minières en Nouvelle Calédonie." Electronic Thesis or Diss., Bordeaux, 2022. http://www.theses.fr/2022BORD0282.

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Abstract:
En produisant un peu plus de 158 000 tonnes de nickel (Ni) par an la Nouvelle-Calédonie fait partie des producteurs de Ni les plus importants au monde avec des sols riches en éléments traces métalliques. Cette exploitation massive de Ni est un enjeu économique majeur pour le pays (8 à 17 % du PIB annuel) au détriment de potentiels impacts environnementaux et sanitaires. En effet, l’exploitation de ces mines à ciel ouvert de latérites nickélifères entraine l’émission de particules ultrafines Ni et d’oxyde de nickel (NiO) disséminées dans l’environnement, par le vent, ou via le ruissellement des cours d’eau, mais également d’autres métaux présents dans ces sols. Ces particules peuvent, d’une part, être inhalées par les travailleurs des mines ainsi que par les populations environnantes, posant des questions relevant de la toxicologie humaine et, d’autre part, être transportées le long des cours d’eau douce proches des mines, pour se retrouver par dépôts ou lessivages vers l’aval jusqu’au lagon, impactant ainsi les organismes aquatiques, dont l’étude relève de l’écotoxicologie.D’un point de vue environnemental, peu d’études ont été menées en Nouvelle-Calédonie. Cependant, des premiers travaux sur les cours d’eau douce à proximité des mines ont permis de montrer des taux de Ni très importants accumulés dans les organismes sous influence minière, notamment, dans les anguilles du Pacifique. De façon à pouvoir documenter l’importance des impacts toxiques potentiellement infligés aux anguilles présentes sur ces sites, différents types d’approches ont été menées : (i) L’analyse des impacts toxiques des métaux sur Anguilla marmorata prélevée in situ lors d’une mission (mesures morphométriques, taux de métaux dans les organes, transcriptomiques) ; (ii) L’impact d’une exposition aux nanoparticules (NPs) de NiO, NiONPs, sur des hépatocytes d’anguilles in vitro, le foie étant une cible privilégie de la toxicité des métaux et un organe essentiel pour les anguilles. Ces approches ont permis de décrypter de façon précoce les mécanismes cellulaires et moléculaires d’impact cytotoxique, de stress oxydant, d’inflammation et de dysfonction mitochondriale suite à cette exposition.Parallèlement, l’exposition humaine aux NPs est une préoccupation de santé publique. Les NPs peuvent ainsi franchir la barrière alvéolo-capillaire, se retrouver dans la circulation générale et y exercer des effets délétères par des interactions directes avec le système cardiovasculaire et, notamment, les cellules endothéliales (HPAEC) tapissant la lumière des vaisseaux et contrôlant la réactivité vasculaire qui est modifiée après exposition aux NPs de Ni. Ces effets pourraient ainsi être potentialisés dans les pathologies cardiovasculaires. Les personnes souffrant de pathologies de la circulation pulmonaire (hypertension pulmonaire, HTP) pourraient donc constituer des populations à risque. Ainsi, il s’avère nécessaire de mieux caractériser, les mécanismes d’action toxiques induits par des poussières riches en Ni et par les NiONPs sur le système cardiovasculaire. Pour cela nous avons étudié, sur des HPAEC, les effets induits par les NiONPs sur la signalisation calcique, la réponse pro-inflammatoire et le rôle de stress oxydant dans les modifications observées, ainsi que les impacts de ces NPs en condition pathologique en utilisant un modèle in vitro mimant la dynamique vasculaire observée lors de l’HTP avec le système d’étirement STREX®. Nos résultats montrent que l'exposition aux NiONPs induit un stress oxydant, une réponse pro-inflammatoire ainsi que des altérations de l’homéostasie calcique et que ces effets sont potentialisés lorsque les cellules sont en conditions pathologiques. Ces travaux suggèrent donc que l'exposition aux NiONPs pourrait aggraver certains événements physiopathologiques chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires préexistantes telles que l’HTP, et que ces patients seraient plus sensibles à ces polluants particulaires
By producing about 158,000 tons of nickel (Ni) per year, New Caledonia is one of the largest producers of Ni in the world, with soils rich in trace metals (Ni; chromium, Cr; cobalt, Co; manganese, Mn and iron, Fe). This massive Ni exploitation is a major economic issue for the country (8 to 17% of annual GDP) to the detriment of potential environmental and health impacts. Indeed, the exploitation of these open-pit nickel laterite mines leads to the emission of ultrafine particles of Ni and nickel oxide (NiO) disseminated in the environment, by the wind, or via run-off from watercourses but also of other metals present in these soils. These particles can be inhaled by mine workers and the surrounding population, raising questions relating to human toxicology, and can also be transported along freshwater streams close to the mines, to be deposited or washed downstream as far as the lagoon, thus impacting aquatic organisms, the study of which is a matter of ecotoxicology.From an environmental point of view, few studies have been conducted in New Caledonia. However, initial work on freshwater rivers near mines has shown very high levels of Ni accumulated in organisms under the mining influence, particularly in Pacific eels. In order to document the significance of the toxic impacts potentially inflicted on eels present at these sites, different types of approaches have been conducted: (i) Analysis of the toxic impacts of metals on Anguilla marmorata collected in situ during a mission (morphometric measurements, metal levels in organs, transcriptomic); (ii) Impact of exposure to NiO nanoparticles (NPs) on eel hepatocytes in vitro, the liver being a prime target of metal toxicity and an essential organ for eels. These approaches made it possible to early identify the cellular and molecular mechanisms of cytotoxic impact, oxidative stress, inflammation and mitochondrial dysfunction following this exposure.In parallel, human exposure to NPs is a public health concern. NPs can thus cross the alveolar-capillary barrier, find their way into the general circulation and exert deleterious effects through direct interactions with the cardiovascular system and, in particular, the endothelial cells (HPAEC) lining the lumen of the vessels and controlling vascular reactivity, which is modified after Ni NPs exposure. These effects could thus be amplified in cardiovascular pathologies. People suffering from pathologies of the pulmonary circulation (pulmonary hypertension, PH) could therefore constitute populations at risk. Thus, it is necessary to better characterize, in exposed populations, the toxic mechanisms induced by Ni-rich dusts and by NiO NPs on the cardiovascular system. For this purpose, we studied, on HPAEC, the effects induced by NiO NPs on calcium signaling , the pro-inflammatory response and the role of oxidative stress in the observed modifications, as well as the impacts of these NPs in a pathological conditions by using an in vitro model mimicking the vascular dynamics observed during PH with the STREX® stretching system. Our results show that exposure to NiO NPs induces oxidative stress, a pro-inflammatory response as well as alterations in calcium homeostasis and that these effects are amplified when the cells are under pathological conditions. This work therefore suggests that exposure to NiO NPs could aggravate some pathophysiological events in patients suffering from pre-existing cardiovascular diseases such as PH, and that these patients would be more sensitive to these particulate pollutants
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Pigneur, Judith. "Mise au point d’une méthode intégrée d’analyse des impacts des filières de matières premières minérales." Electronic Thesis or Diss., Université Paris-Saclay (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019SACLC093.

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Abstract:
Le sujet de la thèse est la mise au point d’une méthode intégrée d’analyse des coûts sociaux et environnementaux de l’épuisement dans les filières exploitant des métaux. La thèse qui est défendue est que l’épuisement des ressources métalliques, au-delà de la question des limites économiques de l’exploitation, est un démultiplicateur des coûts sociaux et environnementaux générés par nos modes de production et de consommation actuels. La thèse a été réalisée dans le cadre du projet de recherche du Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne (le Basic) portant sur la mise au point d’indicateurs de soutenabilité. La thèse se situe dans une approche transdisciplinaire, croisant une approche issue des sciences de gestion, soit l’analyse des chaînes globales de valeurs (CGV), mobilisée pour comprendre l’influence de l’organisation des filières mondialisées dans les impacts sociaux et environnementaux, et une approche issue des sciences économiques, celle des coûts sociaux, telle que développée par Karl William Kapp, qui s’intéresse aux coûts liés aux dommages sociaux et environnementaux inhérents à notre système économique. La thèse vise à contribuer à la fois au renforcement du cadre méthodologique des coûts sociétaux développé par le Basic, mais aussi à la recherche émergente sur la prise en compte de l’épuisement dans la mise au point d’indicateurs de soutenabilité. La recherche vise à explorer les liens entre épuisement, augmentation des coûts sociaux et environnementaux de l'exploitation, et influence des filières mondialisées sur ces coûts. Cette problématique générale se décline en deux parties. Une première partie théorique, composée du chapitre 1 et 2, contribue à définir l’épuisement des métaux dans une perspective de soutenabilité forte et à formaliser un cadre d’évaluation des coûts sociaux cohérent avec cette définition. Dans le chapitre 1 l’épuisement est redéfini comme deux phénomènes conjoints, continus et irréversibles : perte de quantité (perte de matière tout au long de la filière) et de qualité (diminution des teneurs du gisement et difficultés du recyclage) de la ressource d’une part ; et comme un démultiplicateur d’impacts environnementaux, sanitaires et sociaux des filières exploitant des métaux d’autre part. Le chapitre 2 propose un nouveau cadre de prise en compte de l’épuisement et de ses coûts sociaux, faisant le lien entre les travaux de l’économie écologique et de l’économie institutionnelle sur la base des travaux de Karl William Kapp. Cette méthodologie développe une approche tournée vers l’études des causes des coûts sociaux et des leviers pour diminuer ces coûts. Une deuxième partie empirique applique le cadre d’évaluation au cas d’étude de la chaîne du néodyme utilisé dans les aimants Nd-Fe-B. Cette étude de cas montre que, bien que l’épuisement des réserves de terres rares ne soit pas perçu comme un danger imminent, les coûts sociaux de l’épuisement sont déjà importants et que des actions pourraient être mise en œuvre pour diminuer ces coûts. Cette étude de cas permet de démontrer la pertinence d'un point de vue social et écologique de l'analyse de l'épuisement par les coûts sociaux
The subject of the thesis is the development of an integrated method of analysis of the social and environmental costs of depletion in the metal value chains. The supported thesis is that the depletion of metallic resources, beyond the question of the economic limits of exploitation, is a multiplier of the social and environmental costs generated by our current modes of production and consumption. The thesis was carried out as part of the Bureau for Appraisal of Social Impacts for Citizen information (Basic) research and development project on the development of sustainability indicators. The thesis is part of a transdisciplinary approach, combining an approach from the management sciences, namely the analysis of global value chains (GVC), mobilized to understand the influence of the organization of globalized chains on social and environmental impacts, and an economics-based approach, that of social costs, as developed by Karl William Kapp, which looks at the costs of social and environmental damage inherent in our economic system. The thesis aims to contribute to both the reinforcement of the methodological framework of social costs developed by the Basic, but also to the emerging research on depletion within the field of development of sustainability indicators. The research aims to explore the links between depletion, increased social and environmental costs of exploitation, and the influence of globalized chains on the occurrence of these costs. This general problem is divided into two parts. A first theoretical part, composed of chapters 1 and 2, contributes to define the depletion of metals in a perspective of strong sustainability and to formalize a framework of evaluation of the social costs coherent with this definition. In Chapter 1, depletion is redefined as two joint, continuous and irreversible phenomena: 1) loss of quantity (loss of material throughout the supply chain) and quality (diminution of ore grades and difficulties of recycling) of the resource.2) as a multiplier of environmental, health and social impacts of the metal value chains. Chapter 2 proposes a new framework to account for depletion and its social costs, linking the work of ecological economics and institutional economics based on the work of Karl William Kapp. This methodology develops an approach focused on studying the causes of social costs and levers to reduce these costs. A second empirical part applies the evaluation framework to the case study of the neodymium chain used in Nd-Fe-B magnets. This case study shows that, although the depletion of rare earth reserves is not perceived as an imminent danger, the social costs of depletion are already significant and that actions could be implemented to reduce these costs. This case study demonstrates the social and ecological relevance of the analysis of social cost depletion
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Bastiège, Marine. "La gestion des ressources naturelles et son contrôle dans un monde globalisé." Electronic Thesis or Diss., La Rochelle, 2022. http://www.theses.fr/2022LAROD005.

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Abstract:
Les systèmes de contrôle du secteur extractif puis les normes volontaires internationales apparus avec la globalisation des années 1990-2000 sont désormais repensés dans le cadre de plusieurs évolutions réglementaires importantes liées à l’adoption du Pacte vert européen. Dans quelle mesure peut-on considérer que ces évolutions réglementaires traduisent l’adoption du paradigme propre au contrôle transnational, dans de nouveaux champs ? Et, si l’adoption du paradigme transnational a permis de contourner, d’atténuer voire de résoudre certains problèmes pratiques, en redéfinissant la nature du contrôle des ressources naturelles, les évolutions réglementaires actuelles permettront-elles de conserver ces éventuels avantages ? Nous proposons une description des systèmes concernés au moyen d’un modèle construit à partir de la littérature portant sur le contrôle, la RSE, la littérature managériale Business & Human Rights, l’accountability et les Global studies. Ce modèle permet de mettre en avant les principales caractéristiques que les évolutions réglementaires doivent respecter pour reproduire les principales caractéristiques de ces systèmes de contrôle. Une étude longitudinale concernant l’évolution récente du système de contrôle du FSC et l’étude des accords extractifs de la période 2017-2022 en Colombie permettent de tester et de préciser ce modèle
The control systems of the extractive sector, and then the international voluntary standards that emerged with globalisation in the 1990s and 2000s, are now being rethought in the context of several important regulatory developments linked to the adoption of the European Green Deal. To what extent can we consider that these regulatory developments reflect the adoption of a transnational control paradigm in new fields ? And, if the adoption of a transnational paradigm has helped to circumvent, mitigate or even solve some practical problems, by redefining the nature of natural resource control, will current regulatory developments allow these potential benefits to be maintained ? We propose a description of the systems concerned by means of a model constructed from the literature on control, CSR, Business & Human Rights literature, accountability and Global studies. This model makes it possible to highlight the main characteristics that regulatory developments must respect in order to reproduce the main characteristics of these control systems. A longitudinal study of the recent evolution of the FSC control system and the study of the 2017-2022 extractive agreements in Colombia allow this model to be tested and refined
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Goix, Sylvaine. "Origine et impact des pollutions liées aux activités minières sur l'environnement (eau-sol-atmosphère) et la santé, cas de Oruro (Bolivie)." Phd thesis, Toulouse 3, 2012. http://thesesups.ups-tlse.fr/1672/.

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Abstract:
Ce travail s'inscrit dans les grandes problématiques actuelles traitant des interactions environnement-santé en contexte minier. L'objectif est de décrire l'origine et l'impact sur l'environnement et la santé des pollutions liées aux activités d'extraction et de fonte polymétalliques (Ag, Au, Cd, Cu, Pb, Sb, Sn, Zn) dans la ville minière d'Oruro, en Bolivie. Des échantillons d'eaux de consommation et de surface, de sols, de poussières de sol, d'aérosols (PM2,5 et PM10) et de bioaccumulateurs de la contamination atmosphérique (Tillandsias capillaris) ont été caractérisés géochimiquement (ICP-MS) et minéralogiquement (DRX, MEB). L'ensemble des compartiments " eaux ", " sols " et " atmosphère " de la zone urbaine est contaminé en Eléments Trace Métalliques (ETM), notamment à proximité des mines et des fonderies (atteignant 16000 µ/g de Pb dans les sols ou 200 ng/m3 d'As dans les PM10 prés de la fonderie). Les différentes sources de contamination atmosphérique (érosion des terrils miniers, émissions des fonderies, transport de minerais) et leurs zones d'influence sont identifiées à l'aide d'études statistiques et d'interpolations spatiales. L'étude des sols et des poussières indique d'autres sources de contamination plus locales, comme une ancienne zone de stockage de minerais. Les séparations granulométriques des poussières montrent que les ETM sont globalement plus concentrés dans les fractions fines, mais pas nécessairement dans la fraction argileuse (< 2µm), généralement considérée comme étant la fraction la plus contaminée. La bioaccessibilité des poussières, mesurée par la méthode UBM, est globalement plus faible prés de la mine que de la fonderie, et varie en fonction de la fraction granulométrique et de l'élément considéré (jusqu'à 90% pour As et inférieure à 5% pour Sb et Sn). Le bilan d'exposition aux ETM des enfants selon leur quartier d'habitation (" centre ville ", " mine " et " fonderie ") est réalisé en prenant en compte l'ingestion et l'inhalation des poussières de sol et des aérosols. La prise en compte de la granulométrie et de la bioaccessibilité par fraction influe fortement sur les calculs de doses absorbées par l'organisme. Les doses absorbées calculées et les concentrations précédemment mesurées dans les cheveux des enfants sont corrélées. Dans cette étude, le Pb présente un comportement particulier : il présente des tenenurs très hautes dans les sols mais très faibles dans l'atmosphère. L'exposition est donc particulièrement liée au type et au lieu d'activité du sujet considéré et expliquerait la variabilité observée dans une étude épidémiologique antérieure
This work deals with current problematic issues of environment-health interactions. This thesis describes the origin of mining and smelting polymetallic pollution (Ag, Au, Cd, Cu, Pb, Sb, Sn, Zn) and its impact on environment and health in the mining city of Oruro, Bolivia. Samples of tap water, the hydrographic network, soils, dusts, aerosols (PM2,5 et PM10) and bioindicators of atmospheric contamination (Tillandsias capillaris) were geochemically (ICP-MS) and mineralogically (DRX, SEM) characterized. All the compartments of the urban area studied ("water ", "soil" and "atmosphere") were contaminated by trace elements, especially near smelters and mines (reaching 16000 µg/g Pb in dust and 200 ng/m3 As in PM10 close to the smelting area). Statistical studies and spatial interpolations helped in the identification of atmospheric contamination sources and their scope. Soil and dust studies also indicated other more local sources, such as old ore stockage areas. Granulometric separation of dusts showed that trace elements were more highly concentrated in fine fractions, but not necessarily in the clay (< 2µm), which is generally considered to be the most contaminated fraction. Oral bioaccessibility of dust fractions (UBM method), is higher overall in the smelting area than in the mining one. Bioaccessibility greatly varies depending on the granulometric fraction or elements considered (up to 90% for As and less than 5% for Sn and Sb). Exposure to trace elements in children depending on their place of residence was calculated considering dust and aerosol inhalation and ingestion. Taking into account granulometry and bioaccessibility can considerably change the absorbed dose calculated. Estimated exposure and trace element content in children's hair previously measured prove to be correlated. In this study, Pb showed a particular behaviour, with soil Pb concentrations were very high when compared to weak aerosol concentrations. Child exposure is thus greatly linked to type and location of the child's activities, which can explain the variability observed in a previous epidemiological study
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Goix, Sylvaine. "Origine et impact des pollutions liées aux activités minières sur l'environnement (eau-sol-atmosphère) et la santé, cas de Oruro (Bolivie)." Phd thesis, Université Paul Sabatier - Toulouse III, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00781152.

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Abstract:
Ce travail s'inscrit dans les grandes problématiques actuelles traitant des interactions environnement-santé en contexte minier. L'objectif est de décrire l'origine et l'impact sur l'environnement et la santé des pollutions liées aux activités d'extraction et de fonte polymétalliques (Ag, Au, Cd, Cu, Pb, Sb, Sn, Zn) dans la ville minière d'Oruro, en Bolivie. Des échantillons d'eaux de consommation et de surface, de sols, de poussières de sol, d'aérosols (PM2,5 et PM10) et de bioaccumulateurs de la contamination atmosphérique (Tillandsias capillaris) ont été caractérisés géochimiquement (ICP-MS) et minéralogiquement (DRX, MEB). L'ensemble des compartiments " eaux ", " sols " et " atmosphère " de la zone urbaine est contaminé en Eléments Trace Métalliques (ETM), notamment à proximité des mines et des fonderies (atteignant 16000 µ/g de Pb dans les sols ou 200 ng/m3 d'As dans les PM10 prés de la fonderie). Les différentes sources de contamination atmosphérique (érosion des terrils miniers, émissions des fonderies, transport de minerais) et leurs zones d'influence sont identifiées à l'aide d'études statistiques et d'interpolations spatiales. L'étude des sols et des poussières indique d'autres sources de contamination plus locales, comme une ancienne zone de stockage de minerais. Les séparations granulométriques des poussières montrent que les ETM sont globalement plus concentrés dans les fractions fines, mais pas nécessairement dans la fraction argileuse (< 2µm), généralement considérée comme étant la fraction la plus contaminée. La bioaccessibilité des poussières, mesurée par la méthode UBM, est globalement plus faible prés de la mine que de la fonderie, et varie en fonction de la fraction granulométrique et de l'élément considéré (jusqu'à 90% pour As et inférieure à 5% pour Sb et Sn). Le bilan d'exposition aux ETM des enfants selon leur quartier d'habitation (" centre ville ", " mine " et " fonderie ") est réalisé en prenant en compte l'ingestion et l'inhalation des poussières de sol et des aérosols. La prise en compte de la granulométrie et de la bioaccessibilité par fraction influe fortement sur les calculs de doses absorbées par l'organisme. Les doses absorbées calculées et les concentrations précédemment mesurées dans les cheveux des enfants sont corrélées. Dans cette étude, le Pb présente un comportement particulier : il présente des tenenurs très hautes dans les sols mais très faibles dans l'atmosphère. L'exposition est donc particulièrement liée au type et au lieu d'activité du sujet considéré et expliquerait la variabilité observée dans une étude épidémiologique antérieure.
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Yao, Kouadio Assemien François. "Développement d'une méthodologie pour une meilleure évaluation des impacts environnementaux de l'industrie extractive." Thesis, Montpellier, 2018. http://www.theses.fr/2018MONTG001/document.

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Abstract:
L’industrie minière joue un rôle important dans le développement économique de nos pays. Cependant, les projets miniers font de nos jours face à de sérieuses oppositions tant des communautés locales que des organismes de protection de l'environnement, en raison des impacts potentiels associés à l'extraction minière. Pour concilier les besoins de production de matières premières (assurer le développement économique) et la prise en compte de la préservation de la qualité de l'environnement, il est nécessaire d'évaluer les impacts environnementaux potentiels, conséquences des activités minières avant leur début et choisir les meilleures options d’un point de vue environnemental. L’Étude d’Impact Environnemental (EIE) est une procédure qui permet d’identifier et d’évaluer les impacts d’un projet. Les projets miniers sont assujettis à une telle étude. Or bien que la procédure d’EIE soit obligatoire, la réglementation ne prescrit aucune méthode d’évaluation des impacts ; qui est laissée au choix du praticien. L’objectif général de cette thèse est de proposer une méthode permettant d’évaluer plus efficacement les impacts environnementaux de l’industrie minière. Pour y parvenir deux approches ont été explorées : la méthodologie d’Analyse et d’Évaluation des Impacts environnementaux Miniers (MAEIMIN) développée dans cette thèse et la méthodologie d’Analyse de Cycle Vie (ACV) qui est une technique standardisée ISO. MAEIMIN est une technique basée sur la démarche d’analyse de risque et permet d’évaluer les impacts en prenant en comptes les conditions climatiques, géologiques et de l’état initial de la zone. L’ACV est quant à elle une technique standardisée qui permet d’évaluer les impacts produits sur le site et ceux générés hors du site mais dont les activités génératrices sont liées au système étudié. Ces méthodes ont été mises en œuvre sur une mine d’or en Côte d’Ivoire. MAEIMIN, en prenant en compte les caractéristiques particulières de la zone d’étude, a montré des résultats d’impacts élevés aussi bien pour la pollution des eaux de surface que pour les eaux souterraines, principalement aux étapes d’exploitation et d’après-mine. Cette étude a également montré que les sources de pollution entraînant des impacts de niveau élevé comprennent les dépôts de résidus (terrils et effluents), les sols préalablement contaminées par des retombées de poussière et les travaux miniers. S’agissant de l’ACV, qui est par essence une méthode généraliste, elle a permis plus particulièrement de mettre en évidence des impacts off-site assez significatifs. Pour les effets on-site, l’étude a montré que les impacts sur la santé humaine sont essentiellement dus aux émissions de métaux par les activités d’exploitation (traitement du minerai et gestion des résidus miniers ainsi que les émissions de l’abattage). Enfin, notre travail a permis de montrer une meilleure prise en compte de l’ensemble des impacts par une combinaison de MAEIMIN et de l’ACV dans les procédures d’EIE
An increasing demand of mineral resources is associated with modern society development. In parallel, mining projects face strong oppositions both from public and from environment protection agencies, due to the potential impacts associated with ore extraction. In order to conciliate the needs of producing raw materials and of taking into account the preservation of the quality of the environment, it is necessary to assess the environmental impact previous to the start of the mining activities. The Environmental Impact Assessment procedure helps to identify and evaluate the environmental impacts of a project. Although Environmental Impact Assessment (EIA) procedure is mandatory, the regulations do not impose any impact assessment method. Thus, EIA practitioners are free to use the method that suits them and their own expertise to estimate the environmental impacts of a project. The main purpose of this work is to propose a method to more effectively evaluate the environmental impacts of the mining industry. To achieve this, two approaches have been explored: the Mining Environmental Impact Assessment Methodology (MEIAM) developed in this thesis and the Life Cycle Assessment (LCA), which is a standardized methodology. MEIAM is based on the risk analysis approach and makes it possible to evaluate the impacts taking into account the climatic and geological conditions and the initial state of the zone. LCA is a standardized technique that assesses the impacts produced on the site and those generated off-site but whose generating activities are related to the system studied. These methods were implemented on a gold mine in Côte d’Ivoire.MEIAM, taking into account the particular characteristics of the study area, showed high impact results for both surface water and groundwater pollution, mainly at the operation and post-closure stages. This study has also shown that pollution sources with high level impacts include tailings, soils previously contaminated by dust fallout and mining works. Regarding the LCA, which is in essence an overall method, it has made it possible to highlight quite significant off-site impacts. For on-site effects, the study showed that the impacts on human health are mainly due to metal emissions from operation activities (ore processing and tailings management as well as blasting). Finally, our work showed that all the impacts were better taken into account by a combination of MEIAM and LCA in the EIA procedures
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Argane, Rabei. "Valorisation des rejets miniers à faible teneur en sulfures comme granulats pour mortiers." Thesis, Lyon, INSA, 2015. http://www.theses.fr/2015ISAL0039.

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Les résidus miniers représentent les sous-produits minéraux finement broyés issus des procédés de traitement et d’enrichissement des minerais. Durant l’exploitation d’une mine, ces rejets sont habituellement transportés sous formes de pulpes et entreposés en surface dans des aires d’accumulation appelées parcs à résidus. Ces derniers sont des ouvrages, le plus souvent, difficiles à gérer et coûteux à restaurer. Ils sont à l’origine d’une multitude d’impacts environnementaux qui dépendent principalement de leur potentiel polluant, de leur mode de gestion, de la stabilité physique des infrastructures de confinement et des conditions climatiques spécifiques au site d’entreposage. Dans ce contexte, plusieurs études ont été entreprises afin de développer de nouvelles techniques qui permettraient une gestion effective et durable de ces sous-produits minéraux. Des voies de valorisation dans le domaine du BTP ont ainsi été explorées. Les résultats ont montré la possibilité de réutilisation de certains rejets miniers comme matériaux cimentaires et additifs pour mortiers ou béton. Toutefois, la majorité des formulations proposées n’ont pas dépassé le stade du laboratoire. De plus, l’utilisation des rejets miniers comme matériaux de construction est encore sujet à des difficultés en matière d’acceptabilité sociale et à d’innombrables préoccupations, notamment leur stabilité physico-chimique et leur éco-compatibilité. En parallèle, l’utilisation artisanale et non contrôlée des rejets miniers à faibles teneurs en sulfures comme matériaux de construction est en pleine croissance dans quelques pays tel que le Maroc. En effet, à proximité de quelques sites miniers abandonnés, ces rejets sont considérés comme des sables naturels et sont utilisés pour la confection de mortier de finition et de surfaçage des murs d’habitations. Ce recyclage artisanal peut constituer des risques mécaniques et environnementaux liés surtout à la non-conformité mécanique de ces matériaux et à la présence de concentrations non négligeables de métaux résiduels dans les rejets miniers. L’objectif de ce travail de recherche est donc d’évaluer l’impact de l’utilisation actuelle de deux rejets miniers marocains (Zeida et Mibladen), communément utilisés comme agrégats dans la région de la haute-Moulouya, sur les propriétés physico-chimiques des mortiers de finition et d’étudier, sur le long terme, le relargage des métaux lourds en scénario de lixiviation. Ce travail se donne aussi comme objectif spécifique, d’étudier la faisabilité technique d’utilisation des rejets miniers à faible teneur en sulfures comme substituant au sable conventionnel pour la confection de mortiers d’enduit et de maçonnerie
Mine tailings represent the finely ground industrial by products generated throw beneficiation of ore minerals. During mine exploitation, these tailings are generally transported in slurry form to large storage facilities, called tailings ponds or impoundments. These facilities are, in most cases, difficult to manage and expensive to rehabilitate. They are responsible for the generation of important environmental impacts and significant ecological disruptions, depending on their pollution potential, management technique, physical stability and the climate conditions. In this context, numerous studies have been conducted to develop new techniques for a sustainable management of mine tailings. The feasibility of reusing some tailings in the construction sector as cementing materials and additives for mortars or concretes were successfully achieved. However, the majority of the conducted studies are still at laboratory stages. Moreover the reuse of tailings as construction material is yet subject of numerous difficulties in term of social acceptance. Various parameters are also of concern, especially the physical and chemical stability of tailings as well as their eco-compatibility. In parallel, the uncontrolled reuse of low sulfide tailings as construction material is increasing in some developing countries (e.g. Morocco). In fact, nearby some abandoned mine sites, these tailings are considered as natural sands and are used for the manufacture of surface finishing mortars. This traditional recycling may constitute mechanical and environmental risks, principally related to tailings mechanical unconformity and to their non-negligible residual metal concentrations. Therefore, the aim of the current research is to evaluate the actual impact of two Moroccan mine tailings (named Zeida and Mibladen), commonly used as aggregates in the Upper-Moulouya region, on the mechanical properties of mortars and on their long term environmental behavior. This work has also as specific aim, to study the technical feasibility of using low sulfide tailings as sand substitute for the manufacture of rendering and masonry mortars. To attain this aim, a thorough characterization of the physical, chemical and mineralogical properties as well as the geochemical behavior of mine tailings was carried out. Mechanical properties of tailings-based mortars were then measured and compared to reference samples (sand-based mortars) using different tests such as setting time, entrained air volume and compressive strength. In parallel, mortars durability and hydration products were evaluated by mean of durability tests (wetting drying cycles, sulfate attack and acid rain simulation) and analytical methods (scanning electron microscopy, X-ray diffraction and thermo-gravimetric analysis). Finally, mortar samples were submitted to various leaching tests to evaluate the pollution potential of these matrices
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Sourisseau, Sylvain. "Recyclage vs extraction minière : concurrence, externalités environnementales et politiques publiques sur les marchés du fer et de l'acier." Electronic Thesis or Diss., Université Paris-Saclay (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019SACLE016.

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Abstract:
Dans le cadre de cette thèse, nous nous interrogeons sur la concurrence que peut potentiellement apporter les recycleurs sur un marché des matières premières traditionnellement dominé par un oligopole minier. Dans quelle mesure les recycleurs peuvent-ils concurrencer les firmes minières et quels sont les effets sur l'oligopole? Comme deuxième axe de recherche, nous tenons compte du différentiel d'externalités environnementales qui existe entre les deux types d'offre. Nous intégrons donc dans notre modèle une subvention au recyclage ainsi qu'une taxe sur la pollution minière, ceci, en réponse aux deux distorsions de marché que sont la structure non concurrentielle de l'extraction minière et les externalités qui sont associées à cette activité. Pour donner une dimension empirique à cette thèse, nous utilisons les marchés du minerai de fer et de l'acier. Préalablement à l'analyse de la concurrence avec les recycleurs, nous effectuons dans le cadre du Chapitre 1, une analyse de l'évolution des marchés du fer et de l'acier suite au choc de demande des années 2000. La concentration de la demande autour des sidérurgistes chinois ainsi que la stratégie mise en place par les autorités à partir de 2010, aboutissent à l'existence d'un monopsone contrarié sur le marché mondial du minerai de fer.En se recentrant sur l'amont de la chaîne de valeur, notre Chapitre 2 pose le cadre théorique de la concurrence entre les entreprises minières et les recycleurs. A travers un modèle Cournot-Stackelberg, nous montrons que la part de marché du secteur minier augmente avec le degré de concurrence de ce secteur. Les recycleurs ne peuvent en effet pas augmenter de manière significative leur part de marché si une technologie de recyclage efficace n'est pas, dans le même temps, associée à une importante disponibilité de déchets. Cette double condition est également nécessaire pour garantir la diminution de la rente minière. Par ailleurs, nous mettons en avant l'existence d'un niveau de technologie de recyclage minimum pour que les recycleurs puissent entrer sur le marché. La prise en compte du différentiel d'externalités environnementales dans le Chapitre 3 renforce la nécessité d'une augmentation de l'offre de matières secondaires, au regard de son effet bénéfique sur le bien-être. L'instauration d'une taxe environnementale sur la production minière s'avère, à cet effet, moins pertinente qu'une subvention au recyclage. La taxe renforce la contrainte de capacités pour les recycleurs, repose sur une nécessaire évaluation de la pollution minière difficile à réaliser pour certaines matières premières, et des limites quant à sa mise en œuvre semblent également se poser. A l'inverse, l'instauration d'une subvention au recyclage aurait des effets significatifs sur les parts de marché des recycleurs et sur la nécessaire baisse des dommages liés à l'extraction. Comme nous le montrons, la différence d'effets entre les deux politiques est d'autant plus forte lorsque le niveau de recyclage initial est faible. Enfin, en s'intéressant à une politique publique axée sur la demande de matières plutôt que sur l'offre, le Chapitre 4 met en exergue la faible incitation du marché européen du carbone sur la baisse des émissions de CO2 des sidérurgistes, et donc sur un potentiel recours accru à la matière secondaire. Nous montrons également comment cette politique climatique interfère avec la politique de concurrence car elle bénéficie essentiellement aux leaders du marché, au détriment du principe de concurrence libre et non faussée qui prévaut au sein du marché commun. Plus surprenant, nos résultats indiquent que le leader du marché est la firme la moins efficace dans la consommation de matières premières, par rapport à la quantité d'acier produite et aux émissions de CO2 générées. A l'inverse, la firme qui semble être la plus efficace est, dans le même temps, celle qui aurait été la moins avantagée dans l'attribution des quotas gratuits depuis 2007
In addition to a solution for managing end-of-life products, recycling is also an alternative to the production of virgin raw materials. In this thesis, we are therefore wondering about this new form of competition that could potentially include recyclers, on a commodity market traditionally dominated by a mining oligopoly. To what extent can recyclers compete with mining firms and what are the effects on oligopoly? As a second line of research, we consider the differential of environmental externalities that exists between the two types of supply. We therefore include in our model a recycling subsidy and a tax on mining pollution, in response to the two market distortions: the non-competitive structure of mining extraction and the externalities that are associated with this activity. To give an empirical dimension to this thesis, we use the iron and steel industry. Prior to the analysis of the competition with recyclers, we carry out in Chapter 1, an analysis of the evolution of the markets of iron and steel following the demand shock since the year 2000. The concentration of the demand from Chinese steelmakers as well as the strategy put in place by the authorities from 2010, led to a new market structure of the world iron ore market: a thwarted monopsony.By focusing on the upstream value chain, Chapter 2 sets the theoretical framework for competition between mining firms and recyclers. Through a Cournot-Stackelberg model, we show that the market share of the mining sector increases with the degree of competition in this sector. Recyclers cannot significantly increase their market share if an efficient recycling technology is not associated with a high availability of waste. This dual condition is also necessary to ensure the reduction of the mining rent. In addition, we highlight the requirement of a minimum level of recycling technology for recyclers to enter the market.Taking into account the differential of environmental externalities in Chapter 3 strengthens the need for increasing the supply of secondary materials, with regard to its positive effect on social wellfare. For this purpose, the introduction of an environmental tax on mining extraction is less relevant than a subsidy for recycling. The tax reinforces the capacity constraint for recyclers, relies on a necessary assessment of mining pollution that is difficult to achieve for certain raw materials, and there are limits on its implementation which also seem to arise. On the other hand, the introduction of a recycling subsidy would have a significant impact on recyclers' market share and the necessary reduction of extraction-related damages. As we show, the difference in effects between the two policies is even stronger when the initial level of recycling is low.Finally, by focusing on a public policy based on the demand for materials rather than on supply, Chapter 4 highlights the weak incentive of the EU-ETS to reduce CO2 emissions from steelmakers, and therefore a potential increase of the secondary input instead of the virgin one. We also show how this climate policy interferes with the EU competition policy because it mainly benefits market leaders, to the detriment of the principle of free and undistorted competition prevailing in the EU market. More surprisingly, our results indicate that the market leader is the least efficient firm in the consumption of raw materials, considering the quantity of steel produced and the CO2 emissions generated. Conversely, the firm that seems to be the most efficient would also have been least favoured when free allowances were allocated from 2007 onwards
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Books on the topic "Industries minières – Environnement"

1

Moody, Roger. Rocks and Hard Places: The Globalisation of Mining (Global Issues Series). Zed Books, 2007.

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2

Moody, Roger. Rocks and Hard Places: The Globalization of Mining. Zed Books, Limited, 2013.

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3

Moody, Roger. Rocks and Hard Places: The Globalisation of Mining (Global Issues Series). Zed Books, 2007.

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