Academic literature on the topic 'Hypothèse du monde ouvert'

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Journal articles on the topic "Hypothèse du monde ouvert"

1

MORGEN, MICHÈLE. "Le (Fils) monogène dans les écrits johanniques: Évolution des traditions et élaboration rédactionnelle." New Testament Studies 53, no. 2 (April 2007): 165–83. http://dx.doi.org/10.1017/s0028688507000100.

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Abstract:
Le présent article montre l'importance de μονογενης, attribué au Christ dans la tradition johannique et propose une hypothèse sur l'évolution de la signification de cette désignation christologique. La tradition première s'appuie sur le kèrygme initial de l'envoi Fils unique dans le monde destiné à manifester l'amour du Père (Jn 3.16–17; 1 Jn 4.9). L'école johannique en conclut à la nécessité inéluctable de la foi au Nom du Fils de Dieu (Jn 3.18). Placé en tête de l'évangile par l'ultime rédaction johannique, le Prologue confesse la divinité du Fils unique dans sa gloire et le proclame ‘Dieu Monogène’ (Jn 1.14, 18). La communauté johannique aura ainsi largement contribué à valoriser la portée christo-logique et théo-logique de μονογενης. Le choix de cette désignation témoigne en tous les cas d'un ‘monothéisme ouvert’ et en recherche d'expression adéquate.
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2

Leprun, Sylviane. "Images et altérités musulmanes." Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques 11, no. 1 (2006): 29–47. http://dx.doi.org/10.3406/fdart.2006.1398.

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Abstract:
Le débat actuel sur les effets des préceptes coraniques, fortement médiatisé dans l’espace politique et culturel international, interroge la construction idéologique de l’image dans un système esthétique dorénavant plus ouvert sur les mondes contemporains transculturels. Notre hypothèse est que les images appartiennent à des territoires “ nomadisés” dont les identités sont de plus en plus mutationnelles. En corollaire c’est la question de l’intangibilité des images de l’islam qui se trouve posée. Cet article propose d’aborder les productions d’artistes issus de pays émergents, à partir d’une double perspective artistique et linguistique, qui met en lumière la place de l’art dans la construction du lien social urbain africano-musulman. Et ce faisant pose également la question du profane et du religieux dans la création extra-européenne d’aujourd’hui.
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Boë, Louis-Jean, Jean-Luc Schwartz, and Nathalie Vallée. "Les tendances des structures phonologiques : le poids de la forme sur la substance typologie, modélisation et ontogenèse." Scolia 16, no. 1 (2003): 21–62. http://dx.doi.org/10.3406/scoli.2003.1034.

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Abstract:
En nous plaçant dans le cadre d’une linguistique orientée substance, nous tentons de montrer que les grandes tendances des structures sonores des langues du monde peuvent s ’expliquer, en partie, par des contraintes sensorimotrices. Nous replaçons cette hypothèse dans le cadre historique de l’émergence de la phonologie, à la fin des années 1920. Nous illustrons - dans la voie ouverte par Liljencrants et Lindblom en 1972 - la possibilité d’une substantialisation de la phonologie grâce aux avancées de la phonétique dans les domaines de la typologie des langues, de la prédiction des structures sonores et de l 'interprétation des données de l’ontogenèse de la parole. Autant d’éléments pour une nouvelle négociation forme/substance, rendue de plus en plus nécessaire par la remise en cause de l'arbitraire linguistique des distinctivités phonologiques.
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Vallée, Nathalie, and Louis-Jean Boë. "L’acquisition des structures sonores du langage par l’enfant et les tendances phonologiques des langues du monde." Lidil 22, no. 1 (2000): 99–121. http://dx.doi.org/10.3406/lidil.2000.1782.

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Abstract:
En nous plaçant dans le cadre d’une linguistique orientée vers l’étude de la substance, nous tentons de montrer que les grandes tendances des structures sonores des langues du monde peuvent s’expliquer, en partie, par des contraintes sensori-motrices. Nous replaçons cette hypothèse dans le cadre historique de l’émergence de la phonologie, à la fin des années 1920. Nous illustrons ensuite — dans la voie ouverte par Liljencrants et Lindblom en 1972 — la possibilité d’une substantialisation de la phonologie grâce aux avancées de la phonétique dans les domaines de la typologie des langues et de l’interprétation des données de l’ontogenèse de la parole. Nous présentons un ensemble de tendances universelles des systèmes consonantiques et des structures syllabiques des lexiques des langues que nous rapprochons de données de la littérature sur l’acquisition du langage, du babillage canonique à l’acquisition des contrôles.
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Genest, Sylvie. "Constructivismes en études ethniques au Québec." Anthropologie et Sociétés 41, no. 3 (January 30, 2018): 59–85. http://dx.doi.org/10.7202/1043042ar.

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Abstract:
Dans le domaine de la recherche sur l’ethnicité, la notoriété de Fredrik Barth n’est plus à faire. La reconnaissance qu’on lui témoigne à travers le monde depuis une cinquantaine d’années paraît inaltérable. Elle ne porte toutefois que sur quelques aspects très ciblés de son travail qui s’est finalement cristallisé autour de la notion de frontières (1969). Il est probable qu’une perspective aussi étroite ait contribué non seulement à une réduction de la pensée de Barth, mais aussi à la perte d’une certaine densité de la pensée constructiviste dans l’étude de l’ethnicité. Ma proposition consiste à montrer que la métaphore des frontières est un outil puissant indispensable à la modélisation des systèmes ouverts. Cette démonstration me permet deux choses : d’abord, de fournir quelques arguments à l’appui de mon hypothèse de l’engagement de Barth dans un constructivisme respectueux de tous les préceptes de la démarche systémique ; et de convaincre ensuite le lecteur de l’importance pour les études ethniques de fonder sur de meilleures assises la construction des connaissances qu’elles diffusent au sujet des différences humaines. La démarche dans son ensemble peut être considérée comme un plaidoyer pour une meilleure épistémologie des études ethniques, notamment dans le riche contexte des études ethniques à Montréal et au Québec.
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6

Combes, André. "Maçonnerie, monde fermé ouvert sur le monde." Humanisme N° 282, no. 3 (September 1, 2008): 57–63. http://dx.doi.org/10.3917/huma.282.0057.

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7

Muraro, Myriam. "Comment Jim m'a ouvert son monde." Cahiers de Gestalt-thérapie N° 31, no. 1 (2013): 96. http://dx.doi.org/10.3917/cges.031.0096.

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Videau, André. "Un festival ouvert sur le monde." Hommes et Migrations 1222, no. 1 (1999): 109–10. http://dx.doi.org/10.3406/homig.1999.3428.

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9

Oudiette, Delphine, and Sean Bailly. "Un sommeil ouvert sur le monde." Pour la Science N° 554 – décembre, no. 12 (December 5, 2023): 7. http://dx.doi.org/10.3917/pls.554.0007.

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10

Fayolle, Jacky. "Cycles et trends d'épargne et d'investissement dans une économie moyenne et ouverte : le cas de la France." Revue de l'OFCE 45, no. 3 (June 1, 1993): 443–517. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0443.

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Abstract:
Résumé Le problème des rapports entre l'épargne et l'investissement est un vieux débat dans le monde des économistes, mais son intensité est variable et obéit aux rythmes cycliques qui gouvernent la nature des préoccupations macro-économiques. Ce débat est revenu sur le devant de la scène depuis quelques années, parallèlement au redémarrage de la croissance intervenu dans les grands pays industrialisés sur la seconde moitié des années quatre-vingt. On pourrait donc voir dans ce remake un événement de nature principalement conjoncturelle : les besoins et désirs d'investissement associés à la phase d'expansion de la seconde moitié de la décennie quatre-vingt ont fini, classiquement, par trop tirer sur la corde des financements et fait ainsi ressentir un déficit d'épargne. De plus, à la fin de cette période d'expansion, le choc spécifique des changements affectant les pays est-européens et révélant brutalement l'ampleur de leurs besoins de financement, aurait aggravé ces tensions. On notera cependant d'emblée que la polarisation récente du débat macroéconomique sur le thème de la pénurie d'épargne est, au premier degré, quelque peu paradoxal, au terme d'une décennie qui, par réaction aux excès antérieurs de l'économie d'endettement administrée, prétendait rétablir des incitations saines et puissantes à une épargne volontaire et stable par le retour en force et l'approfondissement des marchés financiers. Si le thème de la pénurie d'épargne a une certaine vérité, il témoigne en ce cas d'une mise en échec des réformes financières intervenues au cours des années quatfë-vihgtV On peut aborder la question des rapports de l'épargne et de l'investissement comme un problème de nature conjoncturelle, lié au déroulement habituel du cycle économique de moyenne période, et commenter sous cet angle les indicateurs conjoncturels disponibles. Cette manière de voir est cependant insuffisante pour rendre compte des évolutions intervenues durant les années quatre-vingt : ces évolutions relèvent aussi de « changements de régime » qui infléchissent ou modifient les trends apparents et ces changements interfèrent avec le cycle conjoncturel. Pour saisir l'originalité de la configuration macro-économique présente, il faut bien évidemment prendre en compte ces interférences et expliciter leur contenu. Interpréter les enchaînements des décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix comme le moment d'une interaction forte entre cycles de différente périodicité, courts et longs, parait alors une hypothèse de travail stimulante. L 'article est articulé en deux parties. La première s 'attache à fournir un schéma général des interactions entre épargne et investissement au cours du cycle conjoncturel. Elle examine les données françaises sur l'ensemble de l'après-guerre, situées dans leur contexte international, à la lumière de ce schéma. La seconde partie se concentre sur le rôle joué par les facteurs patrimoniaux et financiers dans les dynamiques cycliques à l'œuvre durant les décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix.
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Dissertations / Theses on the topic "Hypothèse du monde ouvert"

1

Guillemine, Frédéric. "Quatre études théoriques sur les relations démo-économiques en monde ouvert." Paris, Institut d'études politiques, 1994. http://www.theses.fr/1994IEPP0023.

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Abstract:
Notre travail porte sur les relations démo-économiques en monde ouvert. Nous en examinons successivement plusieurs aspects : la préférabilité des alternatives mouvements de capitaux migrations, l'influence du choix du système de retraite dans un pays sur celui d'un autre pays, l'influence du facteur démographique sur le chômage dans le cadre d'économies dites "concurrencées" ainsi que l'éventuel recours à l'immigration en analyse post-keynésienne dans la France de l'an 2000, enfin les possibles effets négatifs de la population dans le cadre de pollutions transfrontières. La conclusion essaie quant à elle de mettre à jour de façon formelle le concept de relation démo-économique ouvert (RDEMO)
Our research deals with demo-economical relations in an open economy. We'll successively study different aspects of them : what is preferable between the alternatives capital movements or migrations, the influence of the choice of a retirement system in a country compared with anotherone, the influence of the demographic factor on unemployment within economic systems called "competitive" as well as the possible recourse to immigration in a post Keynesian analysis in France in 2000, lastly the possible negative effects of the population within different countries "pollution exchanges". As a conclusion, we will try to brung to light in a formal way the concept of demo-economic relations in an open economy
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Frey, Alexandre. "Approche algébrique du typage d'un langage à la ML avec objets, sous-typage et multi-méthodes." Phd thesis, École Nationale Supérieure des Mines de Paris, 2004. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00007516.

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Abstract:
Les langages à objets offrent une forme particulière de polymorphisme en permettant l'écriture de « méthodes » dont l'exécution dépend du type dynamique des arguments. Ce « dispatch dynamique » ne prend généralement en compte qu'un argument unique. Certains langages permettent le dispatch simultané sur tous les arguments et on parle alors de « multi-méthodes ». Cette thèse s'intéresse à la définition et au typage d'un langage dérivant de ML avec multiméthodes. Celles-ci sont introduites comme un cas particulier de filtrage sur les objets. La présentation du système de types utilise une approche algébrique. Plutôt que de figer l'ensemble des types, on en axiomatise les propriétés nécessaires pour la correction du système. Cela permet d'écrire des preuves génériques qui ne dépendent pas du choix de l'algèbre. On montre ainsi comment réduire la vérification automatique du typage à la résolution de problèmes simples du premier ordre (contraintes). La résolution des problèmes de contraintes peut alors réutiliser le corpus de résultats disponibles dans la littérature. L'avantage de cette approche algébrique est qu'elle permet de traiter d'un coup toute une classe de langages possibles se distinguant par la nature de l'algèbre de types, du langage d'expression des contraintes et du modèle d'interprétation de ces contraintes. Elle offre également un outil intéressant pour étudier le typage dans un contexte où le monde d'interprétation est ouvert, c'est-à-dire quand on souhaite que le typage d'un module apporte une garantie pour toutes les utilisations possibles de ce module.
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Crumière, Christelle. "Ecritures en influences : emprunts à l'Histoire, empreintes du mythe, dans les récits médiatiques du 11 septembre 2001 : Une hypothèse informée par le Figaro, Le Monde et Libération." Paris 2, 2010. http://www.theses.fr/2010PA020122.

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Abstract:
Cette thèse examine l’élaboration narrative du 11 septembre 2001 dans la presse française, à travers l’analyse de récits issus de trois quotidiens nationaux : Le Figaro, Le Monde et Libération. Le sujet développe deux problématiques : - Celle de la perméabilité entre écritures médiatique, mythique et historique, sous deux modalités : l’emprunt intentionnel opéré par le récit médiatique, de codes et contenus du récit historique (lexique, périodisations, références) ; et l’empreinte, sous forme de résurgences, dans le récit médiatique, d’éléments formels ou thématiques propres au récit mythique (motifs récurrents, configuration du récit). Ces deux opérations contribuent à cerner le phénomène perturbateur, à le réintégrer à un patrimoine mémoriel ou culturel partagé, donc à le rendre moins menaçant et mieux assimilable : il s’agit d’apprivoiser le réel traumatique en l’intégrant à un scénario existant, en lui conférant une forme d’intelligibilité et un cadre interprétatif déjà familiers, au risque de la confusion entre les régimes d’autorité, d’authenticité, et de crédibilité propres aux trois registres. - Celle de la personnalisation du récit médiatique, de son incarnation dans des figures d’acteurs et de témoins des faits (victimes/sauveurs/bourreaux), capables d’assurer à la fois la crédibilité de l’énoncé journalistique, et de cristalliser l’intensité émotionnelle du récit, susceptibles d’induire, l’une, l’adhésion rationnelle, et l’autre, l’investissement affectif du destinataire, par des effets de vérité et des effets de dramatisation (héroïsation, radicalisation, schématisation), supportant les intentions fédératrices et mobilisatrices du discours médiatique.
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Guérin, Vincent. "" NE PLUS ETRE UN MONDE A PART " LA TRANSFORMATION D'UN HOPITAL PSYCHIATRIQUE : SAINTE-GEMMES-SUR-LOIRE (1910-1977)." Phd thesis, Université d'Angers, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00982839.

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Abstract:
Cette étude observe le " processus de changement " dans l'hôpital psychiatrique de Sainte-Gemmes-sur-Loire (49) entre 1910 et 1977, de l'arrivée du Dr Baruk aux débuts de la sectorisation. Ce changement conceptuel, thérapeutique et institutionnel fait progressivement basculer l'asile vers un autre modèle. La transformation s'amorce dans les années 1920-1930 avec l'amélioration des conditions de vie du personnel soignant. Dans l'après Deuxième Guerre mondiale, les conditions de vie des malades s'harmonisent progressivement avec la Cité. Les dispensaires, suivis bientôt par les neuroleptiques puis par le service libre, ouvrent des brèches dans l'édifice asilaire en autorisant une prise en charge différenciée. Dans le même temps, dans certains services, la psychothérapie institutionnelle vise à libérer la parole et les initiatives. A l'issue de la grève de mai-juin 1968, un certain nombre de revendications locales et nationales de la psychiatrie sont entérinées. Avec la sectorisation, une accélération du changement se produit dans l'hôpital, faisant voler en éclat le principe de la coupure intérieure, avec la mixité des pathologies, des soignants et des patients. A la fin des années 1970, le foyer postcure, les appartements thérapeutiques, l'hôpital psychiatrique de Cholet, amplifient le soin dans le lieu de vie du patient et contribuent à décentraliser l'hôpital.
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Al-Mohaya, Essam. "L'explicitation en traduction. Une étude de cas : la traduction du Monde Diplomatique en arabe durant la période 2001-2011." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2015. http://www.theses.fr/2015PA030053/document.

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Abstract:
Cette thèse se propose d’explorer le phénomène de l’explicitation en traduction et d’observer la mise en œuvre de la stratégie d’explicitation dans un grand corpus composé de traductions en arabe du Monde Diplomatique (MD) durant la période 2001-2011. Elle s’articule autour de cinq questions centrales : Qu’est-ce que l’explicitation ? Qu’est-ce qu’on explicite ? Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Pour mener à bien cette investigation, nous avons élaboré un appareillage conceptuel dont la Théorie Interprétative de la Traduction (TIT) constitue le socle et auquel les autres approches traductives ont apporté des outils conceptuels et méthodologiques complémentaires. A la lumière des travaux antérieurs, nous avons d’abord tenté de redéfinir le concept de l’explicitation afin de déterminer les caractéristiques de cette stratégie ainsi que ses fondements théoriques. Ensuite, nous nous sommes penché sur l'analyse du corpus du MD composé d’environ 5000 exemples d’explicitation en contexte. Grâce à l'analyse discursive des décisions d’explicitation prises par les traducteurs du MD, nous avons pu dégager cinq problématiques principales qui suscitaient leur intervention et six techniques par le biais desquelles ils mettaient en œuvre les explicitations dans les textes arabes. Enfin, nous proposons cinq maximes susceptibles d’optimiser l’application de cette stratégie de sorte à permettre aux lecteurs cibles d’accéder aisément au sens des textes sources. L’explicitation devient pour nous un travail de marqueterie qui consiste à insérer dans le fil du texte des suppléments informationnels pertinents, mais surtout limités au strict nécessaire. Tout est question de « bon sens »
The present thesis explores the concept of explicitation in translation and the implementation of this strategy on a large corpus of Arabic translations of “Le Monde Diplomatique” (MD) from 2001 to 2011. The argument revolves around five central questions: What is explicitation? What is explicitated? Why? For whom? and How? To carry out this investigation, a conceptual framework was developed of which The Interpretive Theory of Translation (TIT) forms the basis, with other translational approaches contributing additional conceptual and methodological tools. In the light of previous research, we have first attempted to redefine the concept of explicitation in order to determine the distinctive features of this strategy as well as its theoretical foundations. Then, we have focused on the analysis of about 5000 examples of explicitation from MD in their context. Through the discursive analysis of the reasons why the translators of MD decided to apply explicitation, we have identified five main issues that justify the strategy and six techniques by which the translators apply it to Arabic texts. Finally, five translational maxims are proposed that optimize the application of explicitation so as to enable readers in the target language easy access to the meaning of the source text. Our conclusion is that when the explicitation strategy is applied in this way, the result is similar to marquetry with supplementary, but above all strictly relevant information inlaid into the text. It is all about ‘common sense’
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6

Banos, Vincent. "L'hypothétique construction des lieux ordinaires entre agriculteurs et non-agriculteurs en Dordogne : de l'idéologie patrimoniale à la recherche des échappés du territoire." Phd thesis, Université Paris-Sorbonne - Paris IV, 2008. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00426652.

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Abstract:
Ce travail de recherche prend sa source dans l'actuelle renégociation du lien social entre les agriculteurs et le reste de la société civile mais l'aborde sous l'angle plus précis de l'ouverture des espaces ruraux au nom, notamment, d'un intérêt patrimonial et environnemental. Nous avons fait l'hypothèse que ce processus de publicisation des campagnes ne saurait se résumer à l'irruption d'une diversité d'usages, mais constituerait également l'occasion de construire la campagne comme espace public, c'est-à-dire un espace politique où pourrait s'élaborer de nouvelles légitimités d'action. En nous appuyant sur une lecture pragmatique et interactionniste du lien social, nous avons alors proposé une grille analytique composée de trois topiques de l'urbanité (espace ouvert, lieu et espace public) afin de saisir comment les spatialités sociales ordinaires participent de manière différenciée à la redéfinition des modalités du « vivre ensemble ». Cette inventivité normative graduelle des interactions sociales serait notamment fonction du caractère inter-individuel des investissements conjoints et de la visibilité des espaces d'énonciation. L'étude de multiples situations de coprésence entre agriculteurs et non-agriculteurs en Dordogne ainsi que l'analyse contextuelle des processus de requalification à l'oeuvre sur ce département ont permis de confirmer l'opérationnalité de la notion d'espace ouvert et de faire ressortir le rôle ambigu joué par le faisceau normatif de la patrimonialisation dans la mise en ordre des territoires. Cependant, nous avons également trouvé la trace de moments de lieux et de « mondes communs », prémisses potentielles à l'avènement d'un espace public. À l'heure de l'accentuation de la pluralité culturelle, y compris à l'échelle locale, cette réflexion vise donc à affiner la compréhension de la dimension spatiale des processus normatifs en mettant l'accent sur les relations sociales ordinaires et sur un espace conçu comme contexte d'action.
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Books on the topic "Hypothèse du monde ouvert"

1

Un Québec uni et ouvert sur le monde. Paris: Stanké, 2003.

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2

Galuba, Isabelle Naef. Gustave Revilliod (1817-1890): Un homme ouvert au monde. Genève: Ariana, 2018.

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3

de, Radkowski Georges Hubert, Lepape Yann, and Orsini Christine, eds. Monde ouvert, pensée nomade: En l'honneur de Georges-Hubert de Radkowski. Paris: Harmattan, 1999.

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4

Le chantier reste ouvert: Les laǐcs dans l'Eglise et dans le monde. Paris: Centurion, 1988.

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5

Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling. De l'âme du monde: Une hypothèse de la physique supérieure pour l'explication de l'organisme général. Paris: Édition Rue d'Ulm, 2007.

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6

Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling. De l'âme du monde: Une hypothèse de la physique supérieure pour l'explication de l'organisme général. Paris: Édition Rue d'Ulm, 2007.

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7

Ferrier, Franck C. Une constitution pour Genève dans un monde ouvert, ou, L'utopie de la raison. Genève: Éditions Slatkine, 2005.

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8

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Études interdisciplinaires un monde sans frontières idc4o cours ouvert. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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9

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Théâtre aat4o cours ouvert. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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10

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Atelier d'écriture fae4o cours ouvert. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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Book chapters on the topic "Hypothèse du monde ouvert"

1

Farag, Iman, and Alain Roussillon. "Hypothèse totalitaire/hypothèse démocratique : Formulations et enjeux du débat sur la démocratisation dans le monde arabe." In Démocratie et démocratisations dans le monde arabe, 353–63. CEDEJ - Égypte/Soudan, 1992. http://dx.doi.org/10.4000/books.cedej.3205.

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2

Scarrone, Marta. "1 - Arnthe, le Peintre de Praxias. Une hypothèse." In Les potiers d’Étrurie et leur monde, 297–310. Armand Colin, 2014. http://dx.doi.org/10.3917/arco.ambro.2014.01.0297.

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3

"I. Un âge d'ambition dans un monde ouvert." In Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences Religieuses, 250–56. Turnhout: Brepols Publishers, 2002. http://dx.doi.org/10.1484/m.behe-eb.5.113140.

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4

Sutton, Kevin. "Mobilités : 57 kilomètres… le plus long tunnel ferroviaire est ouvert." In Images économiques du monde 2018, 65–67. Armand Colin, 2017. http://dx.doi.org/10.3917/arco.bost.2017.01.0065.

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5

BANSARD, Elsa. "Covid-19 : La construction d’une pandémie comme « fait mondial total »." In Les épidémies au prisme des SHS, 21–34. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5986.

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Abstract:
La pandémie de Covid19 a été qualifiée de « fait mondial total ». C’est dans la presse que ce terme est apparu en mars dernier. Edgar Morin (TRUONG 2020), Etienne Klein (KLEIN 2020) et beaucoup d’autres l’ont employé pour décrire l’ampleur de la pandémie : elle touche toutes les dimensions de la vie de tous les êtres humains. Ce point de départ appelle une réflexion approfondie. Comment concevoir un « fait mondial total » ? Autrement dit, de quelles conceptions du monde et de la totalité ce concept est-il l’expression ? Et pourquoi cette épidémie appelle-t-elle à forger un concept nouveau ? Tout d’abord, il s’agit de replacer l’expression de « fait mondial total » dans son appartenance à l’anthropologie. Référence directe au concept maussien de « fait social total » (MAUSS 1923), il convient de discuter le déplacement de « social » à « mondial ». En quel sens faut-il comprendre l’expansion de l’un à l’autre ? Le « mondial » renvoie-t-il à l’ensemble des sociétés humaines ? Le « fait mondial total » sera confronté aux nombreux débats (WENDLING 2010) qui portent sur le « fait social total » chez Marcel Mauss. Il ne doit pas faire l’économie des définitions de « société » et de « totalité ». Ensuite, le « fait mondial total » doit être resitué dans son contexte médical d’émergence. Rappelons en effet, qu’en cela déjà, il diffère du concept maussien qui est né pour rendre compte du phénomène du don. Le « fait mondial total » entre en résonnance avec deux pans de la philosophie de la médecine. D’une part, les maladies chroniques et la démocratie sanitaire poussent à penser une approche holistique de la personne malade. Ainsi la notion de « totalité » est réfléchie à partir de la notion de personne humaine et il importe de positionner le « fait mondial total » face à cet autre éclairage de la totalité. D’autre part, les définitions de santé et maladie font débat en philosophie de la médecine. Engelhardt (ENGELHARDT 2012) affirme que santé et maladie sont deux concepts qui évoluent avec l’histoire humaine parce qu’ils reposent sur des jugements de valeur. Cette analyse renvoie directement au terme de pandémie. L’OMS « décrète » que nous vivons une pandémie, au sens où la définition de pandémie ne repose pas uniquement sur des critères biomédicaux mais bel et bien sur une appréciation humaine et collective. Citons le sénat : « L’état de pandémie est défini par l’OMS. Or la définition de ce terme n’est pas neutre » (DOOR et BLANDIN 2010). La question est alors : en quel sens jugeons-nous que cette épidémie est une pandémie ? Et dans quelle mesure les critères qui président au décret de « pandémie » fondent le concept de « fait mondial total » ? Enfin, j’examinerai une hypothèse : le « fait mondial total » émerge pour parler de la pandémie de 2020 parce qu’une épidémie survient au moment même où les êtres humains connaissent une crise de leur conscience du monde. En ce sens, le « fait mondial total » interroge notre humanité. Elle n’est plus en haut ou au-dessus des vivants et non-vivants, mais avec eux. Il faut repenser les liens entre humains et non humains (BENSAUDE- VINCENT 2020). Le « fait mondial total » émerge à l’occasion de la pandémie de 2020 parce que cette épidémie intervient dans une période de prise de conscience des effets de l’action humaine sur la planète et de la dépendance humaine face aux ressources. Notre rapport au monde fait écho à une analyse géologique de notre planète. Le concept d’anthropocène a lui aussi fait une entrée fracassante sur la scène médiatique durant la première vague de la Covid19 en France. L’enjeu est alors de questionner le monde comme un ensemble des liens entre humains et non humains, dans un lieu (la Terre) et dans le temps. Cette prise de conscience ouvre des enjeux scientifiques qu’il s’agira d’esquisser. Dans quelle mesure les débats autour du concept d’anthropocène (LARRÈRE 2015) interviennent dans celui de « fait mondial total » ? L’examen de l’expression « fait mondial total » s’appuiera sur une analyse qualitative de la veille documentaire réalisée dans le cadre de l’Observatoire National de la MSH-Paris-Saclay. Cette veille porte sur la parole des SHS dans cinq médias : Le Monde, Le Figaro, Libération, AOC, The Conversation, du 1er mars au 4 novembre 2020. Ce travail sera largement complété par une littérature philosophique et anthropologique.
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"Le juge international ouvert sur le monde – l’amicus curiae." In Le tiers impartial et indépendant en droit international, juge, arbitre, médiateur, conciliateur, 544–77. Brill | Nijhoff, 2020. http://dx.doi.org/10.1163/9789004448810_012.

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Lahanier-Reuter, Dominique. "Éthiques inclusives en éducation." In Éthiques inclusives en éducation, 85–99. Champ social, 2023. http://dx.doi.org/10.3917/chaso.kohou.2023.01.0086.

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Les orientations dans les filières de l’enseignement spécialisé en France s’appuient explicitement sur des critères de retard des élèves, qu’il s’agisse de retard dans le développement ou de retard dans les apprentissages scolaires. Mais ces orientations touchent très majoritairement des élèves dont les familles sont en situation de grande pauvreté ou précarité. Le mouvement ATD Quart-Monde a engagé une recherche sur ce qui apparaît donc davantage comme des exclusions du parcours ordinaire que des processus d’inclusion dans le système scolaire. Nous montrons ici que cette hypothèse se trouve confortée par l’étude de discours d’enseignants sur ces orientations massives d’élèves de familles très défavorisées.
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Bourguignon, David, and Ginette Herman. "Chapitre 5. Quand le monde du travail est perçu comme ouvert ou fermé…" In Travail, chômage et stigmatisation, 177. De Boeck Supérieur, 2007. http://dx.doi.org/10.3917/dbu.herma.2007.01.0177.

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9

Fache, Jacques. "Chapitre 3. Mondialisation, compétition et délocalisation : les systèmes productifs français dans un système-monde ouvert." In Les mutations des systèmes productifs en France, 49–63. Presses universitaires de Rennes, 2015. http://dx.doi.org/10.3917/pur.baude.2015.01.0049.

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"La réussite d’un cursus intégré franco-allemand ouvert sur le monde, l’implication de toute une vie." In Die deutsch-französischen Rechtsbeziehungen, Europa und die Welt. Les relations juridiques franco-allemandes, l'Europe et le monde, edited by Tilman Bezzenberger, Joachim Gruber, and Stéphanie Rohlfing-Dijoux, 547–58. Nomos Verlagsgesellschaft mbH & Co. KG, 2014. http://dx.doi.org/10.5771/9783845252520-547.

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Reports on the topic "Hypothèse du monde ouvert"

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Dufour, Quentin, David Pontille, and Didier Torny. Contracter à l’heure de la publication en accès ouvert. Une analyse systématique des accords transformants. Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, April 2021. http://dx.doi.org/10.52949/2.

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Abstract:
Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.Cette étude porte sur une des innovations contemporaines liées à l’économie de la publication scientifique : les accords dits transformants, un objet relativement circonscrit au sein des relations entre consortiums de bibliothèques et éditeurs scientifiques, et temporellement situé entre 2015 et 2020. Ce type d’accords a pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle traditionnel de l’abonnement à des revues (souvent proposées par regroupements thématiques ou collections) vers celui de l’accès ouvert en opérant une réaffectation des budgets qui y sont consacrés. Notre travail d’analyse sociologique constitue une première étude systématique de cet objet, fondée sur la recension de 197 accords. Le corpus ainsi constitué inclut des accords caractérisés par la coprésence d’une composante d’abonnement et d’une composante de publication en accès ouvert, même minimale (« jetons » de publication offerts, réduction sur les APC...). En conséquence, ont été exclus de l’analyse les accords portant uniquement sur du financement centralisé de publication en accès ouvert, que ce soit avec des éditeurs ne proposant que des revues avec paiement par l’auteur (PLOS, Frontiers, MDPI...) ou des éditeurs dont une partie du catalogue est constitué de revues en accès ouvert. L’accord le plus ancien de notre corpus a été signé en 2010, les plus récents en 2020 – les accords ne commençant qu’en 2021, même annoncés au cours de l’étude, n’ont pas été retenus. Plusieurs résultats se dégagent de notre analyse. Tout d’abord, on note une grande diversité des acteurs impliqués avec 22 pays et 39 éditeurs, même si certains consortiums (Pays-Bas, Suède, Autriche, Allemagne) et éditeurs (CUP, Elsevier, RSC, Springer) en ont signé beaucoup plus que d’autres. Ensuite, la durée des accords, comprise entre une et six années, révèle une distribution très inégalitaire, avec plus de la moitié des accords (103) signés pour 3 ans, ainsi qu’une faible proportion pour 4 ans ou plus (22 accords). Enfin, en dépit d’appels répétés à la transparence, moins de la moitié des accords (96) ont un texte accessible au moment de cette étude, sans qu’on puisse observer une tendance récente à une plus grande disponibilité. L’analyse montre également des degrés d’ouverture très variables, allant d’une simple information sur le répertoire ESAC en passant par la mise à disposition d’un format annotable jusqu’à l’attribution d’un DOI et d’une licence de réutilisation (CC-BY), en incluant le détail des sommes monétaires. Parmi les 96 accords disponibles, dont 47 signés en 2020, 62 ont fait l’objet d’une analyse en profondeur. C’est à notre connaissance la première analyse à cette échelle, sur un type de matériel non seulement inédit, mais qui était auparavant soumis à des clauses de confidentialité. Fondée sur une lecture minutieuse, l’étude décrit de manière fine leurs propriétés, depuis la matérialité du document jusqu’aux formules financières, en passant par leur morphologie et l’ensemble des droits et devoirs des parties. Les contenus des accords sont donc analysés comme une collection dont nous cherchons à déterminer les points communs et les variations, à travers des codages explicites sur certaines de leurs caractéristiques. L’étude pointe également des incertitudes, et notamment leur caractère « transitionnel », qui demeure fortement discuté. D’un point de vue morphologique, les accords montrent une grande diversité en matière de taille (de 7 à 488 pages) et de structure. Néanmoins, par définition, ils articulent tous deux objets essentiels : d’une part, les conditions de réalisation d’une lecture d’articles de revues, sous forme d’abonnement, mêlant des préoccupations d’accès et de sécurité ; d’autre part, les modalités de publication en accès ouvert, articulant la gestion d’un nouveau type de workflow à toute une série d’options possibles. Parmi ces options, mentionnons notamment le périmètre des revues considérées (hybrides et/ou accès ouvert), les licences disponibles, le degré d’obligation de cette publication, les auteurs éligibles ou le volume d’articles publiables. L’un des résultats les plus importants de cette analyse approfondie est la mise au jour d’un découplage presque complet, au sein même des accords, entre l’objet abonnement et l’objet publication. Bien entendu, l’abonnement est systématiquement configuré dans un monde fermé, soumis à paiement qui déclenche des séries d’identification des circulations légitimes tant du contenu informationnel que des usagers. Il insiste notamment sur les interdictions de réutilisation ou même de copie des articles scientifiques. À l’opposé, la publication en accès ouvert est attachée à un monde régi par l’accès gratuit au contenu, ce qui induit des préoccupations de gestion du workflow et des modalités d’accessibilité. De plus, les différents éléments constitutifs de ces objets contractuels ne sont pas couplés : d’un côté, les lecteurs sont constitués de l’ensemble des membres des institutions abonnées, de l’autre, seuls les auteurs correspondants (« corresponding authors ») sont concernés ; les listes de revues accessibles à la lecture et celles réservées à la publication en accès ouvert sont le plus souvent distinctes ; les workflows ont des objectifs et des organisations matérielles totalement différentes, etc. L’articulation entre les deux objets contractuels relève uniquement d’une formule de distribution financière qui, outre des combinaisons particulières entre l’un et l’autre, permet d’attribuer des étiquettes distinctes aux accords (offset agreement, publish & read, read & publish, read & free articles, read & discount). Au-delà de cette distribution, l’étude des arrangements financiers montre une gamme de dispositions allant d’une prévisibilité budgétaire totale, donc identique aux accords d’abonnement antérieurs, à une incertitude sur le volume de publication ou sur le montant définitif des sommes échangées. Les modalités concrètes de calcul des montants associés à la publication en accès ouvert sont relativement variées. S’il existe effectivement des formules récurrentes (volume d’articles multiplié par un prix individuel, reprise de la moyenne des sommes totales d’APC des années précédentes...), le calcul des sommes en jeu est toujours le résultat d’une négociation singulière entre un consortium et un éditeur scientifique, et aboutit parfois à des formules originales et complexes. À ce titre, l’espace des possibles en matière de formules financières n’est jamais totalement clos. Par ailleurs, la volonté des consortiums d’opérer une « transformation » de leurs accords vers la publication à coût constant renvoie à des définitions diversifiées du « coût » (inclusion ou non des dépenses d’APC préexistantes) et de la constance (admission ou pas d’une « inflation » à 2 ou 3%). De plus, nous n’avons observé aucune disposition contractuelle permettant d’anticiper les sommes en jeu au-delà de l’horizon temporel de l’accord courant. La grande diversité des accords provient d’une part des conditions initiales des relations entre consortiums et éditeurs scientifiques – les sommes dépensées en abonnement étant le point de départ des nouveaux accords –, d’autre part des objectifs de chaque partie. Même si cette étude excluait volontairement les négociations, les accords portent des traces de ces objectifs. Ainsi, de nombreux accords sont de nature explicitement expérimentale, quand certains visent un contrôle budgétaire strict, ou d’autres ambitionnent, dans la période plus récente, la publication du plus grand nombre possible d’articles en accès ouvert. C’est dans ce dernier cas qu’on touche à l’ambiguïté des attentes générales sur les accords transformants. En effet, pour les consortiums, la dimension « transformante » consiste essentiellement à transférer les sommes traditionnellement allouées à l’abonnement vers la publication en accès ouvert. Mais l’objectif n’est jamais de transformer le modèle économique des revues, c'est-à-dire de faire basculer des revues sous abonnement ou hybrides en revues entièrement en accès ouvert. D’ailleurs, aucune clause ne vise une telle fin – à l’exception du modèle d’accord proposé par l’éditeur ACM. Du côté des éditeurs, et notamment de Springer, le caractère cumulatif des accords nationaux passés vise à projeter un monde de la publication où l’accès ouvert devient de fait quantitativement très dominant, sans pour autant modifier de manière pérenne le modèle économique de leurs revues. Notre étude montre que les accords transformants actuels ne permettent pas d’assurer de manière durable une transition de l’économie de la publication vers l’accès ouvert, dans la mesure où ils n’offrent pas de garantie sur le contrôle des dépenses ni sur la pérennité de l’ouverture des contenus. L’avenir des relations entre consortium et éditeur demeure largement indéterminé.
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Un Pacte numérique mondial – un avenir numérique ouvert, libre et sûr pour tout le monde. United Nations Publications, May 2023. http://dx.doi.org/10.18356/30052432-28.

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