Journal articles on the topic 'Hommes politiques – France – Biographie'

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Dogan, Mattei. "Les Consequences Politiques Du Vote Feminin." International Political Science Review 6, no. 3 (July 1985): 306–16. http://dx.doi.org/10.1177/019251218500600305.

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Abstract:
Le vote des femmes a eu des conséquences décisives sur les résultats électoraux, bouleversant et même annihilant la volonté électorale des hommes, à certains moments, dans dix des seize démocraties européennes. L'analyse est entreprise en termes de valeur marginale, qui est l'cffet cumulatif de l'écart électoral entre les sexes et du décalage numérique entre la Gauche et la Droite. Dans l'hypothèse théorique d'un suffrage exclusivement masculin l'histoire électorale et parlementaire de la France, de l'Angleterre, de l'Allemagne et de l'Italie aurait été très différente.
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Doria, Alessandra. "Biographies révolutionnaires et migrations : les Français à Nice en 1794 d’après les cartes de sûreté." Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale 127, no. 290 (2015): 217–33. http://dx.doi.org/10.3406/anami.2015.8763.

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Abstract:
Sur la base des données relatives aux 3 519 individus, hommes et femmes, recensés dans les registres des cartes de sûreté délivrées en décembre 1794 aux habitants de Nice, cet article analyse les phénomènes migratoires qui intéressent la ville dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle et étudie les changements déterminés par l’annexion à la France révolutionnaire en septembre 1792. Du point de vue géographique et social, on observe que Nice, ville frontière, évolue au XVIIIe siècle au fil d’une migration de type infrarégional – Piémont, Gênes, Provence – d’hommes et de femmes appartenant en grande majorité au monde du commerce et de la manufacture. Avec l’annexion, on constate l’arrivée massive de Français et Françaises et le reflux des migrants provenant de l’Italie. L’étude ponctuelle des biographies de trois migrants ayant participé au processus révolutionnaire local permet d’interroger le rapport entre politique et migration. Ces exemples illustrent trois façons différentes dont, dans un contexte de participation démocratique, l’engagement révolutionnaire se noue aux parcours de migration.
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3

Letablier, Marie-Thérèse, and Sandrine Dauphin. "Protection sociale et compensation des inégalités économiques entre femmes et hommes." Canadian Journal of Law and Society / Revue Canadienne Droit et Société 31, no. 02 (August 2016): 287–311. http://dx.doi.org/10.1017/cls.2016.21.

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Abstract:
Résumé Les politiques familiales, comme les systèmes de retraite, en France et dans divers pays européens, portent des mécanismes compensatoires des inégalités entre les femmes et les hommes liées à l’organisation familiale. Ces compensations sont parfois directement liées au mariage ou plus largement au couple, parfois à l’investissement parental et au temps dédié à l’entretien et au bien-être des membres de la famille. Dans cet article, nous examinons quels sont les principes compensatoires à l’œuvre dans les différentes législations de cinq pays européens relevant de différents systèmes de protection sociale. Nous utilisons le concept de familialisation pour caractériser les logiques de construction des droits sociaux des femmes dans différents systèmes, et pour en saisir la dynamique en reliant les évolutions des politiques familiales/sociales au double processus de dé-familialisation des activités parentales et de dé-spécialisation des rôles masculins et féminins.
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Sineau, Mariette. "Les femmes et le pouvoir exécutif en France : de l’exclusion… à l’adoubement présidentiel." Articles 23, no. 1 (September 24, 2010): 81–97. http://dx.doi.org/10.7202/044423ar.

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Abstract:
Depuis 30 ans, les femmes, en France, ont été proportionnellement plus nombreuses à gouverner qu’à légiférer. Cette situation paradoxale renvoie à la particularité des institutions de la Ve République. Le rappel historique de la présence des femmes au gouvernement permet de typer les différentes phases de l’évolution et de repérer les variables clés qui expliquent leur autonomisation (empowerment) au sein de l’exécutif. Le questionnement de l’auteure porte sur les viviers d’où sont issues les femmes nommées ministres et sur les ressources politiques dont elles bénéficient. La légitimité des Françaises en politique, même dans un régime présidentialiste, passe obligatoirement par leur entrée au Parlement à parité avec les hommes.
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Chamak, Brigitte. "Dossier : Le groupe des Dix, des précurseurs de l'interdisciplinarité – Science et politique : initiatives et influence du Groupe des Dix." Natures Sciences Sociétés 27, no. 2 (April 2019): 137–46. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2019030.

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Abstract:
L’objectif du Groupe des Dix, créé en 1969, était d’intensifier les relations entre science et politique. Des chercheurs et des hommes politiques ont participé, entre 1969 et 1976, à des rencontres qui avaient pour but d’aider les politiques à prendre des décisions de façon plus rationnelle. L’influence du Groupe des Dix peut s’évaluer à travers l’impact des différents ouvrages rédigés par chacun de ses membres, mais aussi par la création du Centre d’études des systèmes et des technologies avancées (Cesta) sur proposition de Jacques Attali, conseiller du président de la République de 1981 à 1991. Le Cesta est à l’origine de la mise en place d’un projet de coopération technologique européenne. Il participa également, dans le cadre de la promotion des nouvelles technologies, au développement des sciences cognitives en France, en organisant, en 1985, le premier colloque rapprochant informatique, psychologie et neurobiologie.
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D’Angelo, Fabio. "Les hommes de science napolitains en exil en France, des passeurs scientifiques et politiques (1799-1820)." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 53 (December 1, 2016): 39–57. http://dx.doi.org/10.4000/rh19.5086.

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Schwartz, Antoine. "Bonne Europe et mauvaise France. Les éditorialistes français interprètent la victoire du « non » au traité constitutionnel européen." Articles 27, no. 2 (December 16, 2008): 137–59. http://dx.doi.org/10.7202/019459ar.

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Abstract:
Résumé Le 29 mai 2005, la majorité des électeurs français ont rejeté le projet de « traité constitutionnel européen » qui leur était soumis par référendum. Que signifie ce vote ? Comment l’expliquer ? Comme après chaque scrutin, s’est engagée une lutte symbolique pour l’interprétation des résultats faisant intervenir hommes et femmes politiques, journalistes et experts. La présente contribution se propose de réfléchir à la construction médiatique de ce vote en étudiant les réactions des commentateurs au lendemain du scrutin. Ce faisant, seront exposées leurs stratégies idéologiques, ainsi que les logiques sociales qui en sont au fondement. Cette recherche interroge ainsi le rôle des médias dans la structuration du débat public.
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Caradonna, Jeremy L. "Prendre part au siècle des Lumières. Le concours académique et la culture intellectuelle au XVIIIesiècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no. 3 (June 2009): 631–62. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900026615.

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Abstract:
RésuméL’article propose une histoire culturelle du concours academique dans la France du XVIIIesiecle. Il met en avant trois arguments complementaires. Premierement, le concours academique etait une activite litteraire socialement diverse a laquelle participaient des milliers d’ecrivains amateurs ou professionnels, hommes et femmes, riches et pauvres. Deuxiemement, le concours etait peut-etre la pratique intellectuelle la plus democratique, permettant une participation a l’espace public des Lumieres. Enfin, les questions mises au concours par les academies touchaient souvent des sujets sociaux et politiques controverses. Tout compte fait, l’etude du concours academique offre un nouveau regard sur les Lumieres, en revelant une participation nombreuse et relativement egalitaire au debat intellectuel.
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Raibaud, Yves. "MUSIQUE ET TERRITOIRE : CE QUE LA GEOGRAPHIE PEUT EN DIRE, VUE DE FRANCE." Espaço e Cultura, no. 50 (December 20, 2021): 209–25. http://dx.doi.org/10.12957/espacoecultura.2021.65173.

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Abstract:
Lorsqu‟un géographe s'invite à des débats généralement investis par d‟autres sciences sociales, on lui demande souvent : « Que vient faire la géographie dans cette affaire? ». Il doit alors se justifier en rappelant que la géographie n‟est pas une simple description de la terre mais une science sociale à part entière, traitant de l'espace des sociétés, de la position des hommes dans le monde et des représentations qu'ils s'en font. L‟association musique et territoire en est un exemple : partir du son et de l'environnement sonore comme d‟une source d'information sur l‟espace, envisager la musique et les pratiques musicales comme géo-indicateurs de l‟organisation des lieux, les politiques musicales comme modes de gouvernance etc. permet de construire une connaissance fine des territoires et aide à comprendre la manière dont les humains se les approprient et comment ils les transforment.
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Peter, Frank. "Les fruits de la foi et l’universalité de l’islam : une étude de cas sur l’activisme musulman en France1." Sociologie et sociétés 42, no. 1 (June 15, 2010): 95–114. http://dx.doi.org/10.7202/040023ar.

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Abstract:
RésuméCet article étudie le type de relations qui existent entre l’islam, entendu comme une tradition universalisante, et l’espace social sur lequel la République française affirme sa souveraineté. Comme tel, il cherche à reformuler le débat autour de la relation entre l’islam et la France d’une manière qui évite la dichotomie entre orientations nationale et transnationale. Son analyse se centre sur le cas de Sofiane Meziani, écrivain et militant associé à une importante fédération islamique française qui a déployé des efforts significatifs pour consolider sa position en France ces dix dernières années. L’étude du cas de Sofiane permet de cerner les effets politiques à la fois habilitants et contraignants qui dérivent de cet engagement discursif et pratique de l’islam dans le contexte français, plus particulièrement celui de la banlieue. Elle permet aussi d’examiner comment ces effets définissent la manière dont Sofiane peut se rapporter à la communauté plus générale de l’ummaet concevoir son identité française, et comment, enfin, son engagement interagit avec la narration de sa biographie.
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Malatesta, Maria. "La crise de la fin de siècle en Italie et en France : magistrats, hommes politiques et droits humains." Le Mouvement Social 219-220, no. 2 (2007): 149. http://dx.doi.org/10.3917/lms.219.0149.

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Laberge, Yves. "C'était François Mitterrand." Canadian Journal of Political Science 40, no. 1 (March 2007): 258–60. http://dx.doi.org/10.1017/s000842390707031x.

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Abstract:
C'était François Mitterrand,, Jacques Attali,, Paris, Éditions Fayard, Collection : Documents Fayard, 2005, 446 p.Rien qu'en France, plus d'une centaine de livres ont été publiés sur la présidence de François Mitterrand (1916–1996), et plusieurs biographies sont parues autour de 2006 pour souligner le dixième anniversaire de sa mort. Toutefois, parmi ces multiples références, le présent ouvrage mérite une attention toute particulière. Auteur d'une quarantaine de livres, principalement des essais rigoureux et des romans, Jacques Attali a aussi été le plus proche conseiller du président François Mitterrand, non seulement durant ses deux septennats (soit entre 1981 et 1995), mais dès 1974, lorsque ce dernier était déjà candidat socialiste aux élections présidentielles. Les deux hommes se sont côtoyés, presque quotidiennement, durant une vingtaine d'années. Cet ouvrage, le quatrième que Jacques Attali consacre à l'ancien président français, est à la fois un portrait, une biographie partielle, une suite de souvenirs très précis et une critique déchirante à propos d'un homme jugé admirable – mais au passé obscur et secret.
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Souriac, Pierre-Jean. "Les chemins de l’intransigeance radicalité catholique et engagement politique à Toulouse lors des guerres de religion." Moreana 43 (Number 166-, no. 2-3 (December 2006): 82–114. http://dx.doi.org/10.3366/more.2006.43.2-3.8.

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Abstract:
Résumé Toulouse est connue dans l’histoire des guerres de Religion pour son catholicisme militant qui lui fit choisir la violence antiprotestante et les options ligueuses les plus enflammées. Exemple d’une ville confrontée à l’émergence de l’altérité confessionnelle au siècle des Réformes, elle vit se développer en son sein un milieu catholique pour lequel la seule voie de salut passait par l’exclusivisme confessionnel, au prix d’une guerre civile et d’une menace de chaos. C’est ce milieu, de son affirmation à sa prise de contrôle de la cité, qu’il s’agit ici d’appréhender. Hommes du roi, bourgeoisie marchande, artisans ou petit peuple, toute une partie de la societé toulousaine imposa à l’ensemble de la ville une destinée de citadelle catholique dans une province traversée de frontières confessionnelles. Alliant le choix religieux aux pratiques politiques d’autodéfense propre aux bonnes villes de la France du temps, ces hommes donnèrent à Toulouse une identité partisane dans laquelle elle chercha à apaiser les tensions nées de la division religieuse. Des débats sur l’unité civique à l’opposition résolue au souverain qu’était Henri IV, se révèle l’histoire d’une radicalité politique légitimée par les ambitions de sainteté revendiquées par ces méridionaux en armes.
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Letablier, Martie-Thérèse. "L’activité professionnelle des femmes en France sur fond de pénuries d'emplois." II. Les femmes entre l’État, le travail et la famille, no. 36 (October 2, 2002): 93–102. http://dx.doi.org/10.7202/005145ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Au cours des quinze dernières années, un modèle d'activité professionnelle des femmes s'est consolidé. Il s'est développé sur l'effondrement de la valeur sociale du travail domestique et lui a substitué celle du travail salarié comme mode privilégié d'intégration sociale. La norme d'activité professionnelle continue s'est imposée à la majorité des femmes en France. Mais la progression de ce modèle se heurte à la pénurie d'emplois et se produit à un moment où le travail est en crise. Paradoxalement, alors que les femmes ont bénéficié depuis les années 1980 des rares créations d'emploi, leur situation ne s'est pas sensiblement améliorée; au contraire, de nouveaux clivages se sont substitués aux anciens. Elles sont particulièrement affectées par le chômage, par la précarisation des statuts d'emploi et par celle de leurs conditions de travail. Le travail à temps partiel est l'un des instruments de cette précarisation, à l'intersection des politiques de flexibilité des entreprises et de l'action publique contre le chômage et l'exclusion. La politique de partage du travail, en dépit de ses intentions louables, contribue à accentuer les clivages non seulement entre hommes et femmes mais aussi entre femmes.
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Scordia, Lydwine. "Images de la servitude fiscale à la fin du Moyen Âge." Mélanges de l École française de Rome Moyen Âge 112, no. 2 (2000): 609–31. http://dx.doi.org/10.3406/mefr.2000.9060.

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Abstract:
La mise en place de l’impôt permanent en France s’accompagne de la fréquente dénonciation de la servitude des sujets. Les quodlibets des maîtres en théologie de Paris et les grands traités politiques utilisent les uns et les autres les mêmes termes convenus. Si les formulations changent peu, le sens donné à la servitude fiscale évolue au cours du siècle étudié (fin XIIIe – fin XIVe siècle). Trois exemples principaux illustrent ces changements ; ils révèlent également les étapes de l’acceptation de l’impôt en France. La servitude fiscale signifie, pour Henri de Gand, la dénonciation du dominium du Prince sur les biens des sujets. Dans le Somnium vidarii, le fouage, impôt direct et personnel, est cause et forme de servitude. Les contenus de la servitude fiscale diffèrent, et la formulation polémique perdure. Cette insistance à rappeler la liberté des sujets est fondée pour partie sur le mythe des origines de «la nation France» : les Francs n’auraient jamais payé le tribut à l’empereur romain. C’est l’honneur du roi de gouverner des hommes libres. Cette origine prestigieuse, si utile dans un contexte extérieur, n’aide guère le roi dans l’organisation des finances du royaume.
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Fallahnejad, Naeimeh. "L’influence du théâtre français sur le théâtre persan moderne à la fin du XIXe siècle : le rôle des traductions et des traducteurs." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 8 (September 24, 2015): 86–99. http://dx.doi.org/10.29173/af25600.

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Abstract:
Le théâtre persan moderne est véritablement né au XIXe siècle, avec la découverte du théâtre occidental. Des hommes politiques éclairés ont tenté de moderniser la Perse en envoyant des étudiants en France pour apprendre les sciences modernes. Rentrés au pays, ces étudiants avaient un vif intérêt pour la culture française, y compris pour le théâtre. En outre, en Perse, nous constatons également la montée d’une classe bourgeoise au sein de laquelle se développaient des idées réformistes et néo-religieuses. C’est sur ce fond de réformes et de mutations économiques, politiques et sociales que se crée la nouvelle forme littéraire que constitue le théâtre persan moderne. Ainsi, Le Misanthrope de Molière a été traduit sous le titre de Gozâreš-e mardom goriz par Mirzâ Habib Esfahâni, un exilé politique (Istanbul, 1869), avec toutefois une grande liberté dans la restitution des noms des personnages et des traits de caractère, de sorte que le jeu était plus persan que français. En plus des adaptations directes, le théâtre persan a également été influencé par le théâtre classique français à travers les œuvres des hommes de théâtre persans comme Mirzâ Aghâ Tabrizi. Ses comédies traitent essentiellement, sur un mode ironique, de la corruption politique et des superstitions. Ces écrivains ont essayé de composer ou d’adapter des pièces modernes, généralement dans l’esprit de Molière, mettant en scène des personnages typiques, décrivant des épisodes à la fois comiques et satiriques qui témoignent d’une volonté de s’adresser à toutes les classes sociales. Étant donné ce lien évident entre théâtre persan et théâtre français, nous envisageons une analyse socio-historique des pièces persanes, surtout depuis la fin du XIXe siècle, qui souligne notamment leurs rapports avec l’œuvre de Molière, tout en mettant en évidence leurs enjeux culturels.
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Kostro, Monika. "La France en quête de confiance : la construction des émotions dans les voeux des hommes politiques pour la nouvelle année." Studia Romanica Posnaniensia 42, no. 4 (December 1, 2015): 47. http://dx.doi.org/10.14746/strop.2015.424.004.

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Cottier-Fábián, Elisabeth. "Résonances littéraires franco-hongroises, 1920–1980." Hungarian Studies 34, no. 2 (July 6, 2021): 295–300. http://dx.doi.org/10.1556/044.2020.00017.

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Abstract:
RésuméL’ouvrage d’Anna TÜSKÉS s’appuie sur des recherches menées depuis déjà plus de dix ans (2008–2019) qui s’intéressent, de façon tout à fait originale, à certains aspects personnels, « privés », des relations littéraires entre la France et la Hongrie tout au long du siècle dernier. Ayant su mettre à profit des ressources non encore publiées du Musée littéraire Petőfi (Petőfi Irodalmi Múzeum), l’auteur réunit ici, en un dense ouvrage (383 pages), sept études distinctes au sujet d’écrivains ou traducteurs (ou encore spécialistes en arts plastiques) qui ont contribué à construire et renforcer les liens littéraires entre les deux pays, en dépit des vicissitudes historiques et politiques ayant, pendant presque un siècle, souvent menacé de les affaiblir. Les portraits individuels sont rassemblés autour d’une idée centrale, bien mise en valeur par l’auteur : le désir constant de dialogue éprouvé par des femmes et des hommes de Hongrie et de France, s’exprimant au travers d’écrits littéraires ou de correspondances, de poèmes lyriques ou cocasses, de photographies partagées… Ce livre à la très riche documentation donne à voir un tableau qui met en jeu non des « théories » littéraires, mais des sujets agissants et passionnés.
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Chappert, Florence, Karen Messing, Éric Peltier, and Jessica Riel. "Conditions de travail et parcours dans l’entreprise. Vers une transformation qui intègre l’ergonomie et le genre ?" Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 9, no. 2 (May 4, 2016): 49–72. http://dx.doi.org/10.7202/1036258ar.

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Abstract:
L’ergonomie est la discipline qui a pour objet de transformer les milieux de travail afin d’améliorer la santé. L’ergonome entreprend ses travaux à la suite d’une demande du milieu. Bien que la division des emplois, des postes et des tâches de travail selon le genre puisse poser des problèmes pour la santé et le bien-être des femmes et des hommes, rares sont les demandes en ergonomie qui portent sur le genre. En France, à partir de 2009, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) a décidé d’adopter une approche de genre dans ses interventions. Nous présentons ici une description d’une intervention centrée sur un poste pénible occupé majoritairement par des femmes. Les résultats de cette intervention ont contribué à alimenter les activités de l’ANACT ainsi que les décisions de politiques publiques. Nous appuyant sur le bilan de cette intervention, nous examinons l’opportunité de transformer le travail des femmes et des hommes à partir d’une approche de genre employée sur le terrain. Nous constatons qu’il est difficile d’entrer et de demeurer dans les milieux de travail en parlant explicitement d’égalité, de justice et de rapports de pouvoir. Mais parler uniquement de pénibilité et de santé ne permet pas toujours d’aborder les problèmes d’organisation du travail selon le genre qui affectent différemment la santé des travailleuses et des travailleurs.
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Olivera Serrano, Cesar. "Servicio al rey y diplomacia castellana: Don Juan Manuel de Villena (+ 1462)." Anuario de Estudios Medievales 25, no. 2 (April 2, 2020): 463. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1995.v25.i2.943.

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Abstract:
La diplomatie castellane à l'époque de Henry IV (1454-1474) a eté dirigée par un groupe réduit de conseillers royaux et des diplomates. Don Juan Manuel de Villena (+1462) a eté un des plus important ambassadeurs à cette époque et il a eté chargé de negocier des affaires bilatérales entre la France et la Castille. Il appartenait à un des plus connus linages de la Castille mais sans le prestige et la richesse qu'il avait eu au XIVe siècle. Il a essayé de récupérer l'ancien pouvoir de sa famille en employamt ses relations dans le monde de la diplomatie. Il na obtenu une seigneurie dans les Asturies et une position économique de niveau moyen. Il a eu une spéciale relation avec le comte Jean V d' Armagnac, qui était a cette époque vassal du roi de Castille. Ses relations familières et politiques avec les conseillers royaux les plus célebres de son temps lui ont permis d'obtenir tous ces objetifs. Sa biographie nous aide a comprendre un peu mieux les usages diplomatiques de la monarchie castillane.
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Bouve, Catherine. "L’Histoire des crèches collectives et de ses acteurs en france: un apport pour la question "petite enfance et rapports sociaux de sexe"." Zero-a-Seis 24, Especial (December 7, 2022): 1774–88. http://dx.doi.org/10.5007/1980-4512.2022.e90923.

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Abstract:
Cet article, à partir d’un corpus documentaire de première et seconde main, contribue à la sociogénèse des crèches collectives en France et s’attache aux « berceuses », premier métier des crèches au XIXè siècle. Sous l’action conjuguée des hommes, médecins et philanthropes, et des femmes des milieux de la bourgeoisie et de l’aristocratie, la crèche devient l’espace d’éducation des mères pauvres autant que de leurs enfants. A travers l’enfant, atteindre la mère, puis le père… "Réformer les mœurs" et les corps, pour transformer la société à l’aune des représentations et desseins politiques des classes privilégiées. Les qualités morales des mères comme des berceuses sont exaltées. Les femmes bourgeoises encadrent, surveillent et forment ces femmes, donnant à voir l’intrication des rapports sociaux de sexe et de classe. Le projet social et politique à l’origine de l’institutionnalisation des crèches permet en effet d’approcher la façon dont s’est construite la définition de la professionnalisation en direction de la petite enfance et dont les effets perdurent encore aujourd’hui, au-delà du renouvellement du curriculum formel des crèches : la faible mixité des professions du champ de la petite enfance est constitutive de l’histoire de l’institution et des rapports de sexe.
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Triomphe, Pierre. "Les manifestations festives au coeur de la sociabilité des royalistes méridionaux (1814-1883)." Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale 130, no. 304 (2018): 503–17. http://dx.doi.org/10.3406/anami.2018.8962.

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Abstract:
L’étude de la sociabilité festive permet de renouveler l’image traditionnelle du légitimisme. Sur le plan idéologique, elle rappelle que la nostalgie du bon vieux temps, la hantise de la Révolution et le deuil de ses victimes ne doivent pas occulter l’optimisme et l’espoir dans un avenir meilleur qui animent nombre de ses membres. Elle souligne également la dimension interclassiste de ce mouvement qui, surtout dans le Midi de la France, regroupe certes des membres des anciens ordres privilégiés, noblesse et clergé, mais aussi de nombreux individus appartenant aux classes populaires rurales et surtout urbaines, hommes comme femmes. Le déroulement de ces festivités montre par ailleurs que la verticalité, la hiérarchie associée au légitimisme, n’est qu’une des modalités de structuration de cette famille politique, qui accorde également une place conséquente aux liens horizontaux, à une forme d’égalitarisme entre les tenants de la branche aînée des Bourbons. Moment essentiel de communion entre les adeptes d’une même croyance politique, mais aussi de recrutement de nouveaux adhérents, l’étude de la sociabilité festive du légitimisme méridional révèle également la dimension transpartisane des rituels politiques et remet ainsi en question le postulat selon lequel les formes modernes de sociabilité partisane seraient l’apanage des tendances les plus à gauche de l’échiquier politique.
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Mecchia, Giuseppina. "Oublier Napoléon: l’économie du travail immatériel dans les grands romans de Stendhal." Nottingham French Studies 55, no. 1 (March 2016): 62–78. http://dx.doi.org/10.3366/nfs.2016.0139.

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Abstract:
Dans les romans de Stendhal, l'ascension sociale du jeune héros masculin ne peut se concevoir hors de ses activités professionnelles et du statut social qu'elles lui confèrent. À cet égard, Giuseppina Mecchia propose de voir dans ces trajectoires une réponse de Stendhal aux impératifs sociaux et politiques qui se sont imposés après la Révolution et qui ont inévitablement précipité l'affirmation de Napoléon comme chef de l'exécutif durant cette même période. Dans les années qui suivirent la chute de Napoléon, la disgrâce personnelle et politique de Stendhal, ainsi que son exil en Italie, nourrissent son détachement critique à l’égard de la ‘vanité’ française, cette obsession incessante par la promotion professionnelle et sociale. Cette analyse se concentrera donc sur trois de ces ‘héros’ stendhaliens, Julien dans Le Rouge et le noir, Lucien Leuwen dans le roman éponyme, publié à titre posthume en 1834, et enfin l'Italien Fabrice del Dongo dans La Chartreuse de Parme. L'objectif sera donc de confronter ces héros travailleurs à la ‘dolce far niente’, éthique italienne qui dès cette époque annonce la formulation de revendications plus radicales appelant à un ‘refus du travail’ dans les années 1970, en France et en Italie. Mais si, comme l'a montré Lazzarato, toute relation sociale est l'objet de transactions d'ordre économique, on peut se demander s'il est possible pour ces jeunes hommes de refuser le travail sans refuser toute forme de relation sociale – et pour l’écrivain sans mettre à mal le projet narratif lui-même.
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Taïeb, Emmanuel. "Fabrice d’Almeida La politique au naturel. Comportement des hommes politiques et représentations publiques en France et en Italie du XIXe au XXIe siècle Rome, École française de Rome, 2007, 525 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 63, no. 5 (October 2008): 1082–84. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900025373.

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ΚΑΡΑΚΑΤΣΟΥΛΗ, ΑΝΝΑ. "ΤΥΠΟΣ, ΕΞΟΥΣΙΑ ΚΑΙ ΠΑΡΑΔΟΣΗ. Η REVUE DES DEUX MONDES ΣΤΟΝ ΜΕΣΟΠΟΛΕΜΟ." Μνήμων 23 (January 1, 2001): 296. http://dx.doi.org/10.12681/mnimon.714.

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Abstract:
<p>Anne Karakatsoulis, La Revue des Deux Mondes pendant l'entre-deuxguerres</p><p>La Revue des Deux Mondes nuance fortement l'image-type de la revuequi a attiré l'attention de la recherche historique récente. Elle n'est pasle produit d'un petit groupe d'intellectuels marginaux, elle ne connaîtpas de mésaventures économiques ou de vacillations idéologiques, elleabhorre tout ce qui de loin pourrait ressembler à une avant-garde eten plus, elle réussit un trajectoire plus que centenaire. Fondée en 1829,elle avait rapidement trouvé son espace comme «grande revue de culturegénérale» s'adressant à une «élite intellectuelle», bourgeoise et bienpensante.Si en ses débuts elle côtoya les romantiques, après 1848 ellesuivit l'évolution de son public vers le conservatisme social et y demeura.Depuis le Second Empire et jusqu'à l'entre-deux-guerres, sesidées de fond furent le libéralisme et la grandeur de la France, avec unintermède fortement tenté de polémique catholique durant le passagede Ferdinand Brunetière à sa direction à l'aube du vingtième siècle.La Reçue des Deux Mondes dépasse le simple cas de la revue etatteint la dimension d'une institution littéraire et politique en réunissantpour cela les exigences de la permanence et de la reconnaissanceofficielle. De par sa longévité, sa diffusion mondiale croissante, sonpartimoine inébranlable d'abonnés fidèles qui transmettent la traditionde l'abonnement familial à la Revue de génération en génération, et enconséquence, sa situation économique florissante, mais aussi et par dessustout, de par la direction inspirée de René Doumic (1916-1937) etson équipe rédactionnelle, la Reçue des Deux Mondes devient la tribunedes grands hommes politiques et des littérateurs consacrés et parvientainsi à s'imposer comme «l'ambassadrice des lettres françaises».</p>
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GOCKO, X. "Utopie et pragmatisme." EXERCER 31, no. 161 (March 1, 2020): 99. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2020.161.99.

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Le Corona virus est désormais responsable d’une pandémie. La France comme plus de 100 pays est touchée par cette épidémie de SARS-CoV-2. Ce virus peut être responsable d’un syndrome respiratoire aigu sévère et son taux de létalité même s’il est encore incertain semble voisin de 3-4 %. Les autorités sanitaires françaises redoutent le pic épidémique potentiel synonyme de l’explosion du système de soins. La communication de la direction générale de la santé est quotidienne. Les rassemblements et manifestations publiques sont interdits. Les écoles et les universités sont désormais fermées. Le niveau d’angoisse de la population face à la maladie COVID-19 est élevé. D’après Eban, ancien ministre des affaires étrangères de l’état d’Israël : « l’Histoire nous enseigne que les hommes et les nations ne se conduisent avec sagesse qu’après avoir épuisé toutes les autres solutions ». Alors, et si la pandémie au SARS-CoV-2 était l’occasion1 : – pour les femmes et hommes politiques de percevoir le caractère transversal de la santé et son importance ; – pour l’état, d’organiser le système de soins et de prendre conscience de l’importance des soins primaires/premiers et de la médecine générale2 ; – pour l’industrie pharmaceutique, d’entrer dans une éthique du soin, de comprendre les limites de la mondialisation vénale et de s’éloigner d’une recherche uniquement lucrative ; la vie humaine ne peut faire l’objet d’une loterie3 ; – pour l’hôpital, de revoir ses missions, de lutter contre la surmédicalisation et de recentrer sur les besoins de la population ; – pour l’hôpital et les médecins généralistes, de comprendre les crises respectives qu’ils traversent afin d’organiser un travail en réseau formel ; – pour les médecins opportunistes, de changer de posture en arrêtant de répondre aux demandes consuméristes de certains patients par appât du gain ou facilité4, et de se concentrer sur leurs vraies missions ; – pour les usagers du système de soins, de comprendre les tensions éthiques entre autonomie, liberté individuelle et intérêt collectif ; – pour l’éducation en santé et la bonne volonté des usagers, de se rencontrer enfin pour endiguer la hausse constante du nombre de passages aux urgences qui frôle les 21 millions par an ; – pour la presse et les médias, de jouer leur rôle de « gate keeper » et de confiner les rumeurs et informations fallacieuses aux espaces de radicalités où elles prennent naissance résistant par là même aux sirènes de l’audimat et du profit. En attendant, plus prosaïquement, j’invite chacun d’entre nous à mettre en place les mesures barrières et à améliorer nos mesures d’hygiène. Face aux infections, l’hygiène a fait la preuve de son efficacité à travers l’histoire et elle est actuellement notre meilleur atout disponible pour protéger les plus fragiles.
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Bolz, Lisa, and Juliette Charbonneaux. "« Aux armes, journaliste »." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 11, no. 1 (June 13, 2022): 18–31. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v11.n1.2022.474.

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Abstract:
FR. En 1870, lorsqu’éclate la guerre entre la France et la Prusse, le reportage de guerre n’existe pas encore sous la forme contemporaine. Les journaux quotidiens couvrent pourtant ce conflit de près, en envoyant des correspondants sur le terrain. Depuis le début de l’ère médiatique1, c’est en effet la première guerre sur le sol français. Cet article se focalise sur le récit qui en fait par ces correspondants, français, dans l’optique de chercher à identifier comment s’y forme un « proto-reportage » de guerre. À partir de la perspective représentationnelle formulée par Louis Marin, l’article montre comment les récits de guerre produisent un « effet de sujet-reporter » et comment cette posture spécifique à la guerre contribue à faire évoluer le reportage. Partant du postulat que la guerre constitue un moment d’accélération et de densification de la poétique de ce genre journalistique en construction, l’analyse est centrée sur le méta-discours qui, dans les articles de cinq quotidiens français, Le Figaro, Le journal des débats politiques et littéraires, Le Petit Journal, La Liberté et Le Gaulois, accompagne la couverture des faits d’armes. Ce méta-discours permet de saisir l’affirmation d’une figure du proto-reporter de guerre, à travers le récit des difficultés à surmonter pour réussir à communiquer l’information au quotidien comme à travers son imbrication dans différentes figures du collectif, de l’armée française à la nation toute entière. Au long de ces deux axes, l’article met en lumière la participation de ce « proto-reportage » de guerre et, à travers lui, de la presse d’information à la structuration d’imaginaires nationaux et à la « biographie des nations », tels que théorisés par Benedict Anderson. *** EN. When the war between France and Prussia broke out in 1870 the so-called “war reportage” did not exist as it is known today. Yet, the daily newspapers closely followed and covered this conflict, by sending journalists on the battlefield. Since the beginning of the “media era” 2 this was the first war that took place on French soil. This paper focuses on the narrative of the war as it was written by the French journalists in order to identify how this narrative shaped a “proto war reportage”. From a representational perspective, based on the writings of Louis Marin, the article shows how war narratives produced a “subject-reporter effect” and how this war-specific posture contributed to the evolution of the reportage. With the assumption that war acts as an acceleration and densification process in the development of this journalistic genre the analysis focuses on the meta-discourse in five French newspapers (Le Figaro, Le journal des débats politiques et littéraires, Le Petit Journal, La Liberté and Le Gaulois) that went along with the coverage of military and war. This meta-discourse enables to understand the affirmation of the proto war reporter through the narrative of difficulties regarding the daily communication with the newsrooms as well as its affiliation to several collective imaginaries such as the greatness of the French army or the French nation. Along these two topics the article highlights how this “proto war reportage” and therefore the news press contributes to the construction of national imaginaries and the “biography of nations” as theorized by Benedict Anderson. *** PT. Em 1870, quando explode a guerra entre a França e a Prússia, a reportagem de guerra ainda não existe em sua forma contemporânea. Entretanto, os jornais diários já cobriam de perto o conflito, enviando correspondentes a campo. Desde o início da era midiática, essa foi, de fato, a primeira guerra em solo francês. Este artigo dá foco às narrativas apresentadas por esses correspondentes franceses, no intuito de mostrar como se forma uma "proto-reportagem" de guerra. Com base na perspectiva representacional formulada por Louis Marin, o artigo mostra como as narrativas de guerra produzem um "efeito de sujeito-repórter" e como essa postura específica frente à guerra contribuiu para a evolução da reportagem. Partindo da premissa de que a guerra constitui um momento de aceleração e densificação da poética desse gênero jornalístico em construção, a análise se concentra no meta-discurso que, nas matérias de cinco diários franceses, Le Figaro, Le journal des débats politiques et littéraires, Le Petit Journal, La Liberté e Le Gaulois, acompanha a cobertura dos conflitos armados. Pela análise desse meta-discurso, identifica-se a afirmação da figura do proto-repórter de guerra, que se manifestas tanto nos relatos das dificuldades enfrentadas para conseguir comunicar diariamente informações, como na relação com diferentes figuras do coletivo, do exército francês e da nação como um todo. Com base nessas duas perspectivas, o artigo destaca a participação dessa "proto-reportagem" de guerra e, por meio dela, da imprensa de notícias na estruturação dos imaginários nacionais e na "biografia das nações", tal como teorizou Benedict Anderson. ***
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d’Andurain, Julie. "Le « parti colonial » à travers ses revues. Une culture de propagande ?" Revues et empires coloniaux, no. 12 (April 15, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.927.

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Abstract:
L’étude de la presse coloniale permet de comprendre comment le « parti colonial » a structuré son réseau et mis en œuvre la politique coloniale de la France. Il s’est formé au tournant des années 1890 autour de quelques publicistes passionnés par la découverte du continent africain. Regroupant des hommes politiques, des financiers, des militaires au sein de comités coloniaux, ils ont rapidement gagné en puissance et en efficacité. Ainsi, ces auxiliaires de la colonisation ont-ils permis la formation d’un vaste lobby capable d’agir au plus haut niveau de l’État, jusque dans les années 1920.
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Mossière, Géraldine. "Reconnue par l’autre, respectée chez soi : la construction d’un discours politique critique et alternatif par des femmes converties à l’islam en France et au Québec." 8, no. 2 (February 24, 2009): 37–59. http://dx.doi.org/10.7202/000318ar.

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Abstract:
Résumé Dans les pays occidentaux, le nombre de convertis à l’islam va en augmentant et le phénomène semble toucher davantage les femmes que les hommes. Alors que l’adhésion à l’islam implique l’incorporation d’un nouvel éthos, nous examinons la construction performative du sujet féminin musulman occidental. Les converties interrogées produisent des discours standardisés sur la femme et sur la famille par lesquels elles critiquent les modèles de genre occidentaux et affirment leur appartenance à la communauté musulmane. Tout en reflétant les rapports de pouvoir qui gouvernent les sociétés française et québécoise, les converties formulent des projets politiques qui se posent en alternative aux choix séculier et moderne et contribuent à reconfigurer les domaines du privé et du public, ainsi que les frontières de la marge et du centre. L’article est basé sur un terrain ethnographique comparatif mené auprès de femmes converties en France et au Québec.
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OGIER-FARES, Marie-Odile. "Immigration et engagement dans trois romans du XXIe siècle : Eldorado de Laurent Gaudé, Petit Pays de Gaël Faye, Debout-payé de Gauz." Mouvances Francophones 4, no. 1 (October 25, 2019). http://dx.doi.org/10.5206/mf.v4i1.8478.

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Abstract:
A l’heure où la planétarisation croissante des échanges et des flux de migration inspire de nombreux écrivains, la notion d’engagement littéraire fait question. Comment l’engagement peut-il s’exprimer à travers des fictions qui décrivent et dénoncent, et soulèvent plus de questions qu’elles n’imposent de réponses, proposant une forme d’engagement particulière, celle du partage de valeurs plus que des positionnements politiques, et restant toutes ouvertes vers un après et un espoir, y compris dans les blancs d’un récit qui semble invariablement inachevé. A travers les trois fictions de notre corpus, nous interrogeons le lien entre esthétique et éthique, entre fiction et réalité. Nos auteurs invitent diversement à prendre conscience de l’horreur des conditions migratoires et de leurs causes, ainsi que des politiques d’accueil des populations immigrantes. Par-delà cette dénonciation évidente, un autre discours émerge, tantôt d’invite à voyager et à aller voir, loin du confort de l’Occident, dans Eldorado, tantôt d’invite à revenir aux sources, au pays d’origine et à reconstruire dans Petit Pays. Le réalisme de ces trois romans varie également sur le plan du style, allant de l’épopée tissée de perception du monde fondée sur le sensible et l’imaginaire, alternant l’humour et le regard enchanté de l’enfant avec l’horreur du génocide rwandais, ou usant essentiellement de l’humour pour rendre compte des difficultés du statut de sans-papiers en France. Le point commun entre ces trois auteurs réside alors dans l’assimilation à l’état d’esprit du personnage principal questionnant le lien et la distance entre l’ethos du romancier engagé, et le romancier de romans sur la migration, lien complexe entre biographie, autobiographie et fiction.
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Maniquet, François. "Numéro 44 - octobre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15823.

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Abstract:
Nonante-huit pays pratiquent des politiques actives dans le but d’augmenter le nombre de femmes élues dans les assemblées législatives. De ces pays, deux seulement ont adopté des lois imposant la parité au niveau des candidats (c’est-à-dire un nombre égal d’hommes et de femmes sur les listes à tout niveau de pouvoir), la France et la Belgique. En France, le pourcentage de femmes élues à l’Assemblée nationale n’a augmenté, suite à la loi sur la parité que de 10,7 % à 12,1 %, laissant la France dans le dernier tiers des pays où les femmes sont le moins bien représentées. Nous expliquons, dans ce numéro de Regards économiques, qu’il ne faut pas s’étonner de cet échec apparent de la parité en France. En effet, si la parité avait engendré une diminu­tion du nombre d’hommes élus, cela aurait signifié que ceux-là mêmes qui ont voté la loi avaient scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Quel calcul ont-ils donc fait pour accepter de voter cette loi ? Le système électoral français pour les législatives est un système majoritaire à deux tours où un seul candidat est élu par district. Dans la très grande majorité des districts, le résultat des urnes n'est décisif qu'au deuxième tour, qui oppose généralement un candidat de gauche à un candidat de droite. La parité augmente donc la probabilité pour un élu sortant de se retrouver au deuxième tour de l'élection dans son district contre une femme. Or, si l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes, cela augmente la probabilité pour un élu sortant d'être réélu. Mais peut-on effectivement montrer que l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes ? Une étude statistique a mis en évidence un tel biais, qui équivaut à un accroissement de l’ordre de 22 % de chance de l’emporter au second tour si l’on se présente contre une femme plutôt que contre un homme. L’expérience française laisse donc à penser qu’une loi sur la parité a d’autant plus de chance d’être votée (par des élus sortants masculins) qu’elle n’aura que peu d’impact sur le nombre de femmes élues. La parité appliquée en Belgique au niveau fédéral en 2003 a eu pour effet chez nous d’augmenter le pourcentage de femmes élues au Parlement à 34,7 %, ce qui place la Belgique au 11ème rang des pays où les femmes sont les plus présentes en politique. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? Verrons-nous une même augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? Ce numéro de Regards économiques propose quelques élé­ments de réponse à ces questions, à la lumière de la nouvelle économie politique, étudiant les proces­sus politiques sous l’angle des comportements stratégiques des différents acteurs. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? La Belgique a échappé au paradoxe français. Pourtant, très peu de députés masculins (voire aucun d’entre eux) ont perdu leur siège en raison de la parité. Cela s’explique par deux raisons. D’abord, l’instauration du quota s’est fait graduellement, depuis 1994, pour atteindre 50 % par étapes. Ensuite, d’autres modifications de la loi électorale ont été introduites au courant de la même période, qui ont protégé le siège des élus sortants. Les deux éléments principaux sont l’introduction d’un seuil minimal de 5 % des votes à atteindre pour accéder à la représentation (ce qui limite le nombre de partis obtenant des sièges et donc augmente le nombre de sièges pour ces partis), et la diminution du rôle des votes en case de tête (ou, pour le dire autrement, l’augmentation du rôle des votes de préférence, ce qui augmente la garantie, pour les élus sor­tants, d’être réélus, indépendamment de la place qu’ils occupent sur la liste). En conclusion, l’augmentation du nombre de femmes élues au Parlement s’est faite non pas au détriment des élus sortants (masculins) mais au détriment de nouveaux candidats potentiels (masculins). Verrons-nous une augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? L’augmentation du pourcentage de femmes élues au Parlement belge semble donc avoir reflété une volonté de l’électorat, volonté qui devrait également s’exprimer lors des élections commu­nales et provinciales du 8 octobre. Par contre, on peut également déceler dans le système poli­tique belge d’autres forces qui devraient limiter l’augmentation du pourcentage des fem­mes. Les deux principales forces sont celles-ci. D’abord, la possibilité offerte à l’électeur d’exprimer un vote préférentiel pour un ou plusieurs candidats au sein de la liste qu’il soutient crée une concurrence entre candidats de la même liste, ce qui n’incite pas les candidats masculins à recruter les femmes qui ont la plus grande chance d’être élue. Ensuite, l’avantage des élus sor­tants, (un avantage en termes de voix obtenues, dû à la notoriété personnelle, que l’on observe dans toutes les démocraties), est particulièrement fort en Belgique où les carrières politiques sont longues et où la pratique des permanences sociales tend à fidéliser l’électorat local. Ces élus sor­tants étant en grande majorité des hommes, cette inertie dans les résultats électoraux joue en défaveur des candidates. En conclusion, le système électoral crée les conditions pour une plus grande représentation des fem­mes dans les assemblées élues, et ce sera effectivement le cas si l’on croit le souhait de l’électeur exprimé lors des dernières élections législatives. Mais cette augmentation laissera malgré tout le pour­centage de femmes élues encore loin de le barre des 50 %.
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Maniquet, François. "Numéro 44 - octobre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.10.01.

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Abstract:
Nonante-huit pays pratiquent des politiques actives dans le but d’augmenter le nombre de femmes élues dans les assemblées législatives. De ces pays, deux seulement ont adopté des lois imposant la parité au niveau des candidats (c’est-à-dire un nombre égal d’hommes et de femmes sur les listes à tout niveau de pouvoir), la France et la Belgique. En France, le pourcentage de femmes élues à l’Assemblée nationale n’a augmenté, suite à la loi sur la parité que de 10,7 % à 12,1 %, laissant la France dans le dernier tiers des pays où les femmes sont le moins bien représentées. Nous expliquons, dans ce numéro de Regards économiques, qu’il ne faut pas s’étonner de cet échec apparent de la parité en France. En effet, si la parité avait engendré une diminu­tion du nombre d’hommes élus, cela aurait signifié que ceux-là mêmes qui ont voté la loi avaient scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Quel calcul ont-ils donc fait pour accepter de voter cette loi ? Le système électoral français pour les législatives est un système majoritaire à deux tours où un seul candidat est élu par district. Dans la très grande majorité des districts, le résultat des urnes n'est décisif qu'au deuxième tour, qui oppose généralement un candidat de gauche à un candidat de droite. La parité augmente donc la probabilité pour un élu sortant de se retrouver au deuxième tour de l'élection dans son district contre une femme. Or, si l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes, cela augmente la probabilité pour un élu sortant d'être réélu. Mais peut-on effectivement montrer que l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes ? Une étude statistique a mis en évidence un tel biais, qui équivaut à un accroissement de l’ordre de 22 % de chance de l’emporter au second tour si l’on se présente contre une femme plutôt que contre un homme. L’expérience française laisse donc à penser qu’une loi sur la parité a d’autant plus de chance d’être votée (par des élus sortants masculins) qu’elle n’aura que peu d’impact sur le nombre de femmes élues. La parité appliquée en Belgique au niveau fédéral en 2003 a eu pour effet chez nous d’augmenter le pourcentage de femmes élues au Parlement à 34,7 %, ce qui place la Belgique au 11ème rang des pays où les femmes sont les plus présentes en politique. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? Verrons-nous une même augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? Ce numéro de Regards économiques propose quelques élé­ments de réponse à ces questions, à la lumière de la nouvelle économie politique, étudiant les proces­sus politiques sous l’angle des comportements stratégiques des différents acteurs. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? La Belgique a échappé au paradoxe français. Pourtant, très peu de députés masculins (voire aucun d’entre eux) ont perdu leur siège en raison de la parité. Cela s’explique par deux raisons. D’abord, l’instauration du quota s’est fait graduellement, depuis 1994, pour atteindre 50 % par étapes. Ensuite, d’autres modifications de la loi électorale ont été introduites au courant de la même période, qui ont protégé le siège des élus sortants. Les deux éléments principaux sont l’introduction d’un seuil minimal de 5 % des votes à atteindre pour accéder à la représentation (ce qui limite le nombre de partis obtenant des sièges et donc augmente le nombre de sièges pour ces partis), et la diminution du rôle des votes en case de tête (ou, pour le dire autrement, l’augmentation du rôle des votes de préférence, ce qui augmente la garantie, pour les élus sor­tants, d’être réélus, indépendamment de la place qu’ils occupent sur la liste). En conclusion, l’augmentation du nombre de femmes élues au Parlement s’est faite non pas au détriment des élus sortants (masculins) mais au détriment de nouveaux candidats potentiels (masculins). Verrons-nous une augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? L’augmentation du pourcentage de femmes élues au Parlement belge semble donc avoir reflété une volonté de l’électorat, volonté qui devrait également s’exprimer lors des élections commu­nales et provinciales du 8 octobre. Par contre, on peut également déceler dans le système poli­tique belge d’autres forces qui devraient limiter l’augmentation du pourcentage des fem­mes. Les deux principales forces sont celles-ci. D’abord, la possibilité offerte à l’électeur d’exprimer un vote préférentiel pour un ou plusieurs candidats au sein de la liste qu’il soutient crée une concurrence entre candidats de la même liste, ce qui n’incite pas les candidats masculins à recruter les femmes qui ont la plus grande chance d’être élue. Ensuite, l’avantage des élus sor­tants, (un avantage en termes de voix obtenues, dû à la notoriété personnelle, que l’on observe dans toutes les démocraties), est particulièrement fort en Belgique où les carrières politiques sont longues et où la pratique des permanences sociales tend à fidéliser l’électorat local. Ces élus sor­tants étant en grande majorité des hommes, cette inertie dans les résultats électoraux joue en défaveur des candidates. En conclusion, le système électoral crée les conditions pour une plus grande représentation des fem­mes dans les assemblées élues, et ce sera effectivement le cas si l’on croit le souhait de l’électeur exprimé lors des dernières élections législatives. Mais cette augmentation laissera malgré tout le pour­centage de femmes élues encore loin de le barre des 50 %.
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Baisset, Didier. "Le compromis plutôt que la tolérance religieuse ou la délicate recherche d’un ajustement politico-juridique en Roussillon au XVIIe siècle." Revue Internationale des Francophonies, no. 8 (November 27, 2020). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1151.

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Abstract:
L’idée de laïcité est récente et il peut paraître insolite de s’y intéresser pour des périodes historiques en deçà de la fin du XIXe siècle, mais, il n’en demeure pas moins que la question prégnante du « vivre ensemble » nous ramène aux origines et à l’histoire. En effet, le raisonnement laïque n’a pas avancé d’un pas toujours assuré pour déboucher, à l’issue d’un continuum paisible, sur la laïcité. La France jouit à cet égard d’une histoire fort singulière, marquée par des conflits religieux d’une grande férocité et par l’adoption – depuis 1598 à la suite de l’Édit de Nantes – de mesures qui se présentaient, chaque fois, comme des solutions achevées. Plus que d’autres, l’histoire de France s’est inscrite tant dans ces phénomènes, que dans les expériences qui en ont résulté. Porter un regard sur cette histoire demeure nécessaire à la bonne compréhension de la maïeutique laïque. Les mutations constantes qui émaillent les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles peuvent se regarder comme autant de pas franchis sur le chemin de la liberté de penser et de pratiquer librement une religion. Au XVIIe siècle, même lorsque la tolérance prévaut, il ne s’agit pas d’organiser ou de penser une société laïque, mais plutôt de permettre à des hommes de choisir une préférence confessionnelle. L’idée qui préside est bien celle d’une tolérance, autrement dit accepter que certains individus suivent une autre voie spirituelle, quand bien même les autorités en place estiment qu’ils se fourvoient. Mais, les temps historiques varient d’un territoire géographique à l’autre. Inégalement concernés par ces politiques religieuses, les territoires sécrètent leur propre temporalité. Tel est le cas du Roussillon au XVIIe siècle. En effet, alors que l’Édit de Nantes visait à établir une paix religieuse durable en France et que, d’un point de vue juridique au moins, les protestants allaient devenir des sujets comme les autres ; l’Espagne et, en son sein, le Roussillon se dirigeaient vers une politique d’éradication du protestantisme. Le Roussillon devait rester, jusqu’en 1640, environ dans le giron de l’Espagne et participer pleinement à ce phénomène. Ainsi, immergées dans un espace religieux moniste, les mentalités roussillonnaises allaient se modeler dans le sens de l’intransigeance, alors que dans le même temps les tribunaux d’inquisition allaient châtier, sans retenue, ceux qui n’étaient plus perçus que comme de fanatiques hérétiques. Dans le cadre des poussées annexionnistes du XVIIe siècle, l’Édit de Nantes allait poser le délicat problème de l’intégration des provinces conquises en termes religieux. Ainsi le Roussillon, exclusivement tourné vers la religion catholique, se trouvait dans une position singulière lors de son intégration dans le royaume de France où la tolérance religieuse prévalait. Cette occurrence, aussi originale qu’ambigüe, allait déboucher sur un compromis plutôt que sur la mise en œuvre d’une politique de tolérance assumée, laquelle s’avérait, au lendemain de l’annexion, totalement chimérique dans cette province. La solution, en Roussillon, allait donc passer par la recherche d’un compromis politico-juridique. La province du Roussillon, au XVIIe siècle, nous offre ainsi un bel exemple de ces processus historiques existants en amont de l’émergence de tout concept de laïcité. Si la religion est omniprésente, la société roussillonnaise d’alors n’est pas, loin s’en faut, théocratique. Même s’ils se trouvent en relation étroite, pouvoir politique et pouvoir religieux sont distingués. Le processus observé pour le Roussillon laisse comprendre que le jeu subtil, d’un ajustement politico-juridique, concerne en définitive la gouvernance politique de la religion dans la province. La monarchie, grâce à l’encadrement des institutions locales, parviendra à imposer à ses nouveaux sujets un compromis viable à défaut de promouvoir la tolérance. Au fond, l’annexion du Roussillon à la France posait avec une acuité particulière, propre au contexte et à la période, la question toujours prégnante de l’altérité et du « vivre ensemble ».
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Auclair, Isabelle. "Féminismes." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.096.

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Abstract:
« Nous sommes tous féministes » affirmait Chimamanda Ngozi Adichie en 2015. L’argumentaire de cette auteure nigériane met de l’avant l’importance de réfléchir et d’agir collectivement pour enrayer les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes, déboulonnant ainsi l’idée que l’égalité serait atteinte et réaffirmant la pertinence du féminisme. Le féminisme peut être défini comme une «prise de conscience d’abord individuelle, puis ensuite collective, suivie d’une révolte contre l’arrangement des rapports de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire» (Toupin 1998 : 10). La reconnaissance de l’oppression des femmes et des inégalités systémiques qui en découlent est centrale aux théories, aux mouvements et aux luttes féministes. Cependant, la modulation historique et géographique de cette oppression, selon le contexte social et culturel, génère des conceptions diversifiées des causes menant à la subordination des femmes et des mesures à prendre pour atteindre l’égalité. Reconnaissant l’hétérogénéité du féminisme, il est pertinent d’utiliser le pluriel pour aborder de façon plus large «les féminismes». Cette diversité des théorisations et des mouvements féministes rend l’exercice de définition et de catégorisation complexe, voire limité. Il est toutefois possible de poser des balises et des pistes de définition en s’intéressant aux différents courants de pensée. Dans une perspective historique, la pensée féministe est souvent représentée en trois vagues, bien que celles-ci recoupent une multitude de courants. La première vague est associée à la période du début du XXe siècle, qui a vu notamment l’émergence du mouvement des suffragettes pour les droits politiques des femmes. Alors que la deuxième vague est généralement associée aux combats sociaux initiés dans les années 1960 visant notamment les revendications quant aux droits sexuels et reproductifs des femmes et le droit à une vie sans violences, la troisième est associée à la période contemporaine du début du XXIe siècle et à l’éclatement des conceptions et la diversité des points de vue, notamment par les réflexions queer, intersectionnelles et postcoloniales. Bien que cette catégorisation soit aidante parce que simple, elle cache la diversité des courants et leur chevauchement. Aborder la définition des féminismes par ses différents courants permet une meilleure prise en compte de cette diversité mais demeure tout de même réducteur puisque tous les courants ne peuvent être détaillés et chacun est complexe et comporte ses propres nuances et tensions. La conception des causes des inégalités et des façons de les aborder diffèrent entre les courants. Les tenant.e.s du féminisme libéral et égalitaire remettent en question le rôle traditionnel des femmes et les discriminations qu’elles vivent en recherchant l’égalité de droits. Les féministes s’inscrivant dans le courant radical (Mathieu 1991) souhaitent aller à la racine de l’oppression des femmes qu’elles identifient comme étant le système et les structures patriarcales. Selon Christine Delphy (2004 : 155), le patriarcat « (…) désigne une formation sociale où les hommes détiennent le pouvoir, ou encore, le pouvoir des hommes. Il est ainsi quasi synonyme de « domination masculine » ou d’oppression des femmes ». Ce système de dévalorisation du féminin, soutenu par les structures inégalitaires et nourri par les manifestations machistes, engendre la subordination des individus associés à ce groupe. Le courant marxiste féministe priorise quant à lui la prise en compte de l’exploitation économique des femmes en raison du système capitaliste. Combinant certains éléments des féminismes radical et marxiste, le féminisme matérialiste critique l’idée que le capitalisme prévaudrait sur le patriarcat. Ce courant s’attarde à l’analyse des conditions matérielles d’existence et à l’oppression des femmes au quotidien entre autres grâce au concept de division sexuelle du travail (Kergoat 2000). D’autres courants féministes émergent pour mettre de l’avant les réalités différenciées et les multiples oppressions que vivent les femmes, que ce soit en raison de leur orientation sexuelle, notamment par le féminisme lesbien qui donnera les bases de la réflexion sur l’hétérosexisme. Le féminisme afro-américain nait de l’invisibilisation des femmes afro-américaines dans les mouvements des droits civiques, en tant que femmes, et dans les revendications féministes, en tant qu’afro-descendantes (hooks, 1981). Ce courant met de l’avant l’importance d’analyser l’imbrication des différents systèmes d’oppression et leurs impacts sur la vie des femmes. Cette prise en compte donnera naissance au féminisme intersectionnel (Crenshaw 1989) lequel permet de reconnaître la co-construction des systèmes inégalitaires, incluant le sexisme, le racisme, la classe sociale, l’hétérosexime et le capacitisme ou validisme (stéréotypes, dévalorisation et discriminations des personnes en situation de handicap), ainsi que les effets imprévisibles de leur articulation. Selon Patricia Hill Collins et Sirma Bilge (2016), l’intersectionnalité s’appuie sur six idées de base : les inégalités sociales, le pouvoir, la relationnalité, le contexte social, la complexité et la justice sociale. Pour certaines féministes postmodernes, notamment celles ayant développé les théories queer, ce sont les catégories sociales binaires du sexe et du genre qui doivent être déconstruites pour éliminer les inégalités. Judith Butler (2004) parlera à cet effet de «défaire le genre». D’autres courants, plus marginaux, tels que le féminisme de la différence ou essentialiste, le féminisme anarchique ou l’écoféminisme, proposent d’autres analyses des causes des inégalités ainsi que des mesures pour les éradiquer. Les diverses perspectives féministes impliquent, entre autres, la priorisation de la prise en compte des besoins, des intérêts, des expériences des femmes et de leur propre analyse de celles-ci. S’appuyant sur leurs réalités et leurs enjeux spécifiques découlant du processus de colonisation qu’elles ont subi (et subissent encore), les femmes autochtones et des Suds ont développé les féminismes autochtones, postcoloniaux et décoloniaux (Verschuur et Destremau 2012). En somme, les féminismes proposent des analyses multiples et variées de la dissymétrie, de la binarisation et de la hiérarchisation des rapports sociaux de sexe et des inégalités qui en découlent. Les féminismes cherchent ainsi à visibiliser et à expliquer les inégalités systémiques que vivent les femmes de tous les horizons et qui se manifestent aux niveaux structurels, normatifs, organisationnels et comportementaux. Dans cette optique, les recherches et les initiatives féministes s’inscrivent dans une démarche de justice sociale visant à transformer en profondeur les rapports sociaux pour mettre en place des sociétés plus égalitaires (Dagenais 1987). Cette démarche multidisciplinaire, à laquelle plusieurs anthropologues ont contribué (notamment, Françoise Héritier (2007) et Nicole-Claude Mathieu dans le contexte européen francophone et Marie France Labrecque (2012) et Huguette Dagenais en contexte québécois), vise des changements sociaux. Pour ce faire, elle se déploie à la fois au niveau conceptuel, par le développement de théories et de méthodologies, que pratique dans les actions et les revendications sociales. Comme le suggère Diane Lamoureux (2016 : 18) « (…) le féminisme est le lieu d’une diversité idéologique qui ne constitue pas un frein, mais plutôt un moyen fécond de réfléchir et de se développer». Le slogan de 2015 de la Marche mondiale des femmes est évocateur de la pertinence des luttes et des réflexions féministes dans un contexte de diversité : «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche! »
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Chamberland, Line. "Hétérosexisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.107.

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Abstract:
L’hétérosexisme réfère à l’ensemble des croyances qui valorisent et promeuvent l’hétérosexualité tout en infériorisant les sexualités non hétérosexuelles. Ainsi, l’hétérosexualité apparaît comme la sexualité universelle, allant de soi, naturelle, normale, morale, bref elle est dotée d’une valeur supérieure en référence à des systèmes normatifs religieux, scientifiques, juridiques ou autres, alors que l’homosexualité (ou toute sexualité s’écartant de la norme hétérosexuelle) se voit dépréciée en tant que crime, péché, acte sexuel non naturel, pathologie, déviance sexuelle, etc. Le concept d’hétérosexisme apparaît aux États-Unis au début des années 1970, en même temps que celui d’homophobie (Herek, 2004). Tout en contestant les savoirs institutionnels de l’époque, ces deux termes proposent néanmoins des voies distinctes de conceptualisation de l’oppression des personnes homosexuelles. L’homophobie inverse le paradigme psychomédical dominant en pathologisant non plus l’homosexualité, mais la peur irrationnelle qu’en ont certains individus. L’hétérosexisme enracine cette oppression dans le social, par analogie avec d’autres systèmes de croyances qui différencient et hiérarchisent des catégories de personnes, comme le racisme et le sexisme (Herek, 2000). Le premier terme emprunte à la psychanalyse alors que le second provient d’une pensée d’inspiration féministe, antiraciste et anticapitaliste. Les deux concepts se diffuseront largement au sein des mouvements de libération des gays et des lesbiennes, puis dans l’univers académique, d’abord dans le monde anglo-saxon et plus tardivement en France (Tin, 2003). À l’origine, le concept d’hétérosexisme s’inscrivait dans des perspectives lesbiennes-féministes. Il s’articulait avec diverses analyses critiques de la place de l’hétérosexualité institutionnalisée dans les processus de subordination des femmes par les hommes (Dugan, 2000). Dans un tel paradigme, l’hétérosexisme fait partie du système patriarcal qui assujettit les femmes, notamment en justifiant leur infériorisation au nom de la différence soi-disant naturelle entre les sexes/genres et de la complémentarité qui en découlerait nécessairement. Sur le plan politique, la notion appelle à une remise en question des constructions socioculturelles de la masculinité et de la féminité et des institutions qui maintiennent des rôles rigides de genre (Herek, 2004). En somme, la régulation des sexualités y est indissociable du maintien des rapports de domination des hommes sur les femmes. Dans cette optique, l’hétérosexisme est envisagé comme un système d’oppression étroitement relié à d’autres inégalités systémiques, comme le sexisme, le racisme ou le classisme (Wilton, 1995). Cependant, dans les usages récents du concept, les références aux théories issues du lesbianisme-féministe ou à l’intersectionnalité des luttes sociales sont le plus souvent absentes. Au fil des décennies, les définitions de l’hétérosexisme se sont multipliées tout en reprenant l’idée essentielle d’un processus systémique de différenciation et de hiérarchisation des sexualités hétérosexuelle et homosexuelle. Selon une recension de Smith, Oades et McCarthy (2012), certaines mettent l’insistance sur la normalisation de l’hétérosexualité et la promotion d’un style de vie hétérosexuel, d’autres sur la disqualification et l’occultation des autres sexualités. Dans cette dernière lignée, l’une des plus courantes est celle du psychologue Gregory Herek (2004) : « une idéologie culturelle qui perpétue la stigmatisation sexuelle en déniant et en dénigrant toute forme non hétérosexuelle de comportement, d’identité, de relation et de communauté non hétérosexuelle » (p. 16, traduction libre). Dans son opérationnalisation, le concept d’hétérosexisme se déploie tantôt vers le social, tantôt vers l’individuel, ce qui n’est pas sans générer des tensions théoriques. Dans le premier cas, la description des manifestations de l’hétérosexisme illustre son ancrage social et culturel, qu’il s’agisse de la présomption d’une hétérosexualité universelle dans les politiques et les pratiques des diverses institutions (écoles, services publics, entreprises, etc.), de l’idéalisation de l’amour hétérosexuel dans les représentations (films, romans, etc.), de l’injonction au silence ou à la discrétion adressée aux gays et aux lesbiennes sous prétexte que la sexualité relève de la vie privée, ou encore de l’assimilation de leurs expériences diverses au modèle dominant de conjugalité hétérosexuelle (Fish, 2006). Sans qu’il n’y ait de consensus sur une perspective théorique commune, les explications de l’hétérosexisme attirent l’attention sur les mécanismes structurels qui en assurent la reproduction, comme le langage et le droit. Dans cette veine, Neisen (1990) définit l’hétérosexisme en associant les notions de préjugés et de pouvoir, ce dernier s’exerçant notamment dans les sphères étatique (criminalisation des relations homosexuelles) et scientifique (discours pathologisants). Dans le second cas, l’accent sera mis sur les effets individuels de l’hétérosexisme en matière de statut et d’inégalités sociales. Ainsi l’hétérosexisme est souvent vu comme la source ou le fondement des attitudes et des comportements homophobes envers les personnes non hétérosexuelles ou perçues comme telles. Par exemple, Pharr (1997) voit dans l’hétérosexisme le pendant institutionnel de l’homophobie : le déploiement systématique de l’idéologie hétérosexiste sur le plan culturel et les gestes homophobes dans les interactions sociales se renforcent mutuellement pour maintenir le pouvoir et les privilèges associés à l’hétérosexualité. Sous cet angle, et malgré leurs racines distinctes sur les plans épistémologique et politique, les concepts d’hétérosexisme et d’homophobie ont souvent été jumelés et présentés comme des notions complémentaires l’une à l’autre, l’un agissant au niveau social, comme une idéologie inégalitaire des sexualités, et l’autre au niveau individuel ou psychologique. Pour sa part, Borrillo (2000) relève l’impossibilité de déconnecter les deux termes puisque l’homophobie ne peut se comprendre indépendamment de la reproduction de l’ordre social des sexes (sexisme) et des sexualités (hétérosexisme). Phénomène à la fois cognitif et normatif, l’hétérosexisme renvoie à « l’ensemble des discours, des pratiques, des procédures et des institutions qui en problématisant ainsi la “spécificité homosexuelle”, ne cessent de renforcer un dispositif destiné à organiser les individus en tant qu’être sexués. » (p. 24). Cependant, les deux notions sont parfois vues comme plus ou moins interchangeables et positionnées comme des concurrentes parmi lesquelles il faut choisir. Une première dissension surgit alors à propos des manifestations d’ostracisme que les deux termes permettent de capter. Au concept d’homophobie, il est reproché d’être androcentrique (centré sur les agressions subies par les hommes gays) et de se focaliser sur les gestes extrêmes d’un continuum de rejet de l’homosexualité, ce qui ne permet pas de rendre compte de leur vaste éventail, ni de leurs formes institutionnelles (Herek, 2004). L’hétérosexisme est considéré comme une notion plus adéquate pour couvrir l’ensemble des manifestations qui reconduisent les inégalités entre les sexualités, y compris les plus subtiles et celles qui s’insinuent dans la banalité du quotidien et que l’on pourrait assimiler au sexisme ordinaire. De même, comparativement aux mesures d’attitudes homophobes, axées sur le rejet, les mesures d’attitudes hétérosexistes, comme l’échelle d’hétérosexisme moderne (Walls, 2008), seraient plus aptes à saisir la persistance des stéréotypes (négatifs mais aussi positifs) envers les personnes gays, lesbiennes ou bisexuelles, même chez les individus exprimant des dispositions favorables à leur égard. Autrement dit, la référence à l’hétérosexisme permet d’enregistrer les changements sociétaux positifs tout en révélant la persistance de la hiérarchie des orientations sexuelles. Toutefois, ce concept sera critiqué en retour comme opérant une dilution ou une euphémisation de l’hostilité généralisée envers les personnes et les sexualités non hétérosexuelles qui en occulterait les démonstrations les plus brutales. Le second axe de tension renvoie aux explications, tantôt psychologiques, tantôt sociologiques, de la stigmatisation des personnes non hétérosexuelles. Le concept d’homophobie a maintes fois été critiqué pour son réductionnisme psychologique (Chamberland et Lebreton, 2012 ; Herek 2004). De même, lorsque le seul usage de l’hétérosexisme est l’application à une mesure d’attitude individuelle, il lui sera reproché d’escamoter toute analyse structurelle et de réduire ainsi la portée analytique du concept. Les implications du choix de l’un ou l’autre concept sont à la fois théoriques et politiques. Plusieurs auteur·e·s optent pour le concept d’hétérosexisme, car il engage à se pencher sur les rapports sociaux et les structures qui reproduisent les inégalités sexuelles. Il s’agit de s’éloigner des schèmes d’explication psychologique ayant la cote dans les sociétés libérales et des solutions uniquement centrées sur l’intervention auprès des individus (sensibilisation, formation, etc.) pour envisager des transformations sociales globales ou à tout le moins des mesures s’attaquant à la hiérarchie des sexualités dans l’organisation des diverses sphères de vie (famille, école, travail, etc.) (Herek, 2004 ; Wilton, 1995). Dans un récent effort de synthèse, Rumens (2016) propose de distinguer l’hétérosexisme culturel, qui réfère à la dimension institutionnelle, et l’hétérosexisme individuel. Avec la montée du post-structuralisme, le concept d’hétérosexisme connaît un certain désaveu, au même titre que d’autres notions faisant référence à toute structure sociale. Son emploi décline au profit du concept d’hétéronormativité créé par Michael Warner (1993), qui met en lumière la normativité langagière et discursive opérant à travers la construction des catégories binaires (des corps, des sexes, des genres, des désirs, etc.) qui composent la matrice de l’hétérosexualité (Herek, 2004). Dans le champ interdisciplinaire des études sur la sexualité, l’hétérosexisme demeure un concept central pour analyser la stratification sexuelle et les inégalités sociales qui en découlent. Bien que le concept se prête à plusieurs définitions, son potentiel heuristique est maximisé lorsqu’il se conjugue à des cadres théoriques et analytiques susceptibles de rendre compte de l’inscription d’une idéologie qui privilégie systématiquement l’hétérosexualité dans les institutions, dans les pratiques sociales et culturelles et dans les interactions quotidiennes, exerçant ainsi une contrainte à l’hétérosexualité (Fish, 2006).
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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence extrême." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.134.

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Abstract:
Même si la guerre, comme destruction de masse, a été très tôt au centre des intérêts de la discipline, l’anthropologie ne l’a jamais caractérisée comme une « violence extrême ». Ce qui pose d’emblée la question en termes autres que quantitatifs. L’extrême dans la violence n’est pas forcément dans l’importance du nombre de ses victimes. Il faut y ajouter d’autres dimensions comme l’inanité de l’acte, sa gratuité, son degré de cruauté et le non-respect des règles et normes partagées. Celles de la guerre, par exemple, imposent de ne s’attaquer qu’à l’ennemi armé et d’épargner les civils, de soigner le blessé etc. La violence extrême passe outre toutes ces normes et règles ; et s’exerce avec une cruauté démesurée. La première guerre mondiale constitue aux yeux des défenseurs de cette thèse, le moment inaugural dans le franchissement d’un tel seuil. Car, c’est dans cette guerre que fut utilisé pour la première fois le bombardement aérien, lié à l’ère industrielle, exterminant de nombreuses populations civiles non armées. Associée aux affrontements et insurrections débordant les cadres étatiques, l’expression peut désormais inclure également des faits commis dans le cadre des guerres conduites par des États. La violence extrême est une agression physique et une transgression outrancière d’une éthique partagée. Qu’elle s’exerce lors d’une guerre ou dans le cadre d’une institution (violence institutionnelle) elle est une violence extrême dès lors qu’elle use de moyens estimés inappropriés selon les codes communs et les sensibilités partagées. Les manières et les moyens d’agir doivent être proportionnels à l’objectif visé ; et toute outrance délégitime l’acte de violence, quand bien même celui-ci relèverait de « la violence légitime » monopole de l’Etat. Le qualificatif extrême vient donc spécifier un type de violence qui atteint ce point invisible ou imprévisible, en bafouant l’ordre éthique et conventionnel. Aller à l’extrême c’est aller au-delà du connu et de l’imaginable. La violence extrême est celle donc qui dépasse une limite se situant elle même au-delà des limites connues ou considérées comme impossibles à franchir. Elle renvoie à ce qui dépasse l’entendement par son ampleur ou par sa « gratuité » ; car, ce sont ses finalités qui rationalisent la guerre et toute autre forme de violence. Dépourvue de toute fonctionnalité, la violence extrême n’a d’autres buts qu’elle-même (Wolfgang Sofsky (1993). En d’autres termes, la violence extrême est ce qui oblitère le sens en rendant vaines (ou du moins imperceptibles) les logiques d’un acte jusque-là appréhendé en termes d’utilité, de fonctionnalité et d’efficacité. La violence est extrême quand elle parait démesurée par le nombre de ses victimes (génocide, nettoyage ethnique, meurtres et assassinat de masse) ; mais elle l’est d’autant plus, et le plus souvent, quand elle est accompagnée d’un traitement cruel, froid et gratuit : dépeçage, brûlure, énucléation, viols et mutilations sexuelles. Outrepassant l’habituel et l’admissible, par la démesure du nombre de ses victimes et le degré de cruauté dans l’exécution de l’acte, la violence extrême se situe dans un « au-delà », dont le seuil est une ligne mouvante et difficilement repérable. Son « objectivation » dépend à la fois du bourreau, de la victime et du témoin ; tous façonnés par des constructions culturelles informées par les contextes historiques et produisant des sensibilités et des « esthétiques de réception » subjectives et changeantes. La violence extrême est, nécessairement, d’abord une question de sensibilité. Or, celle-ci est non seulement une subjectivation mais aussi une construction historiquement déterminée. Pendant longtemps et jusqu’au siècle des lumières, le châtiment corporel fut, pour la justice, la norme dans toute l’Europe. Les organes fautifs des coupables sont maltraités publiquement. On exhibait les femmes adultères nues et on leur coupait les seins ; on coupait les langues des blasphémateurs et les mains des voleurs. Le bûcher était réservé aux sodomites, aux hérétiques et aux sorcières. On crevait les yeux (avec un tisonnier incandescent) du traître. Les voleurs de grands chemins subissaient le châtiment d’être rompus vifs. On écartelait et on démembrait le régicide. La foule se dépêchait pour assister à ces spectacles et à ceux des supplices de la roue, des pendaisons, de la décollation par le sabre etc. Placidement et consciencieusement, les bourreaux ont appliqué la « terreur du supplice » jusqu’au milieu du XVIIIe siècle (Meyran, 2006). Il a fallu attendre les lumières pour remplacer le corps violenté par le corps incarcéré. Aujourd’hui insupportables, aux yeux du citoyen occidental, certains de ces châtiments corporels administrés avec une violence extrême sont encore en usage dans d’autres sociétés. Après les massacres collectifs qui ont marqué la fin du XXe siècle, les travaux de Véronique Nahoum-Grappe portant sur le conflit de l’ex-Yougoslavie vont contribuer à relancer le débat sur la notion de « violence extrême » comme elle le rappellera plus tard : « Nous avions utilisé la notion de « violence extrême » à propos de la guerre en ex-Yougoslavie pour désigner « toutes les pratiques de cruauté « exagérée » exercées à l’encontre de civils et non de l’armée « ennemie », qui semblaient dépasser le simple but de vouloir s’emparer d’un territoire et d’un pouvoir. » (Nahoum-Grappe. 2002). Elle expliquera plus loin qu’après dix années de ces premières observations, ce qu’elle tentait de désigner, relève, en fait, d’une catégorie de crimes, graves, usant de cruauté dans l’application d’un programme de « purification ethnique ». Pourtant, quel que soit le critère invoqué, le phénomène n’est pas nouveau et loin d’être historiquement inédit. Si l’on reprend l’argument du nombre et de la gratuité de l’acte, le massacre n’est pas une invention du XXe s ; et ne dépend pas de la technologie contemporaine. On peut remonter assez loin et constater que dans ce domaine, l’homme a fait feu de tout bois, comme le montre El Kenz David dans ses travaux sur les guerres de religion (El Kenz 2010 & 2011). Parce que les sensibilités de l’époque admettaient ou toléraient certaines exactions, aux yeux des contemporains celles-ci ne relevaient pas de la violence extrême. Quant aux cruautés et autres exactions perpétrés à l’encontre des populations civiles, bien avant Auschwitz et l’ex-Yougoslavie, l’humanité en a souffert d’autres. Grâce aux travaux des historiens, certaines sont désormais relativement bien connues comme les atrocités commises lors des colonnes infernales dans la guerre de Vendée ou le massacre de May Lai dans la guerre du Vietnam. D’autres demeurent encore méconnues et insuffisamment étudiées. Les exactions menées lors des guerres coloniales et de conquêtes sont loin d’être toutes recensées. La mise à mort, en juin 1845, par « enfumade » de la tribu des Ouled Riah, dans le massif du Dahra en Algérie par le futur général Pélissier sont un exemple qui commence à peine à être porté à la connaissance en France comme en Algérie (Le Cour Grandmaison, 2005.). Qu’elle soit ethnique ou sociale, qu’elle soit qualifiée de purification ethnique ou d’entreprise génocidaire, cette extermination qui passe par des massacres de masse ne peut être qualifiée autrement que par violence extrême. Qu’elle s’exerce sur un individu ou contre un groupe, la violence extrême se caractérise presque toujours par un traitement cruel, le plus souvent pensé et administré avec une égale froideur ; une sorte d’« esthétisation de la cruauté ». Pour le dire avec les mots de Pierre Mannoni, la violence extrême use d’un certain « maniérisme de l'horreur », ou de ce qu’il appelle « une tératologie symbolique » (Mannoni ,2004, p. 82-83), c‘est à dire l’art de mettre en scène les monstruosités. Motivée par un danger ou une menace extrême justifiant, aux yeux du bourreau, une réponse extrême, cette violence extrême a pu s’exécuter par la machette (Rwanda) ou dans des chambres à gaz, comme par d’autres moyens et armes de destruction massive. C'est l'intégrité du corps social et sa pureté que le bourreau « croit » défendre en recourant à une exérèse… salvatrice. La cruauté fait partie de l’arsenal du combattant qui s’ingénie à inventer le scénario le plus cruel en profanant l’intime et le tabou. Françoise Sironi le montre à propos d’une des expressions de la violence extrême. L’efficacité destructrice de la torture est obtenue entre autres par la transgression de tabous culturels ; et par l’inversion qui rend perméable toutes les limites entre les dedans et les dehors. Réinjecter dans le corps ce qui est censé être expulsé (excréments, urine, vomissures) ; féminiser et exposer les parties intimes ou les pénétrer en dehors de la sphère intime, associer des parties démembrées d’un corps humain à celles d’un animal, sont autant de manières de faire violence extrême. Cette inversion transgressive use du corps de la victime pour terroriser le témoin et le survivant. Outrepassant l’habituel et l’attendu par la manière (égorgement, démembrement, énucléation, émasculation etc.,), les moyens (usage d’armes de destruction massive, d’armes nucléaires bactériologiques ou chimiques) et une certaine rationalité, la « violence extrême » est un dépassement d’horizon. L’acte par sa singularité suggère une sortie de l’humanité de son auteur désensibilisé, déshumanisé ; qui, par son forfait et dans le même mouvement, exclue sa victime de l’humanité. Pour Jacques Semelin, la violence extrême « est l’expression prototypique de la négation de toute humanité ; dans la mesure où ses victimes sont le plus souvent d’abord « animalisées » ou « chosifiées » avant d’être anéanties (Sémelin, 2002). Ajoutons qu’elle n’est pas qu’anéantissement, elle est aussi une affirmation démonstrative d’une surpuissance. Que ce soit par le nombre, la manière ou l’arbitraire, la violence extrême a ponctué l’histoire de l’humanité et continue à la hanter Parmi ses formes contemporaines, le terrorisme est une de ses manifestations les plus spectaculaires ; permettant de comprendre qu’elle est d’abord une théâtralisation. L’image de chaos que renvoient les attentats et autres exactions spectaculaires, est le résultat dument recherché à l’aide d’une organisation minutieuse et de stratégies affinées que cette image chaotique occulte souvent. Il s’agit d’une démarche rationnelle tendant à produire un acte apparemment irrationnel. Les massacres collectifs qui font partie de ce que Stéphane Leman-Langlois qualifie de « mégacrimes » (Leman-Langlois, 2006) constituent une autre forme contemporaine de cette violence extrême ; dont la Bosnie-Herzégovine et le Rwanda demeurent les exemples les plus dramatiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En raison de leur ampleur et l’organisation méthodique de leur exécution, ces massacres ont été, à juste titre, souvent qualifié de génocide. C’est le professeur de droit américain d’origine polonaise, Raphael Lemkin qui donnera le nom de génocide à ce que, Winston Churchill, parlant du nazisme, qualifiait de « crime sans nom ». Au terme génocide devenu polémique et idéologique, sera préféré la notion de massacre que Semelin définit comme « forme d’action le plus souvent collective de destruction des non combattants » (Sémelin 2012, p. 21). Dans les faits, il s’agit de la même réalité ; sans être des entreprises génocidaires, ces massacres de masse ont visé l’« extermination » de groupes humains en vue de s’emparer de leur territoire au sens le plus large. La violence extrême agit à la fois sur l'émotionnel et sur l'imaginaire ; en franchissant le seuil du tolérable et de la sensibilité ordinairement admise dans le cadre de représentations sociales. Le caractère extrême de la violence se définit en fonction d’un imaginaire partagé ; qu’elle heurte en allant au-delà de ce qu'il peut concevoir ; et des limites de ce qu'il peut « souffrir ». Il s’agit d’une violence qui franchit le seuil du concevable et ouvre vers un horizon encore difficilement imaginable et donc insupportable parce que non maîtrisable. Qu’est-ce qui motive ce recours à l’extrême ? Nombre d’historiens se sont demandé si les logiques politiques suffisaient à les expliquer. Ne faudrait-il pas les inférer aux dimensions psychologiques ? Plusieurs approches mettent, quelquefois, en rapport violence extrême et ressorts émotionnels (peur, colère et haine et jouissance..). D’autres fois, ce sont les pulsions psychiques qui sont invoquées. Incapables d’expliquer de telles conduites par les logiques sociales ou politiques, ce sont les dimensions psychologiques qui finissent par être mises en avant. L’acte, par son caractère extrême serait à la recherche du plaisir et de la jouissance dans l’excès, devenant ainsi une fin en soi. Il peut également être une manière de tenter de compenser des manques en recherchant du sens dans le non-sens. Cela a pu être expliqué aussi comme une manière de demeurer du côté des hommes en animalisant ou en chosifiant la victime, en la faisant autre. L’auteur de la violence extrême procède à une négation de sa victime pour se (re) construire lui-même. Pure jouissance (Wolfgang Sofsky) délire (Yvon Le Bot, J Semelin) ou conduite fonctionnelle de reconstruction de soi (Primo Levi), sont les trois approches avancées pour expliquer la cruauté comme acte inadmissible et inconcevable (Wierworka, 2004 : p 268). Or, la violence extrême prend la forme d’une cruauté quand ses protagonistes redoublent d’ingéniosité pour inventer le scénario inédit le plus cruel. Car la violence extrême est d’abord un indéchiffrable insupportable qui se trouve par commodité rangé du côté de l’exceptionnalité. Parce qu’inintelligible, elle est inacceptable, elle est extra… ordinaire. Ses auteurs sont des barbares, des bêtes, des monstres ; autrement dit ; des inhumains parce qu’ils accomplissent ce que l’humain est incapable de concevoir. Dans quelle mesure, de telles approches ne sont-elles pas une manière de rassurer la société des humains qui exclue ces « monstres » exceptionnels seuls capables d’actes … inhumains ? Parce qu’inexplicables, ces violences sont quelquefois rangées dans le registre de la folie ; et qualifiées de « barbares » ou de « monstrueuses » ; des qualificatifs qui déshumanisent leurs auteurs et signalent l’impuissance du témoin à comprendre et à agir. En d’autres termes, tant que la violence relève de l’explicable (réciprocité, échange, mimétisme etc.), elle demeure humaine ; et devient extrême quand elle échappe à l‘entendement. Indicible parce qu’injustifiable, la violence extrême est inhumaine. Cependant, aussi inhumaine soit-elle d’un point de vue éthique, la violence extrême demeure du point de vue anthropologique, un acte terriblement humain ; et que l’homme accomplit toujours à partir de déterminants et selon un raisonnement humains. Comme le dit Semelin : « Les deux faces de la violence extrême, sa rationalité et sa démence, ne peuvent se penser l’une sans l’autre. Et rien ne sert de dénoncer la sauvagerie des tueurs en omettant de s’interroger sur leurs buts » (Semelin, 2000). L’auteur de l’acte de violence extrême s’érige en homme-dieu pour dénier toute humanité à la victime qu’il décide d’exclure de la vie, de la déshumaniser en l’expulsant vers l’infra humain.
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