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Barthélemy, Dominique. "La Théorie Féodale à l'Épreuve de L'Anthropologie (note critique)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 2 (April 1997): 321–41. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279569.

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Abstract:
Un préjugé ancien dévalorise la « période féodale », c'est-à-dire la France et l'Europe des 10e et 11e siècles, ou à partir de « l'an mil ». Une théorie sous-jacente dissuade trop d'historiens, prétendument empiriques, d'y voir aucune sorte d'esprit public ou d'autorité régulatrice. De quoi surprendre et même choquer un esprit teinté d'anthropologie ! Et n'y a-t-il pas aussi quelque arbitraire dans les récits d'une édification de « l'État », aux 12e et 13e siècles, « par la féodalité », c'est-à-dire en récupérant ou détournant des principes réputés « féodaux » ? Il est bien temps ensuite, aux époques ultérieures, d'opposer les « résidus féodaux » à la « modernisation par l'État », dans les intrigues que l'on tisse ou les tableaux que l'on brosse… Le livre de Susan Reynolds détruit allègrement tout cela. On ne peut qu'applaudir tout d'abord, tant la critique est forte et convaincante. Mais on se demande ensuite si elle ne va pus trop loin.
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WATANABE, Sétsuo. "Les pouvoirs royaux et les évêchés en France aux 11e et 12e siècles." Legal History Review, no. 37 (1987): 63–101. http://dx.doi.org/10.5955/jalha.1987.63.

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Zatorska, Izabella. "Une tragédie en deux actes : la carrière manquée de Maximilien Wiklińsky." Revue Historique des Armées 260, no. 3 (August 1, 2010): 18–25. http://dx.doi.org/10.3917/rha.260.0018.

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Abstract:
Selon Lydia Scher-Zatorska, 134 jeunes Polonais ont intégré l’École des cadets de Lunéville, fondée en 1737 par Stanislas Leszczynski. Parmi eux, seuls 31 ont été au service du roi de France Cependant cette liste est incomplète, car il faut y ajouter au moins un nom : celui de Maximilien Wiklińsky. Officier et aventurier, il fut l’un des rares Polonais à servir la France au XVIII e siècle.
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Russo, Adriano. "Uno zibaldone «artificiale» di Paolo Diacono : Paris, BnF, Lat. 528, fol. 121-139." Archivum Latinitatis Medii Aevi 77, no. 1 (2019): 125–58. http://dx.doi.org/10.3406/alma.2019.2572.

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Abstract:
Le manuscrit Paris, BnF, lat. 528 est un livre scolaire assemblé à l’abbaye de Saint-Denis entre la fin du VIII e et le début du IX e siècle. Les fol. 121-139 (= P) peuvent être isolés et considérés comme une unité codicologique autonome. Ils sont indépendants aussi quant à leur contenu. Ils transmettent un recueil de poèmes provenant de l’entourage carolingien (des années 70 et 80 du VIIIe siècle) et des textes didactiques. Le compilateur de ce corpus montre des intérêts conformes à ceux des intellectuels qui participaient aux réformes scolaires voulues par Charlemagne au début de son règne. Certains aspects du corpus poétique de P permettent d’envisager l’hypothèse que ce manuscrit soit une sorte de recueil personnel de Paul Diacre, formé par l’assemblage de textes qu’il avait recueillis pendant son séjour en France (782-785), et qui circulaient sur des papiers ou des fiches personnels. L’étude des matériaux non-poétiques de
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Jané, Oscar. "Controlar la frontera en Cataluña. Fortificar y dominar el espacio en la época moderna." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 11 (June 22, 2022): 170–88. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2022.11.07.

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Abstract:
El texto aborda la evolución del análisis historiográfico que se ha llevado a cabo sobre la Cataluña moderna entre finales del siglo XVI y principios del XVIII. Aunque la frontera moderna de Cataluña puede ser múltiple, nos centramos esencialmente en aquella que va desde el Valle de Arán hasta el Mediterráneo. El texto abre con una primera reflexión sobre el camino hacia el cambio de modelo, luego evoca los efectos de las guerras con Francia, con algunos ejemplos concretos, como el de Cerdaña, y, por último, expone la realidad percibida y llevada a cabo con la nueva “fortificación” de la frontera catalana a finales del siglo XVII, cuando el control de Francia se hace evidente. Palabras clave: Frontera, fronterización, fortificaciónTopónimos: Francia, España, Cataluña,Período: época moderna ABSTRACTThe text addresses the evolution of the historiographical analysis that of modern Catalonia between the end of the 16th and the beginning of the 18th century. Although the modern border of Catalonia may be multiple, the focus will essentially be upon the border that runs from the Arán Valley to the Mediterranean. The text opens with an initial reflection on the path towards a change of model, before evoking the effects of the wars with France, with some specific examples, such as that of Cerdanya, and finally presenting the reality perceived and manifested with the new “fortification” of the Catalan border at the end of the 17th century, when French control became evident. Keywords: Border, bordering, fortificationPlace names: France, Spain, CataloniaPeriod: modern era REFERENCIASAyats, A., Louis XIV et les Pyrénées catalanes de 1659 à 1681. Frontière politique et frontières militaires, Trabucaire, Canet, 2002.Bély, L., “La representación de la frontera en las diplomacias durante la Época Moderna”, Manuscrits, 26, (2008), pp. 35-51.— “Westphalie, Pyrénées, Utrecht: trois traités pour redessiner l'Europe”, en O. 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Pavón Benito, Julia. "¿Es necesario seguir investigando sobre la muerte? Una reflexión historiográfica y nuevas perspectivas." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 12 (June 28, 2023): 65–83. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2023.12.03.

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Abstract:
RESUMENLa historiografía sobre la muerte, desarrollada entre finales de los años setenta y noventa de la pasada centuria, tuvo especial interés y proyección a partir de las investigaciones trazadas por la tercera generación de Annales. Los planteamientos de esta corriente, en sintonía con los modelos de dicha escuela y avalados por la renovación del objeto histórico tras el estructuralismo, giraron alrededor del estudio de las condiciones materiales, actitudes, imágenes y gestualidad del hombre medieval ante la muerte. El cuerpo de esta fructífera reflexión, como parcela de la “historia de las mentalidades”, albergó novedades metodológicas, facilitando una visión y proyección heurística, debido al impacto que tuvo dentro del diálogo de la historia con las ciencias sociales y otras disciplinas del quehacer humanístico. A finales del siglo xx y comienzo del presente, el giro producido en el quehacer histórico ha otorgado un mayor protagonismo a lo social y cultural, colocando en el lugar protagonista ocupado durante décadas por la “historia de la muerte” otros intereses. Compete, por tanto, plantearse qué horizontes cabría dibujar, dentro de las coordenadas historiográficas de la actualidad, para las investigaciones sobre la muerte, cuyas paradojas siguen vigentes como recurso para conocer los fenómenos y manifestaciones propias de la civilización medieval.Palabras clave: Muerte medieval, historiografía de la muerte ABSTRACTThe historiography of death developed between the late 1970s and the 1990s was of special interest and projection. It was based on research carried out by the third generation of the Annales. The approaches developed in line with the models of this school of thought and underpinned by the renewal of the historical object following structuralism, revolved around the study of material conditions, attitudes, images and gestures of the medieval man in the face of death. The core of this prolific reflection as part of the “history of mentalities” contained methodological novelties facilitating a heuristic vision and projection due to the impact it had on the dialogue between History and Social Sciences and other humanistic disciplines. At the end of the 20th century and the beginning of the current the shift in historical endeavour has given greater prominence to what is social and cultural, placing other interests in the key role for decades occupied by the “history of death”. For researching into death, it is necessary therefore to consider what perceptions can be drawn within the historiographical coordinates of the present day whose paradoxes are still valid as a resource to understand the phenomena and manifestations of medieval civilisation.Keywords: mediaeval death, historiography of death REFERENCIASActas de las I Jornadas de Metodología Aplicada de las Ciencias Históricas. V. Paleografía y archivística, Santiago de Compostela, Universidade de Santiago de Compostela, Servicio de Publicaciones, 1975.Alexandre-Bidon, D., La mort au Moyen Âge: xiiie-xvie, París, Editorial Hachette, 1998.Alexandre-Bidon, D. y Treffort, C. (dirs.), A reveiller les morts. La mort au quotidien dans l’Occident médieval, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1993.Ariès, P., Essais sur l’histoire de la mort en Occident du Moyen Âge á nous jours, París, Éditions du Seuil, 1975 (trad. Historia de la muerte en Occidente. 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Branger, Jean-Christophe. "Katharine Ellis, The Politics of Plainchant in fin-de-siècle France (Farnham: Ashgate, 2013). xxiii + 137 pp. £55.00." Nineteenth-Century Music Review 12, no. 2 (July 23, 2015): 337–40. http://dx.doi.org/10.1017/s1479409815000154.

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Rezende Heleno, Alex. "MARGUERITE YOURCENAR - PROFISSÃO: ESCRITORA." IPOTESI – REVISTA DE ESTUDOS LITERÁRIOS 25, no. 1 (December 30, 2021): 118–29. http://dx.doi.org/10.34019/1982-0836.2021.v25.35184.

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Abstract:
Marguerite Yourcenar é uma escritora que esteve sempre atenta à sua obra. Dos cuidados com a escrita dos prefácios dos romances publicados e demais textos de sua autoria, passando pela atenção ao seu discurso durante as entrevistas concedidas, pela observação e crítica do que se publicava em revistas e jornais sobre sua vida e sua obra, até a presença marcante do eu-escritor em suas cartas, Yourcenar se delineia enquanto escritora. Para chegar a essa imagem, a esse personagem cuidadosamente construído, a autora realiza um trabalho de apagamento do íntimo. Portanto, esse artigo apontará e discutirá, a partir da correspondência de Yourcenar, a construção e à mise-en-scène do escritor yourcenariano. Referências BLANCKEMAN, Bruno. L’enseigne et le laboratoire: Marguerite Yourcenar épistolère. In: L’épistolaire au féminin - correspondance de femmes (XVIIIe-XXe siècle). (Actes du Colloque de Cerisy-La-Salle, 1er – 5 octobre 2003). DIAZ, Brigitte, SIESS, Jürgen (dir.). Centre de recherche « Textes/Histoire/Langage » Université de Caen Basse-Normandie, 2006. (p. 179-191) BLANCKEMAN, Bruno. De la pragmatique du courrier à la poétique de la lettre dans la correspondance de Marguerite Yourcenar. In: Le(s) style(s) de Marguerite Yourcenar. Textes réunis et présentés par May Chehab. Clermont-Ferrand, SIEY, 2015. p. 225-234. BONALI-FIQUET, Françoise. La romancière et sa traductrice : la correspondance de Marguerite Yourcenar avec Lidia Storoni Mazzolani. In: ______. L’épistolaire au féminin - correspondance de femmes (XVIIIe-XXe siècle). (Actes du Colloque de Cerisy-La-Salle, 1er – 5 octobre 2003). DIAZ, Brigitte, SIESS, Jürgen (dir.). Centre de recherche « Textes/Histoire/Langage » Université de Caen Basse-Normandie, 2006. p.122-133. BRAMI, Joseph; SARDE, Michèle. Préface. In: YOURCENAR, Marguerite. Persévérer dans l’être: correspondance 1961-1963 (D’Hadrien à Zénon, III). Texte établi et annoté par Joseph Brami et Rémy Poignault, avec la collaboration de Maurice Delcroix, Colette Gaudin et Michèle Sarde. Préface de Joseph Brami et Michèle Sarde. France : Gallimard, 2011. p. 7-25. CASTELLANI, Jean-Pierre. Marguerite Yourcenar, citoyenne du monde. 110e Anniversaire de la Naissancede Marguerite Yourcenar. In: Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine, tome 25, p. 93-108, 2012. COUDREUSE, Anne. Le Refus du pathos dans la correspondance de Marguerite Yourcenar. In: La lettre et L’Oeuvre – correspondances de Marguerite Yourcenar. Actes du colloque international organisé à l’Université du Sud Toulon-Var les 9 et 10 décembre 2004. Textes réunis par André-Alain Morello. Paris, Honoré Champion Éditeur, 2009. p. 93-108. DIAZ, Brigitte. L’épistolaire, ou la pensée nomade. Paris: Universitaires de France, 2002. DIAZ, Brigitte. Avant-Propos. In: ______. L’épistolaire au féminin - correspondance de femmes (XVIIIe-XXe siècle). (Actes du Colloque de Cerisy-La-Salle, 1er – 5 octobre 2003). DIAZ, Brigitte, SIESS, Jürgen (dir.). Centre de recherche « Textes/Histoire/Langage » Université de Caen Basse-Normandie, 2006. p. 7-12.
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Pincetl, Stephanie. "La Foret Pacifiée: Sylviculture et Sociologie Au Dix-huitième Siècle. By Bernard Kalaora and Antoine Savoye. Paris, France: L'Harmattan, 1986. 134 pp. Illustrations, tables, footnotes, appendixes, index. Paper 85 French francs." Forest & Conservation History 32, no. 4 (October 1988): 221. http://dx.doi.org/10.2307/4005046.

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Houdaille, Jacques, and Alain Blum. "12 000 Parisiens en 1793. Sondage dans les cartes de civisme." Population Vol. 41, no. 2 (February 1, 1986): 259–302. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1986.41n2.0302.

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Abstract:
Résumé Blum Alain et Houdaille Jacques. — 12 000 Parisiens en 1793. Sondage dans les cartes de civisme. La destruction de l'état civil parisien en 1871 donne une valeur particulière aux registres de cartes de civisme, qui ont déjà fourni matière à plusieurs études. Nous reprenons ici l'ensemble des registres subsistant (25 sections sur 40) à partir d'un sondage au 10e. Les Parisiens de naissance sont peu nombreux (27 %). Cette proportion se maintiendra au xixe siècle. Les flux migratoires n'ont cessé de s'accroître de 1730 à la Révolution sans que la composition par âge des migrants se soit modifiée. Les immigrants proviennent essentiellement du quart Nord-Est de la France et de quelques départements du centre (le Cantal, en particulier). C'est à peu près la même carte que l'on retrouvera en 1891. Les flux migratoires se modifient quelque peu par rapport à la période pré-révolutionnaire. Les provinciaux venus de l'Ouest tendent à devenir de plus en plus nombreux. Les métiers varient selon l'origine. Certaines régions sont très spécialisées : le Limousin pour ses maçons, l'Auvergne pour ses porteurs d'eau. Les immigrants de l'Aquitaine et de la Provence constituent une certaine élite. Alors que les régions de forte émigration vers Paris fournissent une main-d'œuvre en général qualifiée, ce sont surtout des membres de professions aisées qui proviennent des autres régions.
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Bruneel, Claude. "Historiographie régionale, Landesgeschichte en France et en Allemagne. Second xx e siècle (1950-2000) , dans Revue d’Alsace , n? 133, 2007, p. 1-469." Revue du Nord 375-376, no. 2 (April 1, 2008): I. http://dx.doi.org/10.3917/rdn.375.0611a.

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Stenger, Gerhardt. "Franck Cabane , L’Écriture en marge dans l’œuvre de Diderot , Paris, Champion, Coll. « Les dix-huitièmes siècles », 134, 2009, 503 p." Dix-huitième siècle 44, no. 1 (July 1, 2012): CXXXII. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.044.0659eb.

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Maldavsky, Aliocha. "Financiar la cristiandad hispanoamericana. Inversiones laicas en las instituciones religiosas en los Andes (s. XVI y XVII)." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 114. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.06.

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Abstract:
RESUMENEl objetivo de este artículo es reflexionar sobre los mecanismos de financiación y de control de las instituciones religiosas por los laicos en las primeras décadas de la conquista y colonización de Hispanoamérica. Investigar sobre la inversión laica en lo sagrado supone en un primer lugar aclarar la historiografía sobre laicos, religión y dinero en las sociedades de Antiguo Régimen y su trasposición en América, planteando una mirada desde el punto de vista de las motivaciones múltiples de los actores seglares. A través del ejemplo de restituciones, donaciones y legados en losAndes, se explora el papel de los laicos españoles, y también de las poblaciones indígenas, en el establecimiento de la densa red de instituciones católicas que se construye entonces. La propuesta postula el protagonismo de actores laicos en la construcción de un espacio cristiano en los Andes peruanos en el siglo XVI y principios del XVII, donde la inversión económica permite contribuir a la transición de una sociedad de guerra y conquista a una sociedad corporativa pacificada.PALABRAS CLAVE: Hispanoamérica-Andes, religión, economía, encomienda, siglos XVI y XVII.ABSTRACTThis article aims to reflect on the mechanisms of financing and control of religious institutions by the laity in the first decades of the conquest and colonization of Spanish America. Investigating lay investment in the sacred sphere means first of all to clarifying historiography on laity, religion and money within Ancien Régime societies and their transposition to America, taking into account the multiple motivations of secular actors. The example of restitutions, donations and legacies inthe Andes enables us to explore the role of the Spanish laity and indigenous populations in the establishment of the dense network of Catholic institutions that was established during this period. The proposal postulates the role of lay actors in the construction of a Christian space in the Peruvian Andes in the sixteenth and early seventeenth centuries, when economic investment contributed to the transition from a society of war and conquest to a pacified, corporate society.KEY WORDS: Hispanic America-Andes, religion, economics, encomienda, 16th and 17th centuries. BIBLIOGRAFIAAbercrombie, T., “Tributes to Bad Conscience: Charity, Restitution, and Inheritance in Cacique and Encomendero Testaments of 16th-Century Charcas”, en Kellogg, S. y Restall, M. 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Abstract:
RÉSUMÉLe principal objectif de cet article est d’encourager une approche plus large, supraconfessionnelle, du mariage et de la famille à l’époque moderne. La conjugalité a été “désacralisée” par les réformateurs protestants du 16e siècle. Martin Luther, parmi d’autres, a refusé le statut de sacrement au mariage, tout en valorisant celui-ci comme une arme contre le péché. En réaction, le concile de Trente a réaffirmé avec force que le mariage est bien un des sept sacrements chrétiens. Mais, promouvant la supériorité du célibat, l’Église catholique n’a jamais beaucoup insisté sur les vertus de la vie et de la piété familiales avant le 19e siècle. En parallèle, les historiens décèlent des signes de “sacralisation” de la famille protestante à partir du 16e siècle. Leurs conclusions doivent être relativisées à la lumière de recherches plus récentes et plus critiques, centrées sur les rapports et les représentations de genre. Elles peuvent néanmoins inspirer une étude élargie et comparative, inexistante dans l’historiographie traditionnelle, des réalités et des perceptions de la famille chrétienne au-delà des frontières confessionnelles.MOTS-CLÉ: Époque Moderne, mariage, famille, protestantisme, Concile de TrenteABSTRACTThe main purpose of this paper is to encourage a broader supra-confessional approach to the history of marriage and the family in the Early Modern era. Wedlock was “desacralized” by the Protestant reformers of the 16th century. Martin Luther, among others, denied the sacramental status of marriage but valued it as a weapon against sin. In reaction, the Council of Trent reinforced marriage as one of the seven sacraments. But the Catholic Church, which promoted the superiority of celibacy, did little to defend the virtues of family life and piety before the 19th century. In parallel, historians have identified signs of a “sacralization” of the Protestant family since the 16th century. These findings must be relativized in the light of newer and more critical studies on gender relations and representations. But they can still inspire a broader comparative study, non-existent in traditional confessional historiography, of the realities and perceptions of the Christian family beyond denominational borders.KEY WORDS: Early Modern Christianity, marriage, family, Protestantism, Council of Trent BIBLIOGRAPHIEAdair, R., Courtship, Illegitimacy and Marriage in Early Modern England, Manchester, Manchester University Press, 1996.Beaulande-Barraud, V., “Sexualité, mariage et procréation. Discours et pratiques dans l’Église médiévale (XIIIe-XVe siècles)”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017, pp. 19-29.Bels, P., Le mariage des protestants français jusqu’en 1685. 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Abstract:
RESUMENEn este trabajo estudiamos la documentación epigráfica generada por los hispanos desplazados a Gallia. A partir de ella determinaremos sus orígenes, sus centros de destino, y analizaremos las causas que motivaron sus desplazamientos. De igual modo, prestaremos atención al estudio de otros aspectos como las ocupaciones profesionales, la onomástica o las actividades que estos personajes desarrollaron en sus nuevos lugares de residencia. Palabras clave: emigración, movilidad, integración, epigrafía.Topónimos: Hispania, GalliaPeriodo: Imperio romano (siglos i-v d. C.) ABSTRACTIn this paper we study the epigraphic documentation generated by the Hispanics who moved to Gaul. From it, we will determine their origins, their centres of destination and we will analyse the causes that motivated their movements. At the same, we will pay attention to the study of other aspects such as professional occupations, the onomastic or the activities that these people carried out in their new places of residence. Keywords: emigration, mobility, integration, epigraphy.Place names: Hispania, GalliaPeriod: Roman Empire (siglos i-v d. C.) REFERENCIASAbascal Palazón, J.M. (1994): Los nombres personales en las inscripciones latinas de Hispania, Murcia, Universidad de Murcia. Agusta-Boularot, S. (1994): “Les références épigraphiques aux Grammatici et γραµµατικοὶ de l’Empire romain (Ier s. av. J.-C., IVè s. ap. J.-C.)”, Mélanges de l’École Française de Rome - Antiquité, 106.2, pp. 653-746. Alföldy, G. (1987): Römisches Städtwesen auf der Neukastilische Hochebene: Ein Testfall für die Romanisierung, Heidelberg, Carl Winter Universitätsverlag.—(1999): “Aspectos de la vida urbana en las ciudades de la Meseta Sur”, en J. 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Abstract:
With the aim of understanding the insertion of higher education into a new context of organization of society and State, which is managed according to the New Public Management, this work presents a comparative historical study of the organization of French and Brazilian higher education. It is concluded that the French adherence to the New Public Management is based on the knowledge economy, while the Brazilian one is based on State size reduction along the lines of the Washington Consensus; in addition, higher education institutions in both countries are organized to participate in competitions: in France, the international competition promoted by rankings, and in Brazil, the market competition.ResumoCom o objetivo de compreender a inserção do ensino superior dentro de um novo contexto de organização da sociedade e do Estado, gerido pela Nova Gestão Pública, o trabalho apresenta um estudo histórico comparativo da organização do ensino superior brasileiro e o francês. Conclui-se que a adesão francesa à Nova Gestão Pública tem como norte a economia do conhecimento, e a brasileira, a redução do Estado nos moldes do Consenso de Washington; e que as instituições de ensino superior nos dois países são organizadas para participarem de concorrências: na França, a internacional promovida pelos ranqueamentos, no Brasil, a mercantil.Palavras-chave: Ensino superior brasileiro, Ensino superior francês, Nova gestão pública, Universidade.Keywords: Brazilian higher education, French higher education, New public management, University.ReferencesAEBISCHER, S. Réinventer l'école, réinventer l'administration. Une loi pédagogique et managériale au prisme de ses producteurs. Politix, n. 98, n.2 p. 57-83 2012/2.AERES. Repères historiques. Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Disponível em: <www.aeres-evaluation.fr/Agence/Presentation/Reperes-historiques>. Acesso em: 17 nov. 2016.AMARAL, N. C. 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Ibáñez Beltrán, Luis Manuel. "Las devociones que porfían: la estabilildad en las advocaciones parroquiales de la Tierra de Lemos (Lugo) en la Edad Media." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 12 (June 28, 2023): 238–60. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2023.12.12.

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Abstract:
RESUMENLa Tierra de Lemos es una comarca gallega del sur de la provincia de Lugo, heredera en lo sustantivo de un territorium y una terra medievales, a su vez continuadoras del solar protohistórico de los Lemaui. La continuidad en sus realidades permite el estudio de la evolución espiritual de sus células básicas de poblamiento: las parroquias. Las advocaciones, invariables en muchos casos, modificadas en otros, son así sillares en el edificio histórico del territorio. En este artículo estudiamos la evolución del listado de devociones titulares de las feligresías de Lemos a través de la documentación medieval, y la información que la estabilidad y los cambios nos pueden ofrecer. Palabras clave: parroquia, advocacionesTopónimos: Lemos, Lugo, GaliciaPeríodo: siglo vi, siglo xv ABSTRACTThe county of Lemos is a district located in the south of the province of Lugo. Its origins go back to protohistory when it was occupied by the Lemavi tribe, and it subsequently became a territorium and a terra in the Middle Ages. The county’s history is marked by continuity, which allows us to study the spiritual evolution of its parishes. The saints chosen by the community as its protectors are historic testimonials of the time. In this paper, we study the list of church parish devotions in Lemos through medieval documentation. Our objective is to improve our knowledge about this medieval county by studying both the stability and changes in its parish saints. Keywords: parish, advocationPlace names: Lemos, Lugo, GaliciaPeriod: 6th century, 15th century REFERENCIASAndrade Cernadas, J. 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Gozalbes-Cravioto, Enrique, and Helena Gozalbes García. "Hallazgos de monedas greco-massaliotas en la provincia de Cuenca (España)." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 11 (June 22, 2022): 280–95. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2022.11.12.

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Abstract:
Publicamos una pequeña serie de monedas, relacionadas con las piezas conocidas inicialmente como de ejemplares “tipo Auriol”. Se trata de varias imitaciones greco-massaliotas, relacionadas con el ciclo numismático griego del Occidente mediterráneo. La importante novedad de las mismas se fundamenta en el lugar de hallazgo, pues este se ha producido en una zona interior de la Península Ibérica, donde hasta el momento no se había documentado el descubrimiento de numismas de este tipo. Palabras clave: moneda, imitaciones, edetanosTopónimos: Massalia, Emporion, AuriolPeriodo: Edetanos ABSTRACTThe text presents a small series of coins, similar to those initially known as "Auriol type". These are various Greek-Massalian imitations, related to the Greek numismatic cycle of the Western Mediterranean. What makes these coins particularly interesting is their place of discovery, since they were found in an inland area of the Iberian Peninsula, where the appearance of specimens of this type had not previously been documented. Keywords: coin, imitations, AuriolPlace names: Massalia, Emporion,Period: edetans REFERENCIASAmorós, J. V. (1934), Les monedes emporitanes anteriors a les dracmes, Barcelona, Gabinet Numismàtic de Catalunya.Arévalo González, A. (2002), “La moneda griega foránea en la Península Ibérica”, en Actas del X Congreso Nacional de Numismática, Madrid, Museo Casa de la Moneda, pp. 1-15.Babelon, E. C. F. (1901), Traité des monnaies grecques et romaine, vol. 1, Paris, Ernest Leroux Editeur.Benezet, J., Delhoeste, J. Lentillon, J.-P. (2003), “Une monnaie du “type d´Auriol” dans la plaine roussillonnaise”, Cahiers Numismatiques, 158, pp. 5-8.Blancard, M. 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Trapero Fernández, Pedro, Francisco Javier Catalán González, and Enrique José Ruiz Pilares. "El río Guadalete en el tránsito de la Edad Media a la Edad Moderna. Una propuesta de restitución de su cauce y los condicionantes de navegabilidad a partir de los SIG." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 12 (June 28, 2023): 261–84. http://dx.doi.org/10.18239//vdh_2023.12.13.

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RESUMEN La bahía de Cádiz, donde desemboca el río Guadalete, en el suroeste de la península ibérica, es un espacio privilegiado para estudiar los cambios antrópicos y naturales a lo largo del tiempo, gracias a diversos procesos de transformación y una rica cartografía histórica. El Guadalete era navegable desde época romana, formando un amplio estuario que se fue colmatando paulatinamente. Para época medieval la documentación archivística testimonia la dificultad que tenían los barcos ligeros para remontar el río y alcanzar el puerto fluvial de El Portal, emplazamiento clave para la comercialización de vinos de Jerez de la Frontera. En este artículo modelamos el paisaje de la cuenca baja del Guadalete, analizando los procesos que influencian su cegamiento. Para ello, recurrimos a la creación de un modelo digital del terreno a partir de datos LiDAR (light detection and ranging). Proponemos un método para la restitución de la topografía en un momento histórico determinado, el uso de cartografía histórica para establecer la deriva del cauce del río y un análisis de los condicionantes naturales (geología, hidrología, mareas, eventos catastróficos) y antrópicos (molinos, salinas, lastre de los barcos) que condicionaron la navegabilidad. Palabras clave: navegación fluvial, SIG, LiDAR, modelado del paisajeTopónimos: río Guadalete, bahía de CádizPeriodo: siglos xv-xviii ABSTRACTThe Bay of Cadiz, where the Guadalete River flows into the southwest of the Iberian Peninsula, is a privileged area for studying anthropic and natural changes over time, thanks to various transformation processes and its rich historical cartography. The river was navigable from Roman times, forming a wide estuary that gradually silted up. In medieval times, archival documentation attests to the difficulty of crossing the river with light boats to reach El Portal Port, for the commercialization of Jerez de la Frontera wines. In this article, we model the landscape of the lower basin of the Guadalete, analysing the processes that influence its clogging. To do so, we resort to the creation of a Digital Terrain Model from LiDAR data. We propose a method for the restitution of the topography at a given historical moment, the use of historical cartography to establish the drift of the riverbed and an analysis of the natural (geology, hydrology, tides, catastrophic events) and anthropic (mills, salt works, ship ballast) factors that conditioned its navigability. Keywords: fluvial navigation, GIS, LiDAR, landscape modelling Place names: Guadalete River, Bay of CadizPeriod: 15th-18th centuries REFERENCIASAlonso Villalobos, C., Gracia Prieto, J., Rodríguez Polo, S., Martín Puertas, C. M. 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Ros, Nathalie. "¿Compartir o repartir? Retos de delimitación marítima en el Mediterráneo oriental." Revista Estudios Jurídicos. Segunda Época, no. 23 (September 25, 2023): e7888. http://dx.doi.org/10.17561/rej.n23.7888.

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Abstract:
En Derecho internacional del Mar, se suele presentar el mar Mediterráneo como un modelo[1], entre los mares semicerrados, que además también se llaman precisamente las Mediterráneas[2], por referencia a la influencia histórico-jurídica de esta región marítima[3], como al alto nivel de gobernanza medioambiental, en el marco del sistema de Barcelona, y haliéutica en el seno de la Comisión General de Pesca del Mediterráneo[4]. Pero, al contrario, se considera una excepción con respecto a la proyección espacial de los Estados ribereños y su extensión mar adentro. Así el Mediterráneo es una de las regiones del mundo donde los procesos conjuntos de jurisdiccionalización y delimitación de los espacios marítimos siguen siendo los menos avanzados. Aunque la jurisdiccionalización no postula necesariamente la delimitación, cristaliza inevitablemente los conflictos a fortiori en un mar semicerrado, que su configuración geográfica, con islas y penínsulas, pero también la persistencia de situaciones histórico-políticas particulares, lo hacen inadecuado o refractario a la delimitación marítima[5]; por lo tanto, se plantea, en el Mediterráneo, como en general, pero de una manera más aguda, la cuestión espinosa de la necesidad como de la conveniencia del doble proceso de apropiación y repartición estatal del mar. Compartir o repartir? Enfrentando esta disyuntiva, se pueden no obstante constatar diferencias sino divergencias entre el Mediterráneo occidental y el Mediterráneo oriental[6]. Hasta ahora los Estados del Mediterráneo occidental han preferido compartir, proclamando zonas económicas exclusivas sin delimitar, y vivir con sus conflictos[7]. En el Levante al contrario se trata de una verdadera dialéctica, porque se destaca una voluntad política de repartir, y en el presente caso delimitar, aunque sin proclamar, celebrando acuerdos dedicados para poder apropiarse los recursos del lecho y subsuelo del mar, mientras que existen situaciones, geográficas y geopolíticas, obstaculizando toda delimitación, no sólo negociada sino también juridizada o judiciarizada. Tanto en un caso como el otro, el contexto resulta potencialmente conflictivo, con retos de delimitación marítima muy complejos, desde el punto de vista jurídico y geopolítico, en una región además sujeta a definiciones de geometría variable. Si el Mediterráneo oriental designa la parte oriental del mar Mediterráneo, es decir la cuenca levantina, o el Levante, la determinación de los Estados de la región no se hace sin dificultades, a fortiori en el periodo actual. En cuanto al Derecho internacional del Mar, es la identificación de los Estados ribereños la que resulta decisiva; desde esta perspectiva, el Mediterráneo oriental incluye con mayor frecuencia a Chipre, Egipto, Grecia, Israel, Líbano, Siria, Turquía y Palestina, y mucho más raramente a Libia, integrada de facto en el colectivo regional desde la firma del Memorandum of Understanding (MoU) con Turquía en 2019. Sin embargo, las relaciones jurídicas de los Estados de la región con otros Estados vecinos también pueden interferir en la geometría marítima del Mediterráneo oriental, como los acuerdos celebrados por Grecia en 2020, en el Mar Jónico con Italia en relación con la delimitación de sus espacios marítimos, y con Albania a fin de negociar para someter su controversia marítima a la Corte Internacional de Justicia. Desde un punto de vista geopolítico, el Mediterráneo oriental es una región muy compleja y conflictiva[8], y el descubrimiento de recursos marinos, incluidos enormes yacimientos de gas en varias áreas geológicas diferentes de esta parte del Mediterráneo, incluida la cuenca del Nilo, la cuenca del Levante y la cuenca de Chipre, se ha superpuesto a los conflictos políticos y jurídicos más o menos latentes, en particular entre Grecia y Turquía, Israel y Palestina, la cuestión de Chipre, la guerra civil en Siria o, más recientemente, en Libia; todos los Estados ribereños de la región quisieran naturalmente aprovechar el maná de los hidrocarburos, para lograr las promesas asociadas de desarrollo económico e independencia energética, lo que explica las iniciativas crecientes de jurisdiccionalización vía acuerdos convencionales y contribuye a la cristalización de los conflictos de delimitación marítima[9]. En este contexto, por supuesto, el Derecho internacional del Mar es obviamente sólo un parámetro, aunque esencial porque proporciona un marco tanto para la evaluación de las pretensiones de jurisdicción como para un eventual arreglo de las controversias[10]. No obstante, la situación jurídica es muy específica en el Mediterráneo oriental; en efecto, de los ocho o nueve Estados de la región, incluida Libia, cuatro no son Partes en la Convención de las Naciones Unidas sobre el Derecho del Mar: Israel y Turquía, que se encuentran entre los cuatro Estados que votaron en contra de la Convención en 1982; Siria, que no lo ha firmado ni ratificado; y Libia, que firmó el texto en 1984, pero nunca lo ratificó[11]. Por supuesto esta situación facilita la instrumentalización geopolítica del Derecho, con miras a fundamentar las estrategias de apropiación de los espacios y recursos[12] que crean, cristalizan o despiertan conflictos regionales[13]. Los retos de delimitación marítima en el Mediterráneo oriental proceden por lo tanto de una lectura mediterránea del Derecho internacional del Mar (I), conduciendo al rompecabezas jurídico de un espacio marítimo conflictivo (II). [1] G. Cataldi (Dir.), La Méditerranée et le droit de la mer à l’aube du 21ème siècle / The Mediterranean and the Law of the Sea at the Dawn of the 21st Century, Bruxelles Bruylant 2002. [2] N. Ros & F. Galletti (Dir.), Le droit de la mer face aux “Méditerranées”, Quelle contribution de la Méditerranée et des mers semi-fermées au développement du droit international de la mer ?, Cahiers de l’Association internationale du Droit de la Mer 5, Napoli Editoriale Scientifica 2016. [3] G. Andreone & G. Cataldi, « Regards sur les évolutions du droit de la mer en Méditerranée », Annuaire français de droit international 2010, Volume 56, p. 1-39, https://www.persee.fr/docAsPDF/afdi_0066-3085_2010_num_56_1_4601.pdf; J. 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Ros, “Delimitation Challenges in the East Mediterranean Sea: an International Law of the Sea perspective”, in Policy Paper on EU’s Eastern Mediterranean Maritime Space, Energy & Security Policies, Jean Monnet European Centre of Excellence Athens 2023, p. 117-130, https://jmce.gr/portal/wp-content/uploads/2023/03/POLICY-PAPER-EU-EMES-611501-EPP-1-2019-1-EL-EPPJMO-PROJECT.pdf. [13] N. Ros, “The Jurisdictionalization of the East Mediterranean Sea”, in Policy Paper on EU’s Eastern Mediterranean Maritime Space, Energy & Security Policies, Jean Monnet European Centre of Excellence Athens 2023, p. 104-116, https://jmce.gr/portal/wp-content/uploads/2023/03/POLICY-PAPER-EU-EMES-611501-EPP-1-2019-1-EL-EPPJMO-PROJECT.pdf.
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Louzao Villar, Joseba. "La Virgen y lo sagrado. La cultura aparicionista en la Europa contemporánea." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 152. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.08.

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RESUMENLa historia del cristianismo no se entiende sin el complejo fenómeno mariano. El culto mariano ha afianzado la construcción de identidades colectivas, pero también individuales. La figura de la Virgen María estableció un modelo de conducta desde cada contexto histórico-cultural, remarcando especialmente los ideales de maternidad y virginidad. Dentro del imaginario católico, la Europa contemporánea ha estado marcada por la formación de una cultura aparicionista que se ha generadoa partir de diversas apariciones marianas que han establecido un canon y un marco de interpretación que ha alimentado las guerras culturales entre secularismo y catolicismo.PALABRAS CLAVE: catolicismo, Virgen María, cultura aparicionista, Lourdes, guerras culturales.ABSTRACTThe history of Christianity cannot be understood without the complex Marian phenomenon. Marian devotion has reinforced the construction of collective, but also of individual identities. The figure of the Virgin Mary established a model of conduct through each historical-cultural context, emphasizing in particular the ideals of maternity and virginity. Within the Catholic imaginary, contemporary Europe has been marked by the formation of an apparitionist culture generated by various Marian apparitions that have established a canon and a framework of interpretation that has fuelled the cultural wars between secularism and Catholicism.KEY WORDS: Catholicism, Virgin Mary, apparicionist culture, Lourdes, culture wars. BIBLIOGRAFÍAAlbert Llorca, M., “Les apparitions et leur histoire”, Archives de Sciences Sociales des religions, 116 (2001), pp. 53-66.Albert, J.-P. y Rozenberg G., “Des expériences du surnaturel”, Archives de Sciences Sociales des Religions, 145 (2009), pp. 9-14.Amanat A. y Bernhardsson, M. T. (eds.), Imagining the End. Visions of Apocalypsis from the Ancient Middle East to Modern America, London and New York, I. B. Tauris, 2002.Angelier, F. y Langlois, C. 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Cachero Vinuesa, Montserrat, and Natalia Maillard Álvarez. "El Análisis de Redes como herramienta para los historiadores." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 11 (June 22, 2022): 215–36. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2022.11.09.

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En las últimas décadas las referencias al Análisis de Redes han ganado protagonismo entre los historiadores. Hemos asistido a una auténtica proliferación de artículos, monográficos y proyectos de investigación en los que el estudio de las interconexiones en sociedades del pasado ocupa un papel central. Desafortunadamente, en algunos de estos trabajos la conceptualización y la cuantificación han estado ausentes. El presente artículo pretende explorar el potencial del Análisis de Redes como herramienta metodológica aplicable a la disciplina histórica en sus distintos campos de investigación. Pretendemos hacer una apuesta clara por la integración de esta herramienta, superando la retórica de las palabras, pero también de la imagen. Para ello, incorporamos una panorámica de las principales aportaciones al Análisis de Redes en la historiografía. Además, analizamos sus elementos fundamentales y describimos su uso con ejemplos de publicaciones recientes, explorando los retos que se plantean de cara al futuro. Palabras Claves: Análisis de Redes, Metodología, Métricas, VisualizaciónTopónimos: Latinoamérica, EuropaPeriodo: Neolítico-Siglo XX ABSTRACTDuring recent decades, historians have referred with increasing frequency to network analysis. We have witnessed a veritable proliferation of papers, monographs and research projects in which the study of interconnections among individuals from past societies plays a central role. Unfortunately, conceptualization and quantifications have been absent from most of these works. This paper aims to explore the potential of network analysis as a methodological tool applied to history. The objective is to integrate this tool into the historian’s work, transcending the rhetoric of words and images. To this end, I first present the main contributions of network analysis to historiography, together with a description of its main elements, using examples from recent academic works. The paper also explores the challenges facing future research. Keywords: Network Analysis, Methodology, Metrics, VisualizationPlace names: Latin America, EuropePeriod: Neolithic- 20th Century REFERENCIASAhnert, R., Ahnert, S., Coleman. C. N. y Weingart, S. B. (2020), The Network Turn. Changing Perspectives in the Humanities, Cambridge, University Press.Batagelj, V. Mrvar, A. (2001), “A subquadratic triad census algorithm for large sparse networks with small maximum degree”, Social Networks, 23, pp. 237-243.Bernabeu Aubán, J., Lozano, S y Pardo-Gordó, S. (2017), “Iberian Neolithic Networks: The Rise and Fall of the Cardial World”, Frontiers in Digital Humanities (4).Bertrand, M., Guzzi-Heeb, S. y Lemercier, C. (2011), “Introducción: ¿en qué punto se encuentra el análisis de redes en Historia?”, REDES. 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Haegelin, Lou. "Collectionner l’art des « fous » en Europe : la naissance de l’art asilaire au XIXe siècle." Mosaïque, no. 15 (June 11, 2020). http://dx.doi.org/10.54563/mosaique.133.

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Abstract:
Qu’entend-on par « l’art des fous » ? C’est au XIXe siècle que naissent au cœur des asiles des créations étonnantes et fabuleuses. Oscillant entre l’histoire de l’art et la psychiatrie, ces productions singulières peuplent aujourd’hui les vitrines de musées et de galeries à travers le monde. Partons à la rencontre de ce que l’on appelle aussi « l’art asilaire » et ses principaux acteurs en France et dans le reste de l’Europe.
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Kovács, Ilona. "Des écrivaines franco-hongroises à découvrir." Acta fabula Janvier 2024 25, no. 1 (January 29, 2024). http://dx.doi.org/10.58282/acta.17722.

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Abstract:
Cet article est un compte-rendu du livre : Francofonia, no 83 : « Francophonies hongroises au féminin : traversées littéraires et sociales (xixe-xxie siècles) », sous la dir. de Guillaume Métayer, Florence (Italie) : Leo S. Olschki, 2022, 132 p., EAN 9788822268808.
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Farid, Mohamad, and Eliana Eliana. "KRITIK NALAR ISLAM M. ARKOUN." Jurnal Kajian Hukum Islam 4, no. 1 (March 28, 2017). http://dx.doi.org/10.52166/jkhi.v6i2.1.

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Abstract:
Naskah ini mengakaji tentang pemikiran M. Arkoun yang mana sederet karya yang bersangkutan dapat di lihat diantaranya adalah; (1) The Unthought in Contemporary Islamic; (2) Thought, 2002, London; (3) The Aga Khan Award as a Process of Thinking, 1998; (4) L'immigration: défis et richesses, LXXIIe session des Semaines sociales de France, Paris and Issy-les-Moulineaux, France, 1997; (5) Spirituality in Architecture, 1995; (6) Rethinking Islam: common questions, uncommon answers, Boulder, Col. 1994; (7) Les cultures del Magreb, 1994; (8) L'Islam et les musulmans dans le monde, 1993; (9) La passione del conoscere Preta, Lorena, 1993; (10) Architectural Alternatives in Deteriorating Societies, 1992; (11) The Meaning of Cultural Conservation in Muslim Societies, 1990; (12) A Policy for Architectural Conservation, 1990; (13) Muslim Character: The Essential and the Changeable, 1989; (14) Current Islam Faces its Tradition, 1989 (15) L'islam, morale et politique, 1986; (16) Pour une critique de la raison islamique, 1984; (17) Islam, Urbanism, and Human Existence Today, 1983; (18) Building and Meaning in the Islamic World, 1983 )19) L'Islam, religion et société, 1982; (20) Lectures du Coran, 1982; (21) La Pensée arabe, 1975; (22) Essais sur la pensée islamique, 1973; (23) Les Musulmans. Consultation islamo-chrétienne entre Muhammad Arkoun [et al.] et Youakim Moubarac. Postface par M. Kamel Hussein et par Daniel Pézeril, 1971; (24) Contribution à l'étude de l'humanisme arabe au 4e/10e siècle, 1969/1970
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Farid, Mohamad, and Eliana Eliana. "KRITIK NALAR ISLAM M. ARKOUN." Jurnal Kajian Hukum Islam 4, no. 1 (March 28, 2017). http://dx.doi.org/10.52166/jkhi.v6i2.1.

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Abstract:
Naskah ini mengakaji tentang pemikiran M. Arkoun yang mana sederet karya yang bersangkutan dapat di lihat diantaranya adalah; (1) The Unthought in Contemporary Islamic; (2) Thought, 2002, London; (3) The Aga Khan Award as a Process of Thinking, 1998; (4) L'immigration: défis et richesses, LXXIIe session des Semaines sociales de France, Paris and Issy-les-Moulineaux, France, 1997; (5) Spirituality in Architecture, 1995; (6) Rethinking Islam: common questions, uncommon answers, Boulder, Col. 1994; (7) Les cultures del Magreb, 1994; (8) L'Islam et les musulmans dans le monde, 1993; (9) La passione del conoscere Preta, Lorena, 1993; (10) Architectural Alternatives in Deteriorating Societies, 1992; (11) The Meaning of Cultural Conservation in Muslim Societies, 1990; (12) A Policy for Architectural Conservation, 1990; (13) Muslim Character: The Essential and the Changeable, 1989; (14) Current Islam Faces its Tradition, 1989 (15) L'islam, morale et politique, 1986; (16) Pour une critique de la raison islamique, 1984; (17) Islam, Urbanism, and Human Existence Today, 1983; (18) Building and Meaning in the Islamic World, 1983 )19) L'Islam, religion et société, 1982; (20) Lectures du Coran, 1982; (21) La Pensée arabe, 1975; (22) Essais sur la pensée islamique, 1973; (23) Les Musulmans. Consultation islamo-chrétienne entre Muhammad Arkoun [et al.] et Youakim Moubarac. Postface par M. Kamel Hussein et par Daniel Pézeril, 1971; (24) Contribution à l'étude de l'humanisme arabe au 4e/10e siècle, 1969/1970
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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence extrême." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.134.

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Abstract:
Même si la guerre, comme destruction de masse, a été très tôt au centre des intérêts de la discipline, l’anthropologie ne l’a jamais caractérisée comme une « violence extrême ». Ce qui pose d’emblée la question en termes autres que quantitatifs. L’extrême dans la violence n’est pas forcément dans l’importance du nombre de ses victimes. Il faut y ajouter d’autres dimensions comme l’inanité de l’acte, sa gratuité, son degré de cruauté et le non-respect des règles et normes partagées. Celles de la guerre, par exemple, imposent de ne s’attaquer qu’à l’ennemi armé et d’épargner les civils, de soigner le blessé etc. La violence extrême passe outre toutes ces normes et règles ; et s’exerce avec une cruauté démesurée. La première guerre mondiale constitue aux yeux des défenseurs de cette thèse, le moment inaugural dans le franchissement d’un tel seuil. Car, c’est dans cette guerre que fut utilisé pour la première fois le bombardement aérien, lié à l’ère industrielle, exterminant de nombreuses populations civiles non armées. Associée aux affrontements et insurrections débordant les cadres étatiques, l’expression peut désormais inclure également des faits commis dans le cadre des guerres conduites par des États. La violence extrême est une agression physique et une transgression outrancière d’une éthique partagée. Qu’elle s’exerce lors d’une guerre ou dans le cadre d’une institution (violence institutionnelle) elle est une violence extrême dès lors qu’elle use de moyens estimés inappropriés selon les codes communs et les sensibilités partagées. Les manières et les moyens d’agir doivent être proportionnels à l’objectif visé ; et toute outrance délégitime l’acte de violence, quand bien même celui-ci relèverait de « la violence légitime » monopole de l’Etat. Le qualificatif extrême vient donc spécifier un type de violence qui atteint ce point invisible ou imprévisible, en bafouant l’ordre éthique et conventionnel. Aller à l’extrême c’est aller au-delà du connu et de l’imaginable. La violence extrême est celle donc qui dépasse une limite se situant elle même au-delà des limites connues ou considérées comme impossibles à franchir. Elle renvoie à ce qui dépasse l’entendement par son ampleur ou par sa « gratuité » ; car, ce sont ses finalités qui rationalisent la guerre et toute autre forme de violence. Dépourvue de toute fonctionnalité, la violence extrême n’a d’autres buts qu’elle-même (Wolfgang Sofsky (1993). En d’autres termes, la violence extrême est ce qui oblitère le sens en rendant vaines (ou du moins imperceptibles) les logiques d’un acte jusque-là appréhendé en termes d’utilité, de fonctionnalité et d’efficacité. La violence est extrême quand elle parait démesurée par le nombre de ses victimes (génocide, nettoyage ethnique, meurtres et assassinat de masse) ; mais elle l’est d’autant plus, et le plus souvent, quand elle est accompagnée d’un traitement cruel, froid et gratuit : dépeçage, brûlure, énucléation, viols et mutilations sexuelles. Outrepassant l’habituel et l’admissible, par la démesure du nombre de ses victimes et le degré de cruauté dans l’exécution de l’acte, la violence extrême se situe dans un « au-delà », dont le seuil est une ligne mouvante et difficilement repérable. Son « objectivation » dépend à la fois du bourreau, de la victime et du témoin ; tous façonnés par des constructions culturelles informées par les contextes historiques et produisant des sensibilités et des « esthétiques de réception » subjectives et changeantes. La violence extrême est, nécessairement, d’abord une question de sensibilité. Or, celle-ci est non seulement une subjectivation mais aussi une construction historiquement déterminée. Pendant longtemps et jusqu’au siècle des lumières, le châtiment corporel fut, pour la justice, la norme dans toute l’Europe. Les organes fautifs des coupables sont maltraités publiquement. On exhibait les femmes adultères nues et on leur coupait les seins ; on coupait les langues des blasphémateurs et les mains des voleurs. Le bûcher était réservé aux sodomites, aux hérétiques et aux sorcières. On crevait les yeux (avec un tisonnier incandescent) du traître. Les voleurs de grands chemins subissaient le châtiment d’être rompus vifs. On écartelait et on démembrait le régicide. La foule se dépêchait pour assister à ces spectacles et à ceux des supplices de la roue, des pendaisons, de la décollation par le sabre etc. Placidement et consciencieusement, les bourreaux ont appliqué la « terreur du supplice » jusqu’au milieu du XVIIIe siècle (Meyran, 2006). Il a fallu attendre les lumières pour remplacer le corps violenté par le corps incarcéré. Aujourd’hui insupportables, aux yeux du citoyen occidental, certains de ces châtiments corporels administrés avec une violence extrême sont encore en usage dans d’autres sociétés. Après les massacres collectifs qui ont marqué la fin du XXe siècle, les travaux de Véronique Nahoum-Grappe portant sur le conflit de l’ex-Yougoslavie vont contribuer à relancer le débat sur la notion de « violence extrême » comme elle le rappellera plus tard : « Nous avions utilisé la notion de « violence extrême » à propos de la guerre en ex-Yougoslavie pour désigner « toutes les pratiques de cruauté « exagérée » exercées à l’encontre de civils et non de l’armée « ennemie », qui semblaient dépasser le simple but de vouloir s’emparer d’un territoire et d’un pouvoir. » (Nahoum-Grappe. 2002). Elle expliquera plus loin qu’après dix années de ces premières observations, ce qu’elle tentait de désigner, relève, en fait, d’une catégorie de crimes, graves, usant de cruauté dans l’application d’un programme de « purification ethnique ». Pourtant, quel que soit le critère invoqué, le phénomène n’est pas nouveau et loin d’être historiquement inédit. Si l’on reprend l’argument du nombre et de la gratuité de l’acte, le massacre n’est pas une invention du XXe s ; et ne dépend pas de la technologie contemporaine. On peut remonter assez loin et constater que dans ce domaine, l’homme a fait feu de tout bois, comme le montre El Kenz David dans ses travaux sur les guerres de religion (El Kenz 2010 & 2011). Parce que les sensibilités de l’époque admettaient ou toléraient certaines exactions, aux yeux des contemporains celles-ci ne relevaient pas de la violence extrême. Quant aux cruautés et autres exactions perpétrés à l’encontre des populations civiles, bien avant Auschwitz et l’ex-Yougoslavie, l’humanité en a souffert d’autres. Grâce aux travaux des historiens, certaines sont désormais relativement bien connues comme les atrocités commises lors des colonnes infernales dans la guerre de Vendée ou le massacre de May Lai dans la guerre du Vietnam. D’autres demeurent encore méconnues et insuffisamment étudiées. Les exactions menées lors des guerres coloniales et de conquêtes sont loin d’être toutes recensées. La mise à mort, en juin 1845, par « enfumade » de la tribu des Ouled Riah, dans le massif du Dahra en Algérie par le futur général Pélissier sont un exemple qui commence à peine à être porté à la connaissance en France comme en Algérie (Le Cour Grandmaison, 2005.). Qu’elle soit ethnique ou sociale, qu’elle soit qualifiée de purification ethnique ou d’entreprise génocidaire, cette extermination qui passe par des massacres de masse ne peut être qualifiée autrement que par violence extrême. Qu’elle s’exerce sur un individu ou contre un groupe, la violence extrême se caractérise presque toujours par un traitement cruel, le plus souvent pensé et administré avec une égale froideur ; une sorte d’« esthétisation de la cruauté ». Pour le dire avec les mots de Pierre Mannoni, la violence extrême use d’un certain « maniérisme de l'horreur », ou de ce qu’il appelle « une tératologie symbolique » (Mannoni ,2004, p. 82-83), c‘est à dire l’art de mettre en scène les monstruosités. Motivée par un danger ou une menace extrême justifiant, aux yeux du bourreau, une réponse extrême, cette violence extrême a pu s’exécuter par la machette (Rwanda) ou dans des chambres à gaz, comme par d’autres moyens et armes de destruction massive. C'est l'intégrité du corps social et sa pureté que le bourreau « croit » défendre en recourant à une exérèse… salvatrice. La cruauté fait partie de l’arsenal du combattant qui s’ingénie à inventer le scénario le plus cruel en profanant l’intime et le tabou. Françoise Sironi le montre à propos d’une des expressions de la violence extrême. L’efficacité destructrice de la torture est obtenue entre autres par la transgression de tabous culturels ; et par l’inversion qui rend perméable toutes les limites entre les dedans et les dehors. Réinjecter dans le corps ce qui est censé être expulsé (excréments, urine, vomissures) ; féminiser et exposer les parties intimes ou les pénétrer en dehors de la sphère intime, associer des parties démembrées d’un corps humain à celles d’un animal, sont autant de manières de faire violence extrême. Cette inversion transgressive use du corps de la victime pour terroriser le témoin et le survivant. Outrepassant l’habituel et l’attendu par la manière (égorgement, démembrement, énucléation, émasculation etc.,), les moyens (usage d’armes de destruction massive, d’armes nucléaires bactériologiques ou chimiques) et une certaine rationalité, la « violence extrême » est un dépassement d’horizon. L’acte par sa singularité suggère une sortie de l’humanité de son auteur désensibilisé, déshumanisé ; qui, par son forfait et dans le même mouvement, exclue sa victime de l’humanité. Pour Jacques Semelin, la violence extrême « est l’expression prototypique de la négation de toute humanité ; dans la mesure où ses victimes sont le plus souvent d’abord « animalisées » ou « chosifiées » avant d’être anéanties (Sémelin, 2002). Ajoutons qu’elle n’est pas qu’anéantissement, elle est aussi une affirmation démonstrative d’une surpuissance. Que ce soit par le nombre, la manière ou l’arbitraire, la violence extrême a ponctué l’histoire de l’humanité et continue à la hanter Parmi ses formes contemporaines, le terrorisme est une de ses manifestations les plus spectaculaires ; permettant de comprendre qu’elle est d’abord une théâtralisation. L’image de chaos que renvoient les attentats et autres exactions spectaculaires, est le résultat dument recherché à l’aide d’une organisation minutieuse et de stratégies affinées que cette image chaotique occulte souvent. Il s’agit d’une démarche rationnelle tendant à produire un acte apparemment irrationnel. Les massacres collectifs qui font partie de ce que Stéphane Leman-Langlois qualifie de « mégacrimes » (Leman-Langlois, 2006) constituent une autre forme contemporaine de cette violence extrême ; dont la Bosnie-Herzégovine et le Rwanda demeurent les exemples les plus dramatiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En raison de leur ampleur et l’organisation méthodique de leur exécution, ces massacres ont été, à juste titre, souvent qualifié de génocide. C’est le professeur de droit américain d’origine polonaise, Raphael Lemkin qui donnera le nom de génocide à ce que, Winston Churchill, parlant du nazisme, qualifiait de « crime sans nom ». Au terme génocide devenu polémique et idéologique, sera préféré la notion de massacre que Semelin définit comme « forme d’action le plus souvent collective de destruction des non combattants » (Sémelin 2012, p. 21). Dans les faits, il s’agit de la même réalité ; sans être des entreprises génocidaires, ces massacres de masse ont visé l’« extermination » de groupes humains en vue de s’emparer de leur territoire au sens le plus large. La violence extrême agit à la fois sur l'émotionnel et sur l'imaginaire ; en franchissant le seuil du tolérable et de la sensibilité ordinairement admise dans le cadre de représentations sociales. Le caractère extrême de la violence se définit en fonction d’un imaginaire partagé ; qu’elle heurte en allant au-delà de ce qu'il peut concevoir ; et des limites de ce qu'il peut « souffrir ». Il s’agit d’une violence qui franchit le seuil du concevable et ouvre vers un horizon encore difficilement imaginable et donc insupportable parce que non maîtrisable. Qu’est-ce qui motive ce recours à l’extrême ? Nombre d’historiens se sont demandé si les logiques politiques suffisaient à les expliquer. Ne faudrait-il pas les inférer aux dimensions psychologiques ? Plusieurs approches mettent, quelquefois, en rapport violence extrême et ressorts émotionnels (peur, colère et haine et jouissance..). D’autres fois, ce sont les pulsions psychiques qui sont invoquées. Incapables d’expliquer de telles conduites par les logiques sociales ou politiques, ce sont les dimensions psychologiques qui finissent par être mises en avant. L’acte, par son caractère extrême serait à la recherche du plaisir et de la jouissance dans l’excès, devenant ainsi une fin en soi. Il peut également être une manière de tenter de compenser des manques en recherchant du sens dans le non-sens. Cela a pu être expliqué aussi comme une manière de demeurer du côté des hommes en animalisant ou en chosifiant la victime, en la faisant autre. L’auteur de la violence extrême procède à une négation de sa victime pour se (re) construire lui-même. Pure jouissance (Wolfgang Sofsky) délire (Yvon Le Bot, J Semelin) ou conduite fonctionnelle de reconstruction de soi (Primo Levi), sont les trois approches avancées pour expliquer la cruauté comme acte inadmissible et inconcevable (Wierworka, 2004 : p 268). Or, la violence extrême prend la forme d’une cruauté quand ses protagonistes redoublent d’ingéniosité pour inventer le scénario inédit le plus cruel. Car la violence extrême est d’abord un indéchiffrable insupportable qui se trouve par commodité rangé du côté de l’exceptionnalité. Parce qu’inintelligible, elle est inacceptable, elle est extra… ordinaire. Ses auteurs sont des barbares, des bêtes, des monstres ; autrement dit ; des inhumains parce qu’ils accomplissent ce que l’humain est incapable de concevoir. Dans quelle mesure, de telles approches ne sont-elles pas une manière de rassurer la société des humains qui exclue ces « monstres » exceptionnels seuls capables d’actes … inhumains ? Parce qu’inexplicables, ces violences sont quelquefois rangées dans le registre de la folie ; et qualifiées de « barbares » ou de « monstrueuses » ; des qualificatifs qui déshumanisent leurs auteurs et signalent l’impuissance du témoin à comprendre et à agir. En d’autres termes, tant que la violence relève de l’explicable (réciprocité, échange, mimétisme etc.), elle demeure humaine ; et devient extrême quand elle échappe à l‘entendement. Indicible parce qu’injustifiable, la violence extrême est inhumaine. Cependant, aussi inhumaine soit-elle d’un point de vue éthique, la violence extrême demeure du point de vue anthropologique, un acte terriblement humain ; et que l’homme accomplit toujours à partir de déterminants et selon un raisonnement humains. Comme le dit Semelin : « Les deux faces de la violence extrême, sa rationalité et sa démence, ne peuvent se penser l’une sans l’autre. Et rien ne sert de dénoncer la sauvagerie des tueurs en omettant de s’interroger sur leurs buts » (Semelin, 2000). L’auteur de l’acte de violence extrême s’érige en homme-dieu pour dénier toute humanité à la victime qu’il décide d’exclure de la vie, de la déshumaniser en l’expulsant vers l’infra humain.
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"Buchbesprechungen." Zeitschrift für Historische Forschung 46, no. 1 (January 1, 2019): 83–218. http://dx.doi.org/10.3790/zhf.46.1.83.

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Abstract:
Edelmayer, Friedrich / Gerhard Pfeisinger (Hrsg.), Ozeane. Mythen, Interaktionen und Konflikte (Studien zur Geschichte und Kuktur der iberischen und iberoamerikanischen Länder, 16), Münster 2017, Aschendorff, 336 S. / Abb., € 49,00. (Ruth Schilling, Bremen / Bremerhaven) Jaynes, Jeffrey, Christianity beyond Christendom. The Global Christian Experience on Medieval Mappaemundi and Early Modern World Maps (Wolfenbütteler Forschungen, 149), Wiesbaden 2018, Harrassowitz in Kommission, 483 S. / Abb., € 128,00. (Gerda Brunnlechner, Hagen) Weltecke, Dorothea (Hrsg.), Essen und Fasten. Interreligiöse Abgrenzung, Konkurrenz und Austauschprozesse / Food and Fasting. Interreligious Differentiations, Competition and Exchange (Beihefte zum Archiv für Kulturgeschichte, 81), Köln / Weimar / Wien 2017, Böhlau, 130 S., € 30,00. (Helmut W. Klug, Graz) Dirmeier, Artur (Hrsg.), Essen und Trinken im Spital. 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Almila, Anna-Mari. "Fabricating Effervescence." M/C Journal 24, no. 1 (March 15, 2021). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.2741.

Full text
Abstract:
Introduction In November 2020, upon learning that the company’s Covid-19 vaccine trial had been successful, the head of Pfizer’s Vaccine Research and Development, Kathrin Jansen, celebrated with champagne – “some really good stuff” (Cohen). Bubbles seem to go naturally with celebration, and champagne is fundamentally associated with bubbles. Yet, until the late-seventeenth century, champagne was a still wine, and it only reached the familiar levels of bubbliness in the late-nineteenth century (Harding). During this period and on into the early twentieth century, “champagne” was in many ways created, defined, and defended. A “champagne bubble” was created, within which the “nature” of champagne was contested and constructed. Champagne today is the result of hundreds of years of labour by many sorts of bubble-makers: those who make the bubbly drink, and those who construct, maintain, and defend the champagne bubble. In this article, I explore some elements of the champagne bubble, in order to understand both its fragility and rigidity over the years and today. Creating the Champagne Bubble – the Labour of Centuries It is difficult to separate the physical from the mythical as regards champagne. Therefore the categorisations below are always overlapping, and embedded in legal, political, economic, and socio-cultural factors. Just as assemblage – the mixing of wine from different grapes – is an essential element of champagne wine, the champagne bubble may be called heterogeneous assemblage. Indeed, the champagne bubble, as we will see below, is a myriad of different sorts of bubbles, such as terroir, appellation, myth and brand. And just as any assemblage, its heterogeneous elements exist and operate in relation to each other. Therefore the “champagne bubble” discussed here is both one and many, all of its elements fundamentally interconnected, constituting that “one” known as “champagne”. It is not my intention to be comprehensive of all the elements, historical and contemporary. Indeed, that would not be possible within such a short article. Instead, I seek to demonstrate some of the complexity of the champagne bubble, noting the elaborate labour that has gone into its creation. The Physical Champagne and Champagne – from Soil to Bubbles Champagne means both a legally protected geographical area (Champagne), and the wine (here: champagne) produced in this area from grapes defined as acceptable: most importantly pinot noir, pinot meunier (“black” grapes), and chardonnay (“white” grape). The method of production, too, is regulated and legally protected: méthode champenoise. Although the same method is used in numerous locations, these must be called something different: metodo classico (Italy), método tradicional (Spain), Methode Cap Classique (South Africa). The geographical area of Champagne was first legally defined in 1908, when it only included the areas of Marne and Aisne, leaving out, most importantly, the area of Aube. This decision led to severe unrest and riots, as the Aube vignerons revolted in 1911, forcing the inclusion of “zone 2”: Aube, Haute-Marne, and Seine-et-Marne (Guy). Behind these regulations was a surge in fraudulent production in the early twentieth century, as well as falling wine prices resulting from increasing supply of cheap wines (Colman 18). These first appellations d’origine had many consequences – they proved financially beneficial for the “zone 1”, but less so for the “zone 2”. When both these areas were brought under the same appellation in 1927, the financial benefits were more limited – but this may have been due to the Great Depression triggered in 1929 (Haeck et al.). It is a long-standing belief that the soil and climate of Champagne are key contributors to the quality of champagne wines, said to be due to “conditions … most suitable for making this type of wine” (Simon 11). Already in the end of the nineteenth century, the editor of Vigneron champenois attributed champagne’s quality to “a fortunate combination of … chalky soil … [and] unrivalled exposure [to the sun]” (Guy 119) among other things. Factors such as soil and climate, commonly included in and expressed through the idea of terroir, undoubtedly influence grapes and wines made thereof, but the extent remains unproven. Indeed, terroir itself is a very contested concept (Teil; Inglis and Almila). It is also the case that climate change has had, and will continue to have, devastating effects on wine production in many areas, while benefiting others. The highly successful English sparkling wine production, drawing upon know-how from the Champagne area, has been enabled by the warming climate (Inglis), while Champagne itself is at risk of becoming too hot (Robinson). Champagne is made through a process more complicated than most wines. I present here the bare bones of it, to illustrate the many challenges that had to be overcome to enable its production in the scale we see today. Freshly picked grapes are first pressed and the juice is fermented. Grape juice contains natural yeasts and therefore will ferment spontaneously, but fermentation can also be started with artificial yeasts. In fermentation, alcohol and carbon dioxide (CO2) are formed, but the latter usually escapes the liquid. The secret of champagne is its second fermentation, which happens in bottles, after wines from different grapes and/or vineyards have been blended for desired characteristics (assemblage). For the second fermentation, yeast and sugar are added. As the fermentation happens inside a bottle, the CO2 that is created does not escape, but dissolves into the wine. The average pressure inside a champagne bottle in serving temperature is around 5 bar – 5 times the pressure outside the bottle (Liger-Belair et al.). The obvious challenge this method poses has to do with managing the pressure. Exploding bottles used to be a common problem, and the manner of sealing bottles was not very developed, either. Seventeenth-century developments in bottle-making, and using corks to seal bottles, enabled sparkling wines to be produced in the first place (Leszczyńska; Phillips 137). Still today, champagne comes in heavy-bottomed bottles, sealed with characteristically shaped cork, which is secured with a wire cage known as muselet. Scientific innovations, such as calculating the ideal amount of sugar for the second fermentation in 1836, also helped to control the amount of gas formed during the second fermentation, thus making the behaviour of the wine more predictable (Leszczyńska 265). Champagne is characteristically a “manufactured” wine, as it involves several steps of interference, from assemblage to dosage – sugar added for flavour to most champagnes after the second fermentation (although there are also zero dosage champagnes). This lends champagne particularly suitable for branding, as it is possible to make the wine taste the same year after year, harvest after harvest, and thus create a distinctive and recognisable house style. It is also possible to make champagnes for different tastes. During the nineteenth century, champagnes of different dosage were made for different markets – the driest for the British, the sweetest for the Russians (Harding). Bubbles are probably the most striking characteristic of champagne, and they are enabled by the complicated factors described above. But they are also formed when the champagne is poured in a glass. Natural impurities on the surface of the glass provide channels through which the gas pockets trapped in the wine can release themselves, forming strains of rising bubbles (Liger-Belair et al.). Champagne glasses have for centuries differed from other wine glasses, often for aesthetic reasons (Harding). The bubbles seem to do more than give people aesthetic pleasure and sensory experiences. It is often claimed that champagne makes you drunk faster than other drinks would, and there is, indeed, some (limited) research showing that this may well be the case (Roberts and Robinson; Ridout et al.). The Mythical Champagne – from Dom Pérignon to Modern Wonders Just as the bubbles in a champagne glass are influenced by numerous forces, so the metaphorical champagne bubble is subject to complex influences. Myth-creation is one of the most significant of these. The origin of champagne as sparkling wine is embedded in the myth of Dom Pérignon of Hautvillers monastery (1638–1715), who according to the legend would have accidentally developed the bubbles, and then enthusiastically exclaimed “I am drinking the stars!” (Phillips 138). In reality, bubbles are a natural phenomenon provoked by winter temperatures deactivating the fermenting yeasts, and spring again reactivating them. The myth of Dom Pérignon was first established in the nineteenth century and quickly embraced by the champagne industry. In 1937, Moët et Chandon launched a premium champagne called Dom Pérignon, which enjoys high reputation until this day (Phillips). The champagne industry has been active in managing associations connected with champagne since the nineteenth century. Sparkling champagnes had already enjoyed fashionability in the later seventeenth and early eighteenth century, both in the French Court, and amongst the British higher classes. In the second half of the nineteenth century, champagne found ever increasing markets abroad, and the clientele was not aristocratic anymore. Before the 1860s, champagne’s association was with high status celebration, as well as sexual activity and seduction (Harding; Rokka). As the century went on, and champagne sales radically increased, associations with “modernity” were added: “hot-air balloons, towering steamships, transcontinental trains, cars, sports, and other ‘modern’ wonders were often featured in quickly proliferating champagne advertising” (Rokka 280). During this time, champagne grew both drier and more sparkling, following consumer tastes (Harding). Champagne’s most important markets in later nineteenth century included the UK, where the growing middle classes consumed champagne for both celebration and hospitality (Harding), the US, where (upper) middle-class women were served champagne in new kinds of consumer environments (Smith; Remus), and Russia, where the upper classes enjoyed sweeter champagne – until the Revolution (Phillips 296). The champagne industry quickly embraced the new middle classes in possession of increasing wealth, as well as new methods of advertising and marketing. What is remarkable is that they managed to integrate enormously varied cultural thematics and still retain associations with aristocracy and luxury, while producing and selling wine in industrial scale (Harding; Rokka). This is still true today: champagne retains a reputation of prestige, despite large-scale branding, production, and marketing. Maintaining and Defending the Bubble: Formulas, Rappers, and the Absolutely Fabulous Tipplers The falling wine prices and increasing counterfeit wines coincided with Europe’s phylloxera crisis – the pest accidentally brought over from North America that almost wiped out all Europe’s vineyards. The pest moved through Champagne in the 1890s, killing vines and devastating vignerons (Campbell). The Syndicat du Commerce des vins de Champagne had already been formed in 1882 (Rokka 280). Now unions were formed to fight phylloxera, such as the Association Viticole Champenoise in 1898. The 1904 Fédération Syndicale des Vignerons was formed to lobby the government to protect the name of Champagne (Leszczyńska 266) – successfully, as we have seen above. The financial benefits from appellations were certainly welcome, but short-lived. World War I treated Champagne harshly, with battle lines stuck through the area for years (Guy 187). The battle went on also in the lobbying front. In 1935, a new appellation regime was brought into law, which came to be the basis for all European systems, and the Comité National des appellations d'origine (CNAO) was founded (Colman 1922). Champagne’s protection became increasingly international, and continues to be so today under EU law and trade deals (European Commission). The post-war recovery of champagne relied on strategies used already in the “golden years” – marketing and lobbying. Advertising continued to embrace “luxury, celebration, transport (extending from air travel to the increasingly popular automobile), modernity, sports” (Guy 188). Such advertisement must have responded accurately to the mood of post-war, pre-depression Europe. Even in the prohibition US it was known that the “frivolous” French women might go as far as bathe in champagne, like the popular actress Mistinguett (Young 63). Curiously, in the 1930s Soviet Russia, “champagne” (not produced in Champagne) was declared a sign of good living, symbolising the standard of living that any Soviet worker had access to (at least in theory) (Gronow). Today, the reputation of champagne is fiercely defended in legal terms. This is not only in terms of protection against other sparkling wine making areas, but also in terms of exploitation of champagne’s reputation by actors in other commercial fields, and even against mass market products containing genuine champagne (Mahy and d’Ath; Schneider and Nam). At the same time, champagne has been widely “democratised” by mass production, enabled partly by increasing mechanisation and scientification of champagne production from the 1950s onwards (Leszczyńska 266). Yet champagne retains its association with prestige, luxury, and even royalty. This has required some serious adaptation and flexibility. In what follows, I look into three cultural phenomena that illuminate processes of such adaptation: Formula One (F1) champagne spraying, the 1990s sitcom Absolutely Fabulous, and the Cristal racism scandal in 2006. The first champagne bottle is said to have been presented to F1 grand prix winner in Champagne in 1950 (Wheels24). Such a gesture would have been fully in line with champagne’s association with cars, sport, and modernity. But what about the spraying? Surely that is not in line with the prestige of the wine? The first spraying is attributed to Jo Siffert in 1966 and Dan Gurney in 1967, the former described as accidental, the latter as a spontaneous gesture of celebration (Wheels24; Dobie). Moët had become the official supplier of F1 champagnes in 1966, and there are no signs that the new custom would have been problematic for them, as their sponsorship continued until 1999, after which Mumm sponsored the sport for 15 years. Today, the champagne to be popped and sprayed is Chanson, in special bottles “coated in the same carbon fibre that F1 cars are made of” (Wheels24). Such an iconic status has the spraying gained that it features in practically all TV broadcasts concerning F1, although non-alcoholic substitute is used in countries where sale of alcohol is banned (Barker et al., “Quantifying”; Barker et al., “Alcohol”). As disturbing as the champagne spraying might look for a wine snob, it is perfectly in line with champagne’s marketing history and entrepreneurial spirit shown since the nineteenth century. Nor is it unheard of to let champagne spray. The “art” of sabrage, opening champagne bottle with a sable, associated with glamour, spectacle, and myth – its origin is attributed to Napoleon and his officers – is perfectly acceptable even for the snob. Sparkling champagne was always bound up with joy and celebration, not a solemn drink, and the champagne bubble was able to accommodate middle classes as well as aristocrats. This brings us to our second example, the British sitcom Absolutely Fabulous. The show, first released in 1992, featured two women, “Eddy” (Jennifer Saunders) and “Patsy” (Joanna Lumley), who spent their time happily smoking, taking drugs, and drinking large quantities of “Bolly” (among other things). Bollinger champagne may have initially experienced “a bit of a shock” for being thus addressed, but soon came to see the benefits of fame (French). In 2005, they hired PR support to make better use of the brand’s “Ab Fab” recognisability, and to improve its prestige reputation in order to justify their higher price range (Cann). Saunders and Lumley were warmly welcomed by the Bollinger house when filming for their champagne tour Absolutely Champers (2017). It is befitting indeed that such controversial fame came from the UK, the first country to discover sparkling champagne outside France (Simon 48), and where the aspirational middle classes were keen to consume it already in the nineteenth century (Harding). More controversial still is the case of Cristal (made by Louis Roederer) and the US rap world. Enthusiastically embraced by the “bling-bling” world of (black) rappers, champagne seems to fit their ethos well. Cristal was long favoured as both a drink and a word in rap lyrics. But in 2006, the newly appointed managing director at the family owned Roederer, Frédéric Rouzaud, made comments considered racist by many (Woodland). Rouzard told in an interview with The Economist that the house observed the Cristal-rap association “with curiosity and serenity”. He reportedly continued: “but what can we do? We can’t forbid people from buying it. I’m sure Dom Pérignon or Krug would be delighted to have their business”. It was indeed those two brands that the rapper Jay-Z replaced Cristal with, when calling for a boycott on Cristal. It would be easy to dismiss Rouzard’s comments as snobbery, or indeed as racism, but they merit some more reflection. Cristal is the premium wine of a house that otherwise does not enjoy high recognisability. While champagne’s history involves embracing new sorts of clientele, and marketing flexibly to as many consumer groups as possible (Rokka), this was the first spectacular crossing of racial boundaries. It was always the case that different houses and their different champagnes were targeted at different clienteles, and it is apparent that Cristal was not targeted at black rap artists. Whereas Bollinger was able to turn into a victory the questionable fame brought by the white middle-class association of Absolutely Fabulous, the more prestigious Cristal considered the attention of the black rapper world more threatening and acted accordingly. They sought to defend their own brand bubble, not the larger champagne bubble. Cristal’s reputation seems to have suffered little – its 2008 vintage, launched in 2018, was the most traded wine of that year (Schultz). Jay-Z’s purchase of his own champagne brand (Armand de Brignac, nicknamed Ace of Spades) has been less successful reputation-wise (Greenburg). It is difficult to break the champagne bubble, and it may be equally difficult to break into it. Conclusion In this article, I have looked into the various dilemmas the “bubble-makers” of Champagne encountered when fabricating what is today known as “champagne”. There have been moments of threat to the bubble they formed, such as in the turn of nineteenth and twentieth centuries, and eras of incomparable success, such as from the 1860s to 1880s. The discussion has demonstrated the remarkable flexibility with which the makers and defenders of champagne have responded to challenges, and dealt with material, socio-cultural, economic, and other problems. It feels appropriate to end with a note on the current challenge the champagne industry faces: Covid-19. The pandemic hit champagne sales exceptionally hard, leaving around 100 million bottles unsold (Micallef). This was not very surprising, given the closure of champagne-selling venues, banning of public and private celebrations, and a general mood not particularly prone to (or even likely to frown upon) such light-hearted matters as glamour and champagne. Champagne has survived many dramatic drops in sales during the twentieth century, such as the Great Depression of the 1930s, and the post-financial crisis collapse in 2009. Yet they seem to be able to make astonishing recoveries. Already, there are indicators that many people consumed more champagne during the festive end-of-year season than in previous years (Smithers). For the moment, it looks like the champagne bubble, despite its seeming fragility, is practically indestructible, no matter how much its elements may suffer under various pressures and challenges. References Barker, Alexander, Magdalena Opazo-Breton, Emily Thomson, John Britton, Bruce Granti-Braham, and Rachael L. Murray. “Quantifying Alcohol Audio-Visual Content in UK Broadcasts of the 2018 Formula 1 Championship: A Content Analysis and Population Exposure.” BMJ Open 10 (2020): e037035. <https://bmjopen.bmj.com/content/10/8/e037035>. Barker, Alexander B., John Britton, Bruce Grant-Braham, and Rachael L. Murray. “Alcohol Audio-Visual Content in Formula 1 Television Broadcasting.” BMC Public Health 18 (2018): 1155. <https://bmcpublichealth.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12889-018-6068-3>. Campbell, Christy. 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Mac Con Iomaire, Máirtín. "Towards a Structured Approach to Reading Historic Cookbooks." M/C Journal 16, no. 3 (June 23, 2013). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.649.

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Abstract:
Introduction Cookbooks are an exceptional written record of what is largely an oral tradition. They have been described as “magician’s hats” due to their ability to reveal much more than they seem to contain (Wheaton, “Finding”). The first book printed in Germany was the Guttenberg Bible in 1456 but, by 1490, printing was introduced into almost every European country (Tierney). The spread of literacy between 1500 and 1800, and the rise in silent reading, helped to create a new private sphere into which the individual could retreat, seeking refuge from the community (Chartier). This new technology had its effects in the world of cookery as in so many spheres of culture (Mennell, All Manners). Trubek notes that cookbooks are the texts most often used by culinary historians, since they usually contain all the requisite materials for analysing a cuisine: ingredients, method, technique, and presentation. Printed cookbooks, beginning in the early modern period, provide culinary historians with sources of evidence of the culinary past. Historians have argued that social differences can be expressed by the way and type of food we consume. Cookbooks are now widely accepted as valid socio-cultural and historic documents (Folch, Sherman), and indeed the link between literacy levels and the protestant tradition has been expressed through the study of Danish cookbooks (Gold). From Apicius, Taillevent, La Varenne, and Menon to Bradley, Smith, Raffald, Acton, and Beeton, how can both manuscript and printed cookbooks be analysed as historic documents? What is the difference between a manuscript and a printed cookbook? Barbara Ketchum Wheaton, who has been studying cookbooks for over half a century and is honorary curator of the culinary collection in Harvard’s Schlesinger Library, has developed a methodology to read historic cookbooks using a structured approach. For a number of years she has been giving seminars to scholars from multidisciplinary fields on how to read historic cookbooks. This paper draws on the author’s experiences attending Wheaton’s seminar in Harvard, and on supervising the use of this methodology at both Masters and Doctoral level (Cashman; Mac Con Iomaire, and Cashman). Manuscripts versus Printed Cookbooks A fundamental difference exists between manuscript and printed cookbooks in their relationship with the public and private domain. Manuscript cookbooks are by their very essence intimate, relatively unedited and written with an eye to private circulation. Culinary manuscripts follow the diurnal and annual tasks of the household. They contain recipes for cures and restoratives, recipes for cleansing products for the house and the body, as well as the expected recipes for cooking and preserving all manners of food. Whether manuscript or printed cookbook, the recipes contained within often act as a reminder of how laborious the production of food could be in the pre-industrialised world (White). Printed cookbooks draw oxygen from the very fact of being public. They assume a “literate population with sufficient discretionary income to invest in texts that commodify knowledge” (Folch). This process of commoditisation brings knowledge from the private to the public sphere. There exists a subset of cookbooks that straddle this divide, for example, Mrs. Rundell’s A New System of Domestic Cookery (1806), which brought to the public domain her distillation of a lifetime of domestic experience. Originally intended for her daughters alone, Rundell’s book was reprinted regularly during the nineteenth century with the last edition printed in 1893, when Mrs. Beeton had been enormously popular for over thirty years (Mac Con Iomaire, and Cashman). Barbara Ketchum Wheaton’s Structured Approach Cookbooks can be rewarding, surprising and illuminating when read carefully with due effort in understanding them as cultural artefacts. However, Wheaton notes that: “One may read a single old cookbook and find it immensely entertaining. One may read two and begin to find intriguing similarities and differences. When the third cookbook is read, one’s mind begins to blur, and one begins to sense the need for some sort of method in approaching these documents” (“Finding”). Following decades of studying cookbooks from both sides of the Atlantic and writing a seminal text on the French at table from 1300-1789 (Wheaton, Savouring the Past), this combined experience negotiating cookbooks as historical documents was codified, and a structured approach gradually articulated and shared within a week long seminar format. In studying any cookbook, regardless of era or country of origin, the text is broken down into five different groupings, to wit: ingredients; equipment or facilities; the meal; the book as a whole; and, finally, the worldview. A particular strength of Wheaton’s seminars is the multidisciplinary nature of the approaches of students who attend, which throws the study of cookbooks open to wide ranging techniques. Students with a purely scientific training unearth interesting patterns by developing databases of the frequency of ingredients or techniques, and cross referencing them with other books from similar or different timelines or geographical regions. Patterns are displayed in graphs or charts. Linguists offer their own unique lens to study cookbooks, whereas anthropologists and historians ask what these objects can tell us about how our ancestors lived and drew meaning from life. This process is continuously refined, and each grouping is discussed below. Ingredients The geographic origins of the ingredients are of interest, as is the seasonality and the cost of the foodstuffs within the scope of each cookbook, as well as the sensory quality both separately and combined within different recipes. In the medieval period, the use of spices and large joints of butchers meat and game were symbols of wealth and status. However, when the discovery of sea routes to the New World and to the Far East made spices more available and affordable to the middle classes, the upper classes spurned them. Evidence from culinary manuscripts in Georgian Ireland, for example, suggests that galangal was more easily available in Dublin during the eighteenth century than in the mid-twentieth century. A new aesthetic, articulated by La Varenne in his Le Cuisinier Francois (1651), heralded that food should taste of itself, and so exotic ingredients such as cinnamon, nutmeg, and ginger were replaced by the local bouquet garni, and stocks and sauces became the foundations of French haute cuisine (Mac Con Iomaire). Some combinations of flavours and ingredients were based on humoral physiology, a long held belief system based on the writings of Hippocrates and Galen, now discredited by modern scientific understanding. The four humors are blood, yellow bile, black bile, and phlegm. It was believed that each of these humors would wax and wane in the body, depending on diet and activity. Galen (131-201 AD) believed that warm food produced yellow bile and that cold food produced phlegm. It is difficult to fathom some combinations of ingredients or the manner of service without comprehending the contemporary context within they were consumeSome ingredients found in Roman cookbooks, such as “garum” or “silphium” are no longer available. It is suggested that the nearest substitute for garum also known as “liquamen”—a fermented fish sauce—would be Naam Plaa, or Thai fish sauce (Grainger). Ingredients such as tea and white bread, moved from the prerogative of the wealthy over time to become the staple of the urban poor. These ingredients, therefore, symbolise radically differing contexts during the seventeenth century than in the early twentieth century. Indeed, there are other ingredients such as hominy (dried maize kernel treated with alkali) or grahams (crackers made from graham flour) found in American cookbooks that require translation to the unacquainted non-American reader. There has been a growing number of food encyclopaedias published in recent years that assist scholars in identifying such commodities (Smith, Katz, Davidson). The Cook’s Workplace, Techniques, and Equipment It is important to be aware of the type of kitchen equipment used, the management of heat and cold within the kitchen, and also the gradual spread of the industrial revolution into the domestic sphere. Visits to historic castles such as Hampton Court Palace where nowadays archaeologists re-enact life below stairs in Tudor times give a glimpse as to how difficult and labour intensive food production was. Meat was spit-roasted in front of huge fires by spit boys. Forcemeats and purees were manually pulped using mortar and pestles. Various technological developments including spit-dogs, and mechanised pulleys, replaced the spit boys, the most up to date being the mechanised rotisserie. The technological advancements of two hundred years can be seen in the Royal Pavilion in Brighton where Marie-Antoinin Carême worked for the Prince Regent in 1816 (Brighton Pavilion), but despite the gleaming copper pans and high ceilings for ventilation, the work was still back breaking. Carême died aged forty-nine, “burnt out by the flame of his genius and the fumes of his ovens” (Ackerman 90). Mennell points out that his fame outlived him, resting on his books: Le Pâtissier Royal Parisien (1815); Le Pâtissier Pittoresque (1815); Le Maître d’Hôtel Français (1822); Le Cuisinier Parisien (1828); and, finally, L’Art de la Cuisine Française au Dix-Neuvième Siècle (1833–5), which was finished posthumously by his student Pluméry (All Manners). Mennell suggests that these books embody the first paradigm of professional French cuisine (in Kuhn’s terminology), pointing out that “no previous work had so comprehensively codified the field nor established its dominance as a point of reference for the whole profession in the way that Carême did” (All Manners 149). The most dramatic technological changes came after the industrial revolution. Although there were built up ovens available in bakeries and in large Norman households, the period of general acceptance of new cooking equipment that enclosed fire (such as the Aga stove) is from c.1860 to 1910, with gas ovens following in c.1910 to the 1920s) and Electricity from c.1930. New food processing techniques dates are as follows: canning (1860s), cooling and freezing (1880s), freeze drying (1950s), and motorised delivery vans with cooking (1920s–1950s) (den Hartog). It must also be noted that the supply of fresh food, and fish particularly, radically improved following the birth, and expansion of, the railways. To understand the context of the cookbook, one needs to be aware of the limits of the technology available to the users of those cookbooks. For many lower to middle class families during the twentieth century, the first cookbook they would possess came with their gas or electrical oven. Meals One can follow cooked dishes from the kitchen to the eating place, observing food presentation, carving, sequencing, and serving of the meal and table etiquette. Meal times and structure changed over time. During the Middle Ages, people usually ate two meals a day: a substantial dinner around noon and a light supper in the evening (Adamson). Some of the most important factors to consider are the manner in which meals were served: either à la française or à la russe. One of the main changes that occurred during the nineteenth century was the slow but gradual transfer from service à la française to service à la russe. From medieval times to the middle of the nineteenth century the structure of a formal meal was not by “courses”—as the term is now understood—but by “services”. Each service could comprise of a choice of dishes—both sweet and savoury—from which each guest could select what appealed to him or her most (Davidson). The philosophy behind this form of service was the forementioned humoral physiology— where each diner chose food based on the four humours of blood, yellow bile, black bile, or phlegm. Also known as le grand couvert, the à la française method made it impossible for the diners to eat anything that was beyond arm’s length (Blake, and Crewe). Smooth service, however, was the key to an effective à la russe dinner since servants controlled the flow of food (Eatwell). The taste and temperature of food took centre stage with the à la russe dinner as each course came in sequence. Many historic cookbooks offer table plans illustrating the suggested arrangement of dishes on a table for the à la française style of service. Many of these dishes might be re-used in later meals, and some dishes such as hashes and rissoles often utilised left over components of previous meals. There is a whole genre of cookbooks informing the middle class cooks how to be frugal and also how to emulate haute cuisine using cheaper or ersatz ingredients. The number dining and the manner in which they dined also changed dramatically over time. From medieval to Tudor times, there might be hundreds dining in large banqueting halls. By the Elizabethan age, a small intimate room where master and family dined alone replaced the old dining hall where master, servants, guests, and travellers had previously dined together (Spencer). Dining tables remained portable until the 1780s when tables with removable leaves were devised. By this time, the bread trencher had been replaced by one made of wood, or plate of pewter or precious metal in wealthier houses. Hosts began providing knives and spoons for their guests by the seventeenth century, with forks also appearing but not fully accepted until the eighteenth century (Mason). These silver utensils were usually marked with the owner’s initials to prevent their theft (Flandrin). Cookbooks as Objects and the World of Publishing A thorough examination of the manuscript or printed cookbook can reveal their physical qualities, including indications of post-publication history, the recipes and other matter in them, as well as the language, organization, and other individual qualities. What can the quality of the paper tell us about the book? Is there a frontispiece? Is the book dedicated to an employer or a patron? Does the author note previous employment history in the introduction? In his Court Cookery, Robert Smith, for example, not only mentions a number of his previous employers, but also outlines that he was eight years working with Patrick Lamb in the Court of King William, before revealing that several dishes published in Lamb’s Royal Cookery (1710) “were never made or practis’d (sic) by him and others are extreme defective and imperfect and made up of dishes unknown to him; and several of them more calculated at the purses than the Gôut of the guests”. Both Lamb and Smith worked for the English monarchy, nobility, and gentry, but produced French cuisine. Not all Britons were enamoured with France, however, with, for example Hannah Glasse asserting “if gentlemen will have French cooks, they must pay for French tricks” (4), and “So much is the blind folly of this age, that they would rather be imposed on by a French Booby, than give encouragement to an good English cook” (ctd. in Trubek 60). Spencer contextualises Glasse’s culinary Francophobia, explaining that whilst she was writing the book, the Jacobite army were only a few days march from London, threatening to cut short the Hanoverian lineage. However, Lehmann points out that whilst Glasse was overtly hostile to French cuisine, she simultaneously plagiarised its receipts. Based on this trickling down of French influences, Mennell argues that “there is really no such thing as a pure-bred English cookery book” (All Manners 98), but that within the assimilation and simplification, a recognisable English style was discernable. Mennell also asserts that Glasse and her fellow women writers had an enormous role in the social history of cooking despite their lack of technical originality (“Plagiarism”). It is also important to consider the place of cookbooks within the history of publishing. Albala provides an overview of the immense outpouring of dietary literature from the printing presses from the 1470s. He divides the Renaissance into three periods: Period I Courtly Dietaries (1470–1530)—targeted at the courtiers with advice to those attending banquets with many courses and lots of wine; Period II The Galenic Revival (1530–1570)—with a deeper appreciation, and sometimes adulation, of Galen, and when scholarship took centre stage over practical use. Finally Period III The Breakdown of Orthodoxy (1570–1650)—when, due to the ambiguities and disagreements within and between authoritative texts, authors were freer to pick the ideas that best suited their own. Nutrition guides were consistent bestsellers, and ranged from small handbooks written in the vernacular for lay audiences, to massive Latin tomes intended for practicing physicians. Albala adds that “anyone with an interest in food appears to have felt qualified to pen his own nutritional guide” (1). Would we have heard about Mrs. Beeton if her husband had not been a publisher? How could a twenty-five year old amass such a wealth of experience in household management? What role has plagiarism played in the history of cookbooks? It is interesting to note that a well worn copy of her book (Beeton) was found in the studio of Francis Bacon and it is suggested that he drew inspiration for a number of his paintings from the colour plates of animal carcasses and butcher’s meat (Dawson). Analysing the post-publication usage of cookbooks is valuable to see the most popular recipes, the annotations left by the owner(s) or user(s), and also if any letters, handwritten recipes, or newspaper clippings are stored within the leaves of the cookbook. The Reader, the Cook, the Eater The physical and inner lives and needs and skills of the individuals who used cookbooks and who ate their meals merit consideration. Books by their nature imply literacy. Who is the book’s audience? Is it the cook or is it the lady of the house who will dictate instructions to the cook? Numeracy and measurement is also important. Where clocks or pocket watches were not widely available, authors such as seventeenth century recipe writer Sir Kenelm Digby would time his cooking by the recitation of the Lord’s Prayer. Literacy amongst protestant women to enable them to read the Bible, also enabled them to read cookbooks (Gold). How did the reader or eater’s religion affect the food practices? Were there fast days? Were there substitute foods for fast days? What about special occasions? Do historic cookbooks only tell us about the food of the middle and upper classes? It is widely accepted today that certain cookbook authors appeal to confident cooks, while others appeal to competent cooks, and others still to more cautious cooks (Bilton). This has always been the case, as has the differentiation between the cookbook aimed at the professional cook rather than the amateur. Historically, male cookbook authors such as Patrick Lamb (1650–1709) and Robert Smith targeted the professional cook market and the nobility and gentry, whereas female authors such as Eliza Acton (1799–1859) and Isabella Beeton (1836–1865) often targeted the middle class market that aspired to emulate their superiors’ fashions in food and dining. How about Tavern or Restaurant cooks? When did they start to put pen to paper, and did what they wrote reflect the food they produced in public eateries? Conclusions This paper has offered an overview of Barbara Ketchum Wheaton’s methodology for reading historic cookbooks using a structured approach. It has highlighted some of the questions scholars and researchers might ask when faced with an old cookbook, regardless of era or geographical location. By systematically examining the book under the headings of ingredients; the cook’s workplace, techniques and equipment; the meals; cookbooks as objects and the world of publishing; and reader, cook and eater, the scholar can perform magic and extract much more from the cookbook than seems to be there on first appearance. References Ackerman, Roy. The Chef's Apprentice. London: Headline, 1988. Adamson, Melitta Weiss. Food in Medieval Times. Westport, Connecticut: Greenwood P, 2004. Albala, Ken. Eating Right in the Renaissance. Ed. Darra Goldstein. Berkeley: U of California P, 2002. Beeton, Isabella. Beeton's Book of Household Management. London: S. Beeton, 1861. 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