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Journal articles on the topic 'Français parlé – Modalité (linguistique)'

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1

Keck, Ana Claudia. "Le marquage du doute exprime-t-il vraiment l’incertitude ? Une approche énonciative, interactionnelle et multimodale de je suis pas certain." SHS Web of Conferences 146 (2022): 05001. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202214605001.

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Abstract:
Lorsque nous communiquons, nous sommes constamment confrontés au besoin d’exprimer notre degré de certitude vis-à-vis de l’information transmise. D’un point de vue linguistique, l’expression du degré de certitude est étudiée sous de multiples aspects et est désignée sous le terme de modalité épistémique (Boye, 2012). Cependant, en français, la majorité des études de corpus consacrées à l’expression du degré de certitude s’appuie sur des discours écrits. L’objectif de cet article est de proposer une analyse du marqueur d’incertitude je suis pas certain tel qu’il apparait dans un corpus de français parlé. L’analyse qualitative porte sur le contexte séquentiel, énonciatif et interactionnel de je suis pas certain. En outre, elle révèle que les locuteurs et les locutrices utilisent le marqueur de doute comme ressource pour certains effets dans l’interaction tels que ménager le positionnement épistémique, moduler la responsabilité énonciative, atténuer un énoncé dans une situation de désaccord et comme stratégie argumentative pour la gestion des faces (Brown et Levinson, 1987).
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2

Arrighi, Laurence. "Le français parlé en Acadie : description et construction d’une « variété »." Articles, no. 4 (May 1, 2014): 100–125. http://dx.doi.org/10.7202/1024694ar.

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Abstract:
L’examen d’études consacrées à l’analyse des formes du français en Acadie permet de faire ressortir diverses modalités de traitement qui ont contribué à construire une certaine image de ce français. Les représentations proposées mettent particulièrement en lumière le fait qu’une « variété de langue » est toujours tributaire des travaux qui la décrivent et qui, ce faisant, la constituent. Pour cette raison, la présente contribution propose, dans une perspective critique, d’interroger les acteurs et les actions mobilisés dans le processus de description linguistique en Acadie, et ce, en mettant en lumière les choix théoriques et méthodologiques de quelques travaux marquants.
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3

Vitez, Primož. "La norme démocratisée du français parlé." Linguistica 42, no. 1 (December 1, 2002): 111–19. http://dx.doi.org/10.4312/linguistica.42.1.111-119.

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Abstract:
Dans la variété des méthodologies en linguistique, on observe constamment deux orientations générales qui révèlent la double nature de ce domaine scientifique. D'un côté, la linguistique descriptive a pour fonction de dire ce que la (ou une) langue est; d'un autre côté, la réglementation prescriptive tend à privilégier certains usages lin­ guistiques dans la mission de dire ce que la (ou une) langue doit (ou devrait) être. C'est dans les deux acceptions de ces approches qu'il est nécessaire de concevoir la défini­ tion de la norme linguistique.
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Avanzi, Mathieu. "Le français régional à substrat picard : étude de géographie linguistique." Bien Dire et Bien Aprandre, no. 32 (January 1, 2017): 133–58. http://dx.doi.org/10.54563/bdba.758.

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Abstract:
Dans cet article, nous commentons quelques cartes et statistiques qui permettent de rendre compte des (dis)similitudes entre les aires d’emploi de types lexicaux communs aux dialectes picards et au français régional à substrat picard, et tirons de ces observations un certain nombre de conclusions quant au rôle des frontières politiques et des frontières dialectales sur le maintien et la disparition des régionalismes du français parlé dans cette partie de la francophonie.
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Debaisieux, Jeanne-Marie. "Les corpus oraux : situation, exploitation linguistique. Bilan et perspectives." Scolia 19, no. 1 (2005): 7–39. http://dx.doi.org/10.3406/scoli.2005.1064.

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Abstract:
Après un bref panorama des principaux corpus existant dans le domaine du français parlé, l’article présente au travers des travaux de l’équipe Delic (Université de Provence) comment la prise en compte de données orales informatisées a permis le renouvellement de l’analyse syntaxique du français, en particulier en ce qui concerne les relations morphologie/syntaxe, les liens entre le lexique et la grammaire et l’impact du genre du texte sur la répartition des faits grammaticaux. L’auteur expose ensuite les limites des outils existants et les difficultés inhérentes à la constitution et à l’automatisation de corpus oraux échantillonnés.
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6

Bigot, Davy. "De la norme grammaticale du français parlé au Québec." Arborescences, no. 1 (April 11, 2011): 0. http://dx.doi.org/10.7202/1001939ar.

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Abstract:
Dans le cadre de cet article, je me propose d’examiner l’usage de quatorze variables linguistiques dans le discours de personnes faisant partie des élites québécoises. Tout d’abord, je reviendrai sur l’ensemble du débat de la norme linguistique au Québec, et plus spécifiquement sur le problème de la norme grammaticale orale. Ensuite, j’exposerai les principaux points méthodologiques de mon étude. Enfin, je démontrerai, qu’en général, le parler soigné des élites sociale et culturelle québécoises placées en situation de communication formelle correspond au modèle du français de référence décrit entre autres dans Le bon usage de Grevisse-Goosse.
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7

Daveluy, Michelle. "Continuité et changement dans la communauté linguistique : le français parlé par des francophones et des anglophones de Montréal." THEMATIC SECTION Edited by Michelle Daveluy / SECTION THÉMATIQUE Sous la direction de Michelle Daveluy 14, no. 2 (November 9, 2021): 85–93. http://dx.doi.org/10.7202/1083533ar.

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Abstract:
À Montréal, le français a longtemps été utilisé quasi exclusivement par les francophones d’origine. Puis, durant les années 70, l’utilisation de cette langue s’est répandue dans d’autres groupes. L’étude de la dynamique langagière, à partir des corpus Sankoff-Cedergren et Montréal 1984, mène à une discussion sur la notion de communauté linguistique. La distinction entre la participation et l’appartenance à une communauté linguistique (Hymes 1974) est illustrée avec des échantillons de français recueillis auprès d’Anglo-Montréalais(es).
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Boissonneault, Julie. "Essai sur le français parlé en Ontario : entre représentations et légitimité." Cahiers Charlevoix 12 (July 3, 2018): 89–116. http://dx.doi.org/10.7202/1048917ar.

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Abstract:
Pour sa deuxième contribution, Julie Boissonneault, qui a précédemment analysé lescontraintes institutionnelles qui entravent l’intention et la réalisation des études universitaires en français en Ontario, se penche ici sur la perception qu’on a de la langue des Franco-Ontariens. La langue française parlée en Ontario fait souvent l’objet d’un discours dépréciatif qui établit la compétence des Franco-Ontariens à l’aune de leurs manquements au français de référence. Or, ce discours, qui ne tient pas compte de l’enjeu de la variation interne de toute langue et des processus naturels d’évolution des parlers, nourrit des représentations à l’égard du parler qui sont souvent partielles ou fausses et qui, en retour, peuvent mener à un sentiment d’incompétence chez le locuteur franco-ontarien. Cet essai propose un regard critique sur la trialectique – « discours épilinguistique / représentation linguistique / sécurité-insécurité linguistique » – et met de l’avant la primauté de la description concertée, détaillée et critique de toute variété de langue dans son aménagement « formel ».
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GORON, Amina. "L’adaptation Sociologique Du Français Parlé En Contexte Étranger : Le Cas Des Réfugiés Tchadiens Au Nord Cameroun." Revue d’Étude Africaine 1, no. 1 (April 14, 2022): 1–4. http://dx.doi.org/10.61585/pud-rea-v1n101.

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Abstract:
Chaque communauté linguistique est dotée des habitudes linguistiques propres à son référent initial. Les réfugiés tchadiens au Cameroun n’en sont pas exempts. Leur terre d’accueil (le Nord Cameroun), bien que partageant avec le Tchad un certain nombre de langues dont le substrat linguistique est le même, n’a pas forcément les mêmes habitudes langagières. Cette population a un parler d’origine qui finit par s’adapter plus ou moins au français camerounais au fil des ans. Mais cette adaptation est un processus lent qui peut prendre plusieurs années. Nous nous intéresserons au parler d’origine (français tchadien) des réfugiés tchadien, c’est-à-dire, ceux qui ont séjourné en terre Camerounaise sur une période d’au plus cinq ans. Il sera question d’étudier quelques lexies récurrentes dans le discours des locuteurs du français tchadien et de mesurer leur portée sémantique.
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Italia, Magali. "La variation du français parlé au Gabon : transgression ou progression ?" Voix Plurielles 12, no. 1 (May 6, 2015): 225–39. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v12i1.1187.

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Abstract:
Par le prisme de la variation et de l’appropriation, la transgression des normes langagières prescrites dans les grammaires traditionnelles effectuée par le français parlé au Gabon, devient un processus généralisé et linguistique d’une construction identitaire et sociale. Il s’agit donc d’une progression, d’un développement continu du français parlé au Gabon. La variation engendre la cohésion à une langue et sa cohérence. Variation of French spoken in Gabon: transgression or progress? Abstract: By the prism of the variation and the appropriation, the transgression of the linguistic standards prescribed in the traditional grammars made by French spoken to the Gabon, becomes a generalized and linguistic process of an identity and social construction. It is thus about a progress, about a continuous development of French spoken to the Gabon. The variation engenders the cohesion in a language and its coherence.
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COMEAU, PHILIP. "L'approche comparative dans le contexte des français en Amérique du Nord." Journal of French Language Studies 26, no. 2 (April 12, 2016): 155–61. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269516000041.

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Abstract:
Le français fait montre d'une diversité impressionnante au plan global, ce qui nous présente un véritable laboratoire sociolinguistique pour l’étude du changement linguistique et de la variation, des phénomènes de contact, de l'aménagement linguistique, de l'acquisition, etc. Par contre, d'après Françoise Gadet (2011:132), «[o]n peut alors se demander pourquoi les chercheurs sur le français n'ont pas davantage exploité une telle opportunité.» L'article de Mougeon, Hallion, Bigot et Papen répond bien aux appels de Gadet en faveur d'augmenter le nombre d’études sur les différentes variétés, ce qui nous permet d'explorer la «palette de diversité» du français (Gadet 2011:132). En ce qui a trait plus précisément aux français de l'Ouest canadien, les articles sur ces variétés sont de plus en plus nombreux, ce qui contraste avec la situation depuis quelques décennies. À titre d'exemple, le livre Le français canadien parlé hors Québec: aperçu sociolinguistique (dir. par Mougeon et Beniak 1988) est organisé en deux parties, la première sur le français ontarien et la seconde sur le français acadien, ce qui tient compte des variétés de français de l'est du Canada, mais pas de l'ouest. En dépit du fait que les variétés de français à l'ouest de l'Ontario sont exclues de ce livre, Mougeon et Beniak (1988:2) remarquent qu'il «est toutefois à souhaiter [. . .] [que] la linguistique du français canadien continuera sa poussée vers l'Ouest». Ce n'est pas par erreur qu'ils excluent ces variétés, mais plutôt parce qu'il y a un véritable «manque d’études sur le français de l'Ouest canadien» (1988:2).
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Joyeux, Anne-Sophie, and Marianne Vergez-Couret. "Les variations phonologiques du français parlé dans l’espace linguistique du Limousin : analyse des représentations chez sept orthophonistes." SHS Web of Conferences 191 (2024): 13005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202419113005.

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Abstract:
L’objectif de cet article est de dégager les représentations sociales auprès d’un premier échantillon de sept orthophonistes au sujet de certaines spécificités phonologiques du français parlé dans l’espace linguistique du Limousin, en particulier aux absences d’opposition en français méridional entre épée et épais, cote et côte, là où le français standard oppose les phonèmes [e]/[ɛ] et [ɔ]/[o]. En appliquant deux tests d’évaluation dite “obective” et des entretiens semi-dirigés auprès de sept orthophonistes, nous avons observé quelques tendances qui mériteraient d’être vérifiées sur un échantillon plus large: la vision normative du français est très persistente, les caractéristiques phonologiques étudiées sont identifiées mais non généralisées et elles donnent souvent lieu à une adaptation du matériel permettant les bilans et rééducations.
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Auger, Julie. "Méchante langue: la légitimité linguistique du français parlé au Québec by Chantal Bouchard." French Review 86, no. 3 (2013): 618–19. http://dx.doi.org/10.1353/tfr.2013.0480.

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DUGUA, CÉLINE, and OLIVIER BAUDE. "La liaison à Orléans, corpus et changement linguistique: une première étude exploratoire." Journal of French Language Studies 27, no. 1 (January 31, 2017): 41–54. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269516000399.

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Abstract:
RÉSUMÉLe corpus des Enquêtes sociolinguistiques à Orléans (ESLO), composé de deux périodes de recueils (1968–1974 et depuis 2006) et comprenant une grande diversité de situations (entretiens, paroles publiques, conversations lors de repas, réunions de travail) nous offre des données uniques pour étudier le changement linguistique sur la base des usages de la liaison en français parlé. A partir d'un sous-corpus comprenant 7 locuteurs enregistrés à 40 ans d'intervalle, nous proposons une méthode de repérage et codage des liaisons et nous ouvrons différentes pistes d'analyse qui reposent nécessairement sur une exploration fine du corpus, dans le respect d'une démarche résolument variationniste.
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Yao, Koffi. "Métaphores et calques dans la création phraséologique du français ivoirien." Íkala 23, no. 3 (October 1, 2018): 469–83. http://dx.doi.org/10.17533/udea.ikala.v23n03a03.

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Abstract:
L’objectif de cette étude est de mettre en évidence le principe qui régit la formation de certaines unités phraséologiques particulières du français parlé en Côte d’Ivoire, en s’appuyant sur l’utilisation de la métaphore et du calque lexico-sémantique en tant que procédés de reproduction du substrat linguistique local. Plus exactement, elle permet de cerner les propriétés idiomatiques qui caractérisent la formation des lexies complexes (expressions figées) et des lexies textuelles (adages ou proverbes) sélectionnées à partir de certains actes de communication courants entre les Ivoiriens. En outre, elle analyse l’influence des langues locales, en tenant compte des phénomènes contextuels ou socioculturelles environnants, à l’effet d’appréhender les principes théoriques qui déterminent la formation de ces unités phraséologiques spécifiques du français ivoirien.
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Ashby, William J. "Un nouveau regard sur la chute du ne en français parlé tourangeau: s'agit-il d'un changement en cours?" Journal of French Language Studies 11, no. 1 (March 2001): 1–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269501000114.

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Abstract:
Quoique la norme du français standard prescrive le double marquage de la négation dans le syntagme verbal (ne . . . pas), l'usage contemporain veut que le français parlé laisse tomber la première marque (ne). Dans un article de 1981 qui s'appuyait sur un corpus de français oral enregistré à Tours en 1976, Ashby avait mis en lumière une forte co-variation entre la chute du ne et l'âge du locuteur, les jeunes omettant beaucoup plus souvent le ne que les personnes plus âgées. Cette distribution semble relever d'un changement en temps apparent. Pourtant, comme le signale Labov (1994), un trait linguistique plus fréquent chez les jeunes ne représente pas nécessairement un changement en cours. On peut supposer qu'il s'agit d'un phénomène lié à l'effet de génération (age grading), phénomène dans lequel les locuteurs alterent leur comportement linguistique au cours de leur vie tandis que la grammaire de la communauté ne change pas. De manière à trancher entre les deux hypothèses (d'un côté, changement en cours; de l'autre, effet de génération), cette étude établit une comparaison des distributions de la variable (ne) à deux époques différentes: le corpus tourangeau de 1976 est doublé d'un nouveau corpus enregistré en 1995 au même endroit. Cette comparaison démontre que, sur le plan du temps réel, la chute du ne s'est accélérée, ce qui sous-tend donc l'hypothèse du changement en cours.
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Arrighi, Laurence, and Émilie Urbain. "DEBATS AUTOUR DE LA NORME ET DE LA QUALITE DE LA LANGUE EN MILIEU MINORITAIRE : L’EXEMPLE DE L’ACADIE DU NOUVEAU-BRUNSWICK." Cadernos de Letras da UFF 32, no. 62 (July 30, 2021): 163–90. http://dx.doi.org/10.22409/cadletrasuff.v32i62.48776.

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Abstract:
En nous appuyant sur les discours publiés dans les principaux médias francophones de la région ces cinq dernières années, nous examinons les discours sur la langue française en circulation dans une communauté francophone minoritaire du Canada, l’Acadie du Nouveau-Brunswick. L’objectif de notre article est de dresser un portrait des débats sur la qualité du français et la norme linguistique qui émergent dans cette région caractérisée par l’usage répandu de vernaculaires marqués par la variation linguistique (que ce soit en termes d’archaïsmes, de variation morphosyntaxique ou encore de contact des langues). Dans un contexte minoritaire où les contacts linguistiques avec la langue dominante, l’anglais, sont nombreux et multiformes, les discours sur la qualité du français parlé (ou écrit) dans la région sont politiquement chargés et s’articulent à des questions de nationalisme, de représentation politique et de droit. Notre étude montre ainsi comment les propos sur la langue, qu’ils soient portés par des acteurs sociaux ordinaires ou par des personnalités publiques, donnent à voir des enjeux sociaux, politiques et économiques plus larges. En particulier, nos analyses révèlent que les discours souvent critiques sur le français des Acadiens et des Acadiennes s’articulent fréquemment autour de questions d’accès et de partage des ressources: accès au marché de l’emploi, accès à des services publics, accès à la francophonie internationale et les opportunités de développement économique qu’elle pourrait permettre.
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Hallion, Sandrine, France Martineau, Davy Bigot, Moses Nyongwa, Robert A. Papen, and Douglas Walker. "Les communautés francophones de l’Ouest canadien : de la constitution des corpus de français parlé aux perspectives de revitalisation." Francophonies d'Amérique, no. 32 (February 13, 2013): 109–44. http://dx.doi.org/10.7202/1014047ar.

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Abstract:
La recherche sur les variétés de français parlées dans l’Ouest canadien a connu ces dernières années un essor lent mais certain. Il reste que bien des aspects de ces parlers français sont encore méconnus et qu’il est nécessaire de poursuivre les travaux de collecte, de description et d’analyse afin de donner un portrait linguistique actualisé des communautés francophones de ces régions du Canada. C’est le principal objectif que s’est fixé l’équipe de six chercheurs qui aborde, selon différents points de vue, la question des particularités des variétés de français de l’Ouest canadien et des communautés où elles sont en usage. En procédant d’est en ouest (Manitoba, Saskatchewan, Alberta), le tour d’horizon des recherches et des réalisations en cours proposé dans cet article se veut essentiellement descriptif et se situe donc, souvent mais pas uniquement, en amont de l’analyse. Il ne néglige pourtant pas les aspects réflexifs qui accompagnent nécessairement la prise en main d’un corpus oral déjà constitué ou l’élaboration d’un nouveau corpus. Les corpus présentés ici offrent de nombreuses perspectives d’analyse qui s’arriment à d’autres projets en cours de grande envergure (PFC, Le français à la mesure d’un continent) dont la finalité commune est l’enrichissement des connaissances sur les variétés de français de la francophonie.
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Ballarín Rosell, María. "Les interférences de l’arabe dans le français parlé par les femmes maghrébines résidant en région parisienne." Anaquel de Estudios Árabes 32 (May 25, 2021): 35–52. http://dx.doi.org/10.5209/anqe.71476.

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Abstract:
Les flux migratoires entraînent un contact étroit entre la langue première de l’immigré et celle du pays d’accueil. Ce contact donne lieu à des interférences entre les deux langues, qui se manifestent souvent par l’apparition de traces de la langue première du migrant dans son discours en langue d’accueil. Le présent article propose une analyse des interférences de l’arabe repérées dans le discours de 8 femmes d’origine maghrébine qui habitent à Paris ou dans ses alentours, de même qu’une brève analyse du rapport entre ces interférences et le sentiment d’insécurité linguistique.
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Villeneuve, Anne-José. "Normes objectives et variation socio-stylistique : le français québécois parlé en contexte d’entrevues télévisées." Arborescences, no. 7 (August 22, 2018): 49–66. http://dx.doi.org/10.7202/1050968ar.

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Abstract:
Les variétés linguistiques nord-américaines se distinguent depuis longtemps de leurs contreparties européennes. Pourtant, les « français d’ici » demeurent stigmatisés puisque souvent associés systématiquement au parler des classes populaires ou à des vernaculaires jugés trop éloignés de la norme fantasmée associée à l’écrit. Or, l’usage québécois oral n’est pas exempt de styles soutenus, dont l’essentiel reste à décrire : plusieurs études ont porté sur le vernaculaire, mais seules quelques-unes se sont penchées sur les usages spontanés en situations plus formelles. Le présent article propose la description d’une norme objective en décrivant l’usage linguistique des élites culturelles et politiques du Québec dans deux contextes d’entrevues télévisées sur les ondes de Radio-Canada. En plus d’étoffer les descriptions existantes du français québécois parlé, la comparaison des deux contextes permet de mesurer la variation stylistique chez les individus. Les résultats de l’analyse de deux variables susceptibles de distinguer l’oral soutenu de l’écrit—l’alternance des auxiliaires et la négation verbale—montrent que les styles observées en contexte d’entrevues télévisées se situent à mi-chemin entre les vernaculaires et le ‘standard’ écrit. En examinant d’une part des normes objectives émanant d’un groupe socio-culturellement valorisé et, d’autre part, la variation socio-stylistique en français québécois du 21e siècle, la présente contribution éclaire la sociolinguistique française et ses applications pédagogiques éventuelles en contexte canadien.
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Johnsen, Laure Anne. "Approche du français parlé dans une perspective d’enseignement : quelques pistes d’exploitation pédagogique du corpus Ofrom." Travaux de linguistique 84-85, no. 1 (July 25, 2023): 211–29. http://dx.doi.org/10.3917/tl.084.0211.

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Abstract:
Cet article présente le volet « Enseignement » du corpus Ofrom , dont l’objectif est de créer et de rendre disponibles des ressources en ligne pour l’enseignement / apprentissage du français adaptées à un public de non spécialistes. Face aux réticences du milieu de l’enseignement à l’encontre de la langue de tous les jours , se traduisant tantôt par une forme de dévalorisation, tantôt par une forme de censure, ou alors par une attitude ambivalente, ce projet s’inscrit, dans le sillage d’autres projets didactiques exploitant des corpus oraux, dans une démarche d’ouverture à la variation linguistique, à la fois diatopique, diaphasique ou diamésique. L’article expose les réflexions à l’origine de ce projet, le potentiel pédagogique d ’Ofrom , les ressources déjà disponibles ainsi que les pistes de développement futures.
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Pogačnik, Vladimir. "Analyse linguistique et approches de l'oral - Recueil d'études offert en hommage à Claire Blanche-Benveniste (M.Bilger - K.van den Eynde -F.Gadet, éds.; Leuven/Paris, 1988: Peeters, Orbis/supplementa)." Linguistica 38, no. 2 (December 1, 1998): 212–13. http://dx.doi.org/10.4312/linguistica.38.2.212-213.

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Abstract:
Claire Blanche-Benveniste, l'âme des recherches sur le français parlé, menées depuis une bonne vingtaine d'années à l'Université de Provence, et directrice de recherche à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, s'est vu offrir récemment cet ouvrage collectif, édité par ses proches collaborateurs Mireille Bilger, Karel van den Eynde et Françoise Gadet, aidés de Piet Mertens pour la mise au point des textes définitifs. Le recueil de contributions qui intéresseront surtout les spécialistes dans le domaine de la description du français oral est paru dans la prestigieuse collection dirigée par Pierre Swiggers qui a enrichi ce projet en élaborant une bibliographie exhaustive des travaux de sa collègue aixoise. "L'ouvrage, organisé en deux grandes parties ("Méthodologie et théorisation" et "Description"), se fixe comme but principal de préciser les concepts fondamentaux et les procédures en linguistique descriptive, dans leur confrontation à la diversité des données, et ce en relation directe avec les travaux de Claire Blanche-Benveniste, mais aussi dans une perspective plus large."
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Blondeau, Hélène. "De la rareté des formes simples des pronoms disjoints du pluriel dans le français parlé à Montréal." THEMATIC SECTION Edited by Michelle Daveluy / SECTION THÉMATIQUE Sous la direction de Michelle Daveluy 14, no. 2 (November 9, 2021): 63–72. http://dx.doi.org/10.7202/1083531ar.

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Abstract:
Cette étude qui porte sur un aspect du système des pronoms en français analyse la variation entre les formes simples et composées des pronoms personnels disjoints dans la communauté linguistique de Montréal. Les résultats présentés indiquent une nette tendance à favoriser les formes composées et ce, dans les deux contextes étudiés, soit les cas où le pronom disjoint apparaît en concomitance avec un élément clitique et ceux où le pronom disjoint se retrouve seul. L’analyse de la variation montre quels sont les facteurs, tant linguistiques, stylistiques que sociaux, qui conditionnent l’adoption des formes simples. A la lumière de ces résultats, la rareté des formes simples est discutée.
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Vincent, Nadine. "Chantal Bouchard, Méchante langue. La légitimité linguistique du français parlé au Québec, Presses de l’Université de Montréal, 2012." Globe: Revue internationale d’études québécoises 17, no. 2 (2014): 227. http://dx.doi.org/10.7202/1036250ar.

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Pallaud, Berthille. "De la fécondité de certaines transgressions dans le domaine linguistique." Voix Plurielles 12, no. 1 (May 6, 2015): 167–85. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v12i1.1183.

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Abstract:
La notion de transgression mais aussi sa présence dans le domaine linguistique sont décrites du point de vue de l’évolution des langues en France et leurs usages, de l’établissement de corpus de français parlé et des spécificités du langage oral (les disfluences). La politique linguistique française, en imposant durant deux siècles un modèle monolingue (la langue française), eut des effets sur les langues régionales que le contexte actuel conduit à regretter : or, la transgression de ce modèle ne put avoir lieu. L’histoire de la langue des signes montre que des débats nombreux finirent par imposer un bilinguisme (langue oral-langes des signes) réclamé par les sourds eux-mêmes. L’évolution de la politique d’archivage de ressources langagières porte elle aussi les traces du purisme monolingue français et ce ne fut pas sans résistances que la variation de la langue orale fut reconnue comme enregistrable. Cette évolution a conduit, entre autres, à l‘étude d’une spécificité du langage oral : les disfluences. When transgressions are beneficial: Evidence from the linguistic domain Abstract: The concept of transgression and its presence in the linguistic field are described from the point of view of the evolution in regional and sign languages in France, the establishment of spoken French corpus and some characteristics in the spontaneous oral language. The language policy in France imposed a monolingual model (the French language) which had effects on the regional languages in the current context: the transgression of this model could not take place. The debates concerning the teaching policy including or not the signs language ended up imposing a bilingualism (oral French-signs language) which was wanted for a long time by the deaf persons themselves. The linguistic resources evolution in spoken French shows that it was not without any resistance that the oral language variations were considered as recordable. This evolution allowed the study of specific phenomena in the oral language: the disfluencies.
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Popineau, Joëlle. "(Re)penser l’enseignement de la traduction professionnelle dans un master français : l’exemple des zones d’incertitudes en traduction médicale." Meta 61, no. 1 (June 28, 2016): 78–103. http://dx.doi.org/10.7202/1036984ar.

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Abstract:
La traduction médicale hautement technique et rigoureuse occupe une place à part dans l’enseignement de la traduction (Balliu 2005) et demande une formation spécifique des apprenants et de leurs formateurs. Dans le master français de traduction de l’Université de Lorraine, cette formation prend appui sur les connaissances linguistiques et grammaticales acquises par nos apprenants dans les cursus de traduction générale. Les premières traductions médicales proposées portent sur la fiche médicament. Nous constatons que la première source d’incertitudes porte sur le vocabulaire spécialisé médical et que la seconde est liée à l’expression de la modalité, phénomène linguistique général. Les théories de la traduction traditionnellement enseignées en France dans les cursus universitaires généraux en langues (Vinay et Darbelnet 1958 ; Chuquet et Paillard 1989 ; Quivy 2010) sont appliquées à la traduction d’énoncés médicaux contenant des modaux et du lexique médical ; et il apparaît que ces zones d’incertitude persistent. Au-delà de la dimension linguistique incontournable dans l’enseignement de la traduction, les dimensions extralinguistiques, telles la recherche documentaire, la dimension communicative et la phraséologie médicale, jouent un rôle dans ce type de traduction professionnelle. Fortement réglementée dans sa rédaction, la fiche médicament est un document informatif, contenant des éléments scientifiques attestés par le milieu médical et s’adressant à un lectorat très large, quelquefois profane. L’approche fonctionnaliste (Nord 1997/2008) intègre ces dimensions et développe une stratégie traductionnelle basée sur la notion centrale de fonction du texte cible. Étudiée par les formateurs et enseignée à nos apprenants, cette approche particulièrement adaptée à la traduction médicale (Montalt et Gonzáles Davies 2007) permet de faire disparaître les incertitudes rencontrées en vocabulaire spécialisé médical et dans des énoncés contenant des modaux.
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Remysen, Wim. "Chantal Bouchard, Méchante langue : la légitimité linguistique du français parlé au Québec, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2011, 178 p." Francophonies d'Amérique, no. 35 (2013): 182. http://dx.doi.org/10.7202/1026418ar.

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Sow, Salamatou. "De la désignation des colonisateurs aux autoglossonymes: quel nom pour les langues orales africaines?" Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 36 (July 12, 2022): 185–95. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2013.621.

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Abstract:
En dehors des langues officielles (LO) anglais, arabe, espagnol, français, portugais, qui sont les langues de l'Administration et de l'Education dans plusieurs pays d'Afrique, les langues nationales (LN) africaines sont orales et certaines d'entre elles sont en processus d'écriture. C'est le cas du swahili en Afrique de l'Est, du bambara, du fulfulde, du hawsa, du yoruba en Afrique de l'Ouest, du berbère en Afrique du Nord, et du Zulu en Afrique du Sud. Comme le rappelle Andrée Tabouret-Keller (1997: 15), une langue peut être "référée à des noms dans chacun des trois ensembles d'usages définis, ceux des locuteurs, des linguistes et des législateurs". L'une des premières forces pour une langue en processus d'écriture est d'être unifiée par une dénomination commune aux locuteurs, aux linguistes et aux législateurs. Or en Afrique, compte tenu du caractère essentiellement oral des langues, par l'introduction d'une autre langue qui est celle du législateur dans un contexte colonial, et du fait de la diversification dans l'espace, la même langue peut avoir plusieurs noms. Les noms par lesquels les langues sont désignées par les législateurs sont en général inconnus des locuteurs qui les nom En dehors des langues officielles (LO) anglais, arabe, espagnol, français, portugais, qui sont les langues de l'Administration et de l'Education dans plusieurs pays d'Afrique, les langues nationales (LN) africaines sont orales et certaines d'entre elles sont en processus d'écriture. C'est le cas du swahili en Afrique de l'Est, du bambara, du fulfulde, du hawsa, du yoruba en Afrique de l'Ouest, du berbère en Afrique du Nord, et du Zulu en Afrique du Sud. Comme le rappelle Andrée Tabouret-Keller (1997: 15), une langue peut être "référée à des noms dans chacun des trois ensembles d'usages définis, ceux des locuteurs, des linguistes et des législateurs". L'une des premières forces pour une langue en processus d'écriture est d'être unifiée par une dénomination commune aux locuteurs, aux linguistes et aux législateurs. Or en Afrique, compte tenu du caractère essentiellement oral des langues, par l'introduction d'une autre langue qui est celle du législateur dans un contexte colonial, et du fait de la diversification dans l'espace, la même langue peut avoir plusieurs noms. Les noms par lesquels les langues sont désignées par les législateurs sont en général inconnus des locuteurs qui les nomment autrement. A travers cette contribution je voudrais présenter le cas spécifique du fulfulde qui est parlé dans un vaste espace qui va du fleuve sénégal au Nil bleu, dans des pays francophones et anglophones d'Afrique, dans au moins seize Etats de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est. Je présenterai les différentes dénominations, celles des législateurs représentés par l'administration et celles des travaux universitaires dont ceux des linguistes et celles des locuteurs à travers la diversité dialectale pour discuter enfin de la notion de langue liée à l'Afrique et dans le contexte de l'oralitéafricaine. Pour ce faire, nous prenons en compte quatre critères:— l'oralité;— le contact avec la langue de l'ancien colonisateur;— la diversité linguistique dynamique dans l'oralité;— l'écriture comme seul processus uniformisant de la langue. ent autrement. A travers cette contribution je voudrais présenter le cas spécifique du fulfulde qui est parlé dans un vaste espace qui va du fleuve sénégal au Nil bleu, dans des pays francophones et anglophones d'Afrique, dans au moins seize Etats de l'Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est. Je présenterai les différentes dénominations, celles des législateurs représentés par l'administration et celles des travaux universitaires dont ceux des linguistes et celles des locuteurs à travers la diversité dialectale pour discuter enfin de la notion de langue liée à l'Afrique et dans le contexte de l'oralitéafricaine. Pour ce faire, nous prenons en compte quatre critères:— l'oralité;— le contact avec la langue de l'ancien colonisateur;— la diversité linguistique dynamique dans l'oralité;— l'écriture comme seul processus uniformisant de la langue.
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Lahousse, Karen. "Depoux Philippe et Stabarin Isabelle (dir.), La variation intrapersonnelle en français parlé : approches et statuts. Paris : Cellule de Recherche en Linguistique, 2018, 140 pp. 2 9526027 9 4 (broché)." Journal of French Language Studies 30, no. 1 (April 22, 2019): 106–8. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269519000103.

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Brown, Becky. "Pierrette THIBAULT and Diane VINCENT, Un corpus de français parlé. Montréal 84: historique, méthodes et perspectives de recherche, Recherches Sociolinguistiques 1, Québec: Département de Langues et Linguistique, Université Laval, 1990. 145pp + vi." BOOK REVIEWS / COMPTES RENDUS 14, no. 2 (November 9, 2021): 138–40. http://dx.doi.org/10.7202/1083540ar.

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Avanzi, Mathieu. "Di Cristo Albert François , Les musiques du français parlé: Essais sur l'accentuation, la métrique, le rythme, le phrasé prosodique et l'intonation du français contemporain. (Études de linguistique française, 1.) Berlin: de Gruyter, 2016, viii + 513 pp. 978 3 11 047105 2 (relié), 978 3 11 047964 5 (PDF), 978 3 11 047739 9 (EPUB)." Journal of French Language Studies 28, no. 1 (May 23, 2017): 155–57. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269517000096.

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Perko, Gregor. "Présentation." Linguistica 51, no. 1 (December 31, 2011): 3–4. http://dx.doi.org/10.4312/linguistica.51.1.3-4.

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Abstract:
Au cours des dernières décennies où l’on assiste à une refondation de la morphologie, la discipline s’intéresse de plus en plus à des phénomènes « périphériques », « marginaux », « irréguliers » ou « extragrammaticaux », à des phénomènes n’appartenant pas aux « régions nodales » de la morphologie. Le présent numéro de Linguistica, premier numéro thématique de notre revue, réunit des études qui s’intéres- sent aux frontières internes et externes de la morphologie. La diversité et la richesse des thèmes abordés et des approches proposées témoignent d’un intérêt croissant que les linguistes, non pas uniquement les morphologues, portent à cette thématique.Les articles proposés s’articulent autour de cinq axes majeurs.Un premier axe rassemble les articles qui étudient les frontières entre différentes composantes de la morphologie. L’étude de Michel Roché examine les contraintes lexicales et morphophonologiques sur le paradigme des dérivés en –aie. Les résultats de son analyse remettent en question la notion de « règle de construction des lexèmes ». Irena Stramljič Breznik et Ines Voršič se penchent sur les néologismes de sport en slovène et essaient d’évaluer la productivité ou la créativité des procédés morphologiques en jeu. Dans une étude d’inspiration cognitiviste, Alexandra Bagasheva aborde l’hétérogénéité des verbes composés en anglais. En s’appuyant sur les données fournies par les para- digmes verbaux du maltais, Maris Camilleri examine la complexité du phénomène de classes flexionnelles basées sur les radicaux. Trois travaux concernent des procédés typiquement « extragrammaticaux » servant à former le plus souvent des occasionnalismes: Arnaud Léturgie tente de dégager des propriétés prototypiques de l’amalgamation lexicale en français, notamment celles de la création des mots-valises; Silvia Cacchiani analyse, à l’intérieur du cadre de la morphologie naturelle, les mots-valises formés à partir de noms propres et de substantifs, phénomène relativement récent en ita- lien ; Thomas Schwaiger, se fondant sur les données tirées de la base « Graz Database on Reduplication », traite des constructions rédupliquées dans une perspective universelle. Deux articles adoptent une perspective contrastive: celui d’Eva Sicherl et Andreja Žele étudie la productivité des diminutifs nominaux en slovène et en anglais ; celui de Marie-Anne Berron et Marie Mouton propose une analyse détaillée de l’importance quantificative et qualificative des procédés de la morphologie marginale dans le slam en France et en Allemagne. Géraldine Walther présente un nouveau modèle général, inscrit dans une approche réalisationnelle, qui permet d’évaluer et de formaliser la (non-)canonicité de phénomènes flexionnels.Un deuxième axe se situe sur la frontière séparant la morphologie dérivationnelle de la morphologie flexionnelle. Tatjana Marvin se penche sur le problème de la préservation de l’accent dans les dérivés anglais, mettant en comparaison les approches de Chomsky et de Marantz avec celle de la théorie de l’Optimalité. L’article de Patrizia Cordin explore la façon dont les constructions locatives verbales dans les langues et les dialectes romans, notamment dans le dialecte trentin, ont perdu en partie leur sens spatial au profit d’un sens grammatical plus abstrait (aspect, résultat, intensité etc.). Se focalisant sur la langue indigène d’Australie kayerdild, Erich Round insiste sur l’utilité de la notion de « morphome » qui permet d’instaurer un niveau de représentation linguistique intermédiaire entre les niveaux lexical, morphosyntaxique et morphophonologique. La contribution de Varja Cvetko Orešnik, qui adopte le cadre théorique de l’école ljubljanaise de la syntaxe naturelle, apporte quelques données nouvelles sur la morphophonologie et la morphosyntaxe du verbe en ancien indien.Les deux articles suivants examinent des questions d’ordre morphologique aux- quelles se heurtent les langues entrant en contact : Georgia Zellou traite du cas du cir- confixe /ta...-t/ que l’arabe marocain a emprunté au berbère, tandis que Chikako Shigemori Bučar analyse le sort réservé aux emprunts japonais en slovène.L’axe diachronique est exploré principalement par les articles de Douglas Lightfoot, de Javier E. Díaz Vera et de Metka Furlan. D. Lightfoot examine la perti- nence de la notion d’affixoïde et evalue la « suffixoïdité » de l’élément germanique « -mann ». J. E. Díaz Vera décrit la lexicalisation, voire la grammaticalisation des verbes causatifs en ancien anglais. Metka Furlan se penche sur une relation « morpho- logique » archaïque rattachant le nom protoslave pol’e à l’adjectif hittite palhi-.Autour du dernier axe se réunissent les contributions qui examinent la frontière entre la morphologie et les disciplines linguistiques voisines, telles que la phonologie ou la syntaxe. Marc Plénat étudie en détail les contraintes morphologiques, syntaxiques et phonologiques pesant sur la liaison de l’adjectif au masculin singulier sur le nom en français. Janez Orešnik, fondateur de l’école ljubljanaise de la syntaxe naturelle, explore le comportement morphologique de l’impératif dans une perspective universelle. Mojca Schlamberger Brezar propose une étude contrastive, à partir des don- nées tirées de corpus monolingues et parallèles, de la grammaticalisation du gérondif et du participe en français et en slovène. L’article de Gašper Ilc applique la notionde« cycle de Jespersen » à la négation dans le slovène standard et dans les dialectes pannoniens. Mojca Smolej propose une étude fouillée de l’émergence des articles défini et indéfini dans le slovène parlé spontané.
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Aubin, Sophie. "De l’écoute d’une langue étrangère à l’écoute d’une musique de langue." Anales de Filología Francesa, no. 30 (October 25, 2022). http://dx.doi.org/10.6018/analesff.520111.

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Abstract:
Any school and university subject that is taught is largely based on the quality of face-to-face and distance listening that teachers and students manage to mobilize. In the case of a language produced in spoken mode, outside the student's habitual and familiar auditory field, listening and its definition, as obvious as they may seem, acquire an even more strategic importance. If we take a tour in educational sciences, in the didactics of French as a foreign language, in the didactics of language music in search of definitions, if we approach the musical neurosciences, the distinction between linguistic listening and musical listening clearly appears. as well as the relevance of the development of various musical listening modalities for students of French language-culture. Cualquier asignatura escolar y universitaria que se imparta se basa en gran medida en la calidad de la escucha presencial y a distancia que los profesores y alumnos logran movilizar. En el caso de una lengua producida en modo hablado, ajena al campo auditivo habitual y familiar del estudiante, la escucha y su definición, por ob-vias que parezcan, adquieren una importancia aún más estratégica. Si realizamos un recorrido en ciencias de la educación, en didáctica del francés como lengua extranjera, en didáctica de la música del lenguaje a la búsqueda de defi-niciones, si nos acercamos a las neurociencias musicales, aparece claramente la distinción entre escucha lingüística y escucha musical, así como la relevancia del desarrollo de varias mo-dalidades de escucha musical para los alumnos de lengua-cultura francesa. Toute matière scolaire et universitaire enseignée repose, en grande partie, sur la qualité des écoutes présentielles et distancielles qu’enseignants et apprenants parviennent à mobiliser. S’agissant d’une langue produite sur le mode parlé, étrangère au champ auditif habituel et familier de l’apprenant, l’écoute ainsi que sa définition, aussi évidente semblent-elles, prennent une importance encore plus stratégique. En effectuant un parcours définitionnel en sciences de l’éducation, en didactique du français langue étrangère, en didactique des musiques de langue, en se rapprochant des neurosciences musicales, la distinction entre écoute linguistique et écoute musicale apparaît clairement, autant que la pertinence de la culture didactique de modalités d’écoute musicale.
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Schmidt, Bebnd. "Sprachkontakt Malagasy - Französisch: Veränderungen im Kontinuum Französisch – madagassische Literatursprache – Umgangssprache." STUF - Language Typology and Universals 42, no. 6 (January 1, 1989). http://dx.doi.org/10.1515/stuf-1989-0620.

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Abstract:
RésuméL’article se propose de montrer un aspect du contact entre la langue malgache et française: des changements dans le continuum français - malgache standard - malgache parlé du à ce contact. Il traite le sujet d’une variante du malgache parlé comportant différentes sortes d’emprunts au français qui est désignée comme vary amin'anana ou fralgache, mais qui devrait être désignée - en tenant compte de sa structure - plus correctement comme malançais. Par l’intermédiaire do la pratique linguistique des forces sociales dirigeant le pays, cette variante a influencé le code écrit, c.-à-d. le malgache standard.
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Longpré, Tania. "L’apprentissage du français langue seconde/de scolarisation en contexte québécois : de la classe d’intégration linguistique scolaire et sociale à la francisation des adultes." Didactique du FLES, no. 2:2 (December 22, 2023). http://dx.doi.org/10.57086/dfles.922.

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Abstract:
Cet article s’intéresse à l’expérience d’apprentissage du français langue seconde/langue de scolarisation (FLS/FLSco) de jeunes immigrants allophones arrivés au Québec entre 13 et 17 ans et ayant fréquenté un programme d’enseignement du français langue seconde, soit la classe d’intégration linguistique scolaire et sociale (classe d’ILSS) la formation générale des jeunes (FGJ) ou encore un programme de francisation des adultes immigrants en formation générale des adultes (FGA). La recherche de type exploratoire a été menée à l’aide d’une méthodologie mixte, soit une collecte de données par questionnaire (N=40) suivie d’une entrevue individuelle dirigée (n=12) et permet d’indiquer que dans l’ensemble, les répondants ont apprécié leurs parcours d’apprentissage du FLS/FLSco, mais, certains éléments pourraient être améliorés tel que l’enseignement de l’écriture ou du français parlé québécois.
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Manzato, Typhaine. "Enseigner les langues voisines dans une modalité bi-plurilingue : quel appui sur la proximité linguistique des langues romanes pour leur enseignement ?" Langues et littératures en contextes d’enseignement et de formation 23 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11ub0.

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Abstract:
Cet article expose les résultats d’une recherche doctorale portant sur l’enseignement de deux langues voisines, le français et l’italien, en contexte scolaire secondaire en France et en Italie. L’approche choisie par l’étude a été de mobiliser et exploiter les apports positifs de la proximité linguistique entre les langues cibles et les langues premières pour créer des parcours didactiques d’intercompréhension pouvant s’insérer dans le cursus scolaire au sein des cours de langue et des cours de DdNL (histoire-géographie en France et histoire en Italie). En contextualisant cette intervention didactique autour de la question des atouts de la parenté des langues pour leur apprentissage, nous dégagerons l’intérêt de tels parcours pour l’enseignement de la langue voisine au travers des données recueillies en classe en nous interrogeant sur les enjeux de l’appui sur la proximité linguistique des langues pour leur enseignement. Ces données sont composées de passages des entretiens conduits avec les deux enseignantes de langues qui ont participé à l’étude, de réponses à des questionnaires de la part d’apprenants et d’un extrait tiré des interactions recueillies en classe. L’analyse croisée des discours des enseignantes et des avis des apprenants autour des liens entre les langues sera mise en perspective avec un extrait d’interactions recueillies en classe de français en Italie permettant de donner une portée prospective à la manière d’utiliser les liens entre les langues voisines pour leur enseignement.
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Imsil, Niparat. "L’alphabet latin comme moyen de mobilisation du plurilinguisme chez les étudiants thaïlandais en langues étrangères." Didactique(s), plurilinguisme(s), mondialisation(s)(1) 1 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11q9v.

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Abstract:
En 2018, le gouvernement thaïlandais a lancé une politique reposant sur les compétences en communication en anglais et en troisième langue des citoyens du pays. Depuis son lancement, les établissements scolaires et universitaires bénéficient d’une grande liberté pour diversifier leurs programmes de langues étrangères. Les apprenants thaïlandais peuvent choisir librement d’apprendre des langues dans leur école ou université. L’anglais jouit d’un statut privilégié en en tant que langue obligatoire pour tous les apprenants du niveau primaire au niveau universitaire. Ils ont également la possibilité d'apprendre une ou deux langues étrangères comme cours majeurs ou optionnels. Le français occupe actuellement la troisième place parmi les langues étrangères du pays, derrière l’anglais et le chinois mandarin (Ambassade de France en Thaïlande, 2021). En donnant des cours de français à l’université, nous nous intéressons depuis plusieurs années au plurilinguisme des étudiants en langues thaïlandais, et plus particulièrement au rôle joué par leur « expérience antérieure » – au sens que donnent Bono (2008) et Markey (2009) à ce terme – d’une ou de plusieurs langues étrangères dans leur apprentissage d’une nouvelle langue étrangère. Cet article fait partie de notre recherche intitulée « Utilisation de l’anglais dans l’apprentissage du français chez les étudiants de français de l’université Naresuan ». L’objectif principal de cette recherche est de mettre en lumière la façon dont des étudiants thaïlandais mobilisent leurs ressources plurilingues dans l’apprentissage du français comme langue étrangère. Il nous semble en effet essentiel de découvrir les « modalités d’appropriation inscrites dans une logique plurielle » afin d’aider les apprenants, comme le formulent très bien Castellotti et Moore, « à apprendre dans la pluralité » (2011 : 250). Nous remarquons que l’alphabet latin est utilisé très souvent par nos étudiants. Quels usages de l’alphabet latin sont utilisés ? Et quels rôles jouent ces usages dans l’apprentissage de nouvelles langues étrangères ?Pour obtenir les informations nécessaires à notre travail, nous avons privilégié une approche qualitative et interprétative. Nous avons, dans un premier temps, analysé les productions écrites du niveau B1 des étudiants en français de deuxième année dans le cours French Reading and Writing II. Nous avons également effectué des entretiens oraux afin de mieux connaître leurs perceptions et leur manière de mobiliser leur plurilinguisme, en particulier l’anglais, pendant leur apprentissage des langues à l’université. L’analyse des données montre que l’alphabet latin joue un rôle très important et est largement utilisé. Il l’est en premier lieu pour la prononciation de la nouvelle langue, ensuite pour la solution des problèmes lexicaux, puis pour la connaissance culturelle, et enfin comme remédiation à l’insécurité linguistique des étudiants. La modalité d’appropriation d’une nouvelle langue étrangère confirme le fait que les répertoires linguistiques pluriels des étudiants sont, com me le soulignent Candelier et Castellotti, « un principe cognitif qui leur permet d’apprendre, de construire d’autres concepts et de les construire autrement » (2013 : 204).
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Dominguez, Virginia. "US anthropologie." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.132.

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Abstract:
Il est à la fois attendu et surprenant que l’American Anthropological Association (AAA) fonctionne en anglais à l’heure actuelle et qu’elle l’ait fait dans une très large mesure au fil des ans. Dans le premier cas, cela s’explique par trois raisons : un, c’est la principale association d’anthropologues des États-Unis et ce pays est un pays dont le gouvernement, la formation et le commerce sont dominés par l’anglais; deux, il s’agit d’une association dont la majorité des membres sont anglophones et dont beaucoup n’ont que peu, voire aucune expérience en matière de présentation d’exposés professionnels ou même d’enseignement dans une langue autre que l’anglais; trois, alors que dans les premières années de l'association, les États-Unis étaient moins dominants qu'aujourd'hui, et que le français était souvent enseigné à l'école et considéré comme la langue de la « culture », l'anglais demeurait néanmoins la langue dominante dans l'empire britannique. Dans le deuxième cas, il est quand même surprenant que l’American Anthropological Association ait fonctionné et fonctionne toujours seulement en anglais, alors que de nombreux anthropologues basés aux États-Unis étudient une deuxième, et peut-être même une troisième langue, afin d’effectuer leur travail de terrain. C'est le cas de la plupart des anthropologues socioculturels, de la quasi-totalité des anthropologues linguistiques et de nombreux archéologues anthropologues. Cela semble moins l’être parmi les anthropologues biologiques. La question est donc de savoir pourquoi toutes ces langues ne sont utilisées que dans le cadre de la recherche sur le terrain et pourquoi l’anglais demeure l’unique langue de l’American Anthropological Association. Pour y répondre mettons cela dans une perspective plus large. À ma connaissance, et même à celle des membres de longue date de l'AAA, l'anglais est non seulement la langue de l’Association, mais également celle de sa principale conférence annuelle et de ses principaux journaux et bulletins d'information (incluant les bulletins trimestriels) : American Anthropologist, American Ethnologist, Cultural Anthropology, Medical Anthropology Quarterly (le journal de la société d’anthropologie médicale), Ethos (le journal de la Society for Psychological Anthropology) et, enfin, Anthropology and Education Quarterly (le journal de la Society for Anthropology and Education). Ce monolinguisme est intéressant à relever, sachant par ailleurs que les États-Unis se considèrent comme une société immigrée et, au fil des ans, de nombreux Américains n’ont pas du tout parlé anglais ou ne l’ont pas parlé couramment, et qu’au moins un sixième de la population des États-Unis est d'origine latino-américaine, dont une partie ne parle pas l'anglais comme langue maternelle ou ne parle pas confortablement cette langue. De sorte que si l’AAA devait refléter les pratiques linguistiques et les expériences des habitants des États-Unis, cette association ne serait pas aujourd’hui monolingue, pas plus qu’elle ne l’a été au XXe siècle. Si nous examinons d’autres sociétés anthropologiques du monde, nous constatons que cette situation n’est pas spécifique à l’AAA. Nous avons ainsi l’exemple de la Société canadienne d’anthropologie (CASCA), mais aussi ceux de l’Association européenne des anthropologues sociaux (EASA/l’AESA) et de l’Union internationale des sciences anthropologiques et ethnologiques (IUAES/l’UISAE). En effet, ce qui est de jure n'est pas nécessairement de facto et toutes ces associations anthropologiques illustrent bien cette tendance à l’usage exclusif de l’anglais. Anthropologica, le journal de l'association canadienne, est officiellement bilingue anglais français, mais la majorité des soumissions sont en anglais. De même, l’EASA/l'AESA, fondée il y a près de 30 ans au moins en partie pour contrer l'AAA et pour permettre des présentations en anglais et en français, voit ses conférences bisannuelles devenir au fil des ans des conférences largement anglophones, avec peu de panels ou même de présentations en français. Et quelque chose de similaire est arrivé à l'IUAES, à tel point que Miriam Grossi, responsable du congrès de l’IUAES de 2018 à Florianopolis, au Brésil, s'est efforcée d'autoriser les présentations non seulement en anglais et en français, mais également en espagnol et en portugais. Le fait est que beaucoup de personnes aux États-Unis et ailleurs pensent que « tout le monde parlant anglais », les anthropologues américains n'auraient pas besoin de maîtriser (ou même d'apprendre) une langue autre que l'anglais. Il y a à peine un an, l'un de nos étudiants de troisième cycle m'a demandé pourquoi ils devaient encore être soumis à des examens en langues étrangères. J'ai été étonnée de la question, mais j'ai simplement répondu que pour des raisons éthiques et politiques, si nous incitons d’autres personnes à apprendre l’anglais suffisamment bien pour présenter leurs travaux universitaires en anglais, et pas seulement pour le parler, nous devons prendre la peine de leur rendre la pareille en apprenant d’autres langues que l’anglais. Il existe clairement une incohérence entre la politique déclarée de la communauté des anthropologues américains – telle qu’elle est représentée par le AAA et de nombreux départements universitaires, si ce n’est tous – et leurs pratiques sur le terrain. Une profession qui tient à dire qu'elle étudie toute l'humanité et se soucie de tous les groupes humains et de toutes les communautés est une profession de foi qui devrait se préoccuper des langues de tous les groupes humains et de toutes les communautés, y compris des politiques d'utilisation de ces langues. Comme on l’a relevé ci-dessus, la plupart des anthropologues socioculturels, presque tous les anthropologues linguistiques et de nombreux archéologues anthropologistes apprennent sur le terrain des langues, mais ils ne les étendent pas à leurs enseignements, à leurs conférences ou leurs publications. Ed Liebow (Directeur exécutif de l’AAA) me l'a confirmé lorsque je lui ai demandé par courrier électronique si l'AAA avait, à sa connaissance, des politiques linguistiques officielles. Ce dernier a ajouté qu’après l’examen des dossiers du Conseil Exécutif de l'AAA, remontant au début des années 1970, l’une de ses collègues lui a précisé qu’elle n'avait trouvé aucune résolution concernant les langues autres que l'anglais dans l’AAA, à la seule exception de la revue American Anthropologist. C’est ainsi que, tôt au cours de ce siècle, sous la direction de Tom Boellstorff, rédacteur en chef de l'époque de l’American Anthropologist, les auteurs ont été invités à inclure des résumés dans un maximum de deux langues autres que l'anglais. Sous la direction du rédacteur en chef Michael Chibnik et plus récemment de Deborah Thomas, l’American Anthropologist a proposé d’inclure les manuscrits originaux, avant leur traduction en anglais, sur un site Web associé à la revue. Malgré ces bonnes intentions, cela ne s’est pas encore concrétisé. Pour sa part, la Société pour l’Amérique latine et les Caraïbes (SLACA), une section de l’AAA, a périodiquement permis aux universitaires de présenter leurs communications en espagnol. Enfin d’autres rédacteurs de revues, comme ce fut mon cas lorsque j’étais éditrice responsable de l’American Ethnologist entre 2002 et 2007, autorisent théoriquement la soumission de manuscrits dans des langues autres que l'anglais et, dans certains cas, envoient même ces manuscrits à des collègues pour examen, mais cela ne se produit que dans les cas où l'éditeur estime que la chance de trouver des pairs examinateurs capables d’évaluer un manuscrit dans ces langues (telles que l'espagnol) est grande, et le manuscrit est toujours traduit en anglais pour publication. Bref, nous, les anthropologues américains, sommes justement accusés d'hégémonisme linguistique, car nous insistons pour que l'anglais soit la langue prédominante dans les publications et les présentations dans les colloques et congrès scientifiques. Cela désavantage les chercheurs dont l'anglais n'est pas la langue maternelle, les pairs examinateurs ne pouvant s'empêcher d'être influencés par les nuances du style discursif. De plus, les revues anglophones en anthropologie ont de loin les facteurs d’impact les plus importants, reflétant (même imparfaitement) la fréquence avec laquelle les publications de langue anglaise sont citées et influençant du coup la pensée des chercheurs à travers le monde. Nous savons par ailleurs combien la publication dans une des revues de l’AAA est recherchée par les universitaires. L’un des récents moyens que nous avons développé pour corriger ce biais consiste dans un nouvel instrument – le référentiel ouvert de recherche en anthropologie, The Open Anthropology Research Repository (OARR), qui servira de plateforme accessible au monde entier pour déposer des documents de recherche, des rapports techniques, des présentations de conférences, des plans de cours, dans n'importe quelle langue. À la différence de Researchgate et Academia.edu, qui appartiennent à des sociétés commerciales et exploitent activement les données des utilisateurs pour promouvoir l'utilisation et la vente de publicité, l'OARR est construit avec l'aide d'un groupe consultatif international composé de l'Union mondiale d'anthropologie (WAU), de l’Institut royal d'anthropologie (RAI), de l’Association américaine des anthropologues physiques (AAPA), de la Société pour l'archéologie américaine (SAA), de la Société pour l'anthropologie appliquée (SfAA) ainsi que de la Société linguistique d'Amérique. Le but étant d’élargir la diffusion du savoir.
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