Journal articles on the topic 'Forêts – Protection – Europe du Sud'

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HERVÉ, Dominique, Herizo RANDRIAMBANONA, Hibrahim Rijasoa RAVONJIMALALA, Heriniaina RAMANANKIERANA, Niry Solofonianja RASOANAIVO, Rondro BAOHANTA, and Stéphanie CARRIÈRE. "Perceptions des fragments forestiers par les habitants des forêts tropicales humides malgaches." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 345 (October 26, 2020): 45–64. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.345.a31929.

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Abstract:
Malgré des mesures de protection, la forêt dense humide de l’Est malgache tend à se réduire à des fragments forestiers. Le processus de fragmentation n’est pas pris en compte dans les suivis de la déforestation par télédétection qui comparent le couvert forestier entre plusieurs dates ; la question est de savoir s’il est perçu par les populations riveraines au point de les mobiliser dans des actions de conservation ou de restauration. Des enquêtes ethnobotaniques sont menées dans deux communes contrastées de l’Est malgache, la commune de Ranomafana-Est au nord (région Antsiranana) à fragments forestiers et la commune d’Androy au sud (région Haute Matsiatra) à massif forestier, pour recueillir auprès des villageois leurs perceptions de la forêt, son évolution, sa fragmentation, sa biodiversité végétale et animale, ses ressources et les mesures de protection envisagées localement. Les différences de réponses entre les deux sites traduisent les différences de contextes et de niveaux de fragmentation ; elles sont marquées sur la perception des forêts résiduelles et leur dynamique passée, avec une hiérarchie spécifique des usages (la construction de l’habitation venant en premier), une attention particulière à la biodiversité animale et des propositions de conservation surtout issues des interventions d’ONG. Un prolongement serait nécessaire pour co-construire avec les habitants une vision de la fragmentation.
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SAMBARE, Oumarou, Salfo SAVADOGO, Lassina TRAORE, Issaka OUÉDRAOGO, and Adjima THIOMBIANO. "Structure et dynamique des espèces ligneuses des forêts-galeries des rivières et ruisseaux du secteur sud-soudanien du Burkina Faso." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 345 (October 26, 2020): 27–44. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.345.a31928.

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Abstract:
Les forêts-galeries du Burkina Faso sont menacées de disparition sous l’effet des actions anthropiques et du changement climatique. Elles survivent sous une forme fragmentée dans le secteur sud-soudanien du Burkina Faso. L’objectif de cette étude est, d’une part, de décrire les caractéristiques structurales des groupements végétaux de deux types de cours d’eau, à savoir les rivières et les ruisseaux, et, d’autre part, de déterminer la structure démographique des espèces dominantes afin d’apprécier leur dynamique. Les données ont été collectées suivant un inventaire systématique dans des placettes de 1 000 m² pour la strate adulte et 100 m² pour la régénération suivant des transects perpendiculaires au cours d’eau principal. Cette étude a permis de recenser 127 espèces réparties en 98 genres et 47 familles. Les densités des groupements végétaux varient significativement entre elles, avec les plus fortes valeurs au niveau des groupements des rivières. Les surfaces terrières varient aussi significativement entre elles avec les plus fortes valeurs rencontrées au niveau des groupements des ruisseaux. Les espèces dominantes des groupements des rivières ont en général une structure stable due probablement à leur situation dans des aires protégées et à leur biologie. Au niveau des groupements des ruisseaux, les espèces dominantes ont des structures déséquilibrées avec dominance d’individus de gros diamètre. Les espèces dominantes dans la strate adulte n’ont pas une bonne régénération dans la strate juvénile. De cette étude, il ressort que le type de cours d’eau semble influencer la structure des groupements. Les espèces dominantes dans la strate adulte n’ont pas forcément une bonne régénération. Des mesures de protection s’appuyant sur ces résultats devraient être envisagées en faveur des forêts-galeries du secteur sud-soudanien.
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BARTHOD, Ch, and G. TOUZET. "De Strasbourg à Helsinki les deux premières conférences ministérielles pour la protection des forêts en europe." Revue Forestière Française, no. 4 (1994): 319. http://dx.doi.org/10.4267/2042/26551.

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Agbahoungba, Symphorien, Achille Ephrem Assogbadjo, Flora Josiane Chadare, Rodrigue Idohou, Valère Kolawolé Salako, Eric Etchikinto Agoyi, and Romain Lucas Glèlè Kakaï. "ECOLOGICAL DIVERSITY AND CONSERVATION OF WILD EDIBLE FRUIT TREE SPECIES IN THE LAMA FOREST RESERVE IN BENIN." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 329, no. 329 (July 21, 2017): 53. http://dx.doi.org/10.19182/bft2016.329.a31312.

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Abstract:
Une bonne connaissance des interac- tions entre les forêts et les communautés humaines voisines est indispensable à la gestion participative des ressources forestières. La présente étude s’est atta- ché à déterminer la diversité écologique des arbres sauvages à fruits comes- tibles (ASFC) dans la Réserve forestière de Lama, zone protégée dans le sud du Bénin, et à définir des stratégies de conservation adaptées. Un inventaire des ASFC a été réalisé sur 53 placettes systématiquement délimitées dans des forêts denses typiques, de forêt dense dégradée et de jachère dans la Réserve forestière de Lama, ainsi qu’une enquête ethnobotanique auprès de 136 partici- pants. Les habitats des ASFC ont été iden- tifiés à partir d’une Analyse des Corres- pondances Simples sur les données de densité. Une liste d’especes prioritaires a été générée par la méthode des rangs composés : Dialium guineense, Diospy- ros mespiliformis, Drypetes floribunda, Mimusops andogensis et Pterocarpus santalinoides en forêt dense typique ; Pancovia bijuga, Psidium guajava et Lecaniodiscus cupanioides en forêt dense dégradée ; Ficus capensis et Spon- dias mombin dans les jachères. Contrai- rement aux autres essences, la densité moyenne de D. guineense, D. mespili- formis, D. floribunda, L. cupanioides et M. andongensis varie de manière signifi- cative (P < 0,01) selon les types de végé- tation. Les ASFC recensés sont principa- lement utilisés dans l’alimentation et la pharmacopée. Les essences à conserver en priorité sont P. guajava, S. mombin, F. capensis, P. santalinoides et P. bijuga. Des efforts de protection renforcés sont nécessaires en forêt dense dégradée et dans les zones de jachère pour assurer la conservation de ces essences. D’autre part, il convient d’intégrer les ASFC prio- ritaires dans des programmes de planta- tion afin de réduire la pression des com- munautés humaines voisines.
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Bardić Derenčinović, Suzana. "Standards of the European court of human rights regarding the penalization of beggary in the context of indirect discrimination and the protection of victims of human trafficking." Godišnjak Akademije pravnih znanosti Hrvatske 14, no. 1 (November 24, 2023): 111–27. http://dx.doi.org/10.32984/gapzh.14.1.5.

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Abstract:
Predmet je ovoga rada analiza presude Europskog suda za ljudska prava u predmetu Lacatus protiv Švicarske u kojoj je Sud utvrdio povredu prava tužiteljice na osobni i obiteljski život po članku 8. Konvencije. Ta je presuda u postupku koji je pokrenula pripadnica romske nacionalne manjine koju su državne vlasti u Švicarskoj procesuirale i kaznile zbog prosjačenja otvorila brojna pitanja u vezi s tom pojavom i njezinim poveznicama s neizravnom diskriminacijom i zaštitom žrtava trgovanja ljudima. Upravo se tim pitanjima bavi ovaj rad, polazeći od prakse i standarda Europskog suda za ljudska prava i drugih tijela Vijeća Europe poput Europske komisije protiv rasizma i netolerancije (ECRI) i Skupine stručnjaka Vijeća Europe za borbu protiv trgovanja ljudima (GRETA). U zaključcima se iznose neki prijedlozi za poboljšanja i u operativnom postupanju nadležnih tijela u europskim državama kada je riječ o prosjačenju osoba koje pripadaju romskoj populaciji zbog utvrđivanja mogućih poveznica s trgovanjem ljudima i u pristupu Europskog suda za ljudska prava kada je riječ o neizravnoj diskriminaciji romske populacije.
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Neviaski, Alexis. "L'audace du rail : les trains blindés du Sud-Annam." Revue Historique des Armées 234, no. 1 (2004): 25–36. http://dx.doi.org/10.3406/rharm.2004.5565.

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Abstract:
Railways, though extremely vulnerable, are essential to the flow of economic goods and military supplies. It thus fell to soldiers to provide for their defence. Little known, but audacious, armoured trains proved to be an efficacious means to do this, evidenced by their actions in the war in Indochina and particularly in Southern Annam. The rail network was of crucial importance in this territory, for it formed the sole mode of communications. Dispositions were made to ensure the network’s integrity - but they lacked the essential tool to prevent the rail link being interrupted : an armoured train. The survival of these mobile fortresses was due to several trade-offs between their armour protection, speed and firepower. Placed at the service of the railway system, this combat asset undertook missions of all kinds : on the track (repair and maintenance), supporting outposts (in defence and resupply), and with other trains (escort and support duties). Participating in operations planned by the military staffs, the armoured trains were truly effective in the struggle against the guerrillas, generating a climate of insecurity around the railway line. Constantly in action, by day and night, they surprised and destroyed the Viet-minh through a combination of flexible manoeuvre by the troops they carried on board and the firepower of the train’s guns. Effective in a distant conflict, long-ago, are armoured trains purely a weapons-system of the past ? Assuredly not, for several of them made an appearance in the recent conflict in the former-Yugoslavia. Could armoured trains be useful in Western Europe, where they are currently non-existent ? Not right now -but this is an asset worth reconsidering as a counter to future terrorist attack against the railways.
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Labb�, Morgane. "De la philanthropie � la protection sociale en Europe centrale et du Sud-Est (fin du XIXe si�cle-entre-deux-guerres)." Revue d'histoire de la protection sociale N�11, no. 1 (2018): 13. http://dx.doi.org/10.3917/rhps.011.0013.

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Murhabale, Bertin Cisirika, Blaise Cimira Irenge, Gabriel Kadahanwa Biringanine, Frank A. Bapeamoni, Charles M. Kahindo, and Dieudonné A. Upoki. "Evaluation des connaissances et de l’impact des pratiques des populations riveraines sur la conservation de l’avifaune de la Forêt de Burhinyi (Itombwe, Sud-Kivu, RD Congo)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 6 (October 6, 2020): 1999–2017. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i6.6.

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A l’instar de nombreuses autres forêts des montagnes non protégées, la forêt de Burhinyi, faisant partie du massif d’Itombwe, subit une forte pression due aux activités humaines qui impactent négativement la valeur globale du site. Nous avons évalué les connaissances et l’impact de certaines pratiques des populations riveraines de la forêt de Burhinyi sur la conservation de l’avifaune en vue d’obtenir les données de base susceptibles d’orienter les initiatives de conservation communautaire en cours. Un questionnaire d’enquête a été utilisé pour collecter les données auprès de 188 personnes issues des différents ménages choisis dans 6 villages. Cette étude révèle que les populations riveraines exercent un bon nombre d’activités ayant un effet néfaste sur la biodiversité forestière. Il s’agit notamment des techniques de chasse, des pratiques agricoles et de l’exploitation minière. Sur 22 taxons couramment abattus à Burhinyi, une moyenne de 4,6 oiseaux est tuée journalièrement. Six taxa (Aigles, Hiboux, Corbeaux, Buses montagnardes, Gonoleks et Touracos) sont exploités en médecine traditionnelle et comme ornement des tenues portées par les chefs locaux pendant les cérémonies coutumières. Les connaissances des populations riveraines sur l’avifaune sont larges. Toutefois, elles sont significativement variables selon le groupement d’origine mais pas selon le niveau d’études. L’importance de la conservation des oiseaux a été reconnue par 80,1% des enquêtés contre 14,5% qui s’y opposent et 0,5% d’indécis.Mots clés : Perception, communautés, protection, oiseaux, Rift Albertin. English Title: Assessment of knowledge and impact of practices by riparian populations of Burhinyi Forest (Itombwe, South-Kivu, DR Congo) on the conservation of avifauna Like many other unprotected mountain forests, the Burhinyi forest is under great pressure due to human activities, which negatively impact the global value of the site. We assessed the knowledge and impact of some practices within riparian populations around Burhinyi forest on the conservation of avifauna to obtain baseline data that could guide ongoing community conservation initiatives. A survey questionnaire was used to collect data from 188 people from households selected in 6 villages. This study shows that riparian populations are engaged in a number of activities that have a negative impact on forest biodiversity. These include hunting techniques, agricultural practices and mining. Of the 22 taxa commonly trapped in Burhinyi, an average of 4.6 birds are killed daily. Six taxa (Eagles, Owls, Ravens, Mountain Hawks, Gonoleks and Touracos) are used in traditional medicine and sources of ornaments of attires worn by local leaders during customary ceremonies. The knowledge of the riparian populations about the avifauna is broad. However, they vary significantly by area of origin and not by education level. The importance of bird conservation was recognized by 80.1% of respondents compared with 14.5% who opposed it and 0.5% who were undecided.Keywords : Perception, communities, protection, birds, Albertine Rift.
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Đundić, Petar. "European Court of Human Rights, Article 8 of the European Convention on Human Rights and recognition of same-sex marriages concluded abroad." Zbornik radova Pravnog fakulteta, Novi Sad 57, no. 4 (2023): 1093–119. http://dx.doi.org/10.5937/zrpfns57-48218.

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Abstract:
The requirements put before the courts by sources that regulate human rights significantly affect functioning of the mechanism of Private International Law. This statement particularly applies to situations in which it is necessary to give effect to the change of personal and family status acquired abroad. The paper refers to the problem of recognition of same-sex marriages concluded abroad. It analyzes the most important decisions of the European Court of Human Rights regarding the obligation of the member states of the Council of Europe to provide legal protection and recognition to same-sex unions, in accordance with Article 8 of the European Convention on Human Rights (protection of private and family life). The analysis shows that today it is undoubtedly clear that these states have a positive obligation to establish an adequate legal framework that would allow partners in a same-sex union to enjoy certain subjective rights. The obligation in question also extends to same-sex marriages concluded abroad and, when it comes to Serbia, requires immediate legislative intervention.
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Leanne A. Grieves, Quinlan M. Mann, Michael J. Morel, and James S. Quinn. "Apparent range expansion or recolonization of Puerto Rican Nightjars (Guabairo; <i>Antrostomus noctitherus</i>) on the Cabo Rojo National Wildlife Refuge." Journal of Caribbean Ornithology 37 (March 7, 2024): 12–17. http://dx.doi.org/10.55431/jco.2024.37.12-17.

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Abstract:
Abstract The Puerto Rican Nightjar (Guabairo, Antrostomus noctitherus) is an Endangered bird species endemic to Puerto Rico. Typically inhabiting subtropical dry and lower montane forests, the species is currently rare to locally common from the southwest coast eastward to Guayama. However, based on the most recent population modeling from 2010 and individual observations made by community members, nightjars may be more abundant and widely distributed than previously known. Consistent with this, during November and December 2021, we observed at least two Puerto Rican Nightjars on the Cabo Rojo National Wildlife Refuge in southwestern Puerto Rico, where the species has not been previously reported. Given the presence of this species in nearby areas of the Cabo Rojo municipality (e.g., in Punta Melones), our observations suggest a range expansion or recolonization, and could reflect an increase in species abundance. Targeted population monitoring and spatial tracking of the Puerto Rican Nightjar are needed to enable more robust population estimates that will inform future evaluations of this endangered endemic’s conservation status. We further recommend additional land protection measures to safeguard suitable nightjar breeding habitat in the Cabo Rojo region. Keywords Antrostomus noctitherus, Caprimulgidae, Endangered species, Puerto Rican Nightjar, Puerto Rico, range expansion Resumen Expansión aparentedel área de distribución o recolonización del Guabairo puertorriqueño (Antrostomus noctitherus) en el Refugio Nacional de Vida Silvestre de Cabo Rojo • El Guabairo puertorriqueño (Antrostomus noctitherus) es una especie de ave endémica de Puerto Rico en peligro de extinción. Generalmente habita en bosques subtropicales secos y montanos bajos y en la actualidad se considera una especie rara o localmente común desde la costa suroeste hacia el este hasta Guayama. Sin embargo, según el modelo de población más reciente de 2010 y las observaciones individuales realizadas por miembros de la comunidad, los guabairos podrían ser más abundantes y estar más ampliamente distribuidos de lo que se conocía anteriormente. En consonancia con esto, durante noviembre y diciembre de 2021, observamos al menos dos guabairos puertorriqueños en el Refugio Nacional de Vida Silvestre de Cabo Rojo en el suroeste de Puerto Rico, donde la especie no había sido reportada previamente. Dada la presencia de esta especie en áreas cercanas del municipio Cabo Rojo (por ejemplo, en Punta Melones), nuestras observaciones sugieren una expansión del área de distribución o recolonización, y podrían reflejar un aumento en su abundancia. Se necesitan monitoreos poblacionales dirigidos y seguimientos espaciales del Guabairo puertorriqueño para tener estimaciones poblacionales más robustas que sirvan de base para evaluaciones futuras del estado de conservación de esta especie endémica en peligro de extinción. Además, recomendamos medidas adicionales de protección del territorio para salvaguardar el hábitat adecuado para la reproducción de A. noctitherus en la región de Cabo Rojo. Palabras clave Antrostomus noctitherus, Caprimulgidae, especie en peligro de extinción, expansión del área de distribución, Guabairo puertorriqueño, Puerto Rico Résumé Expansion de l’aire de répartition ou recolonisation apparente de l’Engoulevent de Porto Rico (Guabairo ; Antrostomus noctitherus) dans le Cabo Rojo National Wildlife Refuge • L’Engoulevent de Porto Rico (Guabairo, Antrostomus noctitherus) est une espèce d’oiseau en danger, endémique de Porto Rico. Occupant généralement les forêts subtropicales sèches et les forêts de montagne de basse altitude, l’espèce est actuellement considérée comme rare à localement commune depuis la côte sud-ouest jusqu’à Guayama vers l’est. Cependant, d’après la modélisation la plus récente de la population en 2010 et les observations ponctuelles faites par des membres de la communauté, les engoulevents pourraient être plus abondants et plus largement présents que ce qui était connu auparavant. En novembre et décembre 2021, nous avons observé au moins deux Engoulevents de Porto Rico dans le Cabo Rojo National Wildlife Refuge, dans le sud-ouest de Porto Rico, où l’espèce n’avait jamais été signalée. Compte tenu de la présence de cette espèce dans des zones voisines de la municipalité de Cabo Rojo (p. ex. à Punta Melones), nos observations suggèrent une expansion de l’aire de répartition ou une recolonisation, et pourraient refléter une augmentation de l’abondance. Un suivi ciblé de la population et un suivi spatial de l’Engoulevent de Porto Rico sont nécessaires pour permettre des estimations plus fiables de la population qui contribueront aux évaluations futures du statut de conservation de cette espèce endémique en danger. Nous recommandons en outre des mesures supplémentaires de protection des terres pour protéger l’habitat de nidification de cet engoulevent dans la région de Cabo Rojo. Mots clés Antrostomus noctitherus, Caprimulgidae, Engoulevent de Porto Rico, espèce en danger, expansion de l’aire de répartition, Porto Rico
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Hennebert, Marc-Antonin, Christian Lévesque, Gregor Murray, and Reynald Bourque. "Firmes multinationales et droits syndicaux : la contribution des alliances syndicales internationales à l’effectivité des Accords-cadres internationaux." Relations industrielles / Industrial Relations 73, no. 4 (March 6, 2019): 702–27. http://dx.doi.org/10.7202/1056974ar.

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Cet article s’intéresse à la contribution des alliances syndicales internationales (ASI) à l’effectivité des Accords-cadres internationaux (ACI), notamment à leur capacité à favoriser le processus de syndicalisation et de négociation de conventions collectives dans des pays où la législation nationale peine à assurer le respect de ces droits fondamentaux. Le contenu de ces accords, généralement le fruit d’une entente bilatérale entre la direction d’une multinationale et celle d’une Fédération syndicale internationale, repose habituellement sur certaines conventions de l’OIT dont celles relatives au droit d’association et à la liberté de recourir à la négociation collective. Comme les études sur cet objet de recherche se sont d’abord limitées à l’analyse de leur contenu et à leurs contributions potentielles à la régulation sociale des multinationales, cet article s’inscrit plutôt dans des recherches plus récentes qui se consacrent à l’analyse des conditions d’effectivité des ACI comme outil de protection des droits des travailleurs au plan local. Se basant sur une étude de cas longitudinale et sur un important corpus empirique récolté au fil de multiples enquêtes de terrain en Europe et en Amérique du Sud, cette recherche montre comment un tel accord a été mobilisé au sein d’une multinationale européenne du secteur de la distribution. Si, à bien des égards, les différents contextes nationaux au sein desquels l’ACI a été utilisé se voulaient plutôt défavorables à la mise en application d’un tel dispositif de régulation sociale, nos résultats montrent que les ASI peuvent favoriser la mise en oeuvre de tels accords. Ces ASI seront d’autant en mesure d’assurer l’effectivité des ACI lorsqu’elles parviennent à façonner préalablement des intérêts communs entre leurs membres par l’intermédiaire de la formulation d’un projet collectif, à structurer et mobiliser d’importantes ressources organisationnelles, à profiter de la synergie émergente des dynamiques d’échanges multiniveaux qui leur sont propres et, enfin, à combiner des approches de dialogue et de pressions sociales.
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Cabridain, Clémentine, Hélène Aubert, Bertrand Kaeffer, Virginie Badon, Marion Boivin, Vincent Dochez, Norbert Winer, et al. "Effectiveness of an antenatal maternal supplementation with prebiotics for preventing atopic dermatitis in high-risk children (the PREGRALL study): protocol for a randomised controlled trial." BMJ Open 9, no. 4 (April 2019): e024974. http://dx.doi.org/10.1136/bmjopen-2018-024974.

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IntroductionAtopic dermatitis (AD) is a chronic inflammatory disease affecting 10%–15% of children in Europe. There is a need for new primary preventive therapeutic strategies in at-risk populations. Recent research has indicated that atopic diseases are associated with a disrupted gut microbial ‘balance’ in early life raising the possibility that interventions which yield optimal patterns of microflora could improve host’s health. Prebiotics, sugars with immunomodulatory properties that stimulate the diversity of the digestive microbiota, are ideal candidates for such research. So far, most clinical trials have focused on improving infant gut colonisation postnatally. However, prenatal life is a crucial period during which different tolerance mechanisms are put in place. We aim to determine whether antenatal prebiotics supplementation prevents AD in high-risk children.Methods and analysisThis is a randomised, multicentre, double-blind, trial to evaluate the effectiveness of antenatal prebiotic maternal supplementation (galacto-oligosaccharide/inulin) in pregnant women versus placebo on the occurrence of AD at 1 year of age in at-risk children (defined as having a maternal history of atopic disease). Participating women will be randomised to daily ingestion of a prebiotics or placebo (maltodextrin) from 20 weeks’ gestation until delivery. The primary outcome is the prevalence of AD at 1 year of age, using the version of the UK Working Party Diagnostic Criteria optimised for preventive studies. Key secondary endpoints are AD severity, quality of life and prebiotics tolerance. The target sample size is 376 women (188 patients per group) which will provide 80% power to detect a 33% reduction of the risk of AD in the verum group (α=0.05). The primary analysis will be based on the intention-to-treat principle.Ethics and disseminationResults will be presented in peer-reviewed journals and at international conferences. Ethics approval for the study was obtained from the institutional ethical review board of ‘Comité de Protection des Personnes Sud Ouest—Outre-Mer III’ of the University Hospital Centre of Bordeaux (2017/13).Trial registration numberNCT03183440; Pre-results.
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CANDELIER, Kévin, Rod STIRLING, Miha HUMAR, and Lone ROSS. "IRGWP: An international network of key players for a better understanding and industrial developments in wood protection and preservation." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 358 (December 25, 2023): 3–6. http://dx.doi.org/10.19182/bft2023.358.a37406.

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Abstract:
Wood durability around the world in a global climate change context. Wood has long been one of the world’s primary building materials, and it remains so today despite competition from alternative materials (e.g., PVC, fiberglass, concrete). Worldwide wood consumption is on the rise, and this trend is set to continue, given the growing importance of the bioeconomy (FAO 2022). This rising demand for wood to provide local construction materials with a low environmental impact is all the more pronounced in the southern countries, where demographic growth is high. In response to higher wood consumption, the area occupied by forest plantations is increasing in most developed countries, while deforestation in tropical parts of the world is still of serious concern (Fisher et al. 2020). In most tropical countries, with large forest areas and great diversity in terms of wood species, local timber production generally only focuses on a few abundant species (associated with a long renewal period) and only values the old large-sized trees (with a diameter greater than 50 cm). In the context of growing needs for timber, such a restrictive value chain may exacerbate pressure on tropical forest ecosystems. It is therefore essential to broaden our knowledge about the potential to use more species and lower-quality logs for timber production. Tropical rainforests currently cover 1,070 million hectares of the world’s surface (90% of them are located in Central Africa, South America, and Southeast Asia), with more than 50,000 timber species, but only a handful of these are used (figure 1). It is estimated that 400 million hectares of these forests are currently given over to timber production. However, research over many decades has shown that the regulations that govern timber harvesting in tropical forests – currently based on logging intensity and cutting cycle – do not allow for the long-term recovery of the timber volume being harvested from these ecosystems. It is therefore urgent that we seek out new sources of timber (Putz et al. 2012). Many types of wood are overlooked in the international market today, as the demand lies with the more well-known types of timber species. It is therefore important to consider alternative options and choose wood according to the qualities and characteristics required to meet targeted end-use applications. In numerous tropical forest species, wood properties are poorly described, and wood is undervalued. At the same time, to maximise yield, foresters often apply intensive silvicultural management to fast-growing tree species, resulting in wood with wide growth rings, lower wood density, a lower proportion of heartwood, and, in many cases, lower wood durability (Kojima 2009). Wood protection refers to measures that, in various ways, aim to improve the resistance of wood and wood-based materials to biodegradation and biodeterioration. Such organisms include wood-decaying fungi, termites, and other wood-destroying insects, marine borers, and discolouring microorganisms such as blue stain and mould (Jones and Brischke 2017). Wood-decaying fungi are the most common of the destructive organisms in temperate climates, while termites are a dominant vector in tropical regions. In this context, and although preservation or modification methods to improve the durability of wood have been developed, some of these processes or chemicals remain expensive, unavailable worldwide, or create potential environmental risks. While research on effective and sustainable preservation and modification methods are still needed, the study of traits related to the natural durability of wood is of great importance for increasing wooden products’ service life, choosing an appropriate wood species for an application, and increasing the service life of wooden products in general (Martín and López 2023). Furthermore, the current context of globalisation and climate change is influencing the biological agents that deteriorate wood materials and wood-based products. On the one hand, globalisation in the trade of wood and wood packaging increases the probability of the inadvertent introduction of forest pathogens and xylophagous microorganisms, which in some cases emerge as invasive species with the potential to attack indigenous forests and timber products. On the other hand, climate change is altering the worldwide distribution of some wood-destroying organisms. Global trade and climate change are inducing a shift in the distribution of invasive organisms (e.g., favouring spreading to higher altitudes) with the potential to cause damage to forest and wood elements, a trend that will probably be exacerbated in the next decades (Brischke and Rapp 2010). There are still important knowledge gaps regarding the mechanisms wood-deteriorating organisms use to attack wood, their ecology and mode of dispersion, and furthermore is some wood traits are affecting the natural durability of wood in service. To improve the social perception of wood as a raw material, further research is needed to develop or improve sustainable methods for preserving wood species of low natural durability against biological deterioration. Finally, it remains important to continue developing durability test methods, experimental studies, and monitoring approaches (figure 2) (Brischke et al. 2023). Focus on the scopes and activities of the International Research Group on Wood Protection (IRGWP) A brief history The International Research Group on Wood Protection (IRGWP) (known until 10 June 2004 as The International Research Group on Wood Preservation) was launched as an independent research group in 1969 to continue the work of a previous group of experts on wood protection that had been set up, following an Austrian proposal in 1965, by the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD), in Paris, France. In 1979, the Group's administrative Secretariat moved to Sweden and was supported by the Swedish National Board for Technical Development (STU) until 1985. Since then, the IRGWP secretariat remains in Sweden and has been self-financing, relying entirely on the support of its personal and corporate members. Initially, the IRGWP was composed of 22 scientists from nine countries (Austria, Belgium, France, the German Federal Republic, Japan, the Netherlands, Spain, Switzerland, and the United Kingdom). Today, IRGWP has more than 350 members from 51 countries around the world. Wood protection The science of wood protection is by nature multi-disciplinary, and can encompass elements of forestry, wood science, mycology, entomology, physics, chemistry, engineering, and technology. Progress in modern wood protection development usually includes two or more of these elements, making the field highly accepting of multi-institutional approaches to solving complex challenges. Moreover, to adequately describe the current state of wood protection, it requires an approach that involves viewpoints from various regions of the world and, within some of those regions, a country-by-country approach. In this regard, IRGWP has included the following regions of the world: Africa, Asia, Europe, North America, Latin America, and Oceania. IRGWP’s activities The IRGWP provides the global forum for research and industrial developments in wood protection sciences, including method development, experimental studies, monitoring approaches, models, product development, environmental aspects, etc., in order to promote knowledge about wood durability science and strategies for the protection and preservation of woods, wood-based materials, structures and building components. Through worldwide cooperation, the IRGWP: Facilitates contacts between specialists working on the complex problems of wood protection and durability. Issues more than one hundred documents every year, providing members and sponsors with invaluable information. Arranges, with the help of local organising committees, annual conferences, and regional meetings with active workshops to discuss and disseminate significant research progress and develop the relationships between academics and industrial companies (figure 3). Provides help and encouragement for scientists in developing countries to enable contributions to their research activities and to attend conferences. Facilitates the participation of able young scientists in the collaborative research of its Working Parties using the Ron Cockcroft Award scheme[1]. Works continuously as a forum for discussion and dissemination of research results. Avoids duplication of research work and therefore saves time, effort, and money, through its unique around-the-world strategy. Shares a durability database aimed at the allocation of wood durability test results (in the field and laboratory conditions) for comparative studies and re-analyses. Stimulates progress and quality. IRGWP members and sponsors are proud of their status and strive continuously towards excellence. Provides cost-benefits: the annual conferences and the regional meetings provide powerful opportunities for making business contacts while keeping aware of the very latest information in this field. Supports financially a permanent Secretariat based in Stockholm, which aims to provide supportive services to members, sponsors, and new interested parties. A brief description of the papers published within this Special issue. This special issue of Bois et Forêts des Tropiques was prepared in the framework of the IRG54 Annual meeting, which was held in Queensland, Australia, from May 28 to June 1, 2023. During this international meeting, the IRGWP proposed a special session dealing with the natural and conferred durability of tropical wood species. Topics of interest included extractives defense mechanisms against fungi and termites, protection of tropic wood in service (including modification and design), and valorisation of tropical wood with low natural durability. From these presentations, several papers were selected and are hereby presented in this Special issue. The Scientific Program Committee feels these give a good indication of the current status of durability, preservation and valorisation of tropical wood species, and that you find them as interesting as they did during their presentation during the IRG54 conference. [1] https://www.irg-wp.com/RCAGuidelines.html
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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Abstract:
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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Contreras Cortés, Francisco, and Alberto Dorado Alejos. "Datos para el estudio de la poliorcética durante la Edad del Cobre y la Edad de Bronce en el mediodía de la península ibérica." Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 11 (June 22, 2022): 33–62. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2022.11.02.

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Abstract:
El uso de murallas desde los primeros momentos de la sedentarización ha buscado el cierre de asentamientos y, aunque generalmente estas construcciones procuraban la protección de sus habitantes, pudieron jugar también un papel importante en aspectos como la demostración de fuerza o de independencia política, jurídica e incluso como ornamento. En el presente trabajo realizamos una visión diacrónica de las estructuras en piedra, con especial interés de aquellas estudiadas en el marco de los proyectos de investigación desarrollados por el Departamento de Prehistoria y Arqueología de la Universidad de Granada, mostrándose nuevos datos procedentes de nuestros archivos recientemente digitalizados y que permiten observar de una manera más detallada la fábrica de algunas de ellas, lo que demuestra los cambios de hábitos constructivos y su adaptación a los cambios culturales. Palabras Clave: Estructuras defensivas, Edad del Cobre, Edad del Bronce, Bronce FinalTopónimos: Península IbéricaPeriodo: Edad del Cobre, Edad del Bronce ABSTRACTThe use of walls from the earliest moments of sedentarisation has sought to enclose settlements and, although the goal of these constructions has generally been the protection of their inhabitants, they may have played an important role in aspects such as the demonstration of strength or political and legal independence, and even as ornamentation. This paper presents a diachronic view of stone wall structures, with particular focus on those studied within the framework of the research projects carried out by the Department of Prehistory and Archaeology of the University of Granada. New data from our recently digitalised archives are included, enabling us to observe in greater detail the construction of some of these structures, evidencing changes in building habits and their adaptation to cultural changes. Keywords: Defensive structures, Copper Age, Bronze Age, Argar Culture, Late Bronze Age.Place names: Iberian PeninsulaPeriod: Chalcolithic, Bronze Age REFERENCIASAguayo de Hoyos, P. (1977), “Construcciones defensivas de la Edad Del Cobre peninsular. El Cerro de los Castellones (Laborcillas, Granada)”, Cuadernos de Prehistoria y Arqueología de la Universidad de Granada, 2, pp. 87-104. https://doi.org/10.30827/cpag.v2i0.722.Altamirano García, M. (2014), “Not only bones. Hard animal tissues as a source of raw material in 3rd millenium BC south-eastern Iberia”, Menga: Revista de prehistoria de Andalucía, 5, pp. 43-67.Aranda Jiménez, G. (2001), El análisis de la relación forma-contenido de los conjuntos cerámicos del yacimiento arqueológico del Cerro de la Encina (Granada, España), BAR International Series 957, Oxford, Archaeopress.Aranda Jiménez, G., Montón-Subías, S. y Sánchez Romero, M. (2015), The Archaeology of Bronze Age Iberia. 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Espino Hidalgo, Blanca del, and Réka Horeczki. "Innovative and Sustainable Cultural Heritage for Local Development in the Face of Territorial Imbalance." ACE: Architecture, City and Environment 17, no. 50 (October 2022). http://dx.doi.org/10.5821/ace.17.50.11374.

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Abstract:
Els recents canvis en la concepció del patrimoni cultural han portat a considerar-lo no sols com a objecte de protecció i salvaguarda sinó, més enllà, com un recurs per al desenvolupament sostenible. En conseqüència, els efectes del seu correcte tractament podrien contribuir significativament a un dels grans reptes contemporanis del món occidental: el desequilibri urbà-territorial. El nostre propòsit en aquest estudi és extreure les claus de la contribució de l'ús innovador i sostenible del patrimoni cultural per al desenvolupament local de zones rurals, perifèriques o vulnerables. A través de la consideració dels aspectes socioeconòmics i urbà-territorials, i de l'anàlisi de dos estudis de cas europeus, tractarem de revelar com aquestes pràctiques i la pròpia presència del patrimoni cultural poden contribuir a pal·liar el desequilibri territorial. Per a això, combinarem la recerca bibliogràfica i documental amb l'ús i tractament de dades. Hem utilitzat principalment dades estadístiques sobre l'evolució demogràfica a diferents escales, així com dades sobre elements del patrimoni natural i cultural, material i immaterial. Els dos casos triats són el sud d'Espanya i Hongria. Reflecteixen la pluralitat del territori rural a Europa i la seva diversitat de circumstàncies tant en termes d'ocupació del territori com d'evolució sociodemogràfica i de tractament del patrimoni. Els resultats revelen que la mera presència del patrimoni i la seva protecció contribueixen a millorar el comportament demogràfic de les zones vulnerables, però que els efectes es potencien quan van acompanyats d'iniciatives innovadores i de cooperació territorial. Recent changes in the conception of cultural heritage have led to considering it not only as an object of protection and safeguarding but, beyond that, as a resource for sustainable development. Consequently, the effects of correctly handling heritage issues may significantly contribute to one of the great contemporary challenges of the western world: the urban-territorial imbalance. In this study, our purpose is to extract the key means of contributing to the innovative and sustainable deployment of cultural heritage for the local development of rural, peripheral, and/or vulnerable areas. Through the consideration of both socio-economic and urban-territorial aspects, and analysis of two European case studies, we aim to demonstrate how these practices and the very presence of cultural heritage can contribute to alleviating territorial imbalances. For this purpose, we set out the findings of bibliographic and documentary research with recourse to data processing. We have mainly applied statistical data on demographic trends across different scales as well as data on facets of natural and cultural, tangible and intangible heritage. The two cases chosen are southern Spain and Hungary. They reflect the plurality of the rural territories of Europe and their diversity of circumstances, both in terms of their territorial occupation and the socio-demographic evolution and treatment of their respective heritage. The results not only reveal how the mere presence of heritage and its protection contribute to improving demographic trends in vulnerable areas but also that these effects are enhanced when accompanied by innovative initiatives and territorial cooperation. Los recientes cambios en la concepción del patrimonio cultural han llevado a considerarlo no sólo como objeto de protección y salvaguarda sino, más allá, como un recurso para el desarrollo sostenible. En consecuencia, los efectos de su correcto tratamiento podrían contribuir significativamente a uno de los grandes retos contemporáneos del mundo occidental: el desequilibrio urbano-territorial. Nuestro propósito en este estudio es extraer las claves de la contribución del uso innovador y sostenible del patrimonio cultural para el desarrollo local de zonas rurales, periféricas o vulnerables. A través de la consideración de los aspectos socioeconómicos y urbano-territoriales, y del análisis de dos estudios de caso europeos, trataremos de desvelar cómo estas prácticas y la propia presencia del patrimonio cultural pueden contribuir a paliar el desequilibrio territorial. Para ello, combinaremos la investigación bibliográfica y documental con el uso y tratamiento de datos. Hemos utilizado principalmente datos estadísticos sobre la evolución demográfica a diferentes escalas, así como datos sobre elementos del patrimonio natural y cultural, material e inmaterial. Los dos casos elegidos son el sur de España y Hungría. Reflejan la pluralidad del territorio rural en Europa y su diversidad de circunstancias tanto en términos de ocupación del territorio como de evolución sociodemográfica y de tratamiento del patrimonio. Los resultados revelan que la mera presencia del patrimonio y su protección contribuyen a mejorar el comportamiento demográfico de las zonas vulnerables, pero que los efectos se potencian cuando van acompañados de iniciativas innovadoras y de cooperación territorial.
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Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

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Abstract:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Fresia, Marion. "Réfugiés." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.049.

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Abstract:
Qu’elles soient liées à la persécution, la pauvreté, la sécheresse ou la recherche de meilleures conditions de vie, les sociétés humaines n’ont cessé d’être façonnées par des déplacements forcés de populations, massifs et soudains dans certains cas; continuels, de faible ampleur et liés à une mixité de facteurs le plus souvent. L’ancienneté et la permanence de la migration forcée contrastent avec la construction relativement récente des réfugiés comme problème social et politique devant faire l’objet d’un traitement bureaucratique spécifique. Bien que l’obligation de protéger les personnes persécutées se retrouve dans toutes les grandes traditions religieuses, ce n’est qu’au cours de la première moitié du XXe siècle que la notion de réfugié devient une catégorie juridique à part entière et qu’émerge, aux échelles transnationales et nationales, un ensemble de politiques, de normes et d’organisations dédiées aux questions d’asile. L’ampleur des déplacements de populations générés par les révolutions bolcheviques puis les deux guerres mondiales, et l’apparition du phénomène des « sans-États » suite au démantèlement des derniers grands empires européens, préoccupent les gouvernements d’Europe occidentale. Réfugiés et apatrides sont perçus comme une menace pour leur sécurité et un poids dans un contexte économique difficile. En même temps, certains voient un intérêt politique à accueillir les réfugiés qui fuient des pays ennemis (Gatrell 2013: 35). Parallèlement, l’aide humanitaire est en plein essor et renforce l’attention internationale portée sur les réfugiés en faisant d’eux des victimes à secourir (ibid: 20). Gouvernements et acteurs humanitaires chargent alors la Sociétés des nations (SDN) de réfléchir à l’élaboration d’un statut spécifique pour les réfugiés, afin de mieux les identifier, les prendre en charge mais aussi les contrôler. Avec la disparition de la SDN et les milliers de nouveaux déplacés de la deuxième guerre mondiale, c’est au Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR) que les États confieront par la suite la mission de trouver une « solution durable au problème des réfugiés ». Une année plus tard, la Convention de Genève relative au statut de réfugiés est finalisée: elle énoncera un ensemble de droits associés au statut de réfugié dont elle donnera, pour la première fois, une définition générale, alors largement informée par le contexte de la guerre froide. Si l’institutionnalisation du « problème » des réfugiés apparaît comme une réponse à l’ampleur des mouvements de réfugiés provoqués par les deux guerres mondiales, elle est surtout indissociable de l’histoire des États-Nations et de l’affirmation progressive de leur hégémonie comme seule forme d’organisation politique légitime sur la scène internationale (Loescher et al., 2008: 8). Avec l’émergence, depuis les traités de Westphalie de 1648, d’États centralisés en Europe naît en effet la fiction qu’à un peuple devrait toujours correspondre un territoire et un État. À la fin du XIXe siècle, c’est aussi la montée des nationalismes européens qui fera du contrôle des mouvements de populations aux frontières et de la réalisation du principe d’homogénéité nationale un élément central de l’idéologie du pouvoir souverain. Cet ancrage de la figure contemporaine du réfugié dans le système des États-Nations se reflète bien dans la définition qu’en donne la Convention de Genève : « une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle; qui craint, avec raison, d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte ». C’est bien la perte de la protection de l’État du pays d’origine et le franchissement d’une frontière internationale qui définissent, juridiquement, le réfugié, en plus du motif, très restreint, de persécution individuelle. Reprise dans presque toutes les législations nationales des 147 pays aujourd’hui signataires de la Convention, cette définition constitue désormais la pierre angulaire du traitement bureaucratique de l’asile à l’échelle globale. Bien qu’elle soit fortement contestée pour son caractère obsolète, étato-centré et peu flexible (Loescher et al. 2008: 98), elle reste à ce jour le seul instrument juridique qui confère au statut de réfugié une légitimité universelle. L’anthropologie a apporté une contribution majeure à la compréhension du phénomène des réfugiés, en mettant en avant l’expérience de la mobilité telle qu’elle est vécue par les individus, et non pas uniquement telle qu’elles est construite et définie par les catégories juridiques et les organisations humanitaires (Chatty 2014: 74). En s’intéressant aux dispositifs d’aide aux réfugiés, elle a également nourri plusieurs autres champs de réflexion de la discipline, tels que l’anthropologie juridique, l’anthropologie du développement, l’anthropologie des organisations et l’anthropologie médicale. À l’exception de quelques recherches pionnières (Colson 1971; Loizios 1981), c’est surtout à partir du milieu des années 1980 qu’une importante littérature se développe sur ces questions. Avec l’institutionnalisation de l’aide humanitaire et la globalisation progressive d’un traitement ordonné et spatialisé de la migration, le « problème » des réfugiés est de plus en plus visible, en particulier dans les pays du Sud, théâtres des conflits liés à la guerre froide mais aussi terrains de prédilection des anthropologues. L’anthropologie joue alors un rôle important dans la constitution des réfugiés en objet de savoir : c’est en effet à Barbara Harell-Bond que l’on doit la création, en 1982, du Refugee studies Center de l’Université d’Oxford, qui marquera l’autonomisation de la réflexion sur les réfugiés des études, plus larges, sur les migrations. Les premières recherches ethnographiques se focalisent sur l’Afrique et appréhendent les réfugiés en termes de liminalité : des personnes ayant subi un rite de séparation, qui se retrouvent dans un entre-deux, ni dedans, ni dehors. L’aide humanitaire, analysée en termes de dysfonctionnements, de charity business et de rapports de domination, y est fortement critiquée (Harrell-Bond 1986; Harrell-Bond et Vourtira 1992), tandis que l’agencéité et les coping strategies des réfugiés sont mis en avant pour déconstruire la figure du réfugié dépendant de l’aide (Kibreab 1993). Parce qu’elles cherchaient à rester pertinentes du point de vue de l’action, ces premiers travaux sont souvent restés teintés d’un certain misérabilisme et n’ont pas véritablement déconstruit le cadre épistémologique sur lequel le système d’asile se fonde (Chatty 2014: 80). Il faudra attendre les travaux de Malkki (1995) pour le faire et pour questionner, plus largement, la pertinence d’utiliser la notion de « réfugié » comme catégorie d’analyse. Mobilisant les apports des études postmodernes et transnationales, Malkki s’attaque en particulier à la métaphore de l’enracinement. Elle montre comment les refugee studies sont restées encastrées dans l’« ordre national des choses », soit dans une vision sédentaire, nationale et territorialisée des appartenances identitaires qui n’appréhende la perte du lien à l’État-nation et la mobilité qu’en termes d’anormalité et de dépossession. Dénaturalisant les liens entre cultures et territoires, Malkki rappelle ainsi que les réfugiés n’occupent une situation liminale qu’au regard du système des États-Nations. Son travail amènera les refugee studies à redéfinir leur objet autour de la notion de « migration forcée », plus à même de capturer à la fois l’agencéité des acteurs dans les processus migratoires, et les contraintes qui les influencent (Van Hear 2011). Dans son héritage, plusieurs études ont alors cherché à documenter les parcours des réfugiés en dehors de leur seule relation au cadre juridique qui les définit : elles ont montré que les individus transcendent sans cesse les catégories d’appartenance nationales, mais également les frontières établies par la bureaucratie de l’asile entre réfugiés politiques et migrants économiques. Les stratégies socio-économiques se construisent sur la mobilité, souvent très valorisée, dans des rapports complexes à une diversité de lieux distants auxquels les camps sont incorporés (Monsutti 2005; Horst 2006). Tandis que les rapports d’appartenance se définissent par le maintien de mémoires, de pratiques et de relations sociales, qui se tissent, bien souvent, à cheval entre divers territoires ou en relation à une nation imaginée. Ces réflexions déboucheront finalement sur une critique plus large des politiques d’asile qui n’envisagent la solution au « problème » des réfugiés qu’en termes de rapatriement ou d’intégration, sans tenir compte de l’importance de la dimension transnationale des pratiques ordinaires (Backewell 2002; Long 2014) ni de la dimension problématique du retour « chez soi » (Allen 1996). Pratiques transnationales et renforcement du sentiment d’appartenance nationale, souvent exacerbé par la politisation des camps et des diasporas, peuvent néanmoins aller de pairs, l’enjeu étant alors de penser ces deux phénomènes de manière dialogique et de comprendre les rapports de classe, de genre ou d’ethnicité qui s’y jouent (Fresia 2014a). Parallèlement aux travaux centrés sur les vécus des réfugiés, les années 2000 sont marquées par une nouvelle vague d’études critiques envers la bureaucratie de l’asile et l’aide humanitaire. Parce qu’ils rendent visibles, en la spatialisant, la figure contemporaine du réfugié, les camps deviennent des lieux d’enquête particulièrement privilégiés, au point de voir émerger une véritable campnography. Inspirée par la philosophie politique de Giorgio Agamben, celle-ci les décrit comme des espaces de confinement, des hors lieux caractérisés par un régime d’exception: quelque que soit leur degré d’ouverture ou de fermeture, ils ont pour caractéristique de suspendre la reconnaissance d’une égalité politique entre leurs occupants et les citoyens ordinaires (Agier 2014: 20; Fassin et Pondolfi 2010). Ambivalents, les camps sont, en même temps, analysés comme de nouveaux lieux de socialisation, réinvestis de sens. Souvent marqués par une forte agitation politique, ils sont aussi des espaces de mobilisations. Incoporés dans des réseaux d’échanges économiques, ils se transforment, et durent jusqu’à devenir de nouvelles marges urbaines ordinaires (Agier 2014: 27). Constitués en lieux de mémoire des injustices passées ou présentes, mais aussi de projections vers un futur incertain, ils deviennent des sites privilégiés où observer la fabrique et l’expression de nouvelles formes de citoyenneté aux marges de l’État (Turner 2010; Fresia and Von Kanel 2014; Wilson, 2016). Très riche, cette campnography a parfois eu tendance à n’envisager les réfugiés que dans un seul face à face avec le « gouvernement humanitaire », délaissant ainsi une réflexion plus large sur la manière dont les camps sont aussi enchâssés et régulés par d’autres normes (droits coutumiers, droits de l’homme) que le seul régime d’exception que leur statut légitime. Autre élément constitutif de la bureaucratie de l’asile, les dispositifs de tri, chargés de distinguer les réfugiés des migrants, ont également fait l’objet de récentes études ethnographiques, marquant une ouverture de la réflexion sur des contextes européens et nord-américains. Leurs auteurs mettent en exergue la dimension fondamentalement située, négociée et contingente des pratiques d’octroi du statut de réfugiés ainsi que les normes implicites qui les régulent (Good 2007; Akoka 2012). Ils montrent comment la formalisation croissante de ces pratiques contribuent à naturaliser toujours plus la distinction entre vrais et faux réfugiés, mais aussi à dépolitiser les registres des demandes d’asile considérées comme légitimes, de plus en plus appréhendées à travers le vocabulaire de la compassion, du trauma et de la souffrance (D’Halluin-Mabillot 2012; Zetter 2007). Enfin, après avoir été « enrollés » dans le HCR pour un temps, certains anthropologues ont commencé à documenter, de manière empirique, le rôle de cette nébuleuse bureaucratique dans la globalisation du traitement bureaucratisé de l’asile, et les modalités concrètes d’exercice de son autorité, en montrant comment celles-ci reproduisent sans cesse un ordre national des choses lui-même à l’origine du « problème » des réfugiés (Scalletaris 2013; Sandvik et Jacobsen 2016 ; Fresia 2014b). Outre les enjeux d’accès aux bureaucraties de l’asile et la difficulté de reconstituer des parcours de vie souvent multi-situés, l’étude des migrations forcées n’a cessé de poser un enjeu épistémologique de taille à l’anthropologie : celui de réussir à penser la problématique de la mobilité, liée à des contextes de guerres ou de persécution, autrement qu’au travers des seuls espaces et labels produits par le régime de l’asile, mais tout en prenant « au sérieux » ce régime, son mode de (re)production et ses effets structurants sur le vécu des individus. À ce titre, un important travail de décentrement et d’historicisation reste à faire pour saisir la manière dont les espaces bureaucratiques de l’asile s’enchâssent, tout en les modifiant, dans des espaces migratoires et des dynamiques socio-historiques qui leur préexistent, et s’articulent à une pluralité plus large de normes et de régimes de droits, qui ne relèvent pas de la seule institution de l’asile. Continuer à documenter la manière dont les personnes trouvent des formes de protection et de solidarité en dehors des seuls dispositifs bureaucratiques de l’asile apparaît aussi comme un impératif pour pouvoir penser le phénomène de la mobilité sous contrainte et les réponses qu’on peut lui apporter autrement ou différemment.

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