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Journal articles on the topic 'Fonctions d’influence'

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1

Reutter, Werner. "Evolution récente du rôle des syndicats en Allemagne." Tocqueville Review 20, no. 2 (January 1999): 141–61. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.20.2.141.

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Abstract:
Les fonctions, la structure et le pouvoir d’influence des syndicats allemands sont actuellement tous exposés à un processus de transformation qui est interprété par beaucoup comme une crise de fonction. Pourtant, l’évolution à long terme se caractérise par une grande proportion de continuité, qui ne permet pas - tout au moins pas encore - de déterminer une perte de fonction fondamentale ou une rupture structurelle. Ceci dit, les pertes d’adhérents, les modifications d’organisation politique et structurelles amoindrissent les conditions requises à l’existence des groupements d’intérêts corporatistes.
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2

Boulenger, J. P., J. C. Bisserbe, N. Perier, and E. Zarifian. "Perturbations Cognitives et Pathologie Anxieuse." Psychiatry and Psychobiology 3, S2 (1988): 125s—129s. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00002133.

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Abstract:
RésuméL’analyse sémiologique de la pathologie anxieuse met en évidence la fréquence des troubles cognitifs associés tant au cours des accès d’angoisse-panique que dans les états d’anxiété plus chroniques de type généralisé ou phobique. Au cours des crises d’angoisse, la survenue de symptômes qualifiés de «psycho-sensoriels» n’est pas rare: modifications d’intensité de diverses modalités sensorielles, altérations du cours de la pensée et de la sensation du temps écoulé, perception anormale de son propre corps (dépersonnalisation) et du milieu environnant (déréalisation). A ces troubles «perceptifs», voisins de ceux observés dans certaines formes d’épilepsie temporale, s’ajoute une focalisation extrême de l’attention sur un danger subjectif contre laquelle les données de la réalité ambiante ou de l’expérience passée paraissent ne plus avoir d’influence. Dans l’anxiété généralisée chronique, l’attention apparaît au contraire plus labile, l’hypervigilance entraînant une exagération de l’attention spontanée et un affaiblissement de l’attention volontaire qui pourraient rendre compte des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire à court terme dont se plaignent fréquemment ces patients. Ces troubles de «l’intelligence» font partie des «stigmates psychasthéniques» qui, pour Pierre Janet, résultent de la baisse de tension psychologique, mécanisme psychopathologique commun à la plupart des syndromes qui seront désignés plus tard sous le nom d’états névrotiques ou de troubles anxieux. Malgré I intérêt de telles hypothèses, l’étude des fonctions cognitives n’a fait l’objet jusqu’alors que d’un développement limité dans le champ de la psychiatrie, et les quelques études réalisées chez des volontaires présentant des degrés variables d’anxiété-trait posent le problème de leur extrapolation aux situations pathologiques. L’intérêt de ces explorations neuropsychologiques est évident et devrait être développé, tant en ce qui concerne les grandes fonctions cognitives (attention, mémoire, perception sensorielle) qu’en ce qui concerne le fonctionnement spécifique des deux hémispheres cérébraux dont l’influence sur la régulation des processus émotionnels apparaît inégale.
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3

Prentice, Dawn, Veronique Boscart, Katherine S. McGilton, and Astrid Escrig. "Factors Influencing New RNs’ Supervisory Performance in Long-Term Care Facilities." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 36, no. 4 (October 11, 2017): 463–71. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980817000411.

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Abstract:
RÉSUMÉDans les établissements de soins de longue durée (ÉSLD), les infirmières autorisées (IAs) exercent à la fois des fonctions cliniques et de supervision en tant que membres d’une équipe visant à dispenser des soins de grande qualité aux résidents. Les résidents sont affectés par plusieurs comorbidités et leurs besoins en matière de soins sont complexes. Malheureusement, les infirmières nouvellement agréées ne reçoivent que peu de formation en gérontologie et leur expérience de supervision est minimale, ce qui entraîne de faibles taux de rétention et affecte les résultats chez les patients. Cette étude qualitative a exploré les facteurs influençant l’expérience de supervision des nouvelles IA en ÉSLD à porter d’un échantillon de 24 participants en Ontario (Canada). Les données ont été recueillies par la voie d’entrevues individuelles, et une analyse de contenu directe fut réalisée. Trois niveaux d’influence ont été identifiés : influences personnelles, influences organisationnelles et influences externes. Chacun des niveaux présentait des sous-éléments qui décrivaient plus précisément les facteurs ayant de l’impact sur la performance de la nouvelle IA en supervision. La rétention des nouvelles IA en ÉSLD nécessiterait la mise en place d’une formation additionnelle en gérontologie et d’un processus de mentorat par ces organisations, afin d’assurer le développement de leurs rôles de supervision.
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4

Liegl, Barbara. "Autriche : une fonction publique politisée en perte d’influence." Revue française d'administration publique 86, no. 1 (1998): 195–204. http://dx.doi.org/10.3406/rfap.1998.3197.

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Abstract:
Austria : a Politicised Civil Service Losing its Influence. The Austrian civil service presents several distinctive features which are rarely found in other countries. Austrian history demonstrates that, for a long time, a close relationship has been maintained between the civil service and politics. Study of this relationship reveals to what extent civil servants' membership of a political party could influence their career. It leads in particular to the question of whether or not political affiliation limits civil servants' freedom of action.
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5

Brassard, André, and Pierre Lapointe. "Le leadership associé à l’exercice de la fonction de dirigeant d’une organisation : de quoi s’agit-il?" Éducation et francophonie 46, no. 1 (June 6, 2018): 11–32. http://dx.doi.org/10.7202/1047133ar.

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Abstract:
Le présent texte vise à recenser les différentes significations relatives à la nature du leadership associé à la fonction de dirigeant d’une organisation et qui ont émergé progressivement dans la documentation portant sur l’administration des organisations, dont l’administration de l’éducation. La documentation consultée, importante, quoique limitée, comprend des textes de différentes natures produits à partir des années 1930 jusqu’à 2015. Deux significations génériques du concept de leadership ressortent explicitement ou implicitement chez les auteurs : soit le leadership est un exercice d’influence concentré, soit il est un exercice d’influence distribué. Se situant à l’intérieur de l’une ou l’autre de ces significations génériques, sept significations spécifiques ont été trouvées. Elles se différencient en fonction de deux dimensions : la relation qui existe entre le leadership et l’exercice de la fonction de dirigeant d’une organisation, et le type de ressources mobilisées. Certaines des significations se subdivisent selon que l’exercice de l’influence s’appuie sur l’ensemble des ressources du pouvoir, ou selon qu’il mobilise des ressources autres que l’autorité et la contrainte. Deux des significations viennent de la distinction posée par plusieurs auteurs entre leadership et administration, ces deux modes d’action étant complémentaires chez les uns et incompatibles chez d’autres.
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6

Nour, Kareen, Mariève M. Lafontaine, Astrid Brousselle, Pernelle Smits, Jean-Marie Buregeya, Julie Loslier, and Jean-Louis Denis. "L’analyse de contribution pour évaluer l’impact de la démarche ÉIS sur les processus décisionnels municipaux : un choix méthodologique intéressant ?" Global Health Promotion 24, no. 2 (March 20, 2017): 55–65. http://dx.doi.org/10.1177/1757975916677026.

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Abstract:
La pertinence de l’évaluation d’impact sur la santé (ÉIS) pour promouvoir le développement de politiques publiques favorables à la santé au sein des municipalités est de plus en plus reconnue. L’appréciation des effets d’une démarche d’ÉIS sur les processus décisionnels d’acteurs municipaux peut toutefois être difficile en raison de la multitude d’influences sociales, économiques, géographiques et personnelles auxquels ils sont soumis. Dans un tel contexte, l’approche évaluative de l’analyse de contribution (AC) s’avère particulièrement intéressante puisqu’elle permet de documenter les facteurs menant à l’efficacité d’une intervention en tenant compte des éléments du contexte. Elle aide l’évaluateur à comprendre comment et pourquoi une intervention fonctionne. Le présent article utilise l’étude de cas pour explorer la faisabilité et l’efficacité de l’AC pour apprécier les effets de démarches d’ÉIS sur le processus décisionnel d’acteurs municipaux. Il décrit les stratégies de collecte et d’analyse de données utilisées auprès de trois municipalités de la Montérégie, au Québec. Cette analyse critique montre que l’AC est pertinente dans le contexte décrit. Elle permet d’établir des associations claires et transparentes entre l’intervention, soit la démarche d’ÉIS, et l’importance accordée à la santé par les acteurs municipaux. Elle assure la prise en compte des facteurs d’influence contextuels et offre la flexibilité nécessaire pour adapter la collecte de données à la réalité du terrain. Néanmoins, la lourdeur de l’approche peut en contraindre l’application et certaines limites méthodologiques ont été observées au niveau de l’analyse des données. Les stratégies mises de l’avant pour y remédier sont décrites.
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BABAALI, Abdelali, and Fatima Zahra ACHOUR. "Impact du système du contrôle interne sur la performance de la fonction commerciale : Cas des entreprises marocaines." International Journal of Financial Accountability, Economics, Management, and Auditing (IJFAEMA) 3, no. 5 (December 31, 2021): 989–99. http://dx.doi.org/10.52502/ijfaema.v3i5.213.

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Abstract:
Les chefs d’entreprises marocaines sont de plus en plus préoccupées par le phénomène de baisse d’activité commerciale, confirmé par les baromètres de conjoncture publiées par la CGEM durant les quatre dernières années (2015-2018), et dont les causes directes peuvent être liées à la concurrence déloyale, au problème des délais de paiements, aux créances impayées et enfin à l’existence d’un secteur informel pesant. A traves cet article, nous allons essayer de mettre l’accent sur la relation pouvant exister entre les éléments constitutifs d’un système de contrôle interne mis en place dans une fonction commerciale et sa performance. Autrement dit, nous allons tenter d’expliquer la non performance de la fonction commerciale par le recours à l’évaluation du système de contrôle interne qui y est déployé. Pour ce faire, nous allons présenter dans la première partie, les fondements théoriques des concepts ‘ système de contrôle interne et ‘ performance socio-économique. Ensuite, nous présentons les points de liaison et d’influence pour enfin élaborer des hypothèses qui feront l’objet d’une étude empirique qui portera sur un échantillon constitué de cent soixante et un entreprises marocaines. Les résultats de notre travail vont permettre d’apporter une réponse sur le degré d’influence de chaque dispositif faisant partie du système de contrôle interne de la fonction commerciale sur sa performance socio-économique et plus précisément sur sa performance commerciale. L’apport effectif de cette contribution se résume dans la confirmation de l’influence positive et significative de chaque dispositif constitutif d’un système de contrôle interne d’une fonction commerciale, en l’occurrence les objectifs, les moyens, le système d’information, l’organisation, les procédures et la vérification, et ce à travers l’étude menée auprès de 161 entreprises marocaines.
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Le Pape, Nicolas. "Endettement des firmes et comportements de rivalité : l’apport des principaux modèles en économie industrielle." L'Actualité économique 77, no. 2 (February 5, 2009): 281–302. http://dx.doi.org/10.7202/602353ar.

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Abstract:
RÉSUMÉL’objet de ce papier est de présenter, d’analyser et de comparer des modèles d’économie industrielle dans lesquels on démontre que les firmes sont en mesure de tirer parti stratégiquement de leur niveau d’endettement afin d’influencer leur positionnement sur un marché ou le degré de concurrence dans une industrie. L’originalité de ce courant particulier de l’économie industrielle repose essentiellement sur la fonction stratégique, distincte de la fonction incitative, reconnue au contrat de dette. Nous examinons la nature de la liaison que l’on peut établir entre les caractéristiques des jeux de production et un comportement stratégique d’endettement des firmes sur deux plans. Tout d’abord en considérant l’influence de l’endettement sur la dimension collusive/concurrentielle d’une industrie et sur les conditions d’acquisition d’un pouvoir de monopole entre firmes installées. Ensuite, en soulignant l’impact de la dette sur des stratégies de pénétration de nouveaux marchés.
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Laurent, Eloi, and Jacques Le Cacheux. "La politique climatique européenne : entre nécessité de la vertu et vertu de la nécessité." Tocqueville Review 32, no. 2 (January 2011): 9–20. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.32.2.9.

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Abstract:
L’Union européenne (UE) est devenue au cours des années 1990 et 2000 le leader écologique global, capable d’influencer les politiques environnementales bien au-delà de ses frontières, prenant la suite des Etats-Unis qui assumaient cette fonction dans les années 1960, 1970 et une partie des années 1980 (voir par exemple sur ce point Keleman et Volger, 2010). Le dossier climatique est emblématique de ce passage de témoin : les Etats-Unis bloquent depuis une décennie les négociations climatiques et sont revenus à reculons à la table des négociations sous l’administration Obama, les mains vides d’engagements sérieux.
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Sellers, Jefferey M. "Trois modèles de gouvernance multiniveau au-delà du clivage État-société." Télescope 19, no. 1 (July 15, 2013): 62–84. http://dx.doi.org/10.7202/1017152ar.

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Abstract:
Par l’étude des interactions entre les institutions étatiques multiniveaux et l’organisation de la société civile, nous posons les jalons d’une plus grande compréhension de la gouvernance multiniveau. Les autorités locales et celles des échelons supérieurs créent des modèles de participation locale dans la vie politique et civique. Ces institutions évoluent à leur tour en fonction des modèles de pouvoir et d’influence au niveau local. À l’intérieur d’une démocratie bien établie, ces configurations institutionnelles et ces associations s’inscrivent dans une infrastructure interreliée qui dicte les conditions en matière de résolution collective de problèmes, de relations de pouvoir et de participation. Les complémentarités institutionnelles entre les formes d’autorités locales et les types d’organisations civiques viennent renforcer ces systèmes. Ces différences expliquent une grande partie des contrastes transnationaux dans l’élaboration des politiques et les démocraties locales.
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Enang, Iniobong, Darinka Asenova, and Stephen J. Bailey. "Identification des facteurs d’influence de la transformation durable de la fonction publique : une analyse documentaire systématique." Revue Internationale des Sciences Administratives Vol. 88, no. 1 (March 7, 2022): 235–57. http://dx.doi.org/10.3917/risa.881.0235.

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Bayramzadeh, Kamal. "Crises et conflits au Moyen-Orient." Études internationales 47, no. 2-3 (April 20, 2017): 87–106. http://dx.doi.org/10.7202/1039538ar.

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Abstract:
Cet article analyse les enjeux sécuritaires des conflits au Moyen-Orient et leurs conséquences sur les relations irano-turques, marquées par des divergences relatives à la problématique de la sécurité régionale en fonction de la perception de la sécurité nationale, notamment depuis le conflit syrien. L’étude montre que le changement des rapports de force au Moyen-Orient a créé de nouveaux enjeux sécuritaires porteurs d’aspects politique, militaire, économique et sociétal. Le Moyen-Orient est confronté, d’une part, à une forme inédite de lutte d’influence entre les puissances régionales – notamment l’Arabie saoudite, l’Iran et la Turquie – et, d’autre part, aux activités des acteurs non étatiques impliqués dans la guerre en Syrie et en Irak. Ce nouveau rapport de force a engendré un dilemme de sécurité ; par ailleurs, les crises et les conflits en Irak, en Syrie et au Yémen ont provoqué une situation chaotique.
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GAUCHER, DAMIEN. "Sémantique temporelle et accord du participe passé en français parlé: une analyse variationniste." Journal of French Language Studies 25, no. 1 (January 17, 2014): 65–83. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269513000458.

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Abstract:
RÉSUMÉDans cet article, nous analysons l'influence de la valeur aspectuo-temporelle attribuée aux formes composées sur la fréquence d’accord du participe passé (APP). On sait que l'APP est variable dans les usages de la langue parlée, notamment lorsqu’il est employé avec l'auxiliaireavoir. Partant de l'observation de corpus de langue parlée, et d’une approche variationniste, nous évaluons la fréquence d’accord des participes féminins potentiellement audibles, en fonction de l'effet de sens qui est attribué à la séquence [avoir(pres) + PP], selon qu’il est évalué comme ‘résultant’ ou ‘événementiel’ selon la terminologie de Desclés et Guentcheva (2003). Les résultats de cette analyse laissent entrevoir une influence faible mais relativement constante de ce facteur sémantique sur l'APP, et soulèvent plus avant la question de la présence d’éléments spécifiques au médium oral comme facteurs d’influence sur le marquage morphologique du genre; en d’autres termes, de l'existence d’une grammaire spontanée de l'oral (Branca-Rosoff, 2005).
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Clément, Marie-Ève, Natalie Kishchuk, and Pierre-Antoine Guinard. "Facteurs susceptibles d’influencer le bien-être des familles d’enfants d’âge préscolaire et scolaire en milieu rural." Service social 49, no. 1 (October 1, 2003): 94–121. http://dx.doi.org/10.7202/006879ar.

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Abstract:
Résumé Des intervenants et des gestionnaires issus de différents milieux se sont associés à des chercheurs dans une recherche-action auprès d’informateurs clés. Cette recherche exploratoire visait à combler le manque de données pouvant aider à comprendre le vécu des familles d’enfants d’âge préscolaire et scolaire en milieu rural. En particulier, on voulait préciser les caractéristiques des municipalités d’un territoire rural favorables ou non favorables au bien-être des familles. On a ainsi rencontré 42 informateurs clés en entrevues semi-dirigées. Les résultats montrent des facteurs : 1) propres aux milieux, qualifiés de plus ou moins ruraux en fonction de la densité de population, et 2) propres aux familles selon leur degré d’enracinement dans leur milieu. Ces résultats sont discutés en termes de profils familiaux et de pauvreté.
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Laufs, Markus. "Transformer l’Alsace d’une demande en un droit." Les élites rhénanes, xviii-xxe siècle, no. 5 (December 1, 2023): 103–27. http://dx.doi.org/10.57086/rrs.381.

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Abstract:
L’article se concentre sur la fonction et l’importance des techniques de traduction en tant qu’instruments des médiateurs de paix pontificaux au cours du XVIIe siècle. Les différentes étapes de traduction de l’article 13 de la réplique française présentée en janvier 1646 lors du Congrès de paix de Westphalie, qui traite entre autres des revendications françaises en Alsace, ainsi que les conditions de paix françaises formulées en avril 1678 lors du Congrès de paix de Nimègue, servent de principaux objets d’étude. Dans le cadre de leurs traductions, les médiateurs ont utilisé différentes techniques, comme la restructuration du texte et le remplacement de termes, afin d’influencer les négociations. Si les parties contractantes le permettaient, ils pouvaient ainsi notamment supprimer des termes provocateurs. À Nimègue, le médiateur tentait en outre de tenir compte des intérêts papaux.
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Ibrahima, Sy, and Serge Kader N'cho MONNEY. "Ecart du nombre d’années d’éducation selon le genre en Côte d’Ivoire : L’importance de l’effet des rendements." International Journal of Economic Studies and Management (IJESM) 1, no. 2 (November 10, 2021): 159–75. http://dx.doi.org/10.52502/ijesm.v1i2.184.

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Abstract:
L’objectif de cette étude est d'expliquer l’écart de nombre d’années de scolarité entre les femmes et les hommes afin d’accroître l'efficacité des politiques éducatives. Dans cette perspective, ce travail tente d’améliorer la compréhension des distorsions de la demande d’éducation en Côte d’Ivoire. Nous utilisons dans cette étude la méthode de décomposition d’Oaxaca-Blinder, en générant une régression de la fonction d’influence recentrée (RIF) de l’inconditionnel quantile. Les données mobilisées sont issues de l’Enquête sur la Situation de l’Emploi et le Travail des enfants (ENSETE 2014). Les résultats montrent une différence notoire des écarts en termes de nombres d’années scolaire de succès en faveur des hommes. Résider dans la capitale (Abidjan), et appartenir à un ménage de grande la taille affecte positivement le nombre d’années de scolarité en Côte d’Ivoire. Par contre, la nationalité (non nationaux) et le type d’établissement fréquenté (public) ont un effet négatif et significatif sur la durée de scolarisation ou le nombre d’années de scolarité.
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Mongeau, Jaël. "Tentative de mesure de l’influence des méthodes de projection des migrations de population." Articles 8, no. 1 (October 28, 2008): 51–61. http://dx.doi.org/10.7202/600780ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Les résultats des perspectives de population varient surtout en fonction des hypothèses choisies, mais aussi en fonction de la « méthode de traduction » de ces hypothèses. Une hypothèse formulée de façon générale peut en effet être traduite concrètement par des indices différents : le choix de ces indices a sa part d’influence sur les résultats obtenus, sans que cette influence soit nécessairement recherchée ou même soupçonnée. L’objet du présent travail est précisément de mesurer dans un exemple concret l’effet sur les résultats de l’emploi de techniques différentes pour projeter la même hypothèse. L’exemple choisi est celui des migrations dans les territoires des commissions scolaires de la région de Montréal. L’hypothèse générale est que les migrations se produisent jusqu’en 1986 comme entre 1966 et 1971. Les migrations entre 1966 et 1971 ont d’abord été exprimées de quatre façons différentes : soldes migratoires, taux d’accroissement migratoire, soldes migratoires interne et externe et flux migratoires. Ces quatre expressions des migrations sont à la base des quatre techniques employées pour projeter les migrations jusqu'en 1986. Les résultats généraux ne sont pas fondamentalement différents. C’est par groupe d’âge que des écarts non négligeables se manifestent. C’est en particulier la méthode la plus longue d’application qui donne les résultats les plus différents. (1) Ce texte est un résumé sélectif et un prolongement de Influence des méthodes de perspectives de population sur les résultats : l’exemple des migrations à Montréal, Mémoire de maîtrise, décembre 1977.
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Yahimi, Abdelkrim, Nadia Djellata, and Christian Hanzen. "Quelques caractéristiques morphométriques et de reproduction des taureaux de race Brune de l’Atlas en Algérie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 74, no. 2 (June 30, 2021): 127–34. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36363.

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Abstract:
L’étude décrit les paramètres morphométriques et de reproduction, et leurs facteurs d’influence chez 249 taureaux de race Brune de l’Atlas âgés de 15,3 ± 3,7 mois et pesant 165,7 ± 50,7 kg en moyenne. Les hauteurs au garrot, périmètres thoraciques et circonférences scrotales ont été respectivement de 110,8 ± 8,5 cm, 137,2 ± 13,2 cm et 25,5 ± 3,7 cm. En ce qui concerne la libido, 12,8 % des taureaux n’en ont présenté aucune et chez 22,1 % d’entre eux elle s’est avérée excellente. Les moyennes des variables étudiées en fonction de la classe d’âge ont présenté une évolution normale et progressive d’une classe à l’autre, bien que des variations très nettes aient été constatées concernant les valeurs moyennes de l’âge (AgeM), de la hauteur au garrot (HGM) et de la circonférence scrotale (CSM) à l’échelle de la ferme. Nos résultats ont également identifié des corrélations très significatives (p < 0,0001) entre les valeurs moyennes du tour de poitrine (TPM), de la HGM, de la CSM, et celles du poids (PoidsM) et de AgeM. De même, le modèle linaire utilisé a montré un coefficient de détermination (R2) très fort entre TPM, CSM, et âgeM (0,83) et PoidsM (0,62). En revanche, il a été très faible (R2 = 0,35) entre HGM, et AgeM et PoidsM. L’analyse de la variance des paramètres en fonction de la ferme et des classes d’âge a montré un effet très significatif (p < 0,0001) sur l’ensemble de l’effectif et la classe 12–18 mois. Concernant la libido, un effet significatif des scores 2 et 3 pour la classe d’âge 12–18 mois a été constaté.
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Wheaton, Blair. "Quand les méthodes font toute la différence." Sociologie et sociétés 35, no. 1 (June 15, 2004): 19–48. http://dx.doi.org/10.7202/008509ar.

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Abstract:
Résumé L’argument principal de cet article est que ce que nous voyons est fonction des méthodes que nous utilisons. Au moyen d’une série d’exemples, nous suggérons que nos connaissances sont régulièrement déviées de leur course par les limites mêmes des cadres méthodologiques utilisés pour l’analyse de données. Chacun des exemples présente une comparaison des méthodes simples et bien connues et d’autres méthodes qui intègrent une plus large gamme d’influences ou qui clarifient l’objet d’étude. Or, lorsque ces dernières sont utilisées, les résultats obtenus changent. Cette constatation donne à penser que les résultats composant la littérature de recherche dans plusieurs domaines pourraient être transformés par l’application de méthodes qui prennent explicitement en compte le temps et l’espace social ; de même, le recours à des méthodes plus appropriées pourrait permettre de résoudre certains conflits entre théories ou de lever certaines des limites de celles-ci. Les exemples couvrent un éventail de questions, depuis les différences entre données transversales et longitudinales, la construction de modèles pour remplacer les équations, l’influence des contextes sociaux sur le comportement individuel, l’importance du temps dans la modélisation des événements, jusqu’aux nuances dans la compréhension de la complexité des processus interdépendants au cours de la vie.
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Séguy, Mireille. "La tentation du pastiche dans L’Estoire del saint Graal : retraire, refaire, défaire la Bible." Études françaises 46, no. 3 (December 21, 2010): 57–78. http://dx.doi.org/10.7202/045118ar.

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Abstract:
Après avoir évalué les conditions de possibilité d’un pastiche de la Bible, l’article analyse les modalités et les enjeux de deux pastiches bibliques qui peuvent se lire dans L’Estoire del saint Graal. Dans un roman qui oeuvre constamment à brouiller les limites entre écriture profane et Écriture sainte — notamment grâce aux procédés de la reprise et de la suture textuelles —, le pastiche apparaît comme le moyen idéal, pour la fiction romanesque, de s’immiscer dans le texte évangélique tout en l’assimilant à sa propre trame. À la faveur de ce processus, l’Estoire, qui se donne comme un cinquième Évangile écrit par le Christ lui-même, peut prétendre renouveler la Parole divine dans ses modes de signification comme dans son énoncé. Les pastiches bibliques de l’Estoire apparaissent dès lors comme l’occasion idéale pour la fiction littéraire d’accroître son domaine d’influence, tout en maintenant — comme l’implique toute pratique mimétique — un écart avec le modèle scripturaire qu’elle se donne. Grâce à cet écart, qui fonctionne comme un espace de jeu aux deux sens du terme, l’écriture romanesque tend moins à s’identifier à la Bible qu’elle ne s’arroge le droit de se surajouter à elle, de l’interpoler et de la mimer, bref de l’ouvrir au grand brassage intertextuel qui caractérise la pratique littéraire médiévale.
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FERLAY, A., B. GRAULET, and Y. CHILLIARD. "Maîtrise par l’alimentation des teneurs en acides gras et en composés vitaminiques du lait de vache." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (March 17, 2020): 177–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3146.

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Abstract:
Après un rappel de l’origine digestive et métabolique des acides gras et des composés vitaminiques du lait, cet article relate l’effet des principaux facteurs alimentaires sur leur concentration. L’herbe pâturée, par rapport à des rations hivernales, diminue les teneurs du lait en acides gras saturés au profit des acides gras trans et polyinsaturés dont le C18:3n-3 et le CLA-c9t11. Les supplémentations des rations des vaches laitières en lin ou en colza augmentent les teneurs du lait en acides gras trans et légèrement en CLA-c9t11, à court terme et aussi à long terme. Le lin produit des laits plus riches en C18:3n-3 et plus pauvres en C18:1-c9 que le colza. Des réponses différentes existent en fonction de l’interaction entre la nature des fourrages, la teneur de la ration en amidon et le type d’oléagineux. Les tannins ou les huiles essentielles ont peu d’influence sur la composition en acides gras du lait. Hormis la vitamine B12 ,l’ensemble des vitamines dans le lait peut provenir des fourrages ou du concentré et/ou du complément minéral contenant les vitamines A, E et D3. Le ruminant peut également synthétiser les vitamines A, C, B3, et D à partir de précurseurs apportés dans la ration. Les vitamines B et K sont synthétisées par les bactéries ruminales. Les facteurs nutritionnels influençant les concentrations en vitamines dans le lait sont peu documentés, à l’exception de la vitamine A. L’alimentation est néanmoins un levier important permettant d’augmenter la qualité nutritionnelle du lait.
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Rao, Deepa, Erin Kropac, Minh Do, Karen Roberts, and Gayatri Jayaraman. "Rapport d’étape - Embonpoint et obésité chez les enfants au Canada : une évaluation globale." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 37, no. 3 (March 2017): 95–102. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.37.3.04f.

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Abstract:
Introduction L’obésité est un facteur de risque complexe des maladies chroniques associé à un certain nombre de déterminants socioécologiques. Ce rapport d’étape fournit un aperçu du cadre socioécologique qui guide actuellement nos efforts de suivi de l’embonpoint et de l’obésité chez les enfants. Ce cadre intègre différents facteurs de risque et de protection (facteurs sociodémographiques, liés au mode de vie, psychosociaux et en début de vie) et tient compte de l'étape de vie, des niveaux d’influence et de l'environnement au sein desquels ces facteurs jouent un rôle. Méthodologie Nous avons effectué des analyses univariées et bivariées fondées sur les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes et de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé pour rendre compte des facteurs comportementaux, des facteurs psychosociaux et des facteurs en début de vie associés à un surplus de poids chez les enfants canadiens. Résultats Les estimations liées aux facteurs en début de vie (p. ex. l’allaitement), aux facteurs comportementaux (p. ex. l’activité physique) et aux facteurs psychosociaux (p. ex. le sentiment d’appartenance à la collectivité) sont présentées en fonction du groupe d’âge, du sexe, de la suffisance du revenu et du poids. Conclusion Cette étude, qui s’appuie sur notre publication récente sur les tendances en matière d’obésité chez les enfants au Canada et les facteurs sociodémographiques qui y sont associés, présente les facteurs de risque et de protection intégrés à notre cadre de surveillance. D'après notre analyse, une évaluation plus globale des déterminants associés au maintien d’un poids santé est nécessaire.
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Bouzidi, Belkacem. "Effet de la variation de l’angle d’inclinaison du générateur sur le rendement des systèmes photovoltaïques Application aux systèmes de pompage de l’eau." Journal of Renewable Energies 15, no. 3 (October 23, 2023): 521–31. http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v15i3.341.

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Abstract:
Les habitants des régions sahariennes, malgré la faible densité de la population, doivent bénéficier de certaines commodités socio économiques pour éviter une migration vers les grands centres urbains. Cependant, les besoins pour l’approvisionnement en eau domestique, l’irrigation des récoltes et l’abreuvement des animaux augmentent en fonction de la croissance de la population. En l’absence des eaux de surface, les eaux souterraines localisées dans les couches aquifères semblent être la seule alternative à ce dilemme, mais difficile pour le pompage manuel et animal. La préservation des écosystèmes dans ces régions sahariennes ne peut être obtenue qu’avec la fixation de la population dans leurs régions par les moyens de l’amélioration et le développement de leur niveau de vie. Le développement socio-économique de ces régions est très lié à deux facteurs principaux qui sont la présence de l’eau et la disponibilité de l’énergie. Dans ce contexte, les énergies renouvelables de part leur fiabilité et leurs caractères non polluants, peuvent contribuer grandement au développement de ces régions éloignées. Le fonctionnement des systèmes photovoltaïques (PV) dépendent de plusieurs paramètres, appelés grandeurs d’influence entre autres, l’irradiation globale sur le plan des modules PV, la température des modules PV, etc. L’irradiation solaire varie donc selon la position géographique du site, les saisons, et l’angle d’inclinaison du générateur par rapport à l’horizontale. Ce travail présente donc les méthodes d’estimation du potentiel énergétique solaire sur le plan des modules photovoltaïques pour différents angles d’inclinaison par rapport à l’horizontal avec une application dans un système de pompage de l’eau.
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Nobah, Céline Sidonie Koco, Kouakou Augustin Kouame, Safiatou Coulibaly, Boua Célestin Atse, and Essetchi Paul Kouamelan. "Habitudes alimentaires du Coptodon hybride issu des croisements naturels entre Coptodon zillii (Gervais, 1848) et Coptodon guineensis (Günther, 1862) de la lagune Ebrié (Côte d’Ivoire)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 13, no. 7 (February 13, 2020): 3307–19. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i7.26.

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Coptodon hybride est un poisson issu des croisements naturels entre Coptodon zillii X Coptodon guineensis. La présente étude a pour objectif de caractériser les habitudes et les stratégies alimentaires de ce poisson, en fonction de la taille des individus, des stations d’échantillonnage et des saisons hydrologiques dans la lagune Ebrié (Côte d’Ivoire). Sur un total de 323 individus (65< longueur standard ≤ 225 mm) capturés d’août 2014 à juillet 2015 avec des filets maillants, 236 tubes digestifs contenaient des proies et 87 étaient vides (26,93%). L’Indice d’Importance Relative (%IRI) qui prend en compte les pourcentages d’occurrence, numérique et pondérale, a été utilisé pour évaluer l’importance relative des différentes catégories de proies dans les tubes digestifs. Cinq groupes de proies ont été identifiés : insectes, zooplancton, crustacés, phytoplancton et plantes terrestres. Le régime alimentaire de Coptodon hybride est essentiellement constitué de plantes terrestres, surtout de débris végétaux (91,53% de l’IRI). L’analyse du coefficient de corrélation de Spearman montre une variation du régime en fonction de la taille et des stations. Cependant, il n’y a pas d’influences significatives des saisons sur l’alimentation des individus de petites tailles (65-129 mm) et ceux de grandes tailles (130-225 mm).Mots clés: Habitudes alimentaires, Coptodon hybride, lagune Ebrié, Côte d’Ivoire. English Title: Feeding habits of hybrid Coptodon resulting from natural crosses between Coptodon zillii (Gervais, 1848) and Coptodon guineensis (Bleeker, 1862) in the Ebrié lagoon (Côte d'Ivoire)Hybrid Coptodon is a fish resulting from natural crosses between Coptodon zillii X Coptodon guineensis. The objective of this study is to characterize the feeding habits of this fish, according to the size of individuals, sampling sites and hydrological seasons in the Ebrié lagoon (Côte d'Ivoire). A total of 323 specimens (65< standard length ≤ 225 mm) were captured from August 2014 to July 2015 with gillnets. hundred and thirty-six digestive tracts contained prey and 87 were empty (26.93%). The Relative Index (%IRI), including the occurrence, numerical and weight percentages, was used to assess the importance of the different categories of prey in the digestive tract. Five groups of prey have been insects, zooplankton, crustaceans, phytoplankton and terrestrial plants. The hybrid tilapia’s diet shows terrestrial plants and plant debris (91.53% of IRI). The Spearman correlation coefficient analysis variations as a function of size and sample sites. However, there are no significant seasonal influences diet of small (65-129 mm) and large (130-225 mm) fish.Keywords: Feeding habits, hybrid Coptodon, Ebrié lagoon, Côte d’Ivoire.
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Laroche, Mélanie. "Mondialisation et action collective patronale : deux réalités conciliables ?" Articles 65, no. 1 (April 13, 2010): 134–54. http://dx.doi.org/10.7202/039531ar.

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Cet article se concentre sur l’acteur patronal et ses préférences en matière de structures de négociation collective. Les nouvelles réalités économiques, conjuguées aux nouvelles stratégies organisationnelles et étatiques, conduiraient les employeurs dans bon nombre de pays à vouloir décentraliser les structures de négociation. Il y a toutefois des cas d’exception auxquels nous portons une attention particulière. Nous présentons les résultats d’une étude auprès des employeurs de l’industrie du vêtement pour hommes au Québec où prévaut toujours la négociation coordonnée malgré les pressions de la mondialisation. Pour analyser cette réponse différenciée des employeurs, nous avons utilisé une méthodologie qualitative. Grâce à des entretiens en profondeur et une analyse documentaire, nous avons construit un cadre analytique regroupant quatre types de facteurs en mesure d’influencer les préférences patronales pour des structures de négociation centralisées ou décentralisées : économique, organisationnel, institutionnel et stratégique.Au plan empirique, nous dégageons deux principaux constats de nos observations. D’abord, nous avons observé une volonté partagée par les parties patronale et syndicale à poursuivre une négociation coordonnée. Notons toutefois qu’une certaine hétérogénéité dans la propension des employeurs à adhérer à ce type de négociation a pu être remarquée surtout en raison de la diversité des firmes en termes de taille, de marchés desservis et de capacité de payer. Ensuite, nos résultats suggèrent une tension entre les influences exercées par les facteurs considérés dans l’étude : d’une part, les facteurs économiques et organisationnels influencent les acteurs patronaux vers l’individualisation des négociations collectives ; d’autre part, les facteurs institutionnels, en imposant certaines contraintes qui limitent leurs choix stratégiques, influencent les employeurs vers l’action collective. Au plan théorique, les résultats démontrent que les facteurs généralement associés à la mondialisation ne surdéterminent pas le comportement des acteurs. Au contraire, les acteurs conservent une marge de manoeuvre pour réagir aux pressions de l’environnement. En fonction du contexte institutionnel en place, différentes réponses peuvent ainsi être offertes par les employeurs en regard du type de structure de négociation à privilégier.
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Quairel, Françoise, and Marie-Noëlle Auberger. "La diffusion de la RSE par la relation fournisseurs." Revue internationale P.M.E. 20, no. 3-4 (February 16, 2012): 69–94. http://dx.doi.org/10.7202/1008524ar.

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Les grands textes et références internationales confient aux grandes entreprises la responsabilité de diffuser les valeurs environnementales et sociales dans leur sphère d’influence. Cette vision « messianique » de leur responsabilité les conduit à promouvoir des pratiques RSE au sein de leur chaîne d’approvisionnement, notamment auprès de leurs fournisseurs et sous-traitants PME. Dans une vision managériale, elles demandent à leurs fournisseurs de signer des codes de conduite et autres clauses contractuelles pour se protéger des risques liés à un comportement non responsable. Quelle que soit la vision, les grandes entreprises sont considérées comme des acteurs majeurs de la diffusion de pratiques socialement et environnementalement responsables pour les PME de leur chaîne d’approvisionnement. À partir de cinq études de cas de grands groupes industriels considérés comme socialement responsables et à partir d’une enquête auprès de PME françaises, cet article se propose d’analyser les facteurs, freins ou leviers qui expliquent l’influence exercée sur les PME par la gestion « durable » de la relation fournisseurs. Il cherche à répondre à la question : dans quelle mesure les PME sont-elles poussées à adopter des politiques RSE par les grandes entreprises clientes ? Dans les pays développés comme la France, cette influence est faible, même lorsque les grands clients se disent engagés dans la RSE. Nous avons dégagé les principaux déterminants de cette influence : le degré de formalisation et surtout de contrôle des engagements demandés au fournisseur, le degré des contradictions entre les exigences économiques de prix toujours plus bas et les exigences de conformité avec les codes de conduite ou autres standards, la nature de la relation commerciale entre les acteurs basée sur un rapport de force économique dans une approche de stricte conformité ou basée sur la confiance, les relations personnelles et le partenariat gagnant-gagnant. Les grandes entreprises, même proactives, ne sont que de faibles leviers de la diffusion de la RSE chez leurs fournisseurs PME parce que tous ces facteurs jouent faiblement ou comme des freins, ce qui traduit une mise en œuvre encore très partielle des objectifs annoncés de développement durable au sein des services achat. Les objectifs et l’engagement du chef d’entreprise dans la PME constituent des facteurs clés pour l’adoption de stratégies RSE dans les PME et donc pour aller au-delà de la stricte conformité et transformer les exigences RSE du client en opportunités. Nous proposons huit types de réponses stratégiques des PME fournisseurs aux exigences de leurs clients en fonction des facteurs dégagés ci-dessous.
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Robert, Valérie. "Staatsfreiheit ou intervention de l’État ? Le modèle allemand de l’audiovisuel public." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 2, no. 2 (December 15, 2013): 118–31. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v2.n2.2013.97.

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En Allemagne, la Staatsfreiheit (liberté par rapport à l’Etat) de l’audiovisuel a une valeur constitutionnelle. Pourtant, l’Etat dans ses différentes acceptions (exécutif et parlements de l’Etat fédéral et des Länder, mais aussi partis politiques) exerce une forte emprise sur les instituts de l’audiovisuel public par le biais de la composition de leurs conseils et par une pratique bien établie de répartition proportionnelle des postes parmi les partis (Proporz). Cette mainmise, dénoncée depuis longtemps par les juristes mais aussi de manière ponctuelle par les journalistes, est devenue particulièrement visible lors de « l’affaire Brender » en 2009, lorsque des ministres-présidents de la CDU et leurs alliés siégeant au conseil d’administration de la chaîne de télévision ZDF ont refusé de prolonger le contrat du rédacteur en chef. Ceci a mené finalement au dépôt par les gouvernements sociaux-démocrates de plusieurs Länder d’un recours en contrôle de constitutionnalité auprès de la Cour constitutionnelle, portant sur la composition des conseils administrant la ZDF. Une analyse du discours de la presse allemande à ce sujet montre que la représentation d’un audiovisuel public indépendant de l’État semble avoir pour les journalistes allemands une fonction identitaire, celle d’un mythe professionnel qui fait passer à l’arrière-plan le caractère structurel de l’influence de l’Etat. Le discours oscille entre une solidarisation démonstrative avec Brender et une mémoire sélective quant aux précédents d’influence politique sur l’audiovisuel public. Des systèmes étrangers (la France mais surtout l’Italie) ont dans ce discours une fonction de repoussoir, et la comparaison sert davantage à entretenir la mobilisation qu’à décrire des ressemblances qui pourtant existent mais remettraient en question le mythe de l’indépendance. In Germany the constitution (Grundgesetz) guarantees that broadcasting enjoys freedom from state control (Staatsfreiheit). Yet, the state in its various forms (the executive, the parliaments of the federal states and of the Länder, but also the political parties) has a strong grip on the public broadcasting agencies through the composition of their boards and through a well-established practice of proportionaldistribution of jobs among the parties (Proporz). This influence, which has long been denounced not only by jurists, but also, occasionally, by journalists, became particularly visible during the “Brender case” in 2009, when Christian Democrat state premiers and their allies on the administrative board of the public TV channel ZDF refused to extend the employment contract of its editor-in-chief, Nikolaus Brender. This eventually led to a legal appeal before Germany’s Constitutional Court, brought by the social-democratic governments of several Länder, to examine the constitutionality of the composition of the boards that administer the ZDF. An analysis of press discourse on this topic shows that the representation of a public broadcasting system independent of the state seems to have an identity-building function for German journalists: a “professional myth” that pushes into the background the structural character of state influence. The discourse oscillates between a demonstrative solidarity with Brender, and a selective memory of the precedents of political influence on public broadcasting. Foreign systems (France’s, but mostly Italy’s) are used as cautionary examples, and Germany is compared with them in order to rally support rather than describe similarities that would put in question the myth of German public broadcasting’s independence. Na Alemanha, a Staatsfreiheit (liberdade em relação ao Estado) do audiovisual tem valor constitucional. Porém, o Estado em suas diferentes acepções (Executivo e Parlamentos do Estado Federal e dos Länder, mas também partidos políticos)exerce um forte domínio sobre os institutos de audiovisual público através da composição de seus conselhos e pela prática bem estabelecida da repartição proporcional de vagas aos partidos (Proporz). Este controle, denunciado há tempos pelos juristas, mas também de maneira pontual por jornalistas, tornou-se particularmente visível com o « caso Brender » em 2009, quando os ministros-presidentes da CDU e seus aliados membros do Conselho de Administração do canal de televisão ZDF recusaram o prolongamento do contrato do diretor da redação. No final, os governos sócio-democratas de vários Länder entraram com um recurso no Tribunal Constitucional de Controle de Constitucionalidade relativo à composição dos conselhos que administram a ZDF. Uma análise do discurso da imprensa alemã sobre o assunto mostra que a representação de um audiovisual público independente do Estado parece ter, para os jornalistas alemães, uma « função de identidade », notadamente a de um mito profissional que coloca em último plano o caráter estrutural da influência do Estado. Este discurso oscila entre uma clara solidariedade com Brender e uma memória seletiva em relação às precedentes influências políticas sobre o audiovisual público. Os sistemas estrangeiros (a França, mas, sobretudo, a Itália) adquirem neste discurso uma « função de repúdio », e esta comparação serve mais para manter a mobilização do que para descrever as convergências que, no entanto, existem, mas poderiam questionar o mito da independência.
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Josiane, TIENDREBEOGO, SAWADOGO Nerbéwendé, KIENDREBEOGO Timbilfou, KIEBRE Zakaria, SAWADOGO Boureima, KIEBRE Mariam, ZERBO Afoussatou, NANEMA Kiswendsida Romaric, and SAWADOGO Mahamadou. "Réponse agro-morphologique de 14 génotypes de sorgho grains sucrés du Burkina Faso à la fertilisation minérale." Journal of Applied Biosciences 145 (January 31, 2020): 14880–91. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.145.4.

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Le sorgho grains sucrés est une culture produite essentiellement pour ses grains sucrés et riches en oligoéléments consommés au stade grains pâteux. Objectif: L’étude vise à déterminer l’effet de la fertilisation minérale (NPK) sur l’expression des paramètres agro-morphologiques du sorgho grains sucrés [Sorghum bicolor (L.) Moench]. Méthodologie et résultats: L’essai a été réalisé en saison pluvieuse selon un dispositif en split plot avec trois répétitions. Quatorze génotypes de sorgho grains sucrés ont été soumis à trois niveaux de fertilisation à savoir 100 kg NPK/ha (TR); 125 kg NPK/ha (T1) et 150 kg NPK/ha (T2). Au total, neuf variables quantitatives relatives à la phénologie de la plante, au tallage et aux rendements grains et paille ont été mesurées. Les résultats ont révélé que seule la teneur en matière sèche de la paille (TMS) a présenté une différence significative (p ˂ 0.05) en fonction du facteur traitement. La dose TR (100 kg NPK/ha) a été optimale pour la production en grains et en paille du sorgho grains sucrés. Les rendements à l’hectare pour l’ensemble des trois traitements ont varié respectivement de 3397,092 kg (MTC2) à 8969,937 kg (SBR7) pour le grain et de 4154,948 kg (MTC2) à 12683,594 kg (SBR7) pour la paille. Conclusion et applications : Il ressort de cette étude que le niveau de fertilisation a eu très peu d’influence sur la plupart des paramètres agro-morphologiques de la plante. La dose de 100 kg NPK/ha est une dose optimale pour la production de cette culture. Cela permet d’orienter le producteur en matière de fertilisation et sur le choix des génotypes de sorgho grains sucrés à double usage (grains et fourrage). Mots clés: Sorgho grains sucrés, génotypes, NPK, diversité, Burkina Faso. Agromorphological response of 14 genotypes of sweet grain sorghum from Burkina Faso to mineral fertilization ABSTRACT Sweet grain sorghum is a crop produced mainly for its sweet grains and rich in trace elements consumed in the pasty grains stage. Objective: The study aims to determine the effect of mineral fertilization (NPK) on the expression of agro-morphological parameters of sorghum sweet grains [Sorghum bicolor (L.) Moench]. Methodology and results: The experiment was carried out in the rainy season according to a split plot design with three repetitions. Fourteen sweet grain sorghum genotypes were submitted to three levels of fertilization, defined as 100 kg NPK/ha (TR); 125 kg NPK/ha (T1) and 150 kg NPK/ha (T2). A total of nine quantitative variables related to plant phenology, tillering and grain and straw yields were measured. The results revealed that only the dry matter content of straw (TMS) showed a significant difference (p ˂ 0.05) depending on the treatment factor. The TR dose (100 kg NPK/ha) was optimal for grain and straw production of sweet grain sorghum. Yields per hectare for all treatments varied from 3397.092 kg (MTC2) to 8969.937 kg (SBR7) and from 4154.948 kg (MTC2) to 12683.594 kg (SBR7) respectively for grain and straw. This study shows that the level of fertilization has had very little influence on most of the agromorphological parameters of the plant. The 100 kg NPK/ha dose is an optimal dose for the production of this crop. This allows to guide the producer in fertilization and the choice of sweet grain sorghum genotypes for dual-use (grains and feed). Key words: Sweet grain sorghum, genotypes, NPK, diversity, Burkina Faso.
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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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Sergent, Bernard. "Autour du dragon." IRIS, no. 41 (November 26, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/iris.2137.

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L’article évoque l’origine du mot dragon, expose la géographie des mythes à dragons, et passe en revue différentes fonctions du dragon — fournir la pluie chez les uns, fournir à des héros de quoi accomplir un exploit initiatique chez les autres. Il revient sur les meurtres de dragons et les rituels correspondant au solstice d’hiver, et il en augmente le dossier. En cours de route, les problèmes d’influences et de circulation des idées sont envisagés.
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COMLAN, FLORINE, Jordy HOUNSINOU, Ramya HOUNTONDJI, and Kabirou KANLANFEYI. "COMMENT IDENTIFIER UN LEADER D’OPINION SUR TWITTER ? Une analyse des réseaux sociaux du hashtag IA." Management & Data Science, July 27, 2021. http://dx.doi.org/10.36863/mds.a.17227.

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La twittosphère représente l’ensemble des utilisateurs de Twitter. C’est un espace virtuel où prennent forme de nombreuses informations qui sont relayées en masse. Dans cet espace, être un leader d’opinion influent, consiste à avoir une position qui permet d’exercer un pouvoir. La position d’influence renvoie à une place centrale d’un acteur par rapport aux autres acteurs du réseau. En se basant sur la fonction hashtag , nous proposons une analyse du média social Twitter afin d’identifier le personnage le plus influent sur #IA durant une période donnée. Cet article est issu d'un data challenge. Il permet de comprendre la démarche pour identifier un influenceur sur Twitter.
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Polus, Edwige, Chantal de Fouquet, Nicolas Flipo, and Michel Poulin. "Caractérisation spatiale et temporelle de la qualité des « Masses d’Eau Cours d’Eau »." 23, no. 4 (December 20, 2010): 415–29. http://dx.doi.org/10.7202/045101ar.

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Abstract:
Focalisé sur les indicateurs physico-chimiques soutenant la biologie des cours d’eau, l’article examine l’interpolation de ce type de mesures, dans le temps et l’espace, pour le calcul des indices légaux requis par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau. En effet, le calcul d’indicateurs statistiques, à partir d’une information très lacunaire, pose problème. Différentes méthodes de calcul du quantile 90 par station sont-elles équivalentes? Comment cet indicateur varie-t-il spatialement? Le Réseau National de Bassin français fournit-il suffisamment d’information pour une caractérisation pertinente de la qualité des eaux? Les sorties du modèle déterministe ProSe appliqué à la Seine, à pas de temps journalier, sont utilisées pour comparer différentes méthodes de calcul des indicateurs. Les résultats déduits du modèle exhaustif sont comparés à ceux calculés après un échantillonnage simulant celui du réseau de surveillance. Deux calculs du quantile 90 temporel par station sont examinés : le calcul classique fondé sur la fonction de quantile empirique, et une méthode légèrement plus complexe, avec une pondération temporelle et une linéarisation de la fonction de quantile, qui atténue effectivement les biais induits par l’échantillonnage irrégulier durant l’année, ou découlant du nombre restreint de mesures. Trois méthodes de « spatialisation » sont ensuite testées afin d’obtenir des pourcentages d’occurrence des quantiles par classe de qualité dans chaque « Masses d’Eau Cours d’Eau » : le « principe de défaillance » retient la station la plus défavorable; la deuxième méthode calcule la proportion des stations par classe de qualité; la dernière pondère chaque station par son « segment d’influence ». La spatialisation par segments d’influence des quantiles temporels au sein des « Masses d’Eau Cours d’Eau » améliore nettement les estimations des pourcentages d’occurrence, montrant la nécessité de la prise en compte de la localisation des stations lors du calcul d’un indice de qualité.
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Miranda, Roberto. "Le remplacement de l’Argentine dans le plan hégémonique pour l’Amérique du Sud." 42, no. 1 (May 3, 2011): 97–116. http://dx.doi.org/10.7202/045879ar.

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Abstract:
Cet article analyse la façon dont les États-Unis, après avoir soutenu l’Argentine dans sa fonction stabilisatrice et intégratrice, ont décidé de l’ignorer dans leur plan stratégique pour l’Amérique du Sud. Cette situation a été positive pour le pays ainsi que pour l’intégration latino-américaine ; mais elle a mis aussi en évidence sa perte d’influence internationale. Dans ce travail, nous avons analysé d’un point de vue théorique les changements qui se sont opérés dans la politique régionale et la manière dont ceux-ci ont touché l’Argentine. Nous avons aussi examiné quelques-unes des raisons pour lesquelles les États-Unis, dans leur plan hémisphérique, se sont conduits de façon différente avec ce pays, laissant entendre que sa puissance n’était plus pertinente.
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El Moustapha, Sareya M., Mamadou Lamine Ndiaye, Papa Alioune Ndiaye, Abdel Kader Ould Mahmoud, and Issakha Youm. "Influence des paramètres météorologiques sur la production d’un aérogénérateur: Application sur le littoral Sahélien." Journal of Renewable Energies 17, no. 1 (October 19, 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v17i1.422.

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Abstract:
Ce travail s’intéresse principalement à étudier l’influence des paramètres météorologiques (vent, température, pression, humidité) sur la production des générateurs éoliens de petites puissances. Le but de ce travail est d’élaborer des modèles qui traduisent l’influence des différents paramètres météorologiques sur la production d’un système éolien dans un site de rugosité donnée. L’étude du fonctionnement de la turbine éolienne en fonction des paramètres météorologiques est complexe et la modélisation des phénomènes physiques liés aux paramètres météorologiques est nécessaire. L’influence des paramètres météorologiques revêt des formes très diverses pour chaque chaîne de conversion et pour chaque site. Cette recherche d’influence des paramètres, comme la température, la pression et l’humidité, a pour but ultime la définition de modèles physiques préalablement validés avec des observations sur le terrain et permettant ainsi de prévoir la production d’un parc éolien.
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Pattinson, John Richard. "Popular Music and Canadian National Identity." Canadian Journal of Communication 43, no. 2 (May 26, 2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n2a3110.

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Background This article discusses citizen reactions to select musicians and/or their music in terms of Canadian national identity symbols.Analysis A theoretical discussion of music as an identity marker is framed within nationalism theories and criteria for “national” music are proposed. The roles of popular culture and music are subsequently examined as mnemonic devices. Finally, the Canadian situation in terms of national identity, American influence, and Canadian music are briefly summarized, with suggested guidelines for government accreditation of Canadian music. The second part of the article relates a research project focusing on citizen reaction to Canadian music in terms of national identity, with comparisons made with responses to American musicians.Conclusions and implications The findings indicate a generally favourable response to most of the selected musicians with regard to the musicians as identity symbols.RÉSUMÉContexte Cet article commente les réactions de citoyens envers certains musiciens et/ou leur musique comme symboles d’identité canadienne.Analyse Cet article discute de la musique comme indicatrice d’identité dans le cadre de théories sur le nationalisme tout en proposant des critères pour reconnaître ce que serait une musique « nationale ». Par la suite, il examine les rôles de la culture et de la musique populaires comme outils mnémotechniques. Enfin, il résume brièvement la situation canadienne actuelle en fonction d’identité nationale, d’influence américaine et de musique canadienne, et suggère des lignes directrices pour l’accréditation gouvernementale de la musique canadienne. En seconde partie, cet article présente un projet de recherche sur la réaction de citoyens envers la musique canadienne par rapport à l’identité nationale avec comme point de comparaison des réactions envers des musiciens américains.Conclusions et implications Les données indiquent une réaction généralement favorable à l’égard de la plupart des musiciens sélectionnés comme symboles identitaires.
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Candau, Joel. "Altricialité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.087.

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Deux faits signent la nature profonde de l’être humain : (i) un cerveau d’une grande plasticité et (ii) la puissance impérieuse de la culture qui se manifeste non seulement par la diversité et l’intensité de son expression, mais aussi par la forte influence qu’elle exerce rétroactivement sur le développement de notre architecture cérébrale – qui l’a rendue possible. Cette plasticité développementale, résumée dans l’idée que « nous héritons notre cerveau ; nous acquérons notre esprit » (we inherit our brains ; we acquire our minds)(Goldschmidt 2000), relève d’un processus plus général appelé « altricialité » par les éthologues. Le terme est dérivé de l’anglais altricial, mot qui vient lui-même du latin altrix : « celle qui nourrit », « nourrice » (Gaffiot 1934). Dans son acception première, l’altricialité signifie qu’une espèce n’est pas immédiatement compétente à la naissance, contrairement aux espèces dites précoces. C’est le cas, par exemple, de la plupart des passereaux qui naissent les yeux fermés et dont la survie dépend entièrement de l’aide apportée par leur entourage. Il en va de même pour notre espèce. Dans le cas des nouveau-nés humains, toutefois, s’ajoute à l’altricialité primaire une altricialité secondaire. On désigne ainsi le fait que notre cerveau n’est pleinement compétent (sur les plans cognitif, émotionnel, sensoriel et moteur) que tardivement. La force et la durée de la croissance cérébrale post-natale caractérisent cette altricialité secondaire. Du point de vue de la force, le chimpanzé Pan troglodytes, espèce animale qui nous est phylogénétiquement la plus proche, a un coefficient de croissance cérébrale de 2,5 entre la naissance et l’âge adulte, contre 3,3 chez les humains (DeSilva et Lesnik 2008). Du point de vue de la durée, on a longtemps cru que la maturité du cerveau humain coïncidait avec la puberté, mais on sait aujourd’hui que la période de surproduction et d’élimination des épines dendritiques sur les neurones pyramidaux du cortex préfrontal court jusqu’à la trentaine (Petanjeket al. 2011). Outre des contraintes obstétriques, cette maturation prolongée est probablement due aux coûts métaboliques élevés du développement cérébral (Goyal et al. 2014), un processus de co-évolution ayant favorisé l’étalement dans le temps de la dépense énergétique (Kuzawa et al. 2014). Cette forte altricialité cérébrale est propre aux êtres humains, le contrôle génétique qui s’exerce sur l’organisation somatopique de notre cortex, sur la connectique cérébrale et sur les aires d’association étant plus faible que chez le chimpanzé commun. Par exemple, deux frères chimpanzés auront des sillons cérébraux davantage similaires que deux frères humains, parce que le cerveau des premiers est moins réceptif aux influences environnementales que celui des membres de notre espèce (Gómez-Robles et al. 2015). Cette spécificité du cerveau humain est tout aussi importante que son quotient d’encéphalisation (6,9 fois plus élevé que celui d’un autre mammifère du même poids, et 2,6 fois supérieur à celui d’un chimpanzé), le nombre élevé de ses neurones (86 milliards contre 28 milliards chez le chimpanzé), la complexité de sa connectique (environ 1014 synapses), les changements néoténiques lors de l’expression des gènes (Somel et al. 2009) et son architecture complexe. Chez le nouveau-né humain, la neurogenèse est achevée, excepté dans la zone sous-ventriculaire – connectée aux bulbes olfactifs – et la zone sous-granulaire, qui part du gyrus denté de l’hippocampe (Eriksson et al. 1998). Toutefois, si tous les neurones sont déjà présents, le cerveau néonatal représente moins de 30% de sa taille adulte. Immédiatement après la naissance, sa croissance se poursuit au même taux qu’au stade fœtal pour atteindre 50% de la taille adulte vers 1 an et 95% vers 10 ans. Cette croissance concerne essentiellement les connexions des neurones entre eux (synaptogenèse, mais aussi élagage de cette interconnectivité ou synaptose) et la myélinisation néocorticale. À chaque minute de la vie du bébé, rappelle Jean-Pierre Changeux (2002), « plus de deux millions de synapses se mettent en place ! » Au total, 50% de ces connexions se font après la naissance (Changeux 2003). Cette spécificité d’Homo sapiens a une portée anthropologique capitale. Elle expose si fortement les êtres humains aux influences de leur environnement qu’ils deviennent naturellement des êtres hyper-sociaux et hyper-culturels, ce qu’avait pressenti Malinowski (1922 : 79-80) quand il soutenait que nos « états mentaux sont façonnés d’une certaine manière » par les « institutions au sein desquelles ils se développent ». Le développement du cerveau dans la longue durée permet une « imprégnation » progressive du tissu cérébral par l’environnement physique et social (Changeux 1983), en particulier lors des phases de socialisation primaire et secondaire. L’être humain a ainsi des «dispositions épigénétiques à l’empreinte culturelle » (Changeux 2002). Les effets sociaux et les incidences évolutionnaires (Kuzawa et Bragg 2012) d’une telle aptitude sont immenses. L’entourage doit non seulement aider les nouveau-nés, mais aussi accompagner les enfants jusqu’à leur développement complet, l’immaturité du cerveau des adolescents étant à l’origine de leur caractère souvent impulsif. Cet accompagnement de l’enfant se traduit par des changements dans la structure sociale, au sein de la famille et de la société tout entière, notamment sous la forme d’institutions d’apprentissage social et culturel. Les êtres humains sont ainsi contraints de coopérer, d’abord à l’intérieur de leur groupe familial et d’appartenance, puis sous des formes plus ouvertes (voir Coopération). Née de processus évolutifs anciens d’au moins 200 000 ans (Neubaueret al. 2018), l’altricialité secondaire nous donne un avantage adaptatif : contrairement à d’autres espèces, nos comportements ne sont pas « mis sur des rails » à la naissance, ce qui les rend flexibles face à des environnements changeants, favorisant ainsi la diversité phénotypique et culturelle. Cette plasticité cérébrale peut produire le meilleur. Par exemple, 15 mois seulement d’éducation musicale avant l’âge de 7 ans peuvent renforcer les connexions entre les deux hémisphères cérébraux (Schlaug et al. 1995) et induire d’autres changements structuraux dans les régions assurant des fonctions motrices, auditives et visuo-spatiales (Hyde et al. 2009). Une formation musicale précoce prévient aussi la perte d’audition (White-Schwoch et al. 2013) et améliore la perception de la parole (Du et Zatorre 2017). Cependant, comme cela est souvent le cas en évolution, il y a un prix à payer pour cet avantage considérable qu’est l’altricialité secondaire. Il a pour contrepartie un appétit vorace en énergie de notre cerveau (Pontzer et al. 2016). Il nous rend plus vulnérables, non seulement jusqu’à l’adolescence mais tout au long de la vie où, suppose-t-on, des anomalies des reconfigurations neuronales contribuent au développement de certaines pathologies neurologiques (Greenhill et al. 2015). Enfin, un risque associé au « recyclage culturel des cartes corticales » (Dehaene et Cohen 2007) est rarement noté : si ce recyclage peut produire le meilleur, il peut aussi produire le pire, selon la nature de la matrice culturelle dans laquelle les individus sont pris (Candau 2017). Par exemple, le choix social et culturel consistant à développer des industries polluantes peut provoquer des maladies neurodégénératives et divers désordres mentaux (Underwood 2017), notamment chez les enfants (Bennett et al. 2016), phénomène qui est accentué quand il est associé à l’adversité sociale précoce (Stein et al. 2016). Toujours dans le registre économique, la mise en œuvre de politiques qui appauvrissent des populations peut affecter le développement intellectuel des enfants (Luby et al. 2013), un message clé du World Development Report 2015 étant que la pauvreté est une « taxe cognitive ». Un dernier exemple : Voigtländer et Voth (2015) ont montré que les Allemands nés dans les années 1920 et 1930 manifestent un degré d’antisémitisme deux à trois fois plus élevé que leurs compatriotes nés avant ou après cette période. Bien plus souvent que d’autres Allemands, ils se représentent les Juifs comme « une population qui a trop d’influence dans le monde » ou « qui est responsable de sa propre persécution ». Ceci est la conséquence de l’endoctrinement nazi qu’ils ont subi durant toute leur enfance, notamment à l’école, en pleine période d’altricialité secondaire. En résumé, l’altricialité secondaire est au fondement (i) de l’aptitude naturelle de notre cerveau à devenir une représentation du monde et (ii) d’une focalisation culturelle de cette représentation, sous l’influence de la diversité des matrices culturelles, cela pour le meilleur comme pour le pire. Cette hyperplasticité du cerveau pendant la période altricielle laisse la place à une plasticité plus modérée à l’âge adulte puis décroît à l’approche du grand âge, mais elle ne disparaît jamais complètement. Par conséquent, loin de voir dans les données neurobiologiques des contraintes qui auraient pour seule caractéristique de déterminer les limites de la variabilité culturelle – limitation qui est incontestable – il faut les considérer également comme la possibilité de cette variabilité.
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Tremblay, Mireille. "La participation citoyenne, l'engagement civique et l'efficacité de personnes membres de comités d'usagers ou d'associations." Recherches en Communication 32 (May 18, 2011). http://dx.doi.org/10.14428/rec.v32i32.51653.

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Au cours des dernières décennies les «personnes ayant des limitations fonctionnelles» ou un «handicap» (soit une déficience intellectuelle, un handicap physique ou un problème de santé mentale) ont acquis une certaine reconnaissance de leurs droits, mais elles sont encore généralement exclues de la sphère publique et politique. Les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme peuvent être classés en trois catégories, soit les droits civils, les droits sociaux, culturels et économiques et finalement les droits politiques. «L’idéologie des droits de l’homme suppose des citoyens actifs qui participent à la vie politique de l’État. D’où le lien intime entre droits de l’homme et démocratie» (Quinn et Degener, 2002, p.32). L’histoire de l’émancipation des «personnes ayant un handicap» est marquée par la reconnaissance et l’exercice progressif de ces trois catégories de droits. Si des notions comme celles d’autodétermination et d’empowerment inspirent la transformation des rapports entre l’’État, la société et les «personnes ayant un handicap», on fait encore trop peu de cas de leur participation citoyenne et démocratique, de leur engagement politique et de leur prise de parole sur la place publique (Tremblay et Lachapelle, 2006). Elles ont non seulement le droit de «participer aux décisions qui les concernent», mais elles ont aussi le droit de participer à la vie publique et démocratique de leur communauté locale, nationale ou même internationale. Elles ont les capacités de le faire, pour peu qu’elles aient l’occasion d’acquérir les compétences civiques nécessaires (Milner, 2004) et qu’elles aient l’opportunité d’exercer les habiletés qui y sont associées. Les immigrants, les membres de certaines communautés ethniques et culturelles et les «personnes ayant un handicap» figurent parmi les groupes qui sont les moins engagés politiquement, si on les compare à la population en général (O’Neill, 2006). Les «personnes ayant un handicap» ont une moins grande efficacité politique que la population dans son ensemble. On entend par «efficacité politique» le niveau de compétences et d’habilités qu’une personne estime détenir pour participer politiquement (efficacité interne) et le degré d’influence qu’elle croit pouvoir exercer auprès des politiciens en fonction de la sensibilité et de l’ouverture de ces derniers (efficacité externe) (Schur et al, 2003). Elles sont moins exposées aux expériences qui permettent d’acquérir et de développer les compétences civiques requises pour l’exercice d’une citoyenneté active. Le projet de recherche qui sera présenté dans le cadre du 2è colloque international francophone du CSIS, vise à mieux comprendre le processus de socialisation politique par lequel les personnes ayant «un handicap» acquièrent et développent des compétences civiques, au sein d’associations ou de comités d’usagers. Ce projet s’inscrit dans la foulée du document de l’Office des personnes handicapées du Québec, publié récemment «À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité, Proposition de politique pour accroître la participation sociale des personnes handicapées», qui fonde son action notamment sur la reconnaissance et l’exercice des droits des personnes et qui retient parmi ses objectifs : «accroître la participation citoyenne des personnes handicapées dans leur communauté, dans des conditions équivalentes à celles des autres citoyens» (OPHQ, 2007, p.16). Il s’inspire également de l’article 29 de la Convention internationale sur les droits des personnes handicapées, stipulant que les pays signataires s’engagent à garantir «aux personnes handicapées la jouissance des droits politiques et la possibilité de les exercer sur la base de l’égalité avec les autres». Dans sa convention, toujours à l’article 29, l’ONU interpelle les ONG pour soutenir la représentation des intérêts de personnes handicapées et leur intégration à la vie publique et politique de leur pays.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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