Journal articles on the topic 'Fixation biologique de l'azote'

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1

El Halouani, H., B. Picoti, C. Casellas, G. Pena, and J. Bontoux. "Elimination de l'azote et du phosphore dans un lagunage à haut rendement." Revue des sciences de l'eau 6, no. 1 (April 12, 2005): 47–61. http://dx.doi.org/10.7202/705165ar.

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Abstract:
L'objectif de cette étude est de comprendre le fonctionnement épuratoire de l'écosystème particulier que constitue le lagunage à haut rendement (LHR) afin de déterminer les principaux facteurs responsables de l'élimination de l'azote et du phosphore. Sur un bassin de 48 m2, alimenté eu eaux usées domestiques préalablement traitées pendant une semaine dans un bassin primaire ont été suivies selon un rythme hebdomadaire les formes carbonées, azotées et phosphorées dis-soutes et particulaires, les variables caractéristiques de l'activité photosynthétiques (chlorophylle a, pH et 02) et les données climatiques (rayonnement solaire et température). Une analyse en composantes principales réalisée sur l'ensemble des résultats a montré, d'une part l'opposition des variables climatiques et photosynthétiques aux formes minérales de l'azote et du phosphore (N-NH4 et P-PO4) et d'autre part l'influence de la charge organique sur le fonctionnement du système. L'évolution des formes azotées et phosphorées présente un effet saisonnier marqué. En hiver ou lors de surcharge organique importante, une augmentation du temps de séjour peut améliorer les rendements épuratoires. L'évolution de la matière organique dissoute est indépendante du cycle saisonnier. Au cours des deux années du suivi on observe une adaptation progressive de l'écosystème à la dégradation de la matière organique. Dans le lagunage à haut rendement l'élimination de l'azote et du phosphore est liée principalement à l'activité algale, qui entraîne une assimilation biologique et une élévation du pH, responsables des phénomènes chimiques de volatilisation de l'azote ammoniacal et de précipitation de phosphate de calcium.
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2

Guiheneuf, Georges, José-Luis M. Abboud, and Abdeljalil Lachkar. "L'azote, site basique des amides encombrées?" Canadian Journal of Chemistry 66, no. 5 (May 1, 1988): 1032–35. http://dx.doi.org/10.1139/v88-171.

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Abstract:
If R = CH3, an increase in the bulk of the R groups of the amides R′CONR2 provokes an increase in the complexation constants with iodine. Conversely, if R is an alkyl group (but not a CH3), the constants decrease up to a critical size for the bulkiness of R and R′. Above these limits, an abrupt increase of the constants is observed. This behaviour is rationalized in terms of a change in the point of fixation of the iodine. While the basic site of the N,N-disubstituted amides is the oxygen of the carbonyl, steric hindrance reduces the conjugation of the CO and NR2 groups and hence the basicity of the oxygen; above the critical size and due to steric hindrance, the basicity of the nitrogen atom becomes similar to that of amines. This explanation is confirmed by the position of the charge transfer band and by a comparison with the formation constants of the complexes iodine–amines and iodine–α-amino carbonyl compounds. [Journal translation]
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Tanya, V. N., and G. R. Scott. "Hémagglutination virale des globules rouges de mouton stabilités par la glutaraldéhyde." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, no. 3 (March 1, 1994): 283–84. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9087.

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Abstract:
Des globules rouges de mouton stabilisés par traitement à la glutaraldéhyde ont été employés avec succès dans les tests d'hémagglutination par le virus de la maladie de Newcastle et celui de la grippe équine. La fixation a permis de conserver les globules rouges pendant 21 jours, sans perte de leur pouvoir agglutinant. La meilleure stabilité était obtenue lorsque les cellules étaient congelées à -114°C dans la phase gazeuse de l'azote liquide.
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4

Domenach, A. M., F. Kurdali, C. Danière, and R. Bardin. "Détermination de l'identité isotopique de l'azote fixé par le Frankia associé au genre Alnus." Canadian Journal of Botany 66, no. 7 (July 1, 1988): 1241–47. http://dx.doi.org/10.1139/b88-177.

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Abstract:
To use the 15N natural abundance method to evaluate the symbiotic nitrogen fixation by actinorhizal trees, it is necessary to determine the isotopic identity of assimilated nitrogen from two sources: the soil and the air. This study reports an isotopic value of fixed nitrogen by two alder species (Alnus incana (L.) Moench and Alnus glutinosa (L.) Gaertn. growing on nitrogen-free medium in greenhouse experiments. The δ15N value of the aerial parts was −2. This value was stable with time and did not depend on the Frankia strains used. This value could be used to estimate the nitrogen fixation in the natural ecosystem. Other parameters such as the mobilization of nitrogen reserves and the choice of the reference plant must be investigated to apply this method. The nodules of these two alder species were enriched in 15N relative to the rest of the plant but there was no relationship between symbiotic effectiveness of Frankia strains and 15N enrichment of nodules. On the other hand, for naturally growing trees, an enrichment in 15N was found primarily in the vesicles of nodules that are the sites of nitrogen fixation.
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5

Roche, B., and M. D. Loye-Pilot. "Eutrophisation récente d'un lac de montagne sans occupation humaine (lac de Bastani, Corset : Conséquence d'agents atmosphériques?" Revue des sciences de l'eau 2, no. 4 (April 12, 2005): 681–707. http://dx.doi.org/10.7202/705049ar.

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Abstract:
Le Lac de Bastani (Corse - France), petit lac d'altitude (2089 m) à bassin versant rocheux, est dépourvu de toute implantation ou activité humaine. Ce lac est mésotrophe à eutrophe par certains de ses caractères alors que 4 autres lacs étudiés dans le même contexte sont oligotrophes. De plus, il était décrit au début du siècle comme oligotrophe. Dans ce type de lacs, les apports atmosphériques constituent la majeure partie de la source externe de nutriments. L'apport d'azote inorganique dissous atmosphérique au bassin versant est important, de l'ordre de 0,8 g.N.m-2 par an, soit l'équivalent du rejet d'une trentaine d'habitants permanents. Les trois-quarts sont relargués à la fonte, pendant environ un mois; cela représente l'équivalent des rejets d'environ 300 habitants sur le bassin qui, du fait de la faible activité biologique dans les sols à cette température, arrive pratiquement en entier au lac. Ces apports de nutriments à la fonte sont responsables du démarrage très précoce de la production primaire. En l'absence d'un bilan complet des nutriments la comparaison du lac de Bastani avec les autres lacs oligotrophes et en particulier avec celui de Capitello, aux caractéristiques voisines, permet de cerner les facteurs responsables de la différence de leur niveau de trophie. Bastani et Capitello recevant une charge externe semblable, la source interne est probablement responsable de la situation de Bastani. Les concentrations estivales de N-NO3 notables (0,2-0,3 mg.l-1) des lacs oligotrophes sont un indice de la limitation de leur production primaire par le phosphore. Par contre à Bastani, l'azote étant pratiquement entièrement consommé en été le lac ne semble pas limité par le phosphore. Le vent violent et fréquent qui règne à Bastani semble le facteur déterminant de son niveau trophique supérieur : il assure le brassage de l'eau du lac et la remontée du phosphore (et aussi de l'azote) libéré des sédiments jusque dans la zone photique. Le phytoplancton consomme presque entièrement l'azote, alors que dans les lacs oligotrophes abrités du vent où le phosphore est limitant, les nitrates restent à des teneurs notables. L'eutrophisation récente du lac de Bastani peut s'expliquer par l'accroissement des apports atmosphériques, les seuls qui aient varié. Le phosphore étant disponible la production primaire devait être limitée auparavant par l'azote. Les apports d'azote inorganique dissous ont été dans cette région multipliés par 2 au moins par la pollution à longue distance. Cette dernière pourrait entraîner à elle seule l'évolution trophique d'un lac de haute montagne, dans un site vierge de toute occupation humaine, lorsque le brassage par le vent assure la mobilisation du phosphore des sédiments.
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Nasr, Hafedh, Tahar Sghaier, Mohamed Habib Ghorbal, and Yvon René Dommergues. "Variabilité génotypique de l'aptitude à la fixation symbiotique de l'azote chez Acacia cyanophylla Lindl." Canadian Journal of Botany 77, no. 1 (June 1, 1999): 77–86. http://dx.doi.org/10.1139/b98-200.

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Abstract:
Genotypic variability of the symbiotic nitrogen fixation ability on Acacia cyanophylla Lindl. The phenotypic and functional characteristics of four rhizobium strains isolated from nodules of Acacia cyanophylla Lindl., syn. Acacia saligna (Labill.) H. Wendl., and the inoculated host-plant genetic variability were evaluated. The evaluation used permitted the ranking of the tested rhizobium strains and seedlots according to their performance. The growth pattern of these strains indicated that A. cyanophylla was able to nodulate and fix N2 with slow- and fast-growing rhizobium strains. The acetylene reduction activity test reflected a variable effectiveness of the strains depending on their site of isolation. Strains RFH383 and RFH483 were more effective than RFH183 and RFH283. The high antibiotic resistance acquisition by RFH183 and RFH283 strains seemed to be inversely related to their effectiveness. Acacia cyanophylla seedlings from five seedlots displayed a high variability regarding their growth, nodulation, and ability to fix nitrogen. The ability to fix nitrogen was greater in the seedlings from KL seedlot than those from EN, KR, and TZ seedlots. The qualitative assessment of the seedlots using correspondence factorial analysis showed that the seedlings from KL seedlot preformed better than those from KR and TZ. The seedlings from TN and EN seedlots displayed an intermediate behaviour pattern. Seed origin seemed to affect the growth, nodulation, and nitrogen fixation of inoculated A. cyanophylla. The behaviour of this species and that of its associated rhizobium strains appeared to be very sensitive to variations in site characteristics. Results suggested that the association between plants derived from KL seedlot and RFH383 strain may represent the best partnership allowing the improvement of symbiotic nitrogen fixation.Key words: Acacia cyanophylla, rhizobium, nodulation, N2 fixation, genotypic variability, correspondence factorial analysis.
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Nasr, Hafedh, Tahar Sghaier, Mohamed Habib Ghorbal, and Yvon René Dommergues. "Variabilité génotypique de l'aptitude à la fixation symbiotique de l'azote chez Acacia cyanophylla Lindl." Canadian Journal of Botany 77, no. 1 (1999): 77–86. http://dx.doi.org/10.1139/cjb-77-1-77.

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Chalamet, A., J. M. Audergon, J. P. Maitre, and A. M. Domenach. "Etude par le δ15N de l'influence du potassium sur la fixation symbiotique de l'azote chezTrifolium pratense." Plant and Soil 98, no. 3 (October 1987): 347–52. http://dx.doi.org/10.1007/bf02378356.

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Laporte, Marine H., Éloïse Bertiaux, Virginie Hamel, and Paul Guichard. "L’organisation native de la cellule révélée grâce à la cryo-microscopie à expansion." médecine/sciences 39, no. 4 (April 2023): 351–58. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2023052.

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Abstract:
La plupart des techniques d’imagerie cellulaire, telles que la microscopie photonique ou la microscopie électronique, nécessitent que l’échantillon biologique soit préalablement fixé par des agents chimiques, une étape qui est connue pour endommager l’organisation sub-cellulaire. Pour pallier à ce problème, la cryo-fixation, inventée il y a plus de 40 ans, consiste à vitrifier les échantillons biologiques afin de préserver leur état natif. Cette méthode n’avait cependant été que très peu utilisée en microscopie photonique. Dans cette revue, nous présentons en détail la microscopie d’expansion, une technique de super-résolution développée récemment et qui, couplée à la cryo-fixation, permet de visualiser l’architecture cellulaire au plus près de son état natif.
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Gomez, L., S. Djelbani, C. Comarmond, D. Saadoun, M. Lambert, O. Fain, R. Dhote, A. Mekinian, L. Goldfarb, and M. Soussan. "Maladie de Takayasu : comparaison entre fixation de FDG et inflammation biologique. Résultats préliminaires." Médecine Nucléaire 41, no. 3 (May 2017): 171. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.087.

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Desperrier, N., J. C. Baccou, and Y. Sauvaire. "Fixation de l'azote atmosphérique et assimilation du nitrate chez le fenugrec (Trigonella foenum graecum L.) cultivé au champ." Plant and Soil 92, no. 2 (June 1986): 189–99. http://dx.doi.org/10.1007/bf02372633.

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Corsico, J. A. Gil, and M. G. Vaz Carreiro. "Modalités de contamination du crustacé planctonique Daphnia magna Straus avec le 134Cs. Etudes de la fixation et de la rétention." Revue des sciences de l'eau 5, no. 3 (April 12, 2005): 381–97. http://dx.doi.org/10.7202/705137ar.

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Abstract:
Une étude concernant le transfert du césium radioactif dans une chaîne trophique simplifiée d'eau douce, a été réalisée dans le cadre des Contrats (CCE) n° BI6-B-198-P et n° BI6-0245-P. Les objectifs étaient la connaissance de la radioécologie du fleuve Tejo (Tage) et le comportement du césium radioactif dans un écosystème naturel. Dans le présent document, sont présentées l'accumulation par voies différentes et la rétention du 134Cs par Daphnia magna Straus (Crustacea, Cladocera). L'accumulation directe à partir de l'eau du fleuve contaminée avec du 134Cs, a été effectuée avec une concentration initiale, approximative de 10 Bq ml-1. Le facteur de concentration (FC), rapporté au poids frais des daphnies, a évolué selon la fonction : FC(t) = 57,4 (1 - e-0,275t), avec le temps (t) en jours. L'élimination du radionucléide est exprimée par la fonction de rétention : R(t) = 8,5e-12,211 t + 91,5e-0.441t, qui indique donc deux périodes biologiques, Tb1 = 0,06 jour et Tb2 =1,6 jours. Quand la contamination de D. magna se réalise à partir de la nourriture (Selenastrum capricornutum) contaminée au 134Cs,le facteur de transfert trophique suit la fonction : F T (t) = 5, 1 (1 - e-0,245t). Dans ce cas, le processus de rétention est représenté par une fonction exponentielle à un seul terme : R(t) . 100 e-0,410t et correspond donc à une seule période biologique, Tb = 1,7 jour. La contamination simultanée par les deux vecteurs semble montrer que la voie de contamination la plus importante est le transfert à partir de l'eau. Etant donné que la concentration cellulaire et la concentration en 134Cs de la microalgue S. capricorrrutum étaient approximativement stabilisées, la nourriture n'a été responsable que de 28,5 ± 8,3 % de la concentration du radionucléide dans D. magna. En ce qui concerne l'étude de la rétention, on observe que, pour la contamination par l'eau, la période biologique la plus courte doit correspondre à une désorption au niveau des surfaces, tandis que la période la plus longue doit correspondre à l'élimination du 134Cs assimilé. La rétention consécutive à la fixation par l'ingestion de nourriture contaminé, conduit à une seule période biologique, qui ressemble beaucoup à la période longue du premier cas.
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Slama, Paul. "Le kantisme biologique de Nietzsche. L’héritage de Lange à propos de la perception." Nietzsche-Studien 48, no. 1 (November 1, 2019): 220–43. http://dx.doi.org/10.1515/nietzstu-2019-0012.

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Abstract:
Abstract In this paper, I show that Nietzsche is a Kantian, and what being Kantian means. He accepts the idea that our perception is configured by concepts which unify and inform the world around us, and which result from a biological evolution of the human species. His Kantianism is thus biological and mainly influenced by Friedrich Albert Lange’s reading of Kant. But this Nietzschean conceptualism must be inscribed in his thought of the will to power, where the perceptive fixation of the world is the result of a degeneration caused by the biological, psychological and historical recovery of the will to power. Thus, I show that Nietzsche’s Kantianism is as biological as it is axiological.
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Aurelle, J. L., N. Pollier, J. Rieu, and A. Rambert. "Projection par plasma de revêtements duplex : perspectives d’application pour la fixation biologique des prothèses articulaires." Revue de Métallurgie 91, no. 9 (September 1994): 1304. http://dx.doi.org/10.1051/metal/199491091304.

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Lebenbaum, M. "O stymulującem działaniu szlamu na wiązania azotu w wodach naturalnych [La stimulation de la fixation de l'azote libre dans les bassins d'eaux naturels]." Acta Societatis Botanicorum Poloniae 9, no. 1-2 (2017): 207–36. http://dx.doi.org/10.5586/asbp.1932.010.

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Dejour, D., R. Prado, and N. Bonnin. "39 Évaluation de l’élargissement des tunnels dans une technique de fixation biologique des ischios-jambiers pour les plasties du LCA à double faisceaux." Revue de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Appareil Moteur 92, no. 8 (December 2006): 71–72. http://dx.doi.org/10.1016/s0035-1040(06)76002-0.

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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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"XIe Congrès international de la ≪ fixation de l'azote ≫." Bulletin de l'Institut Pasteur 95, no. 1 (January 1997): 7. http://dx.doi.org/10.1016/s0020-2452(97)82564-x.

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"Seventeenth North American Conference on Symbiotic Nitrogen Fixation / Dix-septième conférence nord-américaine sur la fixation symbiotique de l'azote." Canadian Journal of Microbiology 47, no. 6 (June 1, 2001). http://dx.doi.org/10.1139/cjm4706title.

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