Academic literature on the topic 'Fertilisation biologique'

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Journal articles on the topic "Fertilisation biologique"

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Renaud-Gentié, C., V. Dieu, M. Thiollet-Scholtus, H. M. G. van der Werf, A. Perrin, and A. Mérot. "L'Analyse du Cycle de Vie pour réduire l'impact environnemental de la viticulture biologique." BIO Web of Conferences 15 (2019): 01031. http://dx.doi.org/10.1051/bioconf/20191501031.

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Abstract:
Contexte : La viticulture est très exigeante en intrants. La viticulture biologique est souvent considérée comme un système durable, mais elle a des impacts environnementaux. L'analyse du cycle de vie (ACV) permet de discriminer les itinéraires viticoles. Objectif : Notre article présente et discute l'intérêt de l'ACV pour évaluer, comparer et améliorer les itinéraires viticoles biologiques par une comparaison (i) des inventaires des pratiques, (ii) des inventaires du cycle de vie (ICV) et (iii) des ACV. Matériel et méthodes : Huit cas ont été étudiés dans trois régions viticoles françaises et deux années. L'ICV et l'ACV ont été calculés, cinq impacts ont été sélectionnés par corrélations (changement climatique, eutrophisation de l'eau douce, écotoxicité terrestre, acidification terrestre, eutrophisation marine). Résultats et discussion : des différences importantes entre les cas pour les pratiques et les quantités d'intrants ont été observées et l'étude des impacts sur le changement climatique a révélé la hiérarchie d'importance des opérations notamment mécaniques et un classement différent pour des impacts au kg de raisin et à l'ha de vigne. Les défis de l'ACV sont de mieux prendre en compte le soufre et le cuivre ; enrichir les bases de données sur les engrais organiques ; et construire des indicateurs de biodiversité. Conclusion : L'ACV est meilleure que les inventaires des pratiques pour évaluer la viticulture biologique. Mots-clés : évaluation environnementale, viticulture durable, conduite de la vigne, cuivre, carburant, fertilisation.
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2

de Bon, Hubert, Laure Brun-Diallo, Jean-Michel Sène, Serge Simon, and Mamadou Abdoulaye Sow. "Rendements et pratiques des cultures maraîchères en agriculture biologique au Sénégal." Cahiers Agricultures 28 (2019): 2. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019001.

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Abstract:
Les rendements en agriculture biologique font l’objet de controverses et sont considérés comme plus faibles qu’en agriculture conventionnelle. En Afrique, l’agriculture biologique recouvre une grande diversité de pratiques et les rendements présentent de fortes incertitudes. Les analyses des rendements et des itinéraires techniques en agriculture biologique sont présentées pour trois cultures maraîchères au Sénégal. Les résultats sont ensuite comparés aux rendements usuels de l’agriculture conventionnelle. Deux types de données sont utilisés, provenant de parcelles d’agriculteurs : i) suivi de champs conduits selon des itinéraires techniques d’agriculture biologique vs. itinéraires techniques conventionnels ; ii) résultats issus des actions de l’organisation non gouvernementale ENDA-PRONAT, suivant un cahier des charges copié sur celui de l’agriculture biologique. Les suivis comparatifs de parcelles de chou pommé et de tomate en saison des pluies mettent en évidence des ratios de rendement agriculture biologique/conventionnelle de 74 et 40 % respectivement. Ces valeurs confirment la tendance générale des résultats de la littérature. Elles sont expliquées par une fertilisation azotée plus faible et l’absence de mesures de protection efficace contre les maladies et ravageurs des cultures. Les rendements en oignon des parcelles d’agriculture biologique chez les producteurs sont très variables : en moyenne de 19,4 t/ha à 11,0 t/ha suivant les années dans la zone des Niayes, 21,0 t/ha dans le Bassin arachidier et seulement 8,6 t/ha dans la vallée du fleuve Sénégal. Les rendements de la culture d’oignon au Sénégal observés dans la littérature varient aussi dans de grandes proportions, de 10,7 à 32 t/ha. Dans certains cas, les rendements en agriculture biologique sont supérieurs à ceux des itinéraires techniques de l’agriculture conventionnelle. Ce constat, déjà observé dans la littérature scientifique, montre que l’agriculture biologique est une voie de développement de l’agriculture à ne pas écarter en Afrique.
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3

Ouédraogo, Rayangnéwendé Adèle, Fabèkourè Cédric Kambiré, Marie-Paule Kestemont, and Charles L. Bielders. "Caractériser la diversité des exploitations maraîchères de la région de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso pour faciliter leur transition agroécologique." Cahiers Agricultures 28 (2019): 20. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019021.

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Abstract:
Une typologie basée sur les pratiques maraîchères a été réalisée à partir d’enquêtes auprès de 300 producteurs de dix périmètres maraîchers en milieu urbain, semi-urbain et rural de la région de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, afin d’évaluer le potentiel d’évolution des exploitations vers des systèmes de culture plus écologiques. Aucun agriculteur ne pratique actuellement une production exclusivement biologique ou agroécologique. La typologie a permis de définir quatre types d’exploitations sur base de leur localisation, de leur superficie, de l’intensité d’utilisation des pesticides et des engrais minéraux et organiques. Ces exploitations présentent des atouts en commun, comme la pratique généralisée de la rotation et de l’association des cultures et de la fertilisation organique, mais aussi des défis spécifiques à relever en termes d’usage des pesticides de synthèse et de fertilisation raisonnée pour une transition agroécologique. Les producteurs ont généralement une connaissance faible et imprécise des effets de leurs pratiques sur l’environnement, tout particulièrement en milieu urbain où la sensibilisation aux impacts sanitaires et environnementaux des pratiques maraîchères doit être renforcée.
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4

Salissou Ibrahim, Jamilou, Ibrahim Doka Dahiratou, Baradje Moussa, Harouna Maidoukia Abdoul Razack, Addam Kiari Saidou, Mahamane Sabiou, Mohamadou Youssouf, Barral Maria Teresa, and Paradelo Nunez Remigio. "EFFET DES FUMURES ORGANIQUES ET DES PRATIQUES AGRICOLES SUR LES PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES DES SOLS EN CULTURE PURE ET ASSOCIEE DE TOMATE DANS LARRONDISSEMENT V DE NIAMEY (NIGER)." International Journal of Advanced Research 11, no. 04 (April 30, 2023): 963–75. http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/16748.

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Abstract:
La pauvretes des sols en nutriments au Niger figure parmi les contraintes majeures a la culture maraichere.Dans ce contexte, la gestion efficace des ressources en eau et la fertilisation des sols saverent necessaires pour maintenir, rebondir les rendements des cultures et ameliorer la fertilite des sols.Lobjectifvise a ameliorerla production de la tomate, element nutritionnel de base dans lalimentation nigerienne et a une bonne gestion durable de la fertilite des sols et didentifier le modele ideal damelioration des conditions de culture de cette plante.Un dispositif experimental de Ficher a ete mis en place dans la zone de Saguia a Niamey et les traitements a base des fumures organiques (bouse des vaches, bouse de chevres et fiente des volailles), a des differentes doses ont ete appliques sur les proprietes des sols de culture de tomate.La granulometrie,le pH, la composition du complexe dechange cationique, la presence delements en trace metalliques, la stabilite des agregats, la glycoproteine de la glomaline ont ete analyses sur le sol de la couche 0-20 cm par les methodes danalyses physico-chimiques. Les resultats ont montre que les sols etudies presentent une texture sablo-limono-argileuse et un pH optimal de 8,2 favorable a la culture de tomate, du taux eleve en matiere organique. Les bases echangeables analysees ont montre quil y a une quantite importante en calcium (Ca2+) et magnesium (Mg2+). Ensuite, les teneurs en potassium (K+) et sodium (Na+) du sol presentent des valeurs acceptables pour lensemble des echantillons de solLutilisation des fumures organiques et des pratiques agricoles permettait de reduire lacidite et dameliorer lactivite biologique du sol.En occurrence lassociation et la fertilisation organique a une dose adequate sont des solutions envisageables pour ameliorer la productivite de la tomate au Niger et en particulier dans la zone de Saguia.
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5

Coulibaly, Kalifa, Kouadio Amani, Jean Lopez Essehi, Guy Fernand Yao, Brou Kouamé, and Hassan Bismarck Nacro. "Perception paysanne des pratiques de gestion de la fertilité des sols sous cultures maraîchères dans la Sous-préfecture de Djébonoua au Centre de la Côte d’Ivoire." Journal of Applied Biosciences 182 (February 28, 2023): 19088–102. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.182.9.

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Abstract:
Objectif : Cette étude visait à déterminer les pratiques de fertilisation des sols maraîchers, les plus importantes en termes de production agricole et en termes de contraintes de mise en œuvre selon les maraîchers de Tola-Tanoukro au Centre de la Côte d’Ivoire. Méthodologie et Résultats : Une enquête a été conduite auprès de 47 maraîchers (27 % des membres) d’une association d’environ 170 membres. Les données collectées, ont concerné les caractéristiques socio-démographiques des maraîchers et les pratiques de fertilisation des sols maraîchers. Les résultats montrent que l’engrais chimique ou biologique, la combinaison fumure organique et engrais chimique et la rotation arachide-légume sont les pratiques de gestion de la fertilité du sol les plus importantes en termes de production agricole selon les maraîchers. En revanche, les associations légumineuses-cultures maraîchères et la jachère longue durée constituent les pratiques les plus contraignantes. Conclusion et application des résultats : Pour une durabilité de l’activité de maraîchage dans le village de Tola-Tanoukro au Centre de la Côte d’Ivoire, les maraîchers doivent veiller à une meilleure utilisation des engrais chimiques et surtout une bonne combinaison avec les fertilisants organiques. Des travaux doivent être faits pour améliorer l’insertion des légumineuses dans les systèmes de cultures maraîchères. Pour ce faire, les structures de recherche et d’encadrement doivent investiguer avec les maraîchers, les pratiques d’association légumineuses-légumes qui présentent des avantages non seulement sur la fertilité du sol, mais également sur la gestion efficiente de l’espace cultivé. Mots-clés : engrais, fumure organique, légumineuses, cultures maraîchères, Côte d’Ivoire 19088 Coulibaly et al., J. Appl. Biosci. Vol : 182, 2023 Perception paysanne des pratiques de gestion de la fertilité des sols sous cultures maraîchères dans la Sous-préfecture de Djébonoua au Centre de la Côte d’Ivoire ABSTRACT Farmers' perception of soil fertility management practices under vegetable crops in the sub prefecture of Djébonoua in central Côte d'Ivoire Objective: This study aimed to determine the most important of soil fertility management practices under vegetable crops in terms of agricultural production and implementation constraints according to farmers in Tola-Tanoukro in central Côte d'Ivoire. Methodology and Results: A survey was conducted among 47 vegetable crops’ farmers (27% of the members) of an association of about 170 members. The data collected concerned the socio demographic characteristics of the farmers and the soil fertilization practices of vegetable crops. The results show that chemical or organic fertilizer, the combination of organic manure and chemical fertilizer, and peanut-vegetable rotation are the most important soil fertility management practices in terms of agricultural production according to the farmers. On the other hand, vegetable-legumes association and long fallow are the most constraining practices. Conclusion and application of results: To ensure the sustainability of vegetable crops’ activity in the village of Tola-Tanoukro in central Côte d'Ivoire, farmers must improve the use of chemical fertilizers and especially a good combination with organic fertilizers. Work needs to be done to improve the integration of legumes into vegetable crops systems. To do so, research and management structures must investigate with farmers, the practices of legume-vegetable association that present advantages not only on soil fertility, but also on the efficient management of cultivated space. Keys words: fertilizer, organic manure, legumes, vegetable crops, Côte d’Ivoire
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Dietl, J. "Chemie und Biologie der Fertilisation." Archives of Gynecology and Obstetrics 245, no. 1-4 (July 1989): 866–68. http://dx.doi.org/10.1007/bf02417597.

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7

TRAN, G., and F. SKIBA. "Variabilité inter et intra matière première de la teneur en phosphore total et phytique et de l’activité phytasique." INRAE Productions Animales 18, no. 3 (July 15, 2005): 159–68. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.3.3520.

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Abstract:
La valeur «phosphore» des aliments, dont la connaissance est nécessaire pour maîtriser les apports nutritionnels et les rejets dans l’environnement, est caractérisée par les teneurs en phosphore total et en phosphore phytique par l’activité phytasique endogène. Les teneurs en phosphore total varient fortement entre matières premières : de moins de 1 g/kg (paille de blé) à plus de 210 g/kg (certains phosphates). Le phosphore total représente en général moins de 20 % des matières minérales et le ratio phosphore total / matières minérales (P/MM) est caractéristique d’une famille biologique. Ainsi, pour les céréales et les graines oléagineuses (2 à 8 g/kg de phosphore total), l’extraction de l’amidon ou de l’huile conduit à une concentration en matières minérales avec un ratio P/MM relativement constant pour une espèce donnée (20 % pour le blé, 10 % pour le soja). Pour les produits végétaux autres que les grains et graines et leurs coproduits, les teneurs en phosphore total sont plus faibles (moins de 3 g/kg) et moins corrélées aux teneurs en matières minérales. Le phosphore phytique constitue en général de 50 à 80 % du phosphore total des matières premières végétales, avec une grande variabilité intra-espèce (30 à 90 % pour le blé). Les phytases végétales sont présentes de façon significative dans le seigle (plus de 5000 U/kg), les issues de blé, le triticale, l’orge et le blé, avec là encore une grande variabilité intra-espèce (de 250 à 1000 U/kg pour le blé). Différentes études montrent que le principal facteur de variation de la teneur en phosphore ou en phosphore phytique des céréales est le lieu de culture, à travers la fertilisation phosphatée et azotée ou le climat. Il existe souvent une relation linéaire reliant les deux critères. L’activité phytasique endogène semble surtout déterminée génétiquement mais en interaction avec le lieu de culture, ce qui rend ce critère difficilement sélectionnable. Elle n’est pas liée à la teneur en phosphore ou en phosphore phytique. Par ailleurs, les phytases végétales, comme les phytases exogènes, sont sensibles à la chaleur et il convient d’évaluer spécifiquement pour chaque atelier de fabrication l’effet de la technologie sur l’activité phytasique. La mesure de cette activité est enfin fortement sujette à des variations inter-laboratoires. De façon générale, la prédiction des teneurs en phosphore et surtout de l’activité phytasique n’est pas aisée, et les mesures de laboratoire sont souvent nécessaires.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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DOREAU, M., R. BAUMONT, and J. M. PEREZ. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 24, no. 5 (December 8, 2011): 411–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3274.

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Abstract:
Les impacts environnementaux liés aux productions animales sont pris en considération depuisau moins deux décennies. Mais jusqu’à une date récente, ils étaient considérés comme des «dommagescollatéraux» résultant de la nécessité de nourrir la planète. Depuis le rapport de la FAO«Livestock’s long shadow» (Steinfeld et al 2006), les préoccupations environnementales liées enparticulier aux gaz à effet de serre (GES) ont pris une importance croissante auprès des acteursdes filières animales et des décideurs politiques. Elles sont désormais au centre de la réflexion surle développement de l’élevage. En témoignent des documents dépassant le cadre de l’agriculturecomme la publication des propositions du «Grenelle 2» par le gouvernement français, ou la feuillede route de l’Union Européenne pour une baisse drastique des émissions de gaz carbonique àl’échéance de 2050. En fait, le problème est planétaire, car la consommation mondiale de produitsanimaux augmente, tendance appelée à se poursuivre en raison de l’évolution démographiqueet de l’accroissement de la part des produits animaux dans l’alimentation dans les pays endéveloppement et émergents (Gerber et al 2011). La revue INRA Productions animales a publié depuis plusieurs années de nombreux articlesrelatifs aux relations entre élevage et environnement, analysées sous divers angles. Récemmentdes articles relatifs aux polluants ou aux aspects environnementaux plus globaux ont été publiésdans le cadre de trois numéros thématiques : «Porcherie verte» avec notamment des articles surles éléments à risque et les émissions gazeuses lors de la gestion des effluents (Bonneau et al2008a, b), «Les nouveaux enjeux de la nutrition et de l’alimentation du porc» avec un article surles relations entre nutrition et excrétion de polluants (Dourmad et al 2009), et «Elevage en régionschaudes» avec un article consacré aux impacts et services environnementaux (Blanfort et al2011). Des articles ont également été publiés sur la quantification des émissions de méthane parles animaux d’élevage en France (Vermorel et al 2008) et sur la modélisation des émissions deméthane chez les ruminants (Sauvant et al 2009). Enfin, les moyens de réduire les rejets porcinset avicoles par la génétique ont été analysés (Mignon-Grasteau et al 2010). A signaler aussi lenuméro spécial «Elevage bio» en 2009, qui analysait les systèmes d’élevage biologique sans toutefoisdiscuter leurs avantages au plan environnemental. La réduction des émissions de GES par l’élevage est devenue un enjeu majeur des recherchessur les systèmes d’élevage et en nutrition animale. Ce dossier composé de quatre articles estconsacré aux GES en élevage bovin en mettant l’accent sur le méthane. En effet dans la plupartdes systèmes laitiers et à viande, le méthane est le gaz à effet de serre qui contribue le plus auxémissions, exprimées en équivalent gaz carbonique, comme le montre le premier article (Dollé etal 2011) qui replace les émissions de méthane dans l’ensemble des émissions de gaz à effet deserre. Un travail considérable a été réalisé pour évaluer et comparer les systèmes français, et lesINRA Productions Animales, 2011, numéro 5situer dans un contexte plus global : depuis quelques années les émissions induites par des systèmesd’élevage très divers sont étudiées dans le monde, principalement en Europe. Le deuxièmearticle (Sauvant et al 2011) analyse les relations étroites entre la production de méthane et les fermentationsdans le rumen selon la nature du régime alimentaire, puis discute la précision des principaleséquations empiriques de prévision de la production de méthane, ainsi que des modèlesmécanistes qui ont été développés. Des voies d’amélioration sont proposées. Dans un troisièmearticle (Popova et al 2011), les mécanismes de production de méthane dans le rumen sont analysés.Un intérêt particulier est porté au rôle des Archaea méthanogènes, microorganismes qui constituentun domaine spécifique du règne vivant et qui sont les seuls à produire du méthane à partirde l’hydrogène. La compréhension des mécanismes est un élément majeur pour prévoir les effetspossibles d’une ration, d’un additif, d’une biotechnologie sur la production de méthane. Laconnaissance actuelle de ces effets est présentée dans un quatrième article (Doreau et al 2011),centré sur les résultats obtenus in vivo. Il est en effet important de confronter les annonces faitesà partir d’essais in vitro, ou d’un seul essai in vivo mené sur le court terme, aux résultats d’étudesapprofondies reposant sur une base expérimentale solide. Ce dossier dresse un bilan des recherches et de l’état des connaissances sur le méthane entérique,et mentionne les principaux leviers d’action pour réduire les émissions des trois principauxgaz à effet de serre. Une vision plus large nécessiterait le développement d’aspects complémentaires.En premier lieu, celui des émissions de méthane et de protoxyde d’azote liées aux effluents.Elles sont toutefois très mal connues et éminemment variables, comme l’ont souligné Hassounaet al (2010) qui ont développé une méthode permettant de les évaluer en bâtiments. En deuxièmelieu, l'impact des nombreuses voies permettant de réduire les émissions de protoxyde d'azote auchamp doit être évalué. Ainsi, serait nécessaire une analyse portant sur les différents moyens permettantde limiter la fertilisation azotée minérale (fertilisation «de précision», recours aux légumineuses,inhibition des réactions de nitrification/dénitrification dans les sols, meilleure gestiondu pâturage…) qui sont seulement évoqués dans le texte de Dollé et al (2011). Enfin, la séquestrationde carbone par les prairies doit être prise en compte dans l’analyse de la contribution desélevages de ruminants au réchauffement climatique. Les valeurs actuellement retenues sont probablementsous-estimées (Soussana et al 2010), mais les résultats récents mettent en évidence unetrès grande variabilité de ce stockage de carbone, liée non seulement au type de végétation et auxconditions pédologiques, mais aussi, entre autres, au type d’exploitation par les animaux et auxaléas climatiques (Klumpp et al 2011). Le réchauffement climatique est actuellement considéré par les médias et les décideurs politiquescomme l’urgence en termes de protection de notre environnement. Cela ne doit pas faireoublier qu’il est nécessaire de prendre en compte simultanément l’épuisement de certaines ressourcescomme l’énergie fossile et les phosphates, la raréfaction des réserves en eau, la compétitionpour les surfaces agricoles, et la pollution de l’air, des sols et de l’eau par différentes moléculesminérales et organiques. L’analyse des impacts environnementaux, en tant que composantede la durabilité des systèmes d’élevage, doit donc être multifactorielle et prendre également encompte les services environnementaux et sociétaux de l’élevage, une activité qui fait vivre plusd’un milliard d’habitants de notre planète.
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Bernard, Jean. "De la biologie à l'éthique les comités d'éthique de biologie." European Review 1, no. 2 (April 1993): 149–55. http://dx.doi.org/10.1017/s1062798700000491.

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Abstract:
Bioethics has been stimulated by two happenings. Indignation provoked by the behaviour of Hitler's regime against the unfortunate deportees and the splendid progress of biology and medicine. One can distinguish two periods in the history of ethical committees. Firstly a period concerned only with local regional, hospital or university committees and a later period concerned with national committees (the first was created in France in 1983).Three revolutions which pose important ethical questions have changed medicine in the last fifty years:1. A therapeutic revolution with therapeutic trials (well organised trials on healthy volunteers, or comparative trials which are both morally necessary and necessarily immoral).2. Organ transplantation with questions about the donor (dead or living) or the recipient who becomes a chimera.3. Epidemiological enquiries with the difficult question of creating a register.The biological revolution which came later has given man three masteries:1. Developments in birth control, such as the RU of Baulieu, which can terminate pregnancy.2. Artificial insemination ranging from treating male infertility to a matter of convenience.3. In vitro fertilisation leads to the problem of what to do with supernumerary embryos.Genetic developments lead to progress in predicting the predisposition to disease as well as the power to modify the inherited genetic makeup. The invention but not the discovery can be patented. Finally progress in knowledge of the nervous system leads to two important bioethical problems, psychopharmacology and nerve tissue grafts.These difficult questions and the tensions that they have engendered have led ethical committees to formulate the following principles to guide their judgement:1. The definition of a person at the very beginning of life, with the tendency to consider an embryo as a potential person.2. Respect for knowledge depends on two precautions; confining some research to a small number of laboratories and having a moratorium on some new findings.3. Eliminating the financial element from blood transfusions or organ donation.4. The responsibility of the researcher who should deal with the ethical problems created by his or her research as it develops.What is the role of the law in ethics? What legislation can be and what cannot be forecast? How can we develop the teaching of bioethics particularly in higher education, medicine and law? Can we start sufficiently early teaching morality in schools? How do we develop the necessary international arrangements? By increasing meetings? By creating a European bioethics committee? Finding an answer to these questions was the object of a meeting in Madrid in March 1992 of the chairmen of the national ethical committees of Europe.
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Dissertations / Theses on the topic "Fertilisation biologique"

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Dembele, Diomiho Monique. "Production de verdurettes biologiques : niveaux de fertilisation et biostimulants." Master's thesis, Université Laval, 2021. http://hdl.handle.net/20.500.11794/68778.

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Abstract:
Parmi les produits frais pouvant être cultivés en milieux urbains ou bâtiments, la production de jeunes légumes-feuilles riches en nutriments, communément appelés verdurettes, est en plein développement. La régie de fertilisation appliquée en culture biologique hors sol reste un déterminant majeur de la performance agronomique des cultures et de la qualité des produits. Par ailleurs plusieurs études rapportent que les biostimulants peuvent entraîner une production de biomasse plus élevée et améliorer la qualité de plusieurs légumes et fruits en augmentant l’absorption des éléments nutritifs ainsi que la résilience des plantes aux stress abiotiques et biotiques. Cependant, on sait peu de choses sur les apports optimaux en fertilisants et les avantages de l’ajout de biostimulants au milieu de culture de verdurettes biologiques. Par conséquent, ce projet visait à évaluer l’effet de (1) 5 concentrations de fertilisation biologique (0 % ; 50 % ; 100 % [14 g N m -2 ] ; 150 % ; 200 %) pour 3 milieux de culture (sans ou avec mycorrhizes et algues et acides humiques) (2) la réutilisation de ces milieux de culture et (3) 11 biostimulants (Bacillus pumilus, algues, Triacontanol, vermicompost, Trichoderma harzianum, acide humique, CaSiO3, engrais d’insectes, frass et farine de Hermetia illucens et témoin) sur la croissance, la productivité et l’activité biologique du sol de 6 espèces de verdurette. Les doses de fertilisation de 100 et 150 % ont été suffisantes pour la production de la chicorée, shiso, basilic et laitue, alors que l’épinard et la bette à carde ont bénéficié d’une fertilisation de 200 %. La teneur en NO3 observée dans les feuilles a été à l’intérieur des normes de la Commission Européenne UE n ° 1258/2011 (2 000 à 7000 mg NO3/kg selon l’espèce et saison. Peu de différences ont été observées entre le milieu de culture témoin et le milieu de culture amendé de mycorhizes. La réutilisation des milieux de culture a permis d’accroître les rendements. Par ailleurs, peu d’effets positifs des biostimulants sur le rendement et les paramètres photobiologiques ont été observés, suite au court cycle de production et l’absence de stress. Les traitements à base de frass ont toutefois augmenté l’activité biologique du milieu de culture. Avec les frass, la baisse du rendement observée pourrait impliquer une éventuelle immobilisation et/ou utilisation des éléments nutritifs dans le milieu de culture par les microorganismes du sol.
Among the fresh produce that can be grown in urban settings or in buildings, the production of nutrient-rich baby leafy vegetables or microgreens is booming. The management of fertilization applied to organic cultivation remains a major determinant of the agronomic performance of greenhouse crops and of product quality. In addition, several studies reported that biostimulants can lead to higher biomass and improve the quality of several vegetables and fruits by increasing nutrient uptake and plant resilience to abiotic and biotic stresses. However, little is known about the optimal fertilization and the benefits of adding biostimulants to organic growing media. Therefore, this project aimed to evaluate the effect of (1) 5 concentrations of organic fertilization (0%; 50%; 100%; 150%; 200%) for 3 growing media (without or with mycorrizae, seaweed and humates), (2) reusing the growing media and (3) 11 biostimulants (Bacillus pumilus, seaweed extract, triacontanol vermicompost, Trichoderma harzianum, humic acid, CaSiO3, insect fertilizer, frass and meal of Hermetia illucens and control) on 6 species of microgreens. The growing media had significant effects on plant biomass. The growing medium amended with mycorrhizae, algae and humic acids increased the total fresh and dry biomass of shiso, basil and lettuce, while no gain in productivity was observed for spinach and Swiss chard. For chicory, only the total dry biomass was increased. Spinach and Swiss chard had the highest biomass with 200% fertilization, while chicory, shiso, basil and lettuce achieved optimal yield with 100 and 150%. In general, a positive correlation was observed between yield, nutrient uptake and mineral availability. However, the nutrient use efficiency decreased with increasing rates of fertilization. The fertilization treatments had a significant effect on leaf NO3 content, which increased with N concentration. However, leaf NO3 content was within the standards of the European Commission EUn°1258/2011; 2000-7000 mg NO3/kg spinach according to species and seasons. When reusing the growing media, similar effects of fertilizer x growing medium treatments were observed. However, biostimulants had few significant effects on yield and the photobiological parameters. This could be explained by the short growth cycle, added to the lack of stress in the plants. Frass resulted in an increase in the biological activity of the growing medium compared with the control without any biostimulant, but reduced yield which could imply a possible immobilization and/or use of nutrients by soil microorganisms, while humic acid decreased the FDA.
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Hébert-Gentile, Valérie. "Fertilisation biologique en tourbière naturelle et application foliaire de bore et de cuivre chez la chicouté." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/28171/28171.pdf.

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Abstract:
La chicouté présente des rendements fruitiers faibles et variables possiblement liés à l’oligotrophie des tourbières ombrotrophes où elle croît. Deux techniques de fertilisation furent donc testées dans deux tourbières naturelles, en Basse-Côte-Nord (Québec). Un engrais organo-minéral (farines de crabe et de poisson, muriate de potassium) a été appliqué au sol annuellement pendant trois ans. Des applications foliaires de bore et de cuivre ont été effectuées la troisième année. Les engrais n’ont eu aucun impact sur la croissance et la productivité de la chicouté et l’engrais organo-minéral s’est très peu minéralisé et dispersé dans le sol. La capacité de minéralisation d’autres engrais organiques en tourbière ombrotrophe devra donc être testée. Le bore et le cuivre sont relativement abondants dans les fruits et pourraient limiter la production fruitière, mais de nouveaux essais seront nécessaires pour le confirmer. En conclusion, davantage d’informations sur les besoins nutritifs de la chicouté seront nécessaires pour sélectionner les engrais appropriés.
Cloudberry present low and variable fruit yields that are probably explained by the oligotrophy of the ombrotrophic peatlands where it grows. Two different fertilization techniques were tested in two natural bogs of the Quebec Lower-North-Shore. An organo-mineral fertilizer (crab and fish meal, potassium chloride) was applied annually in soil for three years. Foliar applications of boron and copper were tested during the third year. The fertilizers had no effect on cloudberry growth and productivity and the organo-mineral fertilizer hardly mineralized and dispersed in the soil. Mineralization capacity of other organic fertilizers in natural peatlands should thus be tested. Boron and copper are abundant in the fruits and are likely limiting fruit production, but new trials are needed to confirm it. In conclusion, more information on the nutrient requirements of cloudberry is needed to select suitable fertilizers.
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Laurin-Lanctôt, Sara. "Effet de l'amendement en biochar des sols biologiques pour une culture de tomates sous serre : rétention en nutriments, activité biologique et régie de fertilisation." Master's thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25931.

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Abstract:
L'utilisation du biochar en agriculture permet une meilleure durabilité et productivité des cultures en améliorant la qualité et la structure du sol propice au développement de la flore microbienne, à une réduction du lessivage des nutriments et à une diminution des émissions de gaz à effet de serre. L'objectif de ce projet était d'évaluer l'impact du biochar (10 % v/v) pour six types de substrats biologiques sur la rétention en nutriments, l'activité biologique du sol et les émissions de gaz à effet de serre pour une culture de tomates (Solanum lycopersicum) sous serre. Les résultats ont montré que l'amendement en biochar a généré une meilleure réserve minérale et activité microbienne du sol, une réduction de 30 % des pertes de NO3-, une diminution des flux de CO2 et aucun impact sur les émissions de N2O. Somme toute, l'amendement en biochar des substrats biologiques a amélioré la durabilité de la culture.
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Latigui, Ahmed. "Etude de l'incidence de la fertilisation de l'aubergine et de la tomate cultivées hors-sol sur le potentiel biotique de Macrosiphum euhorbiae THOMAS : (Homoptera : Aphididae)." Aix-Marseille 3, 1992. http://www.theses.fr/1992AIX30023.

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Abstract:
Les principaux resultats obtenus sur l'incidence de la fertilisation de l'aubergine (solanum melongena) et de la tomate (lycopersicum esculentum), cultivees hors sol, sur la fecondite du puceron macrosiphum euphorbiae sont les suivants: 1) la fecondite de m. Euphorbiae est plus importante lorsque l'apport de nitrates dans la fertilisation de l'aubergine passe de 10 a 16 meq. /l. Par contre, la variation du rapport k+/mg++ de 1,5 a 5,5 n'a aucun effet sur la fecondite de cet aphide. 2) la modification du rapport nh4+/n total de 0 a 0,35 dans la fertilisation de la tomate n'a aucune influence sur la fecondite du puceron. Cependant, et pour l'ensemble des plantes en experience irriguees par les differentes solutions, la reproduction est plus elevee sur les feuilles du bouquet floraison que sur celles des bouquets nouaison, grossissement, et maturite des fruits. 3) la suppression des feuilles et des fruits des plants de tomate, ainsi que la presence de l'inflorescence terminale augmente d'une facon significative, la fecondite des pucerons se trouvant sur les feuilles terminales. 4) l'interruption de la fertilisation minerale des plants de tomate pendant quatre jours, aux stades 4 et 8 bouquet floral, et son remplacement par une irrigation exclusivement hydrique a diminue la fecondite des pucerons. Cependant, l'arret de toute alimentation pendant 8, 16, 24 et 32 heures n'a eu aucune incidence sur la fecondite du puceron
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Han, Peng. "Effets bottom-up et top-down des variations de fertilisation et d'irrigation sur des réseaux tri-trophiques en agroécosystèmes." Thesis, Nice, 2014. http://www.theses.fr/2014NICE4057/document.

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Abstract:
Le système « plante-ravageur-ennemi naturel » fournit un modèle de base idéal pour comprendre comment les communautés d'arthropodes sont structurées et comment les interactions (directes et indirectes) entre les différents acteurs contribuent à façonner la structure des communautés. Dans les agroécosystèmes, les forces "top-down" correspondent aux effets de contrôle que les organismes arthropodes des niveaux trophiques supérieurs (par exemple, les prédateurs) ont sur les espèces des niveaux inférieurs (par exemple, leurs proies). Les communautés d'arthropodes peuvent également être influencées par des forces "bottom-up" induites par des variations dans les régimes de fertilisation ou d'irrigation ou par des variations de certains traits des plantes (résistance aux herbivores ou adaptations aux stress environnementaux). De plus, les forces "bottom-up" peuvent affecter l'impact "top-down" des ennemis naturels sur les herbivores soit directement (par exemple, les effets sur prédateur omnivore) ou médiées par les insectes herbivores intermédiaires. Dans ce contexte, les objectifs de cette thèse ont été de comprendre comment les variations de l'apport des ressources dans les agroecoécosytsèmes (disponibilité en azote et en eau) peuvent influencer les interactions entre les plantes, les herbivores et les ennemis naturels. Cette question a été étudiée aussi bien à l'échelle individuelle (traits d'histoire de vie des insectes) que populationnelle (dynamique des populations). Les études ont été réalisées sur deux agroécosystèmes basés sur les cultures de la tomate et du coton
The “Plant-herbivorous insect-natural enemy” system provides an ideal basic model to understand how the plant-inhabiting arthropod communities are structured and how various mechanisms (i.e. direct and indirect interactions) contribute to shape the community structure. In agro-ecosystems, top-down forces encompass the controlling effects that arthropod organisms of the higher trophic level (e.g., predators) have on species at the next lower level (e.g., prey). Arthropod communities may also be influenced by bottom-up forces induced by environmental variations (e.g. fertilization or irrigation regimes) or plant traits (plant insect-resistance or plant-adaptive traits). Furthermore, bottom-up forces may affect top-down forces on herbivores either directly (e.g., effects on omnivorous predator) or mediated by the intermediate herbivorous insects. In this context, the aims of the PhD study were to disentangle how variations in resource inputs (i.e. nitrogen and water availability) affect interactions among plant, herbivores and their natural enemies at both the individual (life-history traits) and population (population dynamic) levels. The studies were carried out on two agrosystems based on tomato and cotton. On tomato, the system 'Solanum lycopersicum L - leafminer Tuta absoluta - omnivorous predator Macrolphis pygmaeus' was used under laboratory and greenhouse conditions in France. We found strong evidence of bottom-up effects of nitrogen and/or water inputs on the herbivore and the omnivorous predator. Feeding ecology of the predator was also strongly influenced by water availability
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Wen, Guoqi. "Étude des effets de la fertilisation azotée sur les concentrations foliaires en sucres, en acides aminés et en glycoalcaloïdes des plants de pommes de terre." Doctoral thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/66330.

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Haddad, Georges. "Aspects physiologiques de la culture du peuplier en taillis à courte rotation ; Fertilisation des sols par boues résiduaires." Grenoble 1, 1988. http://www.theses.fr/1988GRE10104.

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Abstract:
Etude de la periode favorable au recepage, effets du recepagez sur la croissance et sur la productivite. Etudes en laboratoire sur la culture en presence de mercure en milieu hydroponique et sur les potentialites de retention du sol. Effets sur la croissance et sur la composition chimique de l'application de boues residuaires
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Santoso, Teguh. "Contribution a l'etude des relations entre la fertilisation du vegetal-hote et l'intoxication de spodoptera littoralis boisd. Par bacillus thuringiensis berliner." Paris 6, 1987. http://www.theses.fr/1987PA066027.

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Abstract:
L'insecticide microbiologique bacillus thuringiensis provoque des reponses de niveaux divers chez les especes susceptibles lorsqu'elles sont alimentees par differents especes vegetales. Il a ete emis l'hypothese que ces manifestations sont dependantes du systeme intestinal, lui-meme conditionne par le type d'alimentation. L'objet de ce travail est l'etude de l'effet de la fertilisation minerale du vegetal consomme sur la sensibilite de spodoptera littoralis a l'intoxication par bacillus thuringiensis
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Schwartz, Christophe. "Phytoextraction des métaux des sols pollués par la plante hyperaccumulatrice Thlaspi caerulescens." Vandoeuvre-les-Nancy, INPL, 1997. http://docnum.univ-lorraine.fr/public/INPL_T_1997_SCHWARTZ_C.pdf.

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Abstract:
La phytoextraction est l'utilisation de plantes hyperaccumulatrices pour retirer les métaux toxiques des sols. La thèse était destinée à connaitre le comportement et l'aptitude à extraire les métaux d'un hyperaccumulateur de Zn/Cd, Thlaspi caerulescens, sur différents sols pollués et d'évaluer sa réponse à des pratiques agronomiques. Des semences provenant de deux sites métallifères ont été semées sur divers matériaux pollués et la biomasse et minéralomasse métallique mesurées. Des profils de sols ont été reconstitués en rhizotrons et le développement du système racinaire et les changements de pH rhizosphérique déterminés. La réponse des plantes à la fertilisation N et P et à la présence de plantes compagnes a été étudiée. Des essais en plein champ ont été installés sur un sol agricole recevant une boue urbaine contaminée et sur un sol industriel présentant une pollution organo-minérale. Les résultats montrent que T. Caerulescens peut s'installer sur des matériaux très différents du support d'origine comme une terre agricole, une boue et des terres industrielles. Un niveau de Zn biodisponible trop faible limite la croissance de la plante et augmente le prélèvement de Pb et Cd. Suivant son origine, la plante peut prélever jusqu'a 23 000 mg Zn kg-1 et 2 100 mg Cd kg-1 ms. La fertilisation P a peu d'effet sur la croissance et diminue la phytoextraction. La fertilisation N augmente la production de biomasse et l'extraction des métaux malgré une baisse de la concentration du métal dans les tissus des plus grandes plantes inferieure à celle attendue par l'effet de dilution. Le système racinaire s'installe préférentiellement et montre des changements de morphologie dans les zones polluées ou des variations de pH sont observées. Au champ, les plantes se développent sur sol agricole et industriel dans les conditions climatiques de la lorraine et répondent à la présence de boues par un accroissement de la production de biomasse et du prélèvement des métaux. Des simulations montrent une extraction significative des métaux des sols accompagnée d'une réduction des pools de métaux facilement extractibles. En conclusion, la phytoextraction des métaux avec des hyperaccumulateurs choisis peut être fortement améliorée par des pratiques agronomiques adaptées qui favorisent la production de biomasse sans réduire l'extraction des métaux.
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Faure, Sandrine. "Étude de l'absorption du nitrate chez Brassica napus L. : évolution de l'activité des transporteurs et de la transcription des gènes NRT1 et NRT2 en réponse à une privation en NO 3, évaluation de leur rôle sur le cycle de culture." Caen, 2000. http://www.theses.fr/2000CAEN2007.

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Abstract:
Le colza, espece phylogenetiquement proche d'arabidopsis thaliana et presentant des capacites d'absorption elevees, a ete choisi pour etudier le metabolisme azote des especes cultivees. Les etudes cinetiques revelent un profil d'absorption du nitrate biphasique, suggerant qu'il existe au moins 2 systemes d'absorption : un systeme saturable a forte affinite agissant pour des faibles concentrations externes en no 3 (hats), et un systeme non saturable a faible affinite intervenant pour les fortes concentrations (lats). Ces deux systemes seraient constitues chacun d'une composante constitutive (chats et clats) et d'une composante inductible (ihats et ilats). Le suivi de la transcription des genes nrt1 et nrt2 au cours d'une privation partielle ou totale en azote conforte l'hypothese selon laquelle le gene nrt2 code un systeme ihats alors que le gene nrt1 code un systeme ilats. Si dans nos conditions experimentales, l'existence d'un mecanisme de de-induction et/ou de repression par les acides amines libres pourrait expliquer la chute de la transcription des genes nrt1 et nrt2 pendant les 48 premieres heures de privation. Par contre aucun mecanisme de de-repression n'a pu etre mis en evidence. L'expression des genes nrt1 et nrt2 est regulee au niveau transcriptionnel par le no 3 externe et probablement par la demande en azote des parties aeriennes, mais aussi au niveau post-transcriptionnel. Nos resultats montrent que chez le colza, les pools racinaires en no 3 et en acides amines libres n'interviennent pas au niveau transcriptionnel. Nous avons initier un modele mecaniste de l'absorption du nitrate au cous d'un cycle de culture uniquement base sur l'offre en nitrate du sol et sur le fonctionnement des transporteurs. Les simulations realisees montrent que le systeme hats intervient pour 94% en l'absence de fertilisation et pour 82% lors d'un apport azote a l'automne. Une fertilisation azotee augmente la capacite et la duree d'intervention du systeme lats.
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Book chapters on the topic "Fertilisation biologique"

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Dietl, J. "Chemie und Biologie der Fertilisation." In Gynäkologie und Geburtshilfe 1988, 866–68. Berlin, Heidelberg: Springer Berlin Heidelberg, 1989. http://dx.doi.org/10.1007/978-3-642-74784-7_451.

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"Chapitre 3 La nutrition minérale des plantes et la fertilisation (apport d’engrais)." In Abrégé de biologie végétale appliquée, 25–44. EDP Sciences, 2021. http://dx.doi.org/10.1051/978-2-7598-2565-3.c004.

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