Academic literature on the topic 'Extraction par espace de tête'

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Journal articles on the topic "Extraction par espace de tête":

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Soler, Alain, Marc Lebrun, and Marie-Pierre Beauté. "Caractérisation du profil aromatique de différentes variétés d’ananas par SPME en espace de tête / GC-FID." Fruits 61, no. 3 (May 2006): 185–95. http://dx.doi.org/10.1051/fruits:2006016.

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Côté, Gérald. "Musiques et identités remixées." Articles 35, no. 1 (February 14, 2017): 53–78. http://dx.doi.org/10.7202/1038944ar.

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Abstract:
Cet article présente une analyse contextuelle du travail créatif de quatre musiciens qui avaient comme mandat de remixer des chansons québécoises enregistrées avant les années 1960. Par le biais d’une enquête dont l’approche s’inspire de méthodes ethnographiques, l’auteur tente d’entrer dans la tête et le coeur des musiciens en vue d’identifier ce qui motive leur créativité et ce qui mène ces derniers à s’incliner vers certains modèles esthétiques plutôt que d’autres. Dans un espace social qualifié de postmoderne ou encore d’hypermoderne selon les sociologues, les motivations nous apparaissent diversifiées, fragmentées, fluctuantes et très contrastées d’un musicien à l’autre, et ce, à l’image d’une époque, d’une génération ou d’une réalité anthropologique urbaine et contemporaine. L’auteur conçoit la musique comme un phénomène multifactoriel où le social et le musical sont interdépendants, en mouvements ainsi qu’en constantes mutations.
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Darne, E., and K. Louche. "Le Lignon retrouve son cours naturel (Haute-Loire)." Techniques Sciences Méthodes, no. 10 (October 2019): 39–46. http://dx.doi.org/10.1051/tsm/201910039.

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Abstract:
L’action, conduite à Fay-sur-Lignon en Haute-Loire, a permis au Lignon de retrouver son lit d’origine et de nouvelles fonctionnalités. Situé en tête du bassin versant du Lignon du Velay, un plan d’eau avait été créé sur une ancienne zone humide en barrant la rivière. À la suite d’une destruction par une crue centennale, il a été reconstruit à la même place, mais le Lignon a été détourné de son tracé naturel. Cette mise en dérivation du Lignon a entraîné un déséquilibre morphodynamique tandis que la présence du plan d’eau générait plusieurs perturbations sur les milieux : perte d’habitats naturels, impact sur la qualité et le réchauffement de l’eau, limitation du rôle de soutien d’étiage et d’expansion de crue, perturbation de la continuité écologique. Le plan d’eau avait, par ailleurs, un attrait et un usage limité, bien que ce soit le développement touristique local qui ait motivé initialement sa création. Pour réduire ces perturbations ainsi qu’un risque de rupture d’une digue, un projet de réhabilitation du Lignon dans son lit historique a été étudié puis mis en œuvre par le Sicala de Haute-Loire (Syndicat d’aménagement de la Loire et ses affluents). Grâce à l’engagement des acteurs locaux, ce plan d’eau a pu être effacé et le Lignon a pu retrouver le cours qu’il empruntait 45 ans plus tôt à quelques ajustements près. Le projet a ainsi permis d’ouvrir un nouvel espace de liberté pour la rivière, favorable à la restauration d’une zone alluviale et de milieux associés, et à la recolonisation par les espèces emblématiques de cette tête de bassin (Salmo trutta Linneaus, 1758, Castor fiber Linnaeus, 1758). Dans un esprit de développement durable, le site réhabilité servira aussi d’espace récréatif pour l’accueil du public tout en préservant les écosystèmes et les zones refuges pour la biodiversité.
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Belly, Marlène. "Le cantique sur timbre dans le répertoire de Montfort : une expression des marges." Port Acadie, no. 24-25-26 (October 31, 2013): 136–53. http://dx.doi.org/10.7202/1019130ar.

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Abstract:
Connu pour ses aptitudes à galvaniser les foules, Louis-Marie Grignion de Montfort, missionnaire du xviiie siècle, « fait du fruit dans ses missions » par la mise en chant de son message. Il laisse à sa postérité une somme de quelque 23 000 vers dont on trouve encore de nos jours des traces aussi bien dans l’Hexagone que sur les terres du Canada francophone, aussi bien dans les recueils publiés que dans les fonds de collectes sonores. Bien que destinées à une profération vocale, les poésies de Montfort ne présentent aucune notation musicale. Seule l’inscription, en tête de chaque poème, du syntagme « sur l’air de... », suivi d’un groupe lexical – Réveillez-vous..., Derrière chez mon père –, rend possible le chant. Principe d’écriture communément désigné par l’appellation « composition sur timbre », il confère à son auteur un rôle de parolier, de rimeur. Toutefois, si Montfort n’est pas le créateur des lignes musicales, il organise la rencontre entre sa matière poétique et un support mélodique puisé dans un fonds usuel. Les choix opérés pour réaliser la fusion texte/musique semblent n’avoir rien de hasardeux. Montfort, et après lui les montfortains, s’appuient largement sur les spécificités de la mémoire orale collective pour rendre le principe efficace. Cet exposé présente l’usage fait par le milieu religieux de ce fonds oral populaire. Suite à l’analyse des timbres retenus par Montfort, le propos tente une mise en relation entre les airs choisis et le succès ou non de certains cantiques. L’étude positionne le cantique populaire montfortain comme un espace transitionnel entre populaire et savant, entre profane et religieux, entre oral et écrit. Fondée sur la dynamique des réactivations de mémoire, l’oeuvre de Montfort et, de manière plus générale, les compositions sur timbre se posent alors en vecteur actif de la transmission et de la promotion des patrimoines chansonniers de la francophonie.
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Cirimele, Vincent, Matthieu Etter, Marion Villain, and Pascal Kintz. "Analyse des composés organiques volatiles dans l'air ambiant par couplage espace de tête – chromatographie en phase gazeuse / spectrométrie de masse après désorption chimique." Annales de Toxicologie Analytique 20, no. 2 (2008): 67–71. http://dx.doi.org/10.1051/ata/2009002.

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Etievant, Patrick X. "Mise au point sur les techniques d'extraction et de séparation des constituants volatils du vin." OENO One 21, no. 4 (December 31, 1987): 247. http://dx.doi.org/10.20870/oeno-one.1987.21.4.1287.

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Abstract:
<p style="text-align: justify;">Les différentes techniques d'extraction et de séparation des constituants de l'arôme des vins sont décrites et leurs avantages, inconvénients et domaines d'application mis en évidence.</p><p style="text-align: justify;">Les techniques d'extraction mettant en jeu un solvant en phase liquide ou supercritique, une distillation ou une concentration de l'espace de tête sont successivement étudiées. En ce qui concerne les séparations des constituants des extraits, l'accent est mis sur le type de phases à utiliser en CPV et sur les techniques de préfractionnement des extraits aromatiques par HPLC et chromatographie en deux dimensions.</p><p style="text-align: justify;">La difficulté d'obtenir un extrait olfactivement représentatif de l'arôme du vin est mis en évidence par l'analyse sensorielle.</p><p style="text-align: justify;">+++</p><p style="text-align: justify;">The different extraction and separation techniques used for studying volatile wine constituents are described with their advantages, disadvantages and specificity of application.</p><p style="text-align: justify;">Different extraction techniques involving a solvent in the liquid or supercritical phase, a distillation step or a concentration of the head-space are successively reviewed. Concerning separation of volatile constituents, some emphasis was given to the type of GC phase which an the most suitable and to different HPLC or two dimensional GC techniques which can be used to get more simple fractions from the crude extract.</p><p style="text-align: justify;">The author outlines from result of sensory analysis the importance and difficulty to obtain an extract the odour of which is similar to that of the wine.</p>
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AMBE MPEH, Noela, and Christopher FOKA-NKWENTI. "LA VENTE DE PRODUITS DE CARRIÈRES À NGAOUNDÉRÉ: ACTEURS, RÉSEAUX, ET STRATÉGIES D’APPROPRIATION DE L’ESPACE." International Journal for Advanced Studies and Research in Africa 12, no. 2 (December 31, 2023). http://dx.doi.org/10.58808/ijr12212.

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Abstract:
La demande accrue en matériaux minéraux de construction sable et graviers, motivée par l’urbanisation accélérée en cours de la capitale régionale de l’Adamaoua à Ngaoundéré, crée un réseau de collecte et de distribution de ceux-ci. Ce qui soulève en même temps le problème de l’accès à l’espace commercial. L’objectif visé est l’étude et l’analyse des acteurs impliqués et de leurs stratégies d’appropriation de cet espace. Les données exploitées ont permis de les cartographier et de relever, l’appartenance majoritaire des acteurs à un même groupe social qui contrôle (à environ 70%) le circuit de vente directe et indirecte (extraction, transport, distribution, espace) de ces matériaux (…)
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Gélard, Marie-Luce. "Sens." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.061.

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Abstract:
L’anthropologie sensorielle, autrement nommée anthropologie des sens, anthropologie du sensible ou anthropologie des sensations est un domaine de recherche récent (Gélard: 2016). Car, si l’étude des sens figure déjà dans les ethnographies les plus classiques, elle apparaît rarement comme un objet d’étude en soi. L’histoire de la discipline illustre des thématiques afférentes telle l’anthropologie du corps, des émotions ou des sentiments ainsi que la philosophie des odeurs. Mais l’anthropologie sensorielle, celle des usages et des langages des sens reste le parent pauvre des études. Or, depuis quelques années, les sens font leur apparition dans des recherches en sciences humaines mais de manière encore secondaire ou marginale, les sens sont toujours associés à un autre thème (l’art, les techniques audiovisuelles, etc.). Ce sont surtout les historiens qui ont développé ces orientations de recherches nouvelles sur les expressions et manifestations sensorielles. L’anthropologie historique des sens s’est déployée depuis les écrits fondateurs de Lucien Febvre (1941 et 1942) avec plus tard l’histoire des sensibilités (Corbin, 1990) et la restitution des univers sensoriels sonores et odorants (Corbin 1982). Des univers qui comptent parmi les grands principes de mise en ordre du monde comme le rappelle l’historien Christophe Granger (2014). Notons la création en 2016 de la très belle revue Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales. Outre-Atlantique les études anthropologiques se sont développées autour des sens, dès le début des années 1990 (Classen: 1993, 1994 et Howes: 1991). Les recherches s’y institutionnalisent avec le groupe Sensory Studies(Condordia University), la revue The Senses and Society et le Sensory Ethnography Lab (Havard University). Notons à propos de ce dernier, les liens entre sens et arts, notamment visuels qui y sont très développés au détriment d'études plus orientées vers une anthropologie sociale des sens et de leurs usages. En 1990, la revue canadienne, Anthropologie et Sociétés y consacre un numéro pionnier (Howes, ed. 1990) intitulé « Les 'cinq sens' ». Ailleurs, en France notamment, les études sur les sens sont davantage dispersées et se limitent souvent au domaine du biologique et des sciences naturelles. Les sciences cognitives et les neurosciences s’en emparent mais elles cantonnent l’analyse au réalisme cognitif occidental et à ses a priori sur la perception sensorielle. L’écologie de la perception se déploie ensuite avec les travaux de T. Ingold (2000). Mais le brouillage disciplinaire est fort et l’anthropologie sensorielle basée sur des études de terrain et des ethnographies détaillées reste fragmentée - à quelques exceptions près : David Le Breton (2006a) et François Laplantine (2005) - par exemple. Les études sensorielles menées par des anthropologues vont s’attacher à l’analyse d’un seul sens, par exemple l’odorat (depuis les travaux de Detienne, 1972) et ceux de la philosophie des odeurs, le goût (Dupire, 1987), le sonore (Feld, 1982) et plus rarement le toucher (revue Terrain). Or, la « poly-sensorialité » (Corbin, 1995), « l’esprit multisensoriel » (Howes, 2010)), « l’intersensorialité » (Candau, 2010) ou la « conjugaison des sens » (Le Breton, 2006b) permettent une autre voie d’accès à la compréhension des systèmes sensoriels, le primat d’un sens sur un autre ou l’association entre sens et valeurs individuelles et sociales diffèrent selon les cultures. C’est cette diversité qu’il convient de mettre à jour. Ainsi, la mobilisation des sens apparaît comme une forme de communication non verbale, corporelle et sensorielle. Accéder à la compréhension des ces manifestations sensorielles suppose une connaissance approfondie et intime des sociétés. L’ethnographie illustre cette nécessaire et indispensable connaissance, en voici un exemple. Dans la société saharienne de Merzouga (Sud-Est marocain), la présence d’homme et de femme dans un espace donné détermine des comportements d’évitements qui sont sous-tendus par la capacité de chacun à émettre des signes, plus ou moins directs, de sa propre présence. Hommes et femmes communiquent souvent sans avoir recours au langage oral jugé mal adapté aux règles de la pudeur. Ainsi, les rencontres donnent lieu à des manifestations sensorielles discrètes (odorantes et sonores). Ces messages non verbaux permettent de comprendre des univers trop souvent observés de l’extérieur, donnant lieu à des analyses réductrices qui ignorent ces attentions mutuelles. Ainsi la manifestation sonore de soi, à l’intérieur des maisons est un élément quotidien important. Les femmes portent un voile de tête agrémenté de pastilles d’aluminium - qui produisent un tintement lorsque le corps est en mouvement - ces pastilles peuvent êtres rendues plus ou moins sonores selon les circonstances. Ces sons sont identifiés par tous comme des manifestations sonores féminines. Il est ainsi possible de révéler sa présence, d’une pièce à l’autre par exemple évitant ainsi une confrontation physique qui mettrait chacun mal à l’aise. La discrétion et le calme sont des qualités personnelles reconnues et indispensables, il est inconvenant d’élever la voix - crier est compris comme la perte du contrôle de soi - il faut dans les circonstances hasardeuses d’une rencontre, surtout à l’intérieur des habitations, avoir l’élégance de « faire du bruit sans en faire ». À l’opposé un homme qui pénètre dans une maison s’arrange pour faire du bruit, secouer brutalement ses clés, frapper avec vigueur sur la porte d’entrée en fer, ou même crier pour interpeller les occupants. Ces entrées bruyantes des hommes sont attendues comme des signaux de présence et d’identification. Dans d’autres cas, ce sont les activités plus ou moins sonores qui vont informer de la présence de femmes dans les cours intérieures. Un bon exemple est l’une des tâches quotidiennes qui consiste à briser un à un les noyaux des dattes destinés aux animaux au moyen d’un broyeur de pierre qui produit un son sourd spécifique, reconnaissable par tous, son qui informe de la présence d’une ou de plusieurs femmes à l’intérieur de l’habitation. Cette tâche répétitive et ennuyeuse étant le plus souvent réalisée collectivement. Tout homme est ainsi informé de la présence de femmes assemblées en collectif ; il peut remettre sa visite à plus tard, et continuer son chemin. Ces manifestations sensorielles par le biais de micro-activités présentent une ethnographie des sens où les sons (d’autres sens également) informent sur les univers culturels. Ainsi, l’étude des sens et des univers sensoriels sont des outils majeures d’appréciation des sociétés et des cultures. Penser les sens et se dégager de nos propres préjugés sensoriels reste une démarche délicate et complexe, indispensable à la connaissance et à l’appréhension de l’autre. Il convient naturellement de s’intéresser aux pratiques des individus et non de projeter des modèles sensoriels exogènes. La culture occidentale évoque l’existence de « cinq » sens et éventuellement d’un sixième (celui du cœur moral et spirituel) mais ceci n’est nullement partagé par toutes les sociétés. Les hiérarchies sensorielles renseignent aussi sur la manière dont les individus perçoivent le monde environnant. C’est ce décryptage des sens, du senti et du ressenti qui apporte des clés d’analyses. Au final, les sens ne sont plus seulement un objet de recherche mais une démarche épistémologique principale où le sensible se convertit en intelligibilité du monde. Le champ d’étude et de comparaison qui s’ouvre à l’anthropologie sensorielle est de ce fait considérable. Cette notice se limite à l’évocation d’un courant de recherche nouveau, aussi les références citées ne prétendent nullement faire un tour d’horizon exhaustif de l’anthropologie sensorielle mais donne au lecteur quelques orientations majeures.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

Dissertations / Theses on the topic "Extraction par espace de tête":

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Ben, terdayet Insaf. "Étude de l'influence de la matrice sur le processus d'inférence de source des liquides inflammables par une approche chimiométrique non ciblée." Electronic Thesis or Diss., Université Paris sciences et lettres, 2023. http://www.theses.fr/2023UPSLC013.

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Abstract:
L'identification de l'auteur d'un incendie criminel est un réel défi pour les investigations criminelles puisque les traces physiques associant un criminel à cette typologie de scène de crime sont souvent détruites par le feu ou les procédures d'extinction. Mais si des traces du liquide inflammable (accélérant) potentiellement utilisé sont retrouvées, une démarche dite d'inférence de source pourrait être envisagée. L'inférence de source est un processus de comparaison qui vise à évaluer la possible association, ou source commune, entre deux (traces de) liquides inflammables inconnus, en particulier entre la trace d'un liquide extrait d'un prélèvement réalisé sur le lieu de l'incendie et un liquide retrouvé en dehors de cette scène (jerrican trouvé à proximité, vêtements d'un suspect...). Si des travaux antérieurs ont montré qu'il était possible de relier deux liquides inflammables altérés ou non partageant une source commune par inférence de source grâce à un algorithme de calcul de similarité, il reste difficile d'étendre ce principe aux résidus liquides inflammables présents dans les débris d'incendie fréquemment reçus au laboratoire. Dans ce travail, nous proposons d'étudier la contribution des matrices au problème de l'inférence de la source en utilisant des méthodes chimiométriques multivariées développées précédemment. Le choix de la matrice s'est porté sur les vêtements, peu étudiés jusqu'à présent, mais souvent trouvés sur les lieux d'incendie. L'approche a ainsi été appliquée à un échantillonnage restreint d'essences non altérées et une matrice non dégradée, puis à un échantillonnage plus large d'essences altérées par évaporation sur une matrice non dégradée puis altérées par combustion simultanément sur cette même matrice. L'évaluation des résultats obtenus a validé l'hypothèse générale selon laquelle il est possible de lier des échantillons d'essences altérés ou non, indépendamment du mode de l'altération par évaporation ou par combustion et en présence des effets matriciels
Identifying the perpetrator of arson is a real challenge of criminal investigation since the physical traces associating a perpetrator with this type of crime scene are often destroyed by fire or extinguishing procedures. If an ignitable liquid was used to start the fire, and its residual presence can be detected, a source inference approach with other ignitable liquids is likely to provide investigative or evidentiary support. Source inference is a process of association, a method that consists of evaluating the possible common source between two unknown (traces of) ignitable liquids, in particular between a trace of a liquid extracted from a sample taken at the scene of the fire and a liquid found outside the scene (jerrycan found nearby, suspect's clothing...). While previous work has shown that it is possible to link two altered or unaltered ignitable liquids sharing a common source by source inference thanks to similarity calculation algorithm, it remains difficult to extend this to ignitable liquid residues in fire debris frequently received at the laboratory. In this work, we propose to study the contribution of matrices to the problem of source inference, using multivariate chemometric methods developed previously. The matrix chosen was clothing, little studied until now, but often found at fire scenes. The approach was then applied to a reduced sampling of unaltered gasoline and an undegraded matrix, followed by a substantial sampling of gasoline altered by evaporation on an undegraded matrix and then altered by combustion simultaneously on the same matrix. Evaluation of the results obtained validated the general hypothesis that it is possible to link weathered and unweathered gasoline samples, independently of the mode of weathering by evaporation or combustion and in the presence of matrix effects
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Laurencius, Sandra. "Les solvants résiduels dans les matières premières pharmaceutiques : combinaisons, impacts et dosage par chromatographie gazeuse espace de tête." Paris 5, 1995. http://www.theses.fr/1995PA05P160.

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Medimagh, Sassi. "Optimisation du dosage des acides gras à courtes chaînes (AGCC) par CPG selon la technique espace de tête." Paris 5, 1997. http://www.theses.fr/1997PA05P160.

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Piffet, Loïc. "Décomposition d'image par modèles variationnels : débruitage et extraction de texture." Phd thesis, Université d'Orléans, 2010. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00598289.

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Abstract:
Cette thèse est consacrée dans un premier temps à l'élaboration d'un modèle variationnel dedébruitage d'ordre deux, faisant intervenir l'espace BV 2 des fonctions à hessien borné. Nous nous inspirons ici directement du célèbre modèle de Rudin, Osher et Fatemi (ROF), remplaçant la minimisation de la variation totale de la fonction par la minimisation de la variation totale seconde, c'est à dire la variation totale de ses dérivées. Le but est ici d'obtenir un modèle aussi performant que le modèle ROF, permettant de plus de résoudre le problème de l'effet staircasing que celui-ci engendre. Le modèle que nous étudions ici semble efficace, entraînant toutefois l'apparition d'un léger effet de flou. C'est afin de réduire cet effet que nous introduisons finalement un modèle mixte, permettant d'obtenir des solutions à la fois non constantes par morceaux et sans effet de flou au niveau des détails. Dans une seconde partie, nous nous intéressons au problème d'extraction de texture. Un modèle reconnu comme étant l'un des plus performants est le modèle T V -L1, qui consiste simplement à remplacer dans le modèle ROF la norme L2 du terme d'attache aux données par la norme L1. Nous proposons ici une méthode originale permettant de résoudre ce problème utilisant des méthodes de Lagrangien augmenté. Pour les mêmes raisons que dans le cas du débruitage, nous introduisons également le modèle T V 2-L1, consistant encore une fois à remplacer la variation totale par la variation totale seconde. Un modèle d'extraction de texture mixte est enfin très brièvement introduit. Ce manuscrit est ponctué d'un vaste chapitre dédié aux tests numériques.
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Piffet, Loïc. "Décomposition d’image par modèles variationnels : débruitage et extraction de texture." Thesis, Orléans, 2010. http://www.theses.fr/2010ORLE2053/document.

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Abstract:
Cette thèse est consacrée dans un premier temps à l’élaboration d’un modèle variationnel dedébruitage d’ordre deux, faisant intervenir l’espace BV 2 des fonctions à hessien borné. Nous nous inspirons ici directement du célèbre modèle de Rudin, Osher et Fatemi (ROF), remplaçant la minimisation de la variation totale de la fonction par la minimisation de la variation totale seconde, c’est à dire la variation totale de ses dérivées. Le but est ici d’obtenir un modèle aussi performant que le modèle ROF, permettant de plus de résoudre le problème de l’effet staircasing que celui-ci engendre. Le modèle que nous étudions ici semble efficace, entraînant toutefois l’apparition d’un léger effet de flou. C’est afin de réduire cet effet que nous introduisons finalement un modèle mixte, permettant d’obtenir des solutions à la fois non constantes par morceaux et sans effet de flou au niveau des détails. Dans une seconde partie, nous nous intéressons au problème d’extraction de texture. Un modèle reconnu comme étant l’un des plus performants est le modèle T V -L1, qui consiste simplement à remplacer dans le modèle ROF la norme L2 du terme d’attache aux données par la norme L1. Nous proposons ici une méthode originale permettant de résoudre ce problème utilisant des méthodes de Lagrangien augmenté. Pour les mêmes raisons que dans le cas du débruitage, nous introduisons également le modèle T V 2-L1, consistant encore une fois à remplacer la variation totale par la variation totale seconde. Un modèle d’extraction de texture mixte est enfin très brièvement introduit. Ce manuscrit est ponctué d’un vaste chapitre dédié aux tests numériques
This thesis is devoted in a first part to the elaboration of a second order variational modelfor image denoising, using the BV 2 space of bounded hessian functions. We here take a leaf out of the well known Rudin, Osher and Fatemi (ROF) model, where we replace the minimization of the total variation of the function with the minimization of the second order total variation of the function, that is to say the total variation of its partial derivatives. The goal is to get a competitive model with no staircasing effect that generates the ROF model anymore. The model we study seems to be efficient, but generates a blurry effect. In order to deal with it, we introduce a mixed model that permits to get solutions with no staircasing and without blurry effect on details. In a second part, we take an interset to the texture extraction problem. A model known as one of the most efficient is the T V -L1 model. It just consits in replacing the L2 norm of the fitting data term with the L1 norm.We propose here an original way to solve this problem by the use of augmented Lagrangian methods. For the same reason than for the denoising case, we also take an interest to the T V 2-L1 model, replacing again the total variation of the function by the second order total variation. A mixed model for texture extraction is finally briefly introduced. This manuscript ends with a huge chapter of numerical tests
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Haza, Elisabeth. "Ouvrages en terre renforcés par géosynthétiques, sollicités localement en tête : expérimentation et méthode de calculs." Phd thesis, Université Joseph Fourier (Grenoble), 1997. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00785909.

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Abstract:
Les massifs en terre renforcés par géosynthétiques, à parement souple, sont couramment utilisés en France pour leur fonction de soutènement. L'étude présentée dans ce mémoire se focalise sur leur capacité à remplir également la fonction de portance lorsque le massif est chargé localement en tête. L'ouvrage rassemble ainsi toutes les fonctions d'une culée de pont. Une expérimentation en vraie grandeur est présentée en détail (programme GAR.D.E.N.) : deux différents profils instrumentés sont menés à la rupture à l'aide d'un chargement localisé en tête. Une méthode de prédimensionnement de ce type d'ouvrage est proposée. Il s'agit de l'adaptation de la méthode double-blocs basée sur le principe du calcul à l'équilibre limite. Cette méthode est en effet assez largement utilisée pour l'étude de la stabilité d'ouvrages non surchargés ou uniformément surchargés. Deux axes de développement sont abordés. D'une part le caractère déformable des renforcements est pris en compte. D'autre part, l'action localisée du chargement en partie supérieure du massif est modélisée par une nouvelle répartition de ces efforts qui assurent l'équilibre du massif renforcé surchargé. Ces approches sont satisfaisantes en comparaison aux données expérimentales.
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Haza, Elisabeth. "Ouvrages en terre renforcés par géosynthétiques, sollicités localement en tête : expérimentation et méthode de calculs." Phd thesis, Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015), 1997. http://www.theses.fr/1997GRE10206.

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Abstract:
Les massifs en terre renforces par geosynthetiques, a parement souple, sont couramment utilises en france pour leur fonction de soutenement. Leur capacite a remplir egalement la fonction de portance est en cours d'etude au l. I. R. I. G. M. De grenoble. L'etude presentee dans ce memoire se focalise sur cette fonction lorsque le massif est charge localement en tete. L'ouvrage rassemble ainsi toutes les fonctions d'une culee de pont. Une experimentation en vraie grandeur est presentee en detail (programme g. A. R. D. E. N. ) : deux differents profils instrumentes sont menes a la rupture a l'aide d'un chargement localise en tete. Les resultats experimentaux permettent de mieux apprehender le comportement en grandes deformations (a la rupture) et en petites deformations (en service) de ces massifs. Les renforcements, en partie superieure du massif, sont tres fortement sollicites par la dalle qui poinconne le massif. Une methode de predimensionnement de ce type d'ouvrage est proposee. Il s'agit de l'adaptation de la methode double-blocs basee sur le principe du calcul a l'equilibre limite. Cette methode est en effet assez largement utilisee pour l'etude de la stabilite d'ouvrages non surcharges ou uniformement surcharges. Deux axes de developpement sont abordes. D'une part le caractere deformable des renforcements est pris en compte. Cela se traduit par une inclinaison des efforts mobilises par les renforcements le long des lignes de cisaillement. D'autre part, l'action localisee du chargement en partie superieure du massif est modelisee par une nouvelle repartition de ces efforts qui assurent l'equilibre du massif renforce surcharge. Ces approches sont satisfaisantes en comparaison aux donnees experimentales, a l'etat de service ou de rupture des ouvrages. Nos perspectives sont d'affiner cette methode de predimensionnement et de la valider d'apres des donnees experimentales complementaires.
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Massouras, Théophilactos. "Suivi de la croissance et du métabolisme de Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus par méthodes physicochimiques." Compiègne, 1994. http://www.theses.fr/1994COMPD756.

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Abstract:
Ce travail vise à acquérir une meilleure connaissance et une maîtrise accrue de l'activité (croissance et métabolisme) des souches Streptococcus thermophilus SY60 et Lactobacillus bulgaricus LY60 utilisées dans la fabrication du yaourt, et à mesurer pendant la fermentation l'évolution de la phase gazeuse et liquide en continu par des méthodes physico-chimiques nouvelles telles que la chromatographie espace de tête "Head-space", la microcalorimétrie et l'impédancémétrie. Les méthodes mise au point sont satisfaisantes de par leur coefficient de variance inferieur à 5%, leur répétabilite, et leur précision par rapport aux méthodes classiques utilisées comme référence. Les résultats obtenus par ces méthodes permettent de suivre les cinétiques des différents paramètres de la croissance de cultures pures et mixtes des souches du yaourt, de caractériser chacune des souches d'un point de vue physiologique et métabolique, de mettre en évidence et de confirmer l'existence des phénomènes de protocoopération entre L. Bulgaricus et S. Thermophilus surtout favorables à ce dernier. Par rapport aux cultures pures, la production d'acide lactique, d'acétaldéhyde, de chaleur et les variations de conductance des milieux sont supérieures en cultures mixtes. Enfin ce travail permet de caractériser le comportement des souches étudiées en fonction de la nature du lait.
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Jauréguy, Maïté. "Étude de la diffraction par impulsions électromagnétiques très courtes d'objets en espace libre ou enfouis : modélisation numérique et extraction des paramètres caractéristiques." Toulouse, ENSAE, 1995. http://www.theses.fr/1995ESAE0015.

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Abstract:
Récemment, l'utilisation des impulsions Ultra Large Bande (ULB) s'est finalisée vers les applications liées à la détection et l'identification d'objets enfouis. De tels signaux présentent un ensemble de paramètres caractéristiques de la cible : haute résolution en distance, résonnances et phénomènes de dispersion. Notre travail a porté ç la fois sur la modélisation électromagnétique de la diffraction et sur l'extraction des paramètres caractéristiques. Nous avons développé une méthode de différences finies dans le domaine temporel (FDTD) qui permet de prendre en compte des objets de forme générale, éventuellement hétérogènes et pouvant être enterrés dans un milieu semi-infini, en l'adaptant au cas des impulsions ULB. Nous proposons une méthode originale d'initialisation du champ incident qui permet de s'affranchir de difficultés liées à la dispersion numérique et développons la possibilité de raffiner localement le maillage par puissances de deux. Nous avons pris en compte la dispersivité des matériaux. Enfin, nous avons assemblé les différents outils développés et calculé la réponse de cibles en espace libre ou enterrées. La seconde partie du travail porte sur la mise en évidence des caractéristqiues des cibles utilisables pour l'identification, via la méthode de Prony aux moindres carrés, qui extrait les pôles de résonance. Nous proposons une solution originale à la séparation des points diffractants et des résonances dans la réponse temporelle.
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Moueddene, Kada. "Analyse d'images en sismique : pretraitement et extraction d'informations par la morphologie mathematique." Toulouse 3, 1987. http://www.theses.fr/1987TOU30006.

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Techniques de traitement d'images appliquees aux diagraphies sismiques. En particulier, utilisation des operateurs de morphologie mathematique pour les problemes de pretraitement et d'extraction d'informations. Deux exemples d'application sont presentes: tir de bruits pour l'extraction des spectres de vitesses et tir au centre pour le filtrage des ondes de surface et des arrivees refractees

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