Journal articles on the topic 'Évacuation en formation géologique'

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Pageau, Yvon. "Découverte de deux spécimens rares d’Arthrodires, poissons fossiles de 400 millions d’années, dans les Grès de Gaspé, Québec." Le Naturaliste canadien 145, no. 2 (August 24, 2021): 79–88. http://dx.doi.org/10.7202/1083908ar.

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Abstract:
La faune des vertébrés inférieurs (poissons) des Grès de Gaspé était presque inconnue il y a 50 ans, sauf un Cephalaspis ostéostracé (poisson sans mâchoires) décrit en 1954 par Russell, dont Belles-Isles a changé le genre en 2011. En 1969, Pageau a décrit d’autres Ostéostracés : des Placodermes Arthrodires (poissons avec mâchoires), des Acanthodiens (poissons avec épines osseuses aux nageoires) et des Sélaciens (requins). Dans cet article, 2 spécimens rares d’Arthrodires sont décrits dans leur contexte géologique, un milieu deltaïque fait de dépôts provenant de l’érosion d’une chaîne de montagnes en pleine surrection. L’un est le toit crânien d’un bouclier céphalique, l’autre est un bouclier thoracique. Ils sont rares parce que ce sont des spécimens articulés (le bouclier thoracique a même la plaque spinale en place) et qu’ils proviennent de la formation géologique York River des Grès de Gaspé à L’ Anse-à-Brillant, au sud de la baie de Gaspé, ce qui est nouveau. Ces spécimens confirment que la formation York River à L’ Anse-à-Brillant est du Dévonien inférieur d’âge emsien (407-394 Ma) et que la formation géologique Battery Point à Cap-aux-Os, au nord de la baie de Gaspé, est proche du sommet de la formation York River, donc aussi d’âge emsien.
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MAYOULOU, STEEVE JEROMET LEBRUN, and ABDELOUAHAB IDELHADJ. "Vers une Redéfinition du Tourisme Congolais pour une nouvelle tendance touristique favorisant un développement local général." REVISTA INTERNACIONAL DE TURISMO, EMPRESA Y TERRITORIO 6, no. 2 (December 10, 2022): 66–81. http://dx.doi.org/10.21071/riturem.v6i12.15107.

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Abstract:
Cet article est conçu pour défendre l’idée que le Congo ainsi que d’autres pays similaires doivent impérativement redéfinir le tourisme pour une nouvelle tendance touristique afin de favoriser un développement local, régional/Etatique et international. Cet article est alors un recueil de propositions (pistes de solutions) qui s’impose au Congo pour un nouveau paradigme du tourisme. De formation géologique et d’expérience associative ainsi que professionnelle axée sur la culture, je suggère au Congo de redéfinir le tourisme Congolais en créant un « Géo-parc nommé Géoparc-Loango (GéoLoango) » qui prendra en compte la valorisation, la préservation, la promotion du patrimoine naturel, Biologique/Géologique, et Culturel pour un vrai développement touristique adéquat, efficace et pertinent. Mots-clés: Patrimoine naturel, patrimoine biologique et géologique; tourisme; géoparc ; géodiversité; géotourisme; Loango; Congo.
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3

Bodenez, Philippe. "Les objectifs de sûreté d'un stockage en formation géologique profonde." Revue Générale Nucléaire, no. 3 (May 2006): 39–43. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20063039.

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4

ROBINET, C., J. É. BLATTEAU, C. PÉNY, J. M. PONTIER, P. LOUGE, E. GEMPP, S. DE MAISTRE, P. CONSTANTIN, and M. HUGON. "Formations des médecins et des infirmiers en médecine de la plongée." Médecine et Armées Vol. 43 No. 1, Volume 43, Numéro 1 (February 1, 2015): 33–40. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6856.

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Abstract:
Les formations en médecine de la plongée pour les médecins et les infirmiers du SSA sont organisées par le Centre de formation de médecine navale de l’École du Val-de-Grâce situé sur le site Sainte-Anne Est à Toulon. Elles sont déclinées en trois niveaux de formation qui permettent d’adapter le soutien des plongeurs à leur niveau d’emploi. Le niveau 1 permet de prendre en charge un accident de plongée à l’air sans caisson sur place et de décider si une évacuation vers une chambre hyperbare thérapeutique est nécessaire. Le niveau 2 permet de prendre en charge les accidentés de plongée (dont les plongeurs d’armes des unités spécialisées) avec le caisson hyperbare de l’unité ou dans un hôpital qui dispose d’un ensemble hyperbare. Le niveau 3 correspond à un niveau d’expert tant dans le domaine de la plongée que celui de l’hyperbarie, avec un emploi dans les formations spécialisées et un rôle de formateur « sénior » pour les médecins ou infirmiers postulant aux niveaux inférieurs.
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Lebon, Patrick. "Propriétés de transfert des géomatériaux pour le stockage des déchets radioactifs en formation géologique." Revue Européenne de Génie Civil 11, no. 6 (June 2007): 697–709. http://dx.doi.org/10.1080/17747120.2007.9692952.

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6

Eddif, Dr Aâtika, M. Ahmed Hamid, Dr Hassane Ouazzani, and Dr Abdelaziz Boutsougame. "Exemple de géosite à forte valeur patrimoniale méconnu du grand public: Cas de la Chaîne volcanique du Moyen Atlas (Maroc)." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 69–81. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_3.

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Abstract:
Le présent travail, se réfère à la chaîne volcanique du Moyen Atlas qui présente un intérêt géologique et pédagogique important (laboratoire volcanologique à ciel ouvert), ce qui doit être valorisé à des fins éducatives, récréatives et écotouristiques en vue d’un développement durable local et national. Notre point de vue est résolument didactique, c’est à dire que nos analyses sont centrées sur les résultats contenues dans des questionnaires distribués à la fois auprès des élèves de la 2émeannée du cycle secondaire collégial appartenant à Six collèges publics des régions de Meknès et de Salé, et des futurs enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) du Centre Régional des Métiers de l’Éducation et de la Formation (CRMEF) Meknès. Cet article a pour objectifs de :Présenter ce patrimoine volcanique du Moyen Atlas, dans son cadre naturel et géologique; Mettre en valeur ce géosite méconnu du grand public; Apporter un éclairage sur les résultats des enquêtes; Proposer des recommandations et perspectives qui permettraient de poursuivre d’autres finalités susceptibles de faire connaître et partager au grand public ce géosite, afin de sensibiliser à sa conservation pour des fins pédagogiques, scientifiques et écotouristiques.
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VICARD, A., M. GARETIER, J. PONTIS, J. M. CUVILLIER, and J. ROUSSET. "Pratique et apprentissage de l’échographie au sein des forces sous-marines." Médecine et Armées Vol. 42 No. 5, Volume 42, Numéro 5 (December 1, 2014): 413–20. http://dx.doi.org/10.17184/eac.7052.

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Abstract:
L’utilisation de l’échographie à bord des Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins s’est développée depuis 2004, date à laquelle les équipages furent dotés d’échographes portables. Les médecins ont intégré précocement cet outil diagnostique à leur pratique clinique en situation isolée. Plus particulièrement, l’examen échographique s’est orienté vers l’acquisition d’images pour confirmer ou éliminer un diagnostic nécessitant une intervention chirurgicale à bord ou une évacuation médicale si celle-ci ne pouvait être réalisée dans les conditions de la patrouille opérationnelle. Le récit de différentes situations rencontrées à bord des Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins illustre l’apport décisionnel de l’imagerie ultrasonore dans la gestion des urgences médico-chirurgicales en contexte d’isolement technique complet. La formation à l’échographie au sein des forces sous-marines s’est organisée autour de la pathologie chirurgicale en complément du cadre plus classique de la médecine d’urgence. Cet apprentissage à l’imagerie ultrasonore repose sur des principes de proximité, de pragmatisme et d’efficacité opérationnelle dans le contexte des missions de la dissuasion nucléaire.
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Habib, Pierre. "Utilisation des roches tendres et des roches dures pour l'isolement des dechets radioactifs." Geotecnia, no. 71 (June 20, 1994): 01–24. http://dx.doi.org/10.14195/2184-8394_71_1.

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Abstract:
Le principe de l'isolement des déchets radioactifs dans une formation géologique est simple. L'eau étant le principal vecteur de la migration des ions, il suffit de placer les radionucléides en profondeur au sein d'un milieu tres peu perméable, dans une région ou le gradient hydraulique est tres petit - ce qui signifie, en général, sous une plaine - pour faire en sorte que les nucléides ne puissent s'échapper et rejoindre la biosphere qu'après un temps suffisamment long pour qu'ils aient perdu l'essentiel de leur activité, ce qui peut prendre 100 000 ou 1000000 d'années. II faut ensuite que le milieu géologique garde son intégrité pendant toute cette durée; son ancienneté est évidemment garante de son avenir, mais il faut que les mouvements tectoniques, l'érosion, le climat ne viennent pas altérer son existence ni affecter ses structures. Avant ce long terme pour les déchets de haute activité, l'épisode thermique, avec les dilatations puis les contractions qu'il impose, est susceptible de bousculer les formations géologiques, et les effets thermomécaniques doivent être examinés avec soin pour chaque milieu hôte envisagé, avec une estimation de leurs propriétés rhéologiques à long terme et à tres long terme, ce qui est assez inhabituel en Mécanique des Roches. Le cas des milieux plastiques (sei, argile) et celui des milieux cassants (granite, schiste) posent des problemes différents et doivent être analysés indépendamment.
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VALADE, G., F. X. LABORNE, J. BANCAREL, E. DAZIN, S. RIGAL, and L. MATHIEU. "Evacuation médicale stratégique pour traumatisme du genou sans fracture associée." Médecine et Armées Volume 48 No. 1, Volume 48, Numéro 1 (October 5, 2022): 35–48. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6452.

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Abstract:
Introduction : les pathologies non fracturaires du genou sont fréquemment rencontrées en opérations extérieures et représentent une cause fréquente d’évacuation médicale stratégique. L’objectif de ce travail était d’évaluer la concordance entre le diagnostic initial, réalisé avec les moyens limités des structures médicales de l’avant, et le diagnostic définitif. Matériel et méthodes : une étude rétrospective observationnelle, longitudinale, multicentrique a été menée chez les patients militaires ayant bénéficié d’une évacuation stratégique vers les hôpitaux militaires parisiens entre janvier 2011 et décembre 2015. Le diagnostic initial, posé sur le terrain, au Role 1 ou 2, a été comparé au diagnostic définitif posé au Role 4. Résultats : un total de 104 patients a été inclus durant la période d’étude. Il existait une concordance diagnostique statistiquement médiocre entre le diagnostic initial et définitif. Discussion : cette étude est la première à évaluer la concordance diagnostique pour les pathologies du genou non fracturaires entre le terrain et le Role 4. Les voies d’amélioration résident entre autres dans l’usage d’une fiche diagnostique spécifique et dans l’optimisation de la formation à la médecine du sport pour les internes de médecine générale militaires.
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Bouhachim, Said, Amroumoussa Benmoussa, Amina Wafik, Abdessamad Najine, and Raji Abdletife. "Contribution à la Reconnaissance Géologique et Géophysique du Pont Naturel d’Iminifri-Maroc." European Scientific Journal, ESJ 19, no. 40 (October 31, 2023): 1. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n40p1.

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Abstract:
Le pont naturel d’Iminifri l’objet de cette étude est situé dans la commune de Tifni. Administrativement, il relève du cercle de Demnate, la Province d’Azilal-Maroc.L’étude géologique et géophysique des différentes formations pour la vérification de la stabilité du pont . la l’analyse des résultats et leur interprétation montre que l’ossature du pont naturel d’Iminifri est formée principalement de concrétions travertineuses calcaires. Ce sont des formations quaternaire sconstituées par desdépôts bio-carbonatés correspondant à d’anciennes émergences liasiques aujourd’hui disparues ou déplacées. La nature variée des formations travertineuses témoignent de leur formation dans des milieux différents : les ruptures de pente, les chenaux à écoulement pérenne, les berges concaves des méandres soumises à l’action prolongée des embruns dégagés par l’agitation de l’eau. Plusieurs types d’encroûtement travertineux ont été identifiés. Les plus abondants sont les encroûtements plans, les encroûtements de buissons, les encroûtements sur support végétal et les encroûtements sur galets. Toutes les constatations effectuées confirment que les matériaux de la dalle formant l’ossature du pont sont fragilisés et visiblement dégradés. La lente altération et le comportement différé des matériaux soumis à des contraintes agressives sont en général à l’origine de la dégradation des conditions de stabilité. Des facteurs exogènes jouent également un rôle prépondérant comme les infiltrations pluviales et les vibrations engendrées par le trafic routier. Ils peuvent brutalement accélérer un processus de dégradation qui semblait être de plus en plus accentué. Objectif de cette étude à la vérification de la stabilité du pont et à l’analyse des résultats et leur interprétation. La reconnaissance géologique a été complétés par des investigations géophysiques en utilisant des méthodes adaptées aux conditions pétrophysiques des formations géologiques D’après les études effectuées sur le pont, il est raisonnable de dire que la structure d’Iminifri évolue plus ou moins rapidement vers sa ruine. Ce qui nous pousse à trouver des solutions urgentes pour sauver ce patrimoine géologique du danger d’effondrement. The natural bridge of Iminifri, the subject of this study, is located in the commune of Tifni. Administratively, it falls under the Demnate circle, Azilal Province, Morocco. The geological and geophysical study of the various formations is aimed at verifying the stability of the bridge. The analysis of the results and their interpretation shows that the framework of the natural bridge of Iminifri is primarily composed of limestone travertine concretions. These are Quaternary formations consisting of biocarbonate deposits corresponding to ancient Liassic emergencies that have since disappeared or shifted. The diverse nature of the travertine formations reflects their formation in different environments: slope breaks, perennial flow channels, concave banks of meanders subjected to the prolonged action of spray generated by water agitation. Several types of travertine encrustations have been identified, including flat encrustations, bushy encrustations, encrustations on vegetation, and encrustations on pebbles. All observations confirm that the materials forming the bridge's framework are weakened and visibly degraded. Slow deterioration and delayed behavior of materials subjected to aggressive stresses are generally the cause of deteriorating stability conditions. Exogenous factors also play a significant role, such as rainwater infiltration and vibrations generated by road traffic. They can abruptly accelerate a degradation process that appeared to be increasingly pronounced. The objective of this study is to verify the stability of the bridge and analyze the results and their interpretation. Geological reconnaissance was complemented by geophysical investigations using methods adapted to the petrophysical conditions of the geological formations. Based on the studies conducted on the bridge, it is reasonable to conclude that the structure of Iminifri is evolving towards its ruin, more or less rapidly. This pushes us to urgently find solutions to save this geological heritage from the danger of collapse.
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Blondel, Thierry. "La montagne du Vuache (Jura méridional): un exemple de structure géologique d'apparence simple mais de formation complexe." Le Globe. Revue genevoise de géographie 128, no. 1 (1988): 16–38. http://dx.doi.org/10.3406/globe.1988.1252.

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Boisson, Marc, Eric David, Luc Chaudon, and Serge Richard. "Stockage de déchets à vie longue en formation géologique profonde : limitation des circulations par barrières hydrauliques perméables." La Houille Blanche, no. 4 (June 1996): 77–83. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/1996044.

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Fouché, O., R. Cojean, and M. Arnould. "Caractérisation géologique et géométrique de la fracturation naturelle d'une formation granitique à partir de carottes de forages." Bulletin of Engineering Geology and the Environment 60, no. 3 (May 30, 2001): 231–40. http://dx.doi.org/10.1007/s100640100098.

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Farki, Khadija, Ghalem Zahour, Youssef Zerhouni, and Hamid Wafa. "Contribution to the Understanding of the Sedimentary and Tectono-Volcanic Evolution of Triassic and Liassic Series of Oued N’Fifikh (Coast Meseta, Morocco)." Annales de la Société Géologique du Nord, no. 19 (December 1, 2012): 145–56. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.1479.

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Abstract:
La série géologique de l’Oued N’Fifikh (région de Mohammedia, Maroc) est constituée d’un socle cambro-ordovicien gréso-micacé et d’une couverture méso-cénozoïque. Cette dernière débute par des terrains triasiques constitués successivement, de la base vers le sommet, par un ensemble silto-gréso-conglomératique (20m), des argilites inférieures (40m), et des coulés basaltiques (50m). Sur cette formation, se déposent des argilites supérieures évaporitiques (60m) d’âge liasique. Cette série est coiffée par des calcaires du Néogène. L’étude tectono-volcanologique associée à une étude sédimentologique permet de proposer un modèle d’ouverture de ce bassin sous forme d’un hémi-graben. Ce dernier, axé sur l’Oued N’Fifikh, s’intègre dans une dynamique distensive liée au rifting atlantique. La sédimentation et le volcanisme ont été guidés par des failles actives volcano-tectoniques héritées du socle hercynien. Celles-ci ont été réactivées lors de la distension triasico-liasique avant de rejouer pendant la compression atlasique.
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Wuscher, Patrice, Christophe Jorda, Quentin Borderie, Nathalie Schneider, and Laurent Bruxelles. "De la formation géologique à la tranchée : trouver et comprendre les sites archéologiques menacés par les travaux d’aménagement du territoire." Archimède. Archéologie et histoire ancienne 7 (June 9, 2020): 158–75. http://dx.doi.org/10.47245/archimede.0007.act.05.

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Abstract:
Les sciences de la terre ont été mises à contribution dès les premières recherches paléolithiques au XIXe siècle pour trouver les sites archéologiques et participer à l'étude de l'adaptation des sociétés du passé aux changements environnementaux. Elles ont pris un rôle important dans les dispositifs d'archéologie préventive élaborés à partir des années 1980 pour sauvegarder les vestiges menacés par les travaux d'aménagement du territoire. La présente contribution vise à illustrer la démarche pluridisciplinaire à l'œuvre depuis plusieurs décennies, depuis les études documentaires et cartographiques jusqu'à l'ouverture de tranchées de diagnostic. Elle se propose également de montrer quelques apports de la géoarchéologie et de l'archéologie préventive aux questions géomorphologiques, à la reconstitution des dynamiques des paysages et à l'impact de l'Homme sur l'environnement. Les exemples présentés ont été choisis dans des contextes géographiques différents, du sud de la France, du bassin de Paris et d'Alsace, du paléolithique à l'époque moderne, pour illustrer les potentiels de la démarche qui gagnerait à être appliquée de façon plus systématique.
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Sugier, Nicole, and Gérald Ouzounian. "La loi du 30 décembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs. L'axe 2 : le stockage en formation géologique profonde." Revue Générale Nucléaire, no. 5 (September 1997): 52–57. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/19975052.

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Lartet, L. "Une sépulture des troglodytes du Périgord (crânes des Eyzies)." Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris 30, no. 3-4 (October 2018): 121–28. http://dx.doi.org/10.3166/bmsap-2018-0029.

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Abstract:
(par R. Nespoulet et D. Henry-Gambier) L’article de Louis Lartet, qu’il écrit à l’âge de 28 ans, reste un document princeps de référence, le seul qui donne un contexte à la découverte fortuite des vestiges humains au lieu-dit « Cro-Magnon », dans le village des Eyziesde- Tayac, au printemps 1868. C’est un véritable rapport d’expertise, commandité par Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique de l’époque, dans le but de « vérifier l’authenticité de cette découverte » (p. 337). La mission de Louis Lartet comporte en effet une dimension politique. C’est le ministre qui commandite l’opération, et qui financera les nombreux moulages des fossiles distribués dès 1869 dans les musées d’archéologie. Les vestiges originaux, eux, seront ramenés à Paris, et conservés au Muséum national d’Histoire naturelle. Ils y demeurent encore aujourd’hui. Louis Lartet intervient non seulement au titre de sa filiation avec Édouard Lartet son père, fouilleur d’Aurignac et de plusieurs sites classiques de la vallée de la Vézère, mais aussi en tant que naturaliste à la double compétence en géologie et en préhistoire. À ce titre, sa mention à la « Pétra périgourdine » (p. 336) ne doit pas être comprise comme une référence romantique à une archéologie exotique, mais bien à son expérience de terrain au Proche-Orient. Le but principal de son expertise à Cro-Magnon est, au-delà de la confirmation de l’authenticité de la découverte, de prouver la grande ancienneté de la couche géologique qui a livré les vestiges humains. Par un focus progressif, de la lecture du paysage à la description détaillée et argumentée de la stratigraphie et de la position des différents objets archéologique découverts, Louis Lartet contextualise précisément les vestiges humains. Son observation géomorphologique du massif crétacé de la vallée de la Vézère, de la formation des abrissous- roche et de leur comblement par l’érosion, apporte ainsi la preuve que les dépôts de Cro-Magnon sont scellés par un long processus géologique. Louis Lartet réponds ainsi à la commande qui lui a été faite. À quelle espèce fossile appartiennent ces crânes et ces ossements ? Lartet renvoie prudemment la balle dans le camp des anthropologues de son époque. Quant à la datation du niveau ayant livré les vestiges humains, il ne s’y aventure pas. Il faudra attendre 136 ans pour qu’une réponse soit proposée. Elle modifiera radicalement notre perception des « sépultures » du Paléolithique supérieur en Périgord.
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Lebon, Patrick. "Propriétés de transfert des géomatériaux pour le stockage des déchets radioactifs en formation géologique. Concept de confinement et grands axes de recherche et développement." Revue européenne de génie civil 11, no. 6 (August 30, 2007): 697–709. http://dx.doi.org/10.3166/regc.11.697-709.

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Gharmane, Youssef, Mohamed El Fartati, Samir Amrani, and Saïd Hinaje. "Mise À Jour De La Cartographie Géologique Et États Des Contraintes Tectoniques Dans La Zone De Bouchfâa (NW Du Massif De Tazekka, Maroc)." European Scientific Journal, ESJ 14, no. 18 (June 30, 2018): 193. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2018.v14n18p193.

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Abstract:
The tectonic and microtectonic analysis of the Paleozoic and MesoCenozoic series of the Bouchfâa zone (NW of Tazekka) enabled us to highlight tectonic palaeo-stress of essentially compressive stresses. These played a key role in the uprising of the Tazekka Massif. The age and chronology of these paleo-stress are established by analogy with the results obtained in the Middle Atlas, Saïs and High Moulouya. The N165 major compressive phase of post-Bathonian and ante-Barremianage, responsible for the thrust of Lower Lias deposits with those of Middle Lias. The second major compressive episode is oriented N120 in the Vallesian and N140 in the lower Pliocene. These last two tectonic events are responsible for the formation of a ramp-flat system and strik-slep thrust oriented N20 to N70. They affect the paleozoic base of the Tazekka massif and its cover.
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Louville, P. "Quels critères d’évaluation des cellules d’urgences médicopsychologique ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S78—S79. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.355.

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Abstract:
La prise en charge psychosociale précoce des victimes de catastrophes ou d’événements traumatogènes collectifs constitue un enjeu de santé publique, avec deux objectifs : la prise en charge du stress aigu postévénement et la prévention secondaire des troubles psychiques post-traumatiques (syndrome psychotraumatique, dépression, addictions) susceptibles d’apparaître par la suite. S’appuyant sur leur expérience de terrain, des spécialistes francophones ont développé un modèle d’intervention rapide d’équipes psychiatriques intégrées aux systèmes de secours d’urgence intervenant en cas d’événement exceptionnel. Ce modèle est mis en œuvre par les cellules d’urgence médicopsychologique (CUMP) en France depuis 20 ans, effectuant des interventions immédiates auprès des blessés psychiques, en liaison avec les SAMU, puis leur suivi dans les premières semaines. L’évaluation du dispositif et des interventions des CUMP fait officiellement partie des missions des professionnels, sous l’autorité des ARS, depuis la réforme de l’urgence médicopsychologique introduite par plusieurs textes parus en 2014. Jusqu’à présent, l’évaluation de l’activité des CUMP était essentiellement quantitative, portant par exemple sur le nombre d’heures de mobilisation, le nombre de professionnels activés, le nombre d’interventions, le nombre de personnes secourues, le nombre de jours de formation des professionnels. Dorénavant, chaque CUMP départementale doit élaborer un rapport d’activité annuel qui ne devrait pas se limiter aux seuls indicateurs quantitatifs. L’évaluation des procédures de soins devra se faire en fonction d’un référentiel de bonnes pratiques qui reste à élaborer. Ce référentiel devrait notamment préciser les indications et non-indications du déclenchement d’une intervention immédiate, question sensible à laquelle les responsables des CUMP sont régulièrement confrontés. L’évaluation peut aussi concerner la qualité des soins, c’est-à-dire la prise en charge globale d’une personne par les différents professionnels qu’elle rencontre sur le terrain ou dans les hôpitaux de l’arrière après son évacuation. Enfin, le problème de l’évaluation médicoéconomique risque d’être rapidement posé, avec la nécessité de définir des critères d’efficacité des interventions (études d’impact) pour les opposer aux coûts qu’elles génèrent. On ne peut qu’espérer que cette démarche d’évaluation des CUMP initiée en 2014 aboutisse à la mise en œuvre d’une démarche d’amélioration de la qualité des soins au profit des usagers, tout en sécurisant les professionnels dans leur pratique.
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Goemaere, Eric, Pierre-Yves Declercq, and Yves Quinif. "Twenty centuries of plastic Andenne plastic clay mining (Belgium) : from the deposit to the museum of ceramics." Annales de la Société Géologique du Nord, no. 19 (December 1, 2012): 87–97. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.1412.

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Abstract:
Disposés en chapelets, les gisements de terres plastiques d’Andenne occupent des remplissages de cryptokarsts à argiles blanches ou colorées et associés à 3 bandes de calcaires dinantiens ou frasniens orientées E-W. Sables, lignites et argiles tertiaires (Néogène) se sont accumulés au fur et à mesure de la dissolution karstique formant une poche pouvant atteindre 100m de profondeur. L’acide sulfurique issu de l’oxydation des sulfures des lignites est le principal responsable de la formation d’argiles kaoliniques aux dépens des minéraux argileux et des feldspaths présents dans les sables. Les circulations d’eau ont induit le lessivage du fer et son accumulation dans certains horizons. Les argiles blanches riches en alumine et pauvres en fer et en alcalins ont été les plus recherchées pour leurs propriétés réfractaires. Exploités d’abord en surface puis en galeries souterraines, l’extraction a atteint son développement maximal au tournant des XIXe et XXe siècles pour définitivement s’arrêter vers 1970. L’argile et le sable blanc lessivé furent employées dans les industries du feu : verrerie, cristallerie, métallurgie... et alimentèrent les poteries, briqueteries, tuileries, faïenceries, porcelaineries, piperies et la fabrication des réfractaires industriels. L’argile blanche d’abord puis les produits finis ont été exportés dès le Moyen Age en Hollande, en Allemagne et en France, contribuant à la renommée internationale des argiles andennaises. Les dépressions engendrées par la subsidence qui a suivi les extractions souterraines forment un chapelet de mares et d’étangs, sources de biodiversité. Enfin, le Musée de la Céramique conserve les traces de ce remarquable patrimoine géologique, minier, industriel et artistique en présentant ses collections exceptionnelles de faïences, porcelaines et pipes. Musée vivant porteur de mémoire, il assure des fonctions éducatives et culturelles par ses expositions temporaires.
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Dionne*, Jean-Claude. "Âge et taux moyen d’accrétion verticale des schorres du Saint-Laurent estuarien, en particulier ceux de Montmagny et de Sainte-Anne-de-Beaupré, Québec." Géographie physique et Quaternaire 58, no. 1 (June 26, 2006): 73–108. http://dx.doi.org/10.7202/013111ar.

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Abstract:
Résumé D’un point de vue géologique, les marais intertidaux (schorres supérieurs) constituent une formation sédimentaire originale. Ceux du Saint-Laurent estuarien sont constitués de trois faciès superposés généralement mis en place au-dessus d’un substrat limono-argileux (dépôt pélitique de la Mer de Goldthwait) taillé en surface d’érosion. Selon le secteur, le dépôt à la base du schorre supérieur possède les caractéristiques des slikkes vaseuses ou sableuses, ou bien des bas estrans sableux et graveleux. La deuxième unité (la plus importante en épaisseur), constituée de vase (limon sableux) et de débris de plantes en place, correspond à un faciès de schorre inférieur. Plus organique, la troisième unité, en surface, est caractéristique d’un faciès de schorre supérieur. Les schorres du Saint-Laurent estuarien sont des formations sédimentaires relativement récentes. Si le substrat limono-argileux date du début de l’Holocène (12,5-10 ka), la mise en place des trois unités constituant le schorre supérieur a eu lieu seulement au cours du dernier millénaire. Dans les deux principaux sites étudiés (Montmagny et Sainte-Anne-de-Beaupré), l’unité 1 a été mise en place entre 400 et 900 BP environ, l’unité 2, entre 130 et 400 BP, alors que l’unité 3, en général encore en accrétion verticale, a, pour l’essentiel, été édifiée au cours du dernier siècle. Bien que le taux moyen d’accrétion verticale à long terme varie d’un site à l’autre, il est à peu près partout légèrement inférieur à celui de la plupart des schorres dans le monde pour la même période. Dans 68,5 % des cas, il se situe entre 1 et 2 mm/an, dans 21 % des cas, entre 2 et 3 mm/an, et dans 10,5 % des cas, au-dessus de 3 mm/an. Menacés à la fois par l’érosion et les empiétements, les schorres du Saint-Laurent estuarien, en raison de leur faible superficie ainsi que de leur valeur écologique et économique, méritent d’être mieux connus, protégés et mis en valeur.
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Schoonmaker, Adam, William S. F. Kidd, Stephen E. DeLong, and John F. Bender. "Lawrence Head Volcanics and Dunnage Mélange, Newfoundland Appalachians: Origin by Ordovician Ridge Subduction or in Back-Arc Rift?" Geoscience Canada 41, no. 4 (December 3, 2014): 523. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.053.

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Abstract:
This paper reviews the geological setting and reports new geochemical trace element data from the Ordovician Lawrence Head Volcanics (LHV) and the underlying gabbro sills in the Exploits Group. In combination with existing published analyses and ages of these rocks, the volcanic rocks and sills are indistinguishable in composition and age, and the data are consistent with the hypothesis that they represent the same (mostly E-MORB composition) magmatic event in the early–mid Darriwilian (~465 ± 2 Ma). The LHV and their enclosing strata show regional evidence for: 1) upward decline of volume and grain size of arc-derived volcaniclastic materials over the uppermost interval of turbidite sedimentary strata below the LHV; 2) change to shallow marine conditions locally by the end of the LHV event, followed immediately by significant subsidence, and 3) no evidence of coarse-grained clastic input, nor of normal faulting, during or immediately after LHV magmatism. Ridge–trench interaction (ridge subduction) at a subduction system is consistent with all of these features and spatial distribution of related elements, but a rift (back-arc) origin over a subduction zone can only accommodate the compositions, and is inconsistent with the geological evidence. The Dunnage Mélange (DM) has been interpreted either as olistostromal in a developing back-arc rift basin, or as a subduction accretionary prism. Peraluminous intrusions in the mélange (Coaker Porphyry ― CP) are more readily explained by ridge subduction, and a previously reported zircon age (469 ± 4 Ma) is consistent with the age of the LHV and gabbro sills, also interpreted as products of ridge subduction. Localization of the CP in the eastern area of DM, and of most of the large LHV-derived volcanic blocks in the western DM, suggests a slightly younger age, and perhaps a different mechanism, for the origin of the western DM.SOMMAIRECet article passe en revue le contexte géologique et présente de nouvelles données géochimiques d’éléments traces des roches volcaniques ordoviciennes de Lawrence Head (LHV) et des filons-couches de gabbro sous-jacents du Groupe Exploits. Considérant la combinaison des données d’analyse publiées et des datations de ces roches, les roches volcaniques et les filons-couches sont indiscernables tant en composition qu’en âge, et les données sont compatibles avec l’hypothèse selon laquelle ils représentent le même événement magmatique (principalement E-MORB) du Darriwilien précoce à moyen (~465 ± 2 Ma). Les LHV ainsi que les strates de l’encaissant renferment des indices régionaux qui montrent : 1) que le volume et la granulométrie des matériaux volcanoclastiques d’arc diminuent vers le haut dans l’intervalle supérieur des strates de turbidites sédimentaires sous les LHV; 2) que le changement vers des milieux marins peu profonds localement vers la fin de l’événement des LHV a été suivi immédiatement par une subsidence importante, et 3) qu’il n’existe pas d’indices d’apports clastiques à gros grains, non plus que de formation de failles normales, durant ou immédiatement après le magmatisme des LHV. L’interaction crête-fosse (subduction de la crête) au lieu d’un système de subduction concorde avec toutes ces caractéristiques et la répartition spatiale des éléments reliés, alors qu’une origine de crête (arrière-arc) au-dessus d’une zone de subduction ne peut expliquer que les compositions et qu’elle est incompatible avec l’évidence géologique. Le Dunnage Mélange (DM) a été interprété soit comme un olistostome dans un bassin d’arrière-arc en développement, ou comme un prisme d’accrétion de subduction. Les intrusions hyperalumineuses dans le mélange (Porphyre Coaker — CP), s’explique plus facilement par une subduction de crête, et un âge de datation sur zircon de (469 ± 4 Ma) correspond à l’âge des LHV et des filons-couche de gabbro, aussi interprétés comme produits d’une subduction de crête. La localisation du CP dans la portion orientale du DM, et de la majeure partie des grands blocs volcaniques dérivés des LHV de la portion ouest du DM, suggère un âge légèrement plus jeune, et peut-être un mécanisme différent, pour l’origine de la portion ouest du DM.
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Dupont, Nicolas, Yves Quinif, Caroline Dubois, Hai Cheng, and Olivier Kaufmann. "Le système karstique de Sprimont (Belgique). Holotype d’une spéléogenèse par fantômisation." BSGF - Earth Sciences Bulletin 189, no. 1 (2018): 1. http://dx.doi.org/10.1051/bsgf/2017205.

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Abstract:
Le système karstique de Sprimont est riche de phénomènes karstiques variés dans un contexte géologique bien défini : un synclinal de carbonates carbonifères entourés au nord, à l’est et au sud par des formations famenniennes imperméables. À l’ouest, l’Ourthe recoupe le synclinal perpendiculairement à son axe d’allongement dans le cadre d’un relief appalachien typique et constitue le niveau de base karstique. Le relief consiste en un vallon orienté est-ouest dont l’axe coïncide avec celui du synclinal. Les ruisseaux qui descendent des hauteurs imperméables vers le vallon se perdent après leur entrée dans le domaine calcaire. Ces ruisseaux confluent sous terre pour résurger au « Trou Bleu », unique résurgence du système, non loin du talweg de l’Ourthe. Le système compte de nombreuses grottes, de dimensions souvent décamétriques. Quelques-unes sont de plus grande ampleur, dont la grotte du « Noû Bleû » récemment découverte, qui est un regard sur la rivière souterraine à quelques dizaines de mètres en amont de la résurgence. Les carrières ont dévoilé en plus de diverses grottes des phénomènes karstiques de type fantôme de roche. La karstogenèse de type fantôme de roche consiste en une altération modérée des carbonates produisant une séparation de phase. D’une part, la phase soluble comprend essentiellement le calcium, le magnésium, le bicarbonate et la silice colloïdale. Elle sort du système par la voie souterraine. D’autre part, une altérite résiduelle constitue la phase solide restante comprenant une partie des carbonates cinétiquement moins solubles comme la calcite sparitique et la dolomie pro parte, les insolubles comme les minéraux argileux, le quartz, et la matière organique. Cette phase solide évolue de façon isovolume lors d’une première étape et voit donc sa porosité augmenter, de même que sa fragilité mécanique. Cette première étape se déroule durant une période géologique où le potentiel hydrodynamique est très réduit, la fantômisation s’exerçant grâce à des circulations phréatiques très lentes mais chimiquement agressives. On obtient ainsi des volumes soit totalement circonscrits dans la masse rocheuse (pseudoendokarsts) soit sous forme de couloirs descendant du toit de la roche mère, remplis par l’altérite résiduelle. À Sprimont, la carrière du Coreux a dévoilé ces fantômes de roche. Durant une seconde phase, lorsqu’apparaît un potentiel hydrodynamique suite à une surrection et à l’incision des rivières, l’altérite peut être mécaniquement érodée par des circulations fluviatiles : les grottes « spéléologiques » se forment. Dans le site étudié, une cavité, la grotte « Nico », a été ouverte par l’avancée du front de la carrière. On y trouve une coupe sédimentaire montrant l’altérite résiduelle ravinée par des formations fluviatiles. Cet article décrit la coupe levée dans ces formations au travers de la lithostratigraphie, de la granulométrie et de la minéralogie des grains. La grotte « Nico » résulte de la coalescence de deux grottes superposées, le plancher rocheux séparant les deux cavités étant fantômisé et affaissé. Les parois et le sol sont des fantômes de roche dont l’altérite résiduelle est essentiellement formée de grains dolomitiques, tels les encrines dolomitisées. Les formations fluviatiles ravinent l’altérite suivant une surface chenalisante. Les grains sont constitués de grains remaniés d’altérite, calcite et dolomite, et d’une faible partie d’insolubles tels des grains de muscovite et de quartz en provenance des psammites famenniens. La série détritique est coiffée par un plancher stalagmitiques dont deux échantillons ont été datés de 53 851 ± 2493 et 61 542 ± 1235 ans B.P. ce qui situe l’érosion de l’altérite à une date relativement récente dans le Pléistocène supérieur. Ces phénomènes éclairent d’un jour nouveau la formation des grottes en Haute Belgique. L’évolution du karst de Sprimont trouve son origine dans un massif fantômisé partiellement érodé au cours de la surrection plio-quaternaire. L’apparition du potentiel hydrodynamique responsable de cette érosion trouve son origine dans les différences d’altitude entre pertes supérieures et résurgence à l’aval par enfoncement du niveau de base : la rivière Ourthe. Nous sommes confrontés à un holotype de spéléogenèse dans le cadre d’un relief appalachien. La grotte « Nico » et les phénomènes associés permettent de concevoir un modèle d’évolution des karsts de la Haute Belgique. Enfin, cet exemple montre aussi qu’une distinction claire peut être faite entre le terme karstogenèse qui englobe la fantômisation de celui de spéléogenèse qui ne concerne que le creusement des grottes spéléologiques par érosion mécanique de l’altérite résiduelle.
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Grieve, Richard A. F. "Logan Medallist 4. Large-Scale Impact and Earth History." Geoscience Canada 44, no. 1 (April 20, 2017): 1. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2017.44.113.

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Abstract:
The current record of large-scale impact on Earth consists of close to 200 impact structures and some 30 impact events recorded in the stratigraphic record, only some of which are related to known structures. It is a preservation sample of a much larger production population, with the impact rate on Earth being higher than that of the moon. This is due to the Earth’s larger physical and gravitational cross-sections, with respect to asteroidal and cometary bodies entering the inner solar system. While terrestrial impact structures have been studied as the only source of ground-truth data on impact as a planetary process, it is becoming increasingly acknowledged that large-scale impact has had its effects on the geologic history of the Earth, itself. As extremely high energy events, impacts redistribute, disrupt and reprocess target lithologies, resulting in topographic, structural and thermal anomalies in the upper crust. This has resulted in many impact structures being the source of natural resources, including some world-class examples, such as gold and uranium at Vredefort, South Africa, Ni–Cu–PGE sulphides at Sudbury, Canada and hydrocarbons from the Campeche Bank, Mexico. Large-scale impact also has the potential to disrupt the terrestrial biosphere. The most devastating known example is the evidence for the role of impact in the Cretaceous–Paleocene (K–Pg) mass extinction event and the formation of the Chicxulub structure, Mexico. It also likely had a role in other, less dramatic, climatic excursions, such as the Paleocene–Eocene–Thermal Maximum (PETM) event. The impact rate was much higher in early Earth history and, while based on reasoned speculation, it is argued that the early surface of the Hadean Earth was replete with massive impact melt pools, in place of the large multiring basins that formed on the lower gravity moon in the same time-period. These melt pools would differentiate to form more felsic upper lithologies and, thus, are a potential source for Hadean-aged zircons, without invoking more modern geodynamic scenarios. The Earth-moon system is unique in the inner solar system and currently the best working hypothesis for its origin is a planetary-scale impact with the proto-Earth, after core formation at ca. 4.43 Ga. Future large-scale impact is a low probability event but with high consequences and has the potential to create a natural disaster of proportions unequalled by other geologic processes and threaten the extended future of human civilization, itself.RÉSUMÉLe bilan actuel de traces de grands impacts sur la Terre se compose de près de 200 astroblèmes et d'une trentaine d’impacts enregistrés dans la stratigraphie, dont seulement certains sont liés à des astroblèmes connus. Il s'agit d'échantillons préservés sur une population d’événements beaucoup plus importante, le taux d'impact sur Terre étant supérieur à celui de la lune. Cela tient aux plus grandes sections transversales physiques et gravitationnelles de la Terre sur la trajectoire des astéroïdes et comètes qui pénètrent le système solaire interne. Alors que les astroblèmes terrestres ont été étudiés comme étant la seule source de données avérée d’impacts en tant que processus planétaire, de plus en plus on reconnaît que les grands impacts ont eu des effets sur l'histoire géologique de la Terre. À l’instar des événements d'énergie extrême, les impacts redistribuent, perturbent et remanient les lithologies impliquées, provoquant dans la croûte terrestre supérieure des anomalies topographiques, structurelles et thermiques. Il en a résulté de nombreux astroblèmes à l’origine de ressources naturelles, dont certains exemples de classe mondiale tels que l'or et l'uranium à Vredefort en Afrique du Sud, les sulfures de Ni–Cu–PGE à Sudbury au Canada, et les hydrocarbures du Banc de Campeche au Mexique. Les grands impacts peuvent également perturber la biosphère terrestre. L'exemple le plus dévastateur connu nous est donné des indices du rôle de l'impact dans l'extinction de masse au Crétacé–Paléogène (K–Pg) et la formation de la structure de Chicxulub, au Mexique. Il a également probablement joué un rôle dans d'autres événements climatiques extraordinaires moins dramatiques, comme le Maximum thermal du Paleocène–Eocène (PETM). Le taux d'impact était beaucoup plus élevé au début de l'histoire de la Terre et, tout en étant basé sur une spéculation raisonnée, on fait valoir que la surface précoce de la Terre à l’Hadéen était tapissée de grands bassins en fusion, au lieu de grands bassins à couronnes multiples tels ceux qui se sont formés à la même période sur la lune ayant une gravité inférieure. Ces bassins en fusion se seraient différenciées pour constituer des lithologies plus felsiques sur le dessus, devenant ainsi une source potentielle de zircons d’âge Hadéen, sans qu’il soit nécessaire d’invoquer des scénarios géodynamiques plus récents. Le système Terre-lune est unique dans le système solaire interne. Actuellement la meilleure hypothèse de travail pour son origine est un impact planétaire avec la proto-Terre, après la formation du noyau à env. 4,43 Ga. La probabilité d’un futur grand impact est faible mais comporte des conséquences capables d’engendrer un désastre naturel aux proportions inégalées comparé à d'autres processus géologiques, menaçant l'avenir de la civilisation humaine elle-même.
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"Axe de recherche 2 : stockage en formation géologique profonde." Revue Générale Nucléaire, no. 4 (July 2005): 37–41. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20054037.

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Blondieau, Michel, Stéphane Puccio, and Frédéric Hatert. "Minéralogie de l'indice plombifère de Petite-Hoursinne (Érezée, Province de Luxembourg, Belgique)." Bulletin de la Société Royale des Sciences de Liège, 2021, 136–57. http://dx.doi.org/10.25518/0037-9565.10414.

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Abstract:
L'observation d’échantillons récoltés dans les déblais d'une petite galerie de recherches minières à Petite-Hoursinne (Erezée, Province de Luxembourg, Belgique) a révélé la présence de deux arséniates : l’érythrite et la mimétite. Ces deux espèces sont peu fréquentes en Belgique et ont déjà été signalées notamment à La Roche-en-Ardenne, une ancienne mine de plomb localisée dans la même formation géologique : la formation de Villé (Praguien, Dévonien inférieur). Cette formation contient des niveaux carbonatés et est caractérisée par la présence d'un peu de plomb qui, dans les zones faillées, forme des petits filons à gangue quartzeuse (voir annexe). La présence d'arséniates dans ces roches ardennaises est surprenante et justifie à elle seule cette note.
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Ag Iknane, Akory. "EDITORIAL." Mali Santé Publique, June 30, 2019, 5. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v9i01.1470.

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Abstract:
Dans le soucis de contribuer efficacement à l'approfondissement des connaissances dans le domaine de la santé Publique et susciter la promotion des activités de recherche au profit des populations maliennes, la société Malienne de Santé Publique indexée sous le N° ISSN- 1987- 0728, fidèle à sa mission d'entretenir et d'approfondir les connaissances scientifiques grâce à la diversité des approches méthodologiques et des disciplines abordées sort son TOME IX de l'année 2019. Désormais, pour assurer la régularité de la parution de la revue, il sera fait appel, prioritairement aux travaux de recherche effectués par les apprennants du Master en santé Publique du DER de Santé Publique de la Faculté de Médecine et d'Odontostomatologie. Les meilleurs travaux produits par ses différentes équipes alimentera de façon régulière la révue, assurant ainsi la garanti de sa parution. Le Tome IX de 2019, N°1, livre une diversité d'articles scientifiques originaux dans les domaines de la nutrition, l'infectiologie notamment le VIH-Sida, la rougeole et la rage, le cancer du col de l'utérus et le HPV, l'épilepsie post traumatique, la prise de décision des femmes, la référence - évacuation, la satisfaction des patients. Des travaux des Apprenants du Master en Santé Publique et beaucoup d'autres chercheurs ou Enseignants- Chercheurs y sont présentés. Des travaux des participants de la première cohorte de formation du niveau intermédiaire d'épidémiologie de terrain, Diplôme Universitaire en Formation des Epidémiologistes de Terrain (DU-FETP) y sont également présentés. Cette formation est une opportunité supplémentaire pour alimenter notre Revue. Elle se déroule sur 9 mois en 5 phases d'ateliers résidentiels alternés par 4 phases de pratique de terrain. Des mentors de différentes structures du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales, des Enseignants – Chercheurs participent à l'encadrement sous la coordination et financement de l'équipe AFENET Mali (African Field Epidemiology Network Mali) La rédaction vous souhaite bonne lecture et attend de vous des observations pertinentes susceptibles de contribuer à l'amélioration de la présente revue. Le rédacteur en Chef Professeur Akory AG IKNANE Chevalier de l'ordre du mérite de la santé
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Ootes, Luke, Sarah A. Gleeson, Elizabeth Turner, Kirsten Rasmussen, Steve Gordey, Hendrik Falck, Edith Martel, and Kelly Pierce. "Metallogenic Evolution of the Mackenzie and Eastern Selwyn Mountains of Canada’s Northern Cordillera, Northwest Territories: A Compilation and Review." Geoscience Canada 40, no. 1 (April 26, 2013). http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2013.40.005.

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Abstract:
The Mackenzie and eastern Selwyn Mountains, Northwest Territories, Canada, are the northeast expression of the Cordilleran orogen and have a geologic history that spans the last one billion years. The region has undergone a diverse tectonic evolution, which is reflected in an equally diverse collection of mineral deposits and prospects. More than 300 of these deposits and prospects have been documented in this area of the Northwest Territories and here they are categorized into mineral deposit types and their mode of formation evaluated and highlighted. Stratiform/stratabound Cu-Ag occurrences are hosted in the Neoproterozoic Coates Lake Group, generally preserved in the hanging wall of the Cretaceous Plateau fault, and define a belt through the central part of the Mackenzie Mountains. Low-grade phosphatic stratiform iron (47.5% Fe) occurs as iron formation in the Neoproterozoic Rapitan Group in the very northwest of the Mackenzie Mountains. Sedimentary exhalative Zn-Pb (± Ba) deposits are preserved in Cambrian through Devonian strata of the Selwyn Basin in the eastern Selwyn Mountains. Numerous carbonate-hosted Zn-Pb (± base-metals) occurrences are located in the Paleozoic strata of the Mackenzie Platform in the Mackenzie Mountains. Cretaceous felsic-intermediate plutons, which occur throughout the eastern Selwyn Mountains, are associated with tungsten skarn (proximal to intrusions), base-metal skarn (distal from intrusions), rare metals, semi-precious tourmaline related to pegmatites, and vein-hosted emeralds. Other resources of potential interest include coal deposits, placer gold, and possible Carlin-type gold deposits that have recently been identified farther west in the Yukon.SOMMAIRELes monts Mackenzie et ceux de la chaîne orientale de Selwyn, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada, sont l'expression au nord-est de l'orogène de la Cordillère, et leur histoire géologique s’étale sur le dernier milliard d’années. La région a été l’hôte d’une évolution tectonique diversifiée, et cela se reflète par une suite tout aussi diversifiée de gisements minéraux et d’indices prometteurs. Plus de 300 de ces dépôts et indices prometteurs ont été documentées dans cette région des Territoires du Nord-Ouest, et le présent article ils sont classés en types de gîtes minéraux, et l’attention est portée sur leur mode de formation. Les gisements de Cu-Ag stratiformes ou stratoïdes sont encaissés dans le Groupe néoprotérozoïque de Coates Lake, et ils sont généralement préservés dans l'éponte supérieure de la faille du plateau crétacé, et ils forment une bande qui traverse la partie centrale des monts Mackenzie. Le fer se retrouve dans des gisements phosphatées stratiformes à faible teneur (47,5% Fe) qui provient de formations de fer dans le Groupe néoprotérozoïque de Rapitan situé dans la pointe nord-ouest des monts Mackenzie. Des gisements sédimentaires exhalatifs de Zn-Pb (± Ba) sont préservés dans des strates cambriennes à dévoniennes du bassin de Selwyn dans la portion est des monts Selwyn. De nombreux indices de Zn-Pb (± métaux communs) dans des roches carbonatées des strates paléozoïques de la plate-forme de Mackenzie, des monts Mackenzie. Des plutons felsiques intermédiaires crétacés, qui pointent tout au long de la chaîne est de Selwyn, sont associées à des skarns de tungstène (proximaux), à des skarns de métaux communs (distaux), à des concentrations de métaux rares, de tourmaline semi-précieuses liés aux pegmatites, et à des émeraudes filoniennes. Parmi d’autres ressources d'intérêt, on retrouve des gisements de charbon, d'or alluvionnaire, et d’éventuels gisements d'or de type Carlin qui ont été découverts récemment plus à l'ouest au Yukon.
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Karlstrom, Karl, and Laura Crossey. "Classic Rock Tours 3. Grand Canyon Geology, One Hundred and Fifty Years after John Wesley Powell: A Geology Guide for Visiting the South Rim of Grand Canyon National Park." Geoscience Canada, December 18, 2019, 163–93. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.153.

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Abstract:
The year 2019 is the 150th anniversary of John Wesley Powell’s epic exploration of the Colorado River through Grand Canyon and the 100th anniversary of the establishment of Grand Canyon National Park. This is an excellent moment to look back 150 years to think about where we have come from as a science and society, and look forward 100 years towards the accelerated change we expect in the future. For historians, archaeologists, geologists and astronomers, of course, this century-long time scale is short compared to other perspectives. They might choose also to celebrate the 479th anniversary of the first sighting of Grand Canyon by Europeans in 1540, the 1000th anniversary of Ancestral Puebloan farmers in Grand Canyon, the 12,000th anniversary of the arrival of humans migrating south from the Bering Land Bridge, the 5 millionth anniversary of the integration of the Colorado River through Grand Canyon to the Gulf of California, the 4.6 billionth anniversary of the formation of Earth, or the 13.75 billionth anniversary of the Big Bang and the formation of our Universe. Geology is all about time, and knowing some geology helps with the difficult endeavour of placing human timeframes into perspectives of deep time. This guide is for geology students of all levels and types visiting the South Rim of Grand Canyon. It is designed as a 3-day field trip and introduction to the rocks and landscapes. The term ‘students’ in our view also includes visitors who want to know about the basics of Grand Canyon geology while taking scenic hikes to see the geology first-hand. It is organized as if you enter the Park at its East entrance, near Cameron, and exit the Park at the South entrance, towards Flagstaff, but the three activities can be done in any order. As an introduction, we present a brief summary of the history of geologic maps and stratigraphic columns, and the geologists who made them. The maps and depictions of Grand Canyon geology over the past 160 years record a visual progression of how geoscience knowledge in general has developed and matured. The first sixty years, before the Park was founded, may have been the greatest in terms of the rapid growth that merged geology, art and public outreach. The second fifty years (to about 1969) saw important advances in stratigraphy and paleontology and solid efforts by the Park to apply and interpret Grand Canyon geology for the public. The most recent 50 years have seen major advances in regional geological mapping, dating of rocks, plate tectonics, and improved geoscience interpretation. The next 100 years will hopefully see additional innovative efforts to use the iconic field laboratory of Grand Canyon rocks and landscapes to resolve global geoscience debates, inform resource sustainability imperatives and contribute to science literacy for an international public. The three activities described are as follows: Activity 1 (an hour or two) is an overview from Lipan Point. This is a vehicle pull-out on the East Rim drive and serves as an introduction for those entering the Park, or a recap for those who are leaving. Activity 2 (most of a day) is a day hike on the South Rim with visits to Yavapai Geology Museum and the Trail of Time Exhibit. The Trail of Time is a geology timeline trail laid out at a scale of one metre = 1 million years along the Rim Trail. It is a great family hike, fully accessible, with magnificent views of Grand Canyon. The rocks were collected along the river and have been placed at their ‘birthdays’ along the Trail for you to see and touch and sketch. If you walk the entire 4.56 km (2.8 mile) Trail of Time, a long way, you get a visceral feeling for the age of the Earth and you also go through historic Grand Canyon Village for lunch and shops. Activity 3 (all day) is a hike to Plateau Point along the Bright Angel Trail. One has not really seen and appreciated Grand Canyon geology until you delve its depths. You can go any distance down, but if you do the entire 19 km (12 mile) hike, you descend through a 1 km (3300 foot) thick set of Paleozoic rock layers to a spectacular vista where you feel like you can touch the Colorado River as well as the Grand Canyon Supergroup and Vishnu basement rocks of the inner Granite Gorge. The Plateau Point Trail takes off at Indian Gardens, or alternatively, this guide describes some good geology stops a short way down Garden Creek. The Bright Angel Trail continues to the Colorado River and to Phantom Ranch at the bottom of the canyon, but this is generally done as an overnight endeavour. You can get campground reservations (https://www.nps.gov/grca/planyourvisit/campsite-information.htm) or reservations at Phantom Ranch well in advance through a lottery (https://www.grandcanyonlodges.com/lodging/lottery/). RÉSUMÉL’année 2019 marque le 150e anniversaire de l’exploration épique du fleuve Colorado par John Wesley Powell à travers le Grand Canyon ainsi que le 100e anniversaire de la création du parc national du Grand Canyon. C’est un excellent moment pour regarder 150 ans en arrière et se rappeler le chemin parcouru par la science et la société, et envisager le changement accéléré auquel nous nous attendons pour les 100 prochaines années. Pour les historiens, les archéologues, les géologues et les astronomes, bien sûr, cette échelle d'un siècle est courte par rapport à d'autres perspectives. Ils pourraient également choisir de célébrer le 479e anniversaire de la première observation du Grand Canyon par les Européens en 1540, le 1000e anniversaire des agriculteurs Pueblo ancestraux dans le Grand Canyon, le 12 000e anniversaire de l'arrivée d'humains migrant depuis l'isthme de Béring vers le sud, le 5 millionième anniversaire de l'intégration du fleuve Colorado à travers le Grand Canyon jusqu'au golfe de Californie, le 4,6 milliardième anniversaire de la formation de la Terre ou le 13,75 milliardième anniversaire du Big Bang et de la formation de notre univers. La géologie est une question de temps, et connaître un peu de géologie facilite la tâche difficile qui consiste à placer l’échelle de temps humaine dans le contexte du « temps profond ». Ce guide est destiné aux étudiants en géologie de tous niveaux et de tous types qui visitent le South Rim du Grand Canyon. Il est conçu comme une excursion de trois jours et une initiation aux roches et aux paysages. Selon nous, le terme « étudiants » inclut également les visiteurs qui souhaitent en savoir plus sur la géologie de base du Grand Canyon tout en faisant des randonnées panoramiques pour observer la géologie. Il est organisé comme si vous entrez dans le parc par son entrée est, près de Cameron, et quittez le parc par l’entrée sud, en direction de Flagstaff, mais les trois activités peuvent être effectuées dans n’importe quel ordre. En guise d'introduction, nous présentons un bref résumé de l'histoire des cartes géologiques et des colonnes stratigraphiques, ainsi que les géologues qui les ont réalisées. Les cartes et les représentations de la géologie du Grand Canyon au cours des 160 dernières années montrent une progression visuelle de l'évolution et de la maturation des connaissances géoscientifiques en général. Les soixante premières années, avant la création du parc, ont peut-être été les meilleures en termes de croissance rapide résultant de la fusion de la géologie, de l’art et de la vulgarisation. Les cinquante années suivantes (jusqu’en 1969 environ) ont été marquées par d’importants progrès en stratigraphie et paléontologie et par les efforts soutenus du parc pour permettre au public d'accéder à l’application et l’interprétation de la géologie du Grand Canyon. Au cours des 50 dernières années, la cartographie géologique régionale, la datation des roches, la tectonique des plaques et l'amélioration de l'interprétation géoscientifique ont considérablement progressé. Espérons que les 100 prochaines années verront des efforts novateurs supplémentaires visant à utiliser l’emblématique laboratoire des roches et du paysages du Grand Canyon pour résoudre les débats géoscientifiques mondiaux, informer sur les impératifs de durabilité des ressources et contribuer à la culture scientifique d’un public international. Les trois activités décrites sont les suivantes. L’activité 1 (une heure ou deux) est une vue d’ensemble de Lipan Point. Il s’agit d’une sortie en véhicule sur East Rim Drive et sert d’introduction pour ceux qui entrent dans le parc ou de récapitulation pour ceux qui en partent. L'activité 2 (presque une journée) est une randonnée d'une journée sur le South Rim avec la visite du musée de géologie de Yavapai et de l'exposition « Trail of Time ». Le « Trail of Time » est un sentier chronologique géologique tracé à une échelle d'un mètre pour un million d'années le long de Rim Trail. C'est une excellente randonnée en famille, entièrement accessible, avec des vues magnifiques sur le Grand Canyon. Les roches ont été collectées le long de la rivière et ont été placées à leurs « anniversaires » le long du sentier pour que le public puisse les voir, les toucher et les dessiner. Le parcours entier du « Trail of Time » sur 4,56 km (2,8 miles) offre une représentation intuitive de l'âge de la Terre et permet de passer également par le village historique du Grand Canyon pour déjeuner et faire les boutiques. L'activité 3 (toute la journée) consiste en une randonnée vers Plateau Point, le long de Bright Angel Trail. On n'a pas vraiment vu et apprécié la géologie du Grand Canyon tant qu’on n’en a pas exploré les profondeurs. N'importe quelle distance peut être parcourue, mais en arpentant les 19 km (12 milles) de la randonnée entière, on descend à travers un ensemble de couches de roches paléozoïques épaisses de 1 km (3 300 pieds) jusqu'à une vue spectaculaire où on a l’impression de pouvoir toucher le fleuve Colorado ainsi que le super-groupe du Grand Canyon et les roches du socle de Vishnu de la gorge granitique intérieure. Le Plateau Point Trail commence à Indian Gardens mais ce guide propose d’autres points de départ avec une géologie intéressante non loin de Garden Creek. Le Bright Angel Trail continue vers le fleuve Colorado et le Phantom Ranch au fond du canyon, mais cela se fait généralement de manière nocturne. Des emplacements aux terrains de camping peuvent être réservés (https://www.nps.gov/grca/planyourvisit/campsite-information.htm) ou des réservations au Phantom Ranch peuvent être obtenues bien à l’avance par le biais d’une loterie (https://www.grandcanyonlodges.com/lodging/lottery/).
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Kilani, Mondher. "Culture." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.121.

Full text
Abstract:
La culture, mot ancien, a une longue histoire et pour les anthropologues, qui n’ont pas envie de l’abandonner, elle garde tout son potentiel heuristique. Du verbe latin colere (cultiver, habiter, coloniser), la culture a immédiatement montré une remarquable versatilité sémantique. Comme Cicéron (106-43 av. J.-C.) l’avait dit, il n’y a pas seulement la culture des champs, il y a aussi la cultura animi : c’est-à-dire la philosophie. Cultura animi est une expression que l’on retrouve également au début de la modernité, chez le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). Elle devient ensuite « culture de la raison » chez René Descartes (1596-1650) et chez Emmanuel Kant (1724-1804). Mais au XVIIIe siècle, nous assistons à un autre passage, lorsque la culture, en plus des champs, de l’âme et de la raison humaine, commence à s’appliquer également aux coutumes, aux mœurs, aux usages sociaux, comme cela est parfaitement clair chez des auteurs tels que François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), et Johann Gottfried Herder (1744-1803). Nous pourrions nous demander pourquoi ces auteurs ne se sont pas contentés de continuer à utiliser les termes désormais testés de coutumes et de mœurs. Pourquoi ont-ils voulu ajouter la notion de culture? Qu’est-ce que cette notion offrait de plus? Autrement dit, quelle est la différence entre culture et coutume? Dans l’usage de Voltaire et de Herder, la culture est presque toujours singulière, alors que les coutumes sont très souvent plurielles. La culture a donc pour effet d’unifier les coutumes dans un concept unique, en surmontant leur pluralité désordonnée et désorientante : les coutumes sont nombreuses, variables, souvent divergentes et contradictoires (les coutumes d’une population ou d’une période historique s’opposent aux coutumes d’autres sociétés et d’autres périodes), alors que la culture désigne une capacité, une dimension, un niveau unificateur. Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire a clairement distingué le plan de la « nature », dont dépend l’unité du genre humain, de celui de la « culture », où les coutumes sont produites avec toute leur variété : « ainsi le fonds est partout le même », tandis que « la culture produit des fruits divers », et les fruits sont précisément les coutumes. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas uniquement d’opposer l’uniformité d’une part (la nature) et l’hétérogénéité d’autre part (les coutumes). En regroupant les coutumes, Voltaire suggère également une relation selon laquelle le « fonds » est le terrain biologique, celui de la nature humaine, tandis que la culture indique le traitement de ce terrain et, en même temps, les fruits qui en découlent. Tant qu’on ne parle que de coutumes, on se contente de constater la pluralité et l’hétérogénéité des « fruits ». En introduisant le terme culture, ces fruits sont rassemblés dans une catégorie qui les inclut tous et qui contribue à leur donner un sens, bien au-delà de leur apparente étrangeté et bizarrerie : bien qu’étranges et bizarres, ils sont en réalité le produit d’une activité appliquée au terrain commun à toutes les sociétés humaines. Partout, les êtres humains travaillent et transforment l’environnement dans lequel ils vivent, mais ils travaillent, transforment et cultivent aussi la nature dont ils sont faits. Appliquée aux coutumes, la culture est donc à la fois ce travail continu et les produits qui en découlent. En d’autres termes, nous ne pouvons plus nous contenter d’être frappés par l’étrangeté des coutumes et les attribuer à une condition d’ignorance et aux superstitions : si les coutumes sont une culture, elles doivent être rapportées à un travail effectué partout, mais dont les résultats sont sans aucun doute étranges et hétérogènes. Il s’agit en tout cas d’un travail auquel chaque société est dédiée dans n’importe quel coin du monde. Nous ne voulons pas proposer ici une histoire du concept de culture. Mais après avoir mentionné l’innovation du concept de culture datant du XVIIIe siècle – c’est-à-dire le passage du sens philosophique (cultura animi ou culture de la raison) à un sens anthropologique (coutumes en tant que culture) –, on ne peut oublier que quelques décennies après l’Essai sur les mœurs (1756) de Voltaire, Johann Gottfried Herder, dans son Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit (1784-1791), fournit une définition de la culture digne d’être valorisée et soutenue par l’anthropologie deux siècles plus tard. Herder ne se limite pas à étendre la culture (Kultur) bien au-delà de l’Europe des Lumières, au-delà des sociétés de l’écriture (même les habitants de la Terre de Feu « ont des langages et des concepts, des techniques et des arts qu’ils ont appris, comme nous les avons appris nous-mêmes et, par conséquent, eux aussi sont vraiment inculturés »), mais il cherche le sens profond du travail incessant de la Kultur (1991). Pourquoi, partout, aux quatre coins du monde, les humains se consacrent-ils constamment à la formation de leur corps et de leur esprit (Bildung)? La réponse de Herder est dans le concept de l’homme en tant qu’être biologiquement défectueux (Mängelwesen), en tant qu’être qui a besoin de la culture pour se compléter : le but de la culture est précisément de fournir, selon différentes conditions historiques, géographiques et sociales, une quelque forme d’humanité. Selon Herder, la culture est « cette seconde genèse de l’homme qui dure toute sa vie » (1991). La culture est la somme des tentatives, des efforts et des moyens par lesquels les êtres humains « de toutes les conditions et de toutes les sociétés », s’efforcent d’imaginer et de construire leur propre humanité, de quelque manière qu’elle soit comprise (1991). La culture est l’activité anthropo-poïétique continue à laquelle les êtres humains ne peuvent échapper. Tel est, par exemple, le propre du rituel qui réalise la deuxième naissance, la véritable, celle de l’acteur/actrice social/e, comme dans les rites d’initiation ou la construction des rapports sociaux de sexe. La culture correspond aux formes d’humanité que les acteurs sociaux ne cessent de produire. Le but que Herder pensait poursuivre était de rassembler les différentes formes d’humanité en une seule connaissance généralisante, une « chaîne de cultures » qui, du coin du monde qu’est l’Europe des Lumières « s’étend jusqu’au bout de la terre » (1991). On peut soutenir que dans les quelques décennies de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on avait déjà posé les bases d’un type de connaissance auquel on allait donner plus tard le nom d’anthropologie culturelle. Parmi ces prémisses, il y avait le nouveau sens du terme culture. Cependant, il faut attendre plus d’un siècle pour que ceux qui allaient être appelés anthropologues reprennent ce concept et en fassent le fondement d’une nouvelle science. La « science de la culture » est en fait le titre du chapitre I de Primitive Culture (1871) d’Edward Burnett Tylor, chapitre qui commence par la définition de la culture connue de tous les anthropologues : « Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social (Tylor1920). » Dans cette définition, les points suivants peuvent être soulignés : premièrement, la culture est un instrument qui s’applique de manière ethnographique à toute société humaine; deuxièmement, elle intègre une pluralité d’aspects, y compris les coutumes, de manière à former un « ensemble complexe »; troisièmement, les contenus de cet ensemble sont acquis non par des moyens naturels, mais par des relations sociales. Dans cette définition, la distinction – déjà présente chez Voltaire – entre le plan de la nature et le plan de la culture est implicite; mais à présent, le regard se porte avant tout sur la structure interne de la culture, sur les éléments qui la composent et sur la nécessité d’ancrer la culture, détachée de la nature, au niveau de la société. Il initie un processus de formation et de définition d’un savoir qui, grâce au nouveau concept de culture, revendique sa propre autonomie. La première fonction de la culture est en fait de faire voir le territoire réservé à la nouvelle science : un vaste espace qui coïncide avec tous les groupes humains, des communautés les plus restreintes et les plus secrètes aux sociétés qui ont dominé le monde au cours des derniers siècles. Mais jusqu’à quel point ce concept est-il fiable, solide et permanent, de sorte qu’il puisse servir de fondement au nouveau savoir anthropologique? On pourrait dire que les anthropologues se distinguent les uns des autres sur la base des stratégies qu’ils adoptent pour rendre le concept de culture plus fiable, pour le renforcer en le couplant avec d’autres concepts, ou, au contraire, pour s’en éloigner en se réfugiant derrière d’autres notions ou d’autres points de vue considérés plus sûrs. La culture a été un concept novateur et prometteur, mais elle s’est aussi révélée perfide et dérangeante. On doit réfléchir aux deux dimensions de la culture auxquelles nous avons déjà fait allusion: le travail continu et les produits qui en découlent. Les anthropologues ont longtemps privilégié les produits, à commencer par les objets matériels, artistiques ou artisanaux : les vitrines des musées, avec leur signification en matière de description et de classification, ont suggéré un moyen de représenter les cultures, et cela même lorsque les anthropologues se sont détachés des musées pour étudier les groupes humains en « plein air », directement sur le terrain. Quelles étaient, dans ce contexte, les coutumes, sinon les « produits » de la culture sur le plan comportemental et mental? Et lorsque la notion de coutume a commencé à décliner, entraînant avec elle le sens d’un savoir dépassé, la notion de modèle – les modèles de culture – a dominé la scène. Saisir des modèles dans n’importe quel domaine de la vie sociale – de la parenté à la politique, de la religion au droit, de l’économie à l’art, etc. – ne correspondait-il pas à une stratégie visant à construire, dans un but descriptif et analytique, quelque chose de solide, de répétitif et de socialement répandu, bref, un système capable de se reproduire dans le temps? Ce faisant, on continuait à privilégier les produits avec leur continuité et leur lisibilité au détriment du travail continu et obscur de la culture, de son flux presque insaisissable et imprévisible. Nous pensons par exemple à la quantité incroyable et chaotique de gestes, mots, idées, émotions qui se succèdent, se chevauchent, se croisent et se mélangent dans chaque moment de la vie individuelle et collective. Le sentiment que les produits toujours statiques et achevés de la culture priment sur sa partie la plus significative et la plus dynamique (une sorte de matière ou d’énergie obscure), devient un facteur de frustration et de perturbation pour l’entreprise anthropologique. À cet égard, les anthropologues ont adopté plusieurs voies de sortie, notamment : la tendance à réifier la culture, ce qui lui confère une solidité presque ontologique (c’est le cas d’Alfred L. Kroeber 1952); l’intention de réduire sa portée et de l’ancrer ainsi dans une réalité plus cohérente et permanente, telle que pourrait être la structure sociale dans ses diverses articulations (Alfred Radcliffe-Brown 1968 et plus largement l’anthropologie sociale); la tentative de capturer dans les manifestations apparemment plus libres et arbitraires de la culture, que peuvent être les mythes, l’action de structures mentales d’un ordre psycho-biologique (Claude Lévi-Strauss 1958 et 1973 et plus largement le structuralisme). Plus récemment, la méfiance envers la culture a pris la forme même de son refus, souvent motivé par une clef politique. Comment continuer à s’appuyer sur la culture, si elle assume désormais le rôle de discrimination autrefois confié à la race? Plus la culture devient un terme d’usage social et politique, identifié ou mélangé à celui d’identité et se substituant à celui de race, plus des anthropologues ont décrété son caractère fallacieux et ont pensé à libérer la pensée anthropologique de cet instrument devenu trop dangereux et encombrant. Lila Abu-Lughod écrit en 1991 un essai intitulé Against Culture et les critiques du concept de culture refont surface dans le texte d’Adam Kuper, Culture, 1998 et 1999. Mais si l’anthropologie doit se priver de ce concept, par quoi le remplacera-t-elle? Est-il suffisant de se contenter de « pratiques » et de « discours » qu’Abu-Lughod a puisés chez Michel Foucault (1966)? C’est une chose de critiquer certains usages de la notion de culture, tels que ceux qui tendent à la confondre avec l’identité, c’en est une autre d’accepter le défi que ce concept présente à la fois par son caractère fluide et manipulable, et par les expansions fertiles dont il est capable. Par « pratique » et « discours », réussirons-nous, par exemple, à suivre l’expansion de la culture vers l’étude du comportement animal et à réaliser que nous ne pouvons plus restreindre la « science de la culture » dans les limites de l’humanité (Lestel 2003)? Presque dans le sens opposé, la culture jette également les bases de la recherche ethnographique au sein des communautés scientifiques, une enquête absolument décisive pour une anthropologie qui veut se présenter comme une étude du monde contemporain (Latour et Woolgar 1979). Et quel autre concept que celui de culture pourrait indiquer de manière appropriée le « tout complexe » (complex whole) de la culture globale (Hamilton 2016)? Qu’est-ce que l’Anthropocène, sinon une vaste et immense culture qui, au lieu d’être circonscrite aux limites de l’humanité, est devenue une nouvelle ère géologique (Zalasiewicz et al. 2017)? Bref, la « science de la culture », formulée en 1871 par Edward Tylor, se développe énormément aujourd’hui : la culture est l’utilisation de la brindille comme outil de capture des termites par le chimpanzé, de même qu’elle correspond aux robots qui assistent les malades, aux satellites artificiels qui tournent autour de la Terre ou aux sondes envoyées dans le plus profond des espaces cosmiques. Ces expansions de la culture sont sans aucun doute des sources de désorientation. Au lieu de se retirer et de renoncer à la culture, les anthropologues culturels devraient accepter ce grand défi épistémologique, en poursuivant les ramifications de cette notion ancienne, mais encore vitale, dynamique et troublante.
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