Academic literature on the topic 'Ethnologie – URSS'

Textile production during the Hallstatt period was an integral part of everyday life of societies living in Poland. However, discoveries of fabrics are very rare. Textile remains from this period survived primarily in the skeletal bi-ritual graves in the Silesia voivodship. Among preserved fragments of organic finds, remains of clothes and elements of accessories can be distinguished. The best-preserved and well-studied textile remains come from the cemetery in Świbie, Gliwice district. The locality was accidentally discovered in 1930s, but regular excavations started there thirty years later. As a result of the archaeological works, 576 cremation urns and skeletal graves were explored providing a rich set of materials. Grave goods were local products, as well as imports from Southern and Western Europe. Sixty three graves contained remains of textiles. The majority of the surviving fabrics adhered to metal outfits. In addition, research encountered woven tape remains, braided ribbons, threads, and strings. The material acquired from the cemetery in Świbie is the largest textile collection from the Hallstatt period discovered in Poland. It waited in a museum warehouse until the year 2015 when the Institute of Archaeology and Ethnology of the Polish Academy of Sciences in Łódź initiated further studies. Despite the fact that most fragments were small and mineralised, all the undertaken analyses led to a better understanding of textile production in the Hallstatt period in Poland with its innovative and traditional elements.

Notre travail se propose de suivre l’ethnographie soviétique en train de se faire, c'est à dire de parcourir les dynamiques de ses processus de légitimation durant les années 20-30. De ce fait, ce travail délaisse les affirmations de la mise en œuvre d’une logique dite de marxisation, pour la mise en évidence des singularités et des irrégularités qui ressortent des interactions entre les divers projets en concurrence. Il s’attache tout particulièrement à l’analyse des ressorts de la fabrication d’un contexte et par la même d’une science, à mesure que se tissent et se dénouent les liens entre les ethnographes et leurs alliés. Notre étude montre, en suivant pas à pas un certain nombre d'initiateurs de projets de légitimation (tels N. M. Matorin et N. Ja Marr) et d’institutions (tels, que la Commission d’Étude de la Composition Tribale de la population de Russie et des Pays Limitrophes - K. I. P. S - et l’Institut d’Étude des Peuples d’URSS – I. P. I. N - ), que la marxisation recouvre en fait, la légitimation. Cette quête de légitimité permet d’observer un certain nombre de points de passage obligés reliant entre eux les projets personnels, les projets scientifiques et les projets politiques. En effet, ces points de passage sont à rechercher sous les traits d’une certaine coexistence de notions et de pratiques, d’une juxtaposition de discours, de filiations et de références, présentés comme incompatibles et pourtant bel et bien en vigueur dans l’ethnographie soviétique des années 20-30
My research is focusing on the soviet ethnography in action, i. E. , examines his legitimacy processes during the 20-30’s. This research refutes the idea of a so called logic of marxisation and displays the singularities and the variations resulting of the interactions between several rival projects. This study especially analyses the making of a context, and therefore the establishing of a science while links between the ethnographers and their allies become knotted or untied. Our investigation shows that marxisation, in fact, includes the legitimacy process paying great attention to some initiators of different legitimacy projects (such as N. M. Matorin and N. Ya Marr) and to certain institutions (like the Commission for the Study of the Tribal Composition of Russia - K. I. P. S - or the Institute for the Study of the Nationalities of USSR - I. P. I. N ). This quest of legitimacy lets us observe a certain number of junctions of lines linking the personal, scientific and political projects together. Indeed those junctions are to be looking for in the coexistence of notions, experiences, in the juxtaposition of discourses, affiliations and references considered to be incompatible but however entirely into effect in the soviet ethnography of the 20-30's

La politique soviétique des nationalistes menée a l'égard des Tatars de Crimée est un « processus de civilisation » spécifique qui se greffe sur l'aspiration de l'intelligentsia tatare aux réformes. Il veut transformer la population tatare dont les individus doivent tous être amenés à se penser en tant que membres d'une communauté unique a l'echelle de l'Union sovietique. Sa mise en oeuvre s'inscrit dans le cadre d'un « contrat national associant les Bolcheviks et les élites tatares. Le processus de civilisation n'est pas linéaire, mais suit une direction. La crainte d'une déviation nationaliste suscite des vagues de répressions qui sont censées sauvegarder une orientation au regard de laquelle il faut également appréhender la déportation collective des Tatars en 1944. Les autorités jugent que la politique des nationalités a échoue à créer une authentique nation soviétique, à même de remplir les obligations afférentes au contrat national. En déportation, les Tatars développent des formes de résistances qui s'inscrivent dans la légalité, a l'instar du mouvement pour le retour qui naît en 1956 autour d'une poignée d'activistes. Si un décret réhabilite les Tatars en 1967, ils ne sont pas autorisés à rentrer en Crimée, comme s'ils n'étaient toujours pas dignes.

Cette thèse porte sur les représentations des peuples autochtones du Nord forgées par les films et téléfilms soviétiques de fiction. Mobilisant plusieurs approches — l’analyse filmique, l’histoire culturelle du cinéma, l’histoire des représentations et l’histoire politique soviétique —, elle confronte les films à des sources non-films (presse, archives papier, entretiens), afin de mettre en lumière la construction d’une subjectivité et d’un regard. Il s’agit également de décortiquer la fabrication des représentations, dans ses dimensions à la fois les plus concrètes et les plus symboliques. En ce sens, la question de la participation ou de la non-participation des autochtones à la création de leur image filmique, que ce soit devant ou derrière la caméra, constitue une autre interrogation centrale. Les représentations filmiques des peuples du Nord, tiraillées en permanence entre visions du « progrès » et de l’« authenticité », opèrent à l’écran comme autant d’images qui permettent à l’Union soviétique d’évaluer sa propre perception de la modernité. Des années 1920 aux années 1980, les figures cinématographiques autochtones circulent entre deux pôles d’un continuum, qui va de l’incarnation d’une arriération à éliminer au nom de la soviétisation à celle d’une harmonie avec la nature, désormais perdue ou menacée. Par ailleurs, en prenant en compte la question de la contribution des autochtones à la création de leur propre image, cette thèse s’attache à montrer que le film constitue un espace complexe, où plusieurs lectures et usages sont possibles selon la position des participants
This thesis focuses on the representations of indigenous peoples of the North in Soviet fiction films and made for TV movies. Mobilizing several approaches — film analysis, the cultural history of cinema, the history of representations and Soviet political history — it confronts films with non-film sources (press, paper archives, interviews) in order to highlight the construction of a subjective point of view. It also studies the production of these representations, in both its most concrete and symbolic dimensions. The issue of the participation or non-participation of indigenous peoples in the creation of their image on film, whether in front of or behind the camera, is another central question. The filmic representations of the peoples of the North, constantly torn between visions of “progress” and “authenticity,” operate on the screen as images that allowed the Soviet Union to evaluate its own perception of modernity. From the 1920s to the 1980s, images of indigenous people shifted along a spectrum ranging from the incarnation of backwardness to be eliminated in the name of Sovietization to the embodiment of harmony with nature, now lost or threatened. Moreover, taking into account the question of the contribution of the indigenous people to the creation of their own image, this thesis demonstrates that cinema became a complex space, where different readings and uses were possible according to the position of the participants