Academic literature on the topic 'Espaces publics – Palestine'

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Journal articles on the topic "Espaces publics – Palestine"

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Kahan, Emmanuel Nicolás. "Progressive Jews in Argentina and the Arab-Israeli Conflict: Stances on the Six-Day War (1967)." Latin American Perspectives 46, no. 3 (February 7, 2019): 42–54. http://dx.doi.org/10.1177/0094582x19828736.

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Abstract:
Since the 1947 United Nations resolution on the partition of Palestine and, subsequently, the Israeli Declaration of Independence in 1948, the Israeli-Palestinian issue has played a powerful role in Argentine public space that has not found a concomitant response in academia. The stance with regard to the 1967 Six-Day War taken by an institution that promotes itself as representative of progressive Argentine Jews, the Idisher Cultur Farband (Argentine Federation of Jewish Cultural Institutions—ICUF), undermined certain meanings, ties of solidarity, and modes of representation held by a diversity of actors regarding the existence and legitimacy of the State of Israel. Desde la resolución de 1947 de las Naciones Unidas sobre la partición de Palestina y, posteriormente, la Declaración de Independencia de Israel en 1948, el problema israelí-palestino ha desempeñado un papel importante en el espacio público argentino que no ha encontrado una respuesta concomitante en el mundo académico. La postura con respecto a la Guerra de los Seis Días de 1967 tomada por una institución que se promueve a sí misma como representante de los judíos progresistas argentinos, el Idisher Cultur Farband (Federación Argentina de Instituciones Culturales Judías—ICUF), socavó ciertos significados, vínculos de solidaridad y modos de representación de una diversidad de actores con respecto a la existencia y legitimidad del Estado de Israel.
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Bujon, Anne-Lorraine, and Antoine Garapon. "Le Proche-Orient déchiré." Esprit Décembre, no. 12 (December 5, 2023): 33–37. http://dx.doi.org/10.3917/espri.2312.0033.

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Abstract:
Avec les événements d’octobre 2023, le conflit israëlo-palestinien entre dans une nouvelle phase, qui consacre l’échec du droit et de la diplomatie à produire un espace commun, ainsi qu’une régression de la guerre vers ses formes les plus brutales. Il faut maintenir ouverte la possibilité du dialogue, en luttant contre la fragmentation de l’espace public et ses effets délétères.
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Daoud, Sarah. "Contenir la proximité." Criminologie 57, no. 2 (2024): 109–34. https://doi.org/10.7202/1114786ar.

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Abstract:
L’espace frontalier égypto-palestinien est marqué par des reconfigurations politiques et territoriales qui résultent en partie de changements de perceptions des régimes égyptiens successifs vis-à-vis de cette zone. En raison de la proximité territoriale, principalement, il est associé à un enjeu pour la sécurité nationale égyptienne et représente une menace en partie construite. Pourtant, la frontière égypto-palestinienne a historiquement été perméable et a constitué un espace d’interactions entre les populations palestiniennes et du Nord Sinaï. La victoire législative du Hamas en 2006 et la prise de contrôle de Gaza par le parti islamiste palestinien en 2007, puis l’arrivée au pouvoir du maréchal al-Sissi, ont entraîné un glissement paradigmatique : le territoire palestinien voisin est désormais exclusivement perçu par le régime égyptien comme un risque intérieur. Dès lors, les acteurs sécuritaires et l’armée égyptienne s’emploient à contenir la proximité avec le territoire palestinien, en déployant des politiques sécuritaires dans la zone frontalière avec la bande de Gaza dans le but de fortifier la frontière. Le point de passage de Rafah, unique sortie pour les Palestiniens de Gaza depuis l’imposition du siège israélien sur l’enclave, s’est ainsi progressivement transformé en verrou, réduisant considérablement la mobilité des Palestiniens de Gaza. Ces derniers sont en outre l’objet d’une industrie migratoire opérée par des acteurs publics et privés égyptiens, lesquels ont développé un commerce lucratif. Les régimes de restrictions et la privatisation croissante de la frontière s’étendent au Nord du Sinaï, territoire qui fait également l’objet d’une sécuritisation.
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Buendía, Pedro. "Urban art, public space, and political subversion: The Egyptian revolution through graffiti Arte urbano, espacio público y subversión política la revolución egipcia a través del graffiti Art urbain, espace public et subversion politique : La révolution égyptienne à travers du graffiti." Regions and Cohesion 2, no. 3 (December 1, 2012): 84–117. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2012.020306.

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Abstract:
The emergence of graffiti's urban subculture as a means of political expression has become a singular issue of the so-called Arab Spring. Graffiti and urban art, which had little to no relevance in the Arab world until now, emerged with unusual force in many countries, notably in the Palestinian territories, Lebanon, and Egypt. This blossoming takes shape in tangent with the strengthening of a civil society and its rise as a decisive actor in the new political arena. In Egypt's case, graffiti achieved a leading role that reflected the milestones of civil disturbance, marking the walls with virtual snapshots of the popular sentiment. The proliferation of graffiti also had considerable resonance in international media because of the strategy of spreading rebellious and subversive slogans by means of the symbolic occupation of a public space, which, until now, was monopolized by authoritarian powers.Spanish Un fenómeno singular de la denominada “Primavera Árabe“ ha sido la eclosión de la subcultura urbana del graffiti como medio de expresión política. De escasa o nula relevancia hasta ahora, el arte urbano de las pintadas ha surgido con una fuerza inusitada en varias zonas del mundo árabe, notoriamente en los Territorios Palestinos, el Líbano y Egipto. Dicho florecimiento cuaja en paralelo con la rearticulación de la sociedad civil y su irrupción irreversible como actor de los nuevos escenarios políticos. En el caso de Egipto, los graffitis han tenido un señalado protagonismo como reflejo de los sucesivos hitos de las revueltas, marcando los muros y paredes con verdaderas instantáneas del sentir popular. La proliferación del graffiti ha tenido asimismo una considerable resonancia en los medios internacionales, debido a la estrategia de ocupar simbólicamente el espacio público, -que hasta ahora estaba reservado al monopolio de los poderes autoritarios- para la difusión de consignas contestatarias y subversivas.French Un phénomène singulier de la “printemps arabe“ a été l'émergence de la culture urbaine du graffiti comme un moyen d'expression politique. Avec peu ou pas d'importance jusqu'à ce jour, l'art urbain et le graffiti ont émergé avec une force inhabituelle dans diverses régions du monde arabe, notamment dans les Territoires Palestiniens, le Liban et l'Égypte. Ce e éclosion doit être mise en parallèle avec le renforcement de la société civile et son émergence comme acteur décisif dans le nouveau scénario politique. Dans le cas de l'Égypte, le graffiti a joué un rôle clé comme reflet des jalons successifs des révoltes, en marquant les murs avec des instantanés virtuelles du sentiment populaire. La prolifération des graffitis a rencontré aussi un écho remarquable dans les médias internationaux en raison de la stratégie d'occupation symbolique de l'espace public pour la diffusion des slogans rebelles et subversifs; un espace public qui était réservé jusqu'à aujourd'hui aux pouvoirs autoritaires.
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Picard, Elizabeth. "Études Rurales 173-174, janvier juin 2005, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, « Palestine. Territoires et territorialité. Fragmentation et enfermement. Contraintes et solidarités. Espace public. Occupation », 294 p." Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no. 117-118 (July 23, 2007): 257–63. http://dx.doi.org/10.4000/remmm.3641.

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Goodale, Mark. "Droits humains." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

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Abstract:
En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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Dissertations / Theses on the topic "Espaces publics – Palestine"

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Arar, Rania. "Étude de l'inégalité de genre dans les espaces publics urbains à travers l'approche des capacités : Une étude de cas de Ramallah, Palestine." Electronic Thesis or Diss., Université Grenoble Alpes, 2024. http://www.theses.fr/2024GRALH018.

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Abstract:
Les espaces publics urbains jouent un rôle crucial dans l'amélioration du bien-être humain à travers les interactions sociales, l'enrichissement culturel et la santé globale. Cependant, les défis posés par l'urbanisation rapide dans le monde entier et l'accès limité à ces espaces affectent de manière disproportionnée les groupes vulnérables et perpétuent les inégalités, notamment dans les pays en développement. L'inégalité de genre dans les espaces publics urbains, profondément enracinée dans des facteurs socio-culturels, politiques et économiques, constitue une menace significative pour le bien-être humain, en particulier pour les femmes qui, d'une part, font face à des défis de sécurité dans les espaces publics et, d'autre part, rencontrent des difficultés d'accessibilité en tant que principales responsables des soins pour les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées. Cependant, évaluer le bien-être humain nécessite de traiter des inégalités complexes à différents niveaux. L'approche des capacités développée par Amartya Sen fournit un cadre global à cet égard. Pour aborder concrètement l'inégalité de genre et évaluer le bien-être des femmes, l'étude de cas de la ville de Ramallah en Palestine a été choisie en raison de ses défis complexes, y compris les circonstances géopolitiques, la domination patriarcale, les difficultés économiques, la croissance démographique et l'urbanisation rapide. L'inégalité de genre dans les espaces publics de Ramallah se manifeste principalement par l'accessibilité limitée à ces espaces due au manque d'infrastructures publiques disponibles, à l'insécurité des femmes face à la violence dans les lieux publics, et à l'incapacité de reconnaître le rôle crucial des femmes en tant que principales pourvoyeuses de soins dans la société, contribuant aux inégalités des rôles de genre. L'étude de terrain a révélé un manque général d'espaces publics accessibles dans la ville, couplé à une grave insuffisance d'inclusivité dans les infrastructures publiques, exacerbant l'écart entre les sexes en Palestine. La recherche conclut par des propositions et des recommandations englobant des améliorations dans les dimensions physiques, sociales et environnementales des espaces publics urbains existants. Elle souligne également l'urgence de créer des espaces publics inclusifs à Ramallah en augmentant la sensibilisation à leur valeur et en établissant concrètement des parcs de poche dans les quartiers de la ville. Les résultats de l'étude confirment que promouvoir des espaces publics inclusifs pour les genres n'est pas seulement une étape stratégique, mais un droit humain essentiel pour le bien-être global des femmes palestiniennes. Enfin, l'étude souligne davantage la responsabilité des décideurs et des individus de garantir de tels espaces inclusifs et de reconnaître leur rôle essentiel dans la promotion de l'égalité des genres et du bien-être humain
Urban public spaces play a crucial role in enhancing human well-being through social interactions, cultural enrichment, and overall health. However, the challenges posed by rapid urbanization worldwide and limited access to these spaces disproportionately affect vulnerable groups and perpetuate inequalities, particularly in the developing world. Gender inequality in urban public spaces, deeply rooted in socio-cultural, political, and economic factors, poses a significant threat to human well-being, especially for women who, on one hand, face security challenges in public spaces and, on the other hand, encounter accessibility difficulties as they often serve as caregivers for children, older people, and individuals with disabilities. However, assessing human well-being requires addressing complex inequalities on different levels. The capability approach developed by Amartya Sen provides a comprehensive framework in this regard. To practically address gender inequality and evaluate women's well-being, the case study of Ramallah City in Palestine was chosen for its complex challenges, including geopolitical circumstances, patriarchal domination, economic difficulties, population growth, and rapid urbanization. Gender inequality in Ramallah’s public spaces is primarily manifested in the limited accessibility to public spaces due to the lack of available public infrastructure, the insufficient security for women from violence in public, and the failure to recognize the crucial role of women as primary caregivers in society, contributing to gender role inequalities. The field study revealed a general lack of accessible public spaces in the city, coupled with a severe lack of inclusiveness in public infrastructure, exacerbating the gender gap in Palestine. The research concludes with proposals and recommendations encompassing improvements in the existing urban public spaces' physical, social, and environmental dimensions. It also underscores the urgent need for inclusive public spaces in Ramallah by increasing awareness about their value and concretely establishing pocket parks in city neighborhoods. The study results confirm that promoting gender-inclusive public spaces is not just a strategic step but a human right essential for the overall well-being of Palestinian women. Finally, the study further highlights the responsibility of decision-makers and individuals alike to ensure that such inclusive spaces are guaranteed and to recognize their pivotal role in promoting gender equality and human well-being
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