Journal articles on the topic 'Élevage – Environnement'

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PRADERE, J. P. "Liens élevage-environnement-développement durable." Revue Scientifique et Technique de l'OIE 33, no. 3 (December 1, 2014): 745–63. http://dx.doi.org/10.20506/rst.33.3.2316.

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Moulin, Charles-Henri. "Penser la diversité pour accroître la résilience des systèmes d’élevage." Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 15, no. 54 (2023): 52–58. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/2024013.

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Abstract:
La diversité permet de renforcer la résilience des élevages. La résilience est la capacité à faire face aux impacts de chocs (épizootie, variations de prix) et de tendances (changement climatique, augmentation du prix des énergies fossiles). Une exploitation d’élevage présente de multiples sources de diversité : troupeaux, surfaces, ressources alimentaires, produits animaux et végétaux, etc. Ces diversités peuvent être subies ou au contraire construites par l’éleveur. En organisant son élevage, l’éleveur peut le rendre plus robuste pour supporter des aléas, sans avoir à intervenir. La combinaison de plusieurs activités permet de faire face à des variations des cours ou des extrêmes climatiques, qui n’impactent pas les différentes activités de la même façon. L’éleveur peut aussi réaliser des ajustements en réponse à un choc : il peut modifier, d’une année à l’autre, l’équilibre des volumes de produits qu’il vend aux différents opérateurs de l’aval avec qui il travaille régulièrement. Enfin, des sources de diversité peuvent l’aider à transformer son système pour faire face à la répétition de chocs et à des tendances d’évolution de son environnement. Si la diversité est globalement intéressante pour renforcer la résilience, une source de diversité peut permettre de faire face à certains aléas, mais pas à d’autres. Les sources de diversité sont liées entre elles : un élevage doit être pensé comme un système pour assurer un équilibre entre résilience et efficience.
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BELLON, S., S. PRACHE, M. BENOIT, and J. CABARET. "Recherches en élevage biologique : enjeux, acquis et développements." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 271–84. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3353.

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Abstract:
Au regard des objectifs de développement de l’agriculture biologique (AB) affichés au niveau français, l’élevage est potentiellement un contributeur important. Le modèle de polyculture-élevage est un des fondamentaux de l’AB et a fait la preuve de sa robustesse. Mais aujourd’hui, on constate une diversité d’intégrations de l’élevage dans des unités de production, et des exigences nouvelles s’imposent à l’AB en termes de performances, du fait d’évolutions réglementaires ou de la situation des marchés. Quatre thématiques de recherche sont jugées prioritaires : i) concevoir des systèmes d’élevage plus autonomes et économes en intrants, en combinant expérimentations et suivis en ferme ; ii) évaluer l’état sanitaire des troupeaux et les outils thérapeutiques alternatifs, conformément aux attendus réglemen- taires en termes de santé et de bien-être des animaux ; iii) améliorer la maîtrise des qualités nutritionnelles, sensorielles et sanitaires des produits animaux ; iv) renforcer les interactions entre élevage biologique et environnement, en privilégiant ses impacts sur la biodiversité et sur les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les consommations énergétiques et les transferts de fertilité dans ou entre les unités de production. Les enseignements méthodologiques de projets de recherche sont précisés dans une dernière partie, en distinguant évaluation des performances et contributions au développement de l’AB.
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MICHEL, V., C. ARNOULD, L. MIRABITO, and D. GUEMENE. "Systèmes de production et bien-être en élevage de poules pondeuses." INRAE Productions Animales 20, no. 1 (May 6, 2020): 47–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.1.3434.

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Abstract:
Les systèmes de production de l’œuf de consommation ont totalement changé au cours du dernier siècle avec l’émergence d’un système dominant, la cage conventionnelle. Les poules y sont logées à des densités élevées et dans un environnement pauvre, ne leur permettant pas d’exprimer leur répertoire comportemental. Pour pallier cela, la directive (1999/74/CE) qui fixe les caractéristiques et conditions d’élevage des poules a été adoptée en 1999. Les systèmes d’élevage qui devraient être, dès 2012, les seuls autorisés sont les cages aménagées ou des systèmes alternatifs (volière et élevage au sol). Mais le respect de cette réglementation ne suffit pas à garantir systématiquement un meilleur bien-être. Les travaux de recherche conduits depuis l’adoption de cette directive ont pour objet la mise au point de systèmes de production, respectant ce texte, mais garantissant aussi une amélioration effective du bien-être et un maintien de la productivité. Les résultats obtenus sont encourageants, mais si l’évolution des systèmes peut permettre d’améliorer le bien-être, il est crucial de considérer d’autres implications, comme la santé humaine (conditions de travail de l’éleveur, santé du consommateur) ou encore d’autres effets indirects sur le bien-être des poules (cannibalisme).
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CALENGE, F., C. MARTIN, N. LE FLOCH, F. PHOCAS, D. MORGAVI, C. ROGEL-GAILLARD, and P. QUÉRÉ. "Intégrer la caractérisation du microbiote digestif dans le phénotypage de l’animal de rente : vers un nouvel outil de maîtrise de la santé en élevage ?" INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 28, 2014): 209–22. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3068.

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Abstract:
Le microbiote digestif est un symbionte dont on a démontré l’implication essentielle dans la régulation de la physiologie de l’hôte qui l’héberge pour la digestion, le métabolisme et l’immunité. Ce microbiote a en particulier un rôle majeur, et jusqu’ici sous-estimé, sur la santé de son hôte et participe à son adaptabilité à des environnements changeants. Les technologies de séquençage à haut débit devraient faciliter l’inclusion de cet écosystème complexe dans le phénotypage des animaux d’élevage. Il faut pour ce faire prendre en compte sa composition, sa diversité, sa stabilité au cours du temps et ses variations selon différents facteurs comme le génotype de l’hôte, l’alimentation et les conditions d’élevage. Ces connaissances devraient permettre de définir les propriétés d’un microbiote digestif « normal » associé à une bonne santé, d’en préciser les dysfonctionnements et de comprendre leurs répercussions sur l’état de santé de l’animal. Cela conduira à identifier des marqueurs de diagnostic et de pronostic de ces dysfonctionnements, fournissant des moyens de contrôle nouveaux de la santé en élevage, appréhendée en terme d’optimisation des rendements de production, de résistance aux maladies et de maintien du bien-être. A terme, le contrôle du microbiote digestif par l’alimentation, la génétique ou les pratiques d’élevage permettra de favoriser l’adaptation des animaux à leur environnement d’élevage en améliorant leur robustesse, de limiter l’utilisation d’antibiotiques et de préserver la sécurité sanitaire des aliments en évitant le développement de bactéries pathogènes pour l’Homme. L’ampleur des données à générer et à analyser pour les différentes espèces d’intérêt reste le défi à relever.
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VEISSIER, I., C. BEAUMONT, and F. LEVY. "Les recherches sur le bien-être animal : buts, méthodologie et finalité." INRAE Productions Animales 20, no. 1 (March 6, 2007): 3–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.1.3426.

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Abstract:
La protection des animaux est inscrite dans la réglementation française et européenne. Elle répond à une attente sociétale majeure dans nos pays occidentaux, attente qui part du principe que les animaux que nous utilisons sont des êtres vivants sensibles à qui l’homme doit assurer un minimum de bien-être. La façon dont un animal appréhende son environnement va influencer son état de bien-être et ce, positivement si l’environnement satisfait ses besoins et ses motivations, mais négativement si l’environnement est perçu comme menaçant, désagréable. Le niveau de bien-être d’un animal est apprécié au travers de nombreuses observations portant sur son comportement, l’état d’activation des systèmes physiologiques, et son état général. Les conditions d’élevage, généralement choisies en fonction d’objectifs de production, peuvent également influencer le bien-être d’un animal. En retour, un bien-être dégradé peut entraîner une moindre productivité. Aussi des solutions d’élevage permettant de concilier production et bien-être animal doivent-elles être mises au point. Ce numéro spécial vise à mieux cerner la notion de bien-être animal et rassemble les principaux travaux entrepris par les membres du réseau Agri Bien-être Animal dans les différentes productions. Les résultats des recherches en bien-être animal sont utilisés lors de l’élaboration de réglementations. Ils doivent également servir au conseil en élevage.
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RICHARD, S., C. ARNOULD, D. GUÉMENÉ, C. LETERRIER, S. MIGNON-GRASTEAU, and J. M. FAURE. "Etude de la réactivité émotionnelle chez la caille : une approche intégrée du bien-être animal." INRAE Productions Animales 21, no. 1 (April 22, 2008): 71–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.1.3377.

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Abstract:
Certaines réactions émotionnelles, telles que les réactions de peur, peuvent être inadaptées en élevage, sources d’atteintes au bien-être des animaux. Chez la caille, l’obtention de lignées génétiques divergentes sélectionnées d’une part sur un comportement de peur, d’autre part sur la motivation sociale, a démontré la faisabilité de sélections sur des composantes de la réactivité émotionnelle. Les cailles sélectionnées sur un comportement de peur diffèrent non seulement par leur propension générale à exprimer des comportements de peur, mais aussi en termes de qualité de la viande, de réactivité de l’axe corticotrope, d’activité du système nerveux autonome et au niveau neurobiologique. Une région du génome a été identifiée comme potentiellement impliquée dans les différences observées entre les lignées. Par ailleurs, les cailles sélectionnées pour leur faible motivation sociale se sont montrées plus indifférentes à leur environnement social que les cailles sélectionnées pour leur forte motivation sociale. Ces lignées de cailles se sont révélées comme de puissants modèles d’étude des mécanismes sous-tendant la réactivité émotionnelle chez les oiseaux. Les travaux pluridisciplinaires engagés sur ces cailles ont pour buts d’évaluer les conséquences de ces sélections, non seulement pour le bien-être animal mais aussi en termes de production, et d’identifier des indicateurs de bien-être qui pourront servir à comparer différents systèmes d’élevage des volailles.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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ORGEUR, P., and J. P. SIGNORET. "L’activité sexuelle du taureau : Revue bibliographique." INRAE Productions Animales 3, no. 4 (October 10, 1990): 235–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.4.4382.

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Abstract:
L’activité de reproduction du taureau est fonction de facteurs internes (génétiques, physiologiques) et externes (environnement social, conditions de stimulation), expliquant des variations interindividuelles importantes de l’efficacité sexuelle et de la production spermatique. Au cours de la période de développement, des privations sociales importantes (élevage en boxes individuels, absence de contact hétérosexuel) pendant la période prépubertaire n’ont pas, comme dans d’autres espèces (notamment chez le bélier), de conséquences défavorables sur le comportement sexuel ultérieur du taureau. Chez les taurillons d’engraissement, le comportement homosexuel peut avoir des répercussions économiques négatives non négligeables. A l’âge adulte, les relations socio-sexuelles dans un groupe de taureaux sont principalement influencées par l’âge et la densité de population. L’élevage en groupes peut, en fonction de l’âge à la réunion, influer sur l’agressivité intraspécifique et la stabilité de la hiérarchie, elles-mêmes en relation avec l’efficacité des taureaux en compétition sexuelle, dans le cas d’une utilisation en saillie naturelle. En insémination artificielle, les techniques d’élevage et de stimulation sexuelle lors des collectes de semence sont parfaitement maîtrisées, de même que les risques d’agressivité interspécifiques (relations homme-animal). L’arrêt volontaire et temporaire des collectes de semence (lay-off), pendant l’attente des résultats de testage n’a pas de conséquences défavorables sur le comportement sexuel ultérieur, ni sur la production spermatique. Elle permet des économies substantielles. Les nombreuses études portant sur le comportement sexuel des bovins mâles et ses conséquences permettent une utilisation optimum des reproducteurs, tant en saillie naturelle qu’en insémination artificielle et une adaptation des conditions d’élevage des jeunes mâles destinés à l’engraissement.
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HERPIN, P., and B. CHARLEY. "Quel avenir pour les recherches en productions et santé animales ?" INRAE Productions Animales 21, no. 1 (March 22, 2008): 137–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.1.3384.

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Abstract:
La dimension planétaire des problématiques de recherche (développement durable, changement climatique, gestion de la biodiversité, qualité de l’eau, qualité et sécurité de l’alimentation, maladies émergentes, bioénergies), la nécessité d’accroître encore à l’avenir l’offre alimentaire mondiale pour répondre à une démographie galopante, et l’évolution du statut de l’animal replacent les pratiques d’élevage, les animaux et leurs produits au coeur de débats de société. Après un tour d’horizon des grands enjeux auxquels seront confrontés les agronomes de demain, quelques axes de recherche prioritaires sont brièvement esquissés. Ils entrent totalement dans l’objectif d’une recherche agronomique finalisée pour une alimentation adaptée, un environnement préservé et une agriculture compétitive et durable, en lien avec l’ensemble des acteurs publics et privés. Les relations entre l’élevage, ses produits et l’environnement devront être explorées, analysées, modélisées pour faire évoluer nos pratiques et tenter de réconcilier élevage et écologie. L’analyse des grands enjeux qui conditionnent l’évolution de la place des produits animaux dans l’alimentation de l’Homme permettra de revisiter notre dispositif de recherche et d’apporter une dimension intégrative indispensable aux travaux de recherche. Le formidable potentiel de progrès et d’innovation offert par la génomique et la post-génomique devra être exploré. La maîtrise des processus infectieux, émergents ou récurrents, nécessitera la mise oeuvre d’une véritable écologie des maladies, intégrant la dimension environnementale. Pour s’approprier pleinement ces différentes dimensions, les chercheurs en sciences animales devront résolument ouvrir leurs réflexions et leurs projets à d’autres disciplines (écologie, agronomie, nutrition humaine, sociologie, économie de l’élevage et des produits…), et construire leurs questions de recherche en diversifiant leurs partenariats, dans le cadre d’un dialogue renouvelé et constructif avec la société.
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ALI MOUSSA, Aïssatou, Aimé Christian NDIH, and Madi ALI. "Typologie des élevages de lapins dans la zone sahélienne du Cameroun : cas de la ville de Maroua." Journal of Applied Biosciences 185 (May 31, 2023): 19393–401. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.185.3.

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Abstract:
Objectif : La présente étude a pour finalités : (i) de décrire de façon systémique les pratiques cunicoles locales de 135 élevages choisis de manière empirique (technique boule de neige), en relation avec l’espace de l’élevage, les risques physiques induits pour l’animal, les caractéristiques des locaux (nature de construction) et les outils utilisés ; (ii) de faire la typologie de cet élevage. Méthodologie et résultats : Le diagnostic de la pratique cunicole met en évidence une activité exclusivement secondaire, caractérisée d’élevage de diversification pour 90% de la population éleveurs, dont (70%) le font pour le commerce et (30%) pour l’autoconsommation. Le niveau d’étude des cuniculteurs influence les descripteurs de la réussite de l’élevage cunicole. À cet égard, les acteurs les plus instruits 31% (universitaires) opérationnalisent mieux le mode d’élevage. La cuniculture se fait aussi bien en zone urbaine (69%) que périurbaine (31%). Par ailleurs, les lapins sont élevés dans des bâtiments d’élevages (67%), dont le matériel de construction préférentiel est le bois (33%), la terre battue (36%) et la tôle (30%) mais la construction des cages fait appel au métal (81%), tandis que 33% sont élevés en plein air. La majorité des cuniculteurs (80%) formulent eux-mêmes leur provende contre 20% qui utilisent les restes de cuisine. Cette ration est combinée à trois sources de fourrage, fanes d’arachide (72%), les tiges de neem (17,9%) et les herbes saisonniers (10,1%). Les lapines ont présenté un cycle de reproduction moyenne de trois mises bas par an (51,6 %) avec une taille de la portée moyenne de six lapereaux (52,1 %) pour un sevrage qui se fait soit naturellement (75%) par la lapine ou programmé par l’éleveur (en fonction du poids (19%) ou de l’âge des lapereaux (6%). Si un plan de prophylaxie existe (57,7 %), les contraintes majeures portent préférentiellement sur les pathologies (75%) et l’approvisionnement en aliment (68%). Au demeurant, il s’est dégagé trois groupes d’élevages portés par les caractéristiques de l’éleveur, la conduite de l’élevage et les contraintes associées à la cuniculture. Conclusion et application des résultats : La présente étude met en pole position l’influence du niveau d’étude et de la formulation alimentaire sur la pratique technique cunicole dans un environnement concurrentielle avec d’autres élevages. Ces résultats pourraient justifier davantage le choix et l’attrait de la cuniculture comme activité. Mots clés : lapin, cuniculture, espèces non conventionnelles, élevage 19393 Moussa et al., J. Appl. Biosci. Vol : 185, 2023 Cameroun : cas de la ville de Maroua Typologie des élevages de lapins dans la zone sahélienne du Typology of rabbit farms in the sahelian zone of Cameroon: case of the city of Maroua ABSTRACT Objective: The present study was initiated with the following aims: (i) to describe in a systemic way the local rabbit practices of 135 farms chosen empirically (snowball technique), in relation to the space of the farm, the physical risks induced for the animal, the characteristics of the premises (nature of construction) and the tools used; (ii) to make the typology of this breeding. Methodology and results: The analysis of the rabbit practice highlights an exclusively secondary activity, characterized as diversification breeding for 90% of the stockbreeding population, of which (70%) do it for trade and (30%) for self-consumption. The level of education of rabbit breeders influences the descriptors of the success of the rabbit breeding. In this respect, the most educated actors 31% (university) operationalize more the farming method. Rabbit breeding is done in both urban (69%) and peri-urban (31%) areas. Otherwise, rabbits are bred in livestock buildings (67%), whose preferred construction material is wood (33%), beaten earth (36%) and sheet metal (30%) but the construction of cages used metal in (81%), while 33% are bred outdoors. The majority of rabbit breeders (80%) formulate their own feed against 20% who use kitchen waists. This ration is combined with three sources of fodder, peanut haulms (72%), neem stalks (17.9%) and seasonal grasses (10.1%). The does presented an average reproduction cycle of three farrowings per year (51.6%) with an average litter size of six young rabbits (52.1%) for weaning which is done either naturally (75%) by rabbit or programmed by the breeder depending on the weight (19%) or the age of the young rabbits (6%). If a prophylaxis plan exists (57.7%), the major constraints are related preferentially to pathologies (75%) and food supply (68%). Moreover, three groups of farms emerged, driven by the characteristics of the breeder, the management of the farm and the constraints related to rabbit breeding. Conclusion amd application of results: The present study puts in pole position the influence of the level of study and the food formulation on the rabbit technical practice in a competitive environment with other farms. These results could further justify the choice and the attractiveness of rabbit farming as an activity. Key words: rabbit, rabbit farming, unconventional species, husbandry
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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ? Conclusion générale." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 93. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10121.

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Abstract:
Les articles présentés ici ont mis en lumière une diversité de méthodes et d’outils d’analyse qui permettent d’évaluer les propositions de la recherche visant à améliorer la durabilité des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest. Ces méthodes se réfèrent à l’identification des facteurs d’adoption des produits de la recherche, mais aussi à l’analyse des impacts constatés ou espérés des changements proposés. Elles s’appuient sur la constitution de bases de données robustes issues d’enquêtes de terrain. Les modèles économétriques (tels que les modèles probit et tobit) permettent d’identifier les facteurs socio-économiques d’adoption de propositions en comparant deux types de producteurs : adoptant et non-adoptant. Ils permettent aussi d’identifier les facteurs qui influencent l’intensité de la mise en oeuvre de l’innovation chez ceux qui l’ont adoptée (Ngondjeb et coll.). Les analyses multivariées de données d’enquêtes socio-économiques permettent, elles, d’analyser les corrélations entre des variables traduisant l’utilisation effective de la technologie et des variables sociotechniques sur lesquelles sont fondées les typologies des systèmes d’élevage. Ces typologies dépassent la dichotomie adoptant versus non-adoptant. Elles permettent de mettre en évidence différentes modalités d’usage de la technologie suivant les types de producteurs (Bouyer et coll.). Des enquêtes sur les stratégies d’adaptation des ménages à des changements de leur environnement socio-économique permettent de situer les propositions de la recherche au sein de la gamme des leviers d’action mobilisés. Ces enquêtes montrent ainsi la nécessité de retracer sur des pas de temps longs la trajectoire des ménages et du cycle de vie des exploitations pour analyser les stratégies et les dynamiques d’adoption (Pedelahore et coll.). Les modèles d’optimisation des fonctions de production tels que celui utilisé par Dabire et coll. permettent de comparer à un scénario témoin différentes modalités d’une proposition technique et leurs effets respectifs sur les choix d’assolement ainsi que sur le revenu optimal de l’exploitation. La proposition analysée ici est l’accès pour le producteur à une nouvelle source d’information : la prévision saisonnière de la pluviosité. Ce type de modèle offre la possibilité de prendre en compte un risque, par exemple celui d’avoir une bonne ou une mauvaise saison climatique ou de se tromper dans les prévisions. Le modèle de simulation présenté par Sempore et coll. permet au producteur d’analyser avec le chercheur l’impact de la proposition (atelier d’embouche) sur les performances techniques (bilan fourrager et minéral) et économiques (bilan céréalier et revenu) de son exploitation. Il peut ainsi comparer les résultats attendus de ce changement et les modalités de sa mise en oeuvre à la situation initiale de son exploitation. Avec la méthode active de recherche participative (MARP), l’analyse prospective est conduite avec des focus groups (groupes socioprofessionnels d’acteurs) associant chercheurs et producteurs. Cette approche permet de prendre en compte dans l’analyse les préférences et contraintes des producteurs mais elle suppose aussi que ces producteurs aient la capacité d’estimer les effets possibles des propositions de la recherche sur leurs exploitations. Le calcul du budget partiel, utilisé par exemple par Blanchard et coll., permet d’évaluer en termes monétaires les impacts des différents changements techniques observés ou estimés à l’échelle de l’exploitation, suite à l’adoption de la proposition. L’analyse du cycle de vie mise en oeuvre par Vayssières et coll. permet d’évaluer les performances environnementales d’un changement de pratiques. Les auteurs prévoient ainsi l’impact des changements techniques dans les exploitations d’élevage sur leurs consommations énergétiques. Enfin, en analysant les relations de pouvoirs entre acteurs au sein de la filière laitière, Fokou et coll. montrent que les innovations techniques et organisationnelles peuvent être source d’exclusion pour certaines catégories d’acteurs. Ces enquêtes sur les relations de pouvoir entre acteurs apportent un regard complémentaire sur la durabilité sociale des propositions de la recherche.
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Calle, Allicia, Florencia Montagnini, and Andrès Felipe Zuluaga. "Perception paysannes de la promotion de systèmes sylvo-pastoraux à Quindio, Colombie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 300, no. 300 (June 1, 2009): 79. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.300.a20417.

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Abstract:
L¿élevage classique est une des utilisations des sols les plus répandues en Amérique latine, et se solde souvent par leur dégradation rapide. L¿adoption de systèmes sylvopastoraux (SSP), associant des arbres à usages multiples à des pâturages améliorés, est susceptible de rendre d¿importants services environnementaux tout en réduisant les pressions qui entraînent de nouvelles déforestations. Cependant, des obstacles liés aux besoins d¿investissement et d¿information freinent souvent la généralisation de ces systèmes. Entre 2002 et 2007, le Fonds mondial pour l¿environnement (Global Environment Facility - GEF) a financé un projet pilote pour la promotion des SSP dans certaines régions à pâturages fortement dégradés en Colombie, au Costa Rica et au Nicaragua. Sur cette période de cinq ans, l¿état des terres s¿est très sensiblement amélioré grâce à l¿accroissement de la couverture végétale et de meilleures pratiques d¿utilisation des sols. L¿étude que nous présentons concerne la région de Quindío en Colombie, où le succès du projet a permis de s¿en servir comme modèle pour généraliser l¿initiative au niveau national. En organisant des entretiens semi-structurés et des visites de terrain, nous avons recueilli des informations sur les raisons de la réceptivité des paysans de cette région à l¿égard des SSP. Les motivations, les informations en retour et les difficultés ayant influencé les décisions des paysans ont été évaluées. Les résultats de l¿étude mettent en évidence le rôle d¿une bonne assistance technique pour aider les paysans à comprendre les conséquences passées et futures de leurs décisions en matière d¿utilisation des terres. Ils montrent également comment le principe de rémunération des services fournis par les écosystèmes permet d¿emblée d¿engendrer un climat de confiance et d¿appréhender le lien entre l¿adoption d¿un SSP et les bénéfices environnementaux et économiques qui en découlent. Les leçons qui découlent de ce projet sont applicables à la conception de stratégies de promotion des SSP et d¿autres pratiques de gestion durable à plus grande échelle, contribuant potentiellement à réduire la dégradation des sols et la déforestation en milieu tropical. (Résumé d'auteur)
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DOREAU, M., R. BAUMONT, and J. M. PEREZ. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 24, no. 5 (December 8, 2011): 411–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3274.

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Abstract:
Les impacts environnementaux liés aux productions animales sont pris en considération depuisau moins deux décennies. Mais jusqu’à une date récente, ils étaient considérés comme des «dommagescollatéraux» résultant de la nécessité de nourrir la planète. Depuis le rapport de la FAO«Livestock’s long shadow» (Steinfeld et al 2006), les préoccupations environnementales liées enparticulier aux gaz à effet de serre (GES) ont pris une importance croissante auprès des acteursdes filières animales et des décideurs politiques. Elles sont désormais au centre de la réflexion surle développement de l’élevage. En témoignent des documents dépassant le cadre de l’agriculturecomme la publication des propositions du «Grenelle 2» par le gouvernement français, ou la feuillede route de l’Union Européenne pour une baisse drastique des émissions de gaz carbonique àl’échéance de 2050. En fait, le problème est planétaire, car la consommation mondiale de produitsanimaux augmente, tendance appelée à se poursuivre en raison de l’évolution démographiqueet de l’accroissement de la part des produits animaux dans l’alimentation dans les pays endéveloppement et émergents (Gerber et al 2011). La revue INRA Productions animales a publié depuis plusieurs années de nombreux articlesrelatifs aux relations entre élevage et environnement, analysées sous divers angles. Récemmentdes articles relatifs aux polluants ou aux aspects environnementaux plus globaux ont été publiésdans le cadre de trois numéros thématiques : «Porcherie verte» avec notamment des articles surles éléments à risque et les émissions gazeuses lors de la gestion des effluents (Bonneau et al2008a, b), «Les nouveaux enjeux de la nutrition et de l’alimentation du porc» avec un article surles relations entre nutrition et excrétion de polluants (Dourmad et al 2009), et «Elevage en régionschaudes» avec un article consacré aux impacts et services environnementaux (Blanfort et al2011). Des articles ont également été publiés sur la quantification des émissions de méthane parles animaux d’élevage en France (Vermorel et al 2008) et sur la modélisation des émissions deméthane chez les ruminants (Sauvant et al 2009). Enfin, les moyens de réduire les rejets porcinset avicoles par la génétique ont été analysés (Mignon-Grasteau et al 2010). A signaler aussi lenuméro spécial «Elevage bio» en 2009, qui analysait les systèmes d’élevage biologique sans toutefoisdiscuter leurs avantages au plan environnemental. La réduction des émissions de GES par l’élevage est devenue un enjeu majeur des recherchessur les systèmes d’élevage et en nutrition animale. Ce dossier composé de quatre articles estconsacré aux GES en élevage bovin en mettant l’accent sur le méthane. En effet dans la plupartdes systèmes laitiers et à viande, le méthane est le gaz à effet de serre qui contribue le plus auxémissions, exprimées en équivalent gaz carbonique, comme le montre le premier article (Dollé etal 2011) qui replace les émissions de méthane dans l’ensemble des émissions de gaz à effet deserre. Un travail considérable a été réalisé pour évaluer et comparer les systèmes français, et lesINRA Productions Animales, 2011, numéro 5situer dans un contexte plus global : depuis quelques années les émissions induites par des systèmesd’élevage très divers sont étudiées dans le monde, principalement en Europe. Le deuxièmearticle (Sauvant et al 2011) analyse les relations étroites entre la production de méthane et les fermentationsdans le rumen selon la nature du régime alimentaire, puis discute la précision des principaleséquations empiriques de prévision de la production de méthane, ainsi que des modèlesmécanistes qui ont été développés. Des voies d’amélioration sont proposées. Dans un troisièmearticle (Popova et al 2011), les mécanismes de production de méthane dans le rumen sont analysés.Un intérêt particulier est porté au rôle des Archaea méthanogènes, microorganismes qui constituentun domaine spécifique du règne vivant et qui sont les seuls à produire du méthane à partirde l’hydrogène. La compréhension des mécanismes est un élément majeur pour prévoir les effetspossibles d’une ration, d’un additif, d’une biotechnologie sur la production de méthane. Laconnaissance actuelle de ces effets est présentée dans un quatrième article (Doreau et al 2011),centré sur les résultats obtenus in vivo. Il est en effet important de confronter les annonces faitesà partir d’essais in vitro, ou d’un seul essai in vivo mené sur le court terme, aux résultats d’étudesapprofondies reposant sur une base expérimentale solide. Ce dossier dresse un bilan des recherches et de l’état des connaissances sur le méthane entérique,et mentionne les principaux leviers d’action pour réduire les émissions des trois principauxgaz à effet de serre. Une vision plus large nécessiterait le développement d’aspects complémentaires.En premier lieu, celui des émissions de méthane et de protoxyde d’azote liées aux effluents.Elles sont toutefois très mal connues et éminemment variables, comme l’ont souligné Hassounaet al (2010) qui ont développé une méthode permettant de les évaluer en bâtiments. En deuxièmelieu, l'impact des nombreuses voies permettant de réduire les émissions de protoxyde d'azote auchamp doit être évalué. Ainsi, serait nécessaire une analyse portant sur les différents moyens permettantde limiter la fertilisation azotée minérale (fertilisation «de précision», recours aux légumineuses,inhibition des réactions de nitrification/dénitrification dans les sols, meilleure gestiondu pâturage…) qui sont seulement évoqués dans le texte de Dollé et al (2011). Enfin, la séquestrationde carbone par les prairies doit être prise en compte dans l’analyse de la contribution desélevages de ruminants au réchauffement climatique. Les valeurs actuellement retenues sont probablementsous-estimées (Soussana et al 2010), mais les résultats récents mettent en évidence unetrès grande variabilité de ce stockage de carbone, liée non seulement au type de végétation et auxconditions pédologiques, mais aussi, entre autres, au type d’exploitation par les animaux et auxaléas climatiques (Klumpp et al 2011). Le réchauffement climatique est actuellement considéré par les médias et les décideurs politiquescomme l’urgence en termes de protection de notre environnement. Cela ne doit pas faireoublier qu’il est nécessaire de prendre en compte simultanément l’épuisement de certaines ressourcescomme l’énergie fossile et les phosphates, la raréfaction des réserves en eau, la compétitionpour les surfaces agricoles, et la pollution de l’air, des sols et de l’eau par différentes moléculesminérales et organiques. L’analyse des impacts environnementaux, en tant que composantede la durabilité des systèmes d’élevage, doit donc être multifactorielle et prendre également encompte les services environnementaux et sociétaux de l’élevage, une activité qui fait vivre plusd’un milliard d’habitants de notre planète.
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Veysset, Patrick, Marie Charleuf, and Michel Lherm. "Exploitations de polyculture-élevage bovin viande : plus grandes mais pas plus profitables que les exploitations d’élevage herbagères." Cahiers Agricultures 29 (2020): 17. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020015.

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Abstract:
La polyculture-élevage est souvent citée comme étant un idéal agronomique source d’économies pour l’agriculteur et à moindre impact environnemental négatif. La complémentarité entre les ateliers élevage et culture devrait permettre l’utilisation partagée de facteurs de production, et donc une réduction de l’utilisation d’intrants. Au-delà du concept, cette étude a pour objectif d’observer si, dans un bassin de production, les fermes produisant de la viande bovine et de grandes cultures affichent des performances productives et économiques différentes des fermes herbagères spécialisées bovins viande. À partir des données d’un échantillon d’exploitations de bovins allaitants charolais du centre de la France, nous observons que les exploitations dites de polyculture-élevage sont systématiquement plus grandes que les exploitations herbagères spécialisées. La grande taille des exploitations entraîne une forte augmentation des besoins en équipement et des charges induites. Ces charges ne se partagent pas entre productions animales et végétales. Au final, nous n’observons pas de différence de coût de production du kilogramme de viande produit ou de revenu par travailleur, entre exploitations herbagères spécialisées et exploitations de polyculture-élevage. Le concept vertueux de la polyculture-élevage se heurte à des réalités structurelles et socio-économiques. Afin de pourvoir bénéficier d’avantages économiques potentiels liés à la diversification, il faudrait réfléchir à de nouvelles formes de structure d’exploitations d’élevage françaises.
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Ben abdallah, Marouen. "Mobilité professionnelle des enseignants créatifs." Journal of Quality in Education 14, no. 23 (May 11, 2024): 138–54. http://dx.doi.org/10.37870/joqie.v14i23.433.

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Cette étude quantitative vise à explorer les liens entre la mobilité professionnelle et les enseignants créatifs de la région de Tunis, échantillonnés aléatoirement (n= 338). Les liens sont étudiés en fonction de l’âge des enseignants créatifs et de la pauvreté de leur environnement professionnel. Les résultats révèlent une créativité plus élevée des enseignants mobiles en comparaison avec les enseignants stables. De plus, l’étude a montré une relation significative positive entre la mobilité professionnelle et les enseignants créatifs, notamment les plus jeunes. Par ailleurs, la mobilité professionnelle des enseignants créatifs est corrélée négativement à la pauvreté de leur environnement professionnel.
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HERPIN, P., and J. M. PEREZ. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 21, no. 4 (September 27, 2008): 299–300. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.4.3403.

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Abstract:
Un enjeu majeur en élevage : la réduction des impacts sur l’environnement Le maintien, voire le développement, des productions animales sur notre territoire passe d’abord par la résolution des problèmes environnementaux en particulier dans les zones à fortes concentrations animales. Dans ces régions d’élevage intensif, l’impact de cette activité sur l’environnement est une préoccupation majeure, qui répond à une demande sociale forte. A cet égard dans l’esprit du public, plus encore que les autres productions animales intensives, la production porcine est considérée comme emblématique de pollution, en grande partie du fait des nuisances olfactives qui lui sont associées. Mais d’autres impacts environnementaux ont également attiré très tôt l’attention du public et du législateur sur la qualité des eaux, notamment les teneurs excessives en nitrates des ressources aquifères, et la réglementation actuelle sur les installations d’élevage est encore très largement basée sur cette seule dimension. Plus récemment, une prise de conscience des menaces que peuvent représenter les changements climatiques qui résultent et résulteront de l’accumulation de gaz à effets de serre dans l’atmosphère a pris corps, et il est clair qu’une attention particulière devra être accordée à la fertilité des sols qui pourrait être affectée à l’avenir par une accumulation excessive de métaux lourds. On le voit, les préoccupations sur les impacts environnementaux de l’élevage sont fondées et le monde de l’élevage doit résolument s’engager sur la problématique du développement durable en faisant évoluer «les manières de produire» ; en d’autres termes, il s’agit de relever le défi majeur de produire à des coûts compatibles avec les marchés mondiaux tout en réduisant ses impacts à des niveaux permettant de transmettre aux générations suivantes un environnement non dégradé. Porcherie verte : un programme précurseur en multi-partenariat Lancé en 2001 à l’initiative de l’INRA, le programme «Porcherie verte» a ouvert la voie dans ce domaine de recherche. C’est un programme interdisciplinaire conduit en multi-partenariat qui s’est donné précisément pour objectif de «concevoir et de promouvoir des systèmes durables de production porcine», diversifiés, compétitifs et répondant à un haut niveau d’exigences quant à la gestion de l’environnement. Les organisations partenaires (Adaeso, Ademe, Afssa, Agrocampus Ouest, Arvalis, Cemagref, Crab, Eaux et Rivières de Bretagne, FNP, Inra, Inzo, Ifip, MAP, MEDAD, Office de l’Elevage, RAD), ont voulu notamment contribuer à la réalisation de travaux de recherches concertés visant à mieux connaître et à mieux maîtriser les impacts environnementaux liés à l’activité de production porcine. Au-delà des nombreuses publications issues des ces travaux, et afin d’assurer une valorisation complète et un transfert des résultats les plus innovants, le programme «Porcherie verte» s’est conclu en novembre 2005 par un séminaire de réflexion et s’est traduit en 2007 par l’édition de fiches opérationnelles présentant les résultats-clé et leur impact scientifique et appliqué pour la filière porcine. Pour compléter cette diffusion et permettre une appropriation par un maximum d’acteurs et de porteurs d’enjeux, les coordonnateurs de «Porcherie verte» et les responsables d’INRA Productions animales ont décidé conjointement de consacrer un numéro complet de la revue à ce programme en s’appuyant cette fois sur une sélection de faits saillants sans vouloir être exhaustif. Ce document de synthèse apporte une touche finale à ce programme dont la réussite mérite d’être soulignée. Il est publié dans un contexte nouveau où, en prolongement du Grenelle de l’environnement et présence d’exigences renforcées vis-à-vis de l’environnement et du développement durable des territoires, l’INRA souhaite reproduire ce genre d’initiative avec d’autres filières. Bonne lecture !Patrick HERPIN et Jean-Marc PEREZ
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PEYRAUD, J. L., and F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 25, 2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Abstract:
Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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GIDENNE, Thierry, Luc MAERTENS, and Laurence DROUILHET. "Efficacité alimentaire en cuniculture : voies d'améliorations, impacts technico-économiques et environnementaux." INRA Productions Animales 32, no. 3 (November 22, 2019): 431–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.3.2946.

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Abstract:
Comme l'alimentation est le premier poste composant le coût de production (± 60 % du coût total) en élevage, la mesure de l'efficacité alimentaire est un indicateur majeur pour juger la performance et la rentabilité d'un élevage. L'amélioration de l'efficacité alimentaire est aussi un enjeu pour réduire l'impact environnemental de l'élevage, par la réduction des rejets animaux et une moindre production de matières premières alimentaires. Cette efficacité se mesure couramment par l'indice de consommation, et en cuniculture conventionnelle, l'indice de consommation économique (ICe = maternité+engraissement) a été réduit de 10 % (3,8 vs 3,4) ces 15 dernières années, de même que les rejets azotés et phosphorés. Cette amélioration provient des progrès conjoints sur la maîtrise sanitaire, l'alimentation (notamment les stratégies de restriction), la maîtrise du logement et le potentiel génétique des animaux. Cette article de synthèse résume l'impact de ces facteurs pour améliorer l'efficacité alimentaire en cuniculture conventionnelle. Après la gestion sanitaire, les performances reproductives du troupeau sont un levier majeur d'amélioration de l'ICe. L'usage d'aliments préservant la santé digestive du lapin en croissance, associé à une stratégie appropriée de restriction post-sevrage sont aussi de bons leviers. Les recherches en génétique peuvent contribuer à réduire l'ICe par 2 voies, l'amélioration de la vitesse de croissance et/ou la réduction de la consommation d'aliment à croissance fixée. L'impact environnemental de la cuniculture varie entre 7,6 et 10,5 kg d'équivalent CO2/kg de carcasse produite (légèrement supérieure au poulet) et ne diffère pas de celui du porc. À l'avenir, il semble possible d'améliorer encore l'efficacité alimentaire, et donc de réduire à la fois les intrants et les rejets, pour atteindre un ICe proche de 3,0 similaire aux systèmes porcins.
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DOLLÉ, J. B., J. AGABRIEL, J. L. PEYRAUD, P. FAVERDIN, V. MANNEVILLE, C. RAISON, A. GAC, and A. LE GALL. "Les gaz à effet de serre en élevage bovin : évaluation et leviers d'action." INRAE Productions Animales 24, no. 5 (December 8, 2011): 415–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3275.

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Abstract:
Le contexte environnemental actuel, tant politique (objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre) que sociétal (informationdu consommateur), nécessite de préciser les impacts de l'activité d'élevage bovin en matière de changement climatique. L'enjeuest de connaître précisément les niveaux d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et de stockage de carbone, des différents modes deproduction. Pour cela, une évaluation basée sur la méthodologie de l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) est mise au point à l'échelle dusystème d'élevage. Cette approche permet d'avoir une vision globale de l'activité d'élevage intégrant l'ensemble des processus interneset externes au fonctionnement de l'exploitation. Ainsi pour les systèmes laitiers français, l'empreinte carbone brute du lait est enmoyenne de 1,26 kg CO2/kg de lait. La prise en compte du stockage de carbone sous les prairies et les haies se traduit par une compensationcomprise entre 6 et 43% selon les systèmes, en fonction de la part de prairies. L'empreinte carbone nette du lait françaisest alors en moyenne de 1,0 kg CO2/kg de lait. Dans les systèmes bovins viande français, l'empreinte carbone brute est comprise entre14,8 et 16,5 kg CO2/kg viande vive en fonction du système de production (naisseur vs naisseur/engraisseur). Après prise en comptedu stockage de carbone qui permet une compensation comprise entre 24 et 53%, l'empreinte carbone nette est comprise entre 7,9 et11,3 kg CO2/kg viande vive. De nombreux leviers d'action sont identifiés dans les systèmes d'élevage de ruminants pour réduire l'empreintecarbone des produits au portail de la ferme. Certains concernent une optimisation des systèmes de production (ajustementdes apports alimentaires, gestion de la fertilisation…) et se traduisent par des économies en matière d'intrants. D'autres nécessitentla mise en place de nouvelles technologies et se traduiront donc par un investissement ou un coût de fonctionnement supérieur auxschémas actuels de production.
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DOURMAD, J. Y., L. DELABY, J. L. BOIXADERA, C. ORTIS, B. MÉDA, C. GAIGNÉ, and B. DUMONT. "Diversité des services rendus par les territoires à forte densité d'élevages, trois cas d'étude en Europe." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 303–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2261.

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Abstract:
Dans cet article, nous analysons trois territoires à haute densité animale, différentiés par le contexte de production (densité et diversité des élevages), la sensibilité des milieux et les choix stratégiques et technologiques mis en oeuvre pour la gestion des effluents : i) la Bretagne, un territoire de polyculture-polyélevage avec une forte densité d'élevages et des zones particulièrement sensibles sur le plan environnemental, ii) l'Allemagne, avec la particularité d'un très fort développement de la méthanisation à des fins de production d'énergie renouvelable et iii) la Catalogne, un territoire marqué par un développement récent et très rapide de la production porcine dans un milieu où les surfaces agricoles disponibles pour l'épandage sont limitées. Ces systèmes se caractérisent par une production élevée par unité de surface et par unité de travail, à des coûts relativement bas, avec un recours important à des intrants, principalement pour l’alimentation des animaux. Malgré des progrès significatifs, les impacts environnementaux locaux, eutrophisation et acidification, constituent une limite importante dans ces systèmes. À l'inverse, les impacts globaux, comme l'émission de gaz à effet de serre sont faibles par unité de produit, compte tenu du type d'élevage et de l'intensité de production. Ils sont encore réduits avec la méthanisation. Ces systèmes font face à une remise en cause du modèle socio-économique dans lequel ils s’inscrivent avec des questions autour de la faible rémunération des éleveurs et du bien-être animal. Différents leviers d'action spécifiques à ces territoires à haute densité animale ont été identifiés pour mieux gérer les compromis entre les différents services.
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LE GOFFE, P. "La politique de l’eau : approche économique et application à la pollution des élevages." INRAE Productions Animales 21, no. 5 (November 27, 2008): 419–26. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.5.3416.

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Abstract:
En Bretagne, les résultats de la politique de l’eau ne sont pas à la hauteur des sommes engagées par les éleveurs et les pouvoirs publics. L’explication que propose l’article est que les principes économiques inscrits dans la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) ne sont pas appliqués dans notre pays, contrairement à ce qu’on observe dans les pays du nord de l’Europe. Dans la DCE, l’objectif environnemental est défini comme un optimum économique, qui doit maximiser la valeur collective ou minimiser les coûts sociaux. En outre, la DCE donne les moyens d’atteindre cet optimum, en imposant la «récupération des coûts», dont la version environnementale est le principe pollueur-payeur (PPP). Ces concepts sont confrontés au dispositif français de maîtrise des pollutions des élevages, qui se caractérise par l’hypertrophie de la réglementation et le refus d’appliquer le PPP. C’est ce qui explique que les producteurs ne soient pas incités à réduire la pollution en employant les solutions les moins coûteuses, au premier rang desquelles se trouve l’épandage. En conclusion, on suggère de recentrer les missions de l’Etat sur la définition des normes et l’application du PPP, et d’alléger la réglementation de manière à lever les freins à l’épandage.
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ALARY, V., G. DUTEURTRE, and B. FAYE. "Élevages et sociétés : les rôles multiples de l’élevage dans les pays tropicaux." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 145–56. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3246.

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Abstract:
Par sa faculté à se développer dans des espaces restreints ou dans des milieux agro-écologiques difficiles, l’élevage constitue une opportunité pour une très grande diversité de groupes sociaux dans presque tous les milieux géographiques. Objet de nombreux échanges économiques, sous forme de troc ou d’échanges monétaires, l’élevage génère aussi des prestations sociales sous forme de dons, d’héritages ou de confiages. L’activité d’élevage permet ainsi dans de nombreux contextes la structuration de réseaux sociaux qui participent à la solidarité et à la sécurité des groupes humains, et constitue un facteur important de renforcement des actifs économiques et du capital social des familles. L’élevage est ainsi un objet complexe aux rôles multiples qui constituent autant d’atouts ou d’opportunités pour les éleveurs. Mais cette multifonctionnalité explique aussi que l’élevage soit au cœur de nombreux enjeux de développement pour les régions, à l’interface entre les objectifs de sécurité alimentaire et les objectifs de développement humain, environnemental et sociétal. Le rôle de l’élevage est ainsi l’objet de controverses qui s’expriment notamment au niveau des familles d’éleveurs, mais aussi au niveau des économies locales et nationales. Cette revue du rôle de l’élevage dans les sociétés du Sud montre en quoi l’élevage constitue un moyen de lutte contre la pauvreté dans des milieux agro-écologiques ou sociaux contraints sans pour autant négliger le
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GOURLEZ, EMMA, Fabrice BÉLINE, Jean-Yves DOURMAD, Alessandra MONTEIRO, and Francine DE QUELEN. "Rôle et impact environnemental du cuivre et du zinc en élevage porcin : de l’alimentation au retour au sol des effluents." INRAE Productions Animales 35, no. 2 (August 26, 2022): 91–108. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2022.35.2.7073.

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Abstract:
Le zinc et le cuivre sont des éléments-traces métalliques (ÉTM) qui peuvent présenter à plus ou moins long terme un risque environnemental pour les sols agricoles sur lesquels sont valorisées les déjections porcines. Ces ÉTM sont essentiels pour la croissance et la santé des porcs en élevage, ils sont donc ajoutés dans l’aliment sous forme de supplémentation. Cependant, du fait de leur faible taux de rétention chez le porc, ils se retrouvent très majoritairement excrétés dans les déjections. De plus, ce sont des ressources minérales naturelles limitées. Il est alors essentiel de caractériser leurs flux le long du continuum aliments-déjections-traitements-sols afin de maîtriser au mieux leur utilisation. Un état des lieux des connaissances sur ces flux montre que l’alimentation est le principal levier pour limiter les rejets de ces ETM vers l’environnement. La réglementation européenne fixe actuellement des teneurs limites des aliments en zinc et en cuivre (e.g. pour un porc en engraissement, 120 et 25 mg.kg- 1 MS respectivement). Le traitement des déjections est un second levier pour optimiser la valorisation de ces effluents d’élevage et mieux gérer la redistribution de ces ÉTM sur les sols, en les concentrant dans certains produits plus facilement exportables vers des zones en déficit. Une meilleure connaissance de leur forme chimique tout au long de la filière est aussi nécessaire pour mieux maîtriser leur devenir et préciser les risques pour l’environnement. Des recherches restent nécessaires pour affiner les stratégies d’apport dans les aliments, tout en conservant les performances et la santé des animaux et en prenant en compte les différentes modalités de gestion des effluents dans le cadre d’une bioéconomie circulaire.
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Bénagabou, Ouèbounga Ida, Mélanie Blanchard, Valérie M. C. Bougouma Yaméogo, Jonathan Vayssières, Mathieu Vigne, Eric Vall, Philippe Lecomte, and Hassan Bismarck Nacro. "L’intégration agriculture-élevage améliore-t-elle l’efficience, le recyclage et l’autonomie énergétique brute des exploitations familiales mixtes au Burkina Faso ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no. 2 (December 11, 2017): 31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31479.

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Abstract:
Face au défi majeur de la croissance démographique mondiale, le secteur agricole se doit de concilier une augmentation de la production alimentaire et une diminution de son impact environnemental. L’intégration agriculture-élevage (IAE) mise en œuvre dans les exploitations familiales mixtes à faible niveau d’intrants peut être un moyen d’y parvenir. L’un des grands principes de l’IAE est l’utilisation de ressources produites par les différents ateliers de l’exploitation pour la conduite des autres ateliers. L’IAE se construit autour de trois grandes pratiques : la traction animale, le stockage de fourrage et la production de fumure organique. L’objectif de cette étude a été d’analyser l’effet de ces pratiques sur l’autonomie, le recyclage et l’efficience énergétique des exploitations familiales mixtes. Pour ce faire, les flux d’énergie brute de huit exploitations familiales mixtes de la zone cotonnière de l’ouest du Burkina Faso, suivies sur une période de 20 mois, ont été analysés grâce à la méthode d’analyse de réseau écologique (ecological network analysis [ENA]). Les résultats ont montré que le stockage de fourrage et la production de fumure organique ont permis aux exploitations d’augmenter leur recyclage et leur autonomie, et d’acquérir une meilleure efficience énergétique. La méthode ENA met en lumière les caractéristiques et les performances d’exploitations de différents types (agriculteurs, éleveurs, agroéleveurs) et évalue l’apport des pratiques de l’IAE sur ces performances. Il apparaît cependant qu’il existe des marges de manœuvre sur le niveau de mise en œuvre des pratiques d’IAE dans les exploitations familiales mixtes de la zone cotonnière de l’ouest du Burkina Faso permettant d’améliorer le recyclage de l’énergie.
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PIOT-LEPETIT, I., and P. RAINELLI. "Détermination des marges de manoeuvre des élevages à partir de la mesure des inefficacités." INRAE Productions Animales 9, no. 5 (October 20, 1996): 367–77. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.5.4076.

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Abstract:
Après une brève revue de la littérature économique sur la notion d’efficacité et sur son intérêt pour la gestion, cet article définit l’inefficacité technique comme la distance séparant tout niveau de production observé du niveau optimal qui serait obtenu si tous les intrants étaient utilisés de manière techniquement efficace. L’utilisation d’une méthodologie non paramétrique, appelée Data Envelopment Analysis (DEA), basée sur des techniques de programmation linéaire, permet la mesure de l’efficacité technique de trois échantillons du RICA (Réseau d’Information Comptable Agricole) pour l’année 1991 de producteurs de porcs ayant des orientations différentes : porcs seuls, porcs et herbivores ou granivores (porcs et volailles). Les premiers résultats attribuent une plus grande efficacité moyenne aux producteurs de porcs. Ces derniers sont en général moins âgés et mieux formés que les producteurs des deux autres groupes. Ce résultat apparaît lié à la plus grande homogénéité des techniques de production mises en oeuvre et à la prépondérance des facteurs variables par rapport aux facteurs fixes dans le processus de production. Pour les producteurs d’herbivores, les plus et les moins efficaces ont plutôt une orientation laitière. La différence de performance s’explique par une meilleure utilisation des consommations intermédiaires chez les plus efficaces. Enfin, le groupe de producteurs de granivores se rapproche de celui des éleveurs de porcs mais présente des caractéristiques moins marquées. Sur un plan environnemental, une compatibilité entre amélioration de l’efficacité technique et réduction des rejets azotés semble possible seulement chez les éleveurs d’herbivores et de granivores. Quant aux marges de manoeuvre pour améliorer l’efficacité technique des producteurs, elles concernent à court terme principalement les charges liées à l’activité de production de végétaux et à plus long terme le facteur terre pour les exploitations hors sol et le matériel pour celles élevant des herbivores. Enfin, la mesure de l’efficacité d’échelle met en évidence des possibilités d’économies de coût suite à une modification de l’échelle de production pour plus de 52 % des élevages quel que soit l’échantillon considéré.
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BLANC, F., F. BOCQUIER, N. DEBUS, J. AGABRIEL, P. D’HOUR, and Y. CHILLIARD. "La pérennité et la durabilité des élevages de ruminants dépendent des capacités adaptatives des femelles." INRAE Productions Animales 17, no. 4 (October 5, 2004): 287–302. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.4.3604.

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Abstract:
Dans une représentation systémique du système d’élevage, l’éleveur incarne la composante décisionnelle du système, tandis que l’animal constitue, avec la ressource, sa composante biotechnique. L’animal lui-même peut être considéré comme un système biologique soumis à un environnement contraignant, dont les aptitudes à survivre, croître, se reproduire et s’adapter jouent un rôle fondamental dans la pérennité du système d’élevage. Les femelles reproductrices tiennent une place particulière dans cette représentation car non seulement elles déterminent une large part de la productivité du système par leur propre niveau de production (production laitière, productivité numérique), mais elles en assurent également sa reproductibilité au cours du temps (investissement reproductif). A l’échelle de l’individu et de sa durée de vie, les modalités d’adaptation reposent sur des processus de régulations comportementales et physiologiques. De tels processus ont été particulièrement mis en avant par les études portant sur l’aptitude des femelles de ruminants à s’adapter à la contrainte nutritionnelle (comportement alimentaire au pâturage et aptitude à constituer et mobiliser les réserves adipeuses). L’adaptation à la sous-nutrition revêt un intérêt particulier pour la pérennité des systèmes d’élevage en milieux difficiles dans la mesure où les processus de régulation du métabolisme énergétique interviennent sur la fonction de reproduction et sont par ailleurs susceptibles d’informer la femelle, à des moments-clés de son cycle de production, du risque associé à l’enclenchement d’une nouvelle gestation. Si les mécanismes digestifs, métaboliques et hormonaux impliqués dans l’adaptation à la sous-nutrition sont identiques chez les ruminants, les seuils de réponse varient selon le génotype (espèce, race), révélant ainsi des différences de potentiel adaptatif. Par ailleurs, si certains échecs biotechniques peuvent être imputés à une moindre efficacité de la réponse adaptative, d’autres peuvent en revanche se révéler cohérents du point de vue du fonctionnement biologique de l’organisme et de la gestion de priorités telles que la survie de l’individu ou l’investissement maternel. Ainsi, lorsqu’il s’agit d’évaluer l’aptitude des systèmes d’élevage des zones difficiles à être pérennes, par leur capacité à assurer un certain niveau de production, et/ou durables, par leur aptitude à répondre à des enjeux d’entretien du milieu et de conservation de la ressource, il convient en particulier d’avoir une bonne connaissance des potentiels adaptatifs des animaux.
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Duru, Michel, Claire Le Bras, and Myriam Grillot. "Une approche holistique de l’élevage, au cœur des enjeux de santé animale, humaine et environnementale." Cahiers Agricultures 30 (2021): 26. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2021013.

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Abstract:
Dans les pays occidentaux, les interrogations sur les systèmes d’élevage et la consommation des produits animaux sont de plus en plus nombreuses. Repenser la consommation globale de produits animaux parallèlement à un dimensionnement et une réorientation des élevages devient nécessaire pour des raisons sanitaires et environnementales. Dans ce contexte, nous proposons une approche holistique pour faire émerger des pistes de solutions qui tiennent compte des effets d’interdépendance entre la santé des êtres vivants et de leur environnement et de la diversité des situations. Nous montrons que la réduction de la surconsommation actuelle de produits animaux est nécessaire, en particulier pour la viande. Toutefois, les produits animaux apportent des nutriments d’intérêt pour la santé humaine, et certains systèmes d’élevage agroécologiques contribuent à réduire les impacts ou à fournir des externalités positives. Il s’agit de faire évoluer les modes de consommation tout en reconfigurant et réorientant les systèmes d’élevage. Cela implique, entre autres, une prise en compte des échanges internationaux et une évolution des filières pour différentes productions et races animales ou pour les légumineuses par exemple. Pour finir, nous soulignons l’importance du rôle des politiques publiques pour stimuler la mise en place de ces changements, jusque dans l’assiette du consommateur.
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DOREAU, M., A. FARRUGGIA, and P. VEYSSET. "Aménités et impacts sur l’environnement des exploitations françaises élevant des bovins pour la viande." INRA Productions Animales 30, no. 2 (June 19, 2018): 165–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.2.2242.

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Abstract:
L’ambition de cet article est de dresser un bilan environnemental de l’élevage de bovins pour la viande en France, aussi exhaustif que possible, à partir des données scientifiques et statistiques disponibles. Les impacts environnementaux abordés sont les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’eau et des sols, l’utilisation des ressources naturelles (énergie, phosphore, eau), l’utilisation des terres et la biodiversité végétale et animale. Les méthodologies d’évaluation et les indicateurs utilisés sont justifiés et discutés. Lorsque l’unité d’expression est le kg de viande, l’essentiel des impacts environnementaux provient de l’atelier naisseur en raison de la longue phase d’élevage pour obtenir un broutard. Les résultats sont très différents lorsque les impacts sont calculés par unité de surface, que le stockage de carbone dans les prairies est pris en compte et que les impacts positifs de ces systèmes sur la biodiversité et sur le paysage sont intégrés à l’analyse. Bien qu’ayant des atouts pour aborder la transition agroécologique du fait de la part importante de prairies permanentes leur permettant de tirer avantage des régulations biologiques, les systèmes naisseurs sont cependant engagés depuis 20 ans dans un processus d’agrandissement au détriment de leur durabilité.
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DURU, M., C. DONNARS, J. RYCHAWY, O. THEROND, and B. DUMONT. "La « grange » : un cadre conceptuel pour appréhender les bouquets de services rendus par l’élevage dans les territoires." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 273–84. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2259.

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Abstract:
L’élevage et les produits animaux sont souvent examinés par domaine (environnement, économie) ou par niveau d’organisation (exploitation agricole, filière, territoire, pays) si bien qu’il est difficile d’évaluer simultanément la diversité des services et impacts issus de l’élevage dans les territoires. En cohérence avec la littérature scientifique sur les systèmes socio-écologiques, nous avons représenté l’élevage et ses produits à l’interaction de trois systèmes (écologique, technique et social). Ceci permet d’identifier la diversité des facteurs (interactions biotiques, pratiques, modes d’organisation) à l’origine des impacts et des services rendus par l’élevage. Nous en avons ensuite dérivé une représentation simplifiée, « la grange » qui permet de visualiser l’élevage (l’usage des terres, les animaux…) et ses impacts ou services sur cinq interfaces (les intrants, l’environnement et le climat, les marchés, le travail et l’emploi, et les enjeux sociaux et culturels), et les synergies/antagonismes entre services au sein d’un territoire. Nous définissons ensuite différentes formes d’élevage afin de représenter la diversité de l’élevage entre territoires, et d’identifier différentes voies d’innovation pour augmenter ses services et réduire ses impacts. Celles-ci se distinguent par l’insertion des élevages dans les systèmes alimentaires (mondialisés vs territorialisés), ainsi que par l’autonomie en intrants pour l’alimentation des animaux. Cette classification est mobilisée pour introduire les différents cas d’études analysés dans ce numéro spécial.
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Rhéaume, Ann, Noëlline LeBel, and Gérène Gautreau. "L’intention de demeurer en poste chez les nouvelles infirmières* diplômées du Nouveau-Brunswick." Revue de l'Université de Moncton 39, no. 1-2 (June 2, 2010): 169–97. http://dx.doi.org/10.7202/039846ar.

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Abstract:
RésuméLes nouvelles infirmières diplômées intègrent un marché de travail difficile et complexe suite aux réformes du système de santé canadien des années 1990. Les ressources limitées et une charge de travail élevée ont eu un effet assez négatif sur la rétention de ces infirmières. Dans cet environnement très exigeant la nouvelle infirmière diplômée est plus apte à quitter son emploi. Le but de cette étude descriptive corrélationnelle est d’examiner les facteurs qui influencent l’intention de demeurer en poste des nouvelles infirmières diplômées du Nouveau-Brunswick. Pour ce faire, un questionnaire a été administré à un échantillon de 87 nouvelles infirmières diplômées du Nouveau-Brunswick. Les résultats montrent que l’intention de demeurer en poste est prédite de façon significative par trois facteurs : la vision des soins infirmiers du personnel infirmier en place, l’engagement envers l’employeur et la perception qu’ont les nouvelles diplômées de pouvoir influencer les décisions prises dans leur milieu de travail.
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BONNEAU, M., J. Y. DOURMAD, B. LEBRET, M. C. MEUNIER-SALAÜN, S. ESPAGNOL, Y. SALAÜN, P. LETERME, and H. VAN DER WERF. "Evaluation globale des systèmes de production porcine et leur optimisation au niveau de l’exploitation." INRAE Productions Animales 21, no. 4 (September 27, 2008): 367–86. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.4.3413.

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Abstract:
Cet article résume les apports du programme «Porcherie verte» dans l’évaluation globale intégrée des systèmes de production porcine, prenant en compte à différentes échelles les diverses dimensions pertinentes de la durabilité, au-delà des seuls impacts environnementaux. La comparaison multicritères de deux types de conduite d’élevage prend en compte l’ensemble des dimensions de la durabilité (environnement, société, économie) mais à une échelle restreinte à l’atelier d’élevage porcin. Comparativement aux animaux élevés sur caillebotis, les porcs élevés sur litière avec accès à une courette bénéficient d’un meilleur bien-être, ont de meilleures performances de croissance mais leurs carcasses peuvent être plus grasses. Leurs viandes peuvent avoir une moindre qualité technologique, mais une meilleure qualité sensorielle. Ce type de conduite produit nettement moins d’odeurs désagréables mais il est plus coûteux. Les produits peuvent cependant potentiellement être mieux valorisés par un label. La modélisation visant une optimisation au niveau de l’exploitation prend en compte les dimensions environnementales et économiques, mais pas sociétales, pour comparer différentes filières de gestion des effluents. L’échelle d’approche est plus large que dans l’étude précédente pour prendre en compte les interactions entre productions animales et végétales sur le territoire de l’exploitation qui correspond à un échelon décisionnel fondamental en agriculture. La filière «Lisier brut» conduit à la meilleure marge brute marginale, avec de bons bilans environnementaux, mais la production est limitée à 60 porcs à l’ha. Le traitement biologique du lisier sans séparation de phases permet d’augmenter la production de porcs mais détériore le bilan apparent de phosphore de l’exploitation et réduit significativement la marge brute par porc produit. La mise en œuvre d’un procédé de séparation de phases préalablement au traitement biologique du lisier permet d’augmenter encore la production de porcs en respectant des contraintes environnementales sur le phosphore, mais il réduit encore plus la marge brute par porc produit. Le compostage du lisier peut être une alternative au traitement biologique pour les petites exploitations, mais son bilan environnemental est médiocre. L’exportation du compost de lisier allège les bilans apparents de N et de P de l’exploitation mais ne change pas les émissions gazeuses. Il permet de maintenir une bonne marge brute, même aux chargements élevés. L’élevage de porcs sur litière permet de produire plus de porcs à l’ha mais au prix d’une dégradation de l’impact environnemental et d’une augmentation des coûts de production. Le compostage du fumier des litières permet d’augmenter la production de porcs à l’ha, mais uniquement en l’absence de contrainte environnementale sur le phosphore, et l’accroissement marginal de marge brute est faible. L’exportation du compost excédentaire permet d’augmenter encore la production de porcs en allégeant les bilans apparents de N et P, mais pas les émissions gazeuses. Parmi les filières avec traitement, qui autorisent des chargements élevés, le traitement biologique semble réaliser le meilleur compromis entre marge brute réalisée et impact sur l’environnement, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation. Parmi les filières avec traitement et exportation, qui permettent des niveaux de chargement très élevés, le compostage de fumier semble cumuler les inconvénients en termes de marge brute et d’impacts environnementaux, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation associés au traitement biologique. L’évaluation globale de l’impact environnemental des élevages porcins est restreinte à la dimension environnementale mais son échelle d’approche permet d’intégrer l’ensemble des impacts associés aux processus en amont de l’exploitation L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode de choix pour faire cette évaluation et a été mise en œuvre pour comparer les impacts environnementaux de trois scénarios contrastés de production porcine. La production la plus intensive, suivant le scénario des bonnes pratiques agricoles, a le plus faible impact sur le changement climatique, mais le plus fort impact sur l’acidification. La production biologique, peu intensive, consomme beaucoup de surfaces, mais elle a le plus faible impact sur l’eutrophisation. De façon générale, les meilleurs compromis entre coûts de production et respect de l’environnement sont obtenus par les systèmes les plus économes en surface, qui utilisent au mieux les capacités du sol à produire de l’aliment pour les animaux et à recevoir leurs effluents. L’absence de lien au sol coûte cher en argent et en impact écologique.
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PHOCAS, F., J. AGABRIEL, M. DUPONT-NIVET, J. GEURDEN, F. MÉDALE, S. MIGNON-GRASTEAU, H. GILBERT, and J. Y. DOURMAD. "Le phénotypage de l’efficacité alimentaire et de ses composantes, une nécessité pour accroître l’efficience des productions animales." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 28, 2014): 235–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3070.

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Abstract:
Dans un contexte de demande croissante en protéines animales, l’élevage de précision et la sélection animale doivent viser à accroître la compétitivité des systèmes de production et à réduire leur impact environnemental. Les animaux doivent être plus efficaces pour transformer leur ration (réduire l’ingéré tout en maintenant une production stable), en acceptant des ressources alimentaires variées (protéines ou fibres) et en minimisant leurs rejets (totaux ou leurs composantes N et P, GES). Toutefois, l’efficacité alimentaire est un phénotype complexe qui doit être phénotypé finement pour comprendre les processus biologiques sous-jacents avant d’identifier les leviers d’action pour l’améliorer (efficacité digestive vs métabolique ; efficacité énergétique vs protéique). Ce phénotypage doit être réalisé en conditions variées tant sur le plan du génotype, du niveau alimentaire que de la composition de la ration (teneur en fibres, en acides aminés). Il s’agit aussi d’envisager une approche prédictive de l’ingéré et de l’efficacité alimentaire basée sur des paramètres peu coûteux et faciles à mesurer (croissance, bio-marqueurs…) dans le cadre d’un élevage de précision ou de programmes de sélection génétique, car le phénotypage à large échelle de l’ingéré reste coûteux et parfois difficile à mettre en oeuvre. Pour évaluer l’efficience globale des systèmes de productions animales, il s’agit de considérer les réponses des animaux pour des génotypes et des régimes alimentaires contrastés en termes d’efficacité alimentaire et de rejets en quantité et en qualité (GES, N, P), mais aussi de robustesse des animaux (comportement alimentaire, activité générale, santé).
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Ruth, De Oliveira. "Une approche socio-pragmatique du dys/fonctionnement du rituel des salutations en français." SHS Web of Conferences 78 (2020): 01011. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207801011.

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Abstract:
Ce travail porte sur le rituel des salutations dans les interactions sociales quotidiennes en contexte francophone. Sur la base d'un corpus de données authentiques - appréhendées selon une approche théorique combinée - nous nous proposons de démontrer dans quelle mesure la formule « bonjour » est une expression formelle et codifiée. Sa fonction étant de régler tout contact social, « bonjour » joue le rôle de garant de solidarité de l'individu et / ou d'appartenance de l'individu à son ou à cet environnement social de référence. En ce sens, « bonjour » est un performatif utilisé pour accomplir un acte institutionnel (i.e. saluer) lié à une convention humaine (i.e. Salutations). Parce que « bonjour » est le produit d’utilisation strictement dialogique, une fois cette formule adressée, une réponse sous forme d'une formule considérée comme une réponse équivalente est requise. En cas de dysfonctionnement, que se passe-t-il en termes de relations interpersonnelles / interculturelles ? Quelques résultats préliminaires suggèrent que dans certaines situations de communication, lorsque la symétrie de ce rituel est rompue et l'acte échoue, les locuteurs francophones métropolitains attribuent à [ce qu'ils entendent comme] la politesse une note plus élevée qu'à la coopération donnant lieu au phénomène inverse, c’est-à-dire, l'impolitesse.
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Shah, Suhayb, Chris Ardern, and Hala Tamim. "Predictors of Adherence in a Community-Based Tai Chi Program." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 34, no. 2 (April 28, 2015): 237–46. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980815000045.

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Abstract:
RÉSUMÉCette étude a examiné les facteurs qui influent l'adhésion dans un programme de de tai-chi à 16 semaines parmi les adultes multi-ethniques d'âge moyen et plus âgés qui vivent dans un environnement faible socio-économique à Toronto. L'analyse a été basée sur des données recueillies auprès de trois cohortes du programme de tai-chi qui ont eu lieu à partir d'août 2009 à mars 2012. La variable principale de résultat, l'adhésion, a été mesurée par le nombre total de sessions suivies par chacun des participants. L'échantillon total était de 210 participants, avec un âge moyen de 68,1 ± 8,6. Basé sur le modèle de régression, l'adhésion a été associée de façon significative à l'âge plus avancé, au stress plus perçu, à l'enseignement supérieur, et aux scores mentales et physiques plus élevés de composants sur le Questionnaire Abrégée 36. Inversement, une faible observance était significativement associée à une activité physique hebdomadaire de base plus élevée. Nos résultats suggèrent que nous devrions cibler les personnes les moins instruites, à la santé mentale et physique médiocre, pour optimiser l'adhésion aux futurs programmes de tai-chi communautaires.
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Coahran, Marge, Loretta M. Hillier, Lisa Van Bussel, Edward Black, Rebekah Churchyard, Iris Gutmanis, Yani Ioannou, Kathleen Michael, Tom Ross, and Alex Mihailidis. "Automated Fall Detection Technology in Inpatient Geriatric Psychiatry: Nurses’ Perceptions and Lessons Learned." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 37, no. 3 (July 3, 2018): 245–60. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000181.

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Abstract:
RÉSUMÉLes personnes âgées hospitalisées présentent un haut risque de chute. Le système HELPER est un système de détection des chutes fixé au plafond qui envoie une alerte à un téléphone intelligent lorsqu’une chute est détectée. Cet article décrit la performance du système HELPER, qui a été testé dans un projet pilote mené dans un centre de santé mentale gériatrique. La précision du système pour la détection des chutes a été comparée aux données de l’hôpital liées à la documentation des chutes. Au terme du projet pilote, le personnel infirmier a été interviewé afin de documenter comment cette technologie était perçue. Dans cette étude, le système HELPER n’a pas permis de détecter une chute qui a été documentée par le personnel, mais en a détecté 4 autres qui n’avaient pas été documentées. Bien que la sensibilité du système soit élevée (0.80), les fausses alarmes qu’il génère diminuent sa valeur prédictive (0.01). Les entrevues avec le personnel infirmier ont permis de recueillir plusieurs informations utiles liées au fonctionnement de cette technologie dans un environnement réel; ces données seront utiles aux ingénieurs travaillant sur de tels systèmes et sur des technologies associées aux soins de santé et aux services sociaux.
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Yatribi, A., and A. Nejmeddine. "Impact écotoxicologique du traitement chimique des eaux usées de tanneries: Analyse technico-économique." Revue des sciences de l'eau 13, no. 2 (April 12, 2005): 107–18. http://dx.doi.org/10.7202/705384ar.

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Abstract:
La toxicité des eaux usées du tannage au chrome et d'épilage-pelanage, avant et après traitement, a été évaluée par test Daphnia pulex. Cette évaluation a été déterminée à partir des équations de corrélation linéaires. Les résultats obtenus montrent que le tannage au chrome et l'épilage-pelanage présentent une toxicité élevée avec des valeurs des CI50 24h respectives de 0,15 et 3,36. Cette toxicité élevée pourrait être expliquée par la charge de ces effluents en chrome, en sulfures et en matière organique. Après traitement par précipitation chimique, la CI50 24h a connu une importante augmentation. Elle est passée de 0,15 à 26,58 et de 3,36 à 11,1 respectivement pour le tannage au chrome et l'épilage-pelanage. Par conséquent, ces effluents traités peuvent être classés comme rejets peu toxiques. Cette diminution de la toxicité est liée surtout à l'abattement des MES (95 %), de la DCO (55 %), de Cr (90 %) et des sulfures (50 %). Ce traitement a donc, un double intérêt; le premier est environnemental, le second est économique du fait de la possibilité de recyclage du chrome récupéré dans le tannage du cuir. En effet, l'application expérimentale du chrome dans le tannage a montré un résultat similaire à celui obtenu par le produit commercial. Ainsi, suite à une analyse technico-économique, le bénéfice réalisé par cette opération est estimé à 3112,50 $ par 1000 tonnes par an.
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Rasoatahinjanahary, Harivola, Fanilo Joseph RANDRIAMAMONJY, Roger RANDRIANJA, and Michel Dieudonné RANARIVELO. "Fabrication De Pavés Perméables A L’Eau A Base Des Déchets De PET." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 40, no. 1 (August 27, 2023): 208. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v40.1.5142.

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Abstract:
Nous avons utilisé des déchets de PET comme liant et des graviers de granite comme renfort dans la fabrication de pavés perméables à l’eau et à tout fluide de viscosité dynamique voisine de celle de l’eau.Le matériau composite ainsi obtenu correspond à une « valorisation matière » des déchets de PET et est surtout une alternative à la lutte contre l’imperméabilisation des sols urbains. Il s’agit là d’un matériau de construction du Génie civil relativement récent.Les pavés ainsi fabriqués sont dotés de forte porosité (23 à 37%) et de perméabilité élevée (1,3 à 3,6cm/s). Leur résistance à la compression satisfaisante fait de ceux-ci un matériau directement exploitable et utilisable pour le recouvrement des sols dont principalement les aménagements sans contraintes de trafic (cours intérieures, trottoirs, jardins, aires de jeux, etc.).Le taux de liant, les classes granulaires des renforts, la porosité sont généralement les facteurs prépondérants qui influencent les comportements de pavé plastique perméable à l’eau.Ce matériau est aussi intéressant non seulement sur le plan social et sociétal, mais également sur le plan environnemental, ce qui contribue naturellement au développement durable.
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Kayilou, J. M. Bazaba, Alain Boussana, Judith F. Ahounou Aikpe, Pierre H. Dansou, and Joachim D. Gbenou. "Réponses physiologiques par poste de jeu des footballeurs d’élite lors d’un match éprouvant dans un environnement chaud et humide." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 4 (August 17, 2020): 1273–81. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i4.9.

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Abstract:
Malgré la hausse de la température atmosphérique pendant la grande saison de pluies, la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) organise les matchs à 14 heures. Dans le but d’évaluer les paramètres physiologiques des footballeurs par poste de jeu et la distance totale qu’ils parcourent au cours d’un match éprouvant de football en république du Congo. Un match test a été organisé à une température de 39 °C et une humidité relative de 60 %. La fréquence cardiaque d’effort (170,4 ± 8,73 bpm), la température corporelle centrale (37,06 ± 0,20 °C) ainsi que la quantité d’eau consommée au cours du match (2,28 ± 0,37 L) des attaquants étaient plus élevées que les autres joueurs. Par contre, la perte hydrique (3,55 ± 0,55%), la dépense énergétique (868,00 ± 99,52 kcal) et la distance totale parcourue (8,95 ± 0,47 km) des milieux de terrain étaient supérieures aux autres joueurs. Le football pratiqué dans un environnement chaud et humide entraine une contrainte physiologique élevée responsable de la contre performance des footballeurs. Mots clés : Perte hydrique, performance, footballeur, climat chaud et humide, R. Congo. English Title: Physiological responses by playing position of elite footballers during a challenging match in a hot and humid environment Despite the rise in atmospheric temperature during the great rainy season, the Congolese Football Federation (FECOFOOT) organizes the matches at 2 pm. For the purpose of evaluating the physiological parameters and the total distance travelled by footballers per playing position during a challenging football match in the republic of Congo. A test match was held in a hot and humid environment with a temperature of 38 °C and a relative humidity of 60%. The exertion heart rate (170.4 ± 8.73 bpm), core body temperature (37.06 ± 0.20 °C) and the amount of water consumed during the match (2.28 ± 0.37 L) of the strikers were higher than those of the other players. In contrast, water loss (3.55 ± 0.55%), energy expenditure (868.00 ± 99.52 kcal) and total distance travelled (8.95 ± 0.47 km) from midfielders were higher than other players. Football played in a hot and humid environment leads to a high physiological stress responsible for the counter-performance of footballers. Keywords: Water loss, performance, football player, hot and humid climate, R. Congo.
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CERLES, A., M. LHERM, X. POUX, and J. AGABRIEL. "Étude prospective des filières viande de ruminants du Massif central à l’horizon 2050." INRA Productions Animales 30, no. 2 (June 19, 2018): 179–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.2.2243.

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La baisse de la consommation individuelle de viande, le réchauffement climatique, le vieillissement de la population d’éleveurs, et la forte dépendance des élevages aux aides publiques, sont autant de facteurs de risques pour l’avenir des filières viandes de ruminants du Massif central. Cette étude prospective décrit cinq scénarios plus ou moins favorables de leurs futurs possibles à l’horizon 2050. Elle a été réalisée pour que les acteurs les anticipent et mettent en œuvre des stratégies d’évolution adaptées. Les cinq scénarios résultent de logiques d’évolutions très contrastées. Ils ont été construits par un collectif impliquant vingt experts dont les compétences couvraient les enjeux identifiés par les acteurs économiques et territoriaux du Massif (les porteurs d’enjeux). Les variables qui modifient l’évolution de ces enjeux ont été organisées en déterminants, dont chaque modalité a été décrite précisément puis combinée pour étayer les cinq futurs. Chacun illustre ainsi des logiques cohérentes de fonctionnement et des utilisations du territoire bien contrastées. Leurs conséquences ont été quantifiées par une démarche originale alliant expertise, analyse bibliographique et modélisation en s’appuyant sur des indicateurs de production, d’emploi et de bilan environnemental. La gestion adaptée et raisonnée des prairies et la garantie de la qualité des produits viande sont des points sensibles et incontournables dans tous les scénarios. L’analyse transversale des résultats contrastés montre également que des opportunités peuvent se révéler intéressantes pour l’avenir. Elles seront à saisir par les partenaires des filières et à faire émerger avec le concours des différents collectifs d’acteurs du territoire « Massif central ».
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PLANCHON, CÉCILE. "Anglicismes dans la presse écrite: le bilinguisme de milieu peut-il expliquer l'anglicisation ?" Journal of French Language Studies 28, no. 1 (April 19, 2017): 43–66. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269517000047.

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RÉSUMÉLes Canadiens francophones sont naturellement exposés à un environnement bilingue constant. L'influence de la langue officielle dominante – l'anglais – sur leur langue maternelle ne peut être ignorée. Vu la politique linguistique proactive actuellement en place dans la province de Québec, on peut s'attendre à ce que la presse écrite francophone soit très attentive à la protection de la langue qu'elle utilise. Cependant, plusieurs études (Théoret, 1991; Martel et al., 2001; Chaput, 2009) ont montré que la presse n’échappait pas au phénomène d'anglicisation tant les traces laissées par les contacts entre les deux cultures étaient visibles à l’écrit dans l'utilisation de termes anglais ou anglicisés. Se basant sur deux visions s'opposant sur le sujet, cet article se propose d’étudier si le contexte culturel et linguistique des lectorats a une influence sur le degré d'anglicisation de la presse écrite canadienne francophone. La première hypothèse admet que plus une communauté est exposée à l'anglais de façon répétée, plus la fréquence d'utilisation d'emprunts à l'anglais dans les journaux est élevée ; la deuxième se base sur le principe de survie de la langue qui veut que lorsqu'il y a insécurité linguistique, la protection du lexique est beaucoup plus importante. Basée sur un corpus composé d'une année entière de publications de trois quotidiens destinés à trois communautés francophones québécoises et outaouaise, cette étude analyse la fréquence d'utilisation de plus de 500 « anglicismes », plus précisément des emprunts lexicaux intégraux et hybrides. Les résultats obtenus semblent confirmer la deuxième hypothèse, vu que la région la plus bilingue des trois communautés affiche les chiffres les plus bas.
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Andrews, Bernard W., and Marie-Josée Vignola. "Virage pédagogique : Le cas du développement professionnel en arts visuels." Journal of the Canadian Association for Curriculum Studies 11, no. 1 (August 8, 2013): 41–91. http://dx.doi.org/10.25071/1916-4467.35238.

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Les enseignants de l’élémentaire en Ontario, sont tenus d’offrir des cours en arts, soit en danse, en arts dramatiques, en musique et en arts visuels. L’acquisition d’une compétence élevée dans ces quatre disciplines représente un défi de taille pour eux. Une université bilingue ontarienne et un comité consultatif des arts de l’est de l’Ontario ont collaboré à la mise sur pied d’un programme de développement professionnel en arts visuels visant à répondre à ce besoin. Une étude du programme a su démontrer que les participants ont pu améliorer leur expertise, ont augmenté leur niveau de confiance, ont démontré plus d’efficacité au niveau de leur enseignement, se sont sentis plus à l’aise avec la discipline en général et ont, par conséquent, pris goût d’enseigner cette discipline. L’acquisition des connaissances des enseignantes dans le domaine des arts visuels a été favorisée en s’initiant aux différentes stratégies d’apprentissage utilisées dans l’enseignement des arts visuels, en étant encouragé de façon soutenue à explorer leur propre créativité, en s’engageant dans des activités concrètes, en ayant l’occasion d’observer le processus artistique et en se retrouvant dans un environnement dépourvu de risques et de préjugés. Les participants ont clairement énuméré leurs besoins par rapport à l’amélioration de leurs techniques d’enseignement des arts: l’acquisition d’une meilleure connaissance des habiletés à développer en arts visuels, l’accès à un programme de perfectionnement sur place, l’établissement d’un lien entre les habiletés en arts et les résultats d’apprentissage qui s’y rattachent et la possibilité d’avoir accès au développement professionnel dans toutes les disciplines des arts.
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Govare, Étienne, and Pierre Gangloff. "Les Dépôts lacustres d’obsturation de Saint-Placide, Charlevoix, Québec." Géographie physique et Quaternaire 45, no. 2 (December 13, 2007): 141–54. http://dx.doi.org/10.7202/032857ar.

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RÉSUMÉ À l'ouest de Baie-Saint-Paul (Charlevoix), Ia vallée du bras du Nord-Ouest de la rivière du Gouffre est colmatée par plus de 120 m de sédiments wisconsiniens. À la base, les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide se composent de sables sous-aquatiques surmontés de 60 m de rythmites. Celles-ci contiennent des blocs glaciels, des lentilles de diamicton et des niveaux de plications syngénétiques attribuables à un environnement proglaciaire. Malgré leur puissance, les rythmites correspondent à une palynozone unique: une toundra arbustive dominée par Betula glandulosa, Alnus crispa et des Graminées. Quelques rares diatomées d'eau douce et l'altitude élevée (300 m) du toit des rythmites font supposer une origine lacustre. Compte tenu de sa situation physiographique dans une vallée ouverte sur le moyen estuaire du Saint-Laurent, le paléolac résulte d'un barrage glaciaire dont la localisation reste incertaine. Un till de fusion, de 20 m d'épaisseur moyenne, surmonte les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide. Le till s'épaissit localement en une moraine et peut atteindre 52 m d'épaisseur. Il se compose d'un diamicton interstratifié de quelques lits de sable et mis en place par un écoulement glaciaire en provenance du nord. Les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide et le till qui les recouvre sont interprétés comme étant deux membres d'une même formation corrélative au Stade de Trois-Rivières. Les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide constituent le début du stade; le till de fusion et la moraine en marquent la fin. Le maximum glaciaire du Stade de Trois-Rivières, dans la coupe étudiée, se traduirait par une lacune sédimentaire, voire une érosion du sommet des rythmites.
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Gueye, Mouhamadou Thierno, Dame Bop, Aissatou Ndoye, and Sabrina Sorlini. "Amélioration De La Qualité Des Eaux (Eaux Usées, Nappe Phréatique Et Lac) Par Phytoépuration Dans La Zone Du Technopole De Dakar (Sénégal)." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 34, no. 1 (September 29, 2022): 416. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v34.1.4522.

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L'assainissement municipal et la gestion des eaux usées sont des problèmes difficiles pour le développement environnemental durable dans les pays en développement. L’augmentation des rejets d’eaux usées non ou mal traitées par la station d’épuration (STEP) du Technopole de Dakar (Sénégal), combinée au ruissellement agricole ont entrainé la dégradation de la qualité des eaux de la nappe phréatique et du lac dans cette zone. Ainsi, la construction d'une installation pilote pour le traitement de ces eaux usées très chargées en polluants et produites par la station d’épuration des eaux usées du Technopole a été réalisé. La configuration du filtre horizontal est composée d’une fosse septique, d’une zone humide à flux horizontal submergé et d’un réservoir de stockage. Au terme de ce travail, nous avons un pourcentage global d’épuration de 69% des eaux usées mal traitées par la STEP à raison de 2 m3 par jour. En effet, la phytoépuration à travers le filtre horizontal a entrainé une réduction de 90,5% des MEST ; 63,4% de la DBO5 ;74,7% de la DCO ; 17,2% de l’azote total et 98,2% d'Escherichia Coli. Cependant, il restait toujours une quantité élevée d'Escherichia Coli et d’azote, par conséquent, un traitement tertiaire est recommandé, par exemple, la désinfection est suggérée par UV ou hypochlorite ou chlore pour une élimination des agents pathogènes mais aussi la nitification et la dénitrification.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Bella, Nicole. "La fécondité au Cameroun." Population Vol. 50, no. 1 (January 1, 1995): 35–60. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1995.50n1.0060.

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Abstract:
Résumé Bella (Nicole). - La fécondité au Cameroun : niveaux et tendances L'Enquête Démographique et de Santé réalisée en 1991 au Cameroun donne les chiffres les plus récents sur le niveau de fécondité dans ce pays. L'ISF y est estimé à 5,8 enfants en moyenne par femme à cette date. Si l'on en croit les résultats de la précédente enquête (1978) qui donnait un nombre moyen d'enfants de 6,5, le Cameroun connaît un léger fléchissement de sa fécondité (11 %). Cette diminution est surtout le fait de l'évolution de ce phénomène en milieu urbain et plus précisément à Yaoundé/Douala, les deux principales villes du pays. L'ISF y est passé de 5,3 en 1978 à 4,4 en 1991, soit presqu'un enfant de moins. Outre l'évolution de la fécondité au Cameroun, l'article traite également des déterminants de la fécondité en 1991. Il ressort de cet article que ce phénomène y demeure quasi naturel puisqu'il continue d'être déterminé par la période de non susceptibilité post-partum associée à l'allaitement et l'abstinence sexuelle post-partum. La pratique de l'allaitement maternel et de l'abstinence réduit à elle seule la fécondité de plus de 40 %, et la nuptialité de 17 %. A ces deux facteurs, il convient d'ajouter la stérilité primaire qui touche encore 10% des femmes de 45-49 ans et dont l'effet inhibiteur sur la fécondité n'est pas à négliger (11 %). L'incidence de la contraception est quant à elle faible puisque seules 4 % des femmes utilisaient la contraception en 1991. Ce taux de prévalence est à mettre en parallèle avec une demande d'enfants qui demeure élevée (6,8 enfants désirés en moyenne par femme). On le voit donc, l'évolution future de la fécondité au Cameroun sera déterminée par ceux de ces déterminants proches (en l'occurrence la contraception) qui pourraient à leur tour être in- luencées par le comportement de la population face à un environnement socioéconomique actuellement défavorable.
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LEGRAND, I., Jean-François HOCQUETTE, C. DENOYELLE, and C. BIÈCHE-TERRIER. "La gestion des nombreux critères de qualité de la viande bovine : une approche complexe." INRA Productions Animales 29, no. 3 (December 12, 2019): 185–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.3.2959.

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Abstract:
La filière bovine est importante en Europe, mais doit faire face à un contexte économique difficile, notamment en raison d’une baisse régulière de la consommation de viande par personne. Les opérateurs de l’élevage à la transformation dégagent peu de marges et les circuits de commercialisation sont de plus en plus complexes et déconnectés de la carcasse, base sur laquelle est encore rémunéré l’éleveur. En parallèle, les comportements des consommateurs évoluent par leurs lieux d’achat, la nature des produits consommés et les attentes qui se sont diversifiées au fil des années, amenant la recherche et le développement à élargir largement son champ d’action. Alors que les actions étaient centrées sur la production et son efficacité dans les années 1970-80, le champ de recherche a progressivement pris en compte les caractéristiques intrinsèques de la viande que sont les qualités sensorielles, sanitaires et nutritionnelles. S’y sont ajoutées plus récemment des qualités associées au produit (appelées qualités extrinsèques) répondant à des attentes sociétales larges, en lien avec les modes de production : bien-être animal, impact environnemental et durabilité des élevages. Cet article a pour objectif de présenter des approches de recherche transversales et intégrées qui sont souvent les seules à apporter les résultats escomptés, ainsi qu’illustré pour la maîtrise d’un risque sanitaire ou la prédiction de la qualité d’une viande en bouche. Certaines lacunes dans les connaissances subsistent encore sur ces aspects, mais de nombreux résultats sont disponibles, bien qu’ils ne soient pas toujours pris en compte dans les pratiques des opérateurs. Des travaux en lien direct avec les attentes des consommateurs sont de plus en plus nécessaires. La recherche doit apporter des outils intégratifs pour prédire de façon objective les qualités intrinsèques de la viande, mais aussi ses qualités extrinsèques. Un fort besoin d’innovation se fait effectivement ressentir pour conquérir de nouveaux marchés et répondre aux attentes sociétales. La combinaison des qualités intrinsèques et extrinsèques afin de mieux satisfaire les consommateurs est un enjeu majeur pour l’avenir de la filière viande bovine et plus largement de la filière viande de ruminants.
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MARTIN, Pauline, Sébastien TAUSSAT, Aurélie VINET, Frédéric LAUNAY, Dominique DOZIAS, David MAUPETIT, Daniel VILLALBA, Nicolas FRIGGENS, and Gilles RENAND. "Précocité, efficience et résilience des femelles allaitantes." INRAE Productions Animales 36, no. 3 (October 27, 2023): 7300. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2023.36.3.7300.

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Abstract:
Dans un contexte économique et environnemental où l’élevage est de plus en plus questionné, la précocité, l’efficience alimentaire et la résilience sont devenus des points d’intérêt majeurs de par leur rôle potentiel pour améliorer l’efficience globale des élevages. Pour explorer ces caractères et les liens qui les unissent dans les systèmes allaitants, une expérimentation de grande envergure a été menée entre 2011 et 2021 sur 650 femelles charolaises. Cette expérimentation se découpait en trois périodes que les animaux effectuaient successivement : l’étude de la précocité sexuelle et de développement, l’étude de l’efficience alimentaire au travers de l’ingéré résiduel à deux ans, puis l’étude de la réponse à un challenge alimentaire (composé d’une phase de restriction et d’une phase de récupération) au cours de la lactation. Cet article regroupe l’ensemble des résultats obtenus. Si la précocité sexuelle définie par l’âge à la puberté est fortement liée à l’environnement (conduite, alimentation…) et notamment à la saison de naissance, l’héritabilité du caractère est néanmoins modérée (0,21 ± 0,08). Elle est également corrélée génétiquement avec un petit poids à la naissance et une forte croissance pré-sevrage. L’efficience alimentaire des animaux de deux ans est peu héritable (0,09 ± 0,08) mais corrélée favorablement avec la précocité. Face au challenge alimentaire, les vaches ont des réponses équilibrées entre perte de production laitière et mobilisation de réserves corporelles mais cette réponse moyenne de la race cache des disparités entre individus. Enfin, les génisses les plus efficientes présentaient des productions laitières amoindries une fois en lactation par rapport à leurs homologues inefficientes (jusqu’à − 0,7 kg de lait par jour en milieu de lactation soit environ 10 % de moins), ainsi que des retours en chaleurs plus long dans le cadre de la restriction alimentaire. Ces résultats promeuvent l’importance de considérer l’efficience sur le long terme en prenant en compte ses différentes composantes et de ne pas réaliser une sélection génétique sur une efficience alimentaire mesurée sur un moment court et unique pendant la phase de croissance.
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Slami, R., S. Salmi-Laouar, B. Ferré, R. Aouissi, and F. Benkherouf-Kechid. "Biostratigraphie, géochimie et réponse des composantes microfauniques aux variations environnementales au passage Cénomanien-Turonien à Thénièt El Manchar (Monts de Bellezma, Batna, NE Algérie)." Estudios Geológicos 74, no. 1 (July 2, 2018): 077. http://dx.doi.org/10.3989/egeol.43039.472.

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Abstract:
[fr] La présente étude livre une analyse biostratigraphique et géochimique des dépôts cénomano-turoniens de la région Thénièt El Manchar, située dans les Monts de Bellezma-Batna, et leur évolution verticale. Une coupe (TM), épaisse de 180 m, est décrite dans ce secteur. Elle correspond à la Formation des Marnes de Smail, subdivisée en quatre unités litho-stratigraphiques (IA, IB, IC, ID), datée du Cénomanien grâce à la présence d’ammonites et de corail, et à la base de la Formation des Dolomies de l’Oued Skhoun (unité, IIA), datée de la base du Turonien au moyen de foraminifères planctoniques. L’analyse qualitative et quantitative des foraminifères (planctoniques et/ou benthiques), des ostracodes et des marqueurs géochimiques, permet de reconstituer l’évolution du paléo-environnement et les variations paléo-bathymétriques au cours de l’intervalle stratigraphique concerné. Ainsi, les unités IA-IB-IC et la partie inférieure de l’unité ID (Cénomanien) sont dominées par des associations de foraminifères benthiques agglutinés et des carapaces entières d’ostracodes, témoignant d’un milieu de plate-forme et d’un faible hydrodynamisme. Dans ces dépôts, les associations montrent une diversité spécifique faible à moyenne et une abondance plus ou moins élevée, témoignant de conditions trophiques et d’oxygénation considérées comme normales. Les derniers termes de l’unité ID (sommet du Cénomanien) et l’unité IIA (base du Turonien) marquent, quant à eux, une évolution vers des conditions plus profondes, comme le montre la succession standard des événements déjà reconnus en Afrique du nord, à savoir: l’abondance de foraminifères planctoniques, la présence de ‘filaments’ et une réduction drastique de la faune d’ostracodes. En outre, les courbes isotopiques du carbone (δ13C) et de l’oxygène (δ18O) des carbonates mettent en évidence des anomalies isotopiques relatives aux modifications paléo-environnementales. Les données du δ13C et celles du COT indiquent une productivité primaire faible. Les données du δ18O, quant à elles, indiquent une augmentation des paléo-températures, cause principale du déclenchement de l’EAO 2. Ces interprétations paléo-environnementales s’accordent avec les données connues du contexte paléogéographique régional et mettent en exergue les spécificités téthysiennes.
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Pham Duy Khanh, Khanh, Guillaume Duteurtre, Sylvie Cournut, Samir Messad, Benoît Dedieu, and Nathalie Hostiou. "Caractérisation de la diversité et de la durabilité des exploitations laitières familiales au Vietnam : étude de cas en zone périurbaine de Hanoï." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 69, no. 4 (June 27, 2017): 131. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31198.

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Abstract:
Au Vietnam, les politiques publiques tendent à soutenir le développement des exploitations laitières de grande taille familiales (> 30 vaches) ou industrielles (> 500 vaches). Cependant, malgré un essor récent de ces grandes fermes, les exploitations familiales de très petite taille continuent à jouer un rôle impor­tant dans la production nationale de lait. Pour contribuer à la réflexion sur les modèles de fermes à promouvoir, notre étude propose de caractériser la diver­sité des exploitations laitières présentes dans le district de Ba Vi en zone périur­baine de Hanoi et d’évaluer leur durabilité. Au total 160 exploitations laitières ont été sélectionnées pour représenter la diversité des fermes présentes dans la zone. Des informations ont été recueillies lors d’entretiens directifs avec les éleveurs sur les divers types de capitaux disponibles sur l’exploitation, sur les pratiques d’élevage et de commercialisation du lait, et sur leurs performances économiques, environnementales et sociales. Une analyse factorielle multiple, suivie d’une classification ascendante hiérarchique ont permis de réaliser une typologie des exploitations. En plus d’une ferme industrielle présente dans le district, cinq types d’exploitations laitières familiales ont été identifiés, qui se différenciaient surtout par le nombre et le type d’activités agricoles et non-agri­coles, la taille du troupeau laitier, et l’intensification de la production laitière. Les indicateurs de performances des exploitations spécialisées ont révélé une rentabilité économique plus élevée que dans les exploitations plus diversifiées. Cependant, les exploitations mixtes avaient également des atouts sur les plans économique (souplesse d’adaptation), environnemental (autonomie fourragère) et social (emploi, charge de travail), qui étaient liés à la diversité de leurs acti­vités agricoles et non-agricoles. Si les politiques publiques tendent à soutenir le développement des fermes spécialisées et des grandes fermes, les programmes d’appui doivent également concerner les petites exploitations associant activi­tés agricoles et non-agricoles, car elles ont aussi un rôle majeur à jouer dans le développement durable de la production laitière nationale.

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