Academic literature on the topic 'Effets des changements climatiques – Maladies – Récolte'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Effets des changements climatiques – Maladies – Récolte.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Effets des changements climatiques – Maladies – Récolte"

1

Kingsley, Marianne. "Commentaire - Changements climatiques, santé et avantages connexes des espaces verts." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 39, no. 4 (April 2019): 144–48. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.39.4.04f.

Full text
Abstract:
Nous avons examiné deux des défis actuels de l’humanité, soit les changements climatiques et les maladies chroniques, en fonction des avantages connexes que les espaces verts procurent à la santé humaine et à l’environnement. La réduction de plusieurs maladies chroniques et des symptômes qui les accompagnent, dont l’anxiété, l’obésité et les maladies cardiovasculaires, a été associée à la présence d’espaces verts et à l’accès à ceux-ci. Les espaces verts offrent également à un certain nombre d’avantages pour la santé environnementale : ils réduisent le risque d’inondation, améliorent la qualité de l’air, rafraîchissent la température et créent de l’ombre. Ces avantages touchent à la fois les symptômes de plusieurs maladies chroniques ainsi que les facteurs de risque associés et les effets des changements climatiques sur l’environnement et la santé. Notre article porte sur les façons d’optimiser les avantages connexes des espaces verts, au moyen de deux exemples de collaborations multisectorielles. À l’aide de ces deux exemples, nous avons conçu un modèle de collaboration collective visant à régler simultanément des problèmes complexes, comme les changements climatiques et les maladies chroniques, grâce à l’intervention sur les espaces verts.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

SODJINOU, Epiphane, and Saïd K. HOUNKPONOU. "Impact des changements climatiques sur les revenus des ménages agricoles au Bénin : Evidence basée sur l’application du modèle Ricardien." Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie 9, no. 1 (June 30, 2019): 43–54. http://dx.doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.62.

Full text
Abstract:
L’objectif de cette étude était d’analyser les perceptions paysannes de l’effet des changements climatiques sur l’agriculture et d’évaluer l’impact de ces changements climatiques sur les revenus agricoles des producteurs. Pour ce faire, des données qualitatives et quantitatives ont été collectées dans six des douze départements du Bénin sur un échantillon aléatoire de 360 ménages. Des statistiques descriptives et le modèle ricardien ont été utilisés pour apprécier l’impact des variables climatiques sur les revenus. Les résultats indiquent les effets des changements climatiques sur les systèmes culturaux s’expriment en terme de baisse de la production agricole due à la variabilité des précipitations ; l’émergence de maladies, de ravageurs et de vecteurs pathogènes ; de nouvelles distributions spatiales des ravageurs et insectes nuisibles ; et une pluviométrie erratique et imprévisible. La réduction de la précipitation apparaît plus néfaste sur le revenu agricole des producteurs que l’accroissement de la température. Une réduction des précipitations d’un millimètre entrainerait, ceteris paribus, une baisse du revenu agricole net de 614 FCFA/ha. La réduction du revenu agricole net est plus forte chez les producteurs n’utilisant pas de stratégies d’adaptation aux changements climatiques que chez ceux utilisant des stratégies d’adaptation. Enfin, toute action visant l’amélioration de la fertilité des sols, dans le but de limiter l’effet néfastes des changements climatiques, entraînera une amélioration du revenu agricole des producteurs. De même, l’investissement public devrait être concentré dans la recherche sur les variétés à haut rendement, tolérantes à la chaleur et /ou sujettes aux inondations.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Vida, Stephen. "Chaleur accablante et santé mentale : vulnérabilité des personnes avec troubles mentaux." Dossier : Santé mentale au coeur de la ville I 36, no. 2 (April 2, 2012): 97–121. http://dx.doi.org/10.7202/1008592ar.

Full text
Abstract:
Cet article vise à sensibiliser les professionnels de la santé aux effets de la chaleur accablante sur les personnes avec des troubles mentaux ou prenant certains médicaments, ces dernières étant particulièrement vulnérables aux maladies qui y sont liées. Aussi, compte tenu des changements climatiques, la menace de températures caniculaires ira en grandissant. L’auteur passe en revue les caractéristiques épidémiologiques, physiologiques et cliniques des maladies liées à la chaleur. Pour des soins aigus, il renvoie le lecteur aux lignes directrices existantes. L’auteur examine les facteurs de risque et de protection et présente les stratégies de prévention pour réduire l’impact des maladies liées à la chaleur auprès de cette population.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Smagulova, Fatima. "L’héritage épigénétique multigénérationnel chez l’Homme : le passé, le présent et les perspectives." Biologie Aujourd’hui 217, no. 3-4 (2023): 233–43. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2023032.

Full text
Abstract:
De nos jours, de nombreuses études suggèrent que les programmes de développement de chaque individu seraient susceptibles d’être modifiés. Les changements phénotypiques acquis pourraient persister tout au long de la vie de l’individu et même être transmis à la génération suivante. Bien que le mécanisme exact de cette préservation ne soit pas encore bien compris, de nombreuses observations suggèrent que les altérations épigénétiques en réponse à l’influence des facteurs environnementaux seraient responsables de cette hérédité. Le nombre croissant de facteurs externes tels que le stress social, la pollution environnementale et les changements climatiques rend difficile l’adaptation à ce nouvel environnement. Selon la théorie de l’origine développementale des maladies humaines, formulée par David Barker, les conditions environnementales rencontrées au cours des premières phases du développement peuvent avoir des effets à long terme sur les phases ultérieures de la vie. Ce phénomène est lié à la plasticité biologique du développement, qui permet une reprogrammation des fonctions physiologiques en réponse à différents stimuli. L’exposition in utero à des polluants environnementaux accroîtrait la prédisposition à des pathologies survenant dans les phases précoces et tardives de la vie, non seulement pour les générations présentes mais aussi les suivantes. Nous avons résumé ici des résultats d’études épidémiologiques et épigénétiques menées ces dernières années sur des données humaines afin de savoir si les effets transgénérationnels observés dans des organismes modèles peuvent également exister chez l’homme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Lodouhoué, Kannayi Frédéric, Ogouwalé Romaric, Abdoulaye Djafarou, and Vissin Expédit Wilfrid. "Implications Socioéconomiques Et Environnementales Des Risques Hydro-Climatiques Dans La Bande Côtière Au Sud-Ouest Benin." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 34, no. 2 (October 12, 2022): 90. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v34.2.4423.

Full text
Abstract:
RésuméLes risques hydro-climatiques ont des effets sur le système écologie, l’économie et humains qui font actuellement des préoccupations majeurs de la planète. Cette recherche vise à analyser les changements socio-économiques et environnementaux des risques hydro-climatiques dans la bande côtière au sud-ouest Bénin.La méthodologie utilisée s’articule autour de la recherche documentaire, de la collecte des données (hauteurs pluviométriques de la station de Cotonou 1950-2018, les types d’activités socioéconomiques menées, etc), du traitement des données et d’analyse des résultats. Au total 252 personnes ont été enquêtées selon la méthode stratifiée sur les critères suivants. Ill s’agit des des ménages (pêcheurs traditionnels, vendeuses) et des personnes ressources pouvant fournir des informations sur les risques hydro-climatiques qui impactent les activités socioéconomiques.Il ressort des résultats que l’impact des risques hydro-climatiques sur les activités socioéconomiques et l’environnement au niveau de la bande côtière est visible. Ils occasionnent des pertes socio-économiques considérables à plus de 60 % et viennent aggraver la vulnérabilité des populations. Ensuite les phénomènes extrêmes du climat entrainent une régression des activités dans tous les secteurs. L’analyse des données révèle que la bande côtière est en proie à des risques majeurs qui sont l’inondation, des ruptures de stationnalité avec une significativité de 95 %, l’érosion côtière et les vents violents. Les années 1970, 1973, 1976, 1977, 1980, 1981, 1984, 1998, 2000, 2001 ont un indice de sècheresse fort et appartient à l’intervalle -1<SPI<2. La formation des variables de 1995 à 2018 régresse au profit de la progression d’autres variables avec des corrélations de (– 0,98 à 0 et de 0 à 1).Ces différents systèmes perturbés étant des secteurs pourvoyeurs de ressources pour le développement, il en résulte des conséquences néfastes au niveau de la population (maladies, pertes des productions agricoles et autres). Par ailleurs l’installation anarchique dans les agglomérations est due à l’évolution démographique et les activités anthropiques exercées par la population au niveau de la bande côtière.Mots clés : Bénin, bande côtière Togbin, Avlékété et Ouidah, activités socio-économiques et environnementales, risques hydro-climatiquesAbstractHydro-climatic risks have effects on the ecological, economic and human system which are currently major concerns of the planet. This research aims to analyze the socio-economic and environmental changes of hydro-climatic risks in the coastal strip in southwestern Benin.The methodology used revolves around documentary research, data collection (rainfall levels at the Cotonou station 1950-2018, types of socioeconomic activities carried out, etc.), data processing and analysis of results. . A total of 252 people were surveyed using the stratified method based on the following criteria. These are households (traditional fishermen, vendors) and resource people who can provide information on hydro-climatic risks that impact socioeconomic activities.The results show that the impact of hydro-climatic risks on socioeconomic activities and the environment at the coastal strip level is visible. They cause considerable socio-economic losses at more than 60% and aggravate the vulnerability of the populations. Then the extreme weather phenomena lead to a decline in activities in all sectors. Analysis of the data reveals that the coastal strip is prey to major risks which are flooding, breaks in stationality with a significance of 95%, coastal erosion and strong winds. The years 1970, 1973, 1976, 1977, 1980, 1981, 1984, 1998, 2000, 2001 have a strong drought index and belong to the interval -1 <SPI <2. The formation of variables from 1995 to 2018 regresses in favor of the progression of other variables with correlations of (- 0.98 to 0 and 0 to 1).These various disrupted systems being sectors that provide resources for development, the result is negative consequences at the level of the population (diseases, losses of agricultural production and others). In addition, the anarchic establishment in towns is due to demographic change and human activities carried out by the population in the coastal strip.Keywords: Benin, Togbin coastal strip, Avlékété and Ouidah, socio-economic and environmental activities, hydro-climatic risks
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Lungambo, Alex Ngangolo, Dydo Nkongolo Katolo, and Charlot Mikobi Mikobi. "Effets des dates de semis et de cultivars de <i>Vigna unguiculata</i> (L. Walp.) sur le rendement dans les conditions éco-climatiques de Kananga, Kasaï Central en République Démocratique du Congo." Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture 7, no. 2 (July 24, 2024): 31–42. http://dx.doi.org/10.4314/rafea.v7i2.5.

Full text
Abstract:
Description du sujet. Le niébé est une légumineuse à graines qui joue rôle important en Afrique subsaharienne, en particulier dans les zones de savane aride et semi-arides. Les moments de semis du niébé, son évolution végétative et les calendriers agricoles sont totalement perturbés par le changement climatique. C’est dans ce contexte que cette étude a été entreprise en vue de proposer l’itinéraire technique adaptée au milieu d’étude.Objectif. L’objectif de l’étude est d’analyser les effets des dates de semis et cultivars de Vigna unguiculata sur le rendement en graines sèches dans les conditions éco-climatiques de Kananga au Kasaï central en République Démocratique du Congo.Méthodes. Le dispositif expérimental en Split plot a été appliqué. La superficie du champ expérimental était de 432 m2 (12 m × 36) et deux variétés de niébé (V1 : variété H36, V2= variété Diamant) étaient semées en différentes dates (D1, D2, D3 et D4), respectivement pour le premier, le deuxième, le troisième et le quatrième semis, avec au total huit répétitions. Chaque unité d’échantillonnage (parcelle) avait une superficie de 9 m2 dans lequel le semis était fait aux écartements de 60 cm x 40 cm. Au niveau de chaque répétition, dans la parcelle principale (3 m x 3 m) étaient semées des variétés (traitement principal) de façon randomisée. Ainsi, au niveau de la parcelle élémentaire (3 m x 3 m), la date de semis était reprise (traitement élémentaire).Résultats. Les résultats obtenus indiquent que les différentes dates de semis n’ont pas influencé significativement la plupart des paramètres observés (nombre de plants à la floraison, nombre de gousses par plant, nombre de plants malades, le poids des gousses fraiches par plant et le nombre de plants avant la récolte). Les différences significatives ont été constatées pour les autres paramètres, tels que le poids de 1000 graines et le rendement. Le rendement en graines de niébé a été affecté par les différentes dates de semis et les variétés car l’analyse de la variance a montré qu’il existe des différences significatives entre les dates de semis. Les semis réalisés à la première et dernière date ont donné des faibles rendements de 278,1 kg/ha et 280,5 kg/ha par rapport au semis à la troisième date (388 kg/ha). Par ailleurs, le rendement le plus élevé a été obtenu avec la troisième date de semis et la variété diamant, soit 388 kg/ha et 373,3 kg/ha.Conclusion. Les résultats obtenus montrent que les semis précoce et tardif entraînent un ralentissement de croissance et une baisse de rendement. Cette étude apporte une contribution dans la diffusion et la détermination de la période optimale de semis en vue d’accroitre efficacement le rendement du niébé dans les conditions éco-climatiques de Kananga. Description of the subject. Cowpea is a grain legume that plays an important role in sub-Saharan Africa, particularly in arid and semi-arid savannah areas. Cowpea sowing times, its vegetative development and agricultural calendars are completely disrupted by climate change. It is in this context that this study was undertaken with a view to proposing the technical itinerary adapted to the study environment.Objective. The objective of the study is to analyze the effects of sowing dates and cultivars of Vigna unguiculata on the yield of dry seeds in the eco-climatic conditions of Kananga in central Kasai in the Democratic Republic of Congo.Methods. The Split plot experimental design was applied. The surface area of the experimental field was 432 m2 (12 m × 36) and two varieties of cowpea (V1: variety H36, V2= Diamant variety) were sown on different dates (D1, D2, D3 and D4), respectively for the first , the second, the third and the fourth sowing, with a total of eight repetitions. Each sampling unit (plot) had an area of 9 m2 in which sowing was done at spacings of 60 cm x 40 cm. At the level of each repetition, in the main plot (3 m x 3 m) varieties (main treatment) were sown in a randomized manner. Thus, at the level of the elementary plot (3 m x 3 m), the sowing date was repeated (elementary treatment).Results. The results obtained indicate that the different sowing dates did not significantly influence most of the parameters observed (number of plants at flowering, number of pods per plant, number of diseased plants, weight of fresh pods per plant and the number of plants before harvest). Significant differences were found for other parameters, such as 1000 seed weight and yield. Cowpea seed yield was affected by different sowing dates and varieties as analysis of variance showed that there are significant differences between sowing dates. Sowing carried out on the first and last dates gave low yields of 278.1 kg/ha and 280.5 kg/ha compared to sowing on the third date (388 kg/ha). Furthermore, the highest yield was obtained with the third sowing date and the diamond variety, i.e. 388 kg/ha and 373.3 kg/ha.Conclusion. The results obtained show that early and late sowing lead to a slowdown in growth and a reduction in yield. This study contributes to the dissemination and determination of the optimal sowing period with a view to effectively increasing cowpea yield in the eco-climatic conditions of Kananga.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Jonathan, Gniamien Kouakou, Kanga Kouakou Hermann Michel, Tra Bi Zamble Armand, and Toure Adama. "Survivance de la Riziculture Pluviale dans le Departement De Bouake : Des Anomalies Pluviometriques a L’adaptation Paysanne." European Scientific Journal, ESJ 18, no. 24 (July 31, 2022): 131. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n24p131.

Full text
Abstract:
Les changements climatiques constituent une menace majeure pour la production agricole. Ses effets en riziculture pluviale se ressentent par le changement de son calendrier cultural. L’objectif de cette contribution est d’analyser l’évolution de la pluviométrie de même que les pratiques endogènes. Pour cette étude, il fut utilisé des données climatiques mensuelles (pluviométrie, évapotranspiration potentielle) de 1980 à 2020. A partir de la méthode de Franquin, il a déterminé les périodes pré-humide, humide et post-humide et le calendrier cultural du riz pluvial pour le département de Bouaké. Les résultats obtenus révèlent que pendant la phase pré-humide (Mars à juin), la durée de cette phase est de 14 jours en moyenne par an entre le semis et le tallage. Quant à la phase humide (juillet à octobre), elle dure en moyenne 45 jours par an. Tandis que la phase post-humide (octobre à décembre) dure 65 jours par an en moyenne. Dans cette période, on peut cultiver le riz pluvial dont le cycle est inférieur ou égal à 120 jours. La saison culturale débute en mars (A2) pour prendre fin en décembre (C2). Mais selon les riziculteurs enquêtés la saison culturale débute quelques semaines avant juillet (B1 ou début de la saison cultural) et se terminer en décembre (C2). À ce titre, la période préparatoire du sol se situe entre un ou deux mois avant juillet. Le repiquage est exigé en juillet (B1) afin d’obtenir théoriquement un résultat satisfaisant de la production. Ainsi, comme stratégies endogènes, les riziculteurs du département de Bouaké adoptent plusieurs stratégies qui se résument à l’adaptation de nouvelles méthodes de la riziculture à savoir changement du système cultural du riz. Concernant les techniques culturales, les riziculteurs modifient leur date de semis. Avant c’était dans le mois de mai maintenant elle se fait en juin en vue d’une bonne récolte. Pour le riz pluvial, les riziculteurs commencent le repiquage à partir juillet à août pour s’adapté aux modifications du climat car ce type de riziculture se fait durant la saison pluvieuse. Climate change poses a major threat to agricultural production. Its effects in rainfed rice cultivation are felt by the change in its cropping calendar. The objective of this contribution is to analyze the evolution of rainfall as well as endogenous practices. For this study, monthly climatic data (rainfall, potential evapotranspiration) from 1980 to 2020 were used and Franquin's method was applied to determine the periods as well as the rainfed rice cropping calendar for the department of Bouaké. The results obtained reveal that the rainy season is divided into three phases (pre-wet, wet and post-wet period). To this end, during the pre-wet phase (March to June), the duration between sowing and tillering is 14 days on average following field surveys. As for the wet phase (July to October), it lasts an average of 45 days per year. While the post-humid phase (October to December) lasts 65 days per year on average. During this wet period, rainfed rice can be grown, the cycle of which is less than or equal to 120 days. With Franquin's method, the growing season begins in March (A2) and ends in December (C2). But according to the rice farmers surveyed, the growing season begins a few weeks before July (B1 or start of the growing season) and ends in December (C2). As such, the preparatory period for the soil is between January and mid-June. Transplanting is required in July (B1) in order to theoretically obtain a satisfactory production result. Thus, as endogenous strategies, the rice farmers of the department of Bouaké adopt several strategies which boil down to the adaptation of new methods of rice cultivation, namely change of the rice cultivation system. Regarding cultivation techniques, rice farmers change their sowing date. For upland rice, transplanting is done from July to August to adapt to climate changes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Adereti, F. O., I. O. Ibitunde, and S. O. Adedeji. "Perception of farmers on the effect of climate change on poultry production in Osun State, Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 1–8. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.2988.

Full text
Abstract:
Climate change plays important role in poultry production, it affects both the egg production aspect of poultry and management. The study was carried out to determine the perception of farmers on the effect climate change on poultry production in Osun State, Nigeria. Specifically, it described the socio economic characteristics of poultry farmers in the study area, determined the perception of the poultry farmers on climate change and identified the problems facing poultry farmers in their production. A multistage sampling procedure was used to select respondents for the study. At the first stage, all the three agricultural zones in the State (Ife/Ilesha, Iwo and Osogbo zones) were selected, at the second stage 40% of the Local Government Areas (LGAs) in each agricultural zone of the State were randomly selected resulting to five LGAs from Osogbo zone, 4 LGAs in Ife/Ilesha zone and LGAs from Iwo zone. This gave a total of 12 LGAs all. At the final stage 10 communities were selected from each LGA and 10 respondents were selected randomly from the selected communities resulting to a total of 120 respondents. Structured interview schedules were designed in English and used to elicit data from the respondents. Data collected were analyzed using both descriptive and inferential statistics such as frequency counts, percentages, mean and standard deviation. The results showed that more than majority (65.8%) of the respondents were males. The mean age of the respondents was 43. 72 ± 10.51 years. The mean of household size was 5.21 ± 1.84. In addition, climate changes affected the farmers rearing season of poultry birds (5.32) ranked highest among the respondents' perception on climate change followed by farmers' decision making concerning the type of livestock to rear can be affected by climate change (5.10). Diseases (4.61) ranked highest among the effects of climate change on farmers' poultry production followed by infertility (3.21). Diseases and parasites (1.00), inadequate access to feed (1.00) and cost of feed (1.00) ranked highest and equally among the problems facing poultry farmers in their production. The study concluded that majority of the farmers were aware that climate change has negative effect on poultry production. It was recommended that more awareness on effect of climate change on poultry production should be created and that farmers should engage professionals like veterinary doctors to manage the health of their poultry. Le changement climatique joue un rôle important dans la production de volaille, il affecte à la fois l'aspect de la production d'œufs de la volaille et la gestion. L'étude a été réalisée pour déterminer la perception des agriculteurs sur l'effet du changement climatique sur la production de volaille dans l'État d'Osun, au Nigéria. Plus précisément, il a décrit les caractéristiques socio-économiques des aviculteurs dans la zone d'étude, déterminé la perception des aviculteurs sur le changement climatique et identifié les problèmes auxquels sont confrontés les aviculteurs dans leur production. Une procédure d'échantillonnage à plusieurs degrés a été utilisée pour sélectionner les répondants pour l'étude. À la première étape, les trois zones agricoles de l'État (zones Ife / Ilesha, Iwo et Osogbo) ont été sélectionnées, à la deuxième étape 40% des zones de gouvernement local (LGA) de chaque zone agricole de l'État ont été sélectionnées au hasard résultant de cinq LGA de la zone Osogbo, 4 LGA de la zone Ife / Ilesha et des LGA de la zone Iwo. Cela a donné un total de 12 LGA. Au stade final, 10 communautés ont été sélectionnées dans chaque LGA et 10 répondants ont été sélectionnés au hasard parmi les communautés sélectionnées, soit un total de 120 répondants. Les calendriers d'entrevue structurés ont été conçus en anglais et utilisés pour obtenir des données auprès des répondants. Les données recueillies ont été analysées à l'aide de statistiques descriptives et inférentielles telles que les nombres de fréquences, les pourcentages, la moyenne et l'écart type. Les résultats ont montré que plus de la majorité (65.8%) des répondants étaient des hommes. L'âge moyen des répondants était de 43.72 ± 10.51 ans. La taille moyenne des ménages était de 5.21 ± 1.84. En outre, les changements climatiques ont affecté la saison d'élevage des volailles par les agriculteurs (5,32) classée au premier rang parmi la perception des répondants sur le changement climatique, suivie par la prise de décision des agriculteurs concernant le type de bétail à élever peut être affecté par le changement climatique (5.10). Parmi les effets du changement climatique sur la production de volaille des agriculteurs, les maladies (4.61) se classaient au premier rang, suivies de l'infertilité (3.21). Les maladies et les parasites (1.00), l'accès insuffisant aux aliments pour animaux (1.00) et le coût des aliments (1.00) se classaient au premier rang et à égalité parmi les problèmes auxquels les aviculteurs étaient confrontés dans leur production. L'étude a conclu que la majorité des agriculteurs étaient conscients que le changement climatique a un effet négatif sur la production de volaille. Il a été recommandé de sensibiliser davantage aux effets du changement climatique sur la production de volaille et que les agriculteurs engagent des professionnels tels que les médecins vétérinaires pour gérer la santé de leurs volailles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Full text
Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Djohy , Gildas Louis, Boni Sounon Bouko, Paulin Jésutin Dossou , Yacoubou Boni, and Jacob Afouda Yabi. "Perception et adaptation des éleveurs de bovins aux changements climatiques dans le bassin de l’Ouémé Supérieur au Bénin." Tropicultura, 2022. http://dx.doi.org/10.25518/2295-8010.2135.

Full text
Abstract:
L’élevage bovin constitue une composante majeure de l’économie des sociétés pastorales africaines en général et béninoises en particulier. Cette activité fait face à de nombreuses difficultés ces dernières années, malgré ses multiples fonctions économiques et socioculturelles. La présente étude vise, d’une part, à appréhender la perception des dérèglements climatiques et environnementaux par les éleveurs de bovins et d’autre part, à analyser les stratégies d’adaptation développées par les éleveurs pour faire face aux nouvelles conditions climatiques. 300 éleveurs de bovins ont été enquêtés dans les communes de Tchaourou et de Djougou au Bénin. L’approche méthodologique adoptée comprenait une phase d’enquête exploratoire qui a permis la sélection des arrondissements et des villages d’enquêtes, une phase d’enquête approfondie qui a permis l’administration des questionnaires auprès des éleveurs à travers des entretiens individuels et des discussions de groupe. Les résultats révèlent que le changement climatique est perçu comme un phénomène majeur qui affecte les différentes pratiques d’élevage bovin, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs de bovins enquêtés ont remarqué une hausse des températures (48%), une baisse pluviométrique (46%) et une hausse de la vitesse du vent (6%) dans la zone d’étude. Ces conditions climatiques impactent négativement la disponibilité et la qualité des ressources fourragères et hydriques. De plus, elles influencent les performances des élevages notamment les performances laitières (47%), l’âge de la première mise bas (36%) et la croissance des animaux (17%). Les animaux sont soumis à la recrudescence des maladies dont la pasteurellose (28%), la péripneumonie (26%), la fièvre aphteuse (22%) et la trypanosomiase (8%). Dans ces conditions, les éleveurs adoptent diverses stratégies pour atténuer les effets de la sécheresse et de la dégradation des ressources pastorales à travers le recours à la transhumance (50%), le stockage du fourrage notamment des résidus de récolte (8 %) et la culture fourragère « Panicum maximumC1 » (17%). Face aux maladies bovines, 57% et 30% des répondants ont respectivement recours aux services vétérinaires et traitements ethno-vétérinaires. Ces stratégies que développent les éleveurs face aux effets néfastes des changements climatiques nécessitent d’être soutenues à travers des politiques de développement durable dans le secteur de l’élevage bovin afin de les rendre plus performantes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Effets des changements climatiques – Maladies – Récolte"

1

Bouhouch, Yassine. "Helminthosporiose chez l’orge : détection précoce, modélisation prédictive, deep learning et adaptation génomique de l'agent pathogène Pyrenophora teres." Electronic Thesis or Diss., Reims, 2024. http://www.theses.fr/2024REIMS030.

Full text
Abstract:
Ce projet s'inscrit dans une démarche interdisciplinaire visant à résoudre les problématiques liées à l’helminthosporiose, une maladie cryptogamique causée par Pyrenophora teres, réduisant considérablement les rendements de l'orge (Hordeum vulgare L.).Dans ce travail, un modèle d'apprentissage profond combinant les architectures Cascade R-CNN et U-Net a été développé pour quantifier les symptômes de la maladie sur les feuilles d’orge. Le modèle a atteint une précision de 95 % dans la détection des lésions et s’est avéré particulièrement efficace pour identifier les petites lésions quatre jours après l'infection. Ce modèle a été validé par des mesures classiques et des méthodes de détection par PCR, fournissant ainsi un outil robuste pour la gestion automatisée des maladies en conditions réelles.En parallèle, une méthode de détection précoce basée sur l'analyse des k-mers des génomes de P. teres a permis de concevoir des amorces et une sonde TaqMan spécifiques, capables d’identifier P. teres f. sp. teres et P. teres f. sp. maculata avant l’apparition des symptômes. Cette détection sur plantes asymptomatiques, validée par qPCR et ddPCR, est une première à notre connaissance. Cette approche constitue donc une avancéemajeure pour la gestion de l’helminthosporiose chez l’orge, et plus généralement des maladies en milieu agricole.Dans le cadre des changements climatiques, les projections montrent que la température annuelle moyenne et les précipitations du trimestre le plus froid influencent la répartition future de P. teres. Les modèles prévoient une expansion de la présence du pathogène vers l'Amérique du Nord, l’Océanie et l’Europe d'ici 2040. L’analyse des souches hybrides a révélé une diversification accrue des effecteurs et métabolites secondaires,renforçant l’adaptabilité et la virulence du pathogène. Parmi les effecteurs identifiés figurent Kex2, RCLR-like motifs, MoCDIP11, ainsi que ToxB, PIN_09941, MoCDIP8, ToxB et Nip1, soulignant le rôle crucial des recombinaisons génétiques dans la pathogénicité des souches hybrides.Ce travail a permis de mettre en évidence l’importance de l’intégration des outils technologiques en biocontrôle pour élaborer des stratégies durables de gestion des maladies phytopathogènes dans un environnement en constante évolution
This project adopts an interdisciplinary approach to address the challenges posed by net blotch, a phytopathogenic disease caused by Pyrenophora teres, affecting barley (Hordeum vulgare L.) within the context of climate change. This disease is one of the most destructive, significantly reducing crop yields.In this work, a deep-learning model combining Cascade R-CNN and U-Net architectures was developed to quantify disease symptoms on barley leaves. The model achieved a 95% accuracy in lesion detection and demonstrated a particular effectiveness in identifying small, irregular lesions four days post-infection. This model was validated through classical measurements and PCR-based detection methods, providing a robust tool for automated disease management under real conditions.Additionally, a novel early detection method was developed based on k-mer analysis of P. teres genomes, leading to the design of primers and a TaqMan probe capable of detecting both P. teres f. sp. teres and P. teres f. sp. maculata before symptom onset. This detection before symptoms occurrence, validated through qPCR and ddPCR, is the first one in our knowledge. Thus, this approach represents a major breakthrough for net blotch management in barley and more largely for managing diseases in agricultural settings.In the context of climate change, projections revealed that annual mean temperature and precipitation during the coldest quarter are key factors influencing the future distribution of P. teres. Models predict a potential expansion of this pathogen to North America, Oceania, and Europe by 2040. Genomic analysis of hybrid strains showed an increased diversity of effectors and secondary metabolites, enhancing pathogen adaptabilityand virulence. Key effectors identified include Kex2, RCLR-like motifs, MoCDIP11, as well as ToxB, PIN_09941, MoCDIP8, and Nip1, highlighting the crucial role of genetic ecombination in the pathogenicity of hybrid strains.This study emphasizes the importance of integrating genomic tools, climate modeling, and biocontrol technologies to develop sustainable disease management strategies for phytopathogens in an evolving environment
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Eichenlaub, Lisa. "Anticiper, comprendre et analyser les pathologies complexes et émergentes des chênes." Electronic Thesis or Diss., Bordeaux, 2024. http://www.theses.fr/2024BORD0148.

Full text
Abstract:
Les chênes européens (Quercus robur, chêne pédonculé et Q. petraea, chêne sessile) sont deux essences forestières emblématiques d’un point de vue écologique, économique et culturel en France. Ces espèces longévives jouent des rôles majeurs dans de nombreux écosystèmes et représentent respectivement 11 et 12% du volume de bois de feuillus sur pied en France. Cependant, elles sont soumises à des perturbations biotiques et abiotiques, dont la fréquence augmente dans le contexte des changements globaux. Ainsi les dépérissements, syndromes multifactoriels, et les maladies causées par des agents pathogènes exotiques ou natifs, ont fortement impacté les chênaies depuis le début du XXème siècle. La nature de ces dépérissements ainsi que les interactions entre facteurs biotiques et abiotiques les générant sont encore mal connues. Les deux premiers chapitres de cette thèse proposent de définir une partie de leur étiologie par une étude des pathobiomes corticaux et racinaires. Le troisième chapitre se concentre sur l’importance de la surveillance du territoire comme levier de prévention à l’introduction d’agents exotiques et plus particulièrement à la menace que représentent les organismes de quarantaine. Un dépérissement rapide des chênes (AOD - Acute Oak Decline) touche actuellement les chênaies du Royaume-Uni. Médié par des facteurs abiotiques (température et précipitations), l’AOD serait déclenché par des insectes (Agrilus biguttatus principalement) et un complexe d’espèces bactériennes. Cette maladie illustre parfaitement le paradigme du pathobiome car les interactions complexes hôte-pathobiome-insecte seraient essentielles à son développement. Afin de préciser la prévalence en France des symptômes associés à l’AOD et le rôle joué par les bactéries sur les dépérissements observés, une étude sur l’étiologie des nécroses corticales associées, ou non, à des attaques d’agriles sur des chênes dépérissant a été réalisée. Le premier signalement en France de la présence des bactéries Brenneria goodwinii, Gibbsiella quercinecans et Rahnella victoriana dans ces nécroses a ainsi pu être réalisé sur Q. robur et Q. petraea. Cependant, ces bactéries ont été isolées moins fréquemment dans les lésions collectées que les champignons Fusarium quercinum, F. falsibabinda, Neonectria sp., et N. punicea. Des inoculations de jeunes plants de chênes ont par ailleurs confirmé le pouvoir pathogène de ces agents fongiques. Ceci confirme l’importance du pathobiome dans les symptômes associés à l’AOD et suggère un rôle non négligeable d’agents pathogènes fongiques, jusqu’alors sous-estimé. Les relations entre microbiote du sol et dépérissement chronique des chênes ont été analysées en forêt de Chantilly (Oise, France). Via une approche de comparaison par couple de chênes 2 dépérissant et non dépérissant, une analyse de la diversité microbienne des champignons et oomycètes par metabarcoding a été effectuée. L’étude a révélé que les compositions dépendaient principalement des types de sol et de l’état sanitaire de l’arbre selon le compartiment échantillonné (sol, rhizosphère ou racines). Un outil d’aide au diagnostic et à l’identification des problèmes phytosanitaires nommé NESTOR (SurveillaNce des chÊnes et diagnoSTic phytOsanitaiRe) a été développé. Recensant les principaux bioagresseurs et problèmes abiotiques rencontrés sur des chênes, il est destiné au grand public et aux professionnels afin d’encourager la surveillance passive et de soutenir la surveillance active du territoire. Cette dernière étant réalisée en France par le Département de la Santé des Forêts. En 2022-2023, une intensification de la surveillance de la maladie du flétrissement du chêne, causée par l’organisme de quarantaine Bretziella fagacearum, a été menée via la collecte d’échantillons d’arbres symptomatiques. [...]
European oaks (Quercus robur, pedunculate oak and Q. petraea, sessile oak) are two emblematic forest species with important ecological, economical and cultural roles. These species are essential in many ecosystems and represent respectively 11 and 12% of the volume of standing wood of deciduous trees in France. However, they are subject to biotic and abiotic disturbances, which have increased in frequency and intensity due to global changes. Declines, which are multifactorial syndromes, and diseases caused by exotic or native pathogens, have strongly affected oaks since the beginning of the 20th century. The nature of these declines, as well as the interactions between biotic and abiotic factors causing them, are not fully understood. This thesis proposes to define part of their etiology through a study of the cortical and root pathobiomes. Finally, it stresses the importance of territorial surveillance as a way to prevent the introduction of exotic pathogens, especially the threat represented by quarantine organisms. Acute Oak Decline (AOD) is currently affecting oak populations in the United-Kingdom. Mediated by abiotic factors (temperature and precipitation), AOD would be triggered by insects (mainly Agrilus biguttatus) and a complex of bacterial species. This disease perfectly illustrates the pathobiome paradigm, as the complex host-pathobiome-insect interactions are essential to its development. In order to clarify the prevalence of symptoms associated with AOD in France and the role played by bacteria in the observed declines, a study of the etiology of cortical necroses associated or not with attacks of A. biguttatus on declining oaks has been observed. The first report on the presence of bacteria Brenneria goodwinii, Gibbsiella quercinecans and Rahnella victoriana in necroses has been made on Q. robur and Q. petraea in France. However, these bacteria have been isolated less frequently in the lesions than the fungi Fusarium quercinum, F. falsibabinda, Neonectria sp., N. punicea. Moreover, their pathogenicity was confirmed by the inoculations of young oak plants. This confirms the importance of the pathobiome in the symptoms associated with AOD and suggests a significant role of fungal pathogens, which was previously underestimated. The relationships between soil microbiota and chronic oak decline were analyzed in the Chantilly Forest (Oise, France) and with a comparison approach by pair of declining and non-declining oaks, an analysis of the fungal and oomycetes diversities by metabarcoding was performed. The study revealed that the compositions mainly depend on the types of soil and the health status of the trees according to the compartment sampled (bulk soil, rhizosphere or roots). 4 Finally, to help the diagnosis and the identification of phytosanitary problems on Quercus spp. in France, an interactive tool called NESTOR (phytosaNitary survEillance and diagnoSTics of Oaks in FRance), has been developed. Inventorying the main bioaggressors and abiotic problems on oaks with this tool is intended to encourage passive surveillance of the territory by the general public and professionals and also to support the active surveillance of the territory led by the Forest Health Department of the French Ministry of Agriculture and Food in France. In 2022-2023, intensified surveillance of oak wilt disease, caused by the vascular fungus Bretziella fagacearum, was carried out by collecting samples from symptomatic trees. The isolations and diagnoses conducted during this thesis confirmed that the fungus is still absent from the territory, but that it remains important to stay vigilant about its possible introduction in France
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Chemison, Alizée. "Impacts d'une déstabilisation des calottes polaires sur le climat et les maladies vectorielles au XXIème siècle." Electronic Thesis or Diss., université Paris-Saclay, 2023. http://www.theses.fr/2023UPASJ007.

Full text
Abstract:
Les moustiques, vecteurs majeurs de maladies, sont sensibles aux précipitations nécessaires au développement de leurs stades immatures aquatiques, et aux températures qui conditionnent leur cycle de vie. Le changement climatique impacte la transmission des maladies vectorielles, telles que le paludisme, première maladie parasitaire mondiale, et la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), zoonose décimant les troupeaux, entraînant un risque sanitaire et causant des pertes économiques en Afrique.Les rapports du Groupe Intergouvernemental d'Experts du Climat (GIEC) présentent des projections climatiques pour le XXIème siècle avec différents scénarios d'émissions de gaz à effet de serre standards appelés « Representative Concentration Pathway » (RCP). Ceux-ci démontrent que d'ici 2080, avec le scénario RCP8.5, le risque de transmission du paludisme est estimé à la baisse dans la région du Sahel et à la hausse sur les plateaux est-africains, suite à l'augmentation des températures. Par ailleurs, les paléoclimats indiquent que la fonte des calottes de glace peut induire des changements climatiques abrupts. Cependant, les projections standards du GIEC ne considèrent pas une potentielle déstabilisation de ces calottes. L'Antarctique et le Groenland sont pourtant vulnérables aux dérèglements climatiques et une fonte rapide de ces calottes, même partielle, provoquerait des changements climatiques majeurs même en régions tropicales. Aucune étude n'avait jusque-là quantifié l'impact d'une fonte même partielle de celles-ci sur la distribution des moussons et sur le risque de transmission du paludisme et de la FVR en Afrique.Ce travail repose sur des simulations numériques du climat futur réalisées à partir du modèle climatique global couplé IPSL-CM5A-LR avec pour forçage radiatif le scénario RCP8.5. Des simulations de relâchement d'eau douce correspondant à la fonte accélérée et partielle des calottes polaires ont été réalisées avec différentes hypothèses de fonte :- pour le Groenland, un flux d'eau douce équivalent à une augmentation globale du niveau marin de 0.5, 1, 1.5 et 3m est libéré en Atlantique Nord ;- pour l'Antarctique, une quantité d'eau douce équivalente à une hausse globale du niveau des mers de 3m (fonte de tout l'Antarctique de l'Ouest) est relâchée au large de sa région Ouest.Ces apports d'eau douce ont lieu de 2020 à 2070, en flux continu.Cette étude a démontré que les impacts, océaniques et atmosphériques, liés à la fonte du Groenland sont plus forts sur le climat global, particulièrement sur les systèmes de mousson en Afrique, que ceux liés à la fonte de tout l'Ouest Antarctique, ce qui est certainement dû au courant circumpolaire. Par la suite, seuls les scénarios considérant une fonte partielle du Groenland ont été utilisés pour étudier leurs impacts potentiels sur le paludisme. Les températures et précipitations simulées et/ou observées permettent de piloter des modèles mathématiques du risque de transmission. Cinq modèles mathématiques de paludisme ont été utilisés. Une fonte accélérée du Groenland induit un décalage des zones de mousson américaines et africaines vers le sud. Le risque de paludisme augmente dans le sud de l'Afrique, diminue au Sahel et augmente modérément sur les plateaux d'Afrique de l'Est. Pour l'étude de la FVR, le modèle Liverpool Rift Valley Fever (LVRF) a été validé par pays en comparant les simulations, obtenues à partir des températures et précipitations journalières issues des réanalyses climatiques, avec différents jeux de données. Puis, un travail exploratoire a permis de déterminer une corrélation entre le risque de transmission simulé et les principaux modes de variabilité climatique régionaux (ENSO et DMI). Les résultats montrent que le modèle reproduit correctement les épidémies de FVR au Kenya, Somalie et Zambie, et plus modérément au Sénégal et en Mauritanie. Une augmentation du risque de FVR est montrée sur les zones épidémiques d'Afrique de l'Est lors du phénomène El Niño
Mosquitoes, major vectors of diseases, are sensitive to rainfall which is necessary for their immature aquatic stages, and to temperature which affects their development and life cycle dynamics. Climate change can therefore impact the transmission of vector-borne diseases such as malaria, the world's major parasitic disease causing over 600,000 deaths per year, and Rift Valley Fever (RVF), a zoonotic disease decimating herds, causing health risks and catastrophic economic losses in Africa.The Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report provides climate scenarios for the 21st century with different standard greenhouse gas emission scenarios, named Representative Concentration Pathway (RCP). By 2080, the risk of malaria transmission is estimated to decrease in the Sahel region and to increase in the East African Plateau as a result of rising temperatures under the RCP8.5 scenario. Although paleoclimate studies show that melting ice sheet can induce abrupt climate change, state of the art IPCC future projections do not consider such a potential rapid destabilisation of polar ice sheets. However, the West Antarctic and Greenland ice sheet are vulnerable to climate change and even a partial melting would cause major climatic changes, even in tropical regions. No study has yet quantified the impact of an abrupt melting of the ice sheets on the distribution of malaria and RVF. This work is based on future climate numerical simulations using the coupled global climate model IPSL-CM5A-LR with RCP8.5 as radiative forcing. Simulations of freshwater release, corresponding to the accelerated and partial melting of the polar ice sheets, were carried out with different melting assumptions:- for Greenland, a freshwater flux equivalent to a global sea level rise of 0.5m, 1m, 1.5m and 3m is released into the North Atlantic;- for Antarctica, a quantity of freshwater equivalent to a global sea level rise of 3m is released off its western part.These continuous water inputs are prescribed from 2020 to 2070.This study showed that the oceanic and atmospheric impacts of a partial melting of Greenland are stronger on the global climate, and particularly on monsoons, than those associated with the melting of West Antarctica, probably due to the effect of the circumpolar current. Subsequently, only scenarios considering a partial melting of Greenland were used to study their impacts on malaria. Simulated and/or observed temperature and precipitation were used to drive mathematical models of malaria transmission risk. Five mathematical malaria models were used. An accelerated melting of Greenland leads to a southward shift of the American and African monsoons. Malaria risk increases in southern Africa, decreases in the Sahel and increases moderately on the East African Plateau.For the study of RVF, the Liverpool Rift Valley Fever (LVRF) model was validated at country scale by comparing simulations driven by observed daily temperatures and rainfall from climate reanalyses with different health data sets. Then, a potential correlation between simulated RVF transmission risk and the main regional climate variability modes (ENSO and DMI) is shown over the Rift African region. The model correctly reproduces RVF epidemics in Kenya, Somalia and Zambia, and to a lesser extent in Senegal and Mauritania. RVF risk increases over the epidemic areas in East Africa during the El Niño phenomenon
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Adam-Poupart, Ariane. "Effets des changements climatiques sur la santé et la sécurité des travailleurs au Québec." Thèse, 2014. http://hdl.handle.net/1866/12101.

Full text
Abstract:
Les impacts des changements climatiques sur la population sont nombreux et ont été relativement bien documentés, ce qui n’est pas le cas de ces impacts sur la santé et la sécurité des travailleurs. L’objectif de cette thèse est de documenter les effets négatifs des changements climatiques sur la santé et la sécurité des travailleurs dans une région d’un pays industrialisé à climat tempéré, comme le Québec. Pour y arriver, deux approches ont été utilisées : a) les dangers et les effets sanitaires ont été identifiés par une revue de la littérature validée par des experts nationaux et internationaux, et des priorités de recherche ont été établies à l’aide d’une méthode de consultation itérative, b) des modèles statistiques, utiles à l’estimation des impacts sanitaires des changements climatiques, ont été développés pour apprécier les associations entre la survenue de lésions professionnelles et l’exposition des travailleurs aux chaleurs estivales et à l’ozone troposphérique, deux problématiques préoccupantes pour le Québec. Le bilan des connaissances a mis en évidence cinq catégories de dangers pouvant affecter directement ou indirectement la santé et la sécurité des travailleurs au Québec (vagues de chaleur, polluants de l’air, rayonnements ultraviolets, événements météorologiques extrêmes, maladies vectorielles transmissibles et zoonoses) et cinq conditions pouvant entraîner des modifications dans l’environnement de travail et pouvant ultimement affecter négativement la santé et la sécurité des travailleurs (changements dans les méthodes agricoles et d’élevage, altérations dans l’industrie de la pêche, perturbations de l’écosystème forestier, dégradation de l’environnement bâti et émergence de nouvelles industries vertes). Quant aux modélisations, elles suggèrent que les indemnisations quotidiennes pour des maladies liées à la chaleur et pour des accidents de travail augmentent avec les températures estivales, et que ces associations varient selon l’âge des travailleurs, le secteur industriel et la catégorie professionnelle (manuelle vs autre). Des associations positives statistiquement non significatives entre les indemnisations pour des atteintes respiratoires aiguës et les concentrations d’ozone troposphérique ont aussi été observées. Dans l’ensemble, cette thèse a permis de dégager douze pistes de recherche prioritaires pour le Québec se rapportant à l’acquisition de connaissances, à la surveillance épidémiologique et au développement de méthodes d’adaptation. Selon les résultats de cette recherche, les intervenants en santé au travail et les décideurs devraient déployer des efforts pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et mettre en place des actions préventives en vue des changements climatiques.
The impacts of climate change on human health are multiple and have been extensively studied in the general population, whereas these impacts on the working population have received little attention. In this perspective, the objective of this research is to document the negative effects of climate change on Occupational health and safety (OHS) in northern industrialized countries with a temperate climate, such as in Quebec. To achieve this goal, two approaches were used: a) exposure/hazards and potential effects of climate change on OHS were identified using a narrative review of the scientific literature validated by a working group of international and national experts and Quebec’s stakeholders, and research priorities applicable to the Quebec context were established by a consensus approach, b) statistical models, useful for quantifying the health impacts of climate change, were developed to estimate the associations between occupational illnesses, injuries and exposure to summer outdoor temperatures or tropospheric ozone, as these climate conditions are among the most preoccupying issues related to climate change in Quebec. The literature highlighted five categories of hazards that are likely to impact OHS in Quebec (heat waves/increased temperatures, air pollutants, UV radiation, extreme weather events, vector-borne/zoonotic diseases) and five conditions that could potentially affect the working environment and negatively impact the OHS (changes in agriculture/breeding methods, alterations in the fishing industry, disruptions of the forest ecosystem, deterioration of the built environment and emerging green industries). The modeled associations suggest that daily compensations for heat-related illnesses and work-related injury increase with ambient temperature, and that these relations vary according to workers age, industries and physical demand of the occupation (i.e. manual vs other type). Positive non-statistically significant associations were observed between acute respiratory problems compensations and levels of ozone. Overall, this work produced a list of twelve research topics for the Quebec context, all related to the knowledge acquisition, the surveillance of diseases or the development of adaptation strategies. According to this thesis, stakeholders and decision-makers should make effort to increase the protection of workers health and safety in the context of climate change.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography