Journal articles on the topic 'Écrivains – Dans la littérature – Grande-Bretagne'

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Lyons, Martyn, and Pauline Baggio. "La culture littéraire des travailleurs: Autobiographies ouvrières dans l’Europe du XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 4-5 (October 2001): 927–46. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2001.279994.

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Abstract:
RésuméCette réflexion sur les pratiques de lecture et d’écriture des ouvriers se base sur un corpus de quatre-vingt-dix autobiographies éditées en France et en Grande-Bretagne au cours du XIXe siècle, issues d’ouvriers autodidactes qui ont vaincu la misère des journées de travail longues et parfois brutales, et le mépris des autres, pour s’improviser une culture littéraire. Ils privilégiaient la lecture comme instrument essentiel d’émancipation et d’amélioration de soi. En même temps, ils se faisaient écrivains et cherchaient, sans nul apprentissage, les stratégies narratives et les modes littéraires qui convenaient à la structure de leurs récits. Ils formaient une élite au sein des ouvriers et se posaient en intermédiaires culturels respectueux des traditions de la grande littérature, tout en restant des militants de la lutte syndicale.
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Lyons, Martyn, and Pauline Baggio. "La culture littéraire des travailleurs: Autobiographies ouvrières dans l’Europe du XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 4-5 (October 2001): 927–46. http://dx.doi.org/10.1017/s039526490003331x.

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Abstract:
Résumé Cette réflexion sur les pratiques de lecture et d’écriture des ouvriers se base sur un corpus de quatre-vingt-dix autobiographies éditées en France et en Grande-Bretagne au cours du XIXe siècle, issues d’ouvriers autodidactes qui ont vaincu la misère des journées de travail longues et parfois brutales, et le mépris des autres, pour s’improviser une culture littéraire. Ils privilégiaient la lecture comme instrument essentiel d’émancipation et d’amélioration de soi. En même temps, ils se faisaient écrivains et cherchaient, sans nul apprentissage, les stratégies narratives et les modes littéraires qui convenaient à la structure de leurs récits. Ils formaient une élite au sein des ouvriers et se posaient en intermédiaires culturels respectueux des traditions de la grande littérature, tout en restant des militants de la lutte syndicale.
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Blanchard, Nelly. "La littérature des prêtres écrivains de langue bretonne (xixe-xxe siècles) : une tradition néopaternaliste d’autodéfense." Port Acadie, no. 24-25-26 (October 31, 2013): 357–86. http://dx.doi.org/10.7202/1019144ar.

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Abstract:
Feiz ha Breiz [Foi et Bretagne] est une revue catholique légitimiste publiée en langue bretonne de 1865 à 1884 et largement diffusée en Basse-Bretagne, et particulièrement dans l’évêché de Quimper et de Léon, où elle a non seulement été lue, mais entendue par le biais de la lecture collective à voix haute. Cet organe de l’Église avait pour objectif de nourrir les têtes des fidèles, notamment en offrant au peuple breton une image de lui-même. C’est cette image façonnée par le biais de la littérature en breton – par des revues comme Feiz ha Breiz et d’autres oeuvres littéraires rédigées par des prêtres bretons – qui est interrogée dans cette étude.
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Luffin, Xavier. "La Seconde Guerre mondiale, la guerre de l’Autre ? Le conflit mondial dans la littérature arabe (Égypte et Soudan)." Études littéraires africaines, no. 40 (April 5, 2016): 111–23. http://dx.doi.org/10.7202/1035984ar.

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Abstract:
Si la Seconde Guerre mondiale est présente dans la littérature arabe, elle y apparaît toutefois autrement que dans la littérature occidentale, parce qu’il s’agit d’un conflit dont les acteurs principaux sont essentiellement européens, mais aussi parce que, parmi ces acteurs, certains – en l’occurrence la Grande-Bretagne, la France et l’Italie – occupent une partie du monde arabe. Le conflit marque par exemple l’oeuvre de Naguib Mahfouz, notamment dans Le Jardin du passé. Cinquante ans plus tard, il figure aussi dans le roman d’un écrivain soudanais, ‘Adil Sa’ad Yusuf. Si les deux romans présentent bien des points communs, dus notamment à un voisinage culturel et à une occupation britannique commune, le fait notamment que le Soudan a été dominé aussi par l’égypte confère au concept d’impérialisme une dimension particulière.
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Majit, Afaf. "identité à l’épreuve de l’exclusion sociale dans le roman beur." Voix Plurielles 18, no. 2 (December 4, 2021): 188–99. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v18i2.3535.

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Abstract:
La vague de migration en France dans la seconde moitié du XXème siècle a conduit à la naissance de la littérature « beur ». Il s’agit d’une littérature écrite par des écrivains d'origine maghrébine et de nationalité française qui résident en France. Cette littérature occupe actuellement une place primordiale dans divers domaines de recherche, notamment en sociologie, en linguistique ou en philosophie et, naturellement, en littérature. Les écrits de ces auteurs franco-maghrébins se focalisent essentiellement sur la vie dans les bidonvilles, ou dans les H.L.M. (Habitation à loyer modéré) en périphéries des grandes villes françaises, ainsi que sur les problèmes sociaux des jeunes issus de l’immigration et sur leur manque de perspectives dans la vie. Les textes expriment leur déception, leur colère et leur rejet de toute stigmatisation, en établissant un parallélisme entre le passé colonial de la France et les réalités sociales des banlieues qui semblent être à l’origine une base d’une réflexion plus large sur l’identité et l’intégration des minorités au sein de la société française. Bien que ces écrivains soient en grande partie nés sur le sol français, ils demeurent encore fils d’émigrés ou français d’origine maghrébine. Ainsi, depuis que le roman beur est né, avons-nous affaire à une écriture qui raconte la fracture identitaire du beur et son devenir dans le pays d’accueil : La France.
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Brown, Cynthia J. "Dédicaces à Anne de Bretagne : éloges d’une reine." Études françaises 47, no. 3 (November 29, 2011): 29–54. http://dx.doi.org/10.7202/1006445ar.

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Abstract:
Dans cet article, j’examine les nombreuses dédicaces offertes à Anne de Bretagne à la fin du xve et au début du xvie siècle. Le corpus des 22 dédicaces qui sert de base à cette étude nous donne un aperçu de la nature des oeuvres dans sa bibliothèque, la motivation des auteurs qui lui ont présenté leurs livres, l’image de la reine qu’ils y ont construite, et la culture livresque de l’époque. C’est grâce en partie aux hommes écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France, ainsi qu’auprès d’un public plus large, puisque leur stratégie consistait à portraire la reine sous un jour très positif et à faire des choix littéraires qu’elle préférait, y compris des oeuvres au sujet des femmes et leurs vertus. La plupart de ces auteurs de dédicaces s’adressaient à Anne de Bretagne sous forme manuscrite. Lorsque ces dédicaces à la reine de France précédaient des textes imprimés, elles visaient un autre public. Pour le libraire ou l’imprimeur, il s’agissait d’attirer des acheteurs bourgeois en soulignant l’association directe entre l’auteur et Anne de Bretagne. Dans l’Appendice I, je fournis une liste des 21 oeuvres contenant les 22 dédicaces adressées à Anne de Bretagne. Dans l’Appendice II, j’édite sept des dédicaces qui n’ont jamais été publiées, tirées des oeuvres suivantes : Robert du Herlin, L’Acort des mesdisans et bien disans ; Alberto Cattaneo, [Histoire des rois de France, en latin] ; Pierre Le Baud, Le liure des Cronicques des roys, ducs et princes de Bretaigne ; Antoine Dufour, Les epîtres de saint Jérôme ; Germain de Brie, Chordigerae nauis conflagratio ; Pierre Choque, L’incendie de la Cordelière ; Maximien, La Vie de Sainte Anne.
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Menage, Line. "problématique de l’exil dans la littérature caribéenne francophone." Voix Plurielles 18, no. 2 (December 4, 2021): 233–44. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v18i2.3538.

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Abstract:
Les évolutions en tous genres (technologiques, scientifiques, littéraires, sociétales) ont modifié la perception du monde, influé sur les migrations et ont transformé le rapport de l’homme avec la société contemporaine. Les écrivains caribéens francophones retranscrivent dans leurs romans les évènements historiques depuis la mise en place du système esclavagiste dans l’espace américano-caraïbe jusqu’à nos jours. La thématique des flux migratoires, la relation de l’homme avec l’autre sont au centre des problématiques littéraires et sociétales. Les migrations s’accentuent dans l’espace caribéen depuis les révoltes anti-esclavagistes et les proclamations d’abolitions de l’esclavage dans les îles caribéennes, menant à une problématique de l’exil. L’homme noir fera de nouvelles expériences notamment par la découverte de nouveaux lieux et modes de vie (espace rural, ville caribéenne, très grande concentration urbaine française). Entre exil, recherche de repères et quête d’identité, la littérature caribéenne francophone se nourrit de ces nouvelles transformations dans la vie de l’humain.
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GÜRSES ŞANBAY, Selin. "Le théâtre de Molière comme pratique de cour." RumeliDE Dil ve Edebiyat Araştırmaları Dergisi, Ö13 (October 23, 2023): 1181–88. http://dx.doi.org/10.29000/rumelide.1379325.

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Abstract:
La pensée et le canon littéraire du XVIIème siècle ont façonné les siècles suivants en France. Ainsi, comprendre le classicisme français et Molière, l'un des écrivains/dramaturges les plus révolutionnaires et innovants de l'histoire littéraire, c'est faire un voyage aux sources non seulement de ce siècle, mais aussi des textes fondateurs de l'histoire de la littérature française. L'une des raisons les plus importantes de son succès dramatique est la protection du roi Louis XIV était à la fois un élément de conflit et une source d'inspiration pour lui. Dans l’atmosphère normative de l’époque, Molière, en tant que l'un des plus grands maîtres de la farce dans l'histoire de la littérature, révèle clairement tous les travers et tous les péchés de la société dans laquelle il vit, de haut en bas, et propose une grande critique des classes sociales. Dans les pièces qu'il écrit à cet effet, il fait une classification d'une variété d'espèces humaines qui inspirera surtout le réalisme et le naturalisme des écrivains des siècles suivants. Dès lors, il devient un miroir de son temps. Dans l'étude intitulée Le Théâtre de Molière comme pratique de Cour, il est mentionné comment Molière, dans sa relation étroite avec le Roi, met en œuvre une vaste critique des mœurs et sur quelles bases il élève le canon littéraire, sur lequel il joua un rôle important.
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Heizmann, Jürgen. "Les écrivains allemands et le réarmement dans les années cinquante." Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande 30, no. 2 (1998): 175–87. http://dx.doi.org/10.3406/reval.1998.4062.

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Abstract:
Le réarmement représente la plus grande controverse de la jeune République fédérale d’Allemagne. Plusieurs écrivains participent au débat, particulièrement ceux aux allégeances politiques libérale ou de gauche dont la majorité fait partie du Groupe 47. Les membres de ce groupe se voient comme des intervenants publics et comme la conscience de la nation. Alfred Andersch fait fureur avec un récit-essai autobiographique d’une désertion vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Heinrich Böll se moque de la réhabilitation des vieux militaires dans la jeune démocratie. Mais il y a aussi deux grands solitaires de la littérature allemande après 1945 qui traitent le sujet de la remilitarisation dans leurs romans : Arno Schmidt et Wolfgang Koeppen. Koeppen est le romancier ouest-allemand le plus significatif des années 50, son roman La serre, dont l’action se passe à Bonn, est vu presque comme un document historique. Mais à cause d’une censure détournée de sa maison d’édition, il n’existe aujourd’hui encore aucune version française ou anglaise de ce livre.
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Tessier, Jules. "Quand la déterritorialisation déschizophrénise ou De l’inclusion de l’anglais dans la littérature d’expression française hors Québec." TTR : traduction, terminologie, rédaction 9, no. 1 (March 20, 2007): 177–209. http://dx.doi.org/10.7202/037244ar.

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Abstract:
Résumé Quand la déterritorialisation déschizophrénise ou de l'inclusion de l'anglais dans la littérature d'expression française hors Québec — Depuis toujours, les littéraires nord-américains d'expression française sont confrontés au problème des rapports entre le français standard métropolitain et les variantes régionales. Au franco-canadien traditionnel et au parler populaire urbain (le joual), il convient d'ajouter une autre dimension linguistique, l'anglais, que certains écrivains francophones hors Québec incluent dans leurs oeuvres avec une grande liberté, celle que donne la « déterritorialisation » même du français sur ces territoires. Cette langue autre, ainsi utilisée, non seulement reflète une réalité socio-linguistique incontournable, mais encore participe pleinement à l'esthétique du texte et contribue à sa littérarité. Ce propos est illustré par l'oeuvre de trois poètes de trois régions du Canada français : Patrice Desbiens (Ontario), Guy Arsenault (Acadie), Charles Leblanc (Manitoba).
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Corrivault, Claude, Gérald Fortin, Yves Martin, Jean-Paul Montminy, and Marc-Adélard Tremblay. "Une enquête : le statut de l'écrivain et la diffusion de la littérature." I. Préalables 5, no. 1-2 (April 12, 2005): 75–98. http://dx.doi.org/10.7202/055220ar.

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Abstract:
Pour le sociologue, la littérature, comme les autres formes de l'activité mentale, est à la fois effet et cause des transformations multiples qui caractérisent notre société moderne. La sociologie de la connaissance a depuis longtemps établi une corrélation entre les productions mentales d'une part et le substratum économique, l'organisation sociale et la culture d'autre part. La littérature, comme l'art en général, offre cependant un intérêt particulier pour le sociologue. D'un côté, la société rend possible la création de certaines formes et le développement de certains thèmes. Ainsi, Roland Barthes dans Le degré zéro de L'écriture établit une relation entre le genre d'écriture (formes littéraires) et les sociétés de type bourgeois et de type socialiste. Mais l'écrivain, comme le peintre ou le musicien, n'est pas seulement conditionné globalement par sa société, il est aussi un individu qui vit dans un milieu précis. Sa plus grande sensibilité lui fait percevoir de façon plus aiguë qu'à ses concitoyens les tensions de sa société. Son œuvre est ainsi, de quelque manière, le reflet, le miroir de la vie profonde de son milieu comme aussi de sa société et de son époque. N'étant pas nécessairement philosophe, l'écrivain ne sera pas non plus réflexif dans sa saisie du social. C'est plutôt par transposition au niveau de la sensibilité qu'il transmettra son message. Ce message deviendra pour le sociologue un témoignage, témoignage souvent d'autant plus valable qu'il sera non pas réflexif mais simplement vécu. La journée de demain sera consacrée à l'étude de ces témoignages au niveau des thèmes de notre littérature. Nous avons cependant cru qu'il serait utile de situer ces réflexions dans un cadre plus large. Plutôt que d'apporter des réponses définitives à ce sujet, nous voulons simplement soulever quelques questions qui seront — nous l'espérons — pertinentes et plusieurs personnes — écrivains, éditeurs, libraires, hauts fonctionnaires du ministère des Affaires culturelles du Québec — ont obligeamment accepté de collaborer à cette enquête. Les auteurs tiennent à leur exprimer ici leur gratitude. Ils désirent remercier aussi de leur concours MM. Fernand Grenier, Louis Trotier et Jean Raveneau, professeurs à l'Institut de géographie de l'Université Laval, Mlle Nicole Gagnon et M. Paul Bélanger, assistants de recherche au Département de sociologie et d'anthropologie, et M. Lawrence Ramsay, étudiant en sociologie qui surtout seront susceptibles d'orienter des recherches futures. Les principaux thèmes que nous aborderons seront les suivants : I. la situation de la littérature proprement dite par rapport à la production générale du livre ; II. les problèmes de diffusion (bibliothèques et librairies) ; III. La perception de la littérature et de la société chez les écrivains et les éditeurs.
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Robin, Régine. "Pour un imaginaire grand parisien." Études littéraires 45, no. 2 (March 4, 2015): 13–24. http://dx.doi.org/10.7202/1028973ar.

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Abstract:
La place de Paris dans l’imaginaire collectif hexagonal et international est énorme. L’étude décrit la naissance et l’évolution de la représentation enchantée de la capitale française, capitale du romantisme à laquelle la littérature, le cinéma, la chanson, l’art en général ont donné une aura qui s’est étendue sur le long XXe siècle et jusqu’à nos jours. Mais dans les temps récents, le dynamisme de cette célébration symbolique s’est atténué, comme s’il y avait eu un trop-plein de chromos et une usure progressive des signes. Cette érosion et cette surabondance ont engendré des clichés et des stéréotypes indéfiniment reconduits et ressassés. Après avoir dressé ce constat et montré comment se construit ce Paris « carte postale » dont Midnight in Paris de Woody Allen fournit un exemple, l’étude propose d’aller vers la ville réelle d’aujourd’hui et de reconnaître en elle un projet potentiel qui n’attend que des écrivains, des cinéastes, des penseurs pour avoir des assises imaginaires solides. Abolissant le périphérique, liant le centre historique aux banlieues, ce projet vise à donner naissance à cette grande métropole multiculturelle de 10 millions d’habitants qui porte déjà un nom, celui de « Grand Paris ».
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Seki, Hiroaki. "L’humanisme et la question du langage." Sartre Studies International 26, no. 2 (December 1, 2020): 22–39. http://dx.doi.org/10.3167/ssi.2020.260203.

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Abstract:
Résumé : Cet article examine un dialogue important mais peu étudié entre Sartre et le philosophe du langage Brice Parain. Les deux écrivains constatent un mal du langage, issu de la Grande Guerre de 1914-18 et de ses traumatismes que les mots proférés par les survivants sont incapables de prendre en charge. Dans ce monde « inhumain », où trouver un remède ? Pour Parain et Sartre le retour à n’importe quel humanisme implique une réflexion sur le langage. A travers sa lecture de Parain et ce qu’il propose, Sartre repense les bases de sa propre conception du langage d’une manière qui lui permet de développer son propre humanisme et les principes de la littérature engagée. Mais la dimension religieuse de l’argumentation de Parain, écartée par Sartre, laisse-t-elle des traces sur la conception sartrienne de l’auteur ?Abstract: In this paper we examine the dialogue between Sartre and one of his contemporaries, the philosopher of language, Brice Parain. First, after clarifying what is common and different in their backgrounds, we will see that Sartre and Parain share a common belief that language itself has taken ill, as a result of the First World War, an illness for which both feel a need to find a remedy. Secondly, we will show how Sartre’s reading of Parain allowed him to construct a theory of language that is consistent with his own humanism and the principles of committed literature. Finally, we will examine the influence of the religious dimension of Parain’s argument on Sartre’s theory of authorship.
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Berjoan, Nicolas. "Henriette Dibon, poétesse provençale, le genre et la littérature (1902-1924)." Voix Plurielles 19, no. 2.1 (November 26, 2022): 131–47. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v19i2.4108.

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Abstract:
Henriette Dibon (1902-1989) est une écrivaine en langue provençale qui n’a jamais accédé à une grande notoriété, mais qui a produit une abondante matière autobiographique, publiée ou restée manuscrite. Ces écrits autobiographiques renseignent les années de jeunesse de cette écrivaine amatrice, et permettent d’y scruter sa perception de la situation de genre dans laquelle elle évolue, qui lui apparaît rapidement comme contraignante. Mais aussi de comprendre en quoi la littérature est, pour elle, un instrument pour s’émanciper de certaines de ces contraintes.
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Naudillon, Françoise. "Le continent noir des corps." Études françaises 41, no. 2 (September 28, 2005): 73–85. http://dx.doi.org/10.7202/011379ar.

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La représentation du corps de la femme noire serait-elle un des derniers tabous de la littérature ? Corps torturé, corps esclave, corps exotique, corps maternel ou corps sensuel, le corps de la femme noire apparaît comme une grande machine à fantasmes. Nous analysons, dans le cadre de cet article, le développement des représentations du corps de la femme dans des textes écrits par des écrivaines issues de l’univers caribéen. L’intérêt de ces oeuvres est que s’y ajoute, au problème plus général de l’aliénation de la femme, celui du passé esclavagiste. Nous abordons en particulier dans cette perspective les textes de Marie-Célie Agnant (Haïti) et de Gisèle Pineau (Guadeloupe).
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Godard, Barbara. "La traduction comme réception : les écrivaines québécoises au Canada anglais." TTR : traduction, terminologie, rédaction 15, no. 1 (July 29, 2003): 65–101. http://dx.doi.org/10.7202/006801ar.

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Abstract:
Résumé S'inspirant de la théorie de Pierre Bourdieu de la stratification violente du « champ de production culturelle » et de la théorie d'André Lefevere de la médiation hégémonique du patronage dans la survivance des oeuvres littéraires, cet essai analyse la ré-écriture de la littérature québécoise au Canada anglais par le biais des pratiques de traduction. Toronto (et New York) contribuent à la légitimation de la littérature québécoise : les maisons d'éditions anglophones choisissent ce que l'on traduit et qui le traduit — des processus de séléction qui ont féminisé la culture québécoise comme alternative au matérialisme américain. Les romans de Gabrielle Roy, Anne Hébert, et Marie-Claire Blais ont été intégrés pleinement au système littéraire anglo-Canadien où, ré-écrits comme « réalistes » et présentant une image d'un Québec unilingue anglais, ils ne circulent que dans le champ de grande production ou le champ de la production restreinte, addressés à la bourgeoisie. En dépit de l'hypothèse de Carolyn Perkes, cependant, l'écriture d'une génération féministe plus jeune (Nicole Brossard, France Théoret, etc.) n'a pas transformé les normes du champ littéraire cannadien-anglais. Un nouveau genre de « fiction/théorie» s'est développé au Canada anglais, mais il ne circule que dans le champ de production marginale (les presses féministe et d'avant-garde) sans la reconnaissance d'autres positions dans le champ culturel. En effet, dans cette fiction/théorie, la thématique du langage, qui met en relief l'asymétrie du pouvoir entre l'anglais et le français, a été fortement critiquée parce qu'elle enfreint les normes de la purété linguistique et du sens transparent qui structurent le champ de la production restreinte. Un dialogue entre féministes à travers les langues a influencé l'écriture des écrivaines québécoises pour qui le motif de la traduction informe quelques romans récents. Répondant par un jeux de variations à la violence d'une subordination symbolique, ces romans entreprennent le travail du deuil pour l'objet perdu (la mère absente, la langue unique) en employant la traduction comme une figure de perlaboration. La traduction n'implique pas la tragédie d'une perte de la langue, mais un excès carnavalesque de la répétition dans beaucoup de langues potentielles. La traduction constitue alors un accès privilégié à une créativité autre.
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Théry, Chantal, Steven Morin, Sylvie Massé, and Hélène Turcotte. "Les autobiographies foetales masculines ou Jonas dans le ventre de la baleine." Communications libres 21, no. 2 (August 8, 2007): 503–23. http://dx.doi.org/10.7202/027290ar.

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RÉSUMÉ Les quatre textes qui suivent tentent d'analyser dans la littérature québécoise et française récente (romans et essais, 1979-1989) les manifestations d'une société en mutation, désireuse ou non de rompre avec les stéréotypes de sexes, de revisiter et réconcilier féminin et masculin. Les écrivaines, avec quelques belles longueurs d'avance, continuent de vouloir à la fois le corps et l'esprit, la vie et la fiction, de jongler avec l'altérité et les identités plurielles et de travailler des textes ûctionnels, théoriques et incamés, qui prennent en compte le réel Leur travail de réflexion et de création ne cesse, en fait, d'interroger les artifices de l'art, les mensonges de la petite et de la grande histoire, et de prouver qu'on ne peut impunément dissocier éthique et esthétique ! Le thème de l'autobiographie foetale qui hante la littérature masculine récente est très représentatif de la masculinité en crise; il cristallise ses angoisses, ses résistances ou sa nouvelle quête émotive, affective et corporelle.
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Raguin, Marjolaine. "Marie Rouanet (1936-) : une écriture de l’entre-deux." Voix Plurielles 19, no. 2.1 (November 26, 2022): 176–207. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v19i2.4110.

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Abstract:
Marie Rouanet est une autrice et chanteuse d’expression française et occitane, de pleine appartenance à une littérature française qui est francophonie intérieure autant qu’elle est bilingue et s’écrit en deux langues. Son œuvre est celle d’un écrivain majeur portant un regard fin et cru sur le monde, inspiré par une grande louange chrétienne. Placée au sein d’un trio poétique qui l’associe à Yves Rouquette et Jean Larzac (Rouquette), elle fait entendre une voix singulière. L’étude proposée ici s’attache à trois de ses livres : Tout jardin est Eden, L’ordinaire de Dieu, et Douze petits mois, dans lesquels sont particulièrement étudiés le rapport au corps, au temps et au jardin.
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Mentelin, Nancy. "« Nous, les femmes, que ferions-nous d’une ambition ? » Lou Andreas-Salomé, philosophe et anti-philosophe, psychanalyste et écrivain." Revue française de psychanalyse Vol. 88, no. 2 (April 30, 2024): 139–48. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.882.0139.

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Abstract:
Si l’œuvre littéraire de Lou Andreas-Salomé est une œuvre sans ambition, elle préfigure autant qu’elle redéploie les motifs qui jalonnent ses textes analytiques, également marqués par une ingénuité de façade. Les images choisies par Lou viennent donner corps à un entre-deux de la littérature et de la psychanalyse, qui relève également de la philosophie. Une lecture de Jutta, innocente nouvelle écrite en 1933, fait apparaître la prégnance des échanges fondateurs avec Nietzsche, où la vocation thérapeutique de Lou prend forme en contrepoint d’une redistribution inédite entre l’Éternel Féminin et l’Éternel Masculin dont le philosophe a l’intuition à son contact. Si Lou peut se défendre d’avoir produit une grande fiction, nous pouvons repérer dans l’ensemble de son œuvre les linéaments d’une vaste ramification qui opère au cœur de cet entre-deux de la littérature et de la psychanalyse, et qui doit à la philosophie son irréductible géographie.
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Parker, John. "Les nouvelles du recueil C’est arrivé un jour! et l’évolution stylistique et thématique de Jean-Claude Castex." Articles 28, no. 1 (June 15, 2016): 101–18. http://dx.doi.org/10.7202/1036750ar.

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Abstract:
C’est arrivé un jour! (2007), le troisième recueil de nouvelles du franco-colombien Jean-Claude Castex, démontre l’utilisation progressive d’aspects géographiques et sociaux de la Colombie-Britannique. Les lieux apparaissent avec une fréquence et une acuité plus grande dans les neuf nouvelles de ce recueil. La présente étude veut révéler le lien étroit que Jean-Claude Castex établit dans cette collection entre le lieu et le dénouement. Le lieu devient un acteur sur lequel dépend la conclusion de l’intrigue. D’autres nouvelles du même auteur, notamment celles des recueils Le gros lot (1988) et Le fantôme et autres histoires vraies (2005), entreront dans cette étude pour donner au lecteur une meilleure idée de l’évolution stylistique et thématique de cet écrivain prolifique. Jean-Claude Castex est historien et professeur de français; son oeuvre couvre une vaste gamme de thèmes et de personnages qu’il situe dans un contexte historique. Son rôle dans la popularité grandissante de la littérature franco-colombienne, encore jeune, devient de plus en plus important avec la publication de ses recueils de nouvelles, de ses ouvrages d’histoire et de ses romans.
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Forest, Philippe. "L'Abandon du poème." Irish Journal of French Studies 18, no. 1 (December 13, 2018): 41–49. http://dx.doi.org/10.7173/164913318825258392.

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Abstract:
Après avoir enseigné dans plusieurs universités de Grande Bretagne (à Édimbourg, St Andrews, Cambridge et Londres), Philippe Forest est depuis une vingtaine d'années professeur de littérature à l'Université de Nantes. Spécialiste des avant-gardes (Aragon et le surréalisme, Sollers et Tel Quel), il est surtout essayiste et romancier. Son œuvre, publiée aux éditions Gallimard — où il a notamment dirigé la Nouvelle Revue française —, est traduite dans une dizaine de pays et a été souvent primée en France comme à l'étranger. Parmi ses principaux livres: L'Enfant éternel (1997), Sarinagara (2004), Le Siècle des nuages (2010), Beaucoup de jours: d'après Ulysse de Joyce (2011), Le Chat de Schrödinger (2013), Aragon (2015), L'Oubli (2018).
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Marx, J. "Verhaeren en France." Revue d'histoire littéraire de la France o 96, no. 2 (February 1, 1996): 246–65. http://dx.doi.org/10.3917/rhlf.g1996.96n2.0246.

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Abstract:
Résumé Après sa mort accidentelle à Rouen, en 1916, Verhaeren a été l'objet d'une entreprise de mythification sans précédent. Présenté d'une part comme un martyr de la Grande Guerre, associé aux soldats et au peuple belges accablés par la barbarie germanique, et victime d'autre part du machinisme qu'il avait célébré avec tant de puissance, le poète est figé dans la position ambiguë et discutable de chantre de l'âme - voire de la race - flamande, par des clichés qu'il avait lui-même contribués à forger. Il est donc temps de réévaluer les relations que Verhaeren entretint avec quelques figures marquantes de la littérature française à la fin du XIX e siècle , ainsi que le rôle non négligeable qu'il joua, comme écrivain et comme animateur de revue et de groupes intellectuels, dans l'élaboration de la notion d'originalité flamande, mouvement indispensable à la consolidation culturelle de la jeune Belgique.
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Lathouwers, M. A. "Jeremej Parnow: een op het Oosten gerichte sovjetauteur." Het Christelijk Oosten 40, no. 2 (November 12, 1988): 77–94. http://dx.doi.org/10.1163/29497663-04002002.

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Abstract:
Jeremey Parnow: un auteur soviétique qui se tourne vers lʼOrient Dans son livre De oosterse renaissance qui contient des réflexions critiques sur la culture actuelle, Han Fortmann se demande si la culture occidentale ne pourrait pas être guérie et enrichie par lʼintégration de certaines valeurs de la culture orientale. Ce à quoi il faudrait viser, selon lui, cʼest à un „comportement de base que lʼon pourrait indiquer par des mots comme: respect, confiance, amour, sincérité, réceptivité”. Il sʼagit dʼune „connaissance du coeur”, dʼune „façon de connaître qui nʼémane pas de lʼavoir mais suppose lʼêtre. Cʼest une „connaissance supérieure” dans la mesure où le dédoublement entre le moi et le monde serait neutralisé et lʼunité profonde retrouvée. En fait, Fortmann décrit ici précisément lʼattitude dʼesprit que lʼécrivain soviétique Jeremey Parnow exprime dans son livre intitulé Drakony Groma. Bien que déj à dans ses livres précédents il se montrât préoccupé des expériences intérieures de lʼhomme, Parnow témoigne dans son oeuvre récente dʼun grand intérêt pour la sagesse de lʼOrient. Il indique explicitement les sources de cette sagesse, comme le Tao Te Ching de Lao Tzeu, la littérature religieuse tibétaine, le symbolisme hindou et bouddhique et la poésie mystique dʼOmar Khaiîam. Puis il fait preuve de sa grande estime pour la vie méditative telle quʼelle est encore connue en Orient comme chemin vers la connaissance parfaite et lʼillumination. Tout cela est très remarquable pour un auteur qui publie en Union Soviétique. Le fait quʼun écrivain contemporain russe parle de ces choses spirituelles, et surtout le fait que cela est momentanément toléré dans la littérature soviétique officielle, donne à espérer.
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Labelle, Christiane, and Lee Dyer. "Une étude empirique sur les rôles de base des services de ressources humaines." Articles 47, no. 4 (April 12, 2005): 673–89. http://dx.doi.org/10.7202/050810ar.

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Abstract:
Cette recherche concerne un sujet peu étudié dans la littérature en gestion des ressources humaines. Il s'agit des rôles de base d'un «service» de ressources humaines. Théoriquement, un certain nombre de rôles fondamentaux lui sont attribués par divers auteurs, aussi bien aux États-Unis, au Canada, en France qu'en Grande-Bretagne. Cependant, il n'existe pratiquement pas d'études empiriques pour appuyer ces rôles tels que conçus. La présente recherche a permis, dans un premier temps, de développer un modèle servant à circonscrire le domaine concernant les rôles des services de ressources humaines. Un questionnaire portant sur six rôles considérés fondamentaux d'après ce modèle a par la suite été élaboré et administré à un échantillon de 264 organisations américaines de divers secteurs industriels.
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Raspa, Anthony. "Arwaker, Hugo's Pia Desideria and Protestant Poetics." Renaissance and Reformation 36, no. 2 (January 1, 2000): 63–74. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v36i2.8607.

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Abstract:
En 1686, le protestant Edmund Arwaker réalisa une adaptation anglaise de Pia Desideria du jésuite belge Herman Hugo sous le titre de Divine Addresses. Contrairement à la croyance générale des historiens de la littérature, cette adaptation fut basée sur une des plusieurs éditions de l636 dénommées la «quatrième» contenant des particularités structurelles originales, plutôt que sur l'édition première de 1624. Utilisant ainsi cette quatrième édition pour sa traduction, Arwaker a imité sa structure et n'a donc pas fait les modifications à la première édition qu'on lui a reconnues. Cependant, il a apporté des changements esthétiques à ses images poétiques pour les rendre conformes aux normes artistiques de son protestantisme. Ces normes protestantes étaient courantes depuis un siècle dans la théorie et la pratique littéraire en Grande Bretagne, notamment dans les œuvres de Puttenham et Donne.
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Pondopoulo, Anna. "L'Image Des Peul Dans L'Oeuvre Du General Faidherbe." History in Africa 23 (January 1996): 279–99. http://dx.doi.org/10.2307/3171944.

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Abstract:
Dans les représentations françaises du passé colonial, le général Louis Léon César Faidherbe (1818-1889), gouverneur du Sénégal de 1854 à 1861 et de 1863 à 1865, a une image bien ancrée (et dont l'analyse pourrait constituer une étude historique en soi) qui persiste jusqu'à maintenant. Une grande partie de la littérature existante au sujet de Faidherbe peut être divisée en ouvrages à caractère hagiographique et en écrits de l'époque postcoloniale qui le stigmatisent en tant que colonialiste. Cependant il faudrait se demander en quoi consiste l'apport particulier de Faidherbe dans les études des civilisations africaines et comment expliquer la durée de son “charisme” auprès de ses successeurs au XXesiècle.Nous avons essayé de systématiser les écrits de Faidherbe du point de vue de la construction du portrait de l'ethnie peul dans son oeuvre. Nous supposons que l'intérêt tout particulier à l'égard des Peul de la part des ethnologues qui écrivaient après Faidherbe doit beaucoup à l'image qu'il a créée de ce peuple. Ce succès pourrait êire expliqué moins par la somme de savoir que recèle cette image, que par son organisation et par sa correspondance avec les modes philosophiques et esthétiques de la réflexion de son temps, notamment avec “l'esprit de la modernité.” Le lecteur attentif des oeuvres ethnologiques de Faidherbe aura la sensation de découvrir une écriture vivement marquée par. le style dit de la “modernité” qui lui rappellera peut être les passages lus chez Jules Verne et lui laissera le sentiment étrange d'être plutôt dans le domaine de la littérature.
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Gauthier, Vicky. "La métamorphose du célibataire chez Rachilde." Voix Plurielles 9, no. 2 (November 25, 2012): 105–15. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v9i2.671.

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Abstract:
Un personnage fort intéressant fait son entrée sur la scène du roman (mais aussi de la société) à la fin du dix-neuvième siècle : le célibataire, qui devient peu à peu le héros de prédilection de la littérature fantastique. Écrivant et publiant à cette époque où la misogynie est à son paroxysme, l’écrivaine française Rachilde (1860-1953) semble de prime abord ne pas échapper à cette tendance : son œuvre, comme la littérature décadente, verse dans l’insolite, le morbide, la folie, la névrose, la perversion ; la femme y est considérée comme l’Autre, l’ennemie de l’homme entraînant le mal et la destruction. D’ailleurs, on y retrouve fréquemment ce personnage à la Dorian Gray ou à la Des Esseintes, notamment dans Le Mordu (1889), Les Hors Nature (1897), Refaire l’Amour (1927). Plus encore, et c’est peut-être là la plus grande originalité de Rachilde, une autre figure, plus marginale et peu répandue, émerge au sein de sa fiction ; le célibataire dandy et dilettante – si cher aux décadents – est, chez elle, femme. Également misanthrope désabusée – et peut-être même davantage puisqu’elle est consciente de son « pouvoir » et de ses possibilités d’action dans le monde dans lequel elle vit –, la femme célibataire chez Rachilde devient une force sur-naturelle et inquiétante, dont l’esprit, le corps et les traits en sont les signes prophétiques. Cet article portera sur l’étude de deux de ses romans L’Animale (1893) et La Jongleuse (1900) et s’intéressera tout particulièrement à leurs héroïnes respectives, Laure et Éliante, qui constituent deux profils, deux prototypes, du personnage de la femme célibataire rachildienne.
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Pérez-Barreiro Nolla, Fernando. "Lu Xun's ideas on "hard translation"." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 38, no. 2 (January 1, 1992): 79–89. http://dx.doi.org/10.1075/babel.38.2.04per.

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Abstract:
Le grand écrivain chinois Lu Xun (1881-1936) a considéré la traduction, dès le tout début de sa carrière littéraire, comme une partie intégrante de son activité et, à partir de 1909, comme l'outil le plus efficace pour rompre l'isolement culturel de la Chine et modifier le profil mental du citoyen chinois. A son avis, le contact avec la littérature étrangère entraînerait une modification des modes de pensée — et pas seulement des idées au sens de ce qui peut être appris ou inséré dans n'importe quel contexte —, modification qu'il jugeait indispensable au renouveau intellectuel et social de son pays. La capacité particulière de la traduction à atteindre les objectifs sus-indiqués est due au fait qu'il s'agit d'une opération linguistique qui influe, par conséquent, sur l'articulation même de la pensée. La traduction était, à son avis, un instrument de réforme du langage et, partant, guiderait la pensée chinoise vers des chemins nouveaux et plus féconds. L'article traite de la théorie de la "traduction dure" (yìng yì) de Lu Xun — une espèce d'"équivalence formelle" avant la lettre — et affirme qu'elle constitue une stratégie particulièrement intelligible dans le contexte du mouvement du quatre mai, caractérisé par un manque de confiance fondamental à l'égard de la culture chinoise traditionnelle dont le langage est un élément central. Toute démarche pour rendre une traduction "plus chinoise" aurait pour effet d'affaiblir le sens du texte étranger. La "traduction dure" se justifie pour des raisons pragmatiques (l'une des catégories proposées par Mme Dan Shen dans son article de Babel 34,3 (1989 p. 131-140), en raison du besoin urgent de changements culturels et sociaux qu'elle vise à satisfaire. En outre, esthétiquement parlant, la "traduction dure" tend à faire entre le lecteur dans le discours de la littérature occidentale et en particulier dans celui du réalisme occidental, une expérience inconnue en Chine et à laquelle Lu Xun attachait une très grande importance.
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Douglas, Virginie. "Charlotte Sometimes de Penelope Farmer, entre Histoire nationale et histoire individuelle, identité collective et identité personnelle." Jeunesse: Young People, Texts, Cultures 5, no. 2 (December 2013): 40–59. http://dx.doi.org/10.3138/jeunesse.5.2.40.

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Abstract:
Les romans pour la jeunesse qui abordent les conflits mondiaux ont connu un essor important en Grande-Bretagne dans la seconde partie du vingtième siècle, notamment à partir des années 1960. Cette vague de récits évoquant, souvent de façon oblique, les problématiques liées à la guerre donnait une fois de plus la preuve, s’il en était besoin, de la persistance d’une mission éducative de la littérature adressée aux jeunes lecteurs, malgré l’affranchissement apparent que ces livres connaissaient progressivement de la dimension édifiante les caractérisant précédemment. À travers une étude de cas, celle du roman Charlotte Sometimes de Penelope Farmer, nous entendons nous pencher sur la démarche de tout un courant de romans pour la jeunesse, qui non seulement présentent au jeune lecteur la guerre d’un point de vue mineur mais font également le choix d’un traitement non réaliste de l’Histoire.
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Katsanos, Filippos. "Les Mystères de Paris et la mondialisation d’un genre « populaire » ? Lecteurs de « mystères » en France, en Grèce et en Grande-Bretagne au XIXe siècle." Historical Review/La Revue Historique 14 (April 27, 2018): 31. http://dx.doi.org/10.12681/hr.16273.

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Abstract:
Le phénomène de mode littéraire inauguré par la publication du roman d’Eugène Sue Les Mystères de Paris en 1842-3, a souvent été analysé par le recours à la notion de « littérature populaire » qui, dans la majorité des cas, se rapporte davantage à une poétique textuelle particulière qu’à une réalité sociale: les innombrables « mystères » écrits en imitation de ceux de Sue seraient « populaires » parce qu’ils appartiendraient à la « paralittérature », cet ensemble d’oeuvres considéré comme ayant une moindre valeur esthétique et dont les auteurs auraient abandonné la quête d’originalité en choisissant une écriture fondée sur la reprise et le remaniement de divers clichés narratifs. Or qu’en est-il de la « popularité » des mystères au sens strictement sociologique du terme ? Cet article propose d’étudier les lectorats des mystères dans trois pays qui ne connaissent pas les mêmes évolutions dans leurs systèmes éditoriaux respectifs : la France, la Grèce et la Grande-Bretagne. Nous essaierons de montrer que les mystères en tant que genre littéraire pérenne ne peuvent en aucun cas être étudiés à partir d’une hypothèse sociologique unique. Ni proprement « bourgeois » ni « populaires », ils épousent les évolutions complexes des contextes socio-culturels des différents pays en s’adaptant avec souplesse à leurs spécificités ainsi qu’aux diverses situations de communication.
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Kunešová, Květuše. "Apprendre à vivre avec la nature." Ondina - Ondine, no. 8 (December 22, 2022): 96–112. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.202285835.

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Abstract:
L’article se veut une analyse du roman Le soleil se lève au Nord de Doric Germain, écrivain franco-ontarien. Le thème est bien « canadien », étant donné qu’il s’agit d’un retour à la nature. Le protagoniste de l’histoire est Marc Bérard, un adolescent de dix-sept ans. Sa mère décédée, son père hospitalisé, il doit fermer la porte sur ce qui lui est familier, c’est-à-dire la ville : les rues pavées, les gratte-ciel et le confort matériel de la vie urbaine. Du jour au lendemain, il se retrouve chez son oncle, dans la grande forêt d’épinettes du Nord, là où la vie est un combat de tous les instants contre la nature sauvage. Mais cette nature réserve ses trésors et ses secrets à ceux qui savent l’apprivoiser. Quelques mois suffiront pour faire de Marc un jeune homme confiant en l’avenir et en ses capacités. Bien que le point de départ de notre approche soit sociologique, la méthodologie adoptée a permis une analyse du roman plus complexe. L’optique sociologique est équilibrée par celle concentrée sur les questions identitaires car il s’agit d’un roman de l’apprentissage. Le rôle du milieu dans la vie humaine est incontestable, la nature considérée de plus en plus un contrepoids à la civilisation urbaine. Le roman de Doric Germain représente une approche originale envers la thématique qui porte sur les relations entre la nature et l’homme. La valeur du récit réside dans cette image spécifique de l’espace habité non-urbain. Mots-clés : civilisation urbaine, monde rural, nature, roman d’apprentissage, littérature québécoise
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Madl, Claire. "L’imprimé, vecteur de diffusion du jardin paysager vers l’est de l’Europe." Revue française d'histoire du livre 141 (November 30, 2020): 113–36. http://dx.doi.org/10.47421/rfhl141_113-136.

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Abstract:
Le goût pour les jardins anglais, qui se répand en Europe à partir de la Grande-Bretagne dès les années 1760, atteint aussi l’Europe centrale et les pays de la monarchie des Habsbourg. Par l’analyse des ouvrages dont disposaient ceux qui ont fait construire des jardins paysagers en Europe centrale et dont nous possédons la bibliothèque, nous observons les modalités des transmissions des modèles de jardins propres à l’imprimé. Les livres nous permettent de saisir les divers contextes de réception de la littérature sur les jardins et la façon dont le jardin s’est défini comme un champ du savoir. Si peu de livres anglais se trouvent dans les bibliothèques, celles-ci révèlent en revanche le rôle de la France comme intermédiaire et la force commerciale des éditeurs de Saxe. Le livre, enfin, permet de saisir la plasticité des usages sociaux qui pouvaient être faits des jardins et des livres qui les concernaient : instruments de renommée, ils sont aussi les outils de la construction d’un milieu professionnel, puis un instrument efficace de diffusion d’une pratique culturelle hors d’une élite restreinte.
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Join-Lambert, Odile, and Frédéric Lerais. "CSE : Des origines et des perspectives hétérogènes." Entreprises et histoire 113, no. 4 (February 14, 2024): 7–19. http://dx.doi.org/10.3917/eh.113.0007.

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Abstract:
Les CE, qu’ils soient d’entreprises ou d’établissements privés ou publics, sont loin d’être homogènes. Leurs formules de gestion et de financement diffèrent fortement en fonction de la trajectoire suivie par les entreprises, allant du secteur privé au secteur public et nationalisé ou d’administrations à entreprises. Les nouvelles instances centralisées du CSE, issues d’une des ordonnances Travail de 2017, permettent-elles un fonctionnement autre qu’institutionnel et une réflexion collective sur leur mise en œuvre ? L’appropriation et les effets de cette réforme varient-ils selon la trajectoire publique ou privée des entreprises, ou plutôt en fonction d’autres critères comme la taille, le secteur ou encore le type de management ? La France, seul pays d’Europe à avoir intégré au sein des CSE des activités sociales et culturelles, a-t-elle d’autres spécificités, si on compare les modalités de financement et de consultation de ces dernières à celles d’autres pays ? Cet éditorial s’efforce de répondre à ces questions dans une revue de littérature puis dans la présentation des articles composant le numéro. La mise en œuvre de leur réforme s’est faite de manière hétérogène, de la création des CE jusqu’à nos jours. Et plusieurs articles montrent que c’est moins le statut public ou privé de l’entreprise qui compte que les relations entre organisations syndicales et professionnelles, distinctes en fonction du statut, de la taille, du secteur et du pays. Malgré cette hétérogénéité on constate globalement un affaiblissement du pouvoir de représentation des salariés ou des agents. Le numéro offre également des recherches portant sur différentes expériences en Grande-Bretagne, en Allemagne et aux États-Unis.
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Hughes, Peter. "Michael Servetus’s Britain: Anatomy of a Renaissance Geographer’s Writing." Renaissance and Reformation 39, no. 2 (July 27, 2016): 85–110. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v39i2.26855.

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Abstract:
Michael Servetus was a theologian, physician, astrologer, and editor. In the latter capacity he edited two editions of Ptolemy’s Geographia, to which he added some apparatus and several articles that described European countries and peoples. Following in the footsteps of medieval and Renaissance geographical writers before him, Servetus did his research less by travelling and more by reading. His “original” pieces, like the works of the authors upon whom he drew, were thus a patchwork of quotations and borrowings from earlier books. This article examines both what Servetus said about Great Britain, a place he never visited, and the nature and quality of the information that he, his predecessors, and his followers provided for their readers. Such an examination helps us understand the way a learned polymath such as Servetus worked in composing his heretical critique of the Trinity and in gaining the insights that led him to make the first European description of the circulation of blood through the lungs. Michael Servetus était théologien, médecin, astrologue et éditeur. Dans ce dernier rôle, il a révisé deux éditions de la Geographia de Ptolémée, à laquelle il a ajouté un apparat critique ainsi que plusieurs articles décrivant des pays et des peuples d’Europe. Suivant les traces des écrivains géographes du Moyen Âge et de la Renaissance qui l’ont précédé, Servetus a mené ses recherches par ses lectures bien plus que par des voyages. Ses ajouts « originaux » empruntent aux travaux de plusieurs auteurs, faisant de ses textes des assemblages de citations et d’extraits pris d’ouvrages préexistants. Cet article examine ce que Servetus dit de la Grande Bretagne, qu’il n’a jamais visitée, ainsi que la nature et la qualité des informations qu’il propose aux lecteurs, qu’elles soient de son cru ou d’autres auteurs. Cet examen nous permet de mieux comprendre comment un polymathe tel que Servetus a pu composer sa critique hétérodoxe de la Trinité et développer des idées conduisant à décrire pour la première fois en Europe le passage du sang par les poumons.
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Maillé, Chantal. "La citoyenneté politique des femmes." Canadian Journal of Political Science 37, no. 3 (September 2004): 765–68. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423904380108.

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Abstract:
La citoyenneté politique des femmes, Bérengère Marques-Pereira, Paris : Armand Colin, 2003, 215 pages.La littérature sur la citoyenneté politique des femmes s'enrichit d'une synthèse originale avec la publication de cet ouvrage. S'inspirant du droit, de la philosophie et des sciences politiques, l'étude se veut également comparative, et présente un regard croisé sur les parcours vers la citoyenneté des femmes en France, en Belgique et en Argentine. L'objectif que se donne l'auteure avec cet ouvrage est d'offrir, autour de la problématique de la citoyenneté, un outil de travail qui brosse un panorama sur l'émergence et sur la situation présente de la citoyenneté politique des femmes. (6) Mais c'est avant tout à une réflexion théorique que nous convie l'auteure, qui relate, dans la première partie du livre, les fondements théoriques et les parcours historiques de la citoyenneté politique des femmes. Un chapitre retrace les principales étapes de l'exclusion politique des femmes, avec certains événements charnières, comme la révolution française, qui consacre l'exclusion politique des femmes: la constitution de 1791 range les femmes dans la catégorie des citoyens passifs, qui ne votent pas, mais qui ne sont pas pour autant sans représentation dans la nation, puisque la figure du pater familias les représente. (34) L'auteure rappelle cependant les voix discordantes qui se sont élevé: celles de Condorcet et d'Olympe de Gouges, qui viennent baliser le terrain des luttes en faveur du suffrage des femmes qui marqueront les deux siècles qui suivront. (41) Le chapitre qui suit aborde les trajectoires dans les pays d'Europe occidentale et des Amériques qui aboutissent à l'inclusion politique des femmes. L'auteure s'attarde à montrer les ressemblances et dissemblances de ces parcours, reprenant certaines hypothèses quant aux liens entre culture, religion et affranchissement politique des femmes. Ainsi, les trajectoires nordiques et anglo-saxonnes se caractérisent par une citoyenneté féminine précoce autour de la Première Guerre mondiale ou dans l'entre-deux-guerres, tandis que les trajectoires latines, sous l'influence du Code napoléon, mettent en évidence une citoyenneté tardive autour de la Seconde Guerre mondiale. La première partie de l'ouvrage se termine par un retour sur les vieux clichés que la science politique a nourris autour des comportements politiques des femmes et de leur présumé conservatisme. Marques-Pereira oppose à cette conception des études récentes qui confirment la tendance d'un vote des femmes plus à gauche, venant démentir les anciens schémas, et qui se confirme dans des pays tels la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Nouvelle-Zélande.
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Pujante González, Domingo. "Ouverture: Connais-toi toi-même." HYBRIDA, no. 3 (December 31, 2021): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.3.22917.

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Abstract:
"Comme Barthes qui pensait que la littérature devait céder la place à l’auto-écriture de tous, je pense que tout le monde devrait faire la même chose : raconter sa vie. Connais-toi toi-même. Mets-toi en forme. Mets-toi en ordre". Dustan, Guillaume (1999). Nicolas Pages (p. 400). Balland. Guillaume Dustan et sa particulière vision de la littérature (« en littérature, soit c’est soi, soit c’est du bidon », Dustan, 1999, p. 384) me permettent de commencer cette Ouverture du troisième numéro de la revue HYBRIDA. Revue scientifique sur les hybridations culturelles et les identités migrantes dont le Dossier central est intitulé SIDA/S – 40 ans. Pour suivre les conseils de Dustan, je vais raconter (un peu) ma vie : en 1994, étant ce que l’on appelle « jeune chercheur », j’ai présenté un projet sur « sida et littérature » qui m’aurait permis d’obtenir une bourse aboutissant à une thèse doctorale. Je n’ai pas eu la bourse et j’ai dû changer de sujet pour candidater à nouveau l’année suivante. J’ai finalement obtenu cette bourse, ce qui m’a permis de commencer ma « carrière » universitaire en 1996. Le fait est que, même si je me suis centré sur le corps dans le discours artistico-littéraire d’avant-garde, notamment dans le théâtre (« panique »), je n’ai jamais quitté ce premier projet et me suis toujours intéressé aux écritures liées à l’expérience de la maladie, et plus concrètement aux « récits de sida », surtout d’écrivains homosexuels ayant pour la plupart disparu à cause de l’épidémie. Le souvenir du congrès Sida y cultura (Sida et culture) à l’Université de Valence en 1997, organisé, il y a 25 ans, par Ana Monleón et Ahmed Haderbache, restera donc toujours comme un moment important dans ma mémoire affective et académique. Je leur serai toujours reconnaissant de m’avoir permis de publier mon premier article de recherche intitulé « Escribir en el apremio » (« Écrire dans l’urgence »). Malheureusement, ce « modeste » volume, qui a même été exposé au Musée d’Art Moderne de Valence (IVAM), n’a pas eu une large diffusion. C’est donc un privilège de pouvoir le rééditer comme Annexe à ce numéro d’HYBRIDA. Nous avons respecté l’édition originale de 1997, même si elle ne répond pas aux normes éditoriales de la revue ni aux critères actuels de « qualité » concernant les publications scientifiques. Le volume est composé d’un bel ensemble de dix-neuf contributions de personnes venues de générations, de formations et d’horizons différents, ce qui a permis une réelle circulation des savoirs et un échange intéressant entre l’activisme et l’Université. Certains d’entre eux nous ont quittés, prématurément. La mort nous surprend toujours. Voici donc toute ma reconnaissance (nunc et semper) à la Professeure de littérature française Elena Real, ma directrice de thèse, qui s’était spécialisée, entre autres, dans l’autobiographie contemporaine, concrètement dans l’écriture des femmes et les thématiques du corps et de la séduction ; et au journaliste et historien de la déportation homosexuelle Jean Le Bitoux, figure emblématique du militantisme en France et fondateur historique, avec d’autres intellectuels et activistes comme Frank Arnal (décédé à 42 ans en 1993) et Jean Stern, du magazine Le Gai Pied dont le premier numéro de 1979 contenait un article de Michel Foucault qui aurait suggéré le nom. Le magazine a été une grande fenêtre ouverte à la liberté d’expression et à l’activisme homosexuel jusqu’à sa disparition en 1992. Il comptait sur la collaboration habituelle d’intellectuel·le·s et d’auteur·e·s comme Jean-Paul Aron, Renaud Camus, Copi, Guy Hocquenghem, Nathalie Magnan, Hugo Marsan ou Yves Navarre, pour n’en citer que quelques-un·e·s. Même Jean-Paul Sartre lui a accordé une interview en 1980. Mais revenons à Sida y Cultura pour ajouter que les approches ont été riches et variées, aussi bien sociologiques que culturelles, sous une perspective historique (en comparant le sida avec d’autres maladies antérieures), du point de vue de l’analyse du discours sur le sida ou de l’analyse concrète d’œuvres et d’auteurs touchés par le sida comme Cyril Collard (mort en 1993 à 35 ans), Copi (mort en 1987 à 48 ans), Pascal de Duve (mort en 1993 à 29 ans), et bien évidemment Hervé Guibert (mort en 1991 à 36 ans). Nous avons eu la chance également de compter sur la collaboration de Juan Vicente Aliaga, critique d’art espagnol réputé, spécialiste en études de genre et LGBT, qui avait publié quelques années auparavant (1993), aux côtés de José Miguel G. Cortés, le premier essai fait en Espagne sur l’art et le sida intitulé De amor y rabia (D’amour et de rage) qui reste un référent important dans ce domaine. Concernant la coordination du Dossier central SIDA/S – 40 ANS, je tiens à remercier sincèrement Didier Lestrade, journaliste, écrivain et militant reconnu, fondateur d’Act Up-Paris, ainsi que du magazine Têtu, possédant une longue trajectoire et une importante production intellectuelle sur l’activisme LGBT. Ses trois derniers essais portent les titres suggestifs de : Minorités. L’essentiel (2014), Le Journal du Sida. Chroniques 1994-2013 (2015), « mon dernier livre sur le sida », affirme-t-il ; et I love Porn (2021), excellent essai qui reprend la forme du témoignage pour retracer une histoire particulière de la sexualité à partir des années 1970 par l’intermédiaire de la pornographie comme instrument politique de contestation. Je remercie également de tout cœur Ahmed Haderbache, traducteur de Guillaume Dustan en espagnol et grand spécialiste de son œuvre, d’avoir accepté de coordonner ce Dossier qui nous a paru nécessaire pour réactiver la mémoire d’une maladie et d’une production artistico-littéraire qui semble lointaine, voire révolue, surtout pour les jeunes générations, mais qui prend toute sa signification dans le contexte pandémique actuel. Ce Dossier, qui débute par un bel Avant-propos de Didier Lestrade intitulé « Sida : une épidémie presque oubliée » et par une Introduction d’Ahmed Haderbache, est composé de sept articles. Il part du fait sociologique et politique pour aborder la production littéraire, en passant par l’analyse filmique et théâtrale. Thierry Schaffauser s’intéresse aux personnes invisibles, voire oubliées, pour nous proposer une pertinente étude sur l’histoire des mobilisations des travailleuses du sexe contre le VIH en France et au Royaume-Uni ; Romain Chareyron fait une riche analyse des images du sida dans le film 120 battements par minute (2017) ; Henry F. Vásquez Sáenz aborde avec précision la pièce Une visite inopportune (1988), ce qui lui permet de restituer et de resituer la figure du dramaturge franco-argentin Copi en tant qu’auteur subversif et engagé, pionnier du théâtre autobiographique lié au sida. Les deux articles suivants, de Daniel Fliege et de l’écrivaine Ariane Bessette respectivement, proposent d’intéressantes analyses littéraires d’œuvres « autobiographiques » d’auteurs « controversés » car défenseurs des rapports sexuels non protégés ou barebacking : Guillaume Dustan (mort en 2005 à 39 ans) et Érik Rémès. Puisque HYBRIDA s’intéresse particulièrement aux contextes francophones ou comparés, nous avons créé une petite section à la fin du Dossier intitulée Autres regards afin de publier deux articles spécialement attirants. Le premier, écrit par Thibault Boulvain dont la thèse doctorale a été publiée en 2021 sous le titre L’art en sida 1981-1997, aborde les dernières années d’Andy Warhol (décédé en 1987) sous la perspective du sida ; le dernier, proposé par Caroline Benedetto, se penche sur les journaux intimes de l’artiste pluridisciplinaire américain David Wojnarowicz (mort en 1992 à 37 ans), en soulignant les influences françaises. Dans la section Mosaïque, où nous publions des études sur les hybridations culturelles et les identités migrantes qui ne correspondent pas à la thématique centrale du Dossier, nous publions trois articles. José Manuel Sánchez Diosdado analyse profondément les récits coloniaux des voyageuses françaises de la première moitié du XXe siècle qui se sont inspirées du Maroc. Feyrouz Soltani aborde le roman Verre Cassé de l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou pour y déceler les traces du métissage linguistique et culturel et, enfin, Rolph Roderick Koumba et Ama Brigitte Kouakou nous présentent la langue française comme instrument positif dans la construction de l’altérité à travers l’analyse des œuvres de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome et de l’écrivaine franco-camerounaise Léonora Miano. La section Traces de la revue HYBRIDA est consacrée à la création littéraire et s’éloigne volontairement de l’esprit d’évaluation en double aveugle, bien que les soumissions soient strictement analysées et révisées par le comité éditorial. Dans ce numéro 3, nous publions quatre textes aussi différents qu’intéressants. Leurs auteur·e·s se sont inspiré·e·s de la thématique du Dossier central autour du sida. Nous avons l’honneur de publier un court récit de l’écrivaine québécoise Catherine Mavrikakis intitulé « Évitons de respirer l’air du temps » qui nous met en alerte par rapport aux préjugés qui perdurent de nos jours concernant le sida. Nous voudrions rappeler au passage que, partant de la pensée de Michel Foucault sur la santé et l’organisation sociale, ses recherches sur les écrits du sida, ainsi que sur les notions de contamination, d’aveu et de souffrance, sont d’une grande importance pour la thématique qui nous occupe. Nous ne pouvons que rester admiratifs face à sa double facette de professeure universitaire et d’écrivaine ; et souligner la force de ses romans « autofictionnels » dont Ce qui restera (2017), L’annexe (2019) et L’absente de tous bouquets (2020), pour n’en citer que les derniers. Ensuite, nous avons deux « témoignages » sincères et touchants. Le premier, intitulé Les spectres d’ACT UP, nous propose un parcours émotionnel et académique autour de l’expérience du sida. Son auteur, David Caron, Professeur à l’Université du Michigan, a fait une importante recherche dans le domaine des études LGBT et concrètement sur le VIH. Il s’est intéressé également aux études sur l’holocauste. Parmi ses dernières publications, nous trouvons The Nearness of Others. Searching for Tact and Contact in the Age of HIV (2014) et Marais gay, Marais juif. Pour une théorie queer de la communauté (2015). Le court et intense « témoignage » de Lydia Vázquez Jimémez (écrit en espagnol) intitulé « Filou, te fuiste demasiado pronto » (« Filou, tu es parti trop tôt ») nous montre la difficulté de l’aveu et de s’exprimer par rapport au sida, en nous dévoilant son expérience intime et douloureuse face au deuil dû à la perte de l’être aimé. Au-delà de sa brillante carrière universitaire en tant que spécialiste dans l’étude de l’érotisme et de la sexualité (notamment au XVIIIe siècle), avec une focalisation particulière sur les femmes et le collectif LGBT, je ne voudrais pas négliger sa facette de traductrice en espagnol de l’œuvre d’auteur·e·s admiré·e·s comme Abdellah Taïa, Annie Ernaux, Jean-Baptiste del Amo, Gabrielle Wittkop ou Fatima Daas, entre autres. En tant qu’auteure, j’aimerais signaler son livre illustré Journal intime (2019). Pour clore cette section de création littéraire et dans le but d’encourager l’écriture des jeunes écrivain·e·s, nous publions en espagnol la pièce inédite de Javier Sanz intitulée Reset. Volver a empezar (Reset. Repartir à zéro). Avec une fraîcheur et une franchise touchantes, la pièce aborde, en 2021, la problématique de l’incommunicabilité et de la difficulté à établir des relations amoureuses sincères, ainsi que la découverte de la séropositivité. Je suis persuadé que ce numéro d’HYBRIDA, 25 ans après Sida et Culture, marquera notre trajectoire en tant que revue universitaire. Il ne me reste qu’à remercier très sincèrement notre excellente équipe d’évaluation qui se nourrit et se diversifie à une grande vitesse grâce aux apports de spécialistes du monde entier. Et un sincère merci à José Luis Iniesta, Directeur Artistique de la revue, pour son investissement et son savoir-faire ; sans lui rien ne serait possible… Je vous propose un prochain rendez-vous pour fin juin 2022 pour le numéro 4 d’HYBRIDA. Salus in periculis
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Beaumont, P. B. "The Diffusion of Human Resource Management Innovations." Articles 40, no. 2 (April 12, 2005): 243–56. http://dx.doi.org/10.7202/050132ar.

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Abstract:
Les chercheurs intéressés aux innovations en matière de gestion des ressources humaines dans les entreprises n'ont accorde que peu d'attention à la question de leur vulgarisation. Cette déficience dans la littérature devient d'un intérêt accru étant donné que les organismes gouvernementaux dans de nombreux pays ont, au cours des dernières années, cherche à encourager la diffusion de ces innovations dans un grand nombre d'usines et d'industries. À ce sujet, on peut citer la tentative norvégienne de favoriser des projets de remaniement des méthodes de travail, la tentative britannique d'établir des comités conjoints de santé et de sécurité et diverses initiatives américaines visant à encourager certaines mesures destinées à accroitre la productivité et la qualité du travail. Cet article se fonde sur un échantillon de quelque 300 établissements en Grande-Bretagne en vue d'examiner la portée et la nature de la vulgarisation d'innovations d'une organisation à l'autre. L'innovation considérée a trait à un programme conjoint syndicat-employeur de traitement de l'alcoolisme sur les lieux du travail. L'intérêt de considérer cette innovation en particulier repose sur les couts considérables de l'abus des boissons alcooliques au travail, sur le fait que de tels couts ne sont pas confines à des établissements et à des industries spécifiques et sur le fait que la participation des syndicats est fort importante si l'on veut implanter et maintenir un tel programme. Une constatation fondamentale a permis de se rendre compte qu'une entreprise sur cinq seulement avait appliqué une telle mesure. Dans cet article, on se demande si les entreprises qui ont instaure pareille mesure de leur propre initiative n'avaient agi que par coïncidence ou si elles présentaient certaines caractéristiques communes. Les résultats de l'enquête ont démontre que celles-ci constituaient un groupe distinct relativement homogène. Ce qui les caractérisait, c'était qu'elles s'intéressaient jusqu'à un certain point à des innovations en matière de gestion des ressources humaines (il s'agissait d'entreprises assez considérables ou regroupant plusieurs établissements) et elles accordaient une grande priorité aux questions de santé et de sécurité au travail (c'est-à-dire qu'elles faisaient appel à un personnel médical spécialisé et qu'elles avaient établi volontairement un comité conjoint de santé et de sécurité). Le deuxième objet de cet article était de vérifier si l'initiative d'une tierce partie avait réussi à propager la connaissance de semblables mesures au-delà des frontières du groupe d'entreprises qui les avaient appliquées sur une base volontaire. Cela consistait à analyser le nombre et la nature des firmes qui s'étaient procuré une copie du Code de pratique publie par le gouvernement recommandant la mise en vigueur de telles politiques. En fait, un petit nombre d'entreprises seulement avaient en main une copie de ce Code (environ quinze pour cent) et, de même, celles-ci ne se trouvaient pas au nombre de firmes distribuées comme au hasard. Leurs caractéristiques essentielles étaient fort semblables à celles qui avaient implanté volontairement une politique de lutte contre l'alcoolisme. En réalité, l'existence d'une telle politique était l'une des principales indications pour se rendre compte que l'entreprise s'était procuré une copie de ce Code de pratique. Ces résultats indiquaient clairement que l'initiative d'un tiers, présenté à titre informatif, avait peu d'influence quant à l'implantation et au fonctionnement de mesures relatives à la lutte contre l'alcoolisme. Une des conséquences importantes de ces constatations, c'est que tant les chercheurs que les décideurs doivent en savoir davantage à propos des sources d'information qui exercent une influence sur les innovations en matière de gestion des ressources humaines. On a cité une ou deux initiatives à ce sujet, mais il faut souligner que la diffusion des informations peut être une condition nécessaire bien qu'insuffisante pour la vulgarisation des innovations en matière de gestion des ressources humaines.
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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Abstract:
Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

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Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
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Huck, Dominique. "Des écrivains et leur rapport à la Première Guerre mondiale : traces littéraires de la Grande Guerre dans la littérature produite en Alsace (allemand, parler dialectal alsacien) entre 1914 et 1939." SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR, April 13, 2021. http://dx.doi.org/10.2478/sck-2021-0002.

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Abstract:
Abstract Das Ende des Krieges bedeutet für das Elsass nicht nur endlich Waffenruhe, sondern auch einen politischen Wechsel, da das Reichsland Elsass-Lothringen wieder Frankreich angehört. Dieser Umschwung schlägt sich im Leben aller Menschen nieder, beruflich, sprachlich, kulturell und sozial. Die Frage stellt sich nun, ob er auch im literarischen Wirken ein Echo findet, ganz besonders als schriftstellerischer Stoff. Um der Frage nachzugehen, fokussiert sich das Interesse auf Autoren, deren Ruf nicht viel weiter als die eigene Region geht und/oder die eher in der Mundart schreiben, da das Werk berühmter deutschschreibender Schriftsteller bereits schon diesbezüglich untersucht wurde. Der Krieg wurde eigentlich literarisch wenig thematisiert, so wie die soziopolitischen Umwälzungen, die danach stattgefunden haben. Die Schreibenden haben sich eher in ein emotionsgeladenes Elsass geflüchtet, das als Matrix ihrer Identität fungiert. En Alsace, la fin de la guerre a amené un soulagement général de la population, comme partout ailleurs, mais a aussi entraîné un changement d’appartenance étatique dans la mesure où la « Terre d’Empire » est (re)devenue française. Ces événements touchent chaque individu dans sa vie et ses habitudes, professionnelles, linguistiques, culturelles, sociales, … La guerre et les grands bouleversements qui en sont issus se manifestent-ils aussi dans la production littéraire, notamment sur un plan thématique ? On ne retiendra ici ni les écrivains les plus célèbres, ni ceux qui ont quitté l’Alsace après 1918, mais ceux dont la renommée reste plutôt régionale ou locale, notamment ceux qui utilisent un parler dialectal comme moyen d’expression. De fait, peu d’auteurs ont thématisé la guerre et, encore moins, les bouleversements sociopolitiques qui ont suivi. La « trace » est bien plus émotionnelle, sous la forme d’une affirmation identitaire et d’un recours à une Alsace matricielle. In Alsace, the end of the First World War brought a great sense of relief to the population, as it did everywhere else; yet, it also brought about a major political change to the former ‘Empire land’ (Reichsland) which became part of France (again). This affected the daily lives of each individual, in their professional, linguistic, cultural or social dimensions. Did the war and its aftermaths manifest themselves in literature, especially at a thematic level? To answer this question, we shall focus neither on the most famous writers, nor on those who left Alsace after 1918, since their work has already been examined under that angle, but on writers whose reputation remained regional or local, in particular on those writers who turned to the Alsatian dialect as means of expression. Indeed, in this literature, the war was rarely addressed and its socio-political upheavals even more rarely so. The ‘trace’ left by that conflict is of an emotional nature; it takes the form of an identity statement. Such writers found refuge in an emotionally charged Alsace, which functions as a matrix of their identity.
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Bernez, Marie-Odile. "Les animaux de compagnie miroir de l’intime dans la Grande-Bretagne de la seconde moitié du dix-huitième siècle." L'intime, no. 3 (September 25, 2012). http://dx.doi.org/10.58335/intime.124.

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Abstract:
La Grande-Bretagne du dix-huitième siècle connaît un grand développement des animaux de compagnie. Ceux-ci sont souvent utilisés dans les tableaux et la littérature pour symboliser leurs maîtres ou maîtresses. Ils signalent leur opulence, leur confort domestique, leur bonté d’âme, et révèlent donc comment les classes moyennes montantes mettent en avant leurs valeurs fondées sur la famille et la bonté. Mais ils sont parfois aussi critiqués comme preuve chez leurs propriétaires d’un attachement excessif à l’animal, et d’un dédain pour les hommes.
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La Branche, Stéphane, and Pascale Bosbœuf. "La prise en main de l’énergie par les collectivités territoriales : freins et moteurs." Environnement urbain 11 (September 24, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1050497ar.

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Abstract:
Ce texte présente les résultats de deux recherches sur les facteurs jouant un rôle dans le processus de prise en main de la question énergétique au niveau territorial. Adoptant une double approche empirique (un questionnaire et des entretiens semi-directifs), nous avons analysé le rôle de plusieurs facteurs possibles, soit offert comme explication par la littérature soit comme éléments d’explications dans nos deux terrains, pour déterminer ceux qui jouent un rôle de ceux qui sont inopérants. La première section présente le contexte et la seconde les résultats d’une enquête, tandis que la troisième propose une comparaison thématique avec des cas étrangers (en Grande-Bretagne, en Allemagne et Autriche) analysés dans le cadre du projet pour le Conseil Français de l’Énergie.
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Lucchese, Christophe. "Modalités de réception et transferts culturels, le cas des Männerphantasien de Klaus Theweleit." Revue d'histoire culturelle 8 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11ycz.

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Abstract:
En 1977, la parution de Männerphantasien en Allemagne de l’Ouest fait passer Klaus Theweleit, son auteur, du statut de jeune docteur en lettres à celui de « star intellectuelle ». Le livre, inclassable autant qu’iconoclaste, porte sur la littérature des corps francs allemands des années 1920 à travers plus de deux-cent-cinquante romans et mémoires, et s’attache à décrire un type d’homme protofasciste que l’auteur nomme « l’homme soldat » et qui a participé à la répression du mouvement ouvrier à l’orée de la République de Weimar. S’éloignant des lectures politique et économique du fascisme en cours à son époque, Klaus Theweleit analyse le fascisme en termes d’économie libidinale et de corporéité militaire forgée dans la haine des femmes. Travail pionnier outre-Rhin sur l’histoire des corps et des affects, le livre a été traduit en français avec un décalage de presque quarante ans et n’a reçu qu’un faible écho, alors même qu’il constitue une contribution originale et pionnière à l’histoire culturelle du fascisme, des sensibilités et du genre. Le présent article analyse la réception de Männerphantasien respectivement en Allemagne et dans l’espace anglophone (Grande Bretagne et États-Unis) suivant les deux modalités de la résonnance de l’ouvrage dans l’espace public (polarisation) et de son intégration dans un ou des champs disciplinaires (patrimonialisation), qui contrastent avec la réception tardive et partielle en France.
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Nizard, Lucie. "La plume amazone à l’assaut du viol. Romancières du Second XIX° siècle engagées contre les violences sexuelles." Trayectorias Humanas Trascontinentales, no. 6 (December 20, 2019). http://dx.doi.org/10.25965/trahs.1707.

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Abstract:
Certaines romancières de la deuxième partie du XIXe siècle dénoncent de manière extrêmement claire et virulente les violences sexuelles faites aux femmes. Ces autrices font montre à travers leurs romans de courage, d’empathie, mais également d’une très grande habileté rhétorique et de qualités d’argumentation par le biais de la fiction. Elles paient leur audace au prix fort dans un univers littéraire majoritairement masculin souvent peu sensible au consentement sexuel féminin et qui prétend confiner la littérature féminine au rang d’ornement inoffensif. Ces romancières pour la plupart méconnues ont incarné dans leurs personnages féminins leur douloureuse bataille contre un désir masculin préhensif et violent. Elles ont porté haut la bannière d’un désir féminin libre, reposant sur le consentement verbal et la confiance mutuelle des deux partenaires. Si la postérité a consacré le souvenir de Colette, au féminisme parfois ambivalent, l’on entreprend ici de restituer leur place aux romancières de talent trop souvent oubliées que sont, entre autres négligées, Louise Colet et Lucie Delarue-Mardrus. L’analyse littéraire à la fois micro et macro structurelle de certaines de leurs œuvres, associée à la méthode sociocritique, permettent de souligner les interactions entre les discours culturels, sociaux et politiques du second XIXe siècle et les écrits romanesques de ces amazones en bas bleus. En nous concentrant sur la question du combat contre les violences sexuelles, on aura entrepris ici de revaloriser ces écrivaines polémiques, qui ont consacré leur vie et leurs œuvres à tenter de changer la condition féminine en ouvrant la voie vers une nouvelle éthique de la sexualité.
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Constant, Marie-Hélène, and Caroline Loranger. "Un nationalisme tourné vers l’Amérique et les colonies : l’exportation du « Roman canadien » des éditions Édouard Garand." Papers of The Bibliographical Society of Canada 55, no. 2 (March 11, 2019). http://dx.doi.org/10.33137/pbsc.v55i2.29564.

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Abstract:
En 1923, Édouard Garand fonde à Montréal une maison d’édition destinée à promouvoir la littérature canadienne au sein de la classe populaire et francophone à travers le pays. Gérard Malchelosse, membre du comité éditorial, témoigne à l’époque de l’ancrage nationaliste des éditions : il s’agit d’« une édition canadienne de romans canadiens, écrits pour des Canadiens par des Canadiens et imprimés au Canada par des Canadiens. C’est une entreprise nationale destinée à fournir un stimulant de patriotisme, tout en aidant les auteurs de chez nous en propageant leurs ouvrages ». Bien que ces affirmations pourraient laisser croire que les éditions Édouard Garand s’adressent exclusivement à un public local à même de partager leurs préoccupations, l’étude de la distribution de la collection « Le Roman canadien » nous informe sur des réseaux commerciaux de distribution particulièrement étendus : au premier plan de ce rayonnement extérieur se trouvent les villes des colonies françaises et britanniques, ainsi que l’Amérique, depuis New York jusqu’à Buenos Aires.L’article propose l’étude de ces réseaux en regard de leurs positionnements coloniaux, politiques et marchands, tout en mettant en contexte ce rayonnement par rapport aux activités d’exportation de livres canadiens de l’époque. L’étude des documents constituant le Fonds Édouard-Garand (Université de Montréal) permet de constater la mise en place de deux réseaux distincts. Dès 1926, on annonce que les romans canadiens sont vendus dans des points de dépôt en France, en Grande-Bretagne, mais aussi, de manière plus surprenante, à Saigon, à Alger et au Cap. L’éditeur semble alors exploiter les réseaux marchands de comptoirs coloniaux français et britanniques pour participer à la diffusion, au sein de différentes librairies francophones, de la littérature canadienne outremer. Puis, à partir de 1944, alors que la France est encore sous l’Occupation, Montréal devient la plaque tournante de l’édition francophone mondiale, et Garand en profite pour ouvrir de nouveaux réseaux de distribution vers l’Amérique latine, convoquant un ensemble de relations diplomatiques et politiques canadiennes. Le roman canadien vise alors notamment les dépositaires en Argentine, au Chili, en Colombie, à Cuba et au Pérou, par le biais des représentants commerciaux et des fonctionnaires du Ministère des Affaires extérieures du Canada. Cette entreprise ne vise toutefois pas, chez l’éditeur, une inscription dans des réseaux d’échanges intellectuels et culturels suivant l’axe nord-sud, étudiés notamment par Michel Lacroix et Michel Nareau. Du côté du commerce, le système mis en place par l’éditeur montréalais touche moins l’économie du savoir que la mise en marché.

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