Academic literature on the topic 'Économie souterraine – Lutte contre – France'

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Journal articles on the topic "Économie souterraine – Lutte contre – France":

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ELSEN, J. M., and J. M. AYNAUD. "Introduction au numéro hors série Encéphalopathies spongiformes transmissibles animales." INRAE Productions Animales 17, HS (December 19, 2004): 5–6. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3613.

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Abstract:
Les agents des encéphalopathies spongiformes transmissibles (ESST) sont responsables de maladies neurodégénératives fatales chez l’homme (maladie de Creutzfeldt-Jakob, insomnie fatale familiale, syndrome de Gerstmann-Straussler-Scheinker, Kuru) et chez les animaux (tremblante ovine et caprine, encéphalopathie spongiforme bovine, encéphalopathie spongiforme féline, encéphalopathie transmissible du vison, dépérissement chronique des cervidés. L’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est une maladie nouvelle apparue en 1985 au Royaume-Uni, puis s’est propagée ensuite dans les autres pays européens et en particulier en France (premier cas identifié en 1990). La tremblante des ovins est en revanche connue depuis plus de deux siècles en Europe. Elle se distingue de l’ESB par sa contagiosité et la distribution de la protéine prion pathologique PrPsc dans les tissus périphériques. L’agent de l’ESB est transmissible des bovins à l’homme chez lequel il provoque une forme particulière (variant) de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. En revanche, l’agent de la tremblante ovine semble sans danger pour l’homme. Jusqu’en 1992, date du premier rapport réalisé à la demande du ministre de la recherche, Hubert Curien, par une commission de 9 chercheurs présidée par Dominique Dormont, les recherches poursuivies en France sur les ESST étaient le fait d’un petit réseau informel qui a été à l’origine d’un premier programme de recherches piloté par l’INSERM. L’annonce faite le 20 mars 1996 par les autorités du Royaume-Uni que 10 britanniques venaient de succomber à une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob liée à l’ESB, entraîne une crise de confiance sans précédent des consommateurs. Interpellée, la communauté scientifique incluant l’INRA est alors brutalement placée devant un ensemble de questions nouvelles qui l’oblige à recentrer sa stratégie en termes d’expertise collective. La mise en place à cette occasion, du comité interministériel d’experts sur les ESST animé par Dominique Dormont (et auquel 8 chercheurs INRA participaient) a été un facteur très important dans la mobilisation de la communauté scientifique française et en particulier de l’INRA (voir à ce sujet l’analyse critique du fonctionnement de ce comité interministériel faite par Jacqueline Estades et Elisabeth Rémy dans l’ouvrage « l’expertise en pratique : les risques liés à la vache folle et aux rayonnements ionisants », 249 pages, L’Harmattan éditeur, Novembre 2003). Depuis 1993, les chercheurs INRA du département de génétique animale réfléchissaient aux conditions de développement de projets de recherche nouveaux sur les maladies à prions et en particulier sur la tremblante ovine qui sévissait de façon spectaculaire dans un troupeau ovin expérimental (domaine INRA de Langlade). Les chercheurs concernés de ce département ont eu un rôle moteur dans la mobilisation ultérieure des autres départements. En effet, à partir de l’automne 1996, des chercheurs INRA appartenant à 6 départements de recherche différents (génétique animale, santé animale, physiologie animale, transformation des produits animaux, hydrobiologie et faune sauvage, économie et sociologie rurale) ont décidé de s’engager dans des projets de recherche centrés sur les maladies à prions. Cet intense effort de mobilisation s’est accompli essentiellement par mobilité thématique (et non pas à la faveur de recrutements nouveaux), ce qui a représenté pour chacun des chercheurs engagés un effort personnel de remise en cause l’obligeant à repartir de zéro dans un domaine totalement nouveau, en abandonnant des recherches où chacun avait acquis un positionnement national et international. Cette mobilisation collective importante a été favorisée par trois facteurs différents : - l’exceptionnelle demande sociétale résultant d’une crise de confiance sans précédent touchant à la fois le consommateur et le citoyen, - l’ensemble des nombreuses questions nouvelles posées par la problématique « prions » qui a profondément excité la curiosité et l’intérêt des chercheurs de disciplines différentes, - et, enfin, la mise en place rapide de nouveaux moyens financiers, à la faveur d’une série d’appels d’offres successifs (INRA en interne, interministériels, GIS Prions, Union Européenne) qui ont exercé un effet incitatif puissant. Dans ce contexte nouveau, les objectifs prioritaires de l‘INRA ont été les suivants : - tout d’abord, créer les conditions optimales pour la mise au point des différents outils indispensables au développement des recherches sur les ESST : . les souris transgéniques pour les infections expérimentales,. les lignées de cultures cellulaires pour la propagation in vitro du prion,. les anticorps monoclonaux anti protéine prion (PrP),. les techniques immunocytohistochimiques pour identifier la protéine prion pathogène PrPsc dans les tissus infectés,. les méthodes de génotypage à grande échelle du gène PrP chez les ovins,. les approches épidémiologiques adaptées,. et surtout toute la logistique appropriée pour la manipulation des prions en toute sécurité au laboratoire et dans les animaleries (souris et gros animaux). - parallèlement, organiser des instances nouvelles pour la coordination (comité d’action incitative programmée, bureau permanent des recherches ESST) et l’animation scientifique interdisciplinaire (séminaires réguliers) de façon à assurer les meilleures conditions pour favoriser les échanges entre les équipes et la cohérence des projets entre eux. - et, enfin, mettre en place des moyens nouveaux en termes de ressources humaines (redéploiements, recrutements). Plus d’une vingtaine d’équipes INRA se sont engagées depuis 1996. A partir des nouveaux outils mis à disposition des différentes équipes, les recherches se développent et les résultats obtenus ont été présentés et discutés lors des séminaires organisés en 1998, 2000 et 2003. Ces résultats ont été valorisés par un nombre important de publications et ont été concrétisés au niveau des applications par la mise au point de tests rapides de diagnostic des ESST (contribution au test Biorad pour l’ESB, convention avec l’Institut Pourquier pour la tremblante ovine) ainsi que par un plan ambitieux de contrôle génétique et d’éradication de la tremblante dans les troupeaux ovins français. Dans le domaine de la biosécurité du retraitement des farines animales, un brevet a été pris en mars 2004. A l’issue du dernier séminaire, la direction scientifique Animal et Produits Animaux a décidé de valoriser l’ensemble des résultats obtenus et des connaissances en découlant, par la réalisation de ce numéro hors-série. L’objectif était de présenter au plus grand nombre l’ensemble des avancées scientifiques et des axes de recherche actuels sur les prions, menés dans les différentes disciplines. Ce numéro hors-série de la revue « Productions Animales » comprend 7 chapitres structurés autour des questions nouvelles que les chercheurs se sont attachés à résoudre : les animaux modèles, la caractérisation des souches et la nature de l’agent, la protéine prion cellulaire, la pathogénie des ESST, la variabilité de la résistance aux ESST et enfin l’épidémiologie et la lutte contre les ESST. En outre à la fin du numéro, figurent des annexes présentant successivement : la liste des publications scientifiques réalisées à partir des résultats obtenus, la liste des séminaires scientifiques organisés en interne, et enfin la liste des 18 projets scientifiques européens dans le domaine des ESST, impliquant des équipes INRA comme coordinateur ou comme partenaire, illustrant ainsi leur positionnement international.
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Maldavsky, Aliocha. "Financiar la cristiandad hispanoamericana. Inversiones laicas en las instituciones religiosas en los Andes (s. XVI y XVII)." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 114. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.06.

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Abstract:
RESUMENEl objetivo de este artículo es reflexionar sobre los mecanismos de financiación y de control de las instituciones religiosas por los laicos en las primeras décadas de la conquista y colonización de Hispanoamérica. Investigar sobre la inversión laica en lo sagrado supone en un primer lugar aclarar la historiografía sobre laicos, religión y dinero en las sociedades de Antiguo Régimen y su trasposición en América, planteando una mirada desde el punto de vista de las motivaciones múltiples de los actores seglares. A través del ejemplo de restituciones, donaciones y legados en losAndes, se explora el papel de los laicos españoles, y también de las poblaciones indígenas, en el establecimiento de la densa red de instituciones católicas que se construye entonces. La propuesta postula el protagonismo de actores laicos en la construcción de un espacio cristiano en los Andes peruanos en el siglo XVI y principios del XVII, donde la inversión económica permite contribuir a la transición de una sociedad de guerra y conquista a una sociedad corporativa pacificada.PALABRAS CLAVE: Hispanoamérica-Andes, religión, economía, encomienda, siglos XVI y XVII.ABSTRACTThis article aims to reflect on the mechanisms of financing and control of religious institutions by the laity in the first decades of the conquest and colonization of Spanish America. Investigating lay investment in the sacred sphere means first of all to clarifying historiography on laity, religion and money within Ancien Régime societies and their transposition to America, taking into account the multiple motivations of secular actors. The example of restitutions, donations and legacies inthe Andes enables us to explore the role of the Spanish laity and indigenous populations in the establishment of the dense network of Catholic institutions that was established during this period. The proposal postulates the role of lay actors in the construction of a Christian space in the Peruvian Andes in the sixteenth and early seventeenth centuries, when economic investment contributed to the transition from a society of war and conquest to a pacified, corporate society.KEY WORDS: Hispanic America-Andes, religion, economics, encomienda, 16th and 17th centuries. BIBLIOGRAFIAAbercrombie, T., “Tributes to Bad Conscience: Charity, Restitution, and Inheritance in Cacique and Encomendero Testaments of 16th-Century Charcas”, en Kellogg, S. y Restall, M. 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Mariani, Fabio, and Luca Pensieroso. "Numéro 148 - juin 2019." Regards économiques, June 20, 2019. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2019.06.20.01.

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Abstract:
Le contrôle de l'immigration clandestine est un sujet très controversé qui anime le débat public, en Belgique comme dans d’autres pays occidentaux. L’immigration clandestine vers les pays européens est un phénomène important, mais qui reste par sa nature difficile à mesurer. Selon les estimations de l’Union Européenne (Clandestino, 2009), en 2008, il y avait en Belgique 1,1 immigrés irréguliers pour 10 migrants réguliers, une situation comparable aux Pays-Bas (1,4 immigrés irréguliers pour 10 réguliers), à la France (0,8 immigrés irréguliers pour 10 réguliers), et à l’Italie (1 immigré irrégulier pour 10 réguliers). Dans ce numéro de Regards économiques, nous nous proposons de clarifier les termes du débat et d’en discuter les implications de politique économique. Nous montrons que la réduction de la pression fiscale et la lutte contre la fraude fiscale peuvent contribuer à contenir l’immigration clandestine, et sont donc une alternative possible aux politiques coercitives basées sur le contrôle des frontières et les rapatriements. Au contraire, la mise en œuvre de politiques commerciale protectionnistes (de nouveau à la mode ces derniers temps) pourrait conduire à une augmentation du nombre d'immigrants clandestins. Une partie de l’opinion publique semble aujourd'hui poursuivre des chimères dangereuses, et se réfugie dans l'espoir illusoire qu’un contrôle plus strict des frontières puisse résoudre tous les problèmes. Notre contribution est une mise en garde partielle contre cette illusion, et propose des solutions alternatives. Selon notre analyse, un gouvernement qui s'engage sérieusement dans la lutte contre l’économie souterraine et qui ne cède pas aux tentations protectionnistes, serait mieux placé pour relever les défis de l'immigration illégale.
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Liber, Mélanie, and Bertrand Ridremont. "Le vétérinaire face aux nouveaux défis de la filière porcine." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France 175 (2022). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2022.70986.

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Abstract:
La France est le 3ème pays producteur de porcs de l’Union Européenne, avec une forte régionalisation de cette production (Grand Ouest). Le modèle d’élevage prédominant est le type « naisseur-engraisseur ». La filière porcine doit relever un certain nombre d’enjeux et répondre à des défis sociétaux croissants : baisse du recours aux antibiotiques et lutte contre l’antibiorésistance, renforcement de la biosécurité, prise en compte croissante du bien-être animal, développement de la médecine de précision avec des outils connectés, respect de l’environnement, attrait du métier d’éleveur. On compte environ 100 à 120 vétérinaires déclarant une activité significative, partielle ou totale, en production porcine. La première mission du vétérinaire spécialisé est le suivi sanitaire des élevages. Face aux enjeux sociétaux actuels, le vétérinaire doit être capable d’accompagner l’éleveur vers des évolutions ou transitions en termes de bien-être animal, biosécurité, prévention, utilisation des données d’élevage et des outils numériques pour contribuer aussi au bien-être de l’éleveur et à la santé économique de l’élevage. Mots-clés : porc, naisseur-engraisseur, vétérinaire, suivi sanitaire, bien-être animal, biosécurité, prévention, économie.
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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Abstract:
Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.

Dissertations / Theses on the topic "Économie souterraine – Lutte contre – France":

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Marchant, Alexandre. "L'impossible prohibition : la lutte contre la drogue en France (1966-1996)." Thesis, Cachan, Ecole normale supérieure, 2014. http://www.theses.fr/2014DENS0049.

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Abstract:
Entre le milieu des années 1960 marqué par l’apparition d’une nouvelle toxicomanie juvénile inquiétant les pouvoirs publics (1966 : première campagne de presse contre le LSD) et débouchant sur la loi de 1970 et le milieu des années 1990 marqué par la généralisation des stratégies de réduction des risques (1996 : institutionnalisation des traitements de substitution), il s’agit d’étudier la constitution de la toxicomanie comme problème social, sanitaire et politique, à travers les politiques dont elle a fait l’objet, souvent influencées par le cadre international de « guerre à la drogue ». La thèse vise à cerner les évolutions des usages, trafics et politiques publiques. Sa problématique réside dans une interrogation sur la notion de prohibition : comment est construit socialement et médiatiquement le scandale qui légitime l’interdiction ? Qui sont les acteurs qui la définissent « d’en haut » (politiciens, législateur, experts médicaux), et ceux qui l’appliquent sur le terrain (policiers, magistrats, médecins) ? Quelles sont les conséquences sociales de son application (criminalisation accentué du trafic, stigmatisation des usages) ? Comment se contredit-elle entre son volet répressif et son volet sanitaire ? Cette recherche s’appuie sur le dépouillement de matériaux divers : archives ministérielles (Intérieur, Justice, Santé, Jeunesse et Sports, Education Nationale, Services du Premier Ministre, Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie-MILDT), archives parlementaires, archives privées, sources imprimées, presse, audiovisuel (archives INA)…
Between the mid-1960s characterized by the sudden upsurge of new patterns of drug addiction within the Youth (1966: first media frenzy about LSD) resulting in the new prohibitionist Act of 1970, et the mid-1990s pointing out the generalization of harm reduction strategies (1996: institutionalization of opiates substitution treatments), the dissertation highlights the making the social, health and political problem of drug abuse, through the public policies, often influenced by the international frame of the “war on drugs”. The thesis focuses on the evolutions of uses, trafficking and public policies. It addresses the issue of prohibition: how is socially and publicly constructed the scandal that legitimizes THE prohibition ? Who are the stakeholders who defined it “from the top” (politicians, parliamentary committees, medical experts) and those who enforce the law “on the bottom” (police officers, judges, physicians)? What are the social consequences of this enforcement (increased criminalization of drug smuggling, stigmatization of drug users) ? How the system is contradicting itself between its repressive and care aspects ? This research is based on various archival materials: ministerial archives (Interior, Justice, Heath, Youth and Sports, National Education, Prime Minister’s administration, Inter-ministerial mission for the fight against drug and drug abuse – MILDT), parliamentary archives, private archives, contemporary printed sources, medias, INA archives…
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Marchant, Alexandre. "L'impossible prohibition : la lutte contre la drogue en France (1966-1996)." Electronic Thesis or Diss., Cachan, Ecole normale supérieure, 2014. http://www.theses.fr/2014DENS0049.

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Entre le milieu des années 1960 marqué par l’apparition d’une nouvelle toxicomanie juvénile inquiétant les pouvoirs publics (1966 : première campagne de presse contre le LSD) et débouchant sur la loi de 1970 et le milieu des années 1990 marqué par la généralisation des stratégies de réduction des risques (1996 : institutionnalisation des traitements de substitution), il s’agit d’étudier la constitution de la toxicomanie comme problème social, sanitaire et politique, à travers les politiques dont elle a fait l’objet, souvent influencées par le cadre international de « guerre à la drogue ». La thèse vise à cerner les évolutions des usages, trafics et politiques publiques. Sa problématique réside dans une interrogation sur la notion de prohibition : comment est construit socialement et médiatiquement le scandale qui légitime l’interdiction ? Qui sont les acteurs qui la définissent « d’en haut » (politiciens, législateur, experts médicaux), et ceux qui l’appliquent sur le terrain (policiers, magistrats, médecins) ? Quelles sont les conséquences sociales de son application (criminalisation accentué du trafic, stigmatisation des usages) ? Comment se contredit-elle entre son volet répressif et son volet sanitaire ? Cette recherche s’appuie sur le dépouillement de matériaux divers : archives ministérielles (Intérieur, Justice, Santé, Jeunesse et Sports, Education Nationale, Services du Premier Ministre, Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie-MILDT), archives parlementaires, archives privées, sources imprimées, presse, audiovisuel (archives INA)…
Between the mid-1960s characterized by the sudden upsurge of new patterns of drug addiction within the Youth (1966: first media frenzy about LSD) resulting in the new prohibitionist Act of 1970, et the mid-1990s pointing out the generalization of harm reduction strategies (1996: institutionalization of opiates substitution treatments), the dissertation highlights the making the social, health and political problem of drug abuse, through the public policies, often influenced by the international frame of the “war on drugs”. The thesis focuses on the evolutions of uses, trafficking and public policies. It addresses the issue of prohibition: how is socially and publicly constructed the scandal that legitimizes THE prohibition ? Who are the stakeholders who defined it “from the top” (politicians, parliamentary committees, medical experts) and those who enforce the law “on the bottom” (police officers, judges, physicians)? What are the social consequences of this enforcement (increased criminalization of drug smuggling, stigmatization of drug users) ? How the system is contradicting itself between its repressive and care aspects ? This research is based on various archival materials: ministerial archives (Interior, Justice, Heath, Youth and Sports, National Education, Prime Minister’s administration, Inter-ministerial mission for the fight against drug and drug abuse – MILDT), parliamentary archives, private archives, contemporary printed sources, medias, INA archives…
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Guenot, Marion. "« Le crime ne paie pas » : les Groupes d’Intervention Régionaux de la police judiciaire : sociologie politique de la construction d’une institution au succès improbable." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2018. http://www.theses.fr/2018PA080135.

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Abstract:
Cette thèse s’intéresse au travail des GIR, qui rassemblent des policiers, gendarmes, douaniers, inspecteurs de la douane, des impôts, du travail, du recouvrement de l’URSSAF et de la CPAM face à « l’économie souterraine » ou « patrimoine criminel ». Entre 2014 et 2017, j’ai enquêté par observation, entretiens, travail sur archives policières dans trois GIR et leurs juridictions ; et par questionnaire sur la promotion 2016 de la formation « enquêteur GIR ». Créés en 2002, les GIR ont prêté à controverse, étant l’élément-phare de la communication de N. Sarkozy sur les banlieues. Les professionnels recrutés dans les GIR ont conquis leur autonomie en élaborant un nouveau champ d’activité pénale permettant de viser des biens de grande valeur : « le patrimoine criminel » des délinquants aguerris ou appartenant aux milieux aisés. Les policiers, qui apprennent à mener ces procédures atypiques « sur le tas », définissent et mettent en œuvre des catégories de jugement sur la richesse, la pauvreté et l’immoralité de la recherche de profit à partir de leurs propres valeurs et pratiques économiques. La thèse montre comment ces équipes très hétérogènes parviennent à fabriquer et défendre un objectif commun, non prescrit, répondant aux principes d’une justice redistributive. Pour que leurs affaires réussissent, dans un univers professionnel encore peu acquis à leur cause, les agents des GIR développent des compétences de « diplomates » et de « VRP » du « patrimoine criminel ». Ainsi, ces groupes constituent un cas intéressant de « management par le projet » dans les institutions régaliennes
This thesis focuses on the GIR, which bring together policemen, customs officers, customs inspectors, tax inspectors, labor inspectors, agents of the recovery of the social security contributions, and their work: the fight against the “underground economy” or “criminal property”. This work is based on observation, interviews, work on police archives in three GIR between 2014 and 2017 and their jurisdictions; and by questionnaire survey on the 2016 promotion of the “GIR investigator” training. Created in 2002, the GIR have been controversial, being exploited politically against the French suburbs. The professionals recruited in the GIR have built their autonomy by developing a new field of activity: seizure of criminal gains. Agents, who learn this atypical work “on the job”, define and implement categories of judgment on the wealth, poverty and immorality of profit seeking based on their own values and economic practices. The thesis shows how these very heterogeneous teams manage to create and defend a common goal responding to the principles of a redistributive justice. In order to attain their aim, GIR agents develop the skills of “diplomats” and “salespersons” of the “criminal property”. These groups constitute an interesting case of "project management" in the sovereign institutions
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Franco, Vargas Rosario. "Colombie : de l'"économie parallèle" à la "classe émergente"." Paris 7, 1989. http://www.theses.fr/1989PA070010.

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Analyse sociologique sur le phenomene de la "classe emergente" issue du trafic de la drogue en colombie et la facon dont cette "classe emergente" est devenue dominante dans la societe de classes colombienne et les consequences qui en resultent
The drug trade in columbia has generated a new class in columbian society. This sociological analysis relates the rise of this "emerging class" to a dominant position in the columbian class structure and the subsequent sociological and economic results of this emergence
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Zerbo, Adama. "Stratégies de lutte contre la pauvreté et politiques de développement local au sud du Sahara : cas du Burkina-Faso." Bordeaux 4, 2006. http://www.theses.fr/2006BOR40007.

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Abstract:
La lutte contre la pauvreté est devenue l'axe central des politiques économiques en Afrique subsaharienne et la décentralisation apparaît comme le système de gouvernance le plus adapté. Mais rares sont les collectivités urbaines qui disposent de politiques pro-pauvres. Il est admis que l'incidence de la pauvreté urbaine est basse et que la relance des économies locales suffit à créer des emplois décents au profit des pauvres. S'appuyant sur de nouveaux cadres d'analyse, cette thèse montre que l'incidence de la pauvreté est de 34,4 pour cent dans les collectivités urbaines du Burkina Faso, l'accès de 60 pour cent des actifs urbains à des emplois décents est nécessaire pour réduire de moitié l'incidence de la pauvreté, les marchés du travail locaux ne seront pas en mesure de relever un tel défi sans des politiques pro-pauvres, les collectivités urbaines disposent d'atouts au plan financier et en matière de démocratie locale pouvant leur permettre de mettre en oeuvre des politiques pro-pauvres.
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Razafindratsima, Liliane. "Contrôle et pilotage de la performance : cas de lutte contre la fraude fiscale malgache." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010067/document.

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Abstract:
Depuis le modèle de référence développé par Allingham et Sandmo (1972), les problèmes liés à la fraude fiscale et particulièrement au lien entre les raisons de conformité fiscale et le montant du revenu déclaré ont été souvent étudiées. La décision du contribuable dépend essentiellement du montant de son revenu réel, du taux d'imposition fiscale, de la probabilité de contrôle, du montant des amendes infligées en cas de détection. Mais d'autres paramètres plus psychologiques qu'économiques sont aussi tenus en compte à savoir le climat social auquel le contribuable évolue, l'utilisation de leurs cotisations par le gouvernement, les normes sociales, ou tout simplement la conscience du devoir fiscal pour le financement des biens publics et du civisme fiscal. Ces faits ne sont essentiellement pas tenus en compte dans un pays en développement comme Madagascar. La fraude fiscale est liée à l'incapacité de l'administration fiscale à assurer pleinement le système de contrôle par manque de moyens et des phénomènes comme la corruption, la présence accrue du secteur informel, l'influence des décideurs politiques. Les études empiriques ont montré que la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) reste l'impôt le plus fraudé par les contribuables et que les pertes annuelles pour cause de fraude fiscale sont exorbitantes, avec un montant total avoisinant les 203 millions d'€ de 2007 à 2009 dans les centres enquêtés
Since the reference model was developed by Allingham and Sandmo (1972), the problems linked ta tax evasion and particularly ta the relationship between the reasons for tax compliance, and the amount of declared income have often been studied. The taxpayer's decision depends primarily on the amount of his real income, on the tax rate, on the probability of control and on the amount of the fines in the case of identified fraud. However, other parameters more psychological than economical arc also taken into account ta identify the social climate in which the taxpayer evolves, the use of their tax contributions by the government, the social norms, or simply the awareness of the duty taxes in order ta support public projects and fiscal public­spiritedness. These facts have not yet been taken into consideration in developing countries like Madagascar. Tax evasion is linked to the incapacity of tax authorities to ensure full control of the system due to a lack of means as well as phenomena such as com1ption, the increasing presence of the informal sector and the influence of the political decision makers. Empirical studies have shown that Value-Added Tax remains the most defraudcd tax by taxpayers and that the annual lasses due to tax evasion are exorbitant, totaling around € 203 million from 2007 to 2009 in the centers participating in the survey
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Rassat, Fanny. "Le rôle des initiatives civiles de prévention des déchets dans la fabrique de la ville : l'exemple des lieux de réemploi." Thesis, Université de Paris (2019-....), 2020. http://www.theses.fr/2020UNIP7001.

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Abstract:
L’objectif de cette thèse est d’étudier la redéfinition du rapport aux rebuts produits par les ménages, dans la ville à travers les procédés de prévention des déchets. Dans un contexte de croissance de la consommation et du remplacement rapide des objets obsolètes, la quantité de rebuts a fortement augmenté. La réduction des déchets est devenue un enjeu prioritaire pour les politiques de développement durable. Alors que la réduction des nuisances liées aux déchets s’accompagne souvent d’une aseptisation des villes, d’une mise à distance et d’une déconsidération des territoires des déchets, les lieux de réemploi de proximité (recycleries) sont en plein essor. Notre recherche vise à comprendre de quelles manières ces lieux, inscrivant leur activité dans une démarche écologique et/ou sociale, participent à modifier la relation des habitants à leurs rebuts, et transforment le rapport à l’environnement urbain et social. La fonction de ces lieux de réemploi est également interrogée à travers leur rôle dans la fabrique de la ville durable. Cette étude est innovante par la mobilisation de plusieurs champs de la géographie : les travaux sur la proximité, la géographie du commerce et de la consommation et les initiatives civiles d’investissement des milieux de vie. Le réemploi est ici considéré comme la remise en circulation d’un rebut qui s’effectue dans des lieux spécifiques de « nouvelle consommation ». Pour comprendre l’évolution de la valeur des rebuts dans ces lieux, le réemploi est analysé à partir de son expérience esthétique qui amène à de nouveaux rapports de proximité avec les déchets. La recherche porte essentiellement sur le Grand Paris, métropole urbaine dense, dont les résultats sont mis en regard avec un terrain exploratoire effectué à New York
The aim of this thesis is to study waste produced by households in cities through waste prevention processes. In the context of a strong growth in private consumption and fast replacement of obsolete items, the amount of waste has increased sharply. In these circumstances, sustainable development policies has made the reduction of waste a priority. While nuisances associated with waste tend to shrink but are often accompanied by distance and discredit on the waste territories, local recycle centers (also called reuse centers or thrift shops) are booming. Our initial research focuses on understanding how these places - that adopt an ecological and/or social approach- contribute to modifying the rapport citizens have to their rejects and transform their relationship with the urban and social environment. We also look at the involvement of these recycle centers in the making of a sustainable city. This research is innovating by mobilizing several fields of geography: studies on places, proximity, geography of trade and consumption as well as the citizens’ initiatives in urban life. Reuse is seen as the recirculation of waste which takes place in specific “new consumption’s” territories. To understand the change in the value of waste in these territories, reuse is analyzed from its aesthetic experience that creates a new relation to waste. The research focuses mainly on the Greater Paris – an urban metropolis – whose results are contrasted with an exploratory work conducted in New York
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Lessoua, Albert. "Impacts distributifs de la pollution atmosphérique et bénéfices des politiques environnementales : une application à la Haute-Normandie." Rouen, 2008. http://www.theses.fr/2008ROUED002.

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Abstract:
Les objectifs de cette recherche portent sur les effets distributifs de l'exposition à la pollution atmosphérique et sur l'évaluation des bénéfices monétaires des politiques environnementales en Haute-Normandie. L'hypothèse testée part du constat que l'exposition physique à la pollution atmosphérique locale est régressive avec le revenu des ménages. Les résultats montrent que les ménages répartis par groupe de revenu et par catégorie socioprofessionnelle sont inégalement exposés à la pollution atmosphérique , cela indique que ce sont les groupes les plus démunis qui sont les plus exposés. Par conséquent, la distribution de l'exposittion à la pollution atmosphérique est régressive en Haute-Normandie. Les bénéfices monétaires des politiques de dépollution sont estimés à 8,085 M€ et à 5,62 M€/an, respectivement pour Rouen et Le Havre. Ces bénéfices permettent la mise en oeuvre des politiques sociales afin de réduire les effets distributifs négatifs de la pollution atmosphérique
The purpose of this research is to analyse the distributive impacts of air pollution and to assess the monetary value of environmental policies benefits in Haute-Normandie. The hypothesis to be tested is that the exposure to air pollution is regressive across income groups in this region. The results reveal that households by income and households by socioeconomic status are disproportionately exposed to local air pollution, indicating that the distribution of air pollution reduction in Rouen and Le Havre are estimated at € 8,085 million per year and €5,62 million per year respectively. These benefits enable the implementation of social policy in order to reduce the negative distributive effects due to air pollution externalities

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