Academic literature on the topic 'Économie numérique – Aspect politique'

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Journal articles on the topic "Économie numérique – Aspect politique"

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Ben Arfi, Wissal. "L’innovation, l’entrepreneuriat et les entreprises dans une société fondée sur des plateformes." Innovations N° 73, no. 1 (January 16, 2024): 5–24. http://dx.doi.org/10.3917/inno.073.0005.

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Abstract:
Les plateformes digitales et la transformation numérique sont des thèmes fondamentaux pour les chercheurs dans de nombreuses disciplines, de l’économie à la gestion, en passant par l’ingénierie et les sciences humaines. Les innovations digitales, telles que l’Internet des objets, le big data , l’informatique en nuage, l’intelligence artificielle et les différentes plateformes basées sur la technologie numérique, ont un impact sur la création d’entreprises et transforment les méthodes qui dépassent les frontières de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour influencer la culture, la politique et la société. Cependant, peu de recherches se sont penchées sur la relation profonde entre la transformation numérique, l’entrepreneuriat et l’innovation et leurs impacts sur le changement social à l’ère du digital. Ce cahier spécial d’ Innovations est consacré à la nécessité de combler cette lacune à travers la publication de travaux de recherche originaux qui enrichissent notre connaissance de la nature de la transformation numérique et de son influence sur l’entrepreneuriat et l’innovation dans les économies des plateformes. Nous présentons les nouveaux modèles d’entreprise émergents, leurs antécédents et leurs conséquences économiques et sociales. Ce cahier spécial propose une étude holistique et une analyse approfondie, par le biais d’une recherche interdisciplinaire de cinq articles académiques qui mettent en lumière les défis et perspectives actuels et futurs générés par la transformation de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans une économie fondée sur des plateformes digitales. Un agenda pour de futures recherches est proposé. Codes JEL : L86, O31, O33, L26
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Nyembo Kalenge, Ibrahim. "Evolution de la loi minière en République Démocratique du Congo et son impact sur le développement de l’économie." Revue Congolaise des Sciences & Technologies 2, no. 3 (February 1, 2022): 383–91. http://dx.doi.org/10.59228/rcst.023.v2.i3.42.

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Abstract:
La République Démocratique est un pays à vocation minière. Depuis l’Etat Indépendant du Congo, les ressources naturelles particulièrement les substances minérales précieuses, n’ont cessé d’attirer des chercheurs et des investisseurs miniers venant des différents horizons. C’est depuis 1990 notre pays a connu des grandes difficultés, qui ont abouti après des années de guerre en 2001 à une pacification de la situation politique mais également à un changement très profond dans la structure minière de notre économie en promulguant la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier telle que modifiée et complétée par l’ordonnance loi n°18/001 du 09 mars 2018. Sur cet aspect des choses, il y a lieu de reconnaitre le mérite du nouveau code minier qui a drainé massivement l’investissement privé dans le pays.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Pujante González, Domingo. "Ouverture : Quelque chose se passait…" HYBRIDA, no. 4 (June 29, 2022): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.4.24738.

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Abstract:
"Quelque chose se passait. Je le savais. Cet homme était là. Devant moi. Je ne le connaissais pas. Je ne l’avais jamais vu. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Pourquoi il me regardait ? Pourquoi je le regardais ? Mon cœur battait. Il battait fort. Je le voyais presque. Je le sentais. Dans ce petit corps d’adolescent, affaibli par ce soleil, et par le charme de cet inconnu d’en face". Tahir, Hicham (2015). Les Ruelles des pieds nus (p. 181). Casa-Express éditions. Deuxième solstice d’été pour la revue HYBRIDA… Rituel solitaire du feu, de la mer et de la lune… Nouveaux vœux pour tous et toutes… pour ceux et celles qui souffrent… pour les mères dévouées… pour mon père qui fait 80 ans. Fierté renouvelée en ce juin 2022, plus libre mais plus accéléré… plus individualiste… Espoir pour l’Ukraine et positionnement contre toute forme de totalitarisme et d’oppression… Notre revue se consolide et reçoit la considération des spécialistes qui permettent d’afficher le label de qualité et de soutenir, nunc et semper, une recherche engagée. Ce numéro 4 contient un Dossier central intitulé IDENTITÉ/S coordonné, magistralement il faut le préciser, par le professeur Walter Romero de l’Université de Buenos Aires en Argentine. Il regroupe dix articles venus d’espaces culturels différents qui se font écho : Côte d’Ivoire, Espagne, France, Maroc, Tunisie… Ils abordent et étudient des auteur·e·s aussi différent·e·s, et finalement aussi proches dans la thématique proposée, que Tahar Ben Jelloun, Fatima Daas, Alexandra David-Neel, Ariane Dreyfus, Carlos Fuentes, Édouard Glissant, Patrick Grainville, Laura Kasischke, Milan Kundera et Achille Mbembe, ainsi que d’autres productions audio-visuelles. En partant d’une orientation méthodologique spécialisée en études postcoloniales et migratoires et/ou en études culturelles, de genre et queer, tout en privilégiant les approches intersectionnelles où convergent plusieurs facteurs d’oppression et d’exclusion (classe, race, genre…), ce Dossier porte sur la polyvalente notion d’identité, concept fuyant et pluriel qui s’appuie sur l’idée d’hybridation culturelle. Les articles du Dossier prennent donc comme objet d’étude l’itinérance, l’errance et le déplacement, incluant l’idée de retour (récits de voyage, opposition entre les pays colonisés et les pays colonisateurs, entre le centre et la périphérie ou la banlieue, etc.). Ils insistent également sur les questions identitaires liées aussi bien à la mémoire qu’aux processus d’interculturalité, voire de transculturalité. Un autre aspect qui a été exploré est celui de l’identité individuelle et communautaire en relation avec les questions concernant la diversité sexuelle, ethnique, religieuse… mettant en valeur les récits et les sujets diasporiques, voire transgresseurs, tout en questionnant la normativité et les systèmes de domination. Dans notre section Mosaïque, nous publions deux articles spécialement intéressants : Ihab Abumallouh part d’une réflexion générale sur la présence de la sexualité dans la littérature maghrébine d’expression française pour centrer son analyse sur la sexualité dans son rapport avec la religion et la « raison/folie » chez Ben Jelloun. Stéphanie Parmentier, quant à elle, aborde les univers du livre numérique qui prennent un élan inespéré et gratifiant de nous jours, grâce aux nouvelles plateformes d’auto-édition et de lecture en étroit lien avec les réseaux sociaux. Dans la section Traces, nous avons l’honneur et l’énorme plaisir de publier en avant-première le texte inédit de Tassadit Imache, écrivaine que nous aimons et admirons, intitulé « Disparaitre dans un beau paysage » qui fera partie de son nouveau roman à paraitre en 2023. Sous le titre de « Sombras negras », nous publions également le témoignage poignant de l’artiste et activiste trans d’origine soudanaise Alex Medina, réfugiée politique en Espagne qui vient d’obtenir sa nationalité, ce dont nous nous réjouissons. Il ne nous reste qu’à remercier toutes les personnes qui nous aident, nous soutiennent et nous encouragent dans ce beau projet. Merci aux lecteurs et lectrices et merci aux chercheur·e·s du monde entier de nous envoyer vos propositions, vos créations et vos témoignages. Varius Multiplex Multiformis… (dixit Marguerite Y.). N’hésitez pas à succomber sous le charme de « cet inconnu d’en face ».
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Nixon, Brice. "Vers une économie politique du 'travail du public' à l'ère numérique." Variations, no. 21 (April 5, 2018). http://dx.doi.org/10.4000/variations.950.

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"Économie et politique de l’« accès ouvert » : les revues à l’âge numérique." Revue d’histoire moderne et contemporaine 62-4bis, no. 5 (2015): 7. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.625.0007.

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"Le Politique Sur Scène. Le Zouglou Comme Un Opni (Objet Politique Non Identifié) David K. N’GORAN." REVUE D’ÉTUDES AFRICAINES 1, no. 2 (April 14, 2022). http://dx.doi.org/10.61585/pud-rea-v1n213.

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Cette étude voudrait postuler une analyse du discours social dans son aspect spécifiquement politique à travers le « Zouglou », rythme musical représentatif de la culture ivoirienne de ces deux dernières décennies. Mais, au-delà du cadre spécifique d’un art local fait de parole, de chant, de danse et de gestuelle, il s’agit ici, pour nous, d’éprouver les résultats d’un ensemble de recherches que nous amorcions sous la forme d’une « histoire des peuples sans histoire » (Moniot, 1974). En effet, il apparaît que le champ symbolique africain (politique, économie, religion, littérature et art) configure une réponse, dans la perspective d’une économie générale des discours (Bourdieu, 1982), telle qu’elle met face-à-face des sociétés du Sud et celles du Nord. Ainsi, afin de répondre à la nécessité d’une méthodologie soucieuse d’endogénéité, nous observions les conditions de possibilité pour l’écriture « à l’ivoirienne » d’une histoire locale à partir d’un corpus politique propre (N’goran, 2012).
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

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Abstract:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
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Blais, Louise. "Biopolitique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.105.

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Abstract:
On doit à Michel Foucault la notion de biopolitique, proposée dès 1974, et dont il en attribuera l’héritage à son maitre, Georges Canguilhem. Depuis, la notion de biopolitique occupe une place non négligeable dans des domaines et disciplines aussi variés que le « management » privé ou public, la santé et les services sociaux, le commerce ou les sciences humaines et sociales (littérature, philosophie, sociologie, anthropologie….). La biopolitique est au cœur des processus de normalisation et de contrôle social. Citons d’emblée Foucault : « Le contrôle de la société sur les individus ne s’effectue pas seulement par la conscience ou par l’idéologie, mais aussi dans le corps et avec le corps. Le corps est une réalité biopolitique ; la médecine est une stratégie biopolitique » (Foucault, 1994 : 210). La biopolitique, soutient Foucault, est une stratégie politique de la gouvernance qu’il faut situer dans le cadre qui l’a vu naitre : l’émergence du libéralisme (Foucault, 2004). La biopolitique désigne le nouvel objet de gouvernance des sociétés libérales depuis deux siècles: la population comme ensemble des gouvernés dans leur existence biologique (Gros et al, 2013). La biopolitique est tout à la fois stratégie politique, outil de savoir/pouvoir et pratique gouvernementale/institutionnelle. Sa tâche, sa responsabilité, son mandat est de s’occuper de la « santé » des populations: natalité, mortalité, morbidité, hygiène, alimentation, sexualité, pollution, pauvreté, comportements… l’air, l’eau, les constructions, les égouts …. Le champ de la santé s’étend alors à l’infini, à travers un panoptique, c’est à dire, ce dispositif qui rend possible l’idée d’un regard englobant portant sur chacun des individus (Foucault, 1994 : 261). C’est en ce sens que, pour Foucault, la médecine ne se réduit pas à la seule figure du médecin; elle est une « stratégie biopolitique » qui se déploie et s’incarne dans un dispositif institutionnel et professionnel indispensable à la gouvernance des sociétés (néo)libérales (Foucault, 1994 : 210). C’est aussi en ce sens que Guillaume le Blanc (2006 :154) soutiendra que : « La médicalisation de la vie humaine est l’évènement majeur de la biopolitique ». De ce point de vue, les études populationnelles et épidémiologiques, dont les premières remontent au 19e siècle (Blais, 2006) prennent toute leur importance comme outils de la gouvernance. D’une part, elles nourrissent les choix et décisions des gouvernants concernant les populations à gouverner, choix et décisions qui sont à la fois d’ordre politique, économique, social et culturel, et qui s’inscrivent dans des rapports de pouvoir. D’autre part, elles modélisent les représentations des populations (des gouvernés) dans leur existence biologique et sociale. La biopolitique est en ce sens un mode de connaissance, à la fois des populations en tant qu’agrégats d’individus, et de soi en tant qu’individu dans la collectivité. La biopolitique est, chez Foucault, un outil qui forge les normes, outil essentiel à la gouvernance et ses instances de pratiques : la justice, bien sûr, mais aussi, et notamment, les institutions de la santé, des services sociaux, de l’éducation, du travail… Elle établit des normes visuelles (les apparences, les comportements, les performances, les existences biologiques…) et discursives (les manières de nommer les choses, de les dire, le dicible, ce qui est recevable, la parole, l’expression, l’argumentation…). Elle modélise les représentations faites de la norme, des représentations autant de l’autre, du différent, de la non-norme, que de soi en tant qu’individu(s) par rapport et en rapport(s) à autrui et sa place dans la collectivité. Comme le souligne le Blanc (2006 :9), chez Foucault la vie est qualifiée par des normes qui sont tout à la fois des normes de savoir et des normes de pouvoir. Toutefois, le contrôle social n’est pas que processus unidirectionnel, hiérarchique ou « top-down », ce qui serait inadéquat pour rendre compte de la complexité de son mode opératoire. Judith Revel (2008 : 28) résume ainsi le fonctionnement de la biopolitique néolibérale et ce qui en fait l’efficacité dans la pensée de Foucault, efficacité dans le sens de « comment ça marche ». Le contrôle social, dit-elle, est « une économie du pouvoir qui gère la société en fonction de modèles normatifs » de l’appareil d’État et ses institutions. En même temps, pour qu’il ne soit pas que répression autoritaire, le contrôle social opère par l’intériorisation de la norme chez les individus, une « pénétration fine du pouvoir dans les mailles de la vie », que Foucault appelait le « pouvoir capillaire ». En tant que mode de connaissance, la biopolitique produit du savoir et donc, selon la formule consacrée, du pouvoir. D’une part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) les gouvernants dans l’exercice du pouvoir. Les classifications et catégories toujours plus différenciées de la biopolitique produisent des individus objectivés d’une population à gérer, l’individu-objet sur lequel agissent les institutions de la gouvernance (Blais 2006). Sur ce point, Foucault rejoint des auteurs comme Illich (1975), Goffman (1968) et Castel (1981, 1979, 1977) qui ont analysé et exposé les effets contreproductifs, stigmatisants, assujettissants ou normalisants de la pensée et des pratiques classificatrices dès lors qu’elles enferment les individus dans des catégories. D’autre part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) aussi les gouvernés dans leur rapport à la norme, dans les manières de l’intérioriser à travers les choix, décisions et pratiques qui tissent toute vie au quotidien. Un savoir qui produit ainsi un individu-sujet, un sujet pensant et agissant. En d’autres termes, le sujet émerge à travers les catégories qui le définissent. La biopolitique renvoie inévitablement à la question de la manière (ou l’art, dirait Foucault) de gouverner (Gros et al, 2013 : 6). À l’ère du numérique, du Big Data, des algorithmes, qui connaissent un essor global depuis la mort de Foucault en 1984, la notion de biopolitique est-t-elle encore un outil d’analyse efficace des modalités de contrôle et de gouvernement des populations? Pour certains, dont Pierre Dardot et Christian Laval (2016), ce passage du gouvernement des corps, c’est à dire à une forme de pouvoir qui s’exerce sur les corps par une surveillance individualisée, au gouvernement de soi-même implique un nouveau mode de gouvernance. Celui qui se met en place s’appuierait moins, argüent-ils, sur les normes et contrôles de la biopolitique, que sur l’idée de la liberté des sujets qu’il s’agit de gouverner par des incitations et mesures les laissant en apparence libres d’agir, en canalisant, voire en manipulant les intérêts des individus et des populations. C’est ce que Foucault appelait la « conduite des conduites ». Dardot et Laval donnent comme exemple de telles mesures celui du code de la route où la liberté est celle du « choix » du chemin et de la destination, mais selon les règles de la route (vitesse, permis, etc). D’autres diront que le pouvoir d’accumulation de masses de données par les Facebook, Google et autres grands joueurs de l’internet dessine un nouvel art de la gouvernance où la surveillance a cédé au profilage. D’un régime de normalisation on passe à un régime de neutralisation, soutient Antoinette Rouvroy (2018 : 63). Et pour Mondher Kilani, la biopolitique détient désormais un « … pouvoir démultiplié de surveillance et d’engloutissement des individus et des conscience,… » (Kilani, 2018 : 292). Il s’agit alors d’étudier les biopolitiques contemporaines là où elles se redéfinissent en permanence (Fassin, 2006 : 40). Si les catégories de la biopolitique ont tendance à objectiver les individus, elles contiennent aussi une source de re-subjectivation. Chez Foucault, le processus de re-subjectivation ne se réduit pas à l’individu : se défaire des marques objectivantes de la pensée et de la pratique classificatrice ne se fait pas seul. La création de nouvelles pratiques arrivent aussi par le bas, comme en témoigne l’impact des mouvements féministes, écologistes, homosexuels, transgenres, de personnes psychiatrisées….. C’est pourquoi Foucault s’intéressait aux micro-pratiques (dans les prisons, les milieux psychiatriques, etc) comme pratiques de liberté et lieux de dé-assujettissement. D’où l’importance pour les sciences humaines et sociales d’étudier et d’exposer les nouveaux modes opératoires de la biopolitique, mais aussi les micro-pratiques de résistance, de liberté, les contre-pouvoirs qui se créent dans les interstices de la société. Car la «vie politique» est constituée d’un débat permanent entre gouvernés et gouvernants (Gros et al, 2013 : 7).
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Dissertations / Theses on the topic "Économie numérique – Aspect politique"

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Fiocca, Louis-Emmanuel. "L' analyse économique du droit d'auteur dans la société de l'information." Aix-Marseille 3, 2002. http://www.theses.fr/2002AIX32059.

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Andres, Raphaela. "Empirical essays on policy interventions in the digital economy." Electronic Thesis or Diss., Institut polytechnique de Paris, 2024. http://www.theses.fr/2024IPPAT016.

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Abstract:
Cette thèse étudie de manière empirique les interventions politiques et managériales dans l'économie numérique et analyse leur efficacité et leurs effets secondaires potentiels.Le premier chapitre met en évidence un effet politique involontaire d'un régime d'aide publique aux entreprises, mis en place dans les régions allemandes ayant un retard sur le plan économique. Nous exploitons des variations dans les conditions d'éligibilité et dans les sommes des potentielles subventions, afin d'analyser leur influence sur la propension des entreprises à adopter des services du Cloud. Les résultats empiriques montrent que plus la subvention potentielle à l'investissement est élevée, moins les entreprises sont incitées à adopter des services du Cloud. Cet effet involontaire de la politique est très pertinent pour les décideurs politiques, car l'adoption des services du Cloud a été associée à divers bienfaits pour l'entreprise, ainsi que pour l'économie dans son ensemble.Le deuxième chapitre analyse une réglementation pionnière en matière de discours haineux en ligne sur la plateforme de médias sociaux X (ex Twitter). Nous y exploitons l'introduction d'une régulation en Allemagne, qui s'applique aux réseaux sociaux, dans une approche quasi-expérimentale pour mesurer l'impact causal de la loi sur la prévalence des contenus haineux dans un groupe cible du segment germanophone de X. Les résultats impliquent une diminution significative et robuste de l'intensité et du volume des discours de haine dans les tweets abordant des sujets sensibles liés à l'immigration et à la religion. Il est important de noter que les tweets abordant d'autres sujets, ainsi que le style de tweet des utilisateurs ne sont pas affectés par le règlement, ce qui est conforme à son objectif. Ce chapitre montre que la législation visant à lutter contre les contenus en ligne préjudiciables peut réduire de manière significative la prévalence du discours de haine. Par ailleurs, il contribue à comprendre les potentiels effets que pourrait avoir le Digital Service Act, instauré par l'Union Européenne.Le troisième chapitre étudie les mécanismes de l'«économie des créateurs». Elle s'appuie sur un modèle de plateforme multi-face, mettant en relation les créateurs de contenu, les utilisateurs et (parfois) les annonceurs. Répondre aux besoins de ces différents partis est un défi complexe, comme le montre l'impact de l'«Adpocalypse» de YouTube en 2017. Lors de cet épisode, de grands annonceurs ont quitté YouTube parce qu'ils craignaient que leurs publicités soit associées à des contenus répréhensibles. Ce chapitre exploite les efforts de modération de contenu déployés par YouTube à la suite de l'Adpocalypse pour mesurer les réponses multiplateformes des créateurs et des consommateurs de contenu sur Patreon. Le modèle théorique et les données empiriques de ce chapitre confirment que les créateurs de contenu qui pratiquent le multi-homing sur YouTube et Patreon réagissent de manière stratégique et concentrent leurs efforts sur Patreon.Par conséquent, les consommateurs augmentent leur utilisation de Patreon par le biais d'adhésions, de commentaires et d'appréciations. Toutefois, nous constatons également que la modération du contenu de YouTube et le changement de comportement des créateurs et des consommateurs qui en découle entraînent une augmentation de la toxicité sur Patreon. Ces résultats indiquent que les règles de gouvernance d'une seule plateforme ne peuvent pas être considérées de manière isolée. Au contraire, les gestionnaires de plateformes et les décideurs politiques doivent prendre en compte les réactions potentielles de toutes les parties prenantes.Les trois chapitres de cette thèse démontrent que les interventions dans l'économie numérique peuvent être efficaces pour façonner les discussions en ligne, mais les particularités numériques telles que l'évolution rapide des technologies et les effets de substitution doivent être soigneusement prises en compte
This thesis empirically investigates policy and managerial interventions in the digital economy and analyses their effectiveness and potential side effects.The first chapter uncovers an unintended policy effect of a public support scheme for firms in economically lagging regions in Germany. It exploits variation in the eligibility and the size of potential investment subsidies of firms in order to analyse the relationship with the firms' propensity to adopt cloud services. The empirical results demonstrate that the higher the potential subsidy for investments, the lower the incentive for firms to adopt cloud services. This unintended policy effect is highly relevant for policy makers, as the adoption of cloud services has been linked to various benefits on the firm as well as on the aggregate economy level.The second chapter analyses the pioneering online hate speech regulation on the social media platform X. It exploits the regulation, the German Network Enforcement Act, in a quasi-experimental approach to measure the causal impact of the law on the prevalence of hateful content in a target group of the German-speaking segment of X. The results imply a significant and robust decrease in the intensity and volume of hate speech in tweets tackling sensitive migration and religion related topics. Importantly, tweets tackling other topics as well as the tweeting style of users are not affected by the regulation, which is in line with its aim. This chapter highlights that legislation for combating harmful online content can significantly reduce the prevalence of hate speech and contributes to understanding the perspective implications of the European Digital Services Act.The third chapter investigates mechanisms of the Creator Economy, which capitalizes on a multi-sided business model, connecting content creators, users, and (sometimes) advertisers. Matching the needs of these different stakeholders is a complex challenge, as evidenced by the impact of the YouTube “Adpocalypse” in 2017, when major advertisers fled YouTube due to concerns about their ads appearing alongside objectionable content. This chapter exploits YouTube's subsequent content moderation efforts following the Adpocalypse to measure the cross-platform responses of content creators and content consumers on Patreon. Focusing on content creators that multi-home on YouTube and Patreon, the theoretical model and empirical evidence of this chapter confirm that these content creators respond strategically and shift their efforts toward Patreon. As a result, consumers also increase their use of Patreon through memberships, comments, and likes. However, we also find that YouTube's content moderation and the shift by content creators and consumers that follows, results in an increase in toxicity on Patreon. These findings indicate that governance rules of a single platform cannot be looked at in isolation. Instead, platform managers and policy makers need to consider potential cross-platform reactions of all stakeholders.The three chapters of this thesis demonstrate that interventions in the digital economy can be effective in shaping online discussions, but digital particularities such as rapidly changing technologies and substitution effects need to be carefully considered
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Jeanningros, Hugo. "Conduire numériquement les conduites : économie comportementale, objets connectés et prévention dans l’assurance privée française." Thesis, Sorbonne université, 2020. http://www.theses.fr/2020SORUL115.

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Abstract:
La capacité de l’assurance à produire et distribuer les risques et les responsabilités s’appuie sur l’exploitation de multiples sources de données. La masse d’information produite à l’ère numérique peut être mobilisée pour reconfigurer les relations entre assureurs et assurés. L’assurance comportementale, basée sur la captation et la valorisation de traces laissées par les comportements quotidiens des assurés, en constitue un cas frappant et politiquement clivant, alors même que ces produits sont mal connus. Sur la base d’une enquête qualitative et du déploiement d’une sociologie économique de l’information, cette recherche met en lumière l’origine et le fonctionnement concret de l’assurance comportementale. Elle expose le contexte d’émergence de ces produits ainsi que les modalités de leur conception et de leur mise en œuvre. Si l’exercice de formes de pouvoir par l’assurance est aussi ancien que l’institution elle-même, il apparaît que les modalités de cet exercice par l’assurance comportementale sont inédites. Sur la base de théories de l’économie comportementale et de la mise en place d’un circuit informationnel appuyé par les objets connectés, les porteurs de l’assurance comportementale ambitionnent de conduire numériquement les conduites quotidiennes des assurés, et de se positionner comme chefs d’orchestre de l’alignement des intérêts individuels, entrepreneuriaux et sociétaux. L’assurance comportementale s’apparente ainsi à une tentative inachevée de mise en place d’une gouvernementalité algorithmique
The Insurance’s ability to shape and distribute risks and responsibilities relies on the exploitation of multiple sources of data. The large amount of information produced in the digital era can be mobilized in order to reconfigure the relationship between the insurers and the insureds. Behavioral insurance, which builds on the tracking and valuation of the insured’s daily behavioral data, constitutes a striking and politically sensitive case, even though it is a poorly documented phenomenon. Building on a qualitative investigation and the deployment of an economic sociology of information, this research sheds light on the origins and the concrete functioning of behavioral insurance. The research shows the context of emergence of these products and the ways these are designed and implemented. If the wield of power by insurance is as old as the institution itself, it appears that the forms of this wielding are unprecedented. On the basis of behavioral economics theories and the shaping of an informational pipelines built on the uses of tracking devices, the promoters of behavioral insurance attempt to digitally conduct insured’s daily conducts, and to act as conductors of the alignment of individual, entrepreneurial and societal interests. Behavioral insurance is an uncompleted attempt of shaping an algorithmic governmentality
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Lesson, Benjamin. "La torpille numérique : problématiques métier de l’exploitation cinématographique à l’heure des multiplexes et des diffusions multi-supports." Thesis, Lyon 2, 2011. http://www.theses.fr/2011LYO20090/document.

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Abstract:
L’exploitant de cinéma articule l’espace public cinématographique et l’espace public ; il offre une définition, une objectivation du cinéma au sein de l’espace public, dans la manière dont il construit un cadre d’expérience esthétique. Il est donc à la croisée des chemins : il doit veiller à donner un site (matériel et symbolique) à l’expérience esthétique, selon les logiques propres à son champ et en considérant la « demande » du public.Les problématiques de son métier concernent aussi bien son positionnement concurrentiel, que son positionnement au sein de l’espace public cinématographique ainsi qu’au sein de l’espace public. La présente thèse vise à en rendre compte, de manière transdisciplinaire et engage également une réflexion sur le discours porté sur le cinéma au sein de l’espace public ainsi que la fonction que lui accorde cet espace. Les nouveaux dispositifs numériques peuvent conduire à la radicalisation du caractère mass media du film (en multipliant les modalités de réception), mais ils offrent également nouvelles configurations esthétiques; le cinéma doit donc être (re)défini en fonction de ces nouvelles possibilités (partie 1).C’est toute l’institution cinématographique qui est confrontée à la problématique de l’émergence des nouveaux médias et qui, malgré elle, tend à réduire la valeur expérientielle du cinéma au caractère mass media du film. Or, c’est le marché qui capte et exploite le plus cette logique (partie 2).Cependant, l’exploitant n’est pas seulement un diffuseur ; le travail de l’exploitant est également d’opérer une médiation. Ainsi, il s’agit de considérer les problématiques de sociabilité engagées par la salle de cinéma et les conditions de création de micro-agora, de micro espace public par l’exploitation (partie 3).Ce n’est que dans une saisie globale des deux aspects du cinéma (mass media et micro agora) que l’exploitant a une fonction claire et importante, qu’il convient de revaloriser au sein de l’espace public cinématographique (conclusion)
The movie theatre manager articulates the cinematographic public place and the public place. He proposes a definition and an objectification of the cinema within the public place, depending how he « builds » an aesthetic experiment frame. Thus, the movie theatre manager is on a « crossroad ’: he has to ensure the (material and symbolical) frame required for an aesthetic experiment, depending on institutional practices and according to the spectators « demands». The business challenges of the movie theatre manager concern as well its competitive location, as its location within the cinematographic public place as well as within the public place. This thesis aims at reporting it, in an interdisciplinary way. It also commits a comment on the definitions of the cinema belonging to the public place as well as the function that this space grants it.The new digital devices can drive to the radicalisation of the mass media aspect of the movie (by multiplying the ways of reception). But they also offer new aesthetic configurations. Thus, the cinema has to be (re) defined according to these new possibilities (Part 1).It is all the film institution which is concerned by the problems due to the new technologies emergence and which tends to reduce the cinematographic experiential value to the mass media of the film aspect. Now the market exploits this logic more than the institutions do and so appears as the only guarantor of the quality (Part 2).However, the movie theatre manager is not only a diffuser; his work also is to proceeds a mediation. So, it is a matter of considering the sociability problematics committed by the theatre space and the conditions of creation of micro- agora, micro public place by the movie theatre (Part 3).It is only in a global seizure of both aspects of the cinema (mass media and micro-agora) that the movie theatre manager has a clear and an important function, that it must be revalued within the film public place (conclusion)
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Petit, Richard. "L'économie écologique, une économie politique alternative ?" Lille 1, 1997. http://www.theses.fr/1997LIL12007.

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Abstract:
Dans ce travail on se propose d'examiner si une nouvelle ecole de pensee economique, dont les auteurs (georgescu-roegen, daly, costanza) sont principalement americains, mais aussi francais (rene passet), peut etre proposee comme alternative a l'economie dominante. Dans ce but le travail de recherche porte sur les liens qui sont censes exister entre le cadre representatif de l'homme et de la nature dont se dote toute pensee economique, et les conclusions analytiques qu'elle peut en retirer. La these veut montrer que l'economie ecologique substitue au cadre habituel de l'economie standard une vision de l'homme et de la nature inspiree par l'ecologie scientifique et par des presupposes epistemologiques radicalement differents. Ce faisant, cette ecole de pensee se livre implicitement a un questionnement de la modernite, notamment sur la coupure homme/nature. A partir de ces prises de position, methodologiques, il en derive des recommandations de politique economique regroupees sous l'appellation de developpement soutenable. Ce developpement soutenable conduit lui-meme a des prises de position, cette fois ethiques et par consequent, l'economie ecologique repose la question du normatif en economie. Si l'ensemble de ce questionnement est radical et permet ainsi d'envisager cette pensee comme une alternative possible, par contre la question du politique demeure en suspens et constitue la faiblesse majeure de cette nouvelle ecole. Par consequent, cette nouvelle ecole est pleine de promesses mais son devenir est lie a sa capacite a prendre en compte de problemes pour l'instant laisses sans solution
This essay is devoted to a new school of thought in economics, ecological economics, whose authors (georgescu-roegen, daly, costanza,) are mainly american (but also french like rene passet) and it examines this new stream of thought to decide whether it can challenge the standard school and become an alternative political economy. For this purpose this essay tries to show the relations supposed to exist between the framework used by every thought in economics to represent man and nature and the analytical conclusions draw from it. The essay wants to show that ecological economics substitutes to the usual framework of standard economics a vision of man and nature inspired by scientific ecology and by radically different epistemological presuppositions. Therefore this school of thought is an implicit citicism of modernity, particularly of the break between man and nature. From these methodological principles propositions of economic policy are drawn, summed up under the title "suatainable development". This very concept leads to ethical ideas and ecological economics ask the normatif question in economics. The essay concludes that on one hand, ecological economics is rather radical and can be seen as an alternative political economy, but on another hand, it does not consider the political question and this constitutes the main weakness of this new school of thought. Its future depends on its capability to deal with this question
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Helmer, Étienne. "Économie et politique chez Platon." Paris 1, 2004. http://www.theses.fr/2004PA010625.

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Abstract:
Les rapports de l' économie et de la politique chez Platon n' ont pas été étudiés car selon les historiens, l'économie ancienne était immergée dans la politique. De l'économie platonicienne ne furent retenues que les prescriptions données dans les Dialogues à son sujet. La rivalité perçue par Platon entre les acteurs économiques et le politique concernant l'édification de la cité n' a pas été perçu. Contre Xénophon, contre ce qu' Aristote lui attribue, Platon refuse d'assimiler le monde de l'économie et celui de la politique, et détermine les conditions nécessaires à l'autonomie de la politique, en discernant l'efficience politique de l' efficience économique. Car si l' économie fait matériellement la cité, elle peut aussi la défaire en raison du dérèglement que l' anthropologie de Platon attribue à nos appétits. La politique véritable fait faire la cité en vue de son unité, et en est la cause proprement dite. Pour que la politique soit possible, il faut donc rendre l'économie politique.
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Lioté, Sébastien. "La notion d’économie dans l’histoire occidentale : des lois de la maison à l’économie politique." Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100186.

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Abstract:
De nombreuses études historiques ont traité de l'économie des périodes antique, médiévale, moderne et contemporaine. Celles-ci font une histoire économique, pas une histoire de l'économie. Certes, la notion a connu diverses utilisations dont la principale se rapporte à l’idée de l’administration d’un domaine dont la taille n’a cessé d’augmenter, de la maison à la planète en passant par la cité et les états nationaux. Cependant, une étape importante de cette histoire est souvent négligée, à savoir son utilisation théologique pour qualifier la mission salvifique du Christ et de l'Eglise résumée et connue par l'expression « économie du Salut ». La présente étude tente donc de retracer la généalogie institutionnelle de cette notion qui, dans le monde antique, passe de l’oίκoς à l’oίκoυμένη puis, dans le monde chrétien, de la Création à la « mondialisation ». Outre l’analyse différenciée de l’ordre économique antique et de l’ordre économique chrétien dans leurs tenants et aboutissants, elle développe le lien entre la notion d'économie et l'idée d'une justice économique, afin de mettre en évidence son essence fondamentalement normative. En fin de compte, il s’agit de comprendre que l’acception actuelle de l’économie, cette science apparemment purement phénoménologique, a malgré sa relative "jeunesse" une histoire très ancienne qui explique en partie sa place dominante dans la hiérarchie contemporaine des disciplines, telle que le signifie l’expression « économie politique »
Many historical studies dealt with economy of antic, medieval, modern and contemporary periods. They make an economic history, not an history of economy. Obviously, this notion knew various uses whose principal one refers to the idea administration of an area whose size did not cease increasing, of the house to planet while passing by the city and states national. However, an important step in this history is often neglected : her theological usage to qualify the salvating mission of Jesus Christ and the Church, known as the expression « economy of salvation ». The aim of this study is to retrace the institutional genealogy of this notion which, in the antic period, switches from « oίκoς » to « oίκoυμένη », then, in the Christian period, from Creation to « globalisation ». In addition to the analysis differentiated from the ancient economic order and of a Christian economic nature in their holding and bordering, it develops the link between the concept of economy and the idea of an economic justice, in order to highlight its fundamentaly normative essence. In the final analysis, it is a question of understanding that the current meaning of the economy, this science apparently purely phenomenologic, has in spite of her relative youth a very ancient history which partly explains her dominant position in the contemporary hierarchy of disciplines, such as the expression « political economy » means it
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Vallois, Nicolas. "L' émergence d'un nouveau domaine de savoir : la neuroéconomie." Paris 1, 2012. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00765033.

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Abstract:
L'expression de neuroéconomie est apparue dans la littérature scientifique il y a maintenant dix ans. La première occurence écrite de ce terme se trouve dans un article publié en 2002 dans The Flame, magazine des étudiants de troisième cycle de lo'université de Claremont 'Etats-Unis). Le professeur paul zak y affirme que ses recherches, qui se situent aux frontières de l'économie et des neurosciences, relèvent d'une nouvelle discipline, qu'il appelle neuroéconomie (di Petrio, 2002). La même année, une revue académique de sciences de gestion -management Science- fait paraître le compte-rendu d'une véritable expérience de neuroéconomie, réalisée par Kevin McCabe et ses coauteurs, dans lequel le terme de neuroéconomie est utilisé à nouveau: "la démonstration d'une ralation entre l'activité du cerveau et le choix économique observé atteste de la faisabilité d'une science neuroéconomique de la décision" (Smith et al. , 2002, p. 712).
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Gafouri, Ala'a. "Islam et économie : réflexions sur les principes fondamentaux de l'économie islamique." Paris 1, 1992. http://www.theses.fr/1992PA010506.

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Harnay, Sophie. "Économie positive de la justice administrative." Paris 1, 1999. http://www.theses.fr/1999PA010031.

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Abstract:
Le travail réalisé ici constitue une analyse économique positive de la justice administrative française on utilise les outils de l'école des choix publics pour donner une lecture originale du modèle français de justice administrative (production de justice administrative par une juridiction administrative specialisée, distincte de l'ordre judiciaire, par opposition aux systèmes juridiques étrangers). L'inscription systématique des développements de la théorie de la bureaucratie dans le cadre de la théorie de l'agence ne suffit pas à expliquer le recours au juge administratif. L'analyse des asymétries informationnelles entre ce dernier et décideur politique doit être complétée par la problématique de l'indépendance. Le pouvoir discrétionnaire du juge permet d'expliquer la stabilité des décisions politiques. En s'institutionnalisant, le juge administratif entre en concurrence avec d'autres producteurs de justice administrative pour l'acquisition de droits de production. La théorie de la recherche de rente sert à expliquer le dualisme juridictionnel français et le développement de la justice administrative. On relativise l'exception française : l'organisation de la justice administrative francaise constitue un équilibre particulier d'un modèle général décrivant l'ensemble des systèmes juridiques existants. Les comportements de recherche de rente des juridictions peuvent contribuer à l'accroissement du bien-être social. L'influence des parties au procès sur la production de justice administrative est analysée sous l'angle des intérêts particuliers. D'une part, la production par le juge administratif de règles jurisprudentielles, conçue comme un produit joint de la résolution des conflits, n'a d'intérêt aux yeux des parties au procès que dans le cadre d'un jeu répeté. D'autre part, la stabilité des règles jurisprudentielles s'explique par la composante réputationnelle de la fonction d'utilité du juge administratif. Dans un dernier temps, la production par celui-ci de règles jurisprudentielles favorables aux administrés est expliquée sous l'angle de l'efficacité du droit, de l'intérêt general et de la hierarchie des normes
The purpose of this work is to provide an economic analysis of the French administrative judiciary, using the public choice theory. Unlike other legal systems, the french one features several types of judges, among them the juge administratif ; in charge of judging administrative conflicts. The closer integration of bureaucratic models and principal agent models does not provide any satisfactory explanation for this situation. The study of informational asymmetries between judges and political decision makers has to be completed with the analysis of the independence of the judiciary. The existing groups of judges compete with each other in order to get production rights from the political decision makers. The rent seeking theory allows us to explain the french duality of justice producers and the increasing activity of the juge administratif. The french legal system is no longer an exception but a particular equilibrium of a more general model describing any existing legal system. In such a context rent seeking behaviors are likely to increase social welfare. The influence of litigants on judicial decisions has to be considered as the result of the activities of particular interest groups. On the one hand, the judicial production of rules is a byproduct of the judges' activity of resolution of conflicts. Litigants are interested in the production of judicial decisions only in the context of a repeated game. On the other hand, the stability of this kind of rules is a consequence of the utility the jude administratif ; derives from reputation. The judicial production of favorable decisions to citizens, at the expense of bureaucracy, is analyzed by successively using the efficiency of law theory and the general interest and norms hierarchy concepts
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Books on the topic "Économie numérique – Aspect politique"

1

Tirole, Jean. Économie du bien commun. Paris: PUF, 2016.

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2

Richard, Stéphane. Numériques: Essai. Paris: B. Grasset, 2014.

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Batifoulier, Philippe. L' économie sociale. Paris: Presses universitaires de France, 1995.

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1946-, Andreff Wladimir, and Université de Limoges. Centre de droit et d'économie du sport., eds. Économie politique du sport. Paris: Dalloz, 1989.

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5

Vellas, François. Économie et politique du tourisme international. Paris: Economica, 2002.

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6

Sen, Amartya Kumar. Éthique et économie: Et autres essais. Paris: Presses universitaires de France, 1993.

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7

Berthaud, Pierre. La question politique en économie internationale. Paris: La Découverte, 2006.

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8

Paul, Lanoie, Provost Michel, Brulotte Raymond, Laplante Benoit 1960-, and Université du Québec Télé-université, eds. Environnement, économie et entreprise. Sainte-Foy, Qué: Télé-université, 1995.

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9

Jeantet, Thierry. Économie sociale: La solidarité au défi de l'efficacité. Paris: La Documentation française, 2006.

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10

Jeantet, Thierry. Économie sociale: La solidarité au défi de l'efficacité. Paris: Documentation française, 2009.

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Book chapters on the topic "Économie numérique – Aspect politique"

1

Courmont, Antoine, and Deborah Galimberti. "Économie numérique." In Dictionnaire d'économie politique, 187–92. Presses de Sciences Po, 2018. http://dx.doi.org/10.3917/scpo.smith.2018.01.0187.

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2

Xenou, Lamprini. "Le modèle de souveraineté numérique européenne promu par la présidence française du conseil de l’Union européenne." In Annuaire français de relations internationales, 627–47. Éditions Panthéon-Assas, 2023. http://dx.doi.org/10.3917/epas.ferna.2023.01.0627.

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Abstract:
L’objectif de la présidence française de l’Union européenne (PFUE) a été double : que l’Union devienne une puissance numérique mondiale et que la France soit « l’âme numérique » de l’Union. En se fondant sur un concept qui gagne de l’ampleur – la souveraineté numérique –, la PFUE a proposé un modèle de gouvernance de l’espace numérique comportant trois axes : la régulation, l’innovation et la protection. Ce modèle illustre le fait que la politique suivie par la PFUE est avant tout celle du président Emmanuel Macron. C’est une politique de « patriotisme économique », avec un aspect offensif marqué puisque la PFUE met l’accent sur le besoin de faire émerger des entreprises européennes innovantes et suffisamment fortes afin de concurrencer et même remplacer les entreprises américaines et chinoises. Les outils proposés à cet égard par la PFUE demeurent insuffisants. Par ailleurs, l’approche humaniste du modèle de souveraineté proposé, qui consiste à placer l’individu au cœur de la transition numérique, a été peu défendue par la PFUE.
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