Academic literature on the topic 'Écologie des régions tropicales – Brésil'

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Journal articles on the topic "Écologie des régions tropicales – Brésil"

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Denis, Paul-Yves. "Le concept de région appliqué au Brésil." Cahiers de géographie du Québec 12, no. 27 (April 12, 2005): 347–63. http://dx.doi.org/10.7202/020826ar.

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Abstract:
Après avoir résumé et comparé les définitions du concept de « région » que donnent différents scientifiques, l’auteur applique ce même concept au Brésil en considérant trois points principaux : les facteurs de la régionalisation de l'espace au Brésil, les types de régions brésiliennes et le rôle des villes dans la régionalisation. Les conditions historiques du développement du Brésil ainsi que le milieu naturel ont été des facteurs prépondérants dans le processus de régionalisation de l'espace brésilien, en déterminant d'une façon quasi totale la nature des activités économiques qui jurent les éléments de base de l'organisation de l'espace brésilien. L'élevage et les monocultures tropicales ont effectivement suscité la vie de relations qui caractérise la véritable région. Au cours des dernières années, des géographes brésiliens ont tenté de déterminer les régions homogènes dans le territoire national mais la présence d'une multiplicité de variantes locales a empêché le découpage de l'espace brésilien en unités équivalentes. Cependant, certains types de régions apparaissent en jonction des villes brésiliennes ; le rôle des centres urbains défini par les zones qu'ils polarisent, est assez important dans le processus de régionalisation. L'étude de ces centres urbains et de leur position hiérarchique révèle l'immense étendue des aires d'influence ; cette distance qui sépare les centres secondaires des centres de premier ordre réduit l'intensité des relations qui caractérisent théoriquement la région organisée. Il semble donc que la région, telle que définie par les géographes urbains, n'existe pas en tant que telle au Brésil. Cependant, selon Michel Rochefort, malgré l'absence d'un réseau urbain très bien hiérarchisé, il est possible de procéder à un découpage du territoire en un certain nombre de secteurs homogènes au point de vue développement économique et social.
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CANDELIER, Kévin, Jean-François TRÉBUCHON, and Clarisse VAUTRIN. "Bois et Forêts des Tropiques une revue pour la promotion des sciences forestières appliquées et les partenariats Sud-Nord et Sud-Sud." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 354 (December 1, 2022): 3–6. http://dx.doi.org/10.19182/bft2022.354.a37109.

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Abstract:
La revue Bois et Forêts des Tropiques est éditée en continu depuis 1947 par le CTFT (Centre technique forestier tropical) puis par le Cirad (l’organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes), en France. Cette revue publie des articles originaux de recherche appliquée ancrée territorialement ainsi que des documents techniques sur les sciences de la foresterie et les bois en régions chaudes. Des résumés de thèse de doctorat, des descriptifs techniques et des rapports de séminaires sont occasionnellement publiés. Tous les articles sont soumis à l’examen d’au moins deux membres du comité de rédaction afin d’en estimer les potentiels rédactionnels et éditoriaux ainsi que le fond scientifique, et ensuite à une évaluation selon un système en double aveugle menée par des examinateurs externes, intervenant bénévolement et suivant leurs disponibilités et domaines d’expertise. Un comité éditorial, renouvelé tous les trois ans et qui rassemble une trentaine de chercheurs du Nord et du Sud pour la période 2020-2022 (figure 1), selon une parité du genre et un équilibre Nord-Sud et générationnel, veille à la qualité du contenu de la revue, en lien avec les évolutions thématiques des recherches sur l’environnement de la forêt, de l’arbre et du bois. Une attention particulière à la faible représentation des régions de l’Asie et de l’Océanie (figure 1) au sein de ce comité éditorial sera portée lors du prochain renouvellement de l’équipe en 2023. Ce processus d’évaluation nécessite du temps, mais constitue un outil incontournable permettant de s’assurer de la qualité scientifique et de l’impact des articles publiés dans la revue. La durée du traitement d’un article, entre la soumission du manuscrit par les auteurs et l’acceptation définitive pour publication, est de 6 mois en moyenne. À cela s’ajoute le temps d’édition pour publier l’article qui est de l’ordre de 4 mois (figure 2). La durée de chacune de ces étapes est relativement stable sur les cinq dernières années (figure 2B). La compression de ces délais est assujettie à la qualité des travaux présentés, à l’aspect novateur des contenus et à la réactivité des différents acteurs intervenant dans le processus éditorial (auteurs, relecteurs, rédacteurs scientifiques, rédacteur en chef, équipe d’édition). Des thématiques multiples sur des sujets d’actualité À l’interface entre la recherche et le développement, la revue est entièrement consacrée aux sciences et techniques de la filière Forêts-Bois en régions chaudes, foresterie au sens large (gestion multifonctionnelle des espaces ruraux et forestiers, et approches environnementales qui en découlent), incluant les sciences et technologies du bois et de ses matériaux dérivés. La représentation visuelle de l’analyse des mots-clés les plus cités dans les articles publiés sur la période 2018-2022 (figure 3, Photo 1) reflète fidèlement le panorama des thématiques et des sites géographiques les plus traités dans Bois et Forêts des Tropiques durant la période écoulée. Un soutien pour les pays du Sud, un modèle éditorial « Diamant », et une notoriété en constante augmentation Tous les articles publiés sont entièrement et immédiatement accessibles aux lecteurs et utilisateurs du monde entier, sans embargo, sous les formats de fichier PDF (Portable Document Format), ainsi que le préconise le modèle éditorial Diamant, gratuit pour les lecteurs et les auteurs. Les auteurs sont libres d’archiver et de diffuser leurs articles comme ils le souhaitent, en conservant tous les droits (licence CC-BY). La revue reste gratuite, en accès libre et soutenue financièrement par le Cirad. Conformément au mandat de partenariat porté par cet organisme de recherche, la revue est au service de la publication de travaux de recherche appliquée dans le domaine des sciences forestières, en soutien et en coopération avec la recherche au Sud. Publiée en français ou en anglais (et en espagnol pour des articles anciens), la revue a choisi d’accompagner les jeunes chercheurs et les chercheurs ou enseignants-chercheurs expérimentés oeuvrant dans l’univers de la recherche forestière appliquée. Ces cinq dernières années (2018-2022), un peu moins de la moitié (43 %) des articles publiés ont été rédigés en anglais (figure 4). La part des manuscrits rédigés en anglais fluctue chaque année, mais reste comprise entre 38 % en 2018 et 50 % en 2022 (figure 4B). Dans la continuité de cette démarche bilingue, Bois et Forêts des Tropiques assure les traductions des titres, des résumés et des légendes des figures de chaque article (français, anglais et espagnol pour les résumés ; français et anglais pour les titres et légendes des figures). Ce modèle éditorial permet aujourd’hui à la revue de maintenir un large impact des articles publiés. Cela reste un des engagements du comité de rédaction au cours de ces dernières années et restera la motivation centrale de l’équipe éditoriale dans la vie future de Bois et Forêts des Tropiques. Cette identification par le lectorat s’illustre par l’évolution constante des indices de notoriété des bases de données internationales attribués à la revue, qui étaient pour l’année 2021 à la valeur de 11 pour l’indice H (6 en 2018), 1,1 pour l’indice CiteScore (0,5 en 2018) et 0,94 pour le facteur d’impact (FI-3 ans Web of Science) (0,35 en 2018) (figure 5). Aujourd’hui, la revue est également répertoriée dans les catégories « CiteScore », « Écologie » (Q3, quartile 3), « Écologie, évolution, comportement et systématique » (Q3, quartile 3), « Foresterie » (Q3, quartile 3). Des sciences forestières en partenariat avec et vers les pays du Sud La revue Bois et Forêts des Tropiques porte à la connaissance des résultats de recherche appliquée sur les forêts des régions intertropicales et méditerranéennes, dans plus de soixante pays, privilégiant une recherche coopérative appliquée associant le Sud et le Nord. Toutefois, la réalité est plus nuancée et illustre un changement de paradigme. Les articles publiés au cours de ces cinq dernières années reflètent bien l’esprit de partenariat entre les pays et entre les instituts, avec en première portion un ensemble Nord-Sud (31 %) et Sud-Sud (16 %) menant des projets de recherche et de développement conjoints (figure 6 et figure 7A), conduits dans des zones intertropicales et méditerranéennes (figure 7B). La deuxième portion des articles publiés concerne les études menées par un seul pays du Sud (35 %) avec des partenariats entre les instituts nationaux. Une troisième portion concerne l’ensemble des articles publiés issus de partenariats Nord-Nord et intra-Pays Nord, dans lesquels les terrains d’étude concernés sont situés en zones tropicale ou méditerranéenne (figure 7B). La part des partenariats impliquant uniquement des pays du Sud représente la moitié des travaux publiés dans Bois et Forêts des Tropiques (partenariats Intra-Pays Sud et Sud-Sud, cf. ligne rouge figure 6). Enfin, la revue est destinée résolument à l’attention des pays du Sud (82 %) en favorisant les partenariats à l’intérieur des pays du Sud, Nord-Sud et Sud-Sud. Place du Cirad au sein de la revue et dans les partenariats Depuis 75 ans, le CTFT, puis le Cirad s’engagent dans une stratégie institutionnelle pour la science ouverte, la valorisation et la libre diffusion des connaissances tout en contribuant à répondre aux enjeux de développement de leurs partenaires dans le monde. Outre l’investissement du comité de rédaction de la revue Bois et Forêts des Tropiques, les chercheurs du Cirad s’impliquent dans des projets de recherche et de développement menés en étroits partenariats avec les institutions du Sud. Ils représentent un quart des articles publiés dans la revue au cours de ces cinq dernières années (figure 8). Ce niveau d’implication fluctue autour du seuil de 20 %, année après année. La part des manuscrits émanant uniquement du Cirad avec ou sans l’implication de ses partenaires des pays du Nord ne représente qu’une faible proportion, soit 4 % et 3 %, respectivement. La dernière portion (73 %) représente donc les articles publiés dans lesquels le Cirad n’est pas partenaire et ne joue aucun rôle dans les études correspondantes. Les chercheurs du Cirad interviennent dans la revue, en appui aux pays et aux institutions du Sud, et non pas pour s’octroyer une niche éditoriale, respectant en cela le mandat de la revue. Leurs contributions se matérialisent également dans l’évaluation en double aveugle des manuscrits en tant que relecteurs, dans l’équipe éditoriale et dans le comité éditorial. Bois et Forêts des Tropiques persiste à appuyer collectivement les pays du Sud en s’épaulant d’instituts de recherche et/ou de développement internationaux, et compte aussi sur leurs engagements pour continuer à faire évoluer et progresser la revue pour le bénéfice du Sud et du Nord.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Dissertations / Theses on the topic "Écologie des régions tropicales – Brésil"

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Bétard, François. "Montagnes humides au cœur du Nordeste brésilien semi-aride : le cas du massif de Baturité (Ceará) : apports d’une approche morphopédologique pour la connaissance et la gestion des milieux." Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040232.

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Abstract:
Les montagnes humides du Nordeste brésilien, ou Brejos d’altitude, forment des îlots d’humidité et de forêt sempervirente (mata altântica) qui contrastent avec les conditions écologiques des plaines environnantes marquées par la sécheresse (Sertão). Malgré l’importance de ces montagnes humides, tant sur le plan écologique que culturel ou socio-économique, la riche diversité de ces milieux demeure peu connue, tant le Nordeste est souvent réduit à sa portion semi-aride (‘polygone des sécheresses’), la plus vaste mais aussi la plus monotone. Cette étude montre l’intérêt et l’apport d’une approche morphopédologique pour la connaissance et la gestion de ces milieux. Appliquée au massif de Baturité (Ceará), la méthodologie employée procède d’une triple approche : i) reconnaissance morphopédologique du terrain, ii) caractérisation analytique des sols et des altérations en laboratoire, iii) traitement et spatialisation des informations sous SIG, avec pour finalité de proposer une méthode actualisée de cartographie des paysages morphopédologiques applicable à l’étude d’autres montagnes. Les principaux résultats sont présentés sous forme d’un inventaire original des facettes morphopédologiques pour le massif de Baturité et son piémont. Ces résultats sont replacés dans un débat scientifique plus général sur l’évolution des paysages tropicaux et les hypothèses retenues sont testées autour de comparaisons géographiques intra-régionales et inter-continentales (Afrique, Inde). Les potentialités agricoles des systèmes morphopédologiques des montagnes humides et des plaines semi-arides qui les encadrent sont discutées à la lumière des résultats originaux qui ressortent de cette étude
The humid mountains of Northeast Brazil, locally named Brejos de altitude, form islands of humidity where evergreen forest (mata atlântica) contrasts with the semi-arid conditions of the surrounding plain (Sertão). Despite the ecological, cultural and socio-economic importance of such humid mountains across a wide semi- arid area (‘Polígono das secas’), the high diversity of their physical environment has so far been poorly characterised. This study outlines the relevance of a pedogeomorphological approach to the understanding and management of landscape systems. Here the Baturité massif (Ceará) showcases the methodology used in this study, which involves i) a detailed field survey based on a combined description of landforms, weathering mantles and soils ; ii) the analytical characterization of soils and weathering materials based on a wide range of complementary pedological, sedimentological and geochemical laboratory methods ; and iii) the processing and spatial analysis of field and laboratory data in a GIS, with an aim to develop a modernised method of pedogeomorphic mapping applicable to the study of other mountains. The main results are presented in the form of an original inventory of pedogeomorphic landscape units for the Baturité massif and its piedmont. These results are placed within a more global scientific debate centred on the evolution of tropical landscapes, and the hypotheses are tested against geographic comparisons in Brazil and on other continents (Africa, India). The potential for agricultural development of the land systems of the humid mountains and their surrounding semi- arid plains are discussed in the light of the original results of this study
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Moreira, Martins Alves Maria Manuel. "Essai de régionalisation écologique en milieu tropical semi-aride : Ribeira do Pombal (Agreste baiano, Nordeste du Bresil)." Toulouse 2, 1985. http://www.theses.fr/1985TOU21003.

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Miranda, José Roberto. "Écologie des peuplements de Reptiles du tropique semi-aride brésilien (région d'Ouricuri-PE)." Montpellier 2, 1986. http://www.theses.fr/1986MON20154.

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Barros, Lidia Almeida. "Etude terminologique et traitement terminographique du vocabulaire des espaces protégés du Brésil." Lyon 2, 1997. http://www.theses.fr/1997LYO20024.

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Abstract:
Dans ce travail nous effectuons une étude terminologique et donnons un traitement terminographique au vocabulaire du champ conceptuel protection de l'environnement au Brésil, plus spécifiquement des espaces protégés du Brésil. Nous avons alors élaboré un vocabulaire encyclopédique spécialisé dont les fonctions principales sont : a. Faire la synthèse des informations les plus importantes au niveau linguistique et des connaissances sur les unités terminologiques du domaine choisi ; b. Véhiculer des informations qui puissent faciliter le contact entre les secteurs organises des sociétés Brésilienne et française intéressés par la conservation de la nature au Brésil. Nous proposons donc un modèle de macrostructure, de microstructure et de système de renvois adapte au type de répertoire. Nous avons également organisé les unités terminologiques dans un système unifié de termes et de notions. Dans cette thèse nous proposons des modèles de définition adaptés à la fois au type de vocabulaire et au domaine étudié; nous observons les principaux problèmes théoriques et pratiques concernant l'élaboration du répertoire et identifions les principaux problèmes de traduction en français du vocabulaire des espaces protégés du Brésil. D'un point de vue terminologique (lexicologique), nous analysons les structures morpho-syntaxiques et lexico-sémantiques de la terminologie traitée ; nous identifions les principaux processus de création et de renouvellement lexical dans le domaine des espaces protégés du Brésil et nous analysons enfin les principales relations de signification établies entre les unités terminologiques étudiées
In this work we carry out a terminological study and give a terminographic treatment to the vocabulary of the conceptual field "protection of the environnement of Brasil", more specifically, from Brazil's protected areas. We have therefore elaborated a specialised encyclopedic vocabulary the functions of which are as follows : a synthesis of the most important information on the linguistic level and of knowledge of the terminology in the chosen domain ; b. Conveying the information which could help relations between organised sectors of brasilian and french societies interested by the conservaation of nature in Brazil. Therefore we propose a model of macrostructure, macrostructure microstructure and of returning system adapted to the type of directory. We have also organised the terminology into a unified system of terms and notions. In this thesis we propose some definition models adapted each time to the type of vocabulary and to the domain studied; we observe the principal theoreticl problems of the translation into french of the vocabulary of Brazil's protected areas. From a terminological (lexicological) point of view, we analyse the morpho-syntaxic and lexico-semantic of the terminology that is dealt with; we identify the principal process of creation and of lexical renewal into the protected areas of Brazil and finally we analyse the principal relations of established meaning between terminological unities studied
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Machado, Carlos José Saldanha. "La dynamique de la recherche scientifique en Amazonie : les acteurs face aux enjeux et limites de la production de la connaissance sur la nature." Paris 5, 1998. http://www.theses.fr/1998PA05H029.

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Abstract:
Le fait qu'on attribue de plus en plus d'importance à la recherche scientifique en milieu tropical humide, tout particulièrement en Amazonie, nous semble imposer que soient étudiées ces activités devenues stratégiques. Le but de notre travail est donc de contribuer à éclairer et comprendre les pratiques scientifiques, leur dynamique et leur organisation dans la région amazonienne. Au travers de deux enquêtes menées au Brésil et en France, d'une étude de cas et d'un examen de la littérature scientifique, c'est toute problématique de la construction de connaissances et de la mise en place d'un dispositif de recherches que nous avons tenté de mettre en lumière. Ces investigations permettent de soutenir la thèse selon laquelle les actions des acteurs de la recherche possèdent une dynamique propre parce que chaque pas en avant de la recherche révèle des conformations de l'objet d'investigation qui se renouvellent selon le lieu, le temps et l'échelle d'observation. La combinaison de facteurs spécifiques génère des situations différenciées qui n'entretiennent pas des rapports de similitudes entre eux. Ainsi nous sommes conduits à conclure que le mot Amazonie acquit un sens polysémique, car les connaissances scientifiques produites à partir de cette région résultent d'une multitude de pratiques cognitives dont les réalisations concrètes ne se laissent pas facilement harmoniser. Elles forment plutôt un amalgame compose de couches différentes. Ces couches n'ont pas seulement une histoire, mais cette histoire traverse diverses dimensions de la réalité qui s'impose au chercheur. Toute tentative de les réduire à un tout homogène semble inadmissible ? Les hommes de sciences en action en Amazonie, en se laissant aller à leurs passions, ne sont pas plus raisonnables ni plus objectifs que les autres. En mettent en évidence les pratiques des acteurs de la recherche on offre une vue dynamique du contexte et du milieu naturel ou elles s'insèrent, valorisent ainsi, par sa méthodologie, l'exercice de la recherche en tant que construction historique, sans laquelle il serait impossible de comprendre les enjeux actuels
The fact that we have been attributing increasing importance to scientific research on the tropical rain forest, specially on the amazon, means that we should study these activities that became strategie. The objective of this work is to contribute to our understanding of those scientific practices, their dynamics and organization at the amazon region. Our focus is on the construction of knowledge and the build up of a research infrastructure and for doing that we use two series of interviews (in Brazil and France), one case study and examination of the scientific literature. This inquiry allow us to advancie the thesis that those actions of one researche actors posses one unique dynamics because each step forward reveal the conformation of the object of study that is renewes accordind to place, time and scale of observation. The combination of specific factors generated form different situations that does not maintaint the relionship among them. A dynamic view of the context and environment where research is conducted take us to the conclusion them the word amazon acquires various meanings, and that the scientific knowledge produced on/from this region results in a multitude of cognitive practices where the concrete realizations do not let themselves harmonize easily
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Rascalou, Guilhem. "Écologie, évolution et contrôle des maladies tropicales négligées." Phd thesis, Université de Perpignan, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00940064.

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Abstract:
Les maladies tropicales négligées sont un groupe de maladies infectieuses rencontrées surtout dans les zones rurales ou dans les zones urbaines et pauvres des pays à revenu faible et intermédiaire, et qui constituent elles-mêmes des facteurs aggravants de pauvreté. Comparés à des maladies comme le sida, la malaria et la tuberculose, l'étude et l'effort de lutte contre ces maladies infectieuses sont beaucoup moins développés en termes de fonds investis, de programmes de recherche et de politiques de santé publique. Cette thèse vise à apporter une contribution à l'étude des maladies tropicales négligées, par le biais de travaux théoriques situés à l'interface entre la modélisation et l'écologie, l'évolution et le contrôle de ces maladies. Les résultats obtenus et discutés portent plus particulièrement sur la transmission des maladies vectorielles, et sur l'évolution des macro-parasites. Cette thèse permet ainsi d'illustrer l'intérêt des approches de modélisation en recherche fondamentale pour mieux comprendre et lutter contre ce groupe de maladies infectieuses, des maladies qui chaque année affectent encore des centaines de millions de personnes à travers le monde.
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Maurin, Leslie. "Ecologie des nématodes marins libres et symbiotiques en milieu tropical : développement de la microspectrométrie Raman comme outil de caractérisation des organismes thiotrophiques." Antilles-Guyane, 2009. http://www.theses.fr/2009AGUY0278.

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Abstract:
Les nématodes marins libres représentent le taxon le plus important dans les sédiments d'eau peu profonde. En milieu tropical les nématodes colonisent préférentiellement les sédiments sablo-calcaire des herbiers à Thalassia testudinum et les sédiments vaseux de mangrove. Les résultats présentés démontrent par des analyses en MEB et par hybridations moléculaires FISH/CARD-FISH, l'existence des bactéries extracellulaires appartenant aux y-Proteobactéries et localisées sur la surface du corps de huit espèces de nématodes appartenant aux genres Eubostrichus, Robbea et Stilbonema de la famille des Stilbonematinae. Les analyses réalisées en microspectrométrie Raman ont permis de mettre en évidence la présence de soufre élémentaire S8 dans le manteau bactérien des nématodes et d'associer plus précisément ce soufre aux granules translucides observés en MET dans l'espace périplasmique des bactéries. La microspectrométrie Raman s'est révélée être un outil puissant de détection des symbioses sulfo-oxydantes et plus généralement pour la détection de la thiotrophie chez les organismes de la méiofaune de mangrove. L'étude de la nématofaune de mangrove a permis de mettre en évidence une dynamique variable du peuplement, soit monospécifique soit diversifié, colonisant un sédiment très hétérogène et fortement soufré réduits (1 mM à 10mM). Les nématodes de mangrove sont dominés par les détritivores et certains genres tels que Terschellingia, Daptonema et Gomphionema constituent la nématofaune de base dans ce milieu avec des nématodes plus caractéristiques tels que Eubostrichus, Croconema et Pseudochromadora
Free-Iiving marine nematodes are the most important taxon in shallow-water sediments. In tropical environments nematodes colonize preferentially the calcareous sand of Thalassia testudinum seagrass beds and mud sediments of mangrove swamp. The results presente demonstrate by SEM analysis and by molecular hybridization FISH/CARD-FISH, the presence of extracellular bacteria belonging to the y proteobacteria and localized on the body surface of eight species of nematodes belonging to the genera Eubostrichus, Robbea and Stilbonema (Stilbonematinae family). The analysis conducted in Raman microspectrometry have revealed the presence of elemental sulfur S8 in the bacterial coat associate of nematodes and more specifically to the sulfur granules translucent observed by MET in the periplasmic space of bacteria. The Raman microspectrometry has proven a powerful tool for the detection of sulfo-oxidizing symbioses and more generally for the detection of thiotrophic metabolism among mangrove meiofauna organisms. The study of the mangrove nematofauna has revealed a f1uctuating dynamic of the population, either monospecific or diverse, colonizing a heterogeneous and reduced sulfur (1mM to 10mM) sediment. Nematodes of mangroves are dominated by deposit feeders and sorne genera such as Terschellingia, Daptonema and Gomphionema constitute the basic nematofauna in this environment with more specific nematodes such as Eubostrichus, Croconema and Pseudochromadora
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Martin, Agnès. "Effet des vers de terre tropicaux géophages sur la dynamique de la matière organique du sol dans les savanes humides." Paris 11, 1989. http://www.theses.fr/1989PA112201.

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Abstract:
Dans de nombreux pays tropicaux humides, la culture itinérante sur brûlis, pratiquée depuis des millénaires, ne suffit plus aujourd'hui à nourrir des populations humaines de plus en plus nombreuses. Le contexte économique de ces pays ne permettant pas d'augmenter la productivité des cultures par l'apport d'engrais, seules sont envisageables des solutions peu coûteuses telles que l'exploitation des systèmes biologiques de régulation des sols intervenant notamment au sein de la rhizosphères (mycorhizes, fixateurs d'azote) ou de la drilosphère (ensemble du sol soumis à l'action des vers de terre). Le but de ce travail est de caractériser les conséquences des interactions mutualistes que les vers de terre tropicaux endogés entretiennent avec la microfore du sol, sur la dynamique de la matière organique du sol (MOS). Une étape préliminaire a consisté à estimer le taux de renouvellement global de la MOS dans un sol de savane humide de Côte d'Ivoire en conditions de terrain et à caractériser des compartiments organiques fonctionnellement hétérogènes. L'assimilabilité de ces compartiments organiques du sol par un ver de terre tropical géophage africain, a ensuite été testée par l'utilisation de traceurs (¹⁴C, ¹³C). Enfin, les conséquences de l'activité digestive de deux espèces tropicales géophages sur la dynamique de la MOS ont été étudiées : une étude à court terme visait à quantifier la perte de MOS engendrée par la digestion du ver dans le sol ingéré. Dans une étude à long terme, on a comparé la dynamique de la MOS incluse au sein des turricules, à celle de la MOS incluse dans le sol d'élevage en conditions optimales de minéralisation. L'essentiel de l'étude a été réalisée sur les sols des savanes tropicales humides de Lamto (Côte d'Ivoire). Une parcelle de savane herbeuse (à graminées C4) recolonisée depuis 16 ans par une végétation forestière (plantes C3) y fourni un site expérimental idéal pour estimer le taux de renouvellement de la MOS in situ par mesure dès l'abondance naturelle du ¹³C (δ¹³C ). Le changement de végétation C4/C3 a engendré un appauvrissement en ¹³C de la MOS et la mesure actuelle du δ¹³C de la MOS de cette parcelle a permis de mettre en évidence que près de 60% du stock organique de l'horizon 0-10 cm du sol ont été minéralisés en 16 ans. Le fractionnement granulométrique de la MOS contenu dans cet horizon a révélé l'existence d'une hétérogénéité fonctionnelle entre les différentes fractions organiques par taille: les fractions > 50 µm ont été minéralisées en presque totalité en 16 ans (turn-over rapide), alors que seuls 43 à 48% des fractions < à 50 µm avaient disparu (turn-over lent). Les interactions entre les vers de terre tropicaux géophages et la MOS ont alors été étudiées en prenant en compte l'hétérogénéité fonctionnelle des différents compartiments organiques distingués par leur taille. Deux espèces de ver ont été utilisées : Millsonia anomala est une espèce endogée mésohumique, qui domine les peuplements de vers dans les savanes humides de Lamto (Côte d'Ivoire). Les individus appartenant à cette espèce représentent, dans ce type de milieu, une biomasse de 150 à 350kg. Ha‾¹ et ingèrent annuellement 800 à 1200t. Ha‾¹de terre, pour l'essentiel entre 0 et 15 cm de profondeur. Quelques données ont également été obtenues pour l'espèce Pontoscolex corethrurus, un ver de terre géophage polyhumique répandu dans toute la zone intertropicale. L'assimilation de la MOS par M. Anomala a été suivie grâce à l'utilisation de traceurs (¹⁴C, ¹³C). Dans une première série d'expériences des débris végétaux marqués au ¹⁴C ont été incubés dans un sol pendant 0. 25, 1 ou 3 an puis on a élevé pendant 21 jours de jeunes individus dans des bocaux hermétiques contenant ce sol marqué. La mesure de l'activité spécifique des vers en fin d'expérience a montré que les vers assimilent avec une meilleure efficacité les résidus végétaux préincubés pendant un an. Parallèlement, les dégagements de CO₂ (¹⁴CO₂,¹²CO₂) ont été mesurés dans les bocaux avec et sans ver (témoin) afin d'estimer les pertes de C engendrées par la respiration du ver.
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Moreno, François. "Organisation et fonctionnement hydrobiologique d'écosystèmes estuariens tropicaux : variabilité spatio-temporelle." Montpellier 2, 2003. http://www.theses.fr/2003MON20197.

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Gaidet, Nicolas. "Étude de la dynamique des populations d'ongulés en zone tropicale : contribution du modèle d'une population exploitée d'impalas (Aepyceros melampus)." Lyon 1, 2005. http://www.theses.fr/2005LYO10100.

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Abstract:
Le modèle fonctionnel de la dynamique des populations d'ongulés sauvages, ainsi que les outils de gestion de ces populations, ont principalement été établis à partir de l'étude de populations vivant en zone tempérée, et généralement inexploitée. Or, la majorité des espèces d'ongulés vivent en zone tropicale non protégée, où elles sont confrontées à des contraintes écologiques et anthropiques particulières, susceptibles de produire des profils démographiques et des processus de régulation spécifiques. Dans le cadre de cette étude, nous nous sommes interrogés sur la possibilité d'appliquer les connaissances techniques et fondamentales qui émergent des études à long terme en zone tempérée dans le contexte des zones tropicales non protégées, afin de dériver des outils d'aide à la gestion. Cette étude a été réalisée dans un contexte d'appui à la gestion communautaire de populations d'ongulés exploitées pour la chasse et la production de viande, dans une zone rurale de la vallée du Zambèze au Zimbabwe, dans le cadre des activités menées par une équipe du CIRAD, engagée depuis 1996 dans un projet de conservation et de développement durable financé par le FFEM. Dans le contexte d'un paysage rural africain, marqué par des contraintes techniques, économiques et sociales particulières, nous avons montré que le suivi des populations d'ongulés pouvait être réalisé selon une méthodologie standard de comptage avec le concours des communautés rurales gestionnaires, grâce au développement d'outils adaptés en terme de coût et de technicité. Dans le contexte écologique tropical, les populations sont classiquement considérées comme limitées par la variabilité climatique et la prédation. Dans le cas des populations gérées pour des objectifs de production, l'étude d'une population marquée d'impalas (Aepyceros melampus) a montré que l'intensification de la densité peut conduire à une réponse densité-dépendante de certains paramètres, tels que la qualité du régime alimentaire, la condition corporelle et le recrutement. Dans un milieu naturel géré, l'étude de la distribution de la population d'impala révèle que les facteurs anthropiques interagissent avec les facteurs écologiques sur les critères de sélection de l'habitat. L'hétérogénéité spatiale de la qualité des habitats, qui naît des contraintes écologiques et anthropiques pour l'accès aux ressources, est un facteur de structuration spatiale de la population et une source de variabilité inter individuelle, mise en évidence dans notre étude en terme de qualité du régime alimentaire, de condition corporelle et de tactique de mobilité saisonnière
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Books on the topic "Écologie des régions tropicales – Brésil"

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Nutrient cycling in tropical forest ecosystems: Principles and their application in management and conservation. Chichester [West Sussex]: Wiley, 1985.

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Jordan, Carl F. Nutrient Cycling in Tropical Forest Ecosystems: Principles and Their Application in Management and Conservation. John Wiley & Sons Inc, 1986.

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(Editor), Bob H. Bokma, Edmour Blouin (Editor), and Henrique Bechara Gervasio (Editor), eds. Impact Of Ecological Changes On Tropical Animal Health And Disease Control (Annals of the New York Academy of Sciences, V. 1026). New York Academy of Sciences, 2004.

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