Journal articles on the topic 'Données source ouverte'

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Ouerfelli, Tarek, and Joumana Boustany. "Bibliothèques publiques en Tunisie : développement des services, état des lieux et perspectives." I2D - Information, données & documents 2, no. 2 (November 30, 2023): 108–15. http://dx.doi.org/10.3917/i2d.232.0108.

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Abstract:
Cet article présente la réalité des bibliothèques publiques en Tunisie et les moyens de développer leurs services à un moment où elles font face à de nouveaux défis suscités par les progrès techniques considérables, tels que la généralisation des bases de données et des systèmes intégrés de gestion de bibliothèques, ainsi que la montée en puissance des systèmes libres en source ouverte. Dans un premier temps, nous donnons un aperçu de l’enseignement de la bibliothéconomie en Tunisie ; nous présentons le cadre juridique tunisien des bibliothèques publiques et leurs fonctions. Ensuite, nous exposons les problèmes auxquels elles sont confrontées. Enfin, nous formulons un ensemble de propositions afin de développer le secteur des bibliothèques publiques en Tunisie pour mieux répondre aux besoins des usagers.
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Lee, Liza, Mireille Desroches, Shamir Mukhi, and Christina Bancej. "ActionGrippe : évaluation d’une application de surveillance du syndrome d’allure grippale à externalisation ouverte pour les saisons grippales canadiennes 2015–2016 à 2018–2019." Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no. 09 (September 10, 2021): 393–400. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i09a02f.

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Abstract:
Contexte : La surveillance sentinelle du syndrome d’allure grippale est une composante essentielle d’un programme exhaustif de surveillance de la grippe. Les systèmes de surveillance communautaires du syndrome d’allure grippale qui comptent uniquement sur des pratiques de soins de santé sentinelles omettent des segments importants de la population, notamment ceux qui ne consultent pas un médecin. La surveillance participative, qui compte sur la participation de la communauté à la surveillance, peut combler certaines lacunes des systèmes traditionnels de surveillance du syndrome d’allure grippale. Objectif : Nous avions pour objectif d’évaluer le programme ActionGrippe, une application de surveillance du syndrome d’allure grippale à externalisation ouverte développée pour compléter et apporter un complément à la surveillance du syndrome d’allure grippale au Canada. Méthodes : En utilisant les cadres établis pour les évaluations des données de surveillance, nous avons évalué l’acceptabilité, la fiabilité, l’exactitude et l’utilité du système ActionGrippe de 2015–2016 à 2018–2019. Les indicateurs d’évaluation ont été comparés aux indicateurs de surveillance nationale du syndrome d’allure grippale et des infections virales respiratoires confirmées en laboratoire. Résultats : L’acceptabilité du programme ActionGrippe a été démontrée par une croissance de 50 % à 100 % de la participation d’une saison à l’autre, et un taux de maintien constant de 80 % d’une saison à l’autre. La fiabilité était plus grande pour le programme ActionGrippe que pour notre système traditionnel de surveillance du syndrome d’allure grippale, bien que les deux systèmes aient enregistré des fluctuations d’une semaine à l’autre en ce qui concerne le nombre de participants ayant répondu. Les taux de syndrome d’allure grippale du programme ActionGrippe présentaient une corrélation modérée avec les taux de détection hebdomadaires de la grippe en laboratoire et d’autres détections de virus respiratoires saisonniers hivernaux, notamment le virus respiratoire syncytial et les coronavirus saisonniers. Enfin, le programme ActionGrippe a démontré son utilité en tant que source d’informations de base pour la surveillance du programme ÉpiGrippe et qu’il peut combler les lacunes de données dans les programmes actuels de surveillance et de contrôle de la grippe. Conclusion : Le programme ActionGrippe est un exemple de programme de surveillance participative numérique novateur qui a été créé pour remédier aux limites de la surveillance traditionnelle du syndrome d’allure grippale au Canada. Il répond aux critères d’évaluation du système de surveillance, qui sont l’acceptabilité, la fiabilité, l’exactitude et l’utilité.
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Kalenga Tshingomba, Urcel, Magali Jouven, Lucile Sautot, Imad Shaqura, and Maguelone Teisseire. "Cartographie des surfaces pastorales à l’aide des données Sentinel 2 L3A et des données ouvertes." Revue Internationale de Géomatique 30, no. 3-4 (July 2020): 245–77. http://dx.doi.org/10.3166/rig.2021.00112.

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Abstract:
Dans cet article, les auteurs expérimentent une démarche permettant de produire une cartographie cohérente de l’occupation des sols des surfaces des parcours en zones périméditerranéennes françaises représentées par les régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Quatre différentes sources de données sont utilisées : l’occupation des sols millésime OSO (OSO), le Registre parcellaire graphique (RPG), la BD-Forêt V.2.0 et les données satellites Sentinel 2 L3A. Le RPG de 2019 et la BD-Forêt actualisée en 2018 ont été utilisés comme principale source de données de référence pour l’entraînement des modèles en vue de classifier les objets OSO 2019 de faible F-score, après extraction des variables spectrales, et des indices spectraux et texturaux issus des données Sentinel 2 L3A. Trois différentes tailles de données de référence ont été constituées. Ensuite 6 modèles ont été entraînés en utilisant l’algorithme Random Forest (RF) dont 3 modèles à partir des 3 jeux de données, intégrant toutes les variables extraites (98) et 3 modèles en reprenant uniquement les variables importantes (30) définies par le RF. Les résultatsmontrent des précisions globales stables pour tous les jeux de données utilisés et produisent une meilleure discrimination de 3 classes sur 4 : les pelouses, les cultures pérennes et les forêts. Les landes ne sont pas bien discriminées à cause de leur forte hétérogénéité spatiale.
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SHAQURA, Imad, and Jacques LASSEUR. "Caractérisation des Surfaces Pastorales en Région PACA par SIG et Télédétection: Questions de Méthodes et Premiers Résultats." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 225, no. 1 (March 16, 2023): 9–22. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2023.427.

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Abstract:
Ce travail consiste à caractériser l'espace pastoral de la région PACA en termes de distribution spatiale et de diversité des formations végétales concernées. Pour caractériser l'emprise spatiale des espaces pâturés nous avons analysé deux bases de données disponibles : le registre parcellaire graphique (RPG) issus des déclarations des agriculteurs dans le cadre de la politique agricole commune et une enquête pastorale (EP) réalisée à l'échelle des régions Provence Alpes Côte d'azur et Rhône Alpes. Nous avons ensuite caractérisé l'occupation du sol par télédétection en distinguant 5 clases de milieux (forêts, landes fermées, landes ouvertes, pelouses, sol nu) à l'échelle d'un géoterroir test de la région (Haut Verdon Annot-Saint André). Nos résultats montrent de fortes divergences entre les données issues des RPG et EP et montrent la pertinence de la création d'une cartographie dédiée au pastoralisme par télédétection selon une approche orientée objet comme voie de caractérisation de l'occupation du sol des espaces naturels pâturés usuellement mal renseigné à cette échelle large. A l'échelle de ce géoterroir test, quelques soit la source de donnée de spatialisation une forte proportion de l'espace pastoral (60 %) est en question soit en regard des règles d'admissibilité de ces surfaces aux soutiens publics de la PAC (30 %) ou des perspectives à moyen terme d'accessibilité pour les animaux à une ressource pâturable du fait de la forte dynamique de fermeture des milieux (30 % des surfaces déclarées appartenant à la catégorie landes fermées).
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Duquenne, Marianne, Joachim Schöpfel, Franck Dumeignil, and Hélène Prost. "bioéconomie en France. Une étude scientométrique." Partnership: The Canadian Journal of Library and Information Practice and Research 17, no. 1 (August 5, 2022): 1–30. http://dx.doi.org/10.21083/partnership.v17i1.6796.

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Abstract:
Dans le cadre d’une recherche sur l’application des principes de la science ouverte au domaine de la bioéconomie, nous avons mené une étude scientométrique de la production scientifique de la France dans ce domaine, pour la période de 2015 à 2019. L’étude a permis d’identifier 1913 publications dans la base de données Scopus. Nous avons analysé ce corpus sous différents aspects : types et sources des documents, avec volumétrie et impact ; auteurs, organismes et établissements ; sources de financement ; degré d’internationalité et taux d’ouverture (libre accès). La discussion porte sur la terminologie et les sources d’une telle étude scientométrique, sur l’accessibilité des publications et sur la position de la France dans ce domaine. La conclusion propose quelques recommandations pour la conduite d’une étude similaire, notamment à destination des professionnels de l’information.
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Gkadolou, Eleni, and Poulicos Prastacos. "Historical Cartographic Information for Cultural Heritage Applications in a Semantic Framework." Cartographica: The International Journal for Geographic Information and Geovisualization 56, no. 4 (December 1, 2021): 255–66. http://dx.doi.org/10.3138/cart-2021-0002.

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Abstract:
Les cartes historiques constituent un outil précieux pour la recherche en histoire, puisqu’elles sont dépositaires de renseignements sur l’espace qui reflètent la littératie géographique, l’idéologie et les préoccupations géopolitiques de l’époque où elles ont été établies – renseignements qui souvent ne sont pas fournis par d’autres sources. Les cartes historiques sont aussi un élément fondamental des applications dédiées au patrimoine culturel et aux sciences humaines numériques puisqu’elles donnent, en tant que cartes de base, une image de l’espace historique sur laquelle sont projetées d’autres ressources et le nom des lieux historiques, ce qui permet d’organiser et de géocoder diverses informations. Les cartes historiques devraient être abordées selon une approche sémantique qui considère les modèles et les normes de données des différentes disciplines liées au patrimoine culturel et aux sciences humaines numériques. C’est dans cet esprit que notre recherche poursuit des travaux antérieurs consistant à élaborer un profil d’application pour documenter les cartes historiques à partir du modèle du CIDOC et créer une base de données annotée de cartes historiques. Ce profil tient compte des concepts définitionnels de la carte et de ses relations aux objets, aux personnes, aux évènements et aux processus culturels. En vue de rassembler ces données et de les visualiser, une application web a été conçue à partir d’Arches, plateforme logicielle à code source ouvert destinée à la gestion du patrimoine culturel et compatible à la fois avec les normes du CIDOC et celles de l’information géographique.
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Prener, Christopher. "Digitizing and Visualizing Sketch Map Data: A Semi-Structured Approach to Qualitative GIS." Cartographica: The International Journal for Geographic Information and Geovisualization 56, no. 4 (December 1, 2021): 267–83. http://dx.doi.org/10.3138/cart-2020-0030.

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Aux côtés des approches qualitatives de cueillette des données, le croquis cartographique constitue un moyen intuitif de récolter les impressions de participants et de participantes sur l’espace et les lieux. Mais les données recueillies sont souvent difficiles à traiter, en particulier à numériser et à visualiser. Après une description de ces difficultés, cet article présente une approche « semi-structurée » de la cueillette, de la numérisation et de l’analyse des données en vue d’un croquis cartographique, ainsi qu’un progiciel à code source ouvert, QualMap, qui offre des outils de numérisation de ces données en langage de programmation R. Cette approche conserve les cartes de base précises employées dans d’autres travaux préparatoires à des croquis cartographiques. Pour aider à la numérisation et à l’analyse, elle leur surimpose toutefois une unité spatiale, déterminée par la chercheuse ou le chercheur. L’utilisation d’une unité spatiale normée ouvre encore d’autres possibilités de cartographie et d’analyse. L’applicabilité de cette approche est illustrée par un projet d’échantillonnage qui analyse les perceptions de l’espace recueillies auprès d’un échantillon de commodité formé d’étudiants et d’étudiantes de niveau collégial. Le groupement sur les cartes ainsi produites montre, autour du campus, une « bulle » qui rend compte de l’essentiel des déplacements hebdomadaires de la population étudiante. Ces données sont appariées à des données sur la criminalité, ce qui suggère la possibilité d’étendre par des méthodes mixtes cette approche « semi-structurée » du croquis cartographique.
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Soh Tatcha, Charles. "Doublage cinématographique et audiovisuel : équivalence de son, équivalence de sens." Meta 54, no. 3 (October 16, 2009): 503–19. http://dx.doi.org/10.7202/038311ar.

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Abstract:
Résumé La notion d’équivalence en traduction a évolué au fil des années et des différentes théories. Dans les années 1950 et 1960, les travaux de Vinay et Darbelnet, de Nida, de Catford et d’autres ont ouvert la voie à des études comparatives du texte traduit et du texte source. Ce débat s’est poursuivi dans les années 1970, notamment avec la contribution de la théorie interprétative de la traduction de Lederer qui a souligné l’apport du bagage encyclopédique du traducteur et l’intégration des données extralinguistiques en contexte pour la production d’un texte équivalent à l’original. Aujourd’hui, ce débat a lieu dans l’arène de la traduction audiovisuelle. Le présent article explore l’équivalence dans la pratique du doublage cinématographique et audiovisuel. Nous référant essentiellement à deux grandes productions à succès, Gone with the Wind, de David Selznick (pour le cinéma), et All Saints, une série télévisuelle réalisée par l’Australien Julian Pringle, nous montrons qu’en doublage cinématographique et audiovisuel, par opposition à la traduction écrite, une version doublée équivalant à la version originale dépend d’une entité complexe, l’image et le son. La traduction est soumise à des contraintes d’une nature spécifique, en ce sens que le doublage s’emploie à fournir des équivalences sur deux plans, celui du sens et du son, tout en respectant le synchronisme phonétique, syntaxique et artistique.
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Charest, Paul. "Le peuplement permanent de la Basse-Côte-Nord du Saint-Laurent : 1820-1900." Articles 11, no. 1-2 (April 12, 2005): 59–89. http://dx.doi.org/10.7202/055480ar.

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Abstract:
Ce travail retrace l'histoire de la sédentarisation des communautés de la Basse-Côte-Nord du Saint-Laurent (ou Labrador québécois) qui s'échelonnent de Kégashka à Blanc-Sablon. Quelques auteurs (Huard, Rochette, Rouillard, Blanchard, Bussière) ont abordé cette question dans leurs écrits mais de façon incomplète et sans cette perspective globale qui est la nôtre. II convient d'abord de justifier la période retenue, soit 1820-1900. L'année 1820 marque la dissolution de la Labrador Company qui détenait le monopole des droits de pêche sur la majorité des postes de l'actuelle Basse-Côte-Nord, à l'exception de ceux de Saint-Paul - Bonne-Espérance et de Bradore (2: pp. 8, 52, 58).3 Avant cette date, du temps des Anglais comme du temps des Français, les postes de pêche de cette partie de la Côte furent exploités par une population plus ou moins nomade, même si certains d'entre eux, comme celui de Bradore (Fort Ponchartrain), furent exploités de façon continue par les mêmes concessionnaires pendant une cinquantaine d'années (entre 1706 et 1760). Il ne reste aujourd'hui aucun descendant de ces pionniers français. A partir de 1820 la Basse-Côte-Nord fut ouverte au peuplement. Par ailleurs, on peut considérer que le tournant du siècle représente la fin de la période de l'immigration, l'ensemble des familles colonisatrices étant déjà sur place dans les différentes communautés de la Côte. Ce sont ces éléments souches qui ont permis l'accroissement naturel de la région. Les données utilisées pour cette reconstruction historique sont relativement abondantes et se répartissent en trois types : des documents publiés, des données provenant du dépouillement des registres paroissiaux, et des données provenant d'entrevues dirigées. La plupart des sources écrites sont des récits de voyages effectués sur la Côte pour des motifs variés et qui représentent des documents de première main sur l'histoire et le peuplement de cette région à différentes périodes. Les rapports du capitaine Fortin sont tout à fait remarquables à ce sujet et ils constituent la documentation de base de l'exposé. Le dépouillement des registres paroissiaux fut effectué dans les plus anciennes missions de la Basse-Côte-Nord, soit Blanc-Sablon (registres depuis 1849) Natashquan (depuis 1861) et Harrington Harbour (depuis 1873). Les registres de ces trois missions contiennent les données complètes jusqu'en 1900 pour tous les postes du territoire qui nous intéresse. Ces données brutes servirent principalement à l'analyse démographique et à la constitution des généalogies, mais elles fournirent aussi des renseignements sur les lieux d'origine de certaines familles. Les entrevues portent principalement sur l'histoire et les généalogies et ont été conduites par l'auteur à l'occasion de deux séjours sur la Côte en 1965 et en 1967 et par les autres chercheurs qui ont travaillé sur le terrain depuis 1965. À partir de ces documents, on a pu découvrir les dates exactes ou approximatives de l'établissement des postes de pêche, les noms des pionniers qui les ont fondés ainsi que leurs lieux d'origine. Il a été possible aussi de reconstituer dans une certaine mesure l'évolution de ces premières populations, leurs migrations internes et externes, ainsi que leurs types d'activités économiques et leurs conditions de vie. Par ailleurs, il est tenu compte du contexte économique et social des sociétés québécoise et terre-neuvienne du temps de ces pionniers, de façon à déceler les circonstances qui ont amené ces populations à venir s'installer sur des côtes « inhospitalières». Lors de son premier voyage, Cartier n'a-t-il pas baptisé le littoral du Labrador du nom de « Terre de Caïn ». La période étudiée se découpe en trois tranches de temps qui semblent particulièrement significatives : A. 1820-1840: période des pionniers; B. 1840-1860: période de peuplement canadien-français; C. 1860-1900: période de peuplement terre-neuvien et de consolidation. Pour éviter les découpages arbitraires, les limites retenues sont des décennies et non des années précises. De cette façon la réalité historique est mieux respectée: les périodes A et B, B et C se chevauchent mutuellement, s'engendrent et se continuent.
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Mick, Jacques. "Trabalho jornalístico e mundialização." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 6, no. 2 (December 14, 2017): 68–81. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v6.n2.2017.318.

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Abstract:
La sensibilité de la théorie des champs aux particularités de la constitution de l’habitus professionnel des journalistes dans chaque contexte national ne devrait-elle pas nous conduire à constater l’impossibilité de comparaisons internationales ou amener à des modes spécifiques de les réaliser ? Pour réfléchir à cette question, cet article prend comme objet les études comparatives sur la profession de journaliste qui ont proliféré cette dernière décennie. Depuis le travail fondamental de Hallin et Mancini qui a analysé les modèles des systèmes médiatiques de 18 pays, en 2004 puis lors d’une révision autocritique en 2012, diverses initiatives ont fleuri dans la recherche internationale. Les projets The Worlds of Journalism et Journalistic Role Performance around the Globe (toujours en cours) ont suivi les pistes de l’étude pionnière de David Weaver et tentent de comparer, respectivement, les différentes cultures professionnelles et les modes de relations entre pratiques et rôles qui orientent l’action des journalistes. De telles stratégies partent de principes similaires : en général, les chercheurs élaborent des idéaux-types du journalisme (des modèles) à partir d’une conception fonctionnaliste de la recherche comparative. Critiquant les limites de ces études, nous tentons d’explorer, à partir des perspectives bourdieusiennes sur le champ, les moyens d’améliorer les recherches comparatives, dans une approche ouverte aux différences entre les pratiques journalistiques ou du moins en tentant de s’éloigner d’un horizon normatif. À cette fin, cinq suggestions à caractère théorico-méthodologique sont présentées en fin d’article : a) améliorer la coopération entre les équipes internationales de recherche ; b) densifier l’interprétation des données obtenues à partir du travail de terrain, en se concentrant principalement sur les raisons explicatives de la disparité des pratiques des diverses communautés journalistiques étudiées ; c) incorporer des catégories indigènes afin de traduire des indicateurs ou des variables dans un langage compréhensible pour les répondants ; d) diversifier les sources de données au travers des dimensions suggérées par la recherche de terrain et e) choisir divers types de médias comme objets d’étude, pour tenter d’éviter la réification des pratiques observées dans le journalisme imprimé.
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Allegra, Luciano. "Un modèle de mobilité sociale préindustrielle. Turin à l’époque napoléonienne." Annales. Histoire, Sciences Sociales 60, no. 2 (April 2005): 443–74. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900025026.

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Abstract:
RésuméLes sociétés d’Ancien Régime ont été traditionnellement réprésentées comme des sociétés immobiles, caractérisées par un rigide compartimentage en ordres, corps, corporations ; les comportements des individus y étaient dominés par le poids des rôles et des hiérarchies sociales et productives. Cette image repose sur le double postulat d’une mobilité sociale contenue et d’une mobilité professionnelle quasiment inexistante : on donne pour assuré le fait que les métiers se seraient mécaniquement transmis de père en fils. Le but de cet article est de mettre à l’épreuve ce postulat à partir d’une étude de cas : la ville de Turin entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle.À travers l’analyse croisée des sources, nous avons essayé d’appliquer au cas turinois les méthodes quantitatives de mesure de la mobilité professionnelle adoptées par les sciences sociales. Par rapport à celles-ci, toutefois, nous avons changé d’unité de mesure. Au lieu de comparer les professions à l’intérieur du couple père-fils, nous avons choisi de focaliser l’attention sur le noyau domestique. Cette perspective permet de mettre au jour au moins trois aspects du problème qui, jusqu’à présent, ont été largement négligés. En repérant l’éventail des choix professionnels pour tous les membres de chaque famille, nous avons individualisé des stratégies d’entrée des fils sur le marché du travail. En croisant les données concernant les professions et l’origine géographique des époux, il devient possible de proposer un modèle multi-factoriel d’explication de la mobilité. En prenant en considération la profession des femmes, enfin, on introduit une variable décisive, et jusqu’ici négligée, des processus de mobilité intergénérationnelle. Le stéréotype d’une société fermée et monolithique se révèle ainsi dépourvu de fondement. L’Ancien Régime nous apparaît plutôt comme une société mobile et ouverte, dans laquelle les individus semblent jouir d’une grande liberté d’accès au marché du travail, et les mécanismes de mobilité ascendante paraissent largement dépendants de la position professionnelle des femmes.
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Boton, Conrad, and Daniel Forgues. "Comprendre l’impact du numérique sur la gestion de projet en construction." Lien social et Politiques, no. 81 (February 19, 2019): 41–60. http://dx.doi.org/10.7202/1056303ar.

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Abstract:
L’industrie de la construction à travers le monde fait actuellement face à des changements considérables sous l’effet des technologies numériques. Au nombre des approches technologiques, l’approche BIM (Building Information Modeling) de modélisation des données du bâtiment a reçu une attention considérable ces dernières années, aussi bien de la part des chercheurs que des professionnels de l’industrie, et son succès grandissant semble avoir ouvert la voie à de grands changements de paradigme dans l’industrie. Face à ces changements, les compétences traditionnelles des professionnels ou des gestionnaires de projet ne semblent plus suffisantes pour gérer la nouvelle perspective informationnelle de gestion des projets de construction. De nouvelles compétences deviennent nécessaires, incarnées par de nouveaux rôles (gestionnaires BIM, coordonnateurs BIM, modeleurs BIM, gestionnaires de l’information, etc.) qui prennent de plus en plus d’importance dans les projets. Certains travaux ont étudié ces nouveaux rôles sur un plan théorique sans toutefois aborder la question de leur positionnement par rapport aux rôles traditionnels en gestion de projet ni comment les gestionnaires de projet et les spécialistes BIM se positionnent par rapport aux processus génériques proposés dans les guides d’implémentation BIM. Cette étude de cas montre que les rôles des spécialistes BIM ne sont pas les mêmes d’une discipline à l’autre et que ces rôles ne sont pas seulement des rôles techniques. En outre, le sous-processus d’information semble se cristalliser autour des gestionnaires BIM, ce qui tend à créer deux sources de leadership dans un projet : les gestionnaires BIM et les gestionnaires de projet. L’étude révèle également que les praticiens trouvent que les processus de collaboration BIM proposés dans le plan de mise en oeuvre BIM et dans les documents de projet sont trop génériques et qu’il existe généralement un écart entre ces processus et ceux réellement utilisés dans le projet.
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BELKHOUS, Meriem. "L’intertextualité, un outil clé pour la représentation littéraire chez Maïssa Bey." ALTRALANG Journal 5, no. 01 (June 10, 2023): 187–99. http://dx.doi.org/10.52919/altralang.v5i01.270.

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Abstract:
Intertextuality, a Key Tool for Literary Representation by Maïssa Bey ABSTRACT: Maïssa Bey's novels are full of great richness, manifesting themselves in different forms. By examining his work more closely, one can grasp the various textual, ideological, linguistic and cultural orientations of his novels, which gives his writing a kaleidoscopic dimension. Indeed, Maïssa Bey uses her novels to describe her society as intercultural platforms, mixing texts of different origins and natures. His writing is fundamentally open to cultural dialogue and art, through the use of intertextuality as a stylistic device. This approach raises questions about Maïssa Bey's intentions when she continually incorporates elements from other sources into her writings. In this article, we will examine how Maissa Bey gives her novels an authentic aspect, bringing them closer to the cultures of the world? This is how this study will attempt, by analyzing the various intertextual orientations with which the corpus abounds, to study the different dimensions and forms that Bey's writing takes. RÉSUMÉ : Les romans de Maïssa Bey regorgent d'une grande richesse, se manifestant sous différentes formes. En examinant son œuvre de manière plus approfondie, on peut saisir les diverses orientations textuelles, idéologiques, linguistiques et culturelles de ses romans, ce qui confère à son écriture une dimension kaléidoscopique. En effet, Maïssa Bey utilise ses romans pour décrire sa société comme des plateformes interculturelles, en mélangeant des textes de différentes origines et natures. Son écriture est fondamentalement ouverte au dialogue culturel et à l'art, à travers l'utilisation de l'intertextualité comme procédé stylistique. Cette approche soulève des questions sur les intentions de Maïssa Bey lorsqu'elle incorpore continuellement des éléments provenant d'autres sources dans ses écrits. Nous interrogerons dans cet article la manière qu'a Maissa Bey de donner à ses romans un aspect authentique, en les rapprochant des cultures du monde ? C'est ainsi que cette étude tentera, en analysant les diverses orientations intertextuelles dont regorge le corpus, d'étudier les différentes dimensions et formes que prend l'écriture beyenne.
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Sapori Toledo Roquette, Maria Luiza, and Antônio Dimas Cardoso. "A MOBILIDADE SÓCIOESPACIAL VIA TRANSPORTE RODOVIÁRIO INFORMAL." Revista Cerrados 14, no. 01 (March 19, 2020): 215–44. http://dx.doi.org/10.22238/rc24482692v14n12016p215a244.

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Abstract:
A promoção de encontros e a busca pela satisfação de direitos fundamentais (saúde, trabalho, educação, lazer etc.) que não podem ser supridos num mesmo local faz surgir uma necessidade de locomoção cada vez maior entre os indivíduos, realidade esta que é facilmente percebida no dia-a-dia dos espaços sociais do Norte de Minas Gerais, Brasil. Esse fluxo migratório humano, além de introduzir novos comportamentos e modos de relações sociais, modifica a maneira pela qual os deslocamentos ocorrem. Atualmente, 2016, a migração de pessoas entre as cidades na região do Norte de Minas Gerais se dá, em grande número, através do transporte informal, que atua à margem do sistema legal brasileiro. A proposta do presente artigo é fazer uma análise da mobilidade sócioespacial no Norte de Minas Gerais, através da utilização do transporte rodoviário informal, levando-se em consideração a cidade polo de Montes Claros (MG). Para a produção deste artigo, utilizou-se a revisão bibliográfica, análise de dados secundários extraídos de instituições públicas e privadas, além de reportagem em revistas, jornais e redes sociais (facebook), coleta de dados nas fontes primárias através de observação e entrevistas abertas. Palavras-chave: Fluxo; Mobilidade; Transporte. SOCIOSPATIAL MOBILITY THROUGH INFORMAL ROAD TRANSPORT Abstract The promotion of meetings and the search for the satisfaction of fundamental rights (health, work, education, leisure etc.) that can’t be supplied in one place gives rise to a need for increased mobility among people, a reality which is easily perceived day by day in the social spaces of the North of Minas Gerais, Brazil. This human migration, as well as introducing new behaviors and social relations, changes the way in which displacements occur. Currently, 2016, the migration of people from the cities in the northern region of Minas Gerais takes place in large numbers through the informal transport, which operates outside the Brazilian legal system. The proposal of this article is to analyze the socio-spatial mobility in the North of Minas Gerais, using the informal road transport, taking into account the pole city of Montes Claros (MG). For the production of this article, we used the literature review, analysis of secondary data drawn from public and private institutions, as well as magazines articles, newspapers and social networks (facebook), data collection on primary sources through observation and open interviews . Keywords: Flow; Mobility; Transport. LA MOBILITÉ SOCIOSPATIALE VIA LE TRANSPORT ROUTIER INFORMEL Résumé La promotion des réunions et la recherche de la satisfaction des droits fondamentaux (santé, travail, éducation, sports, etc.) qui ne peuvent pas être fournis au même endroit donne lieu à un besoin de mobilité accrue entre les individus, réalité qui est facilement perceptible tous des jours dans les espaces sociaux du les Norte de Minas Gerais, Brésil. Cette migration humaine, ainsi que l'introduction de nouveaux comportements et les relations sociales, change la façon dont les déplacements se produisent. À l'heure actuelle, 2016, la migration des populations des villes de la région du Norte de Minas Gerais a lieu en grand nombre par le transport informel, qui opère en dehors du système juridique brésilien. Le but de cet article est d'analyser la mobilité socio-spatiale dans le Norte de Minas Gerais, en utilisant le transport routier informel, en tenant compte de la ville pôle de Montes Claros-MG. Pour la production de cet article, a été fait la révision de la littérature, l'analyse des données secondaires extraites des institutions publiques et privées, ainsi que les recherches des magazines, des journaux et des réseaux sociaux (facebook), e obtention de données dans les sources primaires par le biais de l'observation in loco et des entretiens ouverts. Mots-clés: Flux; Mobilité ; Transport.
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El Dib, Regina, Naji J. Touma, and Anil Kapoor. "Review of the efficacy and safety of radiofrequency ablation for the treatment of small renal masses." Canadian Urological Association Journal 3, no. 2 (April 25, 2013): 143. http://dx.doi.org/10.5489/cuaj.1048.

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Abstract:
Background: Small renal masses are increasingly being discoveredincidentally on imaging performed for another reason. Thestandard of care for these masses involves excision by open orlaparoscopic techniques. Recently, ablative techniques such asradiofrequency ablation (RFA) and cryoablation have taken a moreprominent role in the treatment algorithm for these masses. Wesought to evaluate the efficacy and safety of radiofrequency ablationin the treatment of renal tumours.Methods: We conducted a review of the literature. There was nolanguage restriction. We obtained studies from the followingsources: the Cochrane Library, PubMed, EMBASE, LILACS andCurrent Controlled Trials.Results: We identified no clinical trials in the literature. Thus wedescribed the results from case series and retrospective studieswith a reasonable sample size (number of reported patients in eachstudy > 65). Most patients undergoing RFA had T1a disease witha mean tumour size of about 3 cm. Radiofrequency ablation wasusually performed percutaneously with image guidance. Reportedfollow-up was short and ranged from 1 to 30 months. Most seriesused radiographic response as a surrogate for cancer control. Therates of local recurrence of the tumour were as high as 13.0%(average 8.5%) and were slightly higher than those associated withcryoablation and partial nephrectomy. Complications includedhemorrhage, ureteral strictures and loss of a renal unit.Conclusion: Our review demonstrates that RFA is a suitable andpromising therapy in patients with small renal tumours who areconsidered to be poor candidates for more involved surgery.However, clinical trials with long-term data are needed to establishthe oncological efficacy.Contexte : De petites masses rénales sont de plus en plus souventdécouvertes de façon fortuite lors d’épreuves d’imagerie commandéespour une autre raison. Les soins standard pour ces massesincluent une excision par chirurgie ouverte ou par laparoscopie.Dernièrement, des techniques comme l’ablation par radiofréquence(ARF) et la cryoablation ont pris plus d’importance dans l’algorithmede traitement. Nous examinons l’efficacité et l’innocuité del’ablation par radiofréquence dans le traitement des tumeurs rénales.Méthodologie : Une revue de la littérature a été effectuée, sansrestriction de langue. Des articles ont été obtenus des sources suivantes: la Bibliothèque Cochrane, PUBMED, EMBASE, LILACS etCurrent Controlled Trials.Résultats : Comme aucun essai clinique n’a pu être cerné dans cesbases de données, nous décrivons les résultats d’études de cas etd’analyses rétrospectives avec populations de taille raisonnable(nombre de patients pour chaque étude > 65). La vaste majoritédes patients ayant subi une ARF présentaient une tumeur T1a detaille moyenne d’environ 3 cm. L’ARF était habituellement effectuéepar voie percutanée et guidée par imagerie. Le suivi était court,allant de 1 à 30 mois. La plupart des études sérielles avaient recoursà la réponse radiographique comme paramètre de substitutionde la maîtrise du cancer. Les taux de récidive locale de la tumeuratteignaient 13.0 % (moyenne 8.5%), et étaient en général légèrementplus élevés que les taux notés avec la cryoablation et lanéphrectomie partielle. Les complications signalées étaient les suivantes: hémorragie, sténose urétérale et perte d’une unité rénale.Conclusion : Le présent article montre que l’ARF est une techniqueconvenable et prometteuse chez les patients porteurs depetites tumeurs rénales considérés comme de mauvais candidatspour une intervention plus lourde. Cependant, il est impératifd’effectuer des essais cliniques à long terme afin d’établir dans unavenir rapproché l’efficacité oncologique de cette technique.
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Wotoko, Valentin Omasombo, Jean Malekani, Julien Punga, Jean-Philippe Cherel, and Jean-Christophe Bokika. "La Dynamique du Système Socio-écologique dans la Concession Forestière des Communautés Locales de la Rivière Mbali en République Démocratique du Congo: Implication pour la Conservation du Bonobo (Pan Paniscus)." European Scientific Journal, ESJ 19, no. 6 (February 28, 2023): 456. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n6p456.

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Abstract:
Cette étude a porté sur l’analyse de la dynamique socio-écologique de la Concession Forestière des Communautés Locales de la Rivière Mbali et ses implications sur la conservation du bonobo. L’objectif est de dégager la problématique générale de la conservation du bonobo à travers l’évaluation de la socio-démographie des ménages et l’examen des modes d’utilisation des terres et d’extraction des ressources. L’observation participative, les interviews sur questionnaire ouvert, des entretiens informels et les focus group ont été utilisés pour collecter les données. Les résultats de l’étude montrent que les communautés locales de la concession forestière sont intimement liées à la forêt qu’elles partagent avec le bonobo. Elles en extraient les ressources naturelles, tant pour l’autoconsommation que pour leur économie. Dans cette zone, la chasse aux bonobos est interdite par un tabou alimentaire. L’agriculture itinérante sur brûlis et la collecte des produits forestiers non ligneux sont les principales activités de subsistance et sources de revenus. Avec une population locale en augmentation (la taille de ménage est de l’ordre 7 personnes), toutes ces activités peuvent avoir un impact très négatif sur les populations de bonobos si elles ne sont pas menées d’une manière durable. The disturbance of the environment is at the origin of the destruction of the habitats, it contributes to the loss of the biodiversity and is one of the causes of the change of the flora in a locality. It therefore leads to the transformation of plant associations. The main objective of this study is to research the plant associations in the Banco National Park following village plantations and silvicultural trials due to the search for a methodology specific to African silviculture. To do this, the phytosociological characterization of the former treatment sites and the forest reserve was carried out. The method used is that of synusial phytosociology. The 91 surveys (82 in the former silvicultural treatment sites and 9 in the forest reserve) made it possible to identify 337 species of plants divided into 65 families and 268 genera. The dendrogram resulting from the ascending hierarchical classification of the readings revealed three syntaxa, two of which essentially consist of the readings of the old treatment sites and one of the readings of the forest reserve. No syntaxon contains all the characteristic species of the Turraeantho-Heisterietum association. However, in two syntaxa, the proportion of characteristic species of this association is greater than 50%. 70.59% in the syntaxon to Tarrietia utilis and Cola heterophylla (syntaxon from secondary forests), 52.94% in the syntaxon to Cola chlamydantha and Drypetes chevalieri (syntaxon from the forest reserve). While in the Dacryodes klaineana and Pleiocarpa mutica syntaxon (secondary forest syntaxon), 41% of these characteristic species were recorded. Species characteristic of other forest formations are also poorly represented in the syntaxa (less than 40%). It therefore emerges from this study that Banco National Park remains a forest with Turraeanthus africanus and Heisteria parvifolia.
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Rose, Catherine V., Adam C. Maloof, Blair Schoene, Ryan C. Ewing, Ulf Linnemann, Mandy Hofmann, and John M. Cottle. "The End-Cryogenian Glaciation of South Australia." Geoscience Canada 40, no. 4 (December 20, 2013): 256. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2013.40.019.

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Abstract:
The Elatina Fm. records the younger Cryogenian ice age in the Adelaide Rift Complex (ARC) of South Australia, which has long-held the position as the type region for this low-latitude glaciation. Building upon a legacy of work, we document the pre- and syn-glacial sedimentary rocks to characterize the dynamics of the glaciation across the ARC. The Elatina Fm. records an array of well-preserved glacial facies at many different water depths across the basin, including ice contact tillites, fluvioglacial sandstones, dropstone intervals, tidal rhythmites with combined-flow ripples, and turbidites. The underlying Yaltipena Fm. records the pro-glacial influx of sediment from encroaching land-based ice sheets. The onset of the glaciation is heralded by the major element ratios (Chemical Index of Alteration) of the pre-glacial facies across the platform that show a reduction in chemical weathering and a deterioration in climate towards the base of the Elatina Fm. The advancing ice sheets caused soft-sediment deformation of the beds below the glacial diamictite, including sub-glacial push structures, as well as sub-glacial erosion of the carbonate unit beneath. Measured stratigraphic sections across the basin show glacial erosion up to 130 m into the carbonate platform. However, δ13C measurements of carbonate clasts within the glacial diamictite units were used to assess provenance and relative timing of δ13C acquisition, and suggest that at least 500 m of erosion occurred somewhere in the basin. Detrital zircon provenance data from the Elatina Fm. suggest that glacial sediment may have been partially sourced from the cratons of Western Australia and that the Whyalla Sandstone, even if stratigraphically correlative, was not a sediment source. The remainder of the Elatina Fm. stratigraphy mostly records the deglaciation and can be divided into three facies: a slumped sandstone, dropstone diamictite, and current-reworked diamictite. The relative sea level fall within the upper Elatina Fm. requires that regional deglaciation occurred on the timescale of ice sheet – ocean gravitational interactions (instant) and/or isostatic rebound (~104 years). Structures previously interpreted as soft-sediment folds within the rhythmite facies that were used to constrain the low-latitude position of South Australia at the time of the Elatina glaciation are re-interpreted as stoss-depositional transverse ripples with superimposed oscillatory wave ripples. These combined-flow ripples across the ARC attest to open seas with significant fetch during the initial retreat of local glaciers. In addition, this interpretation no longer requires that the magnetization be syn-depositional, although we have no reason to believe that the low-latitude direction is a result of remagnetization, and positive reversal tests and tectonic fold tests are at least consistent with syn-depositional magnetization. Together, these paired sedimentological and chemostratigraphic observations reveal the onset of the glaciation and advance of the ice sheet from land to create a heavily glaciated terrain that was incised down to at least the base of the pre-glacial Trezona Fm.SOMMAIRELa Formation d’Elatina représente la phase précoce de l’âge glaciaire du Cryogénien de l’Adelaide Rift Complex (ARC) dans le sud de l’Australie, région qui a longtemps été la région type de cette glaciation de basse latitude. À partir d’un legs de travaux, nous nous sommes appuyés sur l’étude des roches sédimentaires préglaciaires et synglaciaires pour caractériser la dynamique de la glaciation à travers l’ARC. La Formation d’Elatina renferme une gamme de faciès glaciaires bien préservés correspondant à différentes profondeurs d’eau à travers le bassin, dont des tillites de contact glaciaire, des grès fluvioglaciaires, des intervalles à galets de délestage, des rythmites tidales avec des combinaisons de rides d’écoulement, et des turbidites. La Formation sous-jacente de Yaltipena est constituée de sédiments proglaciaires provenant de lentilles de glace en progression. Le début de la glaciation est reflété dans les ratios des éléments majeurs (indice d’altération chimique) des faciès préglaciaires de la plateforme qui montre une réduction de l’altération chimique et une détérioration du climat à l’approche de la base de la Formation d’Elatina. La progression des nappes de glace a entraîné une déformation des lits de sédiments meubles sous la diamictite glaciaire, montrant entre autres des structures de poussée sous-glaciaires ainsi que de l’érosion sous-glaciaire de l’unité de carbonate sous-jacente. Les mesures de coupes stratigraphiques à travers le bassin montrent que l’érosion glaciaire a enlevé jusqu’à 130 m du carbonate de la plateforme. Toutefois, les signatures isotopiques δ13C de fragments de carbonate dans les unités de diamictites glaciaires utilisées pour établir la provenance et la chronologie d’acquisition relative de la signature δ13C des fragments, permet de penser qu’il y a eu au moins 500 m d'érosion quelque part dans le bassin. Les données de provenance sur zircons détritiques de la Formation d’Elatina permettent de penser que les sédiments glaciaires provenaient partiellement des cratons de l'Australie occidentale et que le grès de la Formation de Whyalla, bien que stratigraphiquement corrélé, n'a pas été une source de sédiments. Ce qui reste de la stratigraphie de la Formation d’Elatina représente principalement la déglaciation, laquelle peut être divisée en trois faciès : un grès plissé, une diamictite à galets de délestage, et une diamictite remaniée par des courants. La baisse du niveau relatif de la mer dans la partie supérieure de la Formation d’Elatina suppose une déglaciation régionale sur une échelle de temps de l’ordre de celle de la nappe de glace – interactions gravitationnelles de l’océan (instantanées) et/ou rebond isostatique (~ 104 ans). Des structures décrites précédemment comme des plis de sédiments mous dans des faciès de rhythmites qui impliquait une position de basse latitude pour l'Australie du Sud à l'époque de la glaciation Elatina, sont réinterprétées comme des rides sédimentaires transverses asymétriques avec des rides de vagues oscillatoires superposées. Ces combinaisons de rides d’écoulement à travers l’ARC confirment l’existence d’un milieu marin ouvert d’une ampleur certaine au moment de la retraite initiale des glaciers locaux. En outre, cette interprétation ne nécessite plus que la magnétisation soit synsédimentaire, bien que nous n'ayons aucune raison de penser que l’orientation magnétique de basse latitude soit le résultat d’une ré-aimantation, et que les tests de réversibilité positifs et les tests de plissement tectonique sont au minimum conformes à une magnétisation synsédimentaire. Ensemble, ces observations sédimentologiques et chimiostratigraphiques mettent en lumière le début de la glaciation et l'avancée du couvert de glace continental menant à une région fortement englacée qui a été incisée jusqu'à à la base de la Formation préglaciaire de Trezona.
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Aparicio-Valdez, Luis. "La gestion empresarial en latinoamérica y su impacto en las relaciones laborales." Articles 44, no. 1 (April 12, 2005): 124–48. http://dx.doi.org/10.7202/050476ar.

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Abstract:
Les relations du travail en Amérique Latine se caractérisent par la présence traditionnelle d'un autoritarisme étatique qui se manifeste par une intervention continuelle, une législation abondante et parfois contradictoire, ainsi que par un conflit permanent. Tout cela dans un cadre social hétérogène dans lequel les relations du travail ont depuis peu cesse d'être atomisé pour se centraliser dans les branches industrielles. Ces caractéristiques normalisent toujours les relations du travail en Amérique Latine, mais leur poids diminue chaque fois que de nouveaux facteurs, tant internes qu'externes, entrent en jeu. Les nouvelles tendances, encore embryonnaires, amplifient le caractère extra juridique de la relation employeur-travailleur, de même que l'autonomie des acteurs immédiats en relations du travail, ainsi que la faible présence d'une optique coopérative et participative. La gestion patronale a joué un rôle principal dans cette évolution, particulièrement dans les domaines nouveaux, là où l'absence de tradition a facilité l'innovation. Les multinationales et le secteur d'exportations non traditionnel constituent les meilleurs exemples. Ce résumé a pour objet de présenter ces nouvelles tendances, d'identifier les facteurs internes et externes qui les ont générés, ainsi que d'offrir une base de comparaison pour faciliter une évolution globale de l'état des relations du travail au niveau international. Facteurs internes : La gestion patronale actuelle en Amérique Latine montre qu'il y a une crise complexe chez les protagonistes des relations du travail, c'est-à-dire les travailleurs, les employeurs et l'État. D'un cote, l'augmentation inusitée des grèves locales et nationales, le caractère « illégal » de la majorité des grèves locales dues à l'échec de la négociation collective, ou encore, leur emploi comme outil de solution des conflits, et enfin, l'importante complexité des demandes constituent les principaux problèmes. La source immédiate de ceux-ci est syndicale, alors que les causes plus profondes se rencontrent, pour la majorité, en dehors du contrôle des acteurs. À cause de cette distanciation, les relations se polarisent chaque fois plus. Les relations du travail doivent ainsi en venir à se rencontrer devant un tiers, l'État, qui lui aussi, devient chaque fois plus décisif. De l'autre cote, le maintien, l'accroissement ou le changement fréquent des lois du travail ainsi que la partialité des gouvernements en place soit avec les employeurs ou les travailleurs, reflètent la continuité ou l'augmentation de l'interventionnisme étatique dans la détérioration des relations entre les parties. Les réajustements périodiques des salaires selon les changements au cout de la vie dus à l'inflation, par exemple, exigent des employeurs qu'ils réajustent subséquemment leurs politiques salariales et leurs couts divers. Les changements dans la législation imposent une adaptation de la part des employeurs. En général, l'important interventionnisme étatique ainsi que le réglementarisme limitent de manière irrationnelle le mouvement autonome des relations du travail. Cependant, autant les employeurs que les travailleurs ont exercé, ces dernières années, une force extraordinaire tendant à changer, en leur faveur, le schéma et les règles qui gouvernent les relations du travail. Tous deux ont influencé le processus politique afin de limiter le déterminisme étatique dans les deux secteurs de la propriété, publique et privée, mais aussi dans le but de forcer la réconciliation avec leur acteur rival et ceci, en accord avec la logique de leurs propres intérêts. Le solde net de ce changement a été une relative ouverture du système traditionnel des relations du travail vers des formes nouvelles de relations, comme le système d'administration des ressources humaines, la concertation sociale, la négociation par branche industrielle et la transformation du régime du travail dans le secteur public, particulièrement dans les entreprises de l'État. Facteurs externes : La crise économique que vivent pratiquement tous les pays de cette région, l'accroissement disproportionne de l'offre de travail et de ses accompagnateurs naturels comme le chômage et le travail au noir, l'intervention excessive de l'État dans l'économie, de même que son centralisme, et le défi de la concurrence internationale basé sur l'internationalisation des facteurs de production sont les changements contextuels qui ont eu un impact majeur dans les relations du travail en Amérique Latine. Ceux-ci ont exercé une influence variable aussi bien sur les facteurs internes mentionnes plus haut que sur les relations du travail elles-mêmes, de façon directe. La gestion patronale a répondu à ces divers facteurs avec une grande variété de critères et d'actions. Une des réponses a été l'adoption de systèmes d'administration du personnel en remplacement du système de relations du travail. Même si cette pratique est naissante, son développement rapide, et ceci dans les secteurs les pins modernes et les plus rentables (les multinationales en constituent l'avant-garde), lui a concédée une importance majeure ces dernières années. Le système d'administration des ressources humaines est un concept radicalement différent de celui du système traditionnel des relations du travail. Alors que le premier est centre sur la relation individuelle employeur-travailleur, le second l'est sur la relation collective employeur-syndicat. L'expérience latino-américaine montre que la tendance actuelle va vers la superposition des systèmes. Les entreprises qui furent organisées sous le système traditionnel de relations du travail continuent dans cette direction, alors que les nouvelles entreprises, particulièrement celles qui participent aux secteurs les plus modernes de l'économie, ont l'option d'essayer un ou l'autre des systèmes, ou encore l'intégration des deux. Dans le cas où le système de l'administration des ressources humaines est adopte, le raisonnement logique est de donner fréquemment des avantages non économiques aux travailleurs, afin qu'ils ne voient pas la nécessité de recourir à la syndicalisation, ou encore, dans le but de diminuer les sources de conflit. Trois types de stratégies ont été pratiques dans divers pays : a) la création d'associations professionnelles dans le champ des ressources humaines et de l'administration du personnel, avec pour objectif d'améliorer le recrutement et la promotion dans l'emploi; b) la création et le développement de mécanismes destines à motiver les travailleurs, comme les cercles de qualité, les comités mixtes travailleurs-direction de l'entreprise et les programmes d'incitation non pécuniaires; c) l'ouverture d'alternatives participatives, aussi bien dans la gestion (cogestion, cogouvernement ou codétermination), que dans les bénéfices et la propriété de l'entreprise. Cette dernière stratégie a généralement été exécutée dans des conditions de faible stabilité du travail et de faible influence de la négociation collective. La motivation du travailleur a été le centre d'attention de divers programmes crées sous l'initiative de l'employeur. Les cercles de qualité sont les plus répandus en Amérique Latine, mais des comités de productivité, des programmes de préretraite et des clubs sociaux à l'intérieur de l'entreprise ont aussi été formes. En quelques mots, l'adoption du système d'administration des ressources humaines, même si elle est récente, est déjà une réalité en Amérique Latine. Le développement et l'établissement général de ces programmes sont ici plus que de simples souhaits des acteurs sociaux. On pourrait dire qu'il leur reste à traverser le même niveau de difficultés que le développement économique des pays latino-américains.
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Cauli, Marie, Etienne Lemarié, and Yves Tremblay. "Vers une science ouverte francophone en santé. Le champ de l’éducation médicale est aussi concerné." Pédagogie Médicale, 2023. http://dx.doi.org/10.1051/pmed/2022041.

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Abstract:
Contexte et problématique : La société des savoirs constitue un changement de paradigme sur la forme et sur le fond. La science ouverte (SO) est un mouvement mondial qui vise à rendre accessible les produits de la recherche et qui s’accélère avec les potentialités technologiques. Elle s’appuie sur un certain nombre de principes : accès et diffusion large et sans entrave, partage et retombée des produits de la recherche avec la société civile. Contenu et analyse : La SO comporte un accès libre et gratuit aux articles, un accès aux données sources, une analyse des données, la mise à disposition de pré-prints, l’évaluation ouverte. Dans ce contexte, la francophonie, par l’hétérogénéité de ses situations et son homogénéité linguistique, apparaît comme un terrain privilégié d’observation et d’expérimentation. Le Groupe de réflexion et d’information en science ouverte francophone (GRISOF), qui œuvre à l’amélioration de la recherche francophone dans la science médicale et en santé, propose, à partir de ses acquis, quelques clés pratiques pour le chercheur clinicien, le chercheur en biomédical et en santé publique, oriente sa réflexion vers l’évaluation et intensifie sa feuille de route sur la formation. Si l’anglais est la langue prédominante, le traitement automatique du langage (TAL) constitue une opportunité technologique. L’accès libre aux articles donne une opportunité aux travaux en français de mieux se faire connaître, de même que la traduction numérisée permet d’accéder aux articles d’autres langues. Conclusion : L’accès libre aux articles permet d’améliorer la profondeur et l’étendue des connaissances des étudiants. Il constitue une composante essentielle des apprentissages de recherche. Faire participer les étudiants à la publication ouverte de leurs propres travaux est un moyen de les sensibiliser aux pratiques scientifiques ouvertes.
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Maignien, Yannick. "Ouverture des données et protection des sources." Sens public, 2013. http://dx.doi.org/10.7202/1053985ar.

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Ostiguy, Rebecca, and Rémi Boivin. "Article court : Le chien comme stratégie de prévention contre les cambriolages dans les domiciles de l’île de Montréal." Criminologie, Forensique et Sécurité 1, no. 1 (July 4, 2023). http://dx.doi.org/10.26034/la.cfs.2023.3829.

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Abstract:
Le cambriolage est un crime particulièrement fréquent dans les grandes villes. L’objectif de ce projet est d’évaluer la présence d’un lien statistique entre la répartition de cambriolages et la propriété de chiens dans les domiciles de la ville de Montréal pour les années 2015 à 2018. Cette étude vise à croiser des données en sources ouvertes de la ville quant au nombre de cambriolages, du registre municipal des animaux de compagnie, ainsi que des données du recensement. Des analyses bivariées et multivariées, telles que les corrélations et une analyse de régression binomiale négative, sont utilisées. Les résultats suggèrent que les chiens ont un fort effet dissuasif sur la commission de cambriolages, présumément en augmentant les coûts du passage à l’acte pour les cambrioleurs potentiels. Cette recherche suggère de nouveau que des moyens de prévention situationnelle peuvent avoir un impact considérable sur le crime.
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Camps, Jean-Baptiste. "Où va la philologie numérique ?" Fabula-LhT : littérature, histoire, théorie, no. 20 (January 29, 2018). http://dx.doi.org/10.58282/lht.2092.

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Abstract:
Resume :Si, pour les premiers philologues à l’utiliser dès les années 1950, l’ordinateur était avant tout un outil auquel déléguer des tâches répétitives ou très vastes d’un point de vue quantitatif, je défends dans cet article l’idée que les méthodes computationnelles, ou, pour mieux dire, la philologie tournée vers les données peut être un vecteur puissant de transformation pour nos disciplines, au sein du cadre fourni par le quatrième paradigme, émergent, d’une méthode scientifique unifiée. En effet, si la publication électronique d’éditions de texte a souvent, jusqu’à présent, retenu l’attention des chercheurs en sciences du texte, le cœur des transformations potentielles réside plutôt dans une approche qui mette les données au centre : en amont, cela signifie tirer profit des méthodes computationnelles pour produire des données dans des quantités ou granularités jusque là inenvisageables ; en aval, cette approche est à même de renverser la manière même dont nous formulons nos énoncés ou construisons la connaissance, en passant d’une approche fondée sur des hypothèses préexistantes à un processus dans lequel on fasse émerger une formalisation à partir des données elles‑mêmes, nous émancipant ainsi un peu plus de nos postulats les plus ancrés ou des présupposés du sens commun. Tandis que nous enregistrons de nouveaux ensembles de faits sélectionnés dans nos sources, de nouvelles enquêtes ou analyses deviennent possibles, pour autant que nous ne restions pas prisonniers des interfaces, limitées par nature et dont la pérennité est douteuse. Si « les données sont le résultat important sur le long terme », elles devraient être partagées sans restrictions, tant pour permettre le progrès cumulatif des connaissances, que pour se conformer aux exigences de la recherche scientifique : reproductibilité, réfutabilité. Pour que ce type de science ouverte soit réalisé, nous devrions être moins indulgents envers les revendications abusives de droits patrimoniaux ou de propriété des textes anciens.
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Charle, Christophe. "Université et Politique sous la République de Weimar, le cas Norbert Elias." Pensata: Revista dos Alunos do Programa de Pós-Graduação em Ciências Sociais da UNIFESP 11, no. 1 (August 29, 2022). http://dx.doi.org/10.34024/pensata.2022.v11.14250.

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Abstract:
Cet article présente le contexte politique qui caractérise les trois principales universités où Norbert Elias s’est formé ou a commencé sa carrière d’assistant des années 1920 à 1933. Chacune présente un profil politique et intellectuel bien spécifique, plus nationaliste et antisémite à Breslau, plus libéral mais glissant de plus en plus à droite voire à l’extrême droite à Heidelberg, plus à gauche et ouverte au marxisme à Francfort. La confrontation entre les sources objectives et les témoignages tardifs d’Elias permet de déterminer qu’Elias était en fait plus ou moins engagé dans les combats de l’époque (à travers l’adhésion à une forme de sionisme), contrairement à l’image neutre et censurée qu’il a reconstruite plus tard pour se donner une image de sociologue apolitique. Il a cherché aussi à effacer sa sous-estimation des dangers de la radicalisation antisémite de l’Allemagne au début des années 1930. La comparaison avec les attitudes de ses principaux collègues ou disciples rend compte aussi des raisons de sa mémoire sélective de ce passé douloureux.
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Smith, Karen Louise. "Social Innovation Partnerships: An Opportunity for Critical, Activist Scholarship." Canadian Journal of Communication 42, no. 1 (February 9, 2017). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2017v42n1a3103.

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Abstract:
From 2013–2015, I was a Mitacs Elevate postdoctoral fellow with Mozilla. The program of research aimed to foster digital literacy capacities among youth and informal educators in the Greater Toronto Area (GTA) and specifically examined the extension of the Mozilla community’s free and open source software production practices to build a digital literacy network called Hive Toronto. This article presents results from a document analysis (n = 21) of applications, blogs, and other materials revealing how the people, challenge, practices, and results associated with social innovation unfolded through research with Hive Toronto. Based on these findings, the article demonstrates that tensions linger between industrial and social innovation funding, but that there is space for critical and activist research when building such partnerships.De 2013 à 2015, j’ai fait de la recherche pour Mozilla grâce à une bourse Mitacs Élévation. Le programme auquel j’ai participé visait à encourager les capacités numériques de jeunes et d’éducateurs dans le Grand Toronto; il portait en particulier sur l’extension de la production de logiciels libres à code source ouvert par la communauté Mozilla en vue de créer le réseau d’alphabétisation numérique Hive Toronto (« Ruche Toronto »). Cet article présente les résultats d’une analyse de document (n = 21) portant sur des applications, des blogues et d’autres matériaux qui montrait comment les personnes, défis, pratiques et résultats reliés à l’innovation sociale se sont développés grâce à la recherche effectuée pour Hive Toronto. Se fondant sur ces données, l’article démontre que des tensions demeurent entre le financement pour l’innovation industrielle et celui pour l’innovation sociale, mais qu’il reste un espace pour une recherche qui soit critique et activiste lors de la création de partenariats entre les secteurs industriels et sociaux.
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Guénolé, Sekongo Largaton, Yeo Napari Elisée, and Koudou Dogbo. "DEBARCADERE DE LOCODJRO ET DEVELOPPEMENT DE LA PECHE ARTISANALE EN COTE D’IVOIRE : DEFIS ET PERSPECTIVES / LOCODJRO LANDING STAGE AND DEVELOPMENT OF ARTISANAL FISHERIES IN CÔTE D'IVOIRE: CHALLENGES AND PROSPECTS." European Journal of Social Sciences Studies 6, no. 6 (August 22, 2021). http://dx.doi.org/10.46827/ejsss.v6i6.1133.

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Abstract:
Considéré comme une véritable source d’espoir pour promouvoir la pêche artisanale en Côte d’Ivoire, le débarcadère de Locodro baptisé « Point de débarquement Mohammed VI » reste encore loin de répondre à cette attente après son ouverture en juin 2018. Cette situation suscite plusieurs interrogations sur les difficultés auxquelles il est confronté vu les commodités qu’il comporte pour être un excellent centre d’approvisionnement en produits halieutiques. Cette étude permet donc d’identifier ces difficultés, de montrer leurs conséquences sur la vie socio-économique des acteurs et de faire des recommandations pour la bonne marche dudit débarcadère. Pour la collecte des données, des documents traitant des thèmes en rapport avec la pêche ont été consultés. En plus, une enquête a été réalisée par le biais d’un questionnaire et des entretiens. Les résultats ont montré que les difficultés qui entravent le bon fonctionnement du débarcadère sont principalement liées à sa délocalisation d’Abobo-Doumé à Locodjro. Ces difficultés impactent négativement la vie socio-économique des acteurs. Cette situation qui suscite des inquiétudes recommande que des mesures correctives soient prises avec l’implication de toutes les parties concernées pour une rentabilité durable du débarcadère au profit de tous. Considered as a real source of hope to promote artisanal fishing in Côte d'Ivoire, the landing stage of Locodro named "Mohammed VI Landing Point" is still far from meeting this expectation after its opening in June 2018. This situation raises several questions about the difficulties it faces given the amenities it has to be an excellent supply centre for fishery products. This study therefore makes it possible to identify these difficulties, to show their consequences on the socio-economic life of the actors and to make recommendations for the good functioning of the said landing stage. For the collection of data, documents dealing with themes related to fishing were consulted. In addition, a survey was carried out by means of a questionnaire and interviews. The results showed that the difficulties hindering the proper functioning of the landing stage are mainly related to its relocation from Abobo-Doumé to Locodjro. These difficulties have a negative impact on the socio-economic life of the stakeholders. This situation, which gives rise to concern, recommends that corrective measures be taken with the involvement of all the parties concerned for a sustainable profitability of the landing stage for the benefit of all. <p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/edu_01/0896/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Martin, Brigitte. "Cosmopolitisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.120.

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Abstract:
Le cosmopolitisme est un mot dont la racine ancienne remonte à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l’Antiquité. Il a été formulé par Diogène de Sinope à partir des mots grecs que sont : cosmos, univers, politês et citoyen. Il exprime la possibilité d’être natif d’un lieu précis et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité (Coulmas 1995). Souvent associé à la mobilité internationale ou à l’élite globetrotteuse, dont les compétences interculturelles auraient facilité la maîtrise des sensibilités et des nuances culturelles, le cosmopolitisme n’est pourtant pas une caractéristique essentielle à la réalisation de citoyens du monde et d'universalistes (Chouliaraki 2008). Le point d’ancrage qu’est la relation qui réside dans l’utilisation du mot « local » pour désigner l’opposé du « cosmopolite », constitue l’élément déterminant au cœur de cette notion de cosmopolitisme contemporain. Hiebert (2002) ne fait pas de différence entre les locaux paroissiaux sédentaires et ceux qui sont plus mobiles à l’étranger (voyageurs, globetrotteurs, travailleurs, exilés, etc.) pour qualifier le cosmopolite, qui selon lui réside dans la connexion entre cultures et culture d’appartenance. Aujourd’hui, la notion de cosmopolitisme repose sur un vaste champ d’études et de disciplines qui constitue une tentative pour parvenir à une compréhension de phénomènes culturels plus contemporains. Cette conception émerge par l’ouverture de relations nouées et des effets qui y sont associés localement ou lors des déplacements à l’étranger (Amit 2010; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006; Noble 2009, 2013). Le XVIIIe siècle a été celui du cosmopolitisme, celui où l’on a vu se développer les notions de citoyen du monde et d’universalisme, et celui où Kant (1724-1804) y a formulé sa théorie du cosmopolitisme se fondant sur l’universalisme, la pensée rationnelle, le libéralisme et la sécularité. Les notions de citoyen du monde et d’universalisme peuvent qualifier et signifier ce que l’on entend par cosmopolitisme. En outre, la philosophie universaliste positionne chaque individu au sein d’un ensemble social allant du plus particulier – en commençant notamment par le soi, la famille, la communauté locale et les communautés d’intérêts – au plus général, c’est-à-dire à l’échelle mondiale et à l’appartenance au genre humain. En supposant que le lieu de naissance soit accidentel, les stoïciens encourageaient la valeur morale et éthique reliée à l’abandon des barrières nationales, ethniques et de classes qui créent une distance entre l’individu et ses pairs (Vertovec et Cohen 2002). Aujourd’hui, le cosmopolitisme se démarque de cette conception en étant plus relié au relativisme culturel. D’ailleurs, les auteurs contemporains (Held 2002; Vertovec et Cohen 2002), même s’ils se réfèrent aux origines grecques telle que la philosophie des stoïciens, qui percevaient le monde comme formant une série de cercles concentriques, proposent une conception nouvelle des différences comme autant de manifestations du chemin à parcourir pour atteindre l’universel. À travers l’histoire, le cosmopolite est souvent montré comme un stigmatisé, puisqu’il est soupçonné de communiquer des idées provenant d’un ailleurs hors de contrôle (Backer 1987). Une des caractéristiques propres aux cosmopolites est ce réel désir, cette motivation de vouloir s’immerger dans une culture différente de la sienne, ce qui est en fait un élément distinctif pour décrire le cosmopolite. Cette immersion doit se faire au cours de longs séjours ou d’une multitude de séjours de courte durée, offrant suffisamment de temps pour explorer une ou plusieurs cultures locales et ainsi y nouer des liens et y trouver des points d’entrée (Hannerz 1990). C’est dans cette perspective d’action et d’opposition – qui peut être perçue comme une posture d’intérêt, qui est celle d’un esprit ouvert, mais critique – qu’ils peuvent entrer dans des réseaux internationaux riches et variés. La circulation culturelle au cœur de ces réseaux, qu’elle soit locale ou internationale, s’insère plus que jamais dans les caractéristiques permettant de définir le cosmopolitisme au XXIe siècle. Ainsi, vers le début des années 1990, l’attrait pour l’étude du cosmopolitisme refait surface dans les sciences humaines et sociales, notamment avec la publication d’un article intitulé ***Cosmopolitans and Locals in World Culture (1990) par l’anthropologue suédois Ulf Hannerz. Cet auteur définit le cosmopolitisme comme une aisance à naviguer à travers différents courants de pensée, une ouverture et une volonté de reconnaissance de l’altérité. L’anthropologie apporte ainsi une contribution importante et pertinente à la compréhension de cette notion. Hannerz (1990, 1996, 2006, 2007, 2010) devient une référence clé lorsqu’on parle de la notion de cosmopolitisme contemporain en anthropologie; il a inspiré pratiquement à lui seul le renouveau de ce courant et a permis de faire naître une série de débats et de travaux dans une perspective culturelle qui mérite d’être mentionnée afin d’enrichir la portée significative et la compréhension de cette émergence d’un cosmopolitisme. Tomlinson (1999) associe le cosmopolitisme à une perspective qui permet de s’engager dans la diversité culturelle, s’ajustant ainsi à certains éléments de son univers. Dans le but d’étoffer sa portée théorique, ce positionnement doit être nuancé à la lumière de cas concrets, puis appliqué à d’autres réalités (Backer 1987; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006, Noble 2009, 2013; Tomlinson 1999; Vertovec et Cohen 2002). En conséquence, les revendications cosmopolites seraient aussi imaginées par une disposition culturelle ou esthétique qui représente la différence (Nussbaum 2002), un sens de la tolérance, de la flexibilité et de l’ouverture qui conduit à l’altérité et qui peut caractériser une éthique des relations sociales dans un monde interconnecté. Toutefois, certaines critiques affirment que cette notion de « cosmopolitisme global » représente une figure cosmopolite trop vague et même vide de sens pour pouvoir qualifier ou même donner de l’ancrage à l’action sociale. Cette notion de cosmopolitisme « flottant » serait même considérée par divers auteurs contemporains comme étant trop abstraite à la réalité sociale et retirée des contextes de la vie quotidienne d’autrui pour pouvoir en tenir compte dans l’explication des phénomènes sociaux (Erskine 2002; Skrbis et al. 2004). Aussi, contrairement aux formulations universelles et abstraites du cosmopolitisme, ces critiques en appellent à la pluralité et à la particularité de ce que Robbins (1998) appelle le « cosmopolitisme réellement existant ». Ce cosmopolitisme se vit « dans les habitudes, les pensées, les sentiments et les expériences de personnes réellement existantes et qui sont géographiquement et socialement situées » (1998 : 2). Ainsi, des travaux importants ont été consacrés à l’enrichissement de marqueurs essentiels à un « cosmopolitisme réellement existant ». Ces éléments sont entre autres : une volonté de s’engager avec d’autres personnes de culture différente (Amit 2010; Hannerz 2010), d’autres manières de penser et d’être, tel un antihéros dans sa posture intellectuelle et esthétique d’ouverture à des expériences culturelles divergentes (Gay y Blasco 2010; Molz 2006); une aptitude personnelle à trouver ses repères dans d’autres cultures (Noble 2009); des compétences spécialisées comme des aptitudes à manier de façon plus ou moins experte un système donné de significations (Cook 2012); un globetrotteur qui reste attaché à sa culture et à son territoire d’origine et qui se fabrique un chez-soi sur la base d’une des nombreuses sources de signification personnelle connues à l’étranger (Molz 2008); des aptitudes à accepter la déstabilisation, et ce, même s’il n’y est pas toujours bien préparé; des compétences variables à entrer au plus profond d’une autre structure de significations (Hannerz 1990); une attitude confiante libre de toute inquiétude face à la perte de sens (Cook 2012) des compétences pour mettre en pratique les connaissances acquises et les partager (Noble 2013); enfin des capacités à canaliser les différentes perspectives locales ou ce qui relève du local (Molz 2007). Gay y Blasco (2010) questionne cette fragilité et cette impermanence potentielle des émergences cosmopolites, à savoir si elles représentent une identité, une personnalité ou une pratique mutable. Pour Hannerz, cette compétence réside d’abord à l’intérieur de soi : c’est une question d’ancrage personnel qui fait largement place à une identité (1990 : 240). Pour Gay y Blasco, c’est une question de choix et d’engagement. En mettant en évidence les conséquences matérielles et affectives d’embrasser une perspective cosmopolite, il souligne que le cosmopolitisme serait une pratique mutable qui exige de prendre en considération les subjectivités cosmopolites qui se trouvent à la base de son orientation et qui peuvent être fortement teintées par le fait d’être une femme ou un homme, d’avoir à faire face à des contraintes du fait de sa provenance ethnique et des rapports que cela peut faire apparaître, comme celui des classes sociales, de la hiérarchie et même des inégalités (2010 : 404). Plusieurs débats anthropologiques sur ce qu’est le cosmopolitisme ont été dominés par la préoccupation des catégorisations et du dualisme entre identité et pratique. Enfin, pour quelques autres auteurs, le cosmopolite provient surtout de l’Ouest plutôt que d’ailleurs dans le monde, il appartient à l’élite plutôt qu’à la classe ouvrière, il s’observe davantage dans la pratique des voyageurs mobiles que chez les habitants sédentaires, il est métropolitain ou urbain plutôt que rural, et il appartient surtout aux consommateurs plutôt qu’aux travailleurs ou aux producteurs (Trémon 2009, Werbner 1999). À cet égard, il convient quand même de souligner que certains auteurs ont bien identifié les différents types de cosmopolitisme que sont par exemple la cosmopolitique et le cosmopolitisme culturel (Hannerz 2006), ou le cosmopolitisme d’élites plutôt que le cosmopolitisme non sélectif, plus démocratique et possible pour toutes les classes (Datta 2008). D’autres se sont aussi concentrés sur la différence entre transnationalisme et cosmopolitisme (Werbner 1999), ou cosmopolitisme et identités déterritorialisées (Trémon 2009 : 105). En dépit de cette prolifération de catégories, Hannerz reconnaît qu’il reste un flou autour de ce concept (2006 : 5). Selon lui, ce sont précisément ces différentes formes de cosmopolitisme qui en font un outil d’analyse variable, ouvert et attrayant pour les chercheurs. Malgré tout, Pollock et al. (2000 : 577) soutiennent qu’ils ne sont pas certains de ce que signifie réellement cette notion, mais ils arrivent à la conclusion qu’il s’agit bien d’un objet d’étude, d’une pratique et d’un projet.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Chivallon, Christine. "Diaspora." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.064.

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Abstract:
Définir la « diaspora » ne peut se faire sans signaler immédiatement que deux grands courants théoriques assignent à ce terme des acceptions assez différentes qui, si elles semblent se succéder, donnent lieu à des usages bien typés où se reconnaissent encore aujourd’hui les deux composantes majeures des ″diasporas studies″. Il existe ainsi un paradigme que l’on peut qualifier de ″classique″ qui cohabite de manière plus ou moins sereine avec un autre paradigme plutôt ″post-structuraliste″ lequel a largement dominé le champ consacré à l’objet ″diaspora″ depuis les années 1990. Pour entrer dans le domaine des études du fait diasporique, il nous faut ainsi partir d’une définition ″traditionnelle″ pour mieux comprendre la déconstruction dont la notion a fait l’objet. Dans cette perspective, le terme ″diaspora″ désigne les populations dispersées depuis une terre natale (homeland) qui ont conservé des liens durables entre les membres issus de cette dissémination, la longévité du sentiment d’appartenance collective se construisant en rapport avec la mémoire du territoire d’origine. L’étymologie du mot remonte à la Bible des Septante, traduction grecque des textes bibliques connus en hébreu et en araméen effectuée par des religieux juifs hellénophones. Le mot ″diaspora″ est formé à partir du verbe grec speiren (semer) et plus exactement du verbe composé diaspirein (disséminer). Selon les sources, il concerne soit l’exil de Babylone et la dispersion des Juifs après la destruction du second temple de Jérusalem (Bruneau 2004 : 8), soit la menace de dispersion comme châtiment divin envers les Juifs qui ne respecteraient pas la Loi de Dieu (Dufoix 2011 : 64). Historiquement, le nom ″diaspora″ appliqué à d’autres populations que le peuple juif s’accomplit dans une sphère judéo-chrétienne où Chrétiens, Grecs Orthodoxes, puis Protestants et Arméniens accèdent à cette dénomination selon le même schéma d’identification qui articulent les motifs de l’exil et de la persécution au sein d’un complexe mû par la religion. La dispersion volontaire au sein de diasporas dites ″marchandes″ s’affirme de son côté comme une sorte d’appendice de ce modèle religieux. La ″sortie″ d’une caractérisation par le religieux s’opère en même temps que la notion pénètre les milieux académiques. Les usages y sont d’abord sporadiques tout au long du XXème siècle, puis se resserrent autour d’une définition applicable à bien d’autres populations que celles du foyer biblique originel. Le premier des textes le plus remarquable est celui de John Armstrong (1976) qui pose le cas juif comme archétypal pour décliner à partir de lui une typologie où se distinguent des « diasporas mobilisées », plutôt « avantagées » à des « diasporas prolétaires » « appauvries » et « discriminées » au sein des « sociétés modernisées ». C’est avec l’ouvrage du politologue Gabriel Sheffer (1986) qu’est véritablement entamée la construction du champ des diasporas studies et que se trouve désignée une compétence migratoire particulière, à savoir celle de minorités qui dans les pays d’accueil, sont en mesure de ″préserver leur identité ethnique ou ethnico religieuse″ en lien avec ″un intérêt continu (...) dans les échanges avec leur terre d’origine″ (Sheffer 1986 : 9). Le modèle dit ″classique″ se consolide à partir de textes qui ont acquis le statut de références incontournables. Parmi eux figure l’article de William Safran (1991) publié dans le premier numéro de la revue phare fondée par Khachig Tölölyan en 1991 – Diaspora : A Journal of Transnational Studies – ainsi que l’ouvrage de Robin Cohen (1997). Ces deux écrits sont représentatifs de la perspective adoptée sur la base du modèle juif, même si c’est pour le ″transcender″ comme le dira Cohen (1997 : 21). La définition de critères sert à sélectionner parmi les populations migrantes celles qui correspondent à une formation diasporique. Plus ou moins nombreux, ces critères placent au premier plan la dispersion, le maintien durable d’une forte conscience communautaire, l’idéalisation de la patrie d’origine (Safran 1991 : 83-84 ; Cohen 1997 : 26). Sur cette base, des typologies sont proposées comme celle de Cohen (1997) où se côtoient des ″diasporas victimes″ issues de traumatismes (Africains, Arméniens), des ″diasporas de travail″ (Indiens), des ″diasporas impériales″ (Britanniques), des ″diasporas de commerce″ (Chinois, Libanais), enfin des diasporas dites ″culturelles″ (Antillais). Ces dernières, dont il faut noter qu’elles ne sont plus définies en rapport avec la cause de la dispersion, mais plutôt en lien avec la culture et l’identité, signalent en fait, comme nous le verrons plus loin, la nouvelle conception qui a émergé en adéquation avec les perspectives postmodernes. D’emblée, le concept de diaspora se présente comme transdisciplinaire. Politistes, historiens, sociologues, géographes anthropologues sont engagés dans les études des phénomènes diasporiques. On ne peut donc pas déceler une approche spécifiquement anthropologique tant les références sont facilement exportées d’une discipline à l’autre, et c’est sans doute ce qui fait la spécificité des diasporas studies. Le grand bouleversement du champ s’opère quand deux contributions majeures s’emparent de la notion et la font basculer dans un univers de significations réévaluées à l’aune de la posture anti-essentialiste. La diaspora classique, de par son insistance sur le caractère continu et quasi pérenne de la communauté par-delà la dispersion, véhicule les présupposés d’une nature sociale immuable. Avec les écrits de Stuart Hall (1990) et de Paul Gilroy (1993), la perspective est renversée. Plutôt que d’être réfutée, la diaspora devient au contraire emblématique d’une tout autre dispersion, celle qui concerne l’identité elle-même et touche aux fondements toujours incertains, contingents et labiles des façons d’être au monde. Le concept, de par sa charge sémantique évoquant la mobilité, la multi-territorialité, le voyage, l’exil, l’entre-deux, se trouve en concordance parfaite avec les exigences théoriques de la déconstruction post-structuraliste qui appelle la transgression des limites des grands récits. D’origine caribéenne, Hall et Gilroy élèvent au rang paradigmatique la diaspora noire issue de la traite transatlantique, cette formation culturelle leur paraissant être l’antithèse des cultures ethno-nationales transportées dans la dispersion par les anciennes diasporas. La Black Atlantic de Gilroy (1993 : 19) se définit ainsi ″à travers le désir de transcender à la fois les structures de la nation et les contraintes de l'ethnicité″. Avec Stuart Hall (1990 : 235), la notion d’hybridité est consubstantielle à la diaspora : ″L'expérience diasporique comme je l'entends est définie, non par essence ou par pureté, mais par la reconnaissance d'une nécessaire hétérogénéité et diversité, (…) par hybridité″. Autant chez Hall que chez Gilroy, ces modèles ne sont rendus intelligibles qu’au travers du rejet d’autres identités diasporiques, puisque ″la diaspora ne fait pas référence pour nous à ces tribus dispersées dont l'identité ne peut être confortée qu'en relation à une terre d’origine sacrée où elles veulent à tout prix retourner (…). Ceci est la vieille forme de ‘l’ethnicité’, impérialiste et hégémonique″ (Hall 1990 : 235). Cette contradiction théorique qui rend le postulat anti-essentialiste fortement dépendant de l’existence supposée réelle d’identités ″non-hybrides″ a donné lieu à des approches critiques (Anthias 1998 ; Chivallon 2002) sans pour autant miner les perspectives qu’elles ont ouvertes. En dissonance avec les premiers usages classiques du terme ″diaspora″ appliqué déjà anciennement au monde noir des Amériques (Chivallon 2004 : 149), elles ont permis de mettre au premier plan les multiples enseignements de l’expérience (post)esclavagiste des Amériques dans son rapport avec la modernité occidentale, bien au-delà des cercles spécialisés sur la diaspora noire. L’amplification des textes de Hall et Gilroy a été étonnamment rapide et a produit un véritable déferlement dont le texte de James Clifford (1994) s’est fait l’un des plus remarquables échos trouvant matière à alimenter sa perspective sur les travelling cultures auprès d’une diaspora devenue l’antithèse du modèle ″centré″ de Safran. La myriade des études diasporiques développées tout au long des années 1990 en est devenue insaisissable, amenant à parler de ″fétichisation″ du terme (Mitchell 1997) au sein d’un vaste ensemble discursif où se fabrique la coalition entre les épistémologies post-modernes, post-structuralistes, post-coloniales et l’objet providentiel de la ″diaspora″ pour les substantialiser. Cette ferveur académique s’est sans doute essoufflée au cours de la dernière décennie. Une fois l’engouement passé et qui aurait pu faire croire à l’abandon définitif de la perspective traditionnelle, les dichotomies demeurent. De ce point de vue, la conférence donnée par Khachig Tölölyan à l’Université d’Oxford en 2011, peut faire office de dernier bilan. Il y est question d’une cohabitation toujours effective entre les conceptions classiques et ″post″, non sans que son auteur évoque une opposition qui fait encore débat, préférant pour sa part réserver à la notion de ″diaspora″ les tonalités de la définition classique, et réclamant en définitive le mot ″dispersion″ pour englober (réconcilier ?) les binarités qui ont structuré le champ des diasporas studies. Dans tous les cas, à l’écart de la révolution conceptuelle à laquelle a pu faire penser la diaspora, la routinisation semble bel et bien aujourd’hui installée.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Fougeyrollas, Patrick. "Handicap." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Abstract:
Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)

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