Academic literature on the topic 'Données environnementales ouvertes'

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Journal articles on the topic "Données environnementales ouvertes":

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Morand, Pierre-Henri, and François Maréchal. "Achats publics responsables et achat local : enseignements des données ouvertes françaises." Revue d’Économie Régionale & Urbaine Juin, no. 3 (June 15, 2023): 387–409. http://dx.doi.org/10.3917/reru.233.0387.

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Abstract:
Les récentes lois (EGALIM, Climat et Résilience…) imposent dorénavant à l’acheteur public de procéder à des achats dits responsables. Ces lois sont même parfois présentées comme une possibilité de favoriser l’achat public local. Conséquence implicite d’un achat plus respectueux des considérations environnementales ou objectif explicite de l’acheteur public qui instrumentalise l’achat vert, l’achat local doit être analysé. Après avoir détaillé le cadre législatif en vigueur en France, nous présentons tout d’abord les arguments théoriques permettant d’analyser le lien entre achat local et achat responsable. Nous présentons ensuite les différents jeux de données ouvertes (disparates et incomplètes) de la commande publique, nous permettant de mener une analyse empirique dont les résultats suggèrent qu’on ne puisse pas exclure l’hypothèse que l’achat local ait des fondements de natures protectionnistes et ne soit pas nécessairement la conséquence d’une préoccupation environnementale annoncée.
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Mekideche, Siham, Lila Brakchi-Ouakour, and Leila Kadik. "Impact des perturbations anthropiques sur la diversité végétale de la subéraie de Chréa, au nord de l’Algérie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 337 (November 26, 2018): 53. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.337.a31633.

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Abstract:
La subéraie de la réserve de biosphèrede Chréa, au nord de l’Algérie, révèle une action anthropique ayant profondément modifié le paysage végétal. Les feux récurrents et le surpâturage sont les principales perturbations des formations forestières présentes, s’agissant de perte de surface et de biomasse végétale. Notre objectif était de savoir comment, au sein de cette réserve, réagit la végétation de l’écosystème à Quercus suber L. aux conditions de milieu et aux perturbations liées à l’activité humaine. Pour y répondre, nous avons adopté une approche synchronique en réalisant 124 relevés phytoécologiques dans les différents stades dynamiques, en tenant compte de la présence ou de l’absence de la perturbation liée au pâturage. Une première analyse canonique des correspondances a porté sur les données floristiques et les variables environnementales ; une seconde concernait les attributs vitaux des espèces, en utilisant les traits de vie facilement mesurables (type biologique, stratégie adaptative de Grime, mode de dissémination). Les résultats montrent que la végétation de la subéraie s’organise le long d’un gradient de dégradation lié à l’action anthropique (incendies et pâturage), masquant l’effet des facteurs mésologiques dominants (altitude et exposition). L’approche fonctionnelle confirme cette dynamique régressive avec l’individualisation de deux groupes fonctionnels. Le premier recouvre les traits de vie « phanérophyte, compétition-stress, zoochore », caractéristiques des formations végétales les plus matures. Le second groupe englobe les traits « thérophyte, stress-rudéral, anémochore », liés aux formations ouvertes des pelouses surpâturées. Cette étude, conduite selon une approche fonctionnelle de la biodiversité, est une première évaluation de la réponse des subéraies algériennes aux perturbations anthropiques représentées par les incendies et le pâturage.
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Tindano, Kisito, Nassim Moula, Amadou Traoré, Pascal Leroy, and Nicolas Antoine-Moussiaux. "Systèmes d’élevage ovin et gestion des ressources génétiques animales dans la région du Plateau central du Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no. 2 (December 11, 2017): 43. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31480.

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Abstract:
A l’image de l’ensemble de la filière de l’élevage dans les pays en développement, l’élevage ovin au Burkina Faso fait face à une demande croissante, dans un contexte de production socio­économique et environnemental contraignant. Cela a donné lieu à des croisements peu maîtrisés dans la zone périurbaine de la capitale, Ouagadougou. Afin d’identifier les moyens d’enca­drer ces pratiques pour rendre durables les systèmes ovins, une enquête a été conduite auprès de 63 éleveurs évoluant dans le milieu rural de la région du Plateau Central. L’objectif princi­pal était d’évaluer les possibilités d’une gestion intégrée entre les éleveurs ruraux et les éleveurs périurbains à travers notam­ment des échanges de femelles. Les données ont été collec­tées à travers des entretiens directs à l’aide d’un questionnaire comportant des questions ouvertes et fermées. Les résultats ont montré que l’ensemble des éleveurs avaient des stratégies de sélection à travers le choix des mâles reproducteurs. Ce choix se faisait essentiellement dans leur propre troupeau (98 % des interviewés) et quelquefois dans les marchés (22 %). Les objec­tifs principaux d’amélioration concernaient le poids adulte et la croissance des jeunes, ou le maintien de la rusticité. La brebis Djallonké, variété Mossi, était la race la plus rencontrée dans la zone (présente dans 97% des troupeaux). Mettant en œuvre leurs objectifs les éleveurs croisaient leurs brebis Mossi avec des béliers Peuhls, d’un plus grand gabarit, mais de manière tem­poraire afin de limiter la perte de résistance de leur troupeau. Le lien potentiel avec la production des éleveurs périurbains par la vente de femelles semblait faire face à des contraintes culturelles. Le système de production décrit par les éleveurs présentait des contraintes de durabilité et ne permettait pas de véritable intégration avec le système périurbain. Des approches participatives devraient être mises en œuvre localement afin d’élaborer des solutions appropriées pour accroître la produc­tion et la gestion durable des ressources zoogénétiques.
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Hernández-Huerta, Arturo, Octavio Pérez-Maqueo, and Miguel Equihua Zamora. "¿Puede el desarrollo ser sostenible, integral y coherente?" Regions and Cohesion 8, no. 3 (December 1, 2018): 1–14. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2018.080302.

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Abstract:
*Full article is in SpanishEnglish Abstract:At the RISC 2017 International Congress, we reflected on the possibility of achieving a “sustainable, integral and coherent development.” We primarily report here on the panel of Mexican experts who shared their experiences on issues such as the impact of the international agenda on the local policy priorities, the relevance of the participation of local stakeholders and the occurrence of inconsistencies throughout the process of design and implementation of development policies. In addition, other experiences were presented on these issues, some of which are included in this special issue. The general conclusion was that not only is it possible to articulate a sustainable, integral and coherent development but also that approaches and tools are already emerging that favor it through an evidence-based policy management and the use of the growing “environmental big data” that already exists.Spanish Abstract: En el Congreso internacional RISC 2017 se reflexionó sobre la posibilidad de lograr un “desarrollo sostenible, integral y coherente”. En este artículo nos referimos principalmente al panel de expertos mexicanos que compartieron sus experiencias con nosotros sobre asuntos como el impacto de la agenda internacional sobre la local, la relevancia de la participación de los actores locales y la ocurrencia de incoherencias a lo largo del proceso de diseño y aplicación de las políticas para el desarrollo. Además, se expusieron otras experiencias sobre estos asuntos, que han sido recogidas en este número especial. La conclusión general es que se estima que no sólo es posible articular un desarrollo sostenible, integral y coherente, sino que están emergiendo enfoques y herramientas que favorecen propiciarlo a través de la gestión basada en evidencia y el aprovechamiento del creciente “big data ambiental” que ya está existe.French Abstract:Lors du congrès international Consortium pour la Recherche comparative sur l’intégration régionale et la cohésion sociale (RISC) 2017, organisé en coopération avec le programme d’innovation pour l’intégrité dans la gestion de l’environnement pour le développement et soutenu par des données massives (big data) et un apprentissage automatisé (i-Gamma), nous avons réfléchi à la possibilité de parvenir à un “développement durable, intégral et cohérent”. L’événement a ouvert de multiples opportunités de discussions sur le sujet, mais cette introduction est basée sur le panel d’experts mexicains qui ont partagé leurs expériences avec nous sur des questions telles que l’impact de l’agenda international à l’échelle locale, la pertinence de la participation des acteurs locaux et le surgissement d’incohérences tout au long du processus de conception et de mise en oeuvre des politiques de développement. Nous ferons également référence à d’autres expériences présentées autour de ces questions, en mettant l’accent sur les contributions de ce numéro spécial. En conclusion générale, nous pensons qu’il n’est pas seulement possible d’articuler un développement de manière durable, intégrale et cohérente, mais que des approches et des outils sont déjà en train d’émerger et favorisent une gestion fondée sur des données probantes et l’utilisation des « données environnementales à grande échelle » déjà existantes.
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JUSTEAU-ALLAIRE, Dimitri. "Planification systématique de la conservation basée sur les contraintes, une approche générique et expressive : application à l’aide à la décision pour la conservation des forêts de Nouvelle-Calédonie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 349 (October 4, 2021): 107–8. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.349.a36793.

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Abstract:
Issue de la biologie de la conservation, la planification systématique de la conservation (PSC) est une approche pratique qui se propose de fournir une aide à la décision dans la planification des actions de conservation en intégrant les objectifs écologiques avec les contraintes des gestionnaires. Basée sur la modélisation, l’optimisation et l’informatique, la PSC offre un cadre rationnel pour aborder les problématiques environnementales et réduire le fossé entre recherche et gestion. Dans cette thèse, nous avons introduit une approche formelle pour modéliser et résoudre des problèmes de PSC basée sur la programmation par contraintes, une méthode issue de l'intelligence artificielle et fondée sur le raisonnement automatique. Notre motivation principale était d'apporter plus d'expressivité à la PSC (i.e. d'accroître l'étendue et la variété des problèmes qui peuvent être représentés et résolus), notamment par l'intégration de contraintes spatiales avancées et d'indices du paysage. Cette approche permet également d’obtenir des garanties sur la qualité des solutions produites (satisfaisabilité, optimalité) qui peuvent améliorer considérablement la qualité de l'aide à la décision. Nous avons appliqué cette approche sur des données réelles issues des forêts de Nouvelle-Calédonie, un point chaud de la biodiversité qui doit faire face à de nombreux défis pour la conservation de sa biodiversité. Le contexte développé, insulaire et peu peuplé de cet archipel permet une grande proximité entre les différents acteurs de la conservation, ce qui en fait un terrain d'étude approprié pour expérimenter de nouveaux outils pour la conservation. Nous avons illustré cette particularité à travers un cas d'étude mené en étroite collaboration avec les gestionnaires du parc provincial de la « Côte Oubliée -– Woen Vùù – Pwa Pereeù ». Dans cette étude, nous avons fourni une aide à la décision dans un projet de reforestation, en mettant l'accent sur la réduction de la fragmentation et l'amélioration de la connectivité structurelle. Dans l'ensemble, nous avons démontré le caractère générique, la flexibilité et l'expressivité de l'approche basée sur les contraintes appliquée à la PSC. Nos résultats ont également ouvert de nouvelles perspectives pour l'aide à la décision en Nouvelle-Calédonie, la PSC, et la programmation par contraintes.
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CANDELIER, Kévin, Jean-François TRÉBUCHON, and Clarisse VAUTRIN. "Bois et Forêts des Tropiques une revue pour la promotion des sciences forestières appliquées et les partenariats Sud-Nord et Sud-Sud." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 354 (December 1, 2022): 3–6. http://dx.doi.org/10.19182/bft2022.354.a37109.

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Abstract:
La revue Bois et Forêts des Tropiques est éditée en continu depuis 1947 par le CTFT (Centre technique forestier tropical) puis par le Cirad (l’organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes), en France. Cette revue publie des articles originaux de recherche appliquée ancrée territorialement ainsi que des documents techniques sur les sciences de la foresterie et les bois en régions chaudes. Des résumés de thèse de doctorat, des descriptifs techniques et des rapports de séminaires sont occasionnellement publiés. Tous les articles sont soumis à l’examen d’au moins deux membres du comité de rédaction afin d’en estimer les potentiels rédactionnels et éditoriaux ainsi que le fond scientifique, et ensuite à une évaluation selon un système en double aveugle menée par des examinateurs externes, intervenant bénévolement et suivant leurs disponibilités et domaines d’expertise. Un comité éditorial, renouvelé tous les trois ans et qui rassemble une trentaine de chercheurs du Nord et du Sud pour la période 2020-2022 (figure 1), selon une parité du genre et un équilibre Nord-Sud et générationnel, veille à la qualité du contenu de la revue, en lien avec les évolutions thématiques des recherches sur l’environnement de la forêt, de l’arbre et du bois. Une attention particulière à la faible représentation des régions de l’Asie et de l’Océanie (figure 1) au sein de ce comité éditorial sera portée lors du prochain renouvellement de l’équipe en 2023. Ce processus d’évaluation nécessite du temps, mais constitue un outil incontournable permettant de s’assurer de la qualité scientifique et de l’impact des articles publiés dans la revue. La durée du traitement d’un article, entre la soumission du manuscrit par les auteurs et l’acceptation définitive pour publication, est de 6 mois en moyenne. À cela s’ajoute le temps d’édition pour publier l’article qui est de l’ordre de 4 mois (figure 2). La durée de chacune de ces étapes est relativement stable sur les cinq dernières années (figure 2B). La compression de ces délais est assujettie à la qualité des travaux présentés, à l’aspect novateur des contenus et à la réactivité des différents acteurs intervenant dans le processus éditorial (auteurs, relecteurs, rédacteurs scientifiques, rédacteur en chef, équipe d’édition). Des thématiques multiples sur des sujets d’actualité À l’interface entre la recherche et le développement, la revue est entièrement consacrée aux sciences et techniques de la filière Forêts-Bois en régions chaudes, foresterie au sens large (gestion multifonctionnelle des espaces ruraux et forestiers, et approches environnementales qui en découlent), incluant les sciences et technologies du bois et de ses matériaux dérivés. La représentation visuelle de l’analyse des mots-clés les plus cités dans les articles publiés sur la période 2018-2022 (figure 3, Photo 1) reflète fidèlement le panorama des thématiques et des sites géographiques les plus traités dans Bois et Forêts des Tropiques durant la période écoulée. Un soutien pour les pays du Sud, un modèle éditorial « Diamant », et une notoriété en constante augmentation Tous les articles publiés sont entièrement et immédiatement accessibles aux lecteurs et utilisateurs du monde entier, sans embargo, sous les formats de fichier PDF (Portable Document Format), ainsi que le préconise le modèle éditorial Diamant, gratuit pour les lecteurs et les auteurs. Les auteurs sont libres d’archiver et de diffuser leurs articles comme ils le souhaitent, en conservant tous les droits (licence CC-BY). La revue reste gratuite, en accès libre et soutenue financièrement par le Cirad. Conformément au mandat de partenariat porté par cet organisme de recherche, la revue est au service de la publication de travaux de recherche appliquée dans le domaine des sciences forestières, en soutien et en coopération avec la recherche au Sud. Publiée en français ou en anglais (et en espagnol pour des articles anciens), la revue a choisi d’accompagner les jeunes chercheurs et les chercheurs ou enseignants-chercheurs expérimentés oeuvrant dans l’univers de la recherche forestière appliquée. Ces cinq dernières années (2018-2022), un peu moins de la moitié (43 %) des articles publiés ont été rédigés en anglais (figure 4). La part des manuscrits rédigés en anglais fluctue chaque année, mais reste comprise entre 38 % en 2018 et 50 % en 2022 (figure 4B). Dans la continuité de cette démarche bilingue, Bois et Forêts des Tropiques assure les traductions des titres, des résumés et des légendes des figures de chaque article (français, anglais et espagnol pour les résumés ; français et anglais pour les titres et légendes des figures). Ce modèle éditorial permet aujourd’hui à la revue de maintenir un large impact des articles publiés. Cela reste un des engagements du comité de rédaction au cours de ces dernières années et restera la motivation centrale de l’équipe éditoriale dans la vie future de Bois et Forêts des Tropiques. Cette identification par le lectorat s’illustre par l’évolution constante des indices de notoriété des bases de données internationales attribués à la revue, qui étaient pour l’année 2021 à la valeur de 11 pour l’indice H (6 en 2018), 1,1 pour l’indice CiteScore (0,5 en 2018) et 0,94 pour le facteur d’impact (FI-3 ans Web of Science) (0,35 en 2018) (figure 5). Aujourd’hui, la revue est également répertoriée dans les catégories « CiteScore », « Écologie » (Q3, quartile 3), « Écologie, évolution, comportement et systématique » (Q3, quartile 3), « Foresterie » (Q3, quartile 3). Des sciences forestières en partenariat avec et vers les pays du Sud La revue Bois et Forêts des Tropiques porte à la connaissance des résultats de recherche appliquée sur les forêts des régions intertropicales et méditerranéennes, dans plus de soixante pays, privilégiant une recherche coopérative appliquée associant le Sud et le Nord. Toutefois, la réalité est plus nuancée et illustre un changement de paradigme. Les articles publiés au cours de ces cinq dernières années reflètent bien l’esprit de partenariat entre les pays et entre les instituts, avec en première portion un ensemble Nord-Sud (31 %) et Sud-Sud (16 %) menant des projets de recherche et de développement conjoints (figure 6 et figure 7A), conduits dans des zones intertropicales et méditerranéennes (figure 7B). La deuxième portion des articles publiés concerne les études menées par un seul pays du Sud (35 %) avec des partenariats entre les instituts nationaux. Une troisième portion concerne l’ensemble des articles publiés issus de partenariats Nord-Nord et intra-Pays Nord, dans lesquels les terrains d’étude concernés sont situés en zones tropicale ou méditerranéenne (figure 7B). La part des partenariats impliquant uniquement des pays du Sud représente la moitié des travaux publiés dans Bois et Forêts des Tropiques (partenariats Intra-Pays Sud et Sud-Sud, cf. ligne rouge figure 6). Enfin, la revue est destinée résolument à l’attention des pays du Sud (82 %) en favorisant les partenariats à l’intérieur des pays du Sud, Nord-Sud et Sud-Sud. Place du Cirad au sein de la revue et dans les partenariats Depuis 75 ans, le CTFT, puis le Cirad s’engagent dans une stratégie institutionnelle pour la science ouverte, la valorisation et la libre diffusion des connaissances tout en contribuant à répondre aux enjeux de développement de leurs partenaires dans le monde. Outre l’investissement du comité de rédaction de la revue Bois et Forêts des Tropiques, les chercheurs du Cirad s’impliquent dans des projets de recherche et de développement menés en étroits partenariats avec les institutions du Sud. Ils représentent un quart des articles publiés dans la revue au cours de ces cinq dernières années (figure 8). Ce niveau d’implication fluctue autour du seuil de 20 %, année après année. La part des manuscrits émanant uniquement du Cirad avec ou sans l’implication de ses partenaires des pays du Nord ne représente qu’une faible proportion, soit 4 % et 3 %, respectivement. La dernière portion (73 %) représente donc les articles publiés dans lesquels le Cirad n’est pas partenaire et ne joue aucun rôle dans les études correspondantes. Les chercheurs du Cirad interviennent dans la revue, en appui aux pays et aux institutions du Sud, et non pas pour s’octroyer une niche éditoriale, respectant en cela le mandat de la revue. Leurs contributions se matérialisent également dans l’évaluation en double aveugle des manuscrits en tant que relecteurs, dans l’équipe éditoriale et dans le comité éditorial. Bois et Forêts des Tropiques persiste à appuyer collectivement les pays du Sud en s’épaulant d’instituts de recherche et/ou de développement internationaux, et compte aussi sur leurs engagements pour continuer à faire évoluer et progresser la revue pour le bénéfice du Sud et du Nord.
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Candau, Joel. "Altricialité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.087.

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Abstract:
Deux faits signent la nature profonde de l’être humain : (i) un cerveau d’une grande plasticité et (ii) la puissance impérieuse de la culture qui se manifeste non seulement par la diversité et l’intensité de son expression, mais aussi par la forte influence qu’elle exerce rétroactivement sur le développement de notre architecture cérébrale – qui l’a rendue possible. Cette plasticité développementale, résumée dans l’idée que « nous héritons notre cerveau ; nous acquérons notre esprit » (we inherit our brains ; we acquire our minds)(Goldschmidt 2000), relève d’un processus plus général appelé « altricialité » par les éthologues. Le terme est dérivé de l’anglais altricial, mot qui vient lui-même du latin altrix : « celle qui nourrit », « nourrice » (Gaffiot 1934). Dans son acception première, l’altricialité signifie qu’une espèce n’est pas immédiatement compétente à la naissance, contrairement aux espèces dites précoces. C’est le cas, par exemple, de la plupart des passereaux qui naissent les yeux fermés et dont la survie dépend entièrement de l’aide apportée par leur entourage. Il en va de même pour notre espèce. Dans le cas des nouveau-nés humains, toutefois, s’ajoute à l’altricialité primaire une altricialité secondaire. On désigne ainsi le fait que notre cerveau n’est pleinement compétent (sur les plans cognitif, émotionnel, sensoriel et moteur) que tardivement. La force et la durée de la croissance cérébrale post-natale caractérisent cette altricialité secondaire. Du point de vue de la force, le chimpanzé Pan troglodytes, espèce animale qui nous est phylogénétiquement la plus proche, a un coefficient de croissance cérébrale de 2,5 entre la naissance et l’âge adulte, contre 3,3 chez les humains (DeSilva et Lesnik 2008). Du point de vue de la durée, on a longtemps cru que la maturité du cerveau humain coïncidait avec la puberté, mais on sait aujourd’hui que la période de surproduction et d’élimination des épines dendritiques sur les neurones pyramidaux du cortex préfrontal court jusqu’à la trentaine (Petanjeket al. 2011). Outre des contraintes obstétriques, cette maturation prolongée est probablement due aux coûts métaboliques élevés du développement cérébral (Goyal et al. 2014), un processus de co-évolution ayant favorisé l’étalement dans le temps de la dépense énergétique (Kuzawa et al. 2014). Cette forte altricialité cérébrale est propre aux êtres humains, le contrôle génétique qui s’exerce sur l’organisation somatopique de notre cortex, sur la connectique cérébrale et sur les aires d’association étant plus faible que chez le chimpanzé commun. Par exemple, deux frères chimpanzés auront des sillons cérébraux davantage similaires que deux frères humains, parce que le cerveau des premiers est moins réceptif aux influences environnementales que celui des membres de notre espèce (Gómez-Robles et al. 2015). Cette spécificité du cerveau humain est tout aussi importante que son quotient d’encéphalisation (6,9 fois plus élevé que celui d’un autre mammifère du même poids, et 2,6 fois supérieur à celui d’un chimpanzé), le nombre élevé de ses neurones (86 milliards contre 28 milliards chez le chimpanzé), la complexité de sa connectique (environ 1014 synapses), les changements néoténiques lors de l’expression des gènes (Somel et al. 2009) et son architecture complexe. Chez le nouveau-né humain, la neurogenèse est achevée, excepté dans la zone sous-ventriculaire – connectée aux bulbes olfactifs – et la zone sous-granulaire, qui part du gyrus denté de l’hippocampe (Eriksson et al. 1998). Toutefois, si tous les neurones sont déjà présents, le cerveau néonatal représente moins de 30% de sa taille adulte. Immédiatement après la naissance, sa croissance se poursuit au même taux qu’au stade fœtal pour atteindre 50% de la taille adulte vers 1 an et 95% vers 10 ans. Cette croissance concerne essentiellement les connexions des neurones entre eux (synaptogenèse, mais aussi élagage de cette interconnectivité ou synaptose) et la myélinisation néocorticale. À chaque minute de la vie du bébé, rappelle Jean-Pierre Changeux (2002), « plus de deux millions de synapses se mettent en place ! » Au total, 50% de ces connexions se font après la naissance (Changeux 2003). Cette spécificité d’Homo sapiens a une portée anthropologique capitale. Elle expose si fortement les êtres humains aux influences de leur environnement qu’ils deviennent naturellement des êtres hyper-sociaux et hyper-culturels, ce qu’avait pressenti Malinowski (1922 : 79-80) quand il soutenait que nos « états mentaux sont façonnés d’une certaine manière » par les « institutions au sein desquelles ils se développent ». Le développement du cerveau dans la longue durée permet une « imprégnation » progressive du tissu cérébral par l’environnement physique et social (Changeux 1983), en particulier lors des phases de socialisation primaire et secondaire. L’être humain a ainsi des «dispositions épigénétiques à l’empreinte culturelle » (Changeux 2002). Les effets sociaux et les incidences évolutionnaires (Kuzawa et Bragg 2012) d’une telle aptitude sont immenses. L’entourage doit non seulement aider les nouveau-nés, mais aussi accompagner les enfants jusqu’à leur développement complet, l’immaturité du cerveau des adolescents étant à l’origine de leur caractère souvent impulsif. Cet accompagnement de l’enfant se traduit par des changements dans la structure sociale, au sein de la famille et de la société tout entière, notamment sous la forme d’institutions d’apprentissage social et culturel. Les êtres humains sont ainsi contraints de coopérer, d’abord à l’intérieur de leur groupe familial et d’appartenance, puis sous des formes plus ouvertes (voir Coopération). Née de processus évolutifs anciens d’au moins 200 000 ans (Neubaueret al. 2018), l’altricialité secondaire nous donne un avantage adaptatif : contrairement à d’autres espèces, nos comportements ne sont pas « mis sur des rails » à la naissance, ce qui les rend flexibles face à des environnements changeants, favorisant ainsi la diversité phénotypique et culturelle. Cette plasticité cérébrale peut produire le meilleur. Par exemple, 15 mois seulement d’éducation musicale avant l’âge de 7 ans peuvent renforcer les connexions entre les deux hémisphères cérébraux (Schlaug et al. 1995) et induire d’autres changements structuraux dans les régions assurant des fonctions motrices, auditives et visuo-spatiales (Hyde et al. 2009). Une formation musicale précoce prévient aussi la perte d’audition (White-Schwoch et al. 2013) et améliore la perception de la parole (Du et Zatorre 2017). Cependant, comme cela est souvent le cas en évolution, il y a un prix à payer pour cet avantage considérable qu’est l’altricialité secondaire. Il a pour contrepartie un appétit vorace en énergie de notre cerveau (Pontzer et al. 2016). Il nous rend plus vulnérables, non seulement jusqu’à l’adolescence mais tout au long de la vie où, suppose-t-on, des anomalies des reconfigurations neuronales contribuent au développement de certaines pathologies neurologiques (Greenhill et al. 2015). Enfin, un risque associé au « recyclage culturel des cartes corticales » (Dehaene et Cohen 2007) est rarement noté : si ce recyclage peut produire le meilleur, il peut aussi produire le pire, selon la nature de la matrice culturelle dans laquelle les individus sont pris (Candau 2017). Par exemple, le choix social et culturel consistant à développer des industries polluantes peut provoquer des maladies neurodégénératives et divers désordres mentaux (Underwood 2017), notamment chez les enfants (Bennett et al. 2016), phénomène qui est accentué quand il est associé à l’adversité sociale précoce (Stein et al. 2016). Toujours dans le registre économique, la mise en œuvre de politiques qui appauvrissent des populations peut affecter le développement intellectuel des enfants (Luby et al. 2013), un message clé du World Development Report 2015 étant que la pauvreté est une « taxe cognitive ». Un dernier exemple : Voigtländer et Voth (2015) ont montré que les Allemands nés dans les années 1920 et 1930 manifestent un degré d’antisémitisme deux à trois fois plus élevé que leurs compatriotes nés avant ou après cette période. Bien plus souvent que d’autres Allemands, ils se représentent les Juifs comme « une population qui a trop d’influence dans le monde » ou « qui est responsable de sa propre persécution ». Ceci est la conséquence de l’endoctrinement nazi qu’ils ont subi durant toute leur enfance, notamment à l’école, en pleine période d’altricialité secondaire. En résumé, l’altricialité secondaire est au fondement (i) de l’aptitude naturelle de notre cerveau à devenir une représentation du monde et (ii) d’une focalisation culturelle de cette représentation, sous l’influence de la diversité des matrices culturelles, cela pour le meilleur comme pour le pire. Cette hyperplasticité du cerveau pendant la période altricielle laisse la place à une plasticité plus modérée à l’âge adulte puis décroît à l’approche du grand âge, mais elle ne disparaît jamais complètement. Par conséquent, loin de voir dans les données neurobiologiques des contraintes qui auraient pour seule caractéristique de déterminer les limites de la variabilité culturelle – limitation qui est incontestable – il faut les considérer également comme la possibilité de cette variabilité.

Dissertations / Theses on the topic "Données environnementales ouvertes":

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Paumelle, Martin. "Description multi-dimensionnelle de l'environnement à l'échelle des territoires : contribution pour la recherche de déterminants environnementaux dans l'étiologie des maladies chroniques." Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2023. http://www.theses.fr/2023ULILR050.

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Abstract:
Parmi les maladies chroniques, la maladie de Crohn (MC) et l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) présentent une étiologie multifactorielle encore en partie indéterminée pour laquelle un lien avec l'environnement est fortement suspecté. La répartition spatiale de leur incidence a été cartographiée à l'échelle communale dans le Nord de la France, à partir de deux registres de santé (Epimad et Nephronor). Ces disparités spatiales d'incidence constituent le point d'entrée pour investiguer les déterminants environnementaux susceptibles d'être impliqués dans la survenue de ces maladies.La caractérisation de l'environnement et son lien à la santé est souvent appréhendée de manière cloisonnée. Les travaux se focalisent sur une source d'émission, un polluant, un milieu d'exposition. Bien que ces approches soient nécessaires, elles peuvent s'avérer limitées pour appréhender la complexité du lien entre environnement et santé, surtout pour des maladies multifactorielles dont les facteurs de risque environnementaux sont encore inconnus. Dans ce cas, il semble judicieux de privilégier des stratégies territoriales et multidimensionnelles, avant éventuellement de cibler des facteurs de risque environnementaux spécifiques. Dans ce contexte, comment mobiliser de multiples données environnementales ouvertes pour identifier les déterminants territoriaux de maladies multifactorielles ?L'objectif principal de cette thèse est de proposer une description intégrée de l'environnement à l'échelle des territoires pour renseigner l'étiologie des maladies étudiées. La stratégie a consisté à collecter et réutiliser des données environnementales ouvertes. Cette démarche a permis d'identifier 24 sources de données et de générer 113 indicateurs spatialisés à l'échelle communale pour quatre départements. Ces indicateurs permettent de caractériser le niveau de contamination des milieux (air, eau, sols), le niveau des émissions polluantes, la localisation des sources d'émissions, l'occupation des sols, les pratiques agricoles, la naturalité des territoires et le climat. Plusieurs méthodologies ont été utilisées pour exploiter ces indicateurs et caractériser l'environnement sous un prisme multidimensionnel.Une première approche a consisté à développer des indices spatiaux composites. Ces indices permettent de synthétiser, en une mesure globale, l'information contenue dans un grand nombre d'indicateurs. D'abord, un indice de vulnérabilité et un indice de résilience ont été calculés. Ils permettent de caractériser l'inégale répartition spatiale des déterminants territoriaux favorables et défavorables à la santé. Ensuite, des indices composites de multi-contamination des milieux (air, eau, sols) ont été construits.Une deuxième approche a été développée en utilisant des méthodes de classification multivariées pour créer des typologies territoriales et décrire les profils environnementaux des communes. Ces résultats apportent une vision plus complexe des territoires, et ont permis d'appréhender comment les pressions environnementales se répartissent dans l'espace et se combinent les unes avec les autres.Enfin, les résultats de ces approches multi-dimensionnelles ont été associés aux variations spatiales d'incidence des maladies chroniques, suggérant des liens potentiels entre l'environnement et la survenue de ces pathologie. Pour l'IRCT, des associations ont été observées avec la pression urbaine et la pollution atmosphérique en particules fines, corroborant la littérature existante. Pour la MC, des liens ont été suggérés avec les pratiques agricoles, la naturalité des territoires et la pollution métallique des sols. D'autres approches épidémiologiques doivent maintenant être envisagées pour éprouver ces hypothèses et poursuivre les recherches
Among chronic diseases, Crohn's disease (CD) and end-stage renal disease (ESRD) have a multifactorial etiology that remains partly unknown, with a strong suspicion of an environmental link. The spatial distribution of their incidence has been mapped at the municipal level in Northern France, using two health registers (Epimad and Nephronor). These spatial disparities in incidence serve as the starting point to investigate potential environmental determinants that may be involved in the onset of these diseases.The characterization of the environment and its link to health is often approached in a fragmented manner, focusing on a specific emission source, pollutant, or exposure medium. While these approaches are necessary, they may be limited in comprehending the complexity of the relationship between the environment and health, especially for multifactorial diseases with unknown environmental risk factors. In such cases, it is relevant to prioritize territorial and multidimensional strategies before potentially targeting specific environmental risk factors. In this context, how can multiple open environmental data sources be leveraged to identify territorial determinants of multifactorial diseases?The main objective of this thesis is to offer an integrated description of the environment at the territorial level to inform the etiology of the studied diseases. The strategy involved collecting and reusing open environmental data. This approach identified 24 data sources and generated 113 spatial indicators at the municipal level for four departments. These indicators allow for the characterization of contamination levels in various media (air, water, soil), pollutant emissions, the location of emission sources, land use, agricultural practices, the natural features of territories, and climate. Several methodologies were used to exploit these indicators and characterize the environment from a multidimensional perspective.A first approach involved developing composite spatial indices. These indices synthesize information from many indicators into a single global measure. Initially, vulnerability and resilience indices were calculated. They characterize the uneven spatial distribution of environmental determinants that have a beneficial or detrimental impact on health. Subsequently, composite indices of multi-media contamination (air, water, soil) were constructed.A second approach was developed using multivariate classification methods to create territorial typologies and describe the environmental profiles of municipalities. These results provide a more complex view of territories and have allowed to understand how environmental pressures are distributed in space and overlap with each other.Finally, the results of these multidimensional approaches were linked to spatial variations in the incidence of chronic diseases, suggesting potential connections between the environment and the occurrence of these pathologies. For ES-CKD, associations were observed with urban pressure and fine particulate air pollution, corroborating existing literature. For CD, links were suggested with agricultural practices, the natural characteristics of territories, and metallic soil pollution. Further epidemiological approaches are now needed to test these hypotheses and advance research in this area
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Wakim, Lara Maria. "Caractérisation environnementale des sols : de nouvelles pistes pour expliquer la variabilité spatiale de la maladie de Crohn ?" Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2023. https://pepite-depot.univ-lille.fr/ToutIDP/EDSMRE/2023/2023ULILR089.pdf.

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Abstract:
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique dont l'étiologie reste inconnue, et les facteurs environnementaux figurent parmi les causes potentielles. Parmi ces facteurs, la contamination des sols n'a jamais été étudiée, bien que de nombreuses substances polluantes qui y sont présentes aient été associées à la maladie dans des études épidémiologiques. La France dispose du plus grand registre de la maladie de Crohn au monde, EPIMAD, qui couvre quatre départements : le Nord, la Somme, le Pas-de-Calais et la Seine-Maritime, où des clusters spatiaux de sur- et de sous-incidence ont été identifiés. Ces clusters ouvrent la voie à des études environnementales.Ainsi, l'approche environnementale de la qualité des sols s'est imposée : les sols des clusters diffèrent-ils en termes de qualité ? Existe-t-il des variations de concentration de polluants entre les clusters à forte et à faible incidence ? Dans l'affirmative, quels sont les éléments ou les mélanges d'éléments en cause ? L'objectif de notre étude est donc de caractériser les sols à l'intérieur de ces clusters et de procéder à une vaste collecte de données des polluants potentiels présents afin de pouvoir comparer la qualité des sols des clusters.Cette thèse a adopté, dans un premier temps, une approche de réutilisation des données, caractérisant les sols sur la base de données existantes et affinant l'interprétation grâce à un indice composite, le "ratio moyen d'imprégnation" (RIM). Face à la rareté des données disponibles, deux vastes campagnes de prélèvements de sols ont été lancées au sein des clusters de la maladie. La première a eu pour objectif un screening des contaminants les plus retrouvés dans les sols. La seconde campagne a adapté une approche ciblée, visant les polluants montrant une potentielle association avec la maladie de Crohn dans la littérature. Ainsi, 14 molécules appartenant aux perturbateurs endocriniens, antibiotiques et médicaments les plus couramment utilisés chez l'Homme ont été mesurées dans les sols. La mesure de ces molécules dans cette matrice complexe n'étant pas normalisée, une méthode analytique a été développée pour détecter ces polluants, et les analyses des échantillons ont été effectuées conformément à ce protocole établi.Cette approche a permis de générer plus de 81 000 nouvelles données caractérisant les polluants des sols échantillonnés. Les bases de données existantes ont été utilisées pour caractériser le paysage physique des clusters et identifier les sources de contamination. Elles nous ont également permis de détecter une corrélation entre les métaux lourds présents dans les sols agricoles et l'incidence de la maladie de Crohn. Par ailleurs, sur le plan écologique, la détection d'hormones dans les zones forestières à des concentrations plus élevées que celles rapportées dans la littérature, constitue un résultat pionnier de cette thèse. A ce jour, sur la base des premières analyses et interprétations, les polluants émergents n'ont pas montré de différence significative entre les clusters de sur-incidence et de sous-incidence. Nous recommandons tout de même des études plus ciblées sur les polluants liés aux pratiques agricoles et leurs effets sur la maladie de Crohn, une voie d'investigation prometteuse dans notre étude
Crohn's disease is a chronic inflammatory condition with an unknown etiology, and environmental factors are among the potential causes. Among these factors, soil contamination has never been studied, although many soil pollutants have been associated with the disease in epidemiological studies. France has the world's largest Crohn's disease registry, EPIMAD, which covers four departments: Nord, Somme, Pas-de-Calais, and Seine-Maritime, where spatial clusters of high- and low-incidence have been identified. These clusters open the door to environmental studies.Therefore, an environmental approach to soil quality has become necessary: do the soils in the clusters differ in terms of quality? Are there variations in pollutant concentrations between high and low-incidence clusters? If so, what are the elements or cocktail of elements involved? The objective of our study is to characterize the soils within these clusters and collect extensive data on potential soil pollutants to compare soil qualities between the clusters.This thesis initially adopted a data reuse approach, characterizing soils on the basis of existing data and refining interpretation using a composite index, the "mean impregnation ratio" (RIM). Given the scarcity of available data, two large-scale soil sampling campaigns were launched in the disease clusters. The first was aimed at screening for the contaminants most frequently found in soils. The second campaign adapted a targeted approach, targeting pollutants showing an association with Crohn's disease in the literature. Thus, 14 molecules belonging to the endocrine disruptors, antibiotics and drugs most commonly used in humans were measured in soils. As the measurement of these molecules within this complex matrix is not yet normalized, an analytical method was developed to detect these pollutants, and sample analyses were carried out in accordance with this established protocol.This approach generated more than 81,000 new data on the soil pollutants sampled. Existing databases were used to characterize the physical landscape of the clusters and identify sources of contamination. They also enabled us to detect a correlation between heavy metals in agricultural soils and the incidence of Crohn's disease. Furthermore, from an ecological point of view, the detection of hormones in forested areas at concentrations higher than those reported in the literature, constitutes a pioneering result of this thesis. To date, based on initial analyses and interpretations, emerging pollutants have shown no significant difference between over- and under-incidence clusters. We recommend more focused studies on pollutants related to agricultural practices and their effects on Crohn's disease, a promising avenue of investigation in our study

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