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Journal articles on the topic 'Diminution des prix'

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MBOYI SAMBA, Sylvain. "Impact de la flambée de prix des biens manufactures sur le pouvoir d’achat de revenu des enseignants de la cité de Mweka, de 2020 à 2022." Revue du Centre de Recherche Interdisciplinaire de l'Université Pédagogique Nationale 96, no. 1 (June 3, 2023): 163–73. http://dx.doi.org/10.62362/qgws9380.

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Abstract:
Résumé Le présent travail dévoile d’une manière aussi claire que possible une mosaïque de prix des biens manufacturés telle que ça se présenté sur le marché central de la cité de Mweka. Les années 2020 à 2022 ont été marquées par une flambée des prix des biens manufacturés sur la cité de Mweka ayant ainsi un impact sur le pouvoir d’achat des enseignants. Certes, cette hausse a été provoquée soit par la variation de taux de change des dollars américains par rapport aux francs congolais soit par la rareté ou la diminution des stocks occasionnés par les difficultés de transport.
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Boistard, P. "Influence du prix de l'eau potable sur la consommation des usagers domestiques en France." Revue des sciences de l'eau 6, no. 3 (April 12, 2005): 335–52. http://dx.doi.org/10.7202/705179ar.

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Abstract:
Élasticité des consommations d'eau vis-à-vis du prix. Cet article analyse la façon dont les consommations des usagers domestiques des services d'eau sont influencées par le prix du service. Les calculs d'élasticité s'appuient sur des données de prix du service et de consommation domestique par habitant issues d'enquêtes qui ont été menées entre 1975 et 1990 auprès d'un grand nombre de services d'eau français (entre 500 et 1 362 services desservant de 8 à 17 millions d'usagers). Les calculs d'élasticité vis-à-vis du prix sont menés suivant les deux méthodes classiquement utilisées : par observation des évolutions des consommations domestiques qui font suite à une forte augmentation du prix du service et par observation des écarts de consommation qui existent à un moment donné entre des services dont les usagers sont soumis à des prix différents. Plusieurs calculs sont ainsi menés suivant des méthodes différentes et portant sur des jeux de données différents. La taille importante des échantillons permet de mettre en évidence la relation entre consommation et prix sans avoir à connaître les éléments autres que le prix qui influencent les consommations et dont l'évaluation est toujours difficile et critiquable. Les résultats obtenus sont remarquablement convergents et montrent que les usagers domestiques réalisent un ajustement faible mais réel au prix du service. Ils indiquent également que la diminution des consommations constatée suite à une augmentation du prix du service peut s'étaler sur plusieurs années et qu'elle a un effet durable.
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3

Julien, Ludovic. "Chômage involontaire d’équilibre et flexibilité des salaires dans une économie monétaire." Économie appliquée 57, no. 3 (2004): 113–40. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2004.3731.

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Abstract:
Dans ce texte, on édifie un modèle d’une économie monétaire de concurrence parfaite qui produit des équilibres de sous-emploi avec chômage involontaire en régime de prix et salaires flexibles. L’existence d’ équilibres keynésiens repose sur deux conditions : une asymétrie entre entreprises et consommateurs/salariés, dont découle la restriction de la loi de Walras aux marchés autres que celui du travail, et l’adoption d’un cadre d’équilibre temporaire qui traduit une organisation séquentielle des marchés. Dans cette optique, on montre qu’une économie de marché peut ne pas tendre spontanément vers un équilibre walrassien de plein emploi malgré la présence de mécanismes concurrentiels. Ainsi, l’efficacité d’une politique de diminution des salaires dépend de la valeur attribuée à l’élasticité d’anticipation des prix futurs par rapport aux variations de leurs prix courants.
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Kambale Muhavwa Mboko, Adélard. "Déterminants du prix des produits vivriers sur les marchés ruraux : Etude de cas du haricot sur le marché de Isale/Bulambo, Nord-Kivu." Revue Internationale Multidisciplinaire Etincelle 25, no. 1 (October 13, 2023): 1–9. http://dx.doi.org/10.61532/rime251111.

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Abstract:
Cette étude a analysé les facteurs déterminant le prix des produits vivriers sur les marchés ruraux. Elle a été menée à Isale/Bulambo auprès des vendeurs de haricot. Notre échantillon était constitué de 128 vendeurs dont 81 œuvraient dans les marchés périphériques appelés communément « limanga », 38 vendaient leur produit dans le marché central et 9 considéraient leur domicile comme point de vente. Les variables d’étude sont le marché et le prix. Cette étude s’inscrit dans le cadre des recherches en sciences humaines et sociales. Nous servant de l’approche inductive et des techniques d’entretien, d’observation et documentaire, il s’est dégagé les résultats suivants: toute chose restant égale par ailleurs, le prix n’est pas toujours stable sur le marché de Isale/Bulambo. Il est toujours fluctuant d’une période à une autre. Cette fluctuation se traduit soit par l’augmentation, soit par la diminution. Le marché central présent dans le milieu est le principal lieu de vente pour les paysans. Dans la suite, nous avons constaté que sur le marché de Isale/Bulambo, la variété est le facteur important déterminant le prix du haricot. Aussi le rendement, le point de vente et les quantités demandées influencent – ils le prix du haricot. Les collecteurs transfèrent leurs stocks en majorité vers le marché pour vendre aux grossistes. Ces derniers revendent le plus souvent sur place. Enfin, l’intervention des intermédiaires joue un grand rôle dans la fixation du prix du haricot, d’ailleurs ce sont eux qui sont à la base du haut prix chez les consommateurs. Tout compte fait, ces résultats ne sont pas une fin en soit, ils nécessitent d’autres investigations pour tenter de compléter quelques disettes y contenus.
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Ariste, Ruolz, and Pierre Lasserre. "La gestion optimale d’une forêt exploitée pour son potentiel de diminution des gaz à effet de serre et son bois." Articles 77, no. 1 (February 5, 2009): 27–51. http://dx.doi.org/10.7202/602343ar.

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Abstract:
RÉSUMÉCet article cherche à déterminer les âges optimaux de coupe d’un peuplement forestier lorsque le prix du bois suit, par hypothèse, un processus de mouvement brownien géométrique et l’externalité qu’engendre une forêt, par sa capacité à réduire le niveau du dioxyde de carbone de l’air et donc l’effet de serre, est adéquatement prise en compte. L’utilisation qui sera faite du bois récolté se révèle déterminante dans la prise de décision de coupe des arbres. Les résultats du modèle indiquent ce qui suit :• l’âge de coupe socialement optimal est plus élevé que l’âge optimal de coupe du point de vue d’un propriétaire privé si le carbone emmagasiné est libéré au moment de la récolte;• la rotation est plus courte si le carbone reste verrouillé lors de la coupe que dans le cas de sa libération;• l’activité forestière devient socialement plus rentable; on ne passe à l’usage alternatif que pour des valeurs élevées du terrain (consacré à un autre usage) associées à de faibles réalisations du prix du bois.
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Stockwell, Tim, Samuel Churchill, Adam Sherk, Justin Sorge, and Paul Gruenewald. "Réduction des décès et des hospitalisations dus à l’alcool grâce à des politiques fiscales et d’établissement des prix différentes? Modélisation des effets sur la consommation d’alcool, les revenus et les méfaits liés à l’alcool au Canada." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 40, no. 5/6 (June 2020): 171–84. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.40.5/6.04f.

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Abstract:
Introduction En 2017, le Canada a augmenté les taxes d’accise sur l’alcool pour la première fois depuis plus de 30 ans. Dans cet article, nous offrons un modèle permettant d’estimer les divers effets de politiques augmentant les taxes et les prix dans le but d’améliorer les résultats en matière de santé. Méthodologie Nous avons obtenu de Statistique Canada les données 2016­2017 sur les ventes de boissons alcoolisées et leur taxation dans l’ensemble des provinces et des territoires au Canada, ainsi que les données sur les ventes par produit en ColombieBritannique. Nous avons modélisé les effets de diverses politiques fiscales et d’établissement des prix ‒ taxes sans incidence sur les recettes gouvernementales, taxes corrigées en fonction de l’inflation et d’un prix unitaire minimum (PUM) ‒ sur la consommation, les revenus et les méfaits. Nous avons utilisé les élasticités de prix publiées pour estimer les effets sur la consommation et les revenus, et le modèle international en matière de méfaits et de politiques liés à l’alcool (InterMAHP) pour estimer les effets sur la mortalité et la morbidité attribuables à l’alcool. Résultats Toutes choses égales par ailleurs, les taxes volumétriques sur l’alcool (TVA) sans incidence sur les recettes gouvernementales auraient eu une influence minime sur la consommation globale d’alcool et les méfaits qui y sont liés. Les TVA corrigées en fonction de l’inflation auraient entraîné une baisse de 3,83 % de la consommation, ce qui se serait accompagné d’une réduction du nombre des décès de 329 et une diminution du nombre d’admissions à l’hôpital de 3762. En 2016, un prix unitaire minimum de 1,75 $ par verre standard (soit 17,05 ml d’éthanol) aurait permis de réduire la consommation de 8,68 %, ce qui aurait conduit à une diminution du nombre de décès de 732 et du nombre d’hospitalisations de 8 329. Indexer les taxes d’accise sur l’alcool entre 1991­ 1992 et 2016­2017 aurait fait gagner au gouvernement fédéral environ 10,97 milliards de dollars supplémentaires. Selon nos estimations, la situation aurait permis d’éviter entre 4000 et 5400 décès de plus et entre 43000 et 56000 hospitalisations supplémentaires. Conclusion L’amélioration des résultats en matière de santé publique aurait été possible grâce à (1) l’augmentation des taux de la taxe d’accise sur l’alcool pour toutes les boissons afin de compenser la non­indexation passée des taux et (2) la fixation d’un PUM d’au moins 1,75 $ par verre standard. La mise en œuvre de ces politiques permettrait aujourd’hui de réduire les méfaits dus à l’alcool tout en augmentant les recettes fédérales.
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Langeard, Eric. "La place des services de qualité dans une économie mondiale." Décisions Marketing N° 16, no. 1 (January 1, 1999): 53–56. http://dx.doi.org/10.3917/dm.016.0053.

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Abstract:
Si la place de la qualité dans les services ne peut être remise en question, il est possible que sa pratique soit handicapée, à court terme, en raison de la mise en œuvre de la mondialisation pour être relancée, à moyen terme, compte tenu de nouvelles évolutions. La mondialisation entraîne quatre réponses de la part des entreprises de service : nombre et importance record des concentrations d’entreprises, diminution forte du nombre des innovations de service, développement de la néo-taylorisation et politiques agressives de baisse de prix. Aucune de ces réponses n’est favorable à la qualité. On peut espérer que la mondialisation sera digérée en quelques années et deux évolutions fortes rendront les stratégies de qualité indispensables. Il s’agit d’une évolution juridique vers l’obligation de résultat pour le prestataire. La seconde évolution, c’est Internet. Les réseaux virtuels vont entraîner une exigence de valeur ajoutée et donc de qualité pour éviter des guerres de prix destructrices .
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Lantin, François. "Les effets de la notation financière sur les stratégies d’internationalisation des firmes multinationales européennes." Management international 17, no. 1 (January 22, 2013): 25–37. http://dx.doi.org/10.7202/1013675ar.

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Abstract:
Les sociétés sont contraintes dans leur stratégie d’internationalisation par leur niveau d’endettement révélé par leur notation financière. En s’appuyant sur 402 changements de note de 182 firmes multinationales européennes annoncés par Standard and Poor’s, les résultats valident l’asymétrie moyenne de réaction des marchés d’actions : diminution du cours boursier suite aux dégradations de note mais absence de réaction consécutive aux relèvements. Cependant, les variations individuelles des prix des actions ne seraient fortement négatives que dans la moitié des cas pour les baisses de note et nulles voire positives dans l’autre moitié. Des résultats symétriques sont obtenus pour les hausses de note.
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Siino, Corinne. "Les recompositions spatiales de la mobilité domicile-travail dans la région Midi-Pyrénées dans les années 1990." Sud-Ouest européen 15, no. 1 (2003): 77–89. http://dx.doi.org/10.3406/rgpso.2003.2827.

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Abstract:
L'étude des mobilités domicile-travail, dans les principales unités urbaines de la région Midi-Pyrénées, durant la décennie 1990-1999 (données INSEE), éclaire les recompositions des fonctions des territoires. Ces évolutions (augmentation ou diminution) d'entrées et de sorties, dans les principales unités urbaines régionales soulignent la polarisation spatiale des activités et la dispersion de la population. La croissance forte de la mobilité domicile-travail se produit également dans une diversification des origines des actifs qui complexifie l'organisation des relations domicile-travail. Cette analyse offre une base de réflexion pour trois enjeux des territoires étudiés : les recompositions quantitatives et qualitatives de l'emploi dans les bassins de vie, l'organisation des communications qui densifient les liens entre territoires, et enfin l'évolution des prix et des produits sur les marchés locaux de l'habitat.
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Ndour, Aminata, Saer Sarr, and Fatoumata Signate. "Utilisation du foncier agricole à des fins de culture de Jatropha dans le Bassin arachidier sénégalais: une démarche controversée et des gains pas à la hauteur des attendus du programme." Revista História: Debates e Tendências 17, no. 2 (October 11, 2017): 322. http://dx.doi.org/10.5335/hdtv.17n.2.7497.

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Abstract:
Durant les années 2000, le secteur énergétique mondial a connu un tourment décisif du fait de la diminution des réserves, de la demande importante et surtout de la fluctuation des prix du pétrole. Le Sénégal, pays dépendant encore des énergies fossiles, s’est engagé dans une politique de diversification énergétique. Par conséquent, un programme biocarburant est initié. Le Bassin Arachidier est un des espaces sollicités pour l’application des politiques de promotion des biocarburants. Une zone du production agricole a accueilli une innovation énergétique. Ce fait marquant a guidé nos interrogations sur les problèmes énergétiques qui ont incité la culture de Jatropha dans le Bassin Arachidier. De façon spécifique, notre analyse de la filière Jatropha précise les stratégies déployées. Il est questions dans ce cas d’étudier les effets de Jatropha sur l’espace de production et les conditions de vie des agriculteurs, des risques de réduction des superficies de cultures traditionnelles.
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Boyer, Marcel, and Georges Dionne. "Riscophobie et étalement à moyenne constante : analyse et applications." Articles 59, no. 2 (July 21, 2009): 208–29. http://dx.doi.org/10.7202/601213ar.

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Abstract:
L’objet de cet article est de montrer que, pour la perspective aléatoire caractérisée par la probabilité p de perdre une valeur h, il existe une mesure adéquate des variations dans le risque engendrées par des variations comparables de p et h, ce qui permet d’isoler le facteur risque et de prédire le comportement des agents riscophobes. Cette mesure résulte d’une application du concept d’étalement à moyenne constante (mean-preserving spread) développé par Rothschild et Stiglitz. Le résultat principal est à l’effet qu’un agent riscophobe préférera toujours une diminution de la perte à une baisse comparable de la probabilité de perte. Nous appliquons ce résultat simple à diverses situations : assurance-chômage, réglementation par enquêtes et amendes, contrôle des prix et des salaires, sécurité routière, stationnement illégal, loteries, autoassurance vs autoprotection. Enfin nous dérivons une mesure de variation compensatoire de richesse reliée au degré de riscophobie.
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STEVENS, P. "Evolution récente et perspectives de l’aviculture." INRAE Productions Animales 1, no. 3 (July 11, 1988): 155–63. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.3.4447.

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Abstract:
Ne bénéficiant d’aucune protection communautaire, la production avicole s’est organisée en « filières » spécialisées selon le produit final (oeufs de consommation ou viandes de volailles). Maîtres d’oeuvre économiques de la production, les entreprises qui mettent en marché les produits finaux, y jouent un rôle prépondérant par la généralisation de l’économie contractuelle. Répondant aux impératifs du marché, ils continuent de la faire évoluer selon les exigences quantitatives et qualitatives de la demande. Sur le marché communautaire de l’oeuf de consommation, une surproduction estimée à 3 % de la production totale a entraîné une chute des prix qui ne se sont rétablis que 3 ans après par la diminution des productions allemande, anglaise et belge. En France, cette crise a provoqué un tassement de la production, un début de migration de la production vers les concentrations de consommateurs et les régions céréalières et des regroupements nationaux entre d’importants producteurs indépendants. Le développement spectaculaire de la production et de la consommation des viandes de volailles est expliqué par une amélioration sensible de la productivité de la filière. A l’excellent rapport qualité/prix présenté par les viandes de volailles comparativement à celui des autres viandes, s’ajoute le constant souci des entreprises de transformation de satisfaire les nouvelles habitudes de consommation (découpe, produits élaborés, plats cuisinés). La valeur diététique des viandes de volailles et leur adaptation aux transformations industrielles permettent d’envisager le développement de leur consommation sous de nouvelles formes.
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TIREL, J. C. "L’extensification : chance ou défi pour les exploitations agricoles ?" INRAE Productions Animales 4, no. 1 (February 2, 1991): 5–12. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.1.4311.

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Abstract:
L’évolution des systèmes de production au cours des trois dernières décennies recouvre à la fois un processus d’intensification à base de capital et d’extensification par rapport aux quantités du travail utilisées. La productivité du travail restera, pour l’avenir, la condition nécessaire de la compétitivité du secteur agricole. Mais la réforme de la PAC induit de nouvelles tendances : baisse des prix, limitations quantitatives de l’offre, incitations financières à une moindre production... Pour des raisons démographiques, beaucoup d’exploitations sont appelées à disparaître au cours des prochaines années, les anticipations pessimistes des agriculteurs peuvent conduire parallèlement à une forte diminution de la superficie agricole utilisée. Des systèmes d’élevage plus extensifs peuvent-ils constituer des solutions viables au niveau des exploitations et de la gestion de l’espace rural ? Certes l’agrandissement des exploitations peut constituer une voie, mais de nouveaux types d’aides resteront nécessaires à court et moyen termes, en attendant que la Recherche soit en mesure d’offrir des solutions plus stables.
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Fodha, Mouez, and Patricia Le Maitre. "Système de retraite par répartition et chômage involontaire." Articles 84, no. 1 (February 19, 2009): 71–99. http://dx.doi.org/10.7202/019975ar.

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Abstract:
Résumé Le vieillissement démographique issu du non-renouvellement des générations et de la progression de l’espérance de vie déstabilise les équilibres financiers des régimes de retraites pour les économies ayant fait le choix de la solidarité intergénérationnelle. Les réformes envisageables portent sur le montant des cotisations ou celui des prestations, l’âge de départ à la retraite ou encore le développement des régimes de retraite par capitalisation. Ce travail évalue, à l’aide de simulations dynamiques dans un cadre d’équilibre général, les conséquences de ces réformes dans une économie où coexistent différentes catégories de travailleurs. Nous montrons qu’une réforme mixte, associant le développement d’un système de capitalisation et une faible diminution des prestations du système par répartition, est Pareto-améliorante à long terme, mais au prix d’un écart croissant de la distribution de bien-être entre les agents. En ce qui concerne les réformes modifiant l’allongement de la durée de cotisations, l’âge légal de départ à la retraite doit être retardé uniformément de sept ans, ce qui signifie un allongement de la durée de vie active de près de 20 %.
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Debrah, S., K. Sissoko, and S. Soumaré. "Etude économique de la production laitière dans la zone périurbaine de Bamako au Mali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 48, no. 1 (January 1, 1995): 101–9. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9476.

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Abstract:
Le lait frais dans trois systèmes de production laitière a été estimé à partir de données collectées sur 30 troupeaux aux alentours de Bamako au Mali, à des intervalles réguliers entre juillet 1989 et juin 1990. Dans le système de production intensive (concessions rurales), le coût de production du lait est estimé entre 110 et 195 F CFA/l alors que dans le système extensif villageois et les parcs communaux, il est estimé respectivement entre 15 et 76 F CFA/l et 62 et 408 F CFA/l. L'alimentation du bétail, le transport et les soins vétérinaires constituent les principaux éléments de dépenses. L'effectif optimal du troupeau, pour que les unités de production soient rentables, est de 8,9 et 25 vaches respectivement pour les parcs communaux, le système villageois et les concessions rurales. Le lait est vendu 100 à 250 F CFA/l. Ainsi, avec ces niveaux de prix aux producteurs pratiqués avant la dévaluation du franc CFA, la production de lait est généralement rentable avec des bénéfices nets allant jusqu'a 106 F CFA/l. La récente dévaluation devrait encourager la production laitière locale afin de réduire le déséquilibre créé par la diminution des importations de produits laitiers.
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Hawey, Tahirou, Lawali Sitou, Abdou Maman Manssour, Idrissa Soumana, Moussa Massaoudou, and Alzouma Mayaki Zoubeirou. "Risques pluviométriques, source d’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 11, 2020): 452–64. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.12.

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Abstract:
Au cours des dernières décennies, le Niger a subi des nombreux aléas climatiques qui ont pour conséquences une diminution de la production agricole et une recrudescence des crises alimentaires et nutritionnelles. L’objectif de cette étude, vise à analyser le lien entre l'insécurité alimentaire nutritionnelle et les risques pluviométriques. La méthodologie utilisée est surtout basée sur des enquêtes (entretiens en groupe et entretiens individuels) dont les populations cibles sont celles des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Les résultats relèvent qu’il existe une différence significative entre les précipitations des trois régions. Les résultats, ont aussi, montré que les deux risques pluviométriques sont : les sécheresses et les inondations. Mais, au vu de la population rurale, les sécheresses impactent beaucoup négativement sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle car elles engendrent une diminution de la production céréalière et une augmentation des prix des céréales locaux. La sécheresse contribue fortement au déterminisme de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger.Mots clés : Risques, sécheresse, inondation, sécurité alimentaire et nutritionnelle. English Title: Rainfall risks, source of food and nutritional insecurity in Niger In recent decades, Niger has suffered from numerous climatic hazards which have resulted in a decrease in agricultural production and a resurgence of food and nutrition crises. The objective of this study is to analyze the link between nutritional food insecurity and rainfall risks. The methodology used is mainly based on surveys (group interviews and individual interviews) whose target populations are those of the regions of Maradi, Tahoua and Tillabéri. The results show that there is a significant difference between the precipitation in the three regions. The results also showed that the two rainfall risks are: droughts and floods. However, in view of the rural population, droughts have a very negative impact on food and nutrition security because they cause a reduction in cereal production and an increase in local cereal prices. Drought contributes significantly to the determinism of food and nutritional insecurity in Niger. Keywords: Risks, drought, flood, food security and nutritional.
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POMIÈS, D., P. G. MARNET, S. COURNUT, F. BARILLET, J. GUINARD-FLAMENT, and B. RÉMOND. "Les conduites de traite simplifiées en élevage laitier : vers la levée de l’astreinte biquotidienne." INRAE Productions Animales 21, no. 1 (March 20, 2008): 59–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.1.3375.

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Abstract:
Depuis quelques années, les éleveurs laitiers français aspirent à une meilleure maîtrise de leur temps de travail, notamment vis-à-vis de la traite biquotidienne qui représente près de 50% de l’astreinte. C’est dans cette optique que l’INRA a évalué et/ou mis au point des outils et des conduites de traite innovants. Chez les bovins, les travaux menés sur le robot de traite ont mis en évidence une bonne adaptation des animaux à la machine et une production laitière peu modifiée, hormis une augmentation de la lipolyse et des spores butyriques du lait. Mais le prix élevé du robot et son utilisation au pâturage sont un frein pour de nombreux éleveurs. A l’opposé, la traite une seule fois par jour (monotraite) est une pratique peu coûteuse, rapide à mettre en oeuvre et réversible. Elle entraîne une diminution de la production laitière (de - 15 à - 46% selon l’espèce et le contexte) associée à un lait plus riche en protéines et matières grasses. L’utilisation prolongée de la monotraite pouvant entraîner une dégradation de la santé de la mamelle et de la qualité du lait, sa mise en oeuvre se limite généralement à quelques semaines. La suppression de la traite du dimanche soir, la modulation des horaires de traite ou la monotraite en présence du jeune sont d’autres alternatives à la traite «classique», qui permettent de répondre en partie aux aspirations des éleveurs à une meilleure qualité de vie. Le développement de ces conduites repose en grande partie sur la possibilité de sélectionner des femelles laitières aptes à tolérer de longs intervalles entre traites.
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MOSNIER, C., J. AGABRIEL, P. VEYSSET, D. BEBIN, and M. LHERM. "Évolution et sensibilité aux aléas des résultats technico-économiques des exploitations de bovins allaitants selon les profils de production." INRAE Productions Animales 23, no. 1 (February 9, 2010): 91–102. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.1.3290.

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Abstract:
Les éleveurs de bovins sont confrontés à une évolution continue du contexte socio-économique et à des conditions climatiques et économiques aléatoires. Nous cherchons à déterminer à travers une analyse statistique si des exploitations disposant de plus grandes sources de flexibilité sont moins sensibles à ces aléas et si leurs revenus moyens s’en ressentent. A partir des données technico-économiques d’un panel de 55 exploitations du bassin Charolais sur la période 1987-2007, nous avons dégagé trois profils de production sur la base de critères relatifs à l’engraissement des mâles et au chargement. Des cycles de production plus longs confèrent une plus grande diversité d’animaux commercialisables à court terme et un faible chargement diminue les risques de pénurie en fourrages. Nos analyses montrent que ce sont les éleveurs avec le chargement le plus élevé qui ajustent le plus leurs itinéraires de production via la complémentation des animaux et la part des surfaces en prairies fauchées, et, qui ont les résultats économiques les plus sensibles aux aléas climatiques. Les éleveurs engraissant le plus d’animaux ont eu des revenus moins sensibles aux aléas de prix. Il n’y a en revanche pas de différences significatives de revenus moyens selon les profils. L’analyse des évolutions de long terme révèle que les éleveurs ont tous modifié leur exploitation via l’agrandissement, l’intensification de la production à l’animal et la diminution de la part des mâles engraissés. Les exploitations les moins chargées semblent aller vers une extensification encore plus prononcée de la gestion des surfaces fourragères.
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DOURMAD, J. Y., C. LE MOUEL, and P. RAINELLI. "Réduction des rejets azotés des porcs par la voie alimentaire : évaluation économique et influence des changements de la Politique Agricole Commune." INRAE Productions Animales 8, no. 2 (April 22, 1995): 135–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.2.4120.

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Abstract:
Dans les régions de productions animales intensives, l’élimination des déjections constitue un problème crucial, en raison principalement des risques de pollution des eaux par les nitrates et de l’air par l’ammoniac. On a envisagé récemment, comme alternative ou en complément du traitement des effluents, des solutions préventives visant à réduire les rejets azotés à la source. Il s’agit principalement de mieux adapter l’apport protéique de l’aliment et d’améliorer les performances des animaux. Dans le contexte de la nouvelle politique agricole commune (PAC), nous avons tenté d’évaluer le coût de cette approche préventive. Les résultats montrent que la réforme de la PAC induit des modifications importantes dans la formulation des régimes. On constate ainsi une réduction de 1 à 1,5 point de la teneur en protéines des aliments qui s’accompagne d’une diminution de l’excrétion azotée de 0,2 à 0,4 kg/porc. Cependant, cette évolution est très sensible aux rapports de prix entre sources de protéines et d’énergie. La modification de la conduite de l’alimentation permet de réduire le rejet azoté jusqu’à 500 g/porc, tout en réduisant le coût “ matières premières ” de l’aliment de 8 à 13 F/porc (3 à 5%). Mais cette approche induit des investissements supplémentaires au niveau de l’élevage en terme de stockage et de distribution d’aliment. L’amélioration de l’équilibre du régime en acides aminés s’accompagne d’une augmentation du coût alimentaire d’autant plus importante que l’on s’éloigne de la solution optimale. Une réduction du rejet azoté de 500 g/porc entraîne ainsi un coût supplémentaire de 2 à 4 F /porc. Si l’on combine l’amélioration de la stratégie d’alimentation et l’amélioration de l’équilibre protéique du régime, on peut réduire le rejet azoté d’environ 20 à 25 % sans augmenter significativement le coût matières premières de l’aliment.
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Faller and Hess. "Medikamentöse Nephroprotektion bei Typ 2-Diabetikern – ist billiger auch ökonomischer?" Praxis 91, no. 19 (May 1, 2002): 836–44. http://dx.doi.org/10.1024/0369-8394.91.19.836.

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Abstract:
Des dysfonctions rénales s'observent dans environ 50% de tous les cas de diabète de type 2, une affection très fréquente. La néphropathie diabétique est devenue actuellement la cause la plus fréquente d'insuffisance rénale terminale. La diminution de la pression artérielle à environ 120/80 mmHg est d'importance capitale pour ralentir la progression d'une néphropathie établie. De nouvelles méta-analyses suggèrent cependant que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion et les antagonistes de calcium non dihydropyridiques ont une action néphroprotectrice supérieure à une simple baisse de la pression artérielle, ce qui a été confirmé dans une étude prospective de six ans récemment publiée comparant ces médicaments aux bêta-bloquants. Sur la base de ces données, des évaluations démographiques statistiques basées sur les taux de mortalité des diabétiques en insuffisance rénale préterminale tirés de la littérature ainsi sur les données des coûts supplémentaires associés aux traitements antihypertenseurs (consultations supplémentaires, contrôle de laboratoire, incapacité de travail, etc.), on a évalué chez 3536 diabétiques de type 2 d'âge moyen avec macroalbuminurie les coûts d'un traitement médicameteux de l'hypertension artérielle d'une durée de plus de 20 ans par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion lisinopril, l'antagoniste du calcium non dihydropyridique vérapamil et le bêtabloquant aténolol. Malgré un nombre plus bas de patients sous aténolol en raison d'une mortalité supérieure comme conséquence de la pré-urémie et de la nécessité de dialyse et malgré un prix plus bas, le traitement basé sur l'aténolol était avec 316 millions de francs durant 20 ans nettement plus cher que celui avec lisinopril (121 millions de francs) ou vérapamil (38 millions de francs). De cette manière on constate que le traitement qui est à première vue le meilleur marché n'est pas toujours le meilleur du point de vue de l'économie en santé publique.
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Hanon, C. "EPA - Le projet mPIVAS : l’EPA s’engage avec les jeunes psychiatres dans la santé sur smartphone !" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 671–72. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.075.

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Abstract:
Les antipsychotiques ont largement montré leur efficacité dans le traitement pharmacologique du trouble bipolaire et de la schizophrénie. Cependant, ils sont associés à des effets secondaires qui peuvent affecter la qualité et l’espérance de vie des patients [1]. Notamment, bien que la prise de poids constitue un des facteurs majeurs de non compliance au traitement, peu d’interventions visant à en limiter l’impact ont été évaluées [2]. De plus, le suivi de ces effets secondaires est peu fréquemment effectué de manière systématique et standardisée.Du fait d’une diminution de leur prix et de leur simplicité d’utilisation, les smartphones font partie du quotidien d’une majorité de patients, ce qui en fait un outil de choix pour le recueil de données de santé. Notamment, par une détection plus précoce, ou encore d’une prévention plus efficace, des économies substantielles pourraient être réalisées au niveau européen [3].Le projet mPIVAS (mHealth psychoeducational intervention versus antipsychotic-induced side effects), porté par l’Early Career Psychiatrists Committee de l’European Psychiatric Association (EPA-ECPC) a pour objectif d’utiliser la technologie des smartphones pour évaluer et diminuer la sévérité des effets secondaires des traitements antipsychotiques. PsyLog, une application smartphone spécialement dédiée pour ce projet, permet à tout moment au patient de renseigner le type et la sévérité des effets secondaires dont il souffre, et au clinicien d’accéder à ces données. Elle offre également des conseils d’hygiène de vie, des techniques de coping personnalisées, et des informations sur les traitements. Son efficacité va être évaluée par un projet de recherche clinique multicentrique, contrôlé et randomisé. L’ensemble du projet et l’application PsyLog ont pour but ultime de faciliter la communication entre patients et cliniciens, en offrant un support pour échanger sur la maladie, les traitements et leurs effets secondaires.
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Poilecot, Pierre. "Le braconnage et la population d'éléphants du parc national de Zakouma (Tchad)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 303, no. 303 (March 1, 2010): 93. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.303.a20454.

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Abstract:
En 2005, le parc national de Zakouma, dans le sud-est du Tchad, abritait une population de 3 900 éléphants, correspondant à une densité exceptionnelle proche de 1,3 individu par kilomètre carré au sein des aires protégées d'Afrique francophone. Les résultats des dénombrements aériens réalisés en 2006 ont révélé une diminution de 22 % des effectifs de l'éléphant. Le déclin de la population s'est ensuite accentué brutalement, de 940 individus en 2008 à seulement 620 en 2009. Les activités de braconnage, d'une rare intensité en 2008, ont conduit à éradiquer près de 70 % de la population d'éléphants du parc sur une période de cinq ans. Les informations relatives au braconnage dans le parc de Zakouma rejoignent les récentes conclusions publiées par les programmes Mike et Etis, qui suivent l'évolution du braconnage et analysent les tendances du commerce illicite de l'ivoire dans les États membres de la Cites. La recrudescence du braconnage correspond à la reprise du commerce international de l'ivoire en 2006, avec une forte augmentation des prix consécutive à une demande accrue de la part de certains pays asiatiques. L'ivoire collecté en Afrique centrale est intégré au trafic à partir de réseaux installés au Soudan, de mieux en mieux structurés, et les éléphants de Zakouma, ne portant pourtant que de petites défenses, ne sont pas épargnés. La recherche scientifique, à partir de la définition des empreintes génétiques des éléphants, qui permet de déterminer la provenance géographique de l'ivoire, et le suivi du braconnage par les programmes Mike et Etis constituent des éléments majeurs pour mieux connaître et suivre l'évolution des populations d'éléphants. Cependant, la mauvaise " gouvernance " des États, en particulier en termes de politique de conservation et de stratégie de lutte anti-braconnage, demeure le facteur essentiel de la recrudescence du braconnage de l'éléphant. (Résumé d'auteur)
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Sterdyniak, Henri, Emmanuel Fourmann, Frédéric Lerais, Henri Delessy, and Frédéric Busson. "Lutter contre le chômage de masse en Europe." Revue de l'OFCE 48, no. 1 (January 1, 1994): 177–236. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.48n1.0177.

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Abstract:
Résumé En 1994, le nombre de chômeurs devrait dépasser 18 millions dans l'Union Européenne, soit un taux de chômage d'environ 12 %. Selon notre projection, la reprise américaine et la baisse des taux d'intérêt en Allemagne, telle que pourrait la conduire la Bundesbank, ne permettraient pas d'atteindre une croissance suffisante en Europe dans les années à venir pour freiner la montée du chômage dans la plupart des pays européens. Que peut faire la politique économique ? Pour contribuer à ce débat, cet article évalue l'impact sur le chômage en Europe de différentes mesures de politiques économiques envisageables. Il utilise, quand cela est possible, le modèle MIMOSA. Une politique centrée sur une diminution rapide des déficits publics et sur le ralentissement des salaires limiterait encore la demande et contribuerait à prolonger la stagnation. Des mesures protectionnistes envers les importations des zones à bas salaires ne sont guère enviseables, ni politiquement, ni économiquement. Une stratégie de forte baisse de la durée du travail accompagnée d'une réorganisation de la production et d'une certaines baisse des rémunérations mensuelles pourrait aboutir à une forte réduction du taux de chômage sans inflation insoutenable dans la plupart des pays européens, mais ni les entreprises, ni les travailleurs en place n'ont intérêt à l'impulser. Aussi une politique économique plus volontariste serait-elle nécessaire. Elle devrait combiner une baisse forte et rapide des taux d'intérêt et une relance budgétaire temporaire comportant des baisses de cotisations employeurs (centrés sur les bas salaires) et soit des réductions des impôts portant sur les ménages, soit une relance de l'investissement public. Le chiffrage que nous avons proposé fournit un ordre de grandeur et livre une conclusion forte : une telle stratégie peut être efficace, pour un coût budgétaire raisonnable, sans remettre en cause l'objectif de stabilité des prix ; elle peut donc rencontrer l'adhésion des autorités monétaires.
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Daniel, Jean-Marc. "La politique salariale de l'État." Revue de l'OFCE 42, no. 4 (November 1, 1992): 77–93. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.42n1.0077.

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Abstract:
Résumé Depuis 1982, année où fut votée la loi sur le blocage des prix et des salaires, l'Etat a entrepris une politique salariale visant à réduire le poids de la masse salariale des administrations publiques dans le Produit Intérieur Brut. En effet, au cours des années 60 et 70, ce poids n'avait cessé de croître pour passer de 6,45 % en 1957 à 12,9 % en 1984. Il est redescendu à 11,5 % en 1990. Concernant la masse salariale de l'Etat stricto sensu, l'évolution fut de 4 % en 1957 à 6,26 % en 1983 et 5,24 % en 1990. Ce renversement a été obtenu par une modification du mode d'appréciation du pouvoir d'achat des salaires des fonctionnaires et par un fort ralentissement des embauches. Cet article étudie comment en adoptant une analyse du pouvoir d'achat incorporant les effets des mesures catégorielles et de la carrière (GVT), les pouvoirs publics ont réussi à assurer le strict maintien du pouvoir d'achat individuel effectif des agents, mais ont accéléré le décalage entre les salaires du public et ceux du privé. Si cette politique a permis de contenir la dérive de la masse salariale, elle a eu en retour des conséquences négatives sur l'embauche : le nombre de candidats aux concours de fonctionnaires est en nette diminution depuis dix ans et les départs vers le secteur privé se sont multipliés. Comme la contrainte budgétaire qui est à l'origine de cette politique restrictive demeure, l'Etat s'il ne veut pas voir se dégrader gravement la qualité du recrutement, devra chercher des marges de manoeuvre financières dans une réduction des effectifs. Pour être importante, celle-ci ne pourra s'appuyer que sur une reflexion sur les missions et le fonctionnement des services publics à la lumière de la décentralisation et des progrès de l'informatique.
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MORGAVI, D., W. J. KELLY, P. H. JANSSEN, and G. T. ATTWOOD. "La (méta)génomique des microorganismes du rumen et ses applications à la production des ruminants." INRAE Productions Animales 26, no. 4 (August 18, 2013): 347–62. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.4.3163.

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Abstract:
La viande et le lait produits par les ruminants sont d'importants produits agricoles qui représentent une source importante de protéines pour les humains. La production des ruminants a une valeur économique considérable et un impact sur la sécurité alimentaire de nombreuses régions du monde. Cependant, le secteur fait face à des défis majeurs en raison de la diminution des ressources naturelles et de la conséquente hausse des prix, mais également en raison de la prise de conscience grandissante de l'empreinte écologique laissée par les ruminants d'élevage. Une particularité des ruminants est la digestion prégastrique des aliments par les microbes du rumen. Une meilleure connaissance du microbiome du rumen et de ses fonctions aura pour conséquence une amélioration de l'efficacité de la digestion des aliments et une réduction de la production de méthane entérique, contribuant ainsi à relever les défis de la durabilité. Le progrès des technologies de séquençage d'ADN et de la bioinformatique accroît notre connaissance des écosystèmes microbiens complexes, y compris du tractus gastro-intestinal des mammifères. L'application de ces techniques à l'écosystème du rumen a permis d'étudier la diversité microbienne sous différentes conditions alimentaires et de production. Par ailleurs, le séquençage des génomes de différentes espèces bactériennes et d’archées isolées du rumen fournit des informations détaillées sur leur physiologie. La métagénomique, utilisée principalement pour comprendre les mécanismes enzymatiques impliqués dans la dégradation des polyosides structurels des végétaux, commence à offrir de nouvelles connaissances en permettant de contourner les limitations imposées par la culture des espèces microbiennes et ainsi de permettre l’accès à la totalité de la communauté. Ces approches permettent non seulement de caractériser la structure de la communauté microbienne du rumen, mais aussi d'établir un lien entre celle-ci et les fonctions du microbiome du rumen. Les premiers résultats obtenus grâce à ces technologies à haut débit ont également montré que le microbiome du rumen est bien plus complexe et diversifié que le caecum humain. Par conséquent, le catalogage de ses gènes exigera des efforts de séquençage et bioinformatiques considérables, mais constitue néanmoins un objectif réaliste. Un catalogue des gènes microbiens du rumen est nécessaire pour comprendre la fonction du microbiome et son interaction avec l'animal hôte et ses aliments. De plus, il fournira une base pour les modèles d'intégration microbiome-hôte et bénéficiera aux stratégies cherchant à diminuer l'action polluantes des ruminants et à les rendre plus robustes et rentables.
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Chauveau, Thierry, and Rahim Loufir. "L'avenir des régimes publics de retraite dans les pays du G7." Revue de l'OFCE 52, no. 1 (January 1, 1995): 49–103. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.52n1.0049.

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Abstract:
Résumé La plupart des pays de l'OCDE connaissent, depuis la fin des années soixante, une baisse du taux de fécondité et un allongement de l'espérance de vie. Même si ce taux remonte pour atteindre le seuil de remplacement, le rapport du nombre d'inactifs du troisième âge au nombre d'actifs augmentera très sensiblement, dans ces pays, au cours des prochaines décennies, entraînant l'apparition pour les systèmes publics de retraite, de déséquilibres financiers dont l'étude est entreprise dans cet article. Nous y utilisons le modèle « à espérance de vie variable » qui a déjà servi à notre étude du cas français, publiée dans le numéro 50 de cette Revue. Les principaux enseignements de l'étude sont les suivants (i) le vieillissement de la population est un phénomène commun aux pays du G7, même si son intensité est plus marquée au Japon et en Italie qu'au Canada ou aux Etats-Unis; (ii) ce problème n'est pas aussi inquiétant qu'on le suggère parfois dans la mesure où l'équilibre financier des régimes de retraites publiques par répartition devrait pouvoir être maintenu, quel que soit le scénario considéré, au prix il est vrai d'un ralentissement de la croissance de la production par tête, ou d'une baisse du niveau de vie relatif des retraités ; (iii) en toute rigueur, il n'existe pas de meilleur scénario car selon les critères utilisés (croissance, équité actuarielle ou bien-être), la hiérarchie des comptes n'est pas la même ; (iv) la stratégie de maintien, à son niveau actuel, du taux de cotisation, favorise l'épargne : elle implique donc un taux d'intérêt réel moins élevé que la stratégie alternative de maintien du taux de remplacement et par conséquent, un supplément d'investissement et de production ; d'où, à dépenses publiques par tête égales, moins d'impôts. En revanche, la forte baisse du taux de remplacement implique une diminution des prestations-retraite par tête, en dépit de l'accroissement relatif de la masse salariale ; (v) la plupart des résultats précédents demeurent valables sous l'hypothèse « de petites éco- nomies ouvertes ». On observe, néanmoins, que l'hypothèse d'« économies ouvertes » permet aux pays comme la France et le Royaume-Uni d'obtenir des résultats beaucoup plus favorables en matière d'agrégats macroéconomiques ou d'équité actuarielle en raison du niveau du taux d'intérêt réel américain, sensiblement plus faible que le taux national de référence. La situation contraire prévaut pour le Japon.
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Ndrianaivo, Elia N., Louisette Razanamparany, and J. P. Bergé. "Amélioration de la qualité du poisson fumé/séché, aliment accessible pour tous à Madagascar." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 107. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10171.

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Abstract:
Madagascar produit 5 900 tonnes de poissons fumés/séchés par an. Ces produits riches en protéines et à prix abordable se conservent facilement à température ambiante. Les poissons fumés/séchés sont prisés par la population malgache à faible revenu mais restent encore mal connus des consommateurs. De plus, l’infestation par les insectes entrave la conservation de ces produits. L’étude a eu pour but d’évaluer les caractéristiques de ces poissons, puis d’améliorer les méthodes ancestrales de fabrication et de conservation.Les analyses physico-chimiques et biochimiques ont été effec­tuées par des méthodes usuelles de dosage des composants ali­mentaires (tableau I). Une chromatographie en phase gazeuse a permis d’établir les profils acides aminés et acides gras des échantillons. Un jury spécialisé dans les produits halieutiques a participé aux analyses sensorielles.Le poisson fumé/séché contient moins de 10 p. 100 d’eau, per­mettant une conservation de 60 jours à température ambiante. Cet aliment riche en protéines (> 55 p. 100) (tableau I) renferme des teneurs élevées en acides aminés essentiels (entre 19 et 23 p. 100) (tableau II). Source de lipides (16 à 22 p. 100), il com­prend des acides gras insaturés, comme les acides oléique, lino­léique et arachidonique. Il s’oxyde toutefois facilement (indice totox : 181) ce qui influe sur les caractéristiques sensorielles : odeur rance, un peu aigre. L’odeur de fumée est peu intense car la teneur en phénols totaux est faible (0,2 à 1,1 mg/100 g) (4). Après cuisson, une odeur et une saveur caractéristiques de poulet se développent. Ces produits sont parfois riches en hydro­carbures aromatiques polycycliques (HAP), comme le benzopy­rène, nocifs pour l’homme (tableau III) (2). Les teneurs mesurées ici allaient jusqu’à 7 μg/kg, valeur bien supérieure à la limite recommandée de 2 μg/kg. D’autre part, ces produits pouvaient être infestés par des insectes.Des matériels pilotes, une tente solaire et un fumoir métallique, ont été construits et testés (1, 6). La tente solaire a limité l’in­festation par les insectes et le fumoir a permis de concentrer la fumée, contribuant à un fumage plus intense (9,4 mg/100 g de phénols totaux) et à une diminution de la teneur en HAP (réduite à 0,5 μg/kg) grâce à une meilleure maîtrise de la pyro­lyse (tableau III) (5). L’odeur et le goût de poulet étaient toujours présents avec une odeur de fumée plus accentuée. L’odeur rance a été atténuée. Un salage à 8 p. 100 a favorisé la conservation du produit en limitant la prolifération des insectes (3). Le poisson fumé/séché a gardé ses qualités nutritionnelles, ses caractéris­tiques organoleptiques ont été améliorées et la toxicité a été fortement réduite. L’utilisation d’autres matériels de séchage et de stockage permettant de lutter contre l’infestation des insectes est envisageable.
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GUY, G., N. LAPIERRE, D. GOURICHON, and J. C. BLUM. "Etude comparée des gavages traditionnel et pneumatique chez l’oie et le canard." INRAE Productions Animales 7, no. 3 (June 24, 1994): 169–75. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.3.4167.

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Abstract:
Deux essais ont été mis en place à la Station expérimentale INRA des Palmipèdes à Foie Gras (Artiguères) afin de comparer les performances des oies et des canards soumis au gavage traditionnel au grain ou au gavage pneumatique utilisant du maïs broyé additionné d’eau. Cette dernière technique est très rapide mais semble donner des performances irrégulières et entraîne une moins bonne assimilation du maïs. Au cours de l’essai 1, l’efficacité du "gavage pneumatique" basé sur l’emploi de farine injectée sous forme de bouillie dans l’oesophage à l’aide d’une pompe pneumatique est comparée à celle du gavage traditionnel (maïs grain) réalisé selon deux modalités : gavage intensif et gavage conduit plus lentement pour correspondre sensiblement au niveau d’ingestion alimentaire permis par le gavage pneumatique. Ce schéma a été appliqué au canard mulard préparé au gavage (âge : 12 semaines) en constituant trois lots de 45 sujets chacun : lot CI (gavage traditionnel intensif), lot CD (gavage traditionnel "à la dose") et lot CPn (gavage pneumatique). Gavés pendant 13 jours ces 3 lots consomment respectivement, 10,3 ; 9,4 et 9,8 kg de maïs sec par canard, ce qui permet une augmentation de poids vif de 54 ; 50 et 44 % avec production de foies gras pesant en moyenne : 698 ; 551 et 461 g/canard. Les différences de performances entre lots, toutes significatives (P< 0,01), placent systématiquement le lot CPn bon dernier : la consommation est plus élevée que dans le lot CD et le maïs utilisé moins efficacement. Le schéma expérimental adopté pour l’oie prolonge le gavage pneumatique et par voie de conséquence le gavage traditionnel lent qui lui est associé. Les 3 lots comprennent chacun 30 oies âgées de 13 semaines. Les lot OI (gavage traditionnel intensif), OR (gavage traditionnel ralenti) et OPn (gavage pneumatique), gavés pendant 12 (OI) ou 18 jours (OR et OPn), consomment respectivement 11,3 ; 14,0 et 16,7 kg de maïs sec par oie, ce qui permet une augmentation de poids vif de 44 ; 50 et 55 % avec un poids moyen de foie gras de 708 ; 747 et 806 g/oie. La forte consommation imposée par gavage pneumatique a donc permis de bonnes performances, mais au prix d’une mortalité élevée (23 %) et d’une diminution du rendement alimentaire. L’essai 2 analyse l’influence des deux types de gavage sur l’utilisation digestive. Chez le canard, l’énergie métabolisable du maïs ingéré ad libitum, par gavage traditionnel ou par gavage pneumatique, est trouvée identique quel que soit le niveau d’ingestion (100 ou 300 % du niveau ad libitum) ; cependant la mesure de l’excrétion des matières sèches dans les fientes met en évidence une accélération du transit au cours des premières heures suivant un repas par gavage pneumatique. Chez l’oie, l’énergie métabolisable du maïs n’est pas trouvée différente après ingestion de maïs en grain (gavage traditionnel) ou de bouillie (gavage pneumatique) ; mais, quelle que soit la présentation, l’énergie métabolisable diminue significativement d’environ 5 % lorsque le niveau d’ingestion passe de 100 à 300 % ; la quantité totale de matières sèches excrétée dans les fientes est augmentée après un gavage pneumatique comparé au gavage traditionnel, mais cette augmentation apparaît tardivement après 24 heures et surtout 48 heures de jeûne. Les conséquences de ces observations sur les rendements alimentaires sont discutées.
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BOICHARD, D., A. GOVIGNON-GION, H. LARROQUE, C. MAROTEAU, I. PALHIÈRE, G. TOSSER-KLOPP, R. RUPP, M. P. SANCHEZ, and M. BROCHARD. "Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants, et potentialités de sélection." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 283–98. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3074.

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Abstract:
Cette étude présente les principaux résultats d’estimation de paramètres génétiques et de détection de QTL obtenus dans le cadre du programme PhénoFinlait sur les caractères de composition en Acides Gras (AG) et protéines du lait dans trois races bovines (Holstein, Montbéliarde et Normande), deux races ovines (Lacaune et Manech Tête Rousse) et deux races caprines (Alpine et Saanen). La composition du lait est estimée à partir de la spectrométrie dans le moyen infrarouge. Les paramètres génétiques sont estimés à partir des données de 102 000 contrôles laitiers de 22 000 vaches en première lactation, 67 000 contrôles de 20 000 brebis, et 45 000 contrôles de 13 700 chèvres. Ils sont très homogènes entre espèces et entre races. En revanche, ils dépendent beaucoup du mode d’expression des caractères, exprimés en proportion du lait ou de la matière. Exprimés en teneur dans le lait, les AG saturés présentent une héritabilité plus élevée que les insaturés chez les bovins et les ovins, mais l’écart est plus faible quand ils sont exprimés en teneur dans le gras. Chez les caprins, les estimations d’héritabilité sont plus élevées pour les caractères exprimés en teneur dans la matière grasse. Les mesures d’AG sont fortement corrélées entre stades de lactation, à l’exception du premier mois qui apparaît comme un caractère assez différent. Les corrélations génétiques sont positives entre AG saturés et entre AG insaturés. Entre AG saturés et insaturés, les corrélations sont positives pour les AG exprimés en teneur dans le lait mais négatives quand les AG sont exprimés en pourcentage de la matière grasse. Les AG saturés sont très fortement corrélés au taux butyreux du lait. Concernant les protéines, les estimations d’héritabilité sont très élevées pour la bêta-lactoglobuline, assez élevées pour les caséines, plus modérées pour l’alpha-lactalbumine. Concernant les corrélations, il existe une forte analogie entre AG et protéines. Ainsi, les caséines sont fortement corrélées entre elles et fortement liées au taux protéique. Leur corrélation avec les protéines sériques est positive quand les protéines sont exprimées en teneur dans le lait, mais très négatives quand elles sont exprimées en teneur dans les protéines. Les analyses de détection de QTL reposent sur les données de 7 800 vaches, 1 800 brebis et 2 300 chèvres génotypées avec des puces SNP pangénomiques. En moyenne, 9 QTL d’AG ont été détectés par caractère et par race bovine. Les QTL les plus importants ont été trouvés sur les chromosomes 14 (gène DGAT1), 5, 19, 27, 17, 11 et 13. On observe une forte co-localisation de QTL entre AG du même type, reflétant leur origine métabolique commune. Une fraction notable de ces QTL semble partagée entre races. 22 à 29 QTL sont détectés en moyenne pour chaque taux de protéine. Les plus significatifs se situent sur les chromosomes 6 (2 régions QTL, régions des gènes ABCG2 et des caséines), 11 (gène de la bêta-lactoglobuline) et 20 (gène GHR vers 32 Mb, mais aussi vers 58Mb). Le gène DGAT1 affecte également de nombreuses protéines exprimées en teneur dans le lait. Ces résultats indiquent que la composition fine du lait pourrait être modifiée par sélection, même si les grands équilibres entre composants peuvent difficilement être bouleversés. Il est ainsi possible d’augmenter la fraction de caséines dans les protéines. Il est aussi possible d’augmenter la fraction d’AG insaturés dans le lait, mais sans doute au prix d’une diminution du taux butyreux.
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Blais, Martin, Sarah Raymond, Hélène Manseau, and Joanne Otis. "La sexualité des jeunes Québécois et Canadiens. Regard critique sur le concept d’« hypersexualisation »." Globe 12, no. 2 (February 15, 2011): 23–46. http://dx.doi.org/10.7202/1000705ar.

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Abstract:
Plusieurs discours scientifiques et populaires affirment que des changements majeurs ont pris place tant dans les conduites sexuelles des jeunes que dans la dimension sexuelle de leur environnement : 1) la diminution de l’âge du premier rapport sexuel; 2) l’exacerbation des activités sexuelles chez les jeunes (augmentation du nombre de partenaires sexuels, diversification des pratiques); 3) le déclin de la morale et des valeurs sexuelles; et 4) l’augmentation des images sexuellement explicites dans les médias. Sur ces quatre affirmations repose le discours sur l’hypersexualisation. Elles sont examinées ici à la lumière des données disponibles sur le sujet. En fait, les données publiées sur les conduites sexuelles des jeunes Québécois et Canadiens ne permettent pas de conclure à une diminution de l’âge du premier rapport sexuel dans la dernière décennie (que ce soit pour le sexe oral, vaginal ou anal), ni à une exacerbation des activités sexuelles, ni à un déclin de la morale et des valeurs sexuelles. Par ailleurs, les données disponibles appuient partiellement l’hypothèse voulant que les adolescents soient exposés de façon grandissante à des contenus plus explicitement sexuels dans les médias traditionnels (télévision, magazines), et l’accès plus facile et plus fréquent à de tels contenus se confirme sur Internet.
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Royer, Égide, Céline Morand, Nadia Desbiens, Sylvie Moisan, and Isabelle Bitaudeau. "Fonctionnement familial et compétence sociale des élèves en difficulté de comportement à l’école secondaire." Articles 26, no. 1 (October 17, 2007): 219–36. http://dx.doi.org/10.7202/032035ar.

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Abstract:
Résumé Cet article porte sur l'évaluation d'un programme d'intervention destiné à des adolescents qui ont des difficultés de comportement à l'école et à la maison. L'intervention a compris trois entrevues avec tous les membres d'une famille, une série de rencontres de groupe avec les parents et, pour les adolescents, un programme d'entraînement aux habiletés sociales. Les résultats à l'autoévaluation indiquent une meilleure perception des habiletés d'autocontrôle et des habiletés sociales globales pour les élèves qui ont bénéficié des volets « adolescents » et « parents », ce que ne corrobore pas l'évaluation faite par les enseignants et les parents. L'évaluation de l'organisation familiale montre une amélioration pour les familles qui ont pris part aux deux volets du programme et une diminution du nombre de conflits dans celles dont les adolescents ont participé seulement à l'entraînement aux habiletés sociales.
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Messing, Karen, Ana Maria Seifert, and Diane Elabidi. "Une analyse du travail de préposées à l’accueil pendant la restructuration des services de santé." Articles 12, no. 2 (April 12, 2005): 85–108. http://dx.doi.org/10.7202/058047ar.

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Abstract:
Au Québec, avec le « virage ambulatoire », la diminution de la durée de séjour à l'hôpital accroît le nombre d'admissions et donc les responsabilités des préposées à l'accueil, qui se doivent d'assurer les contacts entre l'hôpital et des personnes devant y être admises et de faire le suivi des dossiers. À partir d'entrevues collectives et individuelles et de 30 heures d'observation, les auteures ont documenté les échanges verbaux, le contenu des appels téléphoniques, les sources d'interruption et d'autres aspects exigeants de ce travail. Plusieurs aspects « invisibles » de cet emploi sont communs au travail des femmes du secteur des services, celles-ci devant s'occuper des relations avec la population dans un contexte de ressources de moins en moins suffisantes, et ce, dans des conditions qui nuisent à la solidarité entre travailleuses. Par ailleurs, les communications nécessaires dans le cas du travail « émotionnel » exigent une planification et des aménagements qui ne sont pas pris en considération dans la gestion du service.
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Suret, Jean-Marc. "Le financement des entreprises en démarrage et en croissance : le point de la situation." L'Actualité économique 86, no. 3 (May 27, 2011): 385–411. http://dx.doi.org/10.7202/1003528ar.

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Abstract:
Le financement des entreprises en croissance demeure un problème très important qui, dans de nombreux pays, dont le Canada, met en jeu des politiques publiques multiples et des montants considérables. Les résultats des efforts des pouvoirs publics ne semblent cependant pas toujours être à la hauteur des attentes. En avril 2010, un symposium sur la finance entrepreneuriale et le capital de risque a rassemblé, à Montréal, 60 experts venus de 18 pays. Nous résumons ici les présentations, discussions et propositions faites lors de cette activité. Nous avons choisi trois dimensions particulièrement importantes du point de vue des politiques publiques au Canada. La rentabilité de l’industrie du placement privé et du capital de risque est faible et les investisseurs institutionnels en ont pris conscience. Les émissions initiales sont en forte diminution, ce qui limite les possibilités de sortie très profitable du capital de risque. La conception et l’implantation de politiques publiques en faveur du capital de risque sont difficiles.
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Laurier, Catherine, and François Chagnon. "Modèle interactif du risque suicidaire chez les jeunes contrevenants." Criminologie 44, no. 2 (September 12, 2011): 251–78. http://dx.doi.org/10.7202/1005799ar.

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Abstract:
Bien que l’on observe une diminution marquée de la mortalité par suicide chez les jeunes au cours des dernières années, le suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les 15-19 ans et la première chez les 20-34 ans. Les délinquants juvéniles constituent un groupe à risque accru de comportements suicidaires, mais les facteurs de risque chez cette population sont encore peu étudiés. Cet article présente les principaux facteurs de risque et de protection associés au risque suicidaire chez les jeunes contrevenants en les intégrant dans un modèle interactif. Parmi les facteurs pris en compte dans le modèle se trouvent les facteurs liés aux événements de vie, les facteurs individuels (psychopathologie, consommation de substances psychotropes et/ou d’alcool, caractéristiques individuelles et de personnalité), les facteurs sociaux (famille, réseau social) et les facteurs résidentiels (milieu de vie et voisinage, école, milieu résidentiel pour jeunes contrevenants). Afin d’appuyer le modèle interactif présenté, le cas d’un adolescent jeune contrevenant, Olivier, est exposé.
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Martins, Cristiane C. A., Samuel Turgeon, Robert Michaud, and Nadia Ménard. "Suivi des espèces ciblées par les activités d’observation en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent de 1994 à 2017." Le Naturaliste canadien 142, no. 2 (June 5, 2018): 65–79. http://dx.doi.org/10.7202/1047150ar.

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Abstract:
Sur la côte est de l’Amérique du Nord, c’est dans l’estuaire du Saint-Laurent, et en ciblant principalement le rorqual commun (Balaenoptera physalus), que l’activité organisée d’observation des baleines a pris naissance. L’encadrement de l’activité a été possible par la création du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et la mise en place d’une réglementation. Un protocole d’échantillonnage a été mis au point pour assurer le suivi des activités d’observation en mer (AOM) des cétacés. Afin de caractériser les espèces ciblées et l’utilisation du territoire, 1186 excursions échantillonnées à bord des grands bateaux de Tadoussac, de 1994 à 2017, ont été analysées. Depuis 2001, il y a eu un changement de l’espèce ciblée en même temps qu’une diminution marquée de la densité locale du rorqual commun. Le rorqual commun a été l’espèce la plus ciblée au cours de 15 des 24 années échantillonnées, suivi par le petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata, 6 années) et le rorqual à bosse (Megaptera novaeangliae, 3 années). Une analyse de groupement a mis en évidence des années similaires quant aux espèces ciblées et aux variables de distribution spatiale. La poursuite à long terme du suivi des AOM et des suivis systématiques permettra de mieux comprendre cet écosystème et d’assurer une gestion adaptative et durable de cette activité.
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Mathieu, Marie-Eve. "Diabetaction – Programme d’exercices pour personnes diabétiques de type 2 ou à risque : effets sur la pratique d’activités physiques, la condition physique, la qualité de vie et différents paramètres de santé." Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism 33, no. 6 (December 2008): 1259–60. http://dx.doi.org/10.1139/h08-100.

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Abstract:
S’inscrivant dans le cadre de la Stratégie canadienne sur le diabète de Santé Canada, le projet Diabetaction vise à réduire les risques liés à la sédentarité chez les personnes diabétiques de type 2 ou à risque de développer la maladie. Ce programme d’initiation à l’activité physique a été développé à partir des lignes directrices d’organismes reconnus, des connaissances et résultats de la littérature scientifique, des résultats obtenus lors de groupes de discussion effectués avec la population cible et de l’expertise de l’équipe multidisciplinaire impliquée. Le premier article de la thèse vise à expliquer en quoi consiste le programme Diabetaction et comment il est en lien avec les résultats des groupes de discussion et les recommandations en activité physique pour les personnes diabétiques. Les résultats obtenus lors de l’évaluation du programme en milieu universitaire et de son implantation dans des milieux cliniques de la communauté font pour leur part l’objet des articles 2, 3 et 4. Notons tout d’abord que l’étude préliminaire réalisée en milieu universitaire a démontré que les sujets ayant pris part à au moins 50 % des séances de groupe ont amélioré plusieurs paramètres : niveau d’activités physiques, puissance aérobie, force de préhension, masse corporelle, circonférence de taille, épaisseur des plis cutanés, lipoprotéines de haute densité, fréquence cardiaque et pression artérielle systolique au repos (deuxième article). Certains de ces changements ont contribué à la diminution de la prévalence du syndrome métabolique post-intervention. Dans le troisième article, nous avons rapporté que plusieurs paramètres de la qualité de vie furent aussi significativement améliorés après le programme Diabetaction et que ces changements étaient principalement associés aux modifications de la puissance aérobie, de la force de préhension, de la masse corporelle et des plis cutanés. Finalement, dans le quatrième article, les participants ayant pris part au programme dans les milieux cliniques étaient plus actifs après l’intervention tout en ayant amélioré certains paramètres de la condition physique, du contrôle hémodynamique et de la qualité de vie. Cependant, la plupart de ces changements ont aussi été documentés dans le groupe témoin. Ces résultats soulèvent des questions quant à l’effet du programme et ce, bien que les participants à ce dernier aient rapporté une grande appréciation face à celui-ci, qu’ils aient perçu des améliorations de plusieurs facteurs qu’ils jugeaient importants et qu’ils aient maintenu plusieurs acquis jusqu’à 6 mois après l’intervention.
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Joseph, Brian D. "On the Use of Iconic Elements in Etymological Investigation." Diachronica 4, no. 1-2 (January 1, 1987): 1–26. http://dx.doi.org/10.1075/dia.4.1-2.02jos.

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Abstract:
SUMMARY Iconic elements are generally held to be problematic for the purposes of etymological investigation, for they often show synchronic oddities and behave irregularly from a diachronic standpoint. However, it is possible, under the appropriate circumstances, to use such elements to advantage in etymologizing. Three examples of this nature are presented from Greek. In each of these, it is shown that a recognition of a phonosemantic value for the Modern Greek affricate [t8] (graphic <ts>) enables one to make a principled decision regarding otherwise controversial etymologies. [t8] is argued to hold a special place functionally in the Modern Greek phonological system, participating in an extensive network of sound-symbols, for instance, and from that observation.a case can be built for the etymologies of three morphemes--the diminutive suffix - itsa the verb tsimpoo "I pinch" and the substantive tsiggouves "stingy, miserly"--that participate in the network too. RÉSUMÉ Les éléments iconiques posent souvent des problèmes pour letymologie, à cause de leurs irregularités du point de vue syn chronique et diachronique. Ici, cependant, on présente trois cas pris du grecque post-classique où une valeur phonosémantique pour le son [ts] (en grec) permet à arriver à une décision concernant des choix difficiles pour létymologie du suffix diminutive -itsa du verbe tsimpoo "je pince", et du substantif tsiggouves "avare, chiche". On notera que la participation du [t8] dans un réseau des mots expressifs est très important pour cette démonstration de l'utilité des éléments iconiques dans les investigations étymologiques. ZUSAMMENFASSUNG Lautsymbolische und ikonische Elemente sind oft problematisch in der Etymologieforschung, veil sie synchronische und diachronische Unregelma ßigkeiten aufweisen. Hier verden drei Fallstudien aus dem postklassischen Griechischen aufgezeigt, vo die Anerkennung eines phonosemantischen Wertes fur den Laut [t8] (<ts> in griechischen Buchstaben) die Entscheidung zvischen einigen möglichen Etymologien für das Suffix "-itsa lein, -chen", das Verbum tsimpoo "ich kneife", und das Substantiv tsiggouves "Geizhals; geizig", erlaubt. Es erveist sich, daß die Teilnahme des [ts] in einem Gefüge affektiver Wörter sehr wichtig ist, venn es darum geht. die Etymologien lautsymbolischer Ausdrucke zu erfassen.
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HAZARD, A., M. DUPONT, C. BONNET, and M. FRANCOIS. "LA LISTE DES CINQ PROCEDURES DE SOINS A OUBLIER EN MEDECINE GENERALE EN FRANCE : ELABORATION PAR UN GROUPE PROFESSIONNEL." EXERCER 33, no. 185 (September 1, 2022): 317–23. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2022.185.317.

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Abstract:
Contexte. La surmédicalisation est un phénomène multifactoriel qui prend de l’ampleur depuis quelques années. La campagne « Choosing Wisely », qui invite à la création de listes de cinq procédures de soins (« top five list ») dont le rapport bénéfices-risques est défavorable, apparaît comme un moyen de lutte contre celle-ci. Objectif. Élaborer une « liste des cinq » française en médecine générale, par un groupe de professionnels de santé pluridisciplinaire et de patients. Méthodes. La méthode de consensus UCLA-RAND avec 10 professionnels de santé et un patient a été utilisée. À partir de 15 résumés de la littérature, sur 15 procédures de soins choisies par des médecins généralistes, les participants ont procédé à deux votes individuels. Le premier à distance et le second en groupe à l’issue d’un débat. Le résultat de ce second vote constituait la « liste des cinq » française en médecine générale. Résultats. Au premier tour, 10 participants sur 11 ont voté. Au second tour, 9 ont pris part au débat et au second vote. La liste obtenue était : I) les antibiotiques dans les bronchites aiguës, grippes non compliquées, otites séromuqueuses et rhinopharyngites aiguës ; II) les inhibiteurs de la pompe à protons au long cours sans révision de l’indication ; III) le scanner du rachis lombaire dans les lombalgies communes ; IV) le tramadol dans la prise en charge de la douleur chez les patients de plus de 65 ans ; V) les anti-inflammatoires non stéroïdiens dans l’angine et la sinusite aiguë. Conclusion. La discussion entre professionnels de santé a permis l’élaboration consensuelle de la « liste des cinq » française en médecine générale. Les effets de cette liste sur la diminution des prescriptions sont à démontrer.
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Malavoi, J., and Y. Souchon. "Hydrologie et dynamique hydroécologique des cours d'eau." Revue des sciences de l'eau 5, no. 2 (April 12, 2005): 247–61. http://dx.doi.org/10.7202/705131ar.

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Abstract:
La dynamique écologique des cours d'eau est fortement liée à leur régime hydrologique qui en façonne la structure morphologique à l'occasion de crues caractéristiques mais qui en rythme également l'habitat physique quotidien. L'hydrologie joue aussi un rôle majeur dans la modulation saisonnière des caractéristiques thermiques et chimiques, autres paramètres abiotiques fondamentaux. Deux exemples concrets pris dans un cours d'eau alpin, la Séveraisse, démontrent l'intérêt d'une étroite connexion entre l'hydrologie et l'hydroécologie. La quantification de l'habitat des poissons repose sur la méthode des microhabitats dont les principes ont été définis par l'US Fish and Wildlife Service (Instream Flow Incremental Melhodology, USA, Fort Collins, Colorado). Cette méthodologie combine une description détaillée de stations représentatives du cours d'eau par mesure puis modélisation hydraulique des paramètres de l'habitat tels que la hauteur d'eau, la vitesse du courant et le substrat avec des modèles de préférence de localisation des poissons à différents stades vitaux. Des valeurs d'habitat potentiel par stade vital pour les différentes espèces étudiées (ici la truite Fano, Salmo frutta fario) sont calculées pour différents débits. Des chroniques hydrologiques de qualité sont par conséquent nécessaires pour analyser la dynamique de l'habitat et en reconstituer l'historique. Les faibles débits lors des étiages estivaux correspondent souvent à un habitat limitant pour l'adulte de truite. D'autres épisodes hydrauliques critiques peuvent aussi exister. Ce fut le cas d'une crue sévère de 7D m3/s sur la Séveraisse dont l'effet biologique a pu être évalué : iode diminution de la densité et de la biomasse de truite, structure de taille désorganisée. Ces deux exemples soulignent l'importance des données hydrologiques en hydroécologie. Les évènements exceptionnels, les épisodes structurants, les étiages, le rythme saisonnier des débits définissent la variabilité spatiale et temporelle de l'environnement aquatique, qu'il faut ensuite relier à la dynamique biologique des hydrosystèmes.
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Idrissi Kaitouni, Z., I. Lalya, M. Y. Ammor, M. Darfaoui, A. El Omrani, and M. Khouchani. "RADIOTHERAPIE EXCLUSIVE ET PARAGANGLIOMES BENINS DE LA TETE ET DU COU : EXPERIENCE DU SERVICE DONCO-RADIOTHERAPIE DE LHOPITAL DONCO-HEMATOLOGIE DU CHU DE MARRAKECH ET REVUE DE LA LITTERATURE." International Journal of Advanced Research 11, no. 05 (May 31, 2023): 1263–69. http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/16992.

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Abstract:
Introduction: Les paragangliomes sont de rares tumeurs neuroendocrines de ladulte, le plus souvent benignes, developpees aux depens du systeme nerveux autonome le long des axes vasculaires majeurs. Localises le plus frequemment au niveau cervico-facial, ils representent 0,6% des tumeurs de cette region. Le diagnostic est le plus souvent porte par la clinique evocatrice et le bilan dimagerie radiologique. La radiotherapie est une option therapeutique majeure des paragangliomes, particulierement pour les tumeurs inextirpables, permettant un bon controle de la maladie tout en evitant la iatrogenicite de la chirurgie. Materiel et Methode: Nous rapportons les resultats dune etude retrospective de 06 patients ayant ete pris en charge pour un paragangliome inoperable de la tete et du cou entre 2017 et 2020 au service donco-radiotherapie de lHopital dOnco-Hematologie du CHU de Marrakech. Resultats : La moyenne dage des patients etait de 59 ans avec des extremes allant de 41 a 88 ans, avec un sex ratio a 1. Le tableau clinique etait domine par les acouphenes et bourdonnements doreille (66%), lhypoacousie, la paralysie faciale et les troubles de la deglutition (50%). Dautres symptomes etaient retrouves a type dotorragies, otalgies pulsatiles, algies faciale (33%). A lexamen clinique etaient retrouves le plus souvent une masse parotidienne et une paralysie faciale (50%). Les symptomes rapportes etaient apparus dans un delai allant de 06 mois a 13 ans precedant la consultation. Le diagnostic a ete pose par le bilan dimagerie realise chez la quasi-totalite de nos patients (83%) : une tomodensitometrie chez 66% des patients, une imagerie par resonance magnetique chez 66% des patients, couplee a une sequence dangiographie chez une patiente. La localisation la plus frequente etait le foramen jugulaire (66%), une extension a langle ponto-cerebelleux etait retrouvee dans 50% des cas, et au niveau de los petreux dans 50% des cas. Une biopsie de la tumeur a ete realisee chez un patient, ayant permis une confirmation du diagnostic par une etude anatomopathologique et immunohistochimique. Lextension loco-regionale importante a indique une radiotherapie conformationnelle exclusive a la dose de 54 Gy en fractionnement habituel de 2 Gy par seance. Cinq patients (83%) ont reçu la totalite de leur traitement. Une diminution de la symptomatologie a ete obtenue chez lensemble des patients traites notamment une diminution des troubles neurosensoriels, ainsi quune stabilisation de levolution de la maladie. Une patiente a ete perdue de vue. Il na pas ete rapporte de complications importantes ou de sequelles de traitement par radiotherapie. Discussion et Conclusion: Grace aux nouvelles avancees technologiques, la radiotherapie externe conventionnelle constitue une excellente alternative therapeutique a la chirurgie dans le traitement des paragangliomes de la tete et du cou, offrant un taux de controle local au moins equivalent avec un faible profil de toxicite. Les donnees publiees concernant la radiotherapie stereotaxique et la protontherapie pour cette localisation suggerent des resultats encore plus prometteurs. Davantage de recul et de publications permettraient dasseoir definitivement la place preponderante de ces techniques dans larsenal therapeutique des paragangliomes benins de la tete et du cou.
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ȘTÎRBA, Vitalie. "Changes in life expectancy in Moldova during the COVID-19 pandemic." Revista Calitatea Vieții 34, no. 1 (2023): 3–14. http://dx.doi.org/10.46841/rcv.2023.01.01.

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Abstract:
During the COVID-19 pandemic, the number of deaths in Moldova has considerably increased in absolute and relative numbers, compared with previous years. Earlier trends in mortality decline worsened for both sexes, while life expectancy decreased by 1.0 years in males and 1.7 years in females, respectively. Comparing the age components in the life expectancy change between pre-pandemic and pandemic periods, we can notice a slight increase in life expectancy in young[1]population age groups, mainly resulting from external mortality diminution. On the contrary, a sharp decline in life expectancy is observed in both sexes in the ages above 45. Life expectancy diminution was mainly conditioned by increased deaths from coronavirus disease and health system overload, which in many cases led to postponement in planned chronic disease treatment and emergency medical aid. A significant decrease in the number of deaths caused by COVID-19 was highlighted once a considerable proportion of the population was vaccinated against the coronavirus disease. Even though life expectancy is expected to increase in the following years, acquired chronic diseases or their late diagnosis during the COVID-19 pandemic can adversely affect the population’s health in the medium and long term. The paper describes the life expectancy change in Moldova during the COVID-19 pandemic, for which the method of decomposition was used. Keywords: mortality in Moldova; life expectancy; excess mortality; COVID-19 pandemic; coronavirus disease Comparativ cu anii precedenți, în perioada pandemiei COVID[1]19, numărul deceselor în Moldova a crescut considerabil, în cifre absolute și relative. Aceste schimbări în structura mortalității au întrerupt tendințele de creștere a speranței de viață înregistrate în perioada pre-pandemică. Astfel, către sfârșitul anului 2021, speranța de viață a înregistrat un declin de 1,0 ani la bărbați și 1,7 ani la femei. Comparând componentele de vârstă în schimbarea speranței de viață între perioada pre-pandemică și cea pandemică, putem observa o ușoară creștere a speranței de viață în vârstele tinere ale populației, care rezultă în mare parte din diminuarea mortalității prin cauze externe. Dimpotrivă, la vârstele peste 45 de ani se observă o scădere bruscă a speranței de viață la ambele sexe. Declinul în speranța de viață a fost condiționat de creșterea numărului de decese cauzate de boala coronavirus și gradului de supraîncărcare a sistemului de sănătate, care a dus la amânarea unor tratamente planificate a bolilor cronice și a redus capacitatea asistenței medicale de urgență. O scădere semnificativă a numărului de decese cauzate de COVID-19 a fost evidențiată odată ce o proporție considerabilă a populației a fost vaccinată împotriva bolii coronavirus. Bolile cronice dobândite în perioada pandemică, precum și diagnosticarea lor tardivă pot afecta negativ sănătatea populației pe termen mediu și lung. Acest articol descrie schimbările în speranța de viață din Moldova în perioada pandemiei COVID-19, pentru care a fost utilizată metoda decompoziției. Cuvinte-cheie: mortalitatea în Moldova; speranța de viață la naștere; excesul de mortalitate; pandemia COVID-19; boala coronavirus.
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Rafiqi, K., M. Nkaoui, and O. Benlenda. "Anesthésie locale sur patient éveillé et sans usage du garrot dans les fractures bimalléolaires." Médecine et Chirurgie du Pied 37, no. 1 (March 2021): 10–15. http://dx.doi.org/10.3166/mcp-2021-0064.

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Abstract:
Les fractures de la cheville font partie des fractures les plus fréquentes chez l’adulte. Les fractures bimalléolaires sont généralement opérées sous anesthésie générale, rachianesthésie ou bloc tronculaire. La technique WALANT (Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet) ou anesthésie locale sur patient éveillé et sans usage du garrot a été utilisée avec succès lors du traitement des fractures du radius distal, de l’olécrane, de la rotule et de la clavicule. Cet article élargit son utilisation aux fractures bimalléolaires. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective chez 15 patients opérés pour des fractures bimalléolaires sous anesthésie locale sur patient éveillé et sans usage du garrot. Nous avons exclu de cette étude les patients âgés de moins de 18 ans, les fractures ouvertes, les fractures trimalléolaires nécessitant une fixation de la malléole postérieure, une fracture de la malléole interne associée à une fracture du col de la fibula (fracture de Maisonneuve), les patients polytraumatisés, les patients avec allergie à la lidocaïne et les patients instables. Le produit d’anesthésie a été préparé en mélangeant 50 ml de lidocaïne 1 %, 1 :100 000 d’adrénaline et 10 :1 de bicarbonate de sodium. À partir de ce mélange, nous avons pris 7 mg/kg de lidocaïne associée à l’épinéphrine pour ne pas dépasser le seuil toxique. Un total de 65 ml de cette préparation WALANT a été injecté (en sous-cutané et en sous-périosté au niveau de la malléole interne et de la malléole externe) Résultats : En peropératoire, le score NPRS (Numeric Pain Rating Scale) a été de 0 chez tous les patients. Aucune complication locale n’a été notée, ni aucune complication due au surdosage de la lidocaïne et de l’épinéphrine. Conclusion : La technique WALANT constitue une excellente alternative pour l’anesthésie de l’ostéosynthèse des fractures bimalléolaires. Elle présente beaucoup d’avantages, notamment pour les patients avec comorbidités et surtout dans ce contexte de pandémie liée au Covid-19 vu la diminution de l’effectif de médecins et d’infirmiers anesthésistes au bloc opératoire. La technique WALANT présente aussi un avantage significatif dans les pays en voie de développement en raison du manque de ressources financières et humaines.
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Wilson, George. "SOME OF THE DEEP-SEA FAUNA IS ANCIENT." Crustaceana 72, no. 8 (1999): 1019–30. http://dx.doi.org/10.1163/156854099503915.

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AbstractDecreasing deep-sea floor temperatures during the mid Cainozoic, and a presumed widespread disoxia in the deep sea prior to this era has lead many authors to suggest that the deep-sea fauna has accumulated during the last 30-40 mybp only. This hypothesis argues for extinction and replacement of earlier faunas. Some taxa, such as the Ostracoda, show extensive taxonomic replacement during the Miocene that is correlated with declining sea floor temperatures. A recent evaluation of the deep Atlantic distribution of major isopod clades, however, demonstrated that two different historical patterns are present. One pattern (''Flabellifera'') conforms to a relatively recent Cainozoic and ongoing colonization of the deep sea, with relative impoverishment of species with depth. The other pattern (Asellota) is one that is rich in deep-sea species, and has a high level of endemic morphological diversity, suggesting a long period of evolution in isolation. Glaciation during the late Palaeozoic and an early phylogenetic origination of the Asellota support the hypothesis that these isopods colonized the deep sea prior to the disoxia events during the Mesozoic and the early Cainozoic. The Mesozoic deep sea is unlikely to have become completely anoxic globally owing to vertical halothermal circulation at low latitudes, allowing the possibility of oxygenated refuges in deep water. Elements of the Palaeozoic fauna, therefore, may have persisted through the Mesozoic without representation in marine shallow waters. Within the isopods, these Palaeozoic relicts have taken two adaptive directions. In freshwater, the Phreatoicidea show morphological stasis, with modern taxa resembling fossils from Carboniferous and Triassic eras. The Asellota, on the other hand, have evolved into a many different morphological types and a huge number of species globally. La diminution de la temperature dans l'ocean profond pendant le Cenozoique ainsi qu'un presume appauvrissement en oxygene apparu avant cette ere a conduit beaucoup d'auteurs a suggerer que la faune profonde ne s'est accumulee que pendant les derniers 30-40 mybp seulement. Cette hypothese plaide pour l'extinction et le remplacement des faunes anterieures. Quelques taxa, tels les Ostracoda, montrent un remplacement taxonomique important pendant le Miocene qui est correle avec les temperatures en baisse de l'ocean profond. Une evaluation recente de la distribution atlantique profonde des clades principaux d'Isopodes montre cependant que deux configurations historiques differentes sont presentes. Une configuration (''Flabellifera'') se conforme a une colonisation Cenozoique recente et continue de la mer profonde, avec un appauvrissement relatif des especes avec la profondeurs. L'autre configuration (Asellota) traduit une grande richesse des especes profondes, et un niveau eleve de diversite morphologique endemique, suggerant une longue periode d'evolution en isolement. Les Glaciations a la fin du Paleozoique et une origine phylogenetique plus ancienne des Asellota supportent l'hypothese que ces Isopodes ont colonises la mer profonde avant les evenements d'appauvrissement en oxygene pendant le Mesozoique et le Cenozoique ancien. La mer profonde du Mesozoique est peu susceptible d'etre devenue completement anoxique en raison, globalement, de la circulation verticale halothermique sous les basses latitudes, ce qui avait permis la possibilite de refuges oxygenes dans l'eau profonde. Les elements de la faune du Paleozoique ont pu donc persister lors du Mesozoique sans representants dans les eaux peu profondes marines. Chez les Isopodes, ces relictes du Pal eozoique ont pris deux directions adaptatives. Dans les eaux douces, les Phreatoicidea montrent une stase morphologique avec des taxa modernes ressemblant a des fossiles du Carbonifere et/ou du Trias. Les Asellota d'autre part, ont evolue en beaucoup de types morphologiques differents et, globalement, en un
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Stöckli and Sword. "Zolmitriptan als Lingualtablette in der Migräne-Anfallsbehandlung – die ZORO Studie." Praxis 92, no. 9 (February 1, 2003): 379–89. http://dx.doi.org/10.1024/0369-8394.92.9.379.

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Abstract:
Dans une étude prospective ouverte effectuée auprès de 27 cabinets et policliniques de neurologie en Suisse (Etude ZORO [=Zomig® oro]), la forme linguale du zolmitriptan a été examinée chez 113 patients migraineux pour le traitement des crises. Trois cent onze (311) crises avec ou sans aura ont été évaluées. Les patients ont documenté soigneusement chaque crise dans un journal structuré en indiquant le moment du début de la migraine, l'intensité, le moment de la prise du médicament, la durée de la migraine, les symptômes concomitants, la prise de médication supplémentaire et les effets indésirables. Le début de l'effet, évalué de manière subjective, est intervenu dans les 60 minutes pour 56% des crises, pour 73% en l'espace de 2 heures. L'intensité des douleurs a été évaluée à l'aide d'une échelle visuelle analogue de la douleur de 1 à 10. L'effet défini par la diminution de la douleur de 2 paliers ou plus, a été obtenu chez 68% des crises (population ITT) dans les 2 heures. Chez 34% des patients ITT en moyenne, les douleurs ont totalement disparu en l'espace de 120 minutes. Le Meaningful Migraine Relief (MMR), qui est défini comme l'amélioration importante de l'état de santé général, a été atteint pour 59% des crises dans les 120 minutes, après > 2 heures dans 34% d'autres cas. L'intensité des symptômes concomitants – nausées, photophobie et phonophobie – a diminué en 2 heures de près de 50% (mesurée à l'aide d'une échelle visuelle analogue de 1 à 10: 0 = pas de symptôme; 10 = symptômes extrêmement forts). Après l'effet thérapeutique initial, des rechutes migraineuses ont été observées pour 22% des crises en moyenne dans un délai de 4 à 24 heures après la prise du médicament. Des effets indésirables déjà connus liés au triptan ont été rapportés par 17% des patients. Dans la majorité des cas, ils n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement; des effets sévères n'ont pas été constatés. Le journal des patients a également documenté le moment du début de la migraine et le moment de la prise du médicament, en supposant que le laps de temps est relativement court compte tenu de la fabrication idéale de la préparation. De manière surprenante, les patients qui ont été informés de manière très détaillée par les neurologues en charge de l'étude de l'importance d'un traitement précoce des crises, n'ont pris le triptan que 90 minutes (médiane) après l'apparition de la migraine (n = 308 crises). Sur l'échelle visuelle analogue de 1 à 10, l'intensité moyenne de la douleur a alors augmenté, passant de la médiane 5.0 à 6.0. Ce comportement inattendu de la part des patients peut s'expliquer par les raisons suivantes: l'expérience de nombreux patients migraineux selon laquelle les crises de migraine s'atténuent souvent de manière spontanée en peu de temps; la difficulté de distinguer le début d'une migraine d'une céphalée de tension, et peut-être d'autres raisons. Toutefois, ce résultat appelle d'autres études de ce genre. Cette forme linguale de triptan représente une réelle concurrence pour les autres triptans sous forme de comprimés usuels, aussi bien en ce qui concerne l'efficacité en cas de céphalées, l'effet sur les symptômes concomitants végétatifs, la rapidité du début de l'effet, que l'acceptation. Elle convient particulièrement bien aux patients migraineux actifs qui souhaitent disposer rapidement d'un médicament efficace en toute circonstance pour soulager les crises.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Winter, Jennifer, Brett Dolter, and G. Kent Fellows. "Carbon Pricing Costs for Households and the Progressivity of Revenue Recycling Options in Canada." Canadian Public Policy, March 15, 2023. http://dx.doi.org/10.3138/cpp.2022-036.

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Abstract:
La politique fédérale canadienne exige que toutes les provinces et tous les territoires adoptent un prix plancher sur les émissions de gaz à effet de serre ou se dotent d’un instrument équivalent de mesure quantitative. Les provinces qui mettent en place un système conforme au modèle fédéral conservent le contrôle de leurs revenus. Les provinces qui n’établissent pas de tarif pour la pollution par le carbone sont assujetties à un système de tarification administré par le gouvernement fédéral, qui redistribue les revenus aux ménages au moyen de rabais forfaitaires. À partir d’un riche ensemble de microdonnées synthétiques sur les ménages, nous quantifions pour chaque province le fardeau fiscal direct et indirect des ménages et les revenus provenant de la tarification du carbone. Nous calculons également pour chacune la part du revenu disponible provenant de la tarification du carbone. À l’aide de ces données, nous mesurons le cout net pour les ménages et la progressivité globale de la tarification du carbone, selon quatre scénarios de recyclage des recettes : (a) une augmentation du crédit pour la taxe de vente en fonction du critère de revenus, (b) un dividende forfaitaire, (c) une diminution du taux de la taxe de vente, et (d) une augmentation de l’exemption de base de l’impôt sur le revenu des particuliers. Nous constatons que la taxe sur le carbone est généralement progressive, même sans recyclage des recettes ; que le crédit pour la taxe de vente et le remboursement forfaitaire sont progressifs ; que la diminution du taux de la taxe de vente est généralement régressive, et que la modification de l’impôt sur le revenu est régressive. Nous montrons également que le système de tarification canadien pour les grands émetteurs, fondé sur le rendement, aide à atténuer les couts indirects de la tarification du carbone, ce qui réduit de façon marquée les couts pour les ménages.
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Baurin, Arno, Vincent Bodart, François Courtoy, Guillaume Dallemagne, Nathan Lachapelle, Alexandre Ounnas, Mathilde Pourtois, and Mathieu Sauvenier. "Numéro 167 - janvier 2022." Regards économiques, January 18, 2022. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2022.01.14.01.

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Abstract:
Alors que la croissance de l’économie belge fut très soutenue durant une large partie de l’année écoulée, nos estimations indiquent que celle-ci a considérablement ralenti en fin d’année, comme le montre l’encadré 2. Les principaux facteurs explicatifs de ce ralentissement sont la dégradation de la situation sanitaire, les difficultés rencontrées par les entreprises pour accroître leur production, et une forte hausse de l’inflation. Ces facteurs devraient continuer à freiner considérablement la croissance de l’économie belge début 2022. Le risque sanitaire posé par la variant Omicron a ainsi contraint la Belgique et ses voisins européens à réinstaurer des mesures sanitaires strictes. Les contraintes d’offre sont par ailleurs encore importantes. Au-delà du court terme, en comptant sur une amélioration des conditions sanitaires à partir de la fin de l’hiver et sur une diminution des perturbations dans les chaînes mondiales d’approvisionnement, la croissance économique belge se raffermirait, sans pour autant être aussi soutenue qu’elle ne l’a été en 2021. Selon nos prévisions, l’économie belge progresserait de 3,0 % en 2022, après une forte progression de 6,1 % en 2021 (Encadré 1). L’emploi, qui a fortement augmenté en 2021, augmenterait encore de manière significative en 2022, de sorte que le chômage continuerait à reculer (Encadré 1). Enfin, la hausse des prix devrait progressivement ralentir en 2022.
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Baurin, Arno, Vincent Bodart, Guillaume Dallemagne, Nathan Lachapelle, Alexandre Ounnas, Mathilde Pourtois, Mathieu Sauvenier, and Leïla Van Keirsbilck. "Numéro 172 - juillet 2022." Regards économiques, July 13, 2022. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2022.07.13.01.

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Abstract:
Depuis notre dernière analyse trimestrielle de conjoncture, des nuages ont assombri les perspectives conjoncturelles de l’économie mondiale, en ce compris celles concernant la zone euro et la Belgique. La principale raison de cette situation est l’éclatement de la guerre en Ukraine à la fin février. Le conflit déclenché par la Russie, et les sanctions prises rapidement en guise de représailles par de nombreux pays occidentaux à l’encontre de la Russie, ont en effet amené plusieurs bouleversements dans le paysage conjoncturel international : flambée des prix des matières premières (pétrole et gaz, minerais, denrées alimentaires et engrais agricoles), nouvelles perturbations dans les chaînes mondiales d’approvisionnement, et durcissement des conditions monétaires et financières. En raison de ces chocs négatifs, un ralentissement de la croissance économique belge et internationale paraît inévitable. L’ampleur de ce ralentissement soulève une importante inquiétude, le risque d’une nouvelle récession étant de plus en plus souvent évoquée par les médias. Selon notre analyse, qui relève que la confiance des chefs d’entreprises belges n’a faibli que de manière limitée depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, l’économie belge ne devrait ralentir que modérément à court terme (Encadré 2). Nous estimons en effet que, grâce à la bonne santé du marché du travail, à l’épargne importante accumulée par les ménages durant la pandémie et au rôle de l’indexation automatique dans la préservation du pouvoir d’achat des ménages, l’économie belge devrait résister à court terme aux chocs négatifs évoqués ci-dessus. La fin des restrictions sanitaires devrait également soutenir l’activité économique à court terme. La résilience apportée par ces différents éléments devrait toutefois progressivement s’estomper, si bien que nous anticipons une quasi-stagnation de l’économie belge fin 2022 et durant la première moitié de 2023. A cet horizon, l’impact du durcissement des conditions monétaires et financières devrait par ailleurs se faire davantage ressentir. Durant la seconde moitié de 2023, sous l’hypothèse d’un apaisement dans le conflit ukrainien et d’une diminution des tensions sur les marchés des matières premières, la croissance de l’économie belge se renforcerait et redeviendrait proche de son niveau potentiel. Selon ces perspectives, la croissance de l’économie belge s’établirait en 2022 à 2,7% en base annuelle moyenne. En 2023, elle tomberait à 0,8%. 93.000 emplois seraient créés sur les deux années de la période de projection (Encadré 1). S’agissant de l’inflation, la croissance sur un an de l’indice général des prix à la consommation redescendrait progressivement sur la période de projection, pour se situer à 3,8% fin 2023 (contre 9,7% en juin 2022). Résumé des prévisions L’économie belge devrait croître de 2,7% en 2022 et 0,8% en 2023. L’emploi augmenterait d’environ 58.000 unités en 2022 et 35.000 unités en 2023. Le nombre de demandeurs d’emploi diminuerait de 16.000 unités en 2022 et de 2.500 unités en 2023. L’inflation générale des prix à la consommation s’élèverait à 8,4% en 2022 et 5,2% en 2023. Le déficit budgétaire des administrations publiques atteindrait 5,0% en 2022 et 4,9% en 2023.
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Bertrand, Aurélie, Vincent Bodart, Margaux Clarr, Florian De Bundel, Alain Guillet, Nathan Lachapelle, Vincent Notte, and Leïla Van Keirsbilck. "Numéro 182 - janvier 2024." Regards économiques, January 12, 2024. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2024.01.11.01.

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Abstract:
Malgré le fort durcissement des conditions monétaire et financière, l’économie belge a progressé de manière significative durant les premiers trimestres de 2023. Selon nos prévisions, sa progression devrait se poursuivre au dernier trimestre 2023 et en 2024. Son rythme de croissance devrait toutefois ralentir quelque peu au cours des prochains trimestres. D’une part, plusieurs facteurs contraires à la croissance demeurent actuellement présents : la conjoncture industrielle demeure maussade en Belgique et au niveau mondial, l’économie allemande est proche de la récession, des problèmes internes contraignent la croissance économique chinoise, les conditions financières sont toujours très restrictives, les créations d’emplois sont moins nombreuses et les risques géopolitiques sont élevés. D’autre part, il semble que l’expansion économique belge soit soutenue depuis plusieurs trimestres par certains éléments particuliers, dont l’impact devrait être moins positif à l’avenir. Ainsi, au cours des trimestres passés, la consommation privée a probablement été soutenue par l’épargne excédentaire que les ménages ont accumulé durant la pandémie. On peut raisonnablement penser que cet effet sera moins actif à l’avenir. En 2023, la croissance de l’économie belge devrait être de 1,5% en base annuelle moyenne. Selon nos prévisions, elle faiblirait à 1,1% en 2024. Malgré l’affaiblissement de la croissance économique, la situation du marché continuera à s’améliorer en 2024. L’emploi devrait ainsi augmenter de 47.000 personnes en 2024, ce qui entrainera une très légère diminution du nombre de personnes au chômage. En décembre 2023, l’inflation générale était de 1,4%. Elle devrait se relever légèrement en 2024 où elle atteindrait 2,0% en fin d’année. Résumé des prévisions: • L’économie belge devrait croître de 1,1% en 2024.• L’emploi augmenterait d’environ 47.000 unités en 2024.• Le nombre de demandeurs d’emploi diminuerait de 2.000 unités en 2024.• L’inflation générale des prix à la consommation s’élèverait en moyenne à 2,2% en 2024.• Le déficit budgétaire des administrations publiques atteindrait 3,9% en 2024.
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