Journal articles on the topic 'Devoir de consentir'

L’enjeu de cette présentation sera précisément de contester, non pas l’usage ni l’importance de la notion de « consentement », mais l’idée selon laquelle puisse s’exprimer, à travers le consentement à des soins psychiatriques, une quelconque préférence du patient, comme c’est le cas dans d’autres domaines du soin. Cette idée nous semble critiquable pour plusieurs raisons. Premièrement, un patient « consentant », s’il peut renoncer à ce qu’il vit au moment où il consent, est incapable de connaître ses vécus futurs et peut donc difficilement les préférer à ses vécus présents. Deuxièmement, ses dispositions à accepter ou à refuser les soins qu’il reçoit évoluent au gré des traitements qu’il reçoit de sorte que son consentement à un moment t ne saurait l’engager pour un moment t+1. Troisièmement, à donner au consentement le sens d’une préférence, le risque est grand de lui donner la valeur d’un simple quitus affranchissant le soignant de son devoir d’attention au malade et à ses réticences (explicites ou implicites) et enjoignant le patient à s’y soumettre, tout cela du seul fait que ce dernier aurait un jour consenti à des soins pour son propre bien. Enfin, identifier le consentement à l’expression d’une préférence revient à considérer les personnes jugées inaptes à consentir comme des êtres sans préférences.Pour ces raisons, il nous semblerait à la fois plus juste et plus loyal envers les patients de reconnaître que, dans le cas de la psychiatrie, le consentement s’apparente davantage toujours à une concession à des demandes, des besoins et des attentes extérieures, éventuellement contraires à ses préférences, qu’à l’expression d’une préférence.

Résumé Dans l’oeuvre de Normand de Bellefeuille, où le brouillage, voire le refus des genres canoniques et des catégories entendues, à commencer par celle de la poésie elle-même, n’est rien moins que systématique, on chercherait en vain une pratique franche du poème en prose. Si la prose investit le champ de l’écriture, ce n’est jamais que pour donner toute latitude au texte, genre neutre et souverain auquel se trouvent inféodés toutes les pratiques singulières et tous les usages consentis de l’exercice du poème. Les Cold Cuts publiées en 1985 sont à cet égard exemplaires. En réintroduisant dans la prose le principe du syllabisme, naguère attribut définitionnel de la poésie, l’auteur réactive et fait parler autrement, avec humour, une antinomie fondatrice. En donnant à lire une prose encadrée, cadastrée, soustraite à sa linéarité caractéristique et soumise à divers critères de régulation, il place une fois de plus le poème et le sens sous haute surveillance.

Nell’articolo l’Autore s’interroga sulla complessa questione della funzione e del significato che il diritto penale deve assumere all’interno dei sistemi costituzionali, chiedendosi, innanzitutto, se sia compito delle sue norme imporre la morale dominante nel gruppo sociale oppure se esse debbano mantenere un netto distacco rispetto a quella morale e agli umori della maggioranza sociale. A tal fine vengono analizzati due importanti dibattiti filosofici, quello ottocentesco tra John Stuart Mill e James Fitzjames Stephens e quello della metà del Novecento tra Patrick Devlin e H.L.A. Hart. Ciò consentirà di mettere in evidenza un chiaro legame tra il moralismo giuridico sostenuto in epoche diverse dai conservatori Stephens e Devlin ed il populismo penale dei nostri giorni, tentando, al contempo, di mettere in evidenza alcune specifiche peculiarità di quest’ultimo rispetto ai populismi del passato.

Community participation remains central to development policy; but so do concerns that negotiations to achieve it have become a drill devoid of real meaning. Repeatedly, development interventions fail to unlock its presumed benefits: low-cost innovation, good governance and sustainability. Drawing on ethnographic fieldwork with the Orangi Pilot Project (OPP) in Pakistan, a well-known case of organic community participation, this article demonstrates that the ability to buy consent in the case of donor-funded projects erodes the capacity for real community negotiations to take place. The article argues for closer study of cases such as OPP, known for their strong element of community embeddedness, to understand where things go wrong in aid-induced community participatory projects. It shows how constant negotiations within the community that allowed for the building of trust, the merging of local and technical knowledge, the trialling and adjustments of interventions, and patient lobbying of government officials and field staff are key to unlocking the real benefits of community participation and ensuring social accountability on the part of government agencies. The quick fixes encouraged under development projects, which normally rely on material incentives to generate co-operation, undermine these very principles leading to growing evidence of failure of aid-induced community participatory projects.

L’immaturité de l’enfant et son étroite dépendance au contexte éducatif et affectif dans lequel il vit ont d’importantes conséquences sur les modalités de ses soins. D’abord parce que dans les situations ordinaires, celles qui sont heureusement les plus fréquentes, demander ou consentir à ces soins est une des prérogatives des dépositaires de l’autorité parentale, c’est-à-dire généralement les parents. Ensuite parce que c’est aux représentants de l’état et à la justice qu’il revient de suppléer aux parents lorsque ceux-ci sont défaillants ou qu’ils sont, pour une raison ou une autre, empêchés de remplir les devoirs que cette autorité leur confère, dans l’intérêt de l’enfant. La place des conseils généraux et de la justice des mineurs dans les dispositifs de protection de l’enfant en est une illustration éclatante, comme le sont également les modalités particulières qui, depuis déjà longtemps, judiciarisent les soins psychiatriques sous contraintes chez les enfants et les adolescents. Lors de cette présentation nous insisterons tout particulièrement sur ce dernier aspect en évoquant notamment l’Ordonnance de placement provisoire en psychiatrie ainsi que les questions complexes que pose l’obligation de soin si fréquemment utilisée dans l’articulation entre santé et justice en pédopsychiatrie.

The study was conducted using an established Alcohol use disorder identification test and accompanied by a face-to-face interview with the consented respondents. The main of this study is to understand motives of cheap liquor consumption among youngsters. The information has been gathered from 10 respondents from rural vicinity in Perak. The outcomes indicated the primary motive for consuming cheap liquor is because of the monetary burden faced by the drinkers. It was observed that male drinkers might devour alcohol to kill boredom and at the same time to release body aches after a day’s task. The findings of this study are imperative in providing direction for future studies on alcohol consumption amongst Malaysian adolescents and information for the strategy to reduce the harmful use of alcohol in the communities.

In this article, I adopt the socio-cognitive approach to critical discourse analysis (CDA) to interpret the discourse found on the popular UK radio phone-in programme the Nigel Farage Show. Evidence emerged of positive self-presentation and negative other representation through denials of prejudice, discursive de-racialisation and the use of war metaphors and lexis referencing legality, criminality and the collective. However, the control over this forum was its defining feature which appeared to propagate an anti-immigration stance and normalise the aforementioned lexis. This control was evident through the selection and placement of contributors, the influence of cognitively central participants, the foregrounding of Trump’s rhetoric, topic selection, protection offered to in-group members and topicalisation which supported the in-group and served to vilify the views and identity of the out-group. All of which led to the creation of a closed community devoid of alternatives.

La critique cinématographique a fort à faire lorsqu’il lui faut parler du cinéma actuel. Au plan de la technique, on ne produit plus de mauvais films et l’objet-film a une tendance à devenir neutre au plan esthétique. Il doit s’adapter à trop de normes, à trop de médias de diffusion. Il ne reste plus que l’histoire, le récit qu’il faut critiquer sans le dévoiler. Les grandes maisons de production accompagnent leur diffusion de dossiers étoffés sur les films qui fournissent à la critique tout ce qu’il faut savoir sur le produit sans avoir à faire de recherche. La critique publique est condamnée à l’inefficacité et elle doit chercher du côté de la critique spécialisée, universitaire ou non, un complément de savoir. Or, même la critique universitaire est obnubilée par les procédés narratifs. Aussi faut-il consentir un effort particulier pour redonner à la critique un rôle, une fonction à l’endroit du cinéma. La question est discutée à travers l’analyse d’un cas particulier, mais exemplaire, Schindler’s List de Steven Spielberg. C’est à travers une forme de variation critique que ce film peut éveiller chez le critique et le spectateur un jugement qui va au-delà de l’histoire racontée. Il y retrouve alors un film inquiétant, étrange malgré les prix et les distinctions dont il a été inondé.

Plus de dix ans se sont écoulés depuis l’adoption de la dernière Politique de l’adaptation scolaire par le gouvernement du Québec. Durant cette période, de nombreux efforts ont été consentis pour faire en sorte que nos écoles puissent favoriser la scolarisation des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) dans les classes ordinaires. Malgré les bonnes intentions manifestées, il faut constater qu’un nombre important de barrières systémiques continuent à s’ériger sur le chemin de ces élèves et de leurs parents pour faire valoir leur droit à l’instruction publique sans discrimination, tel que ce droit est prescrit par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Dans le même intervalle de temps, il s’est par ailleurs développée une riche réflexion sur le plan international en ce qui concerne les moyens à mettre en oeuvre pour lever ces obstacles systémiques et faire des établissements scolaires des établissements plus inclusifs. L’ensemble de cette réflexion a permis de faire de l’éducation inclusive une approche qui est aujourd’hui incontournable du point de vue des droits de la personne. Celle-ci s’est même vue consacrée dans la récente Convention internationale sur les droits des personnes handicapées que le Canada a ratifiée, avec l’appui du Québec. Le texte que nous vous proposons présente l’état d’avancement de la réflexion sur l’inclusion scolaire au Québec et dégage certaines pistes d’action prometteuses, inspirées d’expériences internationales, qui permettraient à l’école québécoise de devenir vraiment une école inclusive.

The circumcision of males is emphatically linked to numerous sexual dysfunctions. Many of the purported benefits do not hold up to the scrutiny of extensive literature surveys. Involuntary circumcision, particularly when not medically warranted, is also associated with many psychological and emotional traumas. Current methods to reconstruct the ablated tissue have significant drawbacks and produce a simple substitute that merely imitates the natural foreskin. Extracellular matrix–based scaffolds have been shown to be highly effective in the repair and regeneration of soft tissues; however, due to the unique nature of the foreskin tissue, commercially available biomaterial scaffolds would yield poor results. Therefore, this study discusses the development and evaluation of a tissue engineering scaffold derived from decellularized human foreskin extracellular matrix for foreskin reconstruction. A chemicophysical decellularization method was applied to human foreskin samples, sourced from consenting adult donors. The resulting foreskin dermal matrices were analyzed for their suitability for tissue engineering purposes, by biological, histological, and mechanical assessment; fresh frozen foreskin was used as a negative control. Sterility of samples at all stages was ensured by microbiological analysis. MTT assay was used to evaluate the absence of viable cells, and histological analysis was used to confirm the maintenance of the extracellular matrix structure and presence/integrity of collagen fibers. Bioactivity was determined by submitting tissue extracts to enzyme-linked immunosorbent assay and quantifying basic fibroblast growth factor content. Mechanical properties of the samples were determined using tensile stress tests. Results found foreskin dermal matrices were devoid of viable cells ( p < 0.0001) and the matrix of foreskin dermal matrices was maintained. Basic fibroblast growth factor content doubled within after decellularization ( p < 0.0001). Tensile stress tests found no statistically significant differences in the mechanical properties ( p < 0.05). These results indicate that the derived foreskin dermal matrix may be suitable in a regenerative approach in the reconstruction of the human foreskin.

Approcher l’exhaustivité reste l’objectif idéal de tout inventaire ; cependant la difficulté de réaliser des échantillonnages d’espèces sub-complets est appelée à s’accroître à mesure que se présentent des groupes taxonomiques plus difficiles à traiter (par exemple la plupart des groupes de micro-invertébrés) et que, par ailleurs, de multiples priorités d’investigations viennent entrer en concurrence. Pour autant, exploités de manière appropriée, les échantillonnages incomplets peuvent en dire plus qu’il ne semblerait au premier abord, et il apparaît possible d’en tirer un meilleur parti sous réserve de pouvoir réaliser des extrapolations numériques fiables. D’ailleurs, les outils adaptés à l’exploitation dans ce sens des échantillonnages incomplets ne manquent pas et pêchent même plutôt par la diversité des solutions proposées et, corrélativement, par la disparité des résultats auxquels elles conduisent. Heureusement, la mise en évidence récente de contraintes mathématiques restreignant les formulations acceptables de la Courbe d’Accumulation des Espèces au fil de l’accroissement de taille de l’échantillon permet désormais de faire une sélection efficace parmi les différentes solutions proposées, en faveur de l’extrapolation la plus fiable. Il devient ainsi possible (i) d’estimer avec une assez bonne exactitude le nombre d’espèces manquantes ayant échappé à l’échantillonnage et, partant, le niveau de richesse spécifique totale de l’ensemble inventorié ; (ii) d’extrapoler utilement la cinétique (progressivement ralentie) avec laquelle de nouvelles espèces viendraient s’ajouter à la liste déjà acquise par l’échantillonnage en cours, si celui-ci devait être poursuivi. Ceci permettant, du coup, de jauger objectivement le gain à attendre en termes de nouvelles espèces inventoriées, en fonction de l’effort d’échantillonnage supplémentaire à consentir. Toutes informations essentielles pour décider rationnellement de l’opportunité, soit de poursuivre, soit d’interrompre un échantillonnage en cours, compte tenu (i) du ratio gain attendu/ effort additionnel requis, (ii) du degré d’incomplétude de l’échantillon en cours (vis-à-vis de la richesse spécifique totale estimée), (iii) de la concomitance possible (et même courante) de priorités d’inventaires concurrentes, soit en d’autres sites, soit en faveur d’autres groupes taxonomiques. On illustre ici la mise en oeuvre de la procédure proposée d’extrapolation de la courbe d’accumulation des espèces permettant de «prolonger » numériquement l’échantillonnage déjà réalisé en considérant un récent inventaire de la faune cécidogène au sein du Parc National des Écrins. Cet inventaire rassemble les échantillonnages, inévitablement plus ou moins partiels, consacrés à chacun des quatre principaux ordres d’arthropodes cécidogènes : Acariens Trombidiformes, Hémiptères, Diptères, Hyménoptères.

La mobilisation politique des populations étudiantes n'est pas en soi un phénomène vraiment contemporain. Certaines études ont déjà établi que des groupes étudiants ont participé à des mouvements politiques à diverses époques de l'histoire. Par contre, la pratique politique étudiante, ces dernières années, s'est amplifiée en même temps qu'elle se caractérisait par des traits plus spécifiques et particuliers à cette population. Aussi a-t-on vu croître, en sociologie, un intérêt nouveau pour l'analyse de ces phénomènes. Les études consacrées à ce sujet se multiplient de même que les schémas d'analyse se diversifient. Pour l'étude de la pratique politique étudiante québécoise contemporaine, nous avons, pour notre part, opté pour une grille d'analyse qui n'enferme pas l'étudiant, comme agent politique, dans le système d'enseignement supérieur. Sa mobilisation politique ne nous semble pas, au premier chef, être fonction de sous-cultures étudiantes plus ou moins contestataires et typiques des milieux universitaires ou des seules difficultés de fonctionnement des systèmes universitaires. Encore moins sommes-nous portés à penser que la marginalité sociale de la jeunesse étudiante est un facteur déterminant de politisation : « camper hors de la nation » ou de la société n'est pas de nature à susciter la mobilisation politique. Au contraire, notre analyse ne produit une définition de l'étudiant comme agent politique qu'au moyen de déterminations structurelles qui conditionnent, provoquent et organisent la pratique politique étudiante qui vise elle-même à modifier le cadre sociétal où elle émerge. Au nombre des principales caractéristiques de la période des années '60 dans l'histoire du Québec, il nous faut retenir la politisation des problèmes de fonctionnement de l'appareil scolaire québécois : les rapports entretenus par cet appareil avec d'autres structures de la société, le système de production économique par exemple, devenaient l'enjeu de luttes et de rapports politiques. L'État et les diverses couches sociales qui appuyaient ses politiques d'intervention auprès de l'appareil scolaire rencontraient l'hostilité et l'opposition plus ou moins soutenues d'autres couches sociales qui appréciaient différemment les politiques de l'État en ce domaine. Avec l'adoption du bill 60 qui créait, en 1963, le Ministère de l'éducation du Québec, le parti au pouvoir imposa une restructuration de l'appareil scolaire qui impliquait une responsabilité plus nette et ferme accordée à l'État et la mise en place d'organes officiels de consultation, comme le Conseil supérieur de l'éducation, où l'Église était loin de conserver une fonction prépondérante. Le législateur devait même consulter, au moment de la formation du premier Conseil supérieur de l'éducation, de multiples associations qui n'avaient pu auparavant s'imposer comme interlocuteurs dans un secteur contrôlé par l'Église. Parmi celles-ci, notons les associations d'enseignants; les associations d'administrateurs dans le domaine scolaire; les associations de parents et parents-maîtres; les associations syndicales; et diverses associations d'affaires. Puis finalement, le législateur dut consentir, après que des représentations eurent été faites dans ce sens, à prendre aussi l'avis d'associations étudiantes et d'associations de professeurs et d'administrateurs universitaires. On a pu également observer, dans le processus de régionalisation de commissions scolaires, que même au niveau local et régional, les agents qui contrôlaient traditionnellement l'appareil scolaire pouvaient voir leur position sociale remise en cause. Bref, la politisation des problèmes d'éducation a modifié les rapports de force entre les divers groupes sociaux qui se préoccupaient des politiques d'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire. L'État devait aussi se lancer, au cours des années '60, dans des transformations importantes des structures académiques et du contenu des programmes d'enseignement. Ces mutations de structures et de programmes académiques visaient essentiellement à reprendre le retard que connaissait le Québec, par rapport aux principales provinces canadiennes, et notamment l'Ontario et la Colombie-Britannique, dans le développement de son appareil scolaire. On attribuait à ce retard les problèmes de développement économique du Québec qui se manifestaient par un revenu moyen inférieur à celui des provinces canadiennes riches et par une productivité industrielle, en général, plus faible. La main-d’œuvre québécoise ne présentait pas des standards de qualification très élevés, ni des niveaux d'instruction jugés satisfaisants. Aussi, l'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire québécois avait-elle un sens bien précis : elle concernait la préparation et la modernisation d'une main-d’œuvre professionnelle au moyen de transformations apportées aux structures et au contenu de l'enseignement. Afin d'assurer une plus grande adaptation de l'appareil scolaire aux exigences de développement de la société, l'État misait essentiellement sur le « capital humain » et le perfectionnement des « ressources humaines » comme facteur de production. Ainsi cette intervention s'est accompagnée d'une augmentation considérable des investissements en éducation. Les dépenses totales d'enseignement au Québec qui étaient, à la fin des années '50, de l'ordre de $300,000,000, passaient en 1963 à $719,319,000 ; elles ont donc plus que doublé sur une période de cinq ans. Les dépenses du Ministère de l'éducation sont passées de près de $200,000,000 en 1960-61 à près de $710,000,000 en 1967-68, puis à $1,100,114,000 en 1970-71 ; sur une période de dix ans, ces dépenses ont été multipliées à peu près par dix. Ces hausses représentent des taux d'augmentation annuelle qui sont légèrement supérieurs à l'augmentation annuelle des dépenses du gouvernement du Québec; ainsi, la proportion du budget total consacrée à l'enseignement est passée de 23% en 1959 à 32% en 1964, puis à 34.7% en 1969. Il faut encore souligner que cette intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire s'est accompagné d'un discours idéologique de circonstance. L'État, au moyen de slogans tels « Qui s'instruit s'enrichit », devait expliquer à la population combien l'éducation était le moyen par excellence de la promotion collective de la communauté canadienne-française. Le Québec était invité à joindre les sociétés industrielles avancées qui valorisaient, comme politique de croissance et de progrès, le développement et le perfectionnement continus des «ressources humaines».

Lorsqu’un patient soutient avoir subi un dommage parce que son médecin a violé son devoir d’information préalable, il lui appartient de prouver, d’une part, que des informations de nature à permettre au patient de consentir de manière éclairée à l’intervention litigieuse ne lui auraient pas été communiquées et, d’autre part, que le patient n’aurait pas consenti à l’intervention s’il avait disposé de ces informations manquantes.

L’obligation d’information prévue par l’article 8 de la loi du 22 août 2002 relative aux droits du patient concerne les risques « significatifs », soit ceux dont le médecin sait ou doit savoir qu’ils sont importants et pertinents pour une personne normale placée dans les mêmes circonstances que le patient, appelée à consentir en connaissance de cause au traitement proposé. Il s’agit des risques qui seront principalement pris en compte par un patient raisonnable placé dans le processus de sa décision d’accepter ou de refuser le traitement proposé. Lorsqu’un patient soutient avoir subi un dommage parce que son médecin ne lui a pas fourni les informations qui lui auraient permis de consentir librement à l’intervention, il doit non seulement prouver que le médecin avait le devoir de lui fournir ces informations, mais aussi qu’il ne l’a pas fait. Même si la preuve d’un fait négatif est plus ardue, elle ne justifie pas de renverser la charge de la preuve. Toutefois, sans préjudice de l’obligation de toutes les parties de collaborer à l’administration de la preuve, celui qui supporte la charge de la preuve d’un fait négatif peut se contenter d’établir la vraisemblance de ce fait.

Abstract Studies on informed patient consent in the field of dentistry are scarce and present divergences, highlighting the need to deepen knowledge about definitions, dynamics, normative acts, case law and limits of responsibility in the face of diverse factors and risks inherent to the profession. From a bibliographic review that included studies indexed in the SciELO and LILACS databases, as well as textbooks, this study aimed to define what is meant by a patient’s free and informed consent, distinguish different types and highlight the so-called “informed choice,” considering that the activity of the dental surgeon is classified as a service and is regulated by the 1988 Federal Constitution of Brazil, the Consumer Defense Code, the Civil Code and special laws. The aim is to see if it is possible to improve the process of obtaining informed consent from patients, transforming it into a process of informed choice that takes into account appropriately indicated treatments whose main purpose is health.

Abstract Background Surgical consent forms can be difficult for patients to read and understand. Important points including procedure details, relevant complications and alterative treatment options are often lost in the communication process. Furthermore, surveys have found that patients struggle to grasp basic surgical concepts. Procedure specific consent forms (PSCFs) have been shown to improve the process of surgical consent. This is partly because they provide a standardised list of complications and their incidence, presented in a uniform, legible format without any abbreviations. However, despite their benefits, PSCFs are nationally underused. Cholecystectomy is one of the most common operations performed in the United Kingdom. Due to the pandemic disrupting elective surgical lists, the backlog of patients with biliary pathology has increased. More patients are therefore presenting to the on-call surgical team with biliary disease. Many trusts employ an Emergency Surgery Ambulatory Care (ESAC) list to offload the stretched emergency service. Our aim was to assess the variability of cholecystectomy consent forms amongst this cohort of patients, subsequently review patient understanding and evaluate whether the introduction of a procedure specific consent form improved this understanding. Methods We performed a prospective audit of laparoscopic cholecystectomy consent forms using the ESAC service. These consent forms were all obtained from patient's paper notes and assessed individually for variables. The first loop of the audit assessed the consent form used for the first 20 patients allocated to the ESAC list. Subsequently, each patient was telephoned post-operatively and asked a series of standardised questions which were adapted from a published questionnaire. Following this, we introduced a Procedure Specific Consent Form (PCSF) for laparoscopic cholecystectomies, with the agreement of all consultant surgeons who perform this operation in the trust. The second loop of the audit assessed another 20 patients from the emergency list, after the introduction of the PCSF. Similarly, patients were later telephoned to assess understanding. Over both loops, each consent form was assessed for the scope of their included complications and measured against the NHS-recognised list of potential adverse outcomes. Secondly, the legibility of the consenter's writing and the use of any abbreviations was noted. Legibility was evaluated by two doctors independently to reduce subjectivity. Results The first loop revealed that all forms contained infection and bleeding; 90% included injury to bile duct; 80% included injury to viscera and risks from general anaesthetic; 75% included blood clots and bile leak; and only 55% included post-cholecystectomy syndrome. The additional complications included were pain, herniae, covid risk, retained stone, collection, pancreatitis, failure and death; with an even higher degree of variability. The 20 forms were 95% legible, with 50% of them containing one or more acronyms. Relating to the post-op questionnaire, &gt;80% of patients remembered details surrounding their operation, however only 60% could recall basic potential complications. After PCSF introduction, it was used in 10 of the second loop cases, with the remaining 10 using traditional Consent Form 1 (non-PSCF). The non-PSCF group demonstrated similar variability in the complications included, with identical legibility rates and acronym usage. Again, only 60% of patients were able to accurately define the associated complications. Of the PSCFs, 100% were legible and 0% used acronyms, and the list of complications was standardised with 100% compliance with NICE and RCS England guidance. Notably, 90% of patients accurately recalled potential complications and nearly all were satisfied with their level of understanding prior to signing the consent form. Conclusions This Quality Improvement Project demonstrated that hand written Consent Forms are highly variable, especially regarding the list of complications. We also found that while they were largely legible, half of the consent forms contained acronyms. Lastly, patients were satisfied with the information provided to them and could recall knowledge on the nature of the surgery, but many were not able to recollect important potential complications. The use of a PSCF allowed for a standardised, easily accessible, legible consent form devoid of misinterpretable acronyms. This was reflected in the patient questionnaire, where patients were able to recall details of the surgery and were satisfied with their level of understanding. This was reaffirmed by their grasp of the complications, where 90% of patients could recall potential adverse risks, compared to 60% in the Form 1 groups. This audit demonstrates the benefit of PSCFs from a legislative and litigative standpoint, but more importantly from the standpoint of patient understanding and holistic care. We recommend the use of PSCFs in the process of all surgical consent, to help ensure patient understanding and subsequent satisfaction.

BackgroundAbuse and mistreatment of women during childbirth is a major barrier to facility-based delivery, putting women at risk of avoidable complications, trauma and negative health outcomes including death. We study the prevalence of obstetric violence (OV) and its associated factors in the Ashanti and Western Regions of Ghana.MethodologyA facility-based cross-sectional survey was conducted in eight public health facilities from September to December 2021. Specifically, close-ended questionnaires were administered to 1,854 women, aged 15–45 who gave birth in the health facilities. The data collected include the sociodemographic attributes of women, their obstetric history and experiences of OV based on the seven typologies according to the categorization by Bowser and Hills.FindingsWe find that about two in every three women (65.3%) experience OV. The most common form of OV is non-confidential care (35.8%), followed by abandoned care (33.4%), non-dignified care (28.5%) and physical abuse (27.4%). Furthermore, 7.7% of women were detained in health facilities for their inability to pay their bills, 7.5% received non-consented care while 11.0% reported discriminated care. A test for associated factors of OV yielded few results. Single women (OR 1.6, 95% CI 1.2–2.2) and women who reported birth complications (OR 3.2, 95% CI 2.4–4.3) were more likely to experience OV compared with married women and women who had no birth complications. In addition, teenage mothers (OR 2.6, 95% CI 1.5–4.5) were more likely to experience physical abuse compared to older mothers. Rural vs. urban location, employment status, gender of birth attendant, type of delivery, time of delivery, the ethnicity of the mothers and their social class were all not statistically significant.ConclusionThe prevalence of OV in the Ashanti and Western Regions was high and only few variables were strongly associated with OV, suggesting that all women are at risk of abuse. Interventions should aim at promoting alternative birth strategies devoid of violence and changing the organizational culture of violence embedded in the obstetric care in Ghana.

Background: The 'gold standard' vascular access for haemodialysis is an endogenously created arteriovenous stula (AVF). AVF is the most preferred mode of vascular access because this mode is mostly devoid of infection, gives a high blood ow rate, and has least chances of clot formation. The main purpose of this study is to predict the factors affecting AVF maturation and outcomes in patients with end stage renal disease. Methods: This is a prospective observational study conducted from July 1, 2017 to December 31, 2018. Out of 150 patients consented for surgery, 5 patients died during the follow up period and 2 patients were lost to follow up. Patients were divided into AVF functional group that included 81.8% (n=117) patients and AVF failure group (18.2%, n=26). All patients were followed at 2 weeks, 4 weeks, 6 weeks and at 12 months. Results: Male sex had more AVF failure rate than female sex. Patients having associated comorbidities had comparable risk of non-maturation of AVF (18.0%, p= 0.87). Diabetic nephropathy (50.3%) followed by hypertensive nephrosclerosis (37.8%) were most common causes of ESRD. RCF had the best patency rate as compared to BCF and BBF (p= 0.28). Vein as well as artery diameter was not found to be a signicant factor for AVF maturation (p value > 0.05). Most common cause of AVF failure was found to be thrombosis (11.9%) followed by stenosis (3.5%), infection (2.1%), pseudoaneurysm (0.7%). Conclusion: Neither gender nor vessel, vein as well as artery, diameters affected patency rates of AVF. Smoking had a predictive relationship with non-maturation of AVF. RCF had the best patency rate as compared to BCF and BBF. There was no signicant statistical relationship between types of AVF, surgeons experience, site, associated comorbidity and AVF patency rate. Duplex vein mapping should be done for all the cases of AVF surgery to obtain better patency rates.

Sur la base de quinze mois de travail ethnographique sur le terrain, mené entre 2013 et 2022, sur la façon dont sont vécues la folie et les pratiques de soins de santé mentale dans le sud-ouest rural du Ghana, je propose dans cet article de prendre comme point de départ l’épisode spécifique du refus des parents de Fadhila – une jeune fille que j’avais rencontrée pour la première fois dans l’unité psychiatrique où elle avait été diagnostiquée comme « psychotique » – à consentir à l’enregistrement d’une interview avec moi. Le refus de Fadhila et de sa famille était motivé par les instructions strictes que leur avait donné le guérisseur traditionnel qui s’occupait de Fadhila : entre autres, Fadhila ne devait pas s’approcher d’un appareil électronique et sa famille estimait donc qu’il était risqué d’enregistrer une interview dans sa maison. Le refus avait trait au fait que Fadhila était une « patiente », tout autant qu’il avait trait à un autre refus : celui des médicaments et de la psychiatrie. En fait, le refus était lié aux esprits, les esprits qui prenaient parfois possession de Fadhila et qui, d’après elle, les membres de sa famille et les experts traditionnels qu’ils avaient consultés, cherchaient à faire d’elle une guérisseuse. Le refus, cependant, représentait peut être aussi une manière polie et indirecte de « retirer le consentement », pour reprendre le jargon des formulaires de consentement éclairé et des comités d’évaluation éthique. Bien que Fadhila et sa famille n’aient cessé de m’inviter chez eux, de m’accueillir chaleureusement à chaque occasion et de discuter avec moi de nombreuses choses, y compris de l’« état » de leur fille, cet épisode de refus m’a poussée à reconsidérer les limites du consentement formel et la nécessité de le remettre en question et de le rétablir sans cesse. Paradoxalement, la bureaucratie des processus d’« autorisation éthique » dans le monde universitaire peut parfois contribuer à éliminer cette dynamique complexe. Grâce à l’analyse de cet épisode ethnographique à la lumière du puissant concept de refus ethnographique introduit par Audra Simpson, je propose une réflexion sur les implications éthiques et méthodologiques qui résultent du fait de considérer les personnes comme des « sources » dans les ethnographies de la folie et de la santé mentale.

This paper addresses that natural consort of love: sex. It particularly considers the absence of actual sex from mainstream popular culture and the marginalisation of 'fun' sex as porn, requiring its illicit circulation as ‘illegitimate’ videos. The absence of sex from films classified and screened in public venues (even to over-18s) prevents a discourse about actual sex informing the discourse of love and romance perpetuated through Hollywood movies. The value of a variety of representations of sexual practice in the context of a discussion of love, sex and romance in Western cinema was briefly illuminated for the few days that Baise-moi was legitimately screened in Australia. For all that love is one of the great universal themes, Western cinema tends to communicate this ‘finer feeling’ through recourse to romance narratives. Which is not to say that romantic representations of love are devoid of sex, just that that the cinematic convention is to indicate sex, without showing it. Indeed, without the actors 'doing it'. The peculiarity of this situation is not usually clear, however, because there is so little mainstream sex-cinema with which to compare the anodyne gyrations of romantic Hollywood. Which was where Baise-moi came in, briefly. Baise-moi is variously translated for English-speaking cinema audiences as 'Fuck me' (in Australia) and 'Rape me' (in the US, where, astonishingly, Rape me is seen as a less objectionable title than Fuck me.) Of the two titles, Fuck me is by far the cleverer and more authentically related to the meaning and content, whereas Rape me is a travesty, particularly given the shocking power of an extremely graphic and violent rape scene which initiates much of the succeeding violence. An early appeal by the Australian Attorney-General (to the Review Board) against the Office of Film and Literature Classification’s granting of an R rating meant that Baise-moi was hastily removed from Australian cinemas. The movie is, however, heavily reviewed on the web and readers are referred to commentaries such as those by Gary Morris and Frank Vigorito. The grounds on which Classification was refused were given as ‘strong depictions of violence’, ‘sexual violence’, ‘frequent, actual detailed sex scenes’ and ‘scenes which demean both women and men’. Violence, sexual violence and ‘scenes which demean’ are hardly uncommon in films (although it may be unusual that these demean even-handedly). If the amount of violence is nothing new, the sex was certainly different from the usual cinematic fare. Although this was not the first time that ‘unsimulated’ sex had been shown on the art-house big screen, the other major examples were not entirely similar. Romance was wordy, arguably feminist, and a long way from mindless sex-because-they-like-it. Intimacy 's ‘sex scenes are explicit but totally non pornographic, they’re painful, needy, unsatisfying except on an orgasmic level’, according to Margaret Pomeranz, who reviewed the film for SBS. Baise-moi is different because, as Vigorito says, ‘please make no mistake that the two main characters in this film, the so-called French Thelma and Louise, certainly do want to fuck’. (They also like to kill.) Baise-moi is often characterised as a quasi-feminist revenge movie where the two protagonists Manu (a porn star) and Nadine (a sex worker) seek revenge with (according to Morris) ‘ultimately more nihilism than party-hearty here, with the non-stop killings laid squarely at the doorstep of a society that’s dehumanized its citizens’. While the brutality depicted is mind-blowing (sometimes literally/visually) it is the sex that got the film banned, but not until after some 50,000 Australians had seen it. The elements that separate Baise-moi from Intimacy and Romance (apart from the extreme violence) is that the characters have (heterosexual) sex with a variety of partners, and sometimes do so just for fun. Further, although the Office of Film and Literature Classification ‘considers that the film has significant artistic and cultural merit’ (OFLC), one of the directors wrote the novel on which the film is based while the other director and the two stars are former porn industry workers. If Baise-moi had been accepted as cinema-worthy, where would the sex-on-the-screen factor have stopped for future classification of films? The popular culture approach to romance, love and sex moves comparatively smoothly from the first kiss to the rumpled sheets. Although the plot of a romantic film may consist in keeping the love and sex activities apart, the love is (almost invariably) requited. And, as films such as Notting Hill demonstrate, true love these days is communicated less frequently through the willingness of a couple to have sex (which generally goes without saying), and more often through commitment to the having and rearing of a shared child (whereas off-screen this may more usually be the commitment of a shared mortgage). Sex, in short, is popularly positioned as a precursor to love; as not entirely necessary (and certainly not sufficient) but very usually associated with the state of 'being in love'. It is comparatively rare to see any hesitation to engage in sex on the part of a film-portrayed loving couple, other than hurdles introduced through the intervention of outside forces. A rare example of thinking and talking before fucking is The Other Sister , but this means it rates as an R in the States because of ‘thematic elements involving sex-related material’. In contrast, the film Notting Hill, where the characters played by Julia Roberts and Hugh Grant hardly pause for breath once attraction is established, rates a PG-13 (‘for sexual content and brief strong language’). Thus it is all right for producers to have sex in a storyline, but any hesitation, or discussion, makes the film unsuited to younger audiences. Given that characters’ thinking about sex, and talking about sex, as part of (or preliminary to) having sex apparently increases the age at which the audience is allowed to see the film, perhaps it should not be surprising that actually showing sex about which the audience can then think and talk is almost entirely banned. Yet for a culture that associates sex so strongly with love, and celebrates love so thoroughly in film, television and literature (not to mention popular magazines such as Woman's Day, New Idea, New Weekly and Who), to be occasionally challenged by a film that includes actual sex acts seems not unreasonable, particularly when restricted to audiences of consenting adults. Ian McEwan's debut collection of short stories, First love, last rites explores this conundrum of 'the sex that shall only be acted, never performed' in a short story, 'Cocker at the theatre' (McEwan 57). The tale is about a theatrical production where the actors are new, and nude, and the theme of the play is copulation. It is a story of its time, mid-seventies, the resonating-hippie Age of Aquarius, when Hair still rocked. McEwan's naked couples are assembled by the play's director and then pressed together to begin the rhythmic moves required to complement the thumping musical score of GTC: ‘Grand Time Copulation’. The male and female actors are not near enough to each other, so they are spliced closer together: ‘When they began to move again their pubic hair rasped’ (57-8). The director is unimpressed by the result: ‘I know it's hard, but you have to look as if you're enjoying this thing.' (His voice rose.) 'Some people do, you know. It's a fuck, you understand, not a funeral.' (His voice sank.) 'Let's have it again, with some enthusiasm this time.' However, all is not entirely well, after a good second beginning. ‘Them on the end, they're going too fast, what do you think?' [says the director to the stage manager] They watched together. It was true, the two who had been moving well, they were a little out of time ... 'My God,' said [the director] 'They're fucking … It's disgusting and obscene … pull them apart.' (58-9). The issue raised here, as in the case of the removal of any classification from Baise-moi that effectively prevented further public screenings, is the double standard of a society that expends so much of its critical and cultural energies in exploring the nature of love, romance and sexual attraction but balks (horrified) at the representation of actual sex. Yet one of the values of a cinematic replay of 'unsimulated sex' is that it acts as a ‘reality check’ for all the mushy renditions of romance that form the mainstream representation of 'love' on-screen. So, if we want to see sex, should we not simply consume pornography? In modern-day Australia it is impossible to discuss depictions of live sex without conjuring up connotations of ‘porn’. Porn, however, is not usually consumed in a manner or place that allows it to interrogate media messages from mainstream production houses and distributors. Watching porn, for example at home on video, removes it from a context in which it could realistically prompt a re-evaluation of the visual diet of love and sex Hollywood-style, an opportunity that was provided by Baise-moi during its temporary season. The comparative absence of on-screen sexual activity means that there is an absence of texts through which we can interrogate mainstream representations of lovemaking. Whereas the Eros Foundation aims to promote debate leading to ‘logical perspectives on sex and rational law reform of the sex industry’, and avoids using the term 'pornography' on its home page, it is hard to find any representations of unsimulated sex that are not classified as porn and consequently easily pigeon-holed as 'not relevant' to cultural debate except in general terms regarding (say) 'censorship' or 'the portrayal of women'. It is hard to know what Baise-moi might have said to Australian audiences about the relationship between sex, authenticity (Morris uses the term ‘trashy integrity’) and popular culture since the film was screened for only the briefest of intervals, and throughout that time the ‘hype’ surrounding it distracted audiences from any discussion other than would it/wouldn't it, and should it/shouldn't it, be banned. Hopefully, a future Attorney-General will allow the adults in this country to enjoy the same range of popular cultural inputs available to citizens in more liberal nations, and back the initial (liberal) decision of the OFLC. And what has love got to do with all this? Not much it seems, although doesn't popular culture ‘teach’ that one of the main uses for a love theme is to provide an excuse for some gratuitous sex? Perhaps, after all, it is time to cut to the chase and allow sex to be screened as a popular culture genre in its own right, without needing the excuse of a gratuitous love story. Works Cited McEwan, Ian. First love, last rites. London: Picador, 1975. 56-60. Morris, Gary. “Baise-moi. Feminist screed or fetish-fuckathon? Best to flip a coin.” Lip Magazine 2001. http://www.lipmagazine.org/articles/revi... OFLC. Classification Review Board News release, 10 May 2002. http://www.oflc.gov.au/PDFs/RBBaiseMoi.pdf Pomeranz, Margaret. “Intimacy.” The Movie Show: Reviews. http://www.sbs.com.au/movieshow/reviews.... Vigorito, Frank. “Natural porn killers.” Offoffofffilm 2001. http://www.offoffoff.com/film/2001/baise... Filmography Baise-moi. Dirs. Virginie Despentes and CoRalie Trinh Thi. Dist. Film Fixx, 2000. Intimacy. Dir. Patrice Chereau. Dist. Palace Films, 2001. Notting Hill. Dir. Roger Michell. Dist. Universal Pictures, 1999. Romance. Dir. Catherine Breillat. Dist. Potential Films, 1999. The other sister. Dir. Gary Marshall. Dist. Touchstone Pictures, 1999. Links http://www.offoffoff.com/film/2001/baisemoi.php3 http://www.eros.com.au http://film.guardian.co.uk/censorship/news/0,11729,713540,00.html http://www.sbs.com.au/movieshow/reviews.php3?id=838 http://www.michaelbutler.com/hair http://www.oflc.gov.au/PDFs/RBBaiseMoi.pdf http://www.movie-source.com/no/othersister.shtml http://www.lipmagazine.org/articles/revimorris_128.shtml Citation reference for this article Substitute your date of access for Dn Month Year etc... MLA Style Green, Lelia. "Sex" M/C: A Journal of Media and Culture 5.6 (2002). Dn Month Year < http://www.media-culture.org.au/0211/sex.php>. APA Style Green, L., (2002, Nov 20). Sex. M/C: A Journal of Media and Culture, 5,(6). Retrieved Month Dn, Year, from http://www.media-culture.org.au/0211/sex.html