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Journal articles on the topic 'Dépenses environnementales'

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Thiam, Ibrahima, and Dan Entseya. "Analyse de l’efficience des dépenses publiques de santé en Afrique subsaharienne: Leçons face à la pandémie du Covid-19." Journal de gestion et d'economie de la santé 39, no. 3-4 (October 29, 2021): 201–16. http://dx.doi.org/10.54695/jdds.039.03-4.77.

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Abstract:
L’objet de ce papier est d’analyser l’efficience des dépenses publiques de santé sur un échantillon de 24 pays africains dans un contexte caractérisé par la pandémie du Coivd-19. Nous avons utilisé un modèle DEA avec combinaisons d’inputs et d’outputs pour mesurer l’efficience. Nous avons ainsi exécuté un modèle VRS (rendements d’échelle variables) à orientation inputs. Puis, à partir des scores d’efficience obtenus, nous avons réalisé les simulations sur les variables environnementales, grâce au modèle Tobit afin de mieux générer et identifier les facteurs déterminants de l’efficience. Les résultats montrent une inefficience des dépenses publiques de santé dans la quasi-totalité des pays étudiés. Les variables environnementales telles que le taux d’alphabétisation, le taux de chômage, la prévalence au VIH, la densité de la population et la corruption, influencent significativement l’efficience des dépenses publiques de santé. Cependant, nous avons constaté que la variable corruption a un impact plus significatif sur l’inefficience de ces dépenses. Le score moyen d’efficacité globale s’élève à 0.667, ce qui traduit pour ces pays un potentiel de 33% d’amélioration des résultats des services de santé avec le même niveau de dépenses.
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Depoers, Florence, and Tiphaine Jérôme. "Stratégies de publication des dépenses environnementales dans un cadre réglementaire." Comptabilité - Contrôle - Audit 23, no. 1 (2017): 41. http://dx.doi.org/10.3917/cca.231.0041.

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3

Degron, Robin, and Louis Stroeymeyt. "Le « budget vert » de l’État français : Quelle genèse et quel contenu pour quels horizon et effets ?" Gestion & Finances Publiques, no. 2 (March 2021): 5–11. http://dx.doi.org/10.3166/gfp.2021.2.002.

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Abstract:
Impulsée par l’OCDE, l’initiative en faveur d’un « budget vert » telle qu’elle est mise en oeuvre en France se caractérise par un effort de transparence en matière d’externalités environnementales des recettes et dépenses du budget de l’État. Pour limitée que sa portée soit, l’exercice s’inscrit dans un contexte de crise sanitaire et environnementale singulier associé à des plans de relance importants. À l’échelle nationale, le plan français appellerait des outils de projection budgétaire à moyen-long terme et devrait pousser à un renfort de l’unité des acteurs publics, en particulier l’État et les collectivités territoriales. Force est cependant de constater qu’il manque une nouvelle loi de programmation des finances publiques qui soit en phase avec les ambitions d’une relance qui se veut durable. L’actualité des crises renoue finalement avec les difficultés structurelles de notre droit financier. Ses lignes de faille historiques en termes de rapport au temps long et de fragmentation de l’action publique jouent de concert au moment de définir et de mettre en oeuvre une stratégie de transition écologique.
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Degron, Robin. "Fiscalité verte et « budget vert » : Critiques écologiques et perspectives financières." Revue française de finances publiques N° 153, no. 1 (March 1, 2021): 175–92. https://doi.org/10.3917/rffp.153.0175.

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Abstract:
Le « budget vert » adossé au PLF 2021 représente un effort louable de transparence en matière d’externalités environnementales dépenses, y compris fiscales, du budget de l’État français. Pour autant, un regard rétrospectif sur les évolutions de la fiscalité verte en France tend à relativiser la portée de l’engagement de la Nation dans la transition écologique : lourdement impacté par la crise des gilets jaunes, le pays reste prudent dans le développement de taxes pigouviennes. En outre, alors que la crise environnementale et sanitaire s’appuie sur des plans de relance et d’investissement pluriannuels tant à l’échelle communautaire que nationale, la France manque encore d’un instrument de projection budgétaire à moyen-long terme qui mobiliserait l’État et les collectivités territoriales. Une nouvelle loi de programmation des finances publiques paraît s’imposer afin d’ajuster le droit budgétaire avec les ambitions économiques d’une relance qui se voudrait durable. La difficulté de gérer la crise sur le plan budgétaire rencontre les problèmes structurels du droit financier national. La consolidation d’une stratégie de transition écologique et de relance socio-économique appelle pluriannualité et unité des finances publiques.
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Peugny, Camille. "Plus jeunes donc plus verts ?" Revue française de science politique Vol. 73, no. 1 (April 22, 2024): 41–62. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.731.0041.

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Abstract:
Les jeunes sont souvent décrits comme étant particulièrement sensibles aux enjeux climatiques. Cet article teste empiriquement cette hypothèse en distinguant deux dimensions des attitudes à l’égard de l’environnement : un « environnementalisme faible » qui renvoie à la prise de conscience des enjeux environnementaux, et un « environnementalisme fort » qui consiste à donner la priorité aux questions environnementales aux dépens des impératifs économiques. Dans les deux cas, le niveau de sensibilité environnementale des jeunes de moins de 30 ans ne diffère pas significativement de celui observé parmi les autres classes d’âge, même si les déterminants de cette préoccupation environnementale varient partiellement en fonction de l’âge.
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Bello, Pascal, and Jules Roger Feudjo. "Les dépenses vertes : quelle lecture pour les dirigeants des petites et moyennes entreprises camerounaises ?" La Revue des Sciences de Gestion N° 313, no. 1 (May 9, 2022): 77–90. http://dx.doi.org/10.3917/rsg.313.0081.

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Abstract:
De nombreux auteurs rapportent que la situation financière de l’entreprise est un élément essentiel en matière d’engagement environnemental et que le manque de ressources financières est souvent considéré comme l’obstacle majeur perçu par les dirigeants de PME (S. Berger-Douce, 2008). Ainsi, la perception des dépenses liées à la RSE par les dirigeants des PME, qui sont souvent caractérisées par l’insuffisance des ressources financières, devrait constituer une préoccupation forte des chercheurs en ce sens que sa compréhension peut permettre de développer une politique favorisant leur engagement dans la RSE. Or, nous notons qu’aucune étude n’a été menée dans ce domaine. C’est ce gap de connaissance qui nous a conduits à mener la présente étude. L’objectif de cette recherche est de mettre en relief la perception que les dirigeants de PME au Cameroun ont des dépenses vertes. Il s’agit d’une participation à la compréhension de la politique de RSE des PME. Pour conduire cette étude, nous avons utilisé la méthodologie de l’étude de cas. Ainsi, des entretiens ont été menés avec huit dirigeants de PME. Les résultats obtenus montrent que les dépenses vertes sont diversement perçues par les dirigeants des PME camerounaises. Cette diversité de perceptions des dépenses vertes par les dirigeants des PME camerounaises entraîne une diversité d’engagements dans la RSE.
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Raynal, Claude. "La gestion publique n’est pas seulement une affaire de texte mais aussi et surtout d’état d’esprit et de volonté politique." Revue française de finances publiques N° 158, no. 2 (April 1, 2022): 31–34. https://doi.org/10.3917/rffp.158.0031.

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Abstract:
Même si la loi organique de 2001 reste un élément fondateur de l’amélioration du contrôle de l’action du gouvernement par le Parlement., le texte apparaît malgré tout secondaire par rapport aux choix collectifs que nous avons à faire dans les années à venir pour maîtriser nos finances publiques, sans sacrifier les dépenses d’avenir, seules à même de favoriser le progrès social, et environnemental au bénéfice des générations futures.
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Degron, Robin. "Le « Budget vert », entre mythe et réalité." Revue française de finances publiques N° 163, no. 3 (November 8, 2023): 105–17. https://doi.org/10.3917/rffp.163.0105.

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Abstract:
Dans le sillage des Accords de Paris de 2015 et sous l’impulsion de l’OCDE, de nombreux Etats ont engagé un processus complexe et progressif de budgétisation verte. La France s’inscrit pleinement dans ce mouvement avec une démarche originale de cotation environnementale globale des dépenses budgétaires et fiscales de l’Etat à partir de la loi de finances pour 2021. Il convient toutefois de relativiser l’importance de cette initiative qui constitue avant tout un outil de transparence sur les conséquences du budget de l’Etat en matière de changement climatique et de protection de l’environnement. L’élaboration d’un budget vert opérationnel, qui planifierait les recettes et les dépenses de l’Etat, pour la réalisation de la transition écologique est pour l’instant hors de portée. Notre droit public financier butte sur un rapport au temps trop court, enserré par l’annualité budgétaire, et la dispersion des acteurs publics. La contractualisation apparaît comme un pis-aller pour commencer d’engager la « Grande Guerre » de la décarbonatation de notre société.
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Mazier, Jacques, and Luis Reyes. "Dette publique et policy mix climatique : l’éclairage des modèles macroéconomiques stocks-flux cohérents." Revue française d'économie Vol. XXXVIII, no. 2 (October 31, 2023): 189–219. http://dx.doi.org/10.3917/rfe.232.0189.

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Abstract:
L’article examine l’apport des modèles stocks-flux cohérents (SFC) à la définition d’un policy mix vert facilitant la mise en œuvre d’une politique de transition climatique. Dans une première partie, les modèles SFC traditionnels sont utilisés pour évaluer si les politiques monétaires non conventionnelles peuvent accroître les marges de manœuvre budgétaires et contribuer ainsi au financement du coût élevé de la transition climatique. Dans une seconde partie, l’approche est élargie aux modèles SFC mondiaux ou nationaux intégrant la dimension environnementale. Certaines modalités d’un policy mix vert (quantitative easing vert, politique sélective du crédit, mesures fiscales, dépenses publiques plus actives) sont examinées dans ce cadre.
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Icher, Liliane. "La dépense publique en matière environnementale : l’exemple de la protection des sols." Droit et Ville N° 84, no. 2 (July 1, 2017): 171–200. http://dx.doi.org/10.3917/dv.084.0171.

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Sauner-Leroy, Jacques Bernard. "Incertitude environnementale, aversion au risque du dirigeant et investissement productif des petites et moyennes entreprises." Revue internationale P.M.E. 12, no. 3 (February 16, 2012): 33–57. http://dx.doi.org/10.7202/1008658ar.

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Abstract:
Cet article a pour objet de tester empiriquement les liens entre le niveau d'investissement productif des PMI et le degré d’incertitude de leur environnement et d’aversion au risque de leur dirigeant. Cette analyse est effectuée à partir de données issues de l’enquête qualitative de la Banque de France menée en 1996 sur les comportements stratégiques de 1439 PMI de l’industrie manufacturière française. Quatre styles de management, correspondant à des niveaux d’incertitude et d’aversion au risque opposés, sont mis en évidence et associés à des taux d’investissement significativement différents. Le recours à une régression multiple permet ensuite de confirmer et d’affiner les résultats obtenus. Il en ressort notamment que les phénomènes combinés d’incertitude et d’aversion au risque apparaissent comme des déterminants pertinents de la décision d’investir. Les conclusions de cette étude indiquent que, nonobstant un nécessaire renforcement de leur structure financière, la stimulation de l’investissement des PMI passe par des actions de sensibilisation à l’importance du recueil et du traitement de l’information stratégique ainsi que par des incitations à l’accroissement de leurs efforts en matière de dépenses en recherche et développement.
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Maziade, Michel. "Le tempérament de l’enfant, les différences individuelles et les forces environnementales." Santé mentale au Québec 8, no. 2 (June 12, 2006): 61–67. http://dx.doi.org/10.7202/030183ar.

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Abstract:
Résumé L'auteur commente certaines découvertes récentes sur le tempérament qui mettent en évidence les différences de chaque enfant dès les premiers mois de vie. Il souligne l'importance pour les parents d'ajuster leurs attitudes à chacun de leurs enfants. Il discute aussi de la relation possible du tempérament avec la «vulnérabilité» de certains enfants. Pour plusieurs raisons, l'évolution des méthodes éducatives au Québec depuis 15 ans semble démontrer de la part des parents un relâchement des normes de discipline et d'exigences, en contrepartie cependant d'un accroissement bénéfique de la communication affective avec l'enfant. L'auteur commente enfin Fhypothèse selon laquelle cette laxité s'est installée aux dépens de la fraction d'enfants les plus vulnérables de notre société.
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Balla Ndegue, Séraphin Guy, and Caroline Hervé. "Insécurité du logement et insécurité alimentaire dans l’Inuit Nunangat." Canadian Food Studies / La Revue canadienne des études sur l'alimentation 11, no. 3 (December 17, 2024): 19–42. https://doi.org/10.15353/cfs-rcea.v11i3.664.

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Abstract:
La crise du logement et l’insécurité alimentaires sont des préoccupations majeures dans les communautés inuites du Canada, et tout particulièrement au Nunavut. Pourtant, bien que les débats autour de ces questions soient particulièrement féconds, la corrélation entre les deux problèmes a jusque-là été faiblement adressée par les recherches anthropologiques. Sur la base des données collectées à Cambridge Bay, cet article montre que l’insécurité alimentaire a partie liée avec l’histoire coloniale qui aura sédentarisé les Inuits et bouleversé leur espace social alimentaire, ainsi qu’avec une conjoncture environnementale et économique fragile. Les Inuits se retrouvent aujourd’hui confrontés à la baisse des activités de collecte, aux changements climatiques, à la faiblesse des revenus et au problème de logement. Mais au cœur de tous ces problèmes aux racines structurelles, la vétusté et le manque de logements viennent aggraver l’insécurité alimentaire en ce qu’ils induisent des dépenses supplémentaires, la surpopulation des ménages et contraignent beaucoup d'Inuit à l’itinérance. Les solutions à l’insécurité alimentaire doivent donc, sans négliger les autres aspacts, prendre en compte la question du logement ; ce qui requiert aussi d’impliquer les Inuits eux-mêmes dans les décisions y afférentes.
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Mundler, Patrick, and Lucas Rumpus. "La route des paniers." Cahiers de géographie du Québec 56, no. 157 (September 12, 2012): 225–41. http://dx.doi.org/10.7202/1012220ar.

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Abstract:
Vus comme participant au développement durable dans ses trois dimensions – sociale, économique et environnementale –, les circuits alimentaires de proximité font l’objet d’un intérêt croissant de la part des consommateurs, des producteurs agricoles et des collectivités territoriales. Plusieurs travaux récents remettent pourtant en cause l’une des vertus supposées des circuits de proximité : celle de leur contribution à une moindre dépense énergétique pour leur distribution. Schématiquement, ces recherches montrent que le moyen de transport importe plus que les kilomètres parcourus et que la distribution alimentaire de masse en circuits longs, du fait d’économies d’échelles, présente de meilleurs bilans énergétiques que les circuits de proximité. Sur la base de mesures effectuées pour divers modes de distribution de paniers de fruits et légumes, nous montrons dans cet article que la performance de ces circuits courts, en termes d’efficacité énergétique, est comparable à celle de circuits plus longs. Les circuits de proximité étudiés se traduisent en effet par des efforts d’organisation locaux ou à l’échelle de petits réseaux territoriaux dont ne peuvent rendre compte les études reposant sur des moyennes qui ignorent les pratiques spatiales concrètes des acteurs, qu’il s’agisse des agriculteurs ou des consommateurs.
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LEGRAND, M., A. JOVENIAUX, A. ARBAROTTI, B. DE GOUVELLO, F. ESCULIER, and J. P. TABUCHI. "Séparation à la source et valorisation des excrétas humains du Grand Paris : des filières émergentes." Techniques Sciences Méthodes 9, no. 9 (September 20, 2021): 103–18. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202109103.

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Abstract:
Une approche holistique des questions environnementales met en lumière les limites atteintes par l’utilisation des égouts pour éloigner les excrétats humains des espaces habités. Les mégapoles, en particulier, sont aujourd’hui exposées à des enjeux aigus et encore méconnus. Dans un contexte de changements globaux majeurs auxquels l’assainissement doit faire face, une si grande concentration de population met le modèle classique de l’assainissement sous tension. À la saturation récurrente des systèmes d’assainissement centralisés, s’ajoute une empreinte élevée en matière de dépense énergétique, d’émissions de gaz à effet de serre et souvent de pollution des milieux aquatiques. Pourtant, ces excrétats, gérés séparément, pourraient être utilisés comme matières fertilisantes : leur utilisation agricole permet de sortir d’une logique de dépollution des excrétats et de créer un mutualisme entre territoires urbains et agricoles, ces derniers bénéficiant alors de matières fertilisantes pérennes, locales et non fossiles. À partir du cas de l’agglomération parisienne, nous proposons une analyse transversale des opportunités actuelles de mise en oeuvre de filières de séparation à la source en contexte de grande concentration urbaine. Plus spécifiquement, nous nous intéressons aux freins et leviers techniques, organisationnels, économiques, en vue de la production de fertilisants à partir des excrétats humains et en particulier des urines, dans de bonnes conditions sanitaires et agronomiques. Nous montrons l’accumulation d’éléments de démonstration quant aux limites du système d’assainissement actuel et la nécessité d’un changement de paradigme. Persiste, nonobstant, une difficulté à mettre en place des projets pilotes (freins politiques, socioculturels, économiques, réglementaires et techniques, exacerbés dans le contexte d’une mégapole). Toutefois, une dynamique récente s’observe, avec des projets qui émergent en marge de la fabrique urbaine. Un facteur clé de leur réussite tient à leur adaptation aux différentes configurations territoriales. Portés par des individus et collectifs aux trajectoires spécifiques, ceux-ci laissent entrevoir une capacité à inventer de nouveaux dispositifs sociotechniques de gestion des excrétats humains.
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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Abstract:
Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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ANTHEAUME, Nicolas. "Mesure et gestion des dépenses environnementales des entreprises." Environnement, April 1998. http://dx.doi.org/10.51257/a-v1-g6510.

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Taïar, Djilali. "Le rôle des autorités françaises de régulation dans la réduction de l’empreinte environnementale du numérique." 3, no. 3 (March 21, 2024). http://dx.doi.org/10.56078/amplitude-droit.628.

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Abstract:
L’objet de cet article est d’analyser le rôle dévolu aux autorités de régulation françaises pour réduire l’empreinte environnementale du numérique, tout en questionnant leur capacité à mener à bien cet objectif. Depuis deux lois adoptées en 2021, l’ARCEP et l’ARCOM disposent de nouvelles prérogatives pour faire valoir la protection de l’environnement dans le fonctionnement du secteur du numérique. Face au refus du législateur de questionner la transition numérique au regard de sa trajectoire insoutenable, l’intervention des autorités de régulation françaises demeure ancrée dans le cadre juridique du marché intérieur européen et ses logiques économiques, à commencer par la poursuite d’une croissance verte. C’est pourquoi leur rôle se résume à accroître la transparence sur l’empreinte environnementale du numérique, tout en promouvant l’adoption d’engagements volontaires de la part des acteurs du secteur. Le législateur refuse toujours d’imposer des obligations d’agir à ces derniers en l’absence de données supplémentaires, que l’ARCEP a désormais la charge de collecter pour obtenir une connaissance plus fine de leurs impacts. Ces informations, valorisées grâce à une coopération entre les autorités de régulation, sont censées servir à la sensibilisation des utilisateurs pour qu’ils adoptent des usages numériques plus écologiques. Bien que la baisse de l’empreinte environnementale du numérique dépende toujours de la bonne volonté des acteurs du secteur, les autorités de régulation peuvent a minima suivre l’évolution de leurs performances environnementales. Dès lors, si ces acteurs ne réduisent pas leurs incidences cumulées sur l’environnement, ils pourraient s’exposer à l’adoption d’une réglementation européenne plus contraignante, et dont le respect pourrait être assuré par les autorités de régulation.
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Préault, Marine, and Samuel Depraz. "Ces parcs qui échouent : logiques territoriales et effets de contexte négatifs face au modèle des parcs naturels régionaux." Natures Sciences Sociétés, 2024. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2024044.

Full text
Abstract:
Avec 58 parcs existants en 2023, le rythme de création des parcs naturels régionaux (PNR) reste soutenu en France depuis le lancement de cette mesure d’aménagement du territoire en 1967. Le succès ancien d’une telle politique publique ne doit pourtant pas cacher des situations de stagnation, voire d’échecs récents de projets de parcs. En se focalisant plus particulièrement sur le cas du projet avorté de PNR de la Dombes (Ain), cet article vise ainsi à faire la lumière sur les motifs qui freinent la création des PNR afin de voir s’il s’agit là d’éléments conjoncturels, propres à un lieu et à une configuration d’acteurs précise, ou bien si cela peut constituer le signal d’un ralentissement récent du modèle, malgré l’impératif environnemental contemporain, du fait d’un processus à la complexité administrative croissante ainsi que d’une injonction globale à la réduction de la dépense publique.
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Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

Full text
Abstract:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
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Candau, Joel. "Altricialité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.087.

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Abstract:
Deux faits signent la nature profonde de l’être humain : (i) un cerveau d’une grande plasticité et (ii) la puissance impérieuse de la culture qui se manifeste non seulement par la diversité et l’intensité de son expression, mais aussi par la forte influence qu’elle exerce rétroactivement sur le développement de notre architecture cérébrale – qui l’a rendue possible. Cette plasticité développementale, résumée dans l’idée que « nous héritons notre cerveau ; nous acquérons notre esprit » (we inherit our brains ; we acquire our minds)(Goldschmidt 2000), relève d’un processus plus général appelé « altricialité » par les éthologues. Le terme est dérivé de l’anglais altricial, mot qui vient lui-même du latin altrix : « celle qui nourrit », « nourrice » (Gaffiot 1934). Dans son acception première, l’altricialité signifie qu’une espèce n’est pas immédiatement compétente à la naissance, contrairement aux espèces dites précoces. C’est le cas, par exemple, de la plupart des passereaux qui naissent les yeux fermés et dont la survie dépend entièrement de l’aide apportée par leur entourage. Il en va de même pour notre espèce. Dans le cas des nouveau-nés humains, toutefois, s’ajoute à l’altricialité primaire une altricialité secondaire. On désigne ainsi le fait que notre cerveau n’est pleinement compétent (sur les plans cognitif, émotionnel, sensoriel et moteur) que tardivement. La force et la durée de la croissance cérébrale post-natale caractérisent cette altricialité secondaire. Du point de vue de la force, le chimpanzé Pan troglodytes, espèce animale qui nous est phylogénétiquement la plus proche, a un coefficient de croissance cérébrale de 2,5 entre la naissance et l’âge adulte, contre 3,3 chez les humains (DeSilva et Lesnik 2008). Du point de vue de la durée, on a longtemps cru que la maturité du cerveau humain coïncidait avec la puberté, mais on sait aujourd’hui que la période de surproduction et d’élimination des épines dendritiques sur les neurones pyramidaux du cortex préfrontal court jusqu’à la trentaine (Petanjeket al. 2011). Outre des contraintes obstétriques, cette maturation prolongée est probablement due aux coûts métaboliques élevés du développement cérébral (Goyal et al. 2014), un processus de co-évolution ayant favorisé l’étalement dans le temps de la dépense énergétique (Kuzawa et al. 2014). Cette forte altricialité cérébrale est propre aux êtres humains, le contrôle génétique qui s’exerce sur l’organisation somatopique de notre cortex, sur la connectique cérébrale et sur les aires d’association étant plus faible que chez le chimpanzé commun. Par exemple, deux frères chimpanzés auront des sillons cérébraux davantage similaires que deux frères humains, parce que le cerveau des premiers est moins réceptif aux influences environnementales que celui des membres de notre espèce (Gómez-Robles et al. 2015). Cette spécificité du cerveau humain est tout aussi importante que son quotient d’encéphalisation (6,9 fois plus élevé que celui d’un autre mammifère du même poids, et 2,6 fois supérieur à celui d’un chimpanzé), le nombre élevé de ses neurones (86 milliards contre 28 milliards chez le chimpanzé), la complexité de sa connectique (environ 1014 synapses), les changements néoténiques lors de l’expression des gènes (Somel et al. 2009) et son architecture complexe. Chez le nouveau-né humain, la neurogenèse est achevée, excepté dans la zone sous-ventriculaire – connectée aux bulbes olfactifs – et la zone sous-granulaire, qui part du gyrus denté de l’hippocampe (Eriksson et al. 1998). Toutefois, si tous les neurones sont déjà présents, le cerveau néonatal représente moins de 30% de sa taille adulte. Immédiatement après la naissance, sa croissance se poursuit au même taux qu’au stade fœtal pour atteindre 50% de la taille adulte vers 1 an et 95% vers 10 ans. Cette croissance concerne essentiellement les connexions des neurones entre eux (synaptogenèse, mais aussi élagage de cette interconnectivité ou synaptose) et la myélinisation néocorticale. À chaque minute de la vie du bébé, rappelle Jean-Pierre Changeux (2002), « plus de deux millions de synapses se mettent en place ! » Au total, 50% de ces connexions se font après la naissance (Changeux 2003). Cette spécificité d’Homo sapiens a une portée anthropologique capitale. Elle expose si fortement les êtres humains aux influences de leur environnement qu’ils deviennent naturellement des êtres hyper-sociaux et hyper-culturels, ce qu’avait pressenti Malinowski (1922 : 79-80) quand il soutenait que nos « états mentaux sont façonnés d’une certaine manière » par les « institutions au sein desquelles ils se développent ». Le développement du cerveau dans la longue durée permet une « imprégnation » progressive du tissu cérébral par l’environnement physique et social (Changeux 1983), en particulier lors des phases de socialisation primaire et secondaire. L’être humain a ainsi des «dispositions épigénétiques à l’empreinte culturelle » (Changeux 2002). Les effets sociaux et les incidences évolutionnaires (Kuzawa et Bragg 2012) d’une telle aptitude sont immenses. L’entourage doit non seulement aider les nouveau-nés, mais aussi accompagner les enfants jusqu’à leur développement complet, l’immaturité du cerveau des adolescents étant à l’origine de leur caractère souvent impulsif. Cet accompagnement de l’enfant se traduit par des changements dans la structure sociale, au sein de la famille et de la société tout entière, notamment sous la forme d’institutions d’apprentissage social et culturel. Les êtres humains sont ainsi contraints de coopérer, d’abord à l’intérieur de leur groupe familial et d’appartenance, puis sous des formes plus ouvertes (voir Coopération). Née de processus évolutifs anciens d’au moins 200 000 ans (Neubaueret al. 2018), l’altricialité secondaire nous donne un avantage adaptatif : contrairement à d’autres espèces, nos comportements ne sont pas « mis sur des rails » à la naissance, ce qui les rend flexibles face à des environnements changeants, favorisant ainsi la diversité phénotypique et culturelle. Cette plasticité cérébrale peut produire le meilleur. Par exemple, 15 mois seulement d’éducation musicale avant l’âge de 7 ans peuvent renforcer les connexions entre les deux hémisphères cérébraux (Schlaug et al. 1995) et induire d’autres changements structuraux dans les régions assurant des fonctions motrices, auditives et visuo-spatiales (Hyde et al. 2009). Une formation musicale précoce prévient aussi la perte d’audition (White-Schwoch et al. 2013) et améliore la perception de la parole (Du et Zatorre 2017). Cependant, comme cela est souvent le cas en évolution, il y a un prix à payer pour cet avantage considérable qu’est l’altricialité secondaire. Il a pour contrepartie un appétit vorace en énergie de notre cerveau (Pontzer et al. 2016). Il nous rend plus vulnérables, non seulement jusqu’à l’adolescence mais tout au long de la vie où, suppose-t-on, des anomalies des reconfigurations neuronales contribuent au développement de certaines pathologies neurologiques (Greenhill et al. 2015). Enfin, un risque associé au « recyclage culturel des cartes corticales » (Dehaene et Cohen 2007) est rarement noté : si ce recyclage peut produire le meilleur, il peut aussi produire le pire, selon la nature de la matrice culturelle dans laquelle les individus sont pris (Candau 2017). Par exemple, le choix social et culturel consistant à développer des industries polluantes peut provoquer des maladies neurodégénératives et divers désordres mentaux (Underwood 2017), notamment chez les enfants (Bennett et al. 2016), phénomène qui est accentué quand il est associé à l’adversité sociale précoce (Stein et al. 2016). Toujours dans le registre économique, la mise en œuvre de politiques qui appauvrissent des populations peut affecter le développement intellectuel des enfants (Luby et al. 2013), un message clé du World Development Report 2015 étant que la pauvreté est une « taxe cognitive ». Un dernier exemple : Voigtländer et Voth (2015) ont montré que les Allemands nés dans les années 1920 et 1930 manifestent un degré d’antisémitisme deux à trois fois plus élevé que leurs compatriotes nés avant ou après cette période. Bien plus souvent que d’autres Allemands, ils se représentent les Juifs comme « une population qui a trop d’influence dans le monde » ou « qui est responsable de sa propre persécution ». Ceci est la conséquence de l’endoctrinement nazi qu’ils ont subi durant toute leur enfance, notamment à l’école, en pleine période d’altricialité secondaire. En résumé, l’altricialité secondaire est au fondement (i) de l’aptitude naturelle de notre cerveau à devenir une représentation du monde et (ii) d’une focalisation culturelle de cette représentation, sous l’influence de la diversité des matrices culturelles, cela pour le meilleur comme pour le pire. Cette hyperplasticité du cerveau pendant la période altricielle laisse la place à une plasticité plus modérée à l’âge adulte puis décroît à l’approche du grand âge, mais elle ne disparaît jamais complètement. Par conséquent, loin de voir dans les données neurobiologiques des contraintes qui auraient pour seule caractéristique de déterminer les limites de la variabilité culturelle – limitation qui est incontestable – il faut les considérer également comme la possibilité de cette variabilité.
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