Academic literature on the topic 'Démocratisation – Tunisie – 2011-'

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Journal articles on the topic "Démocratisation – Tunisie – 2011-":

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Müller-Funk, Lea, and Katharina Natter. "(Trans)formations de l’État et gouvernance des migrations forcées en Tunisie." Afrique(s) en mouvement N° 6, no. 2 (April 18, 2023): 31–41. http://dx.doi.org/10.3917/aem.006.0031.

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Abstract:
Comment les États gouvernent-ils les migrations forcées lors des moments critiques de leur (trans) formation ? En s’appuyant sur des entretiens et des documents d’archives de la Tunisie entre 1950 et 2020, cet article analyse la manière dont l’État tunisien a géré l’arrivée massive de migrants forcés en provenance des pays voisins à deux moments critiques de sa formation : l’arrivée des Algériens après l’indépendance tunisienne en 1956, dans le contexte de la guerre d’indépendance algérienne, et l’arrivée des Libyens après la révolution tunisienne en 2011 dans le cadre du conflit libyen. Notre analyse montre que l’approche politique vis-à-vis les migrations forcées est directement liée à la transformation de l’État tunisien au niveau national, bilatéral et international : pendant la guerre d’indépendance algérienne, la redéfinition de l’État tunisien postcolonial comme État solidaire avec l’indépendance algérienne et sa défense de la souveraineté nationale au niveau international ont entraîné soutien et ouverture envers les réfugiés algériens, suivis par leur rapatriement. En revanche, l’État tunisien s’est montré réticent à fournir une aide humanitaire et des permis de séjour aux Libyens. En fait, la Tunisie a répondu à l’arrivée massive des Libyens par une politique de « laisser-faire stratégique » – une politique d’absence stratégique de l’État, ce qui était lié au fait que la Tunisie post-révolutionnaire se concentrait sur la démocratisation de ses institutions, la redéfinition de sa position au niveau bilatéral et international et la survie de l’État face à une situation économique et politique fragile.
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Abd Mouleh, Maher. "Le Territoire Tunisien A Travers La Constitution De 2014:, Nouveau Découpage Et Nouvel Elan En Termes De Décentralisation Et De Démocratisation." مجلة دراسات قانونية, 2015, 51. http://dx.doi.org/10.38167/1474-000-022-015.

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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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Abstract:
La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.

Dissertations / Theses on the topic "Démocratisation – Tunisie – 2011-":

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Chamsi, Mohamed Zied. "Consensus et démocratie en Tunisie." Electronic Thesis or Diss., Université Côte d'Azur, 2023. http://www.theses.fr/2023COAZ0028.

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Abstract:
Au sein du paysage dévasté de ce que l'on a rapidement qualifié de "Printemps arabe", marqué par le rétablissement de l'autoritarisme en Égypte ainsi que par les guerres civiles en Libye, au Yémen et en Syrie, qui ont ravivé les groupes djihadistes et réveillé les conflits tribaux, ethniques et confessionnels, la Tunisie demeure une exception. Cette nation a certes traversé une transition politique longue et fragile, mais elle a réussi à préserver ses institutions républicaines, à élaborer une nouvelle Constitution saluée par de nombreux observateurs comme étant la plus progressiste du monde arabe, et à surmonter avec succès les élections législatives et présidentielles de 2014 et 2019.Cette exception tunisienne est le fruit de plusieurs facteurs, le principal étant le consensus, ou "Tawâfuq" en arabe. Le concept de "consensus" est la pierre angulaire de cette transition démocratique tunisienne, souvent qualifiée de transition consensuelle. La reconnaissance du Quartet du Dialogue national en Tunisie par le prix Nobel de la paix en 2014 illustre de manière emblématique ce consensus au cours de cette période de transition.De plus, le consensus a été au cœur de la Constitution tunisienne du 27 janvier 2014, caractérisée comme une Constitution consensuelle. Les différentes versions de la Constitution ont fait l'objet de débats et un consensus a été atteint. Ce processus a été hautement consultatif, visant à surmonter les divergences sur des questions cruciales afin d'obtenir un large accord au sein de la société tunisienne concernant les dispositions de la nouvelle Constitution. La création de la "commission des consensus" au sein de l'Assemblée nationale constituante visait à modifier les règles de représentation des différentes forces politiques. Cette commission n'a pas suivi une répartition proportionnelle, mais chaque groupe y était représenté par un nombre équivalent de députés.Cependant, bien que le consensus ait contribué à établir un régime politique et constitutionnel démocratique, faisant de la Tunisie une exception dans la région, il a également présenté certains effets pervers lors de la consolidation du régime, tant sur le plan politique qu'institutionnel et constitutionnel. En effet, l'esprit de conciliation, bien que tempérant les antagonismes et les divergences, n'a pas résolu les problèmes socio-économiques sous-jacents, et ceux-ci risquent de ressurgir après une période de latence
In a landscape devastated by what has been hastily labeled the "Arab Spring," marked by the resurgence of authoritarianism in Egypt and civil wars in Libya, Yemen, and Syria - which have reinvigorated jihadist groups and stirred the specters of tribalism, ethnic strife, and religious conflicts - Tunisia stands as a remarkable exception. Despite enduring a protracted and fragile political transition, the country has managed to safeguard its republican institutions, adopt a new Constitution acclaimed by numerous observers as the most progressive in the Arab world, and successfully navigate the challenges of two legislative and presidential elections in 2014 and 2019.This Tunisian exceptionalism can be attributed to several factors, with consensus (Tawâfuq) being paramount among them. Indeed, what we refer to as "consensus" constitutes the cornerstone of Tunisia's democratic transition, often characterized as consensual. The crowning achievement of this consensus during the transitional phase was the Nobel Peace Prize awarded to the quartet that orchestrated the national dialogue in Tunisia in 2014.Similarly, consensus lent its name to the Tunisian Constitution of January 27, 2014, acclaimed as a consensual Constitution. Successive versions of the Constitution underwent extensive deliberation, culminating in a consensus. This process was highly consultative, designed to reconcile differences on pivotal issues and secure broad societal agreement on the provisions of the new Constitution. Notably, the creation of the "consensus commission" within the National Constituent Assembly aimed to overhaul the rules governing the representation of various political forces. The composition of the consensus commission did not adhere to proportional representation; rather, each group was allotted an equivalent number of members.Nevertheless, while consensus facilitated the establishment of a democratic political and constitutional regime, setting Tunisia apart as an exception in the region, it also revealed certain adverse effects during the consolidation phase of the regime, encompassing political, institutional, and constitutional aspects. The spirit of reconciliation, which temporarily quelled antagonisms and differences, did not resolve underlying socio-economic issues, and these problems may resurface after a period of dormancy
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Marzo, Pietro. "The international dimension of Tunisia’s transition to democracy : from consensus over democracy to competitiveness within democracy." Doctoral thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/66900.

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Abstract:
Après le déclenchement des révoltes arabes en 2010, la Tunisie est le seul pays arabe à s'être démocratisé avec succès, dans une région où un repli autoritaire est en train de sévir. Les chercheurs ont étudié la transition démocratique tunisienne en se concentrant principalement sur ses facteurs internes, alors qu'ils ont accordé peu d'attention à l'impact des facteurs internationaux et des influences externes sur le processus de transition. S'appuyant sur une analyse qualitative, cette étude examine la dimension internationale de la transition de la Tunisie vers la démocratie et soutient que les facteurs et influences internationaux ont joué un rôle important dans le processus de démocratisation. Cette recherche se concentre sur l'impact que l'agence des promoteurs internationaux de la démocratie a eu sur la structure nationale tunisienne. Il met en évidence la façon dont l'interaction entre les acteurs internationaux et les groupes nationaux tunisiens a contribué au processus de démocratisation, sans soutenir que les facteurs externes ont imposé les choix et des acteurs politiques et sociaux tunisiens. L'étude expose trois résultats théoriques qui contribuent au débat sur la dimension internationale de la démocratisation. Premièrement, cette recherche suggère que lorsque les promoteurs internationaux de la démocratie soutiennent les oppositions nationales à développer une confiance mutuelle à renforcer leurs liens, et de combler les divisions, il favorise l'émergence des nouveaux ‘centres de pouvoir’. Les données empiriques fournies par cette étude démontrent que les programmes d'aide à la démocratie et les influences libérales internationales ont favorisé la création d'une coalition tunisienne pro-démocratie d'opposition au régime de Ben Ali. Deuxièmement, cette étude avance que le faible niveau de la bataille étrangère pour l'influence en Tunisie a facilité le processus de négociation entre les élites de transition pendant le processus de démocratisation. Troisièmement, cette étude soutient que lors de la transition tunisienne vers la démocratie, les promoteurs internationaux de la démocratie ont aidé les partis politiques tunisiens à passer d'un consensus initial sur la mise en place d'un système politique démocratique à une concurrence au sein du système démocratique mis en place. Bien que cette étude se concentre uniquement sur le cas de la Tunisie, tous les chapitres fournissent des preuves comparatives avec d'autres contextes régionaux.
Following the outbreak of the Arab revolts in late 2010, Tunisia is the only Arab country that has democratized successfully in a region where authoritarian retrenchment prevails. Scholars have studied the Tunisian transition to democracy focusing mainly on domestic factors, devoting little attention to the role international factors and external influences played in the transitional process. Relying on qualitative analysis, this study investigates the international dimension of Tunisia’s transition to democracy and argues that international factors and influences played a relevant role in the democratization process. This research focuses on the impact the agency of international democracy promoters had on Tunisian national structure during the transition to democracy, without downplaying the agency of Tunisian political and social actors. It highlights how the interplay between international actors and Tunisia domestic groups contributed to the making of the democratization process. The study lays out three theoretical findings that contribute to the debates on the international dimension of democratization and democracy promotion. First, it suggests that when international democracy promoters support domestic oppositions in developing mutual trust, strengthening ties and bridging divisions, they enhance the emergence of new alternative ‘centres of power’ to the regime. Second, this study argues that the low level of foreign squabbling for influence in Tunisia facilitated the bargaining process among transitional elites during the democratization process. Third, this study suggests that during the Tunisian transition to democracy, international democracy promoters helped Tunisian transition elites to move from the initial consensus over democracy to competition within the democracy. While this study focuses only on the Tunisia’s case, all the chapters provide comparative evidence with other countries in the Middle East and North Africa to back up the empirical findings and the theoretical reflections.
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Zouaghi, Sabrina. "L'influence du salafisme dans le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienne." Master's thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/32535.

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Abstract:
Le présent mémoire tente d’apporter un éclairage nouveau sur le phénomène du salafisme et son implication au coeur du processus de constitution-making de la transition tunisienne en répondant à la question de recherche suivante : « les salafistes tunisiens, de par leur idéologie qui ne privilégie que la légitimité de leurs propres revendications et de par leurs actions qui ne favorisent pas la négociation, le compromis et la coexistence de différentes factions sociétales, ont-ils influencé le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienne, et si oui, de quelle(s) manière(s) et quels ont été les impacts ? ». Les résultats du mémoire font état que les salafistes tunisiens ont influencé le processus constitutionnel, mais pas le contenu de la constitution. En effet, ils ont réussi à remettre sur la table la question de la charî’a dans les débats constitutionnels et plus particulièrement dans les discussions internes du parti Ennahda grâce à des formes de mobilisation parainstitutionnelle. Cependant, ces formes de mobilisation n’ont pas eu l’effet escompté d’inscrire la charî’a dans la nouvelle constitution. En réalité, le contexte socio-politique a plutôt favorisé l’exclusion des salafistes à cause de leurs discours qui discréditaient les autres factions sociétales et politiques et de leurs actions qui ne favorisaient pas la négociation, le compromis et la coexistence avec ces factions. Les salafistes, comme groupe social particulier qui attire les franges populaires de la société, véhiculent une idéologie religieuse entraînant des impacts politiques et sociaux qui les distingue de la majorité des Tunisiens. Si Ennahda entretenait certains objectifs communs avec les salafistes, ses deux partenaires politiques ne se retrouvaient pas dans une situation similaire, bien au contraire. Les salafistes, par leurs discours et leurs actions, empêchaient l’atteinte d’un compromis démocratique entre ces partis politiques et représentaient une menace pour les règles de garantismo qu’ils étaient en train de négocier. Ils exacerbaient la polarisation entre « islamistes » et « non-islamistes » et menaçaient la coexistence des deux camps. Lers intérêts paraissaient ainsi ne pas faire partie d’un consensus possible entre les factions les plus importantes qui ne considéraient pas les salafistes comme des acteurs significatifs au sein de la société tunisienne. Ils ont été dès lors exclus du jeu démocratique, à la fois des débats et du processus. La mise au rancart de leurs intérêts a été l’un des coûts à assumer pour Ennahda, afin d’assurer l’adoption de la nouvelle constitution tunisienne et la réussite de la transition démocratique.
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Romagnoli, Michela. "Avant et après la révolution en Tunisie de janvier 2011 : rôle des associations féminines." Thesis, Aix-Marseille, 2018. http://www.theses.fr/2018AIXM0778.

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Abstract:
Le projet de recherche s'est concentré sur les rôles des associations féminines en Tunisie depuis l’indépendance du pays au lendemain de la révolution de janvier 2011. Sur le plan conceptuel, je reprends la notion de « agency » en tant que cadre d’analyse pour étudier l’engagement et les moyens de mobilisation des individus qui militent dans les associations féminines. Dans la mesure où ce concept de « agency » indique un engagement dans la société, cette notion se prête parfaitement aux démarches épistémologiques dans mes enquêtes auprès des personnalités des associations féminines. Cette notion de « agency » me donne un cadre pour penser à la fois les actions des femmes et des hommes qui agissent au sein des associations étudiées mais aussi au niveau de l’influence qu’elles/ils laissent dans la société de par leurs actions. J’ai cherché à comprendre si l’agency, en tant que capacité individuelle de s’imposer dans des domaines de la vie sociale, politique ou économique pour apporter des innovations et modifications, pourrait s’appliquer à un groupe et donc pourrait être utile pour comprendre un pouvoir collectif. En analysant les entretiens que j’ai conduits avec les membres des associations féminines, j'ai cherché à suivre l’histoire de ces organisations et leur impact dans la société tunisienne durant le dernier demi-siècle depuis l’indépendance de la Tunisie à nos jours, et cela dans les domaines économique, social, politique et légal afin de répondre à ma question principale : quel est le rôle des associations féminines en Tunisie postcoloniale, notamment avant et après la révolution de 2011, surtout à l’égard du processus de la démocratisation dans le pays ?
The research project focused on the rôle of the feminist associations since the indipendence of Tunisia until the revolution of 2011, analyzing the context of the creation and the process, putting the accent on different women's associations which engaged themselves in order to ensure that the gained women's rights are respected and diffused in all country with the intention to improve women to became « fully citizens ».Every time I went to Tunisia, I had some interviews with the members of the organisations during the years before and after the revolution, in order to observe the evolution of their involvement in the association and in the society.The objective of this thesis is to contextualize the socio-political rôle occupied from the four associations in the history of the country, since their creation until the present day.On the conceptual plan, I included the « agency » notion, in order to analyse the involvement and the ressources of mobilisation of the people who participate in the work of the feminist associations.I tried to understand if « agency », as individual ability to impose on the domaines of the social, political and economic life to change something, it could be a collective ability, then a collective power. Analyzing the interviews with members of the associations, I attempted to track the history of the feminist tunisian organisations and their impact on the social life of the country, to answer to a final question : which is the rôle of the feminist associations in the postcolonial Tunisia, especially before an dafter the revolution of january 2011, mainly in relation to the democratic process of the country ?
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福富満久Fukutomi, Mitsuhisa. "権威主義体制を近代化するチュニジア (1956-2008)Ken'i shugi taisei o kindai-ka suru chunijia (1956-2008)." Paris, Institut d'études politiques, 2009. http://www.theses.fr/2009IEPP0053.

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Abstract:
Les études sur la théorie de la démocratisation des "transitologues", ne prêtant attention qu'aux actions des acteurs, aux stratégies, négligeant l'histoire sociale et économique, sont critiquables et limitées. Avec une telle dichotomie, opposant "bonne" démocratie et "mauvais" autoritarisme, il ne peut y avoir de pays qui soit vraiment démocratique tout en étant autoritaire. De même, tous les autres problèmes relatifs à une réalité en devenir ne peuvent pas être saisis dans un tel cadre théorique. Les théâtres du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord montrent pourtant que nous ne pouvons pas discuter les questions de la démocratisation sans prêter attention aux questions de dépendance de l'économie rentière, de l'histoire et des relations internationales. En Tunisie, en mettant en place un système efficace de répartition des rentes dans les différents secteurs de l’économie, le pouvoir a créé une classe moyenne favorable au régime autoritaire. Ce dernier bénéficie du soutien des États-Unis et de la France qui fournissent une assistance technique dans les domaines de l’éducation et de la culture, investissent et offrent une importante aide économique. Le pouvoir en place jouit également du soutien populaire car les gens craignent le pouvoir. Ils ne craignent pas tant l’usage actuel du pouvoir en place que l’usage arbitraire qu’il pourrait en faire. Le régime tunisien a su jouir habilement de son usage "prévisible" du pouvoir face aux inquiétudes d’un usage "imprévisible". Et c’est ainsi qu’il est parvenu à maintenir un système autoritaire durable
There are obvious limits to the theory of democratization focusing on the actions of political players and their strategies, as it often neglects both social and economic history. Illustrating the dichotomy between the "good" being democracy, and the "bad" being authoritarianism, this theory shows that there can be the existence of a country that is democratic while being authoritarian at the same time. However, all other problems related to such a theoretical framework are often than not considered to be a reality. The Middle East and North Africa both show that we cannot discuss issues of democratization without paying attention to matters involving the rentier economy, history and international relations. In Tunisia, by establishing an efficient distribution of rent in various sectors of the economy, the ruling power has created a middle class supporting the authoritarian regime. Also, found within the scheme is the supporting logistics provided by the United States and France, both providing technical assistance in the areas of education and culture, invest and substantial economic aid. The powers that be enjoy popular support because people fear the government. They do not fear the current use of power in place, but the arbitrary use of it that the rulers have control over. The Tunisian regime has skillfully managed to enjoy its "expected" use of power to meet the concerns of its "unpredictable" use. Thus, it can keep an authoritarian system sustainable
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Abbas, Nabila. "Das Imaginäre und die Revolution : die Imaginäre des tunesischen Revolutionsprozesses." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2019. http://www.theses.fr/2019PA080004.

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Abstract:
Mon approche de la révolution tunisienne se concentre sur les imaginaires des acteurs tunisiens qui ont contribué à la chute du régime de Ben Ali : Quels imaginaires politiques ont-ils ? Quelles critiques formulent-ils à l’égard de ce régime ? À quelles idées, normes, valeurs font-ils référence dans leurs critiques ? J’examine les imaginaires de différents acteurs : défenseurs des droits humains, syndicalistes, féministes, citoyens, jeunes, chômeurs, cyberactivistes et islamistes. J’identifie d'abord les imaginaires qui ont contribué à l’érosion de l’ancien régime (imaginaires critiques), avant d'analyser les imaginaires figurant la construction d’une « nouvelle Tunisie » (imaginaires constructifs). Pour penser le concept d’imaginaire je m’appuie sur la pensée du philosophe Cornelius Castoriadis qui attire l’attention sur la force de l’imagination conçue comme une puissance permettant l'émergence de représentations sociales. J’en ai déduit deux hypothèses fondamentales pour mon travail. Premièrement : les imaginaires révolutionnaires des acteurs sociaux s’opposent et contredisent les récits d’État. Partant de l’idée de Foucault selon laquelle le pouvoir produit et s'exerce également à travers des discours qui se traduisent en vérités sociales, j’affirme que les imaginaires révolutionnaires en remettant en cause les récits d’États contredisent également la légitimité du régime de Ben Ali. Et deuxièmement : les processus révolutionnaires sont des processus conflictuels dans lesquels les acteurs sociaux négocient les valeurs et les institutions de la société à construire. L’imagination et les imaginaires occupent un rôle primordial dans cette négociation
The revolutionary Tunisian movement has overthrown the 23-years-long dictatorship and kleptocracy of Ben Ali and has declared the end of the deprivation of the right of political self-determination. The outbreak of the Tunisian revolution and of the revolts in the Arab world in 2011 challenged as well some western hegemonic ideas about the Arab people, states and societies. The ongoing uprisings in the Arab world seem to question the stereotype of “Arab people” as non-political and fatalistic. In my doctoral dissertation, I approach the Tunisian revolutionary process by analysing the imaginaries, that is to say the political ideas, wishes, social representations, norms and values of the main Tunisian actors that contributed to the legitimacy crisis of the Ben Ali regime in its symbolic foundation and in the end to its overthrow. These actors include trade unionists, feminists, young people, secular and Islamist human rights activists, cyber-activists, unemployed persons and “ordinary citizens”. I conducted in total 47 semi-structured, interviews with the above-mentioned actors in Tunis, Sidi Bouzid, Gafsa, Redeyef and El Guettar. I rely on the work of the philosopher and psychologist Cornelius Castoriadis on imaginaries to explain that not only reason but also imagination contributes to the construction of social institutions, representations and practices. I identify the imaginaries that served as basis of critique of the Ben Ali regime (critical imaginaries) and imaginaries concerning the “new Tunisia” (constructive imaginaries), such as imagined
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Lahouij, Mohamed Anouar. "Changement politique à l'ère du numérique : fragilité et promesse dans les pays en transition démocratique." Toulouse 3, 2014. http://www.theses.fr/2014TOU30144.

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Abstract:
Cette étude porte sur la transition politique et son interaction avec la communication religieuse en Tunisie, dans la nouvelle sphère publique virtuelle suite à la suppression de la censure d'Internet en 2011. Notre enquête a révélé qu'Internet et en particulier les réseaux sociaux portent différentes significations positives et libératrices pour la participation politique en ligne. Les répondants ont décrit comment Internet et notamment Facebook ont permis aux citoyens tunisiens de participer à la vie politique, de briser l'isolement et la censure, de diffuser des informations et d'exprimer leur indignation. Par ailleurs, malgré les fractures qui sont apparues sur la sphère publique virtuelle, l'engagement politique a été soutenu par l'utilisation d'autres plates-formes technologiques par les cyberactivistes et l'adoption simultanée des deux formes de participation politique en ligne et hors ligne. Néanmoins, on constate la volonté d'une certaine partie de la population tunisienne de créer une nouvelle ère de l'islam politique qui a pour objectif de transmettre une image des partis religieux comme une force religieuse modérée et libérale au public occidental
This study deals with the political transition and its interaction with the political transition in Tunisia in the new virtual public sphere following the abolition of internet censorship in 2011. Our inquiry revealed that the internet and in particular social networks carry different positive and liberating significances for the political participation online. The respondents showed how the Internet and especially Facebook permitted the Tunisian citizens to participate to the political life, to break the isolation of censorship, to disseminate information and to express their indignation. Despite the divides which surfaced on the public virtual sphere, the political commitment was sustained by the use of other technological platforms by cyber activists and the simultaneous adoption of two forms of political commitment online and off-line. However, it was found that a certain part of the Tunisian population is willing to create a new era of the political Islam which aims to transmit an image of the religious parties as a religious moderate and liberal force to the western audience
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Azzouzi, Abdelhak. "Autoritarisme et aléas de la transition politique dans les pays du Maghreb : les trajectoires comparées du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie." Toulouse 1, 2005. http://www.theses.fr/2005TOU10062.

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Abstract:
Les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) illustrent la perspective indéterminée des trajectoires de la démocratisation. Ils présentent des similarités et des contrastes dont la pertinence scientifique et académique s’impose d’emblée et engendre une curiosité de celui qui s’inscrit dans une approche comparative. L’objectif de cette étude est de comprendre la longévité des autoritarismes maghrébins alors que paradoxalement, des politiques de « démocratisation » et de « libéralisation » ont été initiées et orientées dans les trois pays tantôt de façon similaire tantôt de façon contradictoire. Le maintien des régimes maghrébins, de même que le développement des politiques de « démocratisation » et de « libéralisation » ont largement contribué à étendre l’assiette des pouvoirs en place, c’est-à-dire, à accroître leur légitimité, alors que la « démocratie » est devenue le mot d’ordre à la fois des gouvernants autoritaires et de leurs opposants. Ces derniers finissent par ne plus se démarquer du régime et participent aux règles du jeu politique tracé par le pouvoir. Cependant, ces « transitions » semblent se présenter comme des cas « atypiques » prévus par les "democratization studies" dans la mesure où l’impulsion du changement provient toujours de l’ancien régime, c’est-à-dire les régimes autoritaires en place depuis fort longtemps. Néanmoins, ces mesures d’ouverture sont, à la fois, un processus d’« institutionnalisation » et de « légitimation » dans un espace temps comme elles sont « incertaines » dans la mesure où les gouvernants sont amenés à mettre en place des procédés politiques « démocratiques » qui imposent des contraintes et représentent alors des risques pour les régimes autoritaires eux-mêmes
The three Maghreb countries (Morocco, Algeria, Tunisia) illustrate the indeterminate perspective of the trajectory of democratization. They present similarities and contrasts whose scientific and academic relevance are immediately visible and generate the curiosity of those who use a comparative approach. The objective of this study is to understand the longevity of Maghrebin authoritarianism whereas, paradoxically, the policies of “democratization” and “liberalization” are initiated and oriented in the three countries sometimes in a similar manner and sometimes in a contradictory manner. The hold of the Maghrebin regimes, as well as the development of the policies of “democratization” and “liberalization,” have largely contributed to the expansion of the powers in place, to increase their legitimacy, whereas “democracy” has become the slogan of the authoritarian rulers and their opponents. The latters end up no longer distancing themselves from the regime and participate in the rules of the political game delineated by those in power. However, these “transitions” appear to be “atypical” cases envisaged by the democratization studies in so far as the impulse to change always originates from the “ancient regime” the authoritarian regimes in place for a long time. Nevertheless, these measures of openness are, at the same time, a process of “institutionalization” and “legitimization” in time as they are “uncertain” in as much as the rulers are called to put in place the “democratic” political process that imposes constraints and so represent risks for the authoritarian regimes themselves
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Brik, Mokni Hedia. "L'exercice des libertés publiques en période de transition démocratique : le cas de la Tunisie." Thesis, Université Côte d'Azur (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016AZUR0020/document.

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Abstract:
Les libertés publiques ont toujours rencontré des obstacles affectant leur réel exercice en Tunisie. Les transitions démocratiques souvent invoquées par les dirigeants, se sont avérées des périodes au cours desquelles, cet exercice est le plus vulnérable. A chaque période, correspondent des priorités présentées par l’élite dirigeante pour justifier l’ajournement de l’exercice des libertés publiques. Les institutions politiques, l’organisation du pouvoir et le cadre normatif, ne permettent pas de dire qu’ils offrent un terrain favorable aux libertés publiques. Ces d.dernières, sont d’autant plus vulnérables, qu’elles évoluent dans un milieu politico-idéologique peu propice à leur épanouissement. Les affrontements entre les modernistes et les conservateurs, sont la plus part du temps résolus grâce au consensus, fruit d’une alliance entre la modernité et la tradition. Toujours est-il, à chaque ouverture d’une période transitoire, le débat se durcit et aussi la peur de perdre les acquis d’une Tunisie réformiste
Civil liberties have always meet difficulties to their real exercise in Tunisia. Democratic transitions which are often put forward by political leaders reveal themselves as the most critical periods for freedoms exercise. During each period, priorities are invoked in order to justify delaying the freedom exercise. Political organization and legal rules does not allow affirming that they offer a favorable environment and conditions for freedom exercise. The civil liberties are evolving in a unfavorable ideological and politic context. Confrontations between modernists and conservatives are most of the time avoided by the resort to the agreement in order to reconcile tradition and modernity. Let us underline that at each opening of a transitional period that the debates get harder and the fear losing the rights collectively acquired grows
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Jouini, Samir. "L'action syndicale en Tunisie et démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d'emploi." Doctoral thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/30331.

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Abstract:
Cette étude porte sur la contribution du mouvement syndical tunisien dans le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi, de la période coloniale jusqu’à l’année 2010. Cependant, ses objectifs dépassent l’étude du cas tunisien pour embrasser le contexte scientifique par l’utilisation d’une approche politique, ainsi que le développement d’un cadre théorique et d’un modèle interprétatif sous forme de poupées russes. Ces derniers apportent un nouvel éclairage scientifique à l’analyse de la relation État-syndicat dans le cadre de la démocratie institutionnelle. Également, ils peuvent être généralisés et adaptés au contexte des pays développés et des pays en développement. Cette étude suggère aussi la complexité de la mise en oeuvre du processus de démocratisation des institutions - dans et en dehors du milieu de travail - qui découle de la complexité de la relation entre la volonté de l’élite gouvernante, la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base syndicale. Aussi, elle mentionne que malgré cette complexité, il existe une forte influence de la volonté de l’élite gouvernante, qui peut parfois complètement dominer la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base syndicale. Le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi est toujours un sujet d’actualité dans tous les pays, qu’ils soient développés ou en voie de développement. À partir du 17 décembre 2010, le monde arabe a connu une révolution sociale, baptisée printemps arabe, qui a commencé en Tunisie. Cette révolution était fondée sur des revendications de dignité et de justice sociale, deux enjeux fortement exigés à l’intérieur comme à l’extérieur du milieu de travail. L’étude scientifique de démocratisation institutionnelle en relations industrielles prend appui sur trois approches. La première est l’approche matérialiste historique marxiste appartenant au paradigme structuraliste radical. La deuxième est l’approche institutionnaliste. La troisième est l’approche unitariste. Les deux dernières approches appartiennent au paradigme fonctionnaliste. Toutes ces approches apportent chacune un acteur (et/ou une institution) comme promoteur (trice) de la démocratie socio-économique à l’intérieur et à l’extérieur du milieu de travail. En partant du cas de la Tunisie, nous avons utilisé l’approche politique pour étudier la relation entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’État dans le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi. Plus précisément cette approche politique met en valeur une relation de complémentarité entre le paradigme fonctionnaliste (la théorie des élites) et le paradigme structuraliste (la théorie de classes). À partir de cette approche, nous avons pu développer un cadre théorique et un modèle interprétatif sous forme de poupées russes permettant d’expliquer le processus complexe de démocratisation des mécanismes institutionnels à l’intérieur et en dehors du milieu de travail. Ainsi, cette thèse apporte un nouvel éclairage scientifique, en relations industrielles, par une approche politique, par un cadre théorique et par un modèle interprétatif qui s’applique non seulement au cas de la Tunisie, mais qui peut être généralisé aux pays développés et en voie de développement. Également, cette thèse indique la présence d’une relation complexe entre la volonté de l’élite gouvernante, la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base du syndicat, qui embrouille la mise en oeuvre du processus de démocratisation des institutions à l’intérieur et à l’extérieur du milieu de travail. La thèse évoque la prédominance de la volonté de l’élite gouvernante, qui peut être parfois quasi totale, par rapport à la volonté de l’élite syndicaliste et à la volonté de la base syndicale, et ce, malgré la problématique résultante de l’interaction entre les trois volontés en question.
343692\u Résumé en anglais
343693\u Résumé en espagnol

Books on the topic "Démocratisation – Tunisie – 2011-":

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Sofi, Mohammad Dawood. Tunisian Revolution and Democratic Transition. Taylor & Francis Group, 2021.

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Sofi, Mohammad Dawood. Tunisian Revolution and Democratic Transition: The Role of Al-Nahdah. Routledge, 2021.

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3

Sofi, Mohammad Dawood. Tunisian Revolution and Democratic Transition: The Role of Al-Nahdah. Taylor & Francis Group, 2021.

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