Journal articles on the topic 'Courtier de mondes'

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1

Ali, Daud. "Between Market and Court: The Careers of two Courtier-Merchants in the Twelfth-Century Deccan." Journal of the Economic and Social History of the Orient 53, no. 1-2 (2009): 185–211. http://dx.doi.org/10.1163/002249910x12573963244368.

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Abstract:
AbstractRelations between royal courts and merchant groups have been a frequently discussed but narrowly circumscribed topic in early Indian history—with analyses confined to mutual gains acquired through interactions. Using the careers of two merchant families active at the Hoysala court in south India at the end of the twelfth century as a starting point, this essay explores the existence of “shared” worlds between court and market, and focuses particularly on the development of distinctively “courtly” codes and sensibilities among merchant groups. It postulates the existence of a commensurable, and to a certain extent, composite culture between the realms of court and market which allowed ambitious men to move between both worlds.Les relations entre les régimes dynastiques et les groupes de marchands a fait l’objet bien défini de discussions nombreuses dans l’historiographie de l’Inde ancienne tandis que les approches se limitaient aux profits réalisés des deux côtés par ces interactions. Fondé sur l’étude des carrières de deux familles de commerçants qui furent actives à la cour des souverains Hoysala dans le Sud de l’Inde à la fin du douzième siècle, cet essai explore l’existence de ces mondes “partagés” entre la cour et le marché, et se focalise en particulier sur le développement de codes spécifiquement “courtois” et les sensibilités entre les groupes de marchands. Cela demande l’existence d’une culture analogue et dans un certain sens composite entre le domaine de la cour et celui du marché qui permettait aux ambitieux de les fréquenter tous les deux.
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2

Béguin, Pascal. "Mondes, monde commun et versions des mondes." Bulletin de psychologie 57, no. 469 (2004): 45–48. http://dx.doi.org/10.3406/bupsy.2004.15299.

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Abstract:
Dans l’adaptation du travail à l’homme, une approche développementale conduit à concevoir la transformation des situations comme un développement conjoint des milieux et des sujets plutôt que comme un changement d’état, d’une part, et comme un processus distribué, où travailleurs et concepteurs participent à la conception sur la base de leurs diversités, d’autre part. Simultanément, cette position soulève une question : sur quelle base articuler conception dans le travail et travail de conception ? Dans cette courte note, on argumente de l’intérêt des concepts de «monde» et de «monde commun» en s’appuyant sur l’œuvre de Cassirer.
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3

Guillemette, François, and Daniel Boisvert. "L’entrevue de recherche qualitative avec des adultes présentant une déficience intellectuelle." Recherches qualitatives 23 (January 28, 2022): 15–26. http://dx.doi.org/10.7202/1085577ar.

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Abstract:
L’adaptation de l’entrevue de recherche qualitative aux caractéristiques de la déficience intellectuelle (construction du discours, cognition, relations interpersonnelles) se traduira dans les éléments suivants : l’exclusion des questionnaires avec des questions fermées et avec toutes les formes de questions de mesure, l’option pour un discours plutôt narratif et descriptif, les demandes d’ajout plutôt que les demandes d’explication, la reformulation des questions plutôt que des réponses, la nécessité de bien connaître le vocabulaire et la vie quotidienne de l’interviewé, l’emploi de questions courtes et simples, l’exclusion des questions qui demandent de se situer dans le temps et qui font appel à la mémoire, l’attention aux réactions qui manifestent la compréhension, la nécessité de répéter les questions, la durée plus courte de l’entrevue, la référence à du connu et à du concret, la valorisation des réponses de l’interviewé. Chez l’intervieweur, la qualité la plus utile sera sa sensibilité au monde intérieur de la personne présentant une déficience intellectuelle et l’attitude la plus importante sera sa considération positive de la personne interviewée.
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Hoens, Alison M., and Linda C. Li. "La « place » du courtier en connaissances dans le monde de l'application des connaissances." Physiotherapy Canada 66, no. 3 (July 2014): 225–27. http://dx.doi.org/10.3138/ptc.66.3.gef.

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5

Sirven, Hélène. "Du désordre sous les apparences: le loufoque exotique de Lucariello et de Mogarra." Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques 14, no. 1 (2008): 335–48. http://dx.doi.org/10.3406/fdart.2008.1501.

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Abstract:
Les oeuvres narcissiques de Saverio Lucariello semblent user de désinvolture pour se moquer des idées reçues et pour stigmatiser les postures savantes, les commentaires sur l’art. Elles réveillent la part d’étrangeté du monde d’images dans lequel nous vivons. Courtiser ces images c’est, mine de rien, en faire le procès et démonter les systèmes périssables du discours sur l’art. Courtisans loufoques et désinvoltes, Lucariello et Joachim Mogarra créent du désordre dans les références
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6

Pak, Ok-Kyung. "De la maison longue à la maison courte : les femmes minangkabau et la modernisation." Culture 9, no. 1 (September 2, 2021): 13–20. http://dx.doi.org/10.7202/1080889ar.

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Abstract:
On constate dans maints pays du Tiers-Monde que les femmes font les frais de la modernisation. Le cas des Minangkabau confirme cette observation. L’étude des Minangkabau est particulièrement intéressant pour deux raisons : 1) les femmes minangkabau ont choisi la modernisation de leur propre gré. Cette intervention du libre arbitre des agents dans la modernisation est rarement signalée ; 2) les femmes minangkabau avaient un pouvoir socio-économique presque inégalé au monde avant la modernisation. L’article démonte le processus de la modernisation chez les Minangkabau. L’auteur analyse notamment la transformation du mode de résidence, illustrée par la disparition des « maisons longues » et l’apparition des « maisons courtes ».
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Jouhaud, Christian. "Sur le statut d'homme de lettres au XVIIe siècle. La correspondance de Jean Chapelain (1595-1674)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 49, no. 2 (April 1994): 311–47. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1994.279263.

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Abstract:
Fort déconsidéré après sa mort, tourné en ridicule pour sa Pucelle (poème épique long de trente mille vers), Jean Chapelain avait pourtant, de son vivant, connu une carrière éclatante. Il avait exercé une sorte de leadership dans le monde social des écrivains. Poète, théoricien de la littérature, académicien, figure éminente de l'Hôtel de Rambouillet, consulté par Richelieu, par Mazarin, puis par Colbert, fort riche, fort écouté, courtisé, il avait été au plein sens du terme une autorité.Malgré une bibliographie abondante et ancienne, il reste bien des zones d'ombre sur l'ascension et la puissance de Chapelain. Je ne me propose pas ici de les faire disparaître, mais, grâce à sa correspondance, d'approcher la question de son identité sociale.
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Chaveneau, Clio. "Du diplômé mobile au travailleur migrant." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 17 (December 22, 2016): 33–46. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.017.006.

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Abstract:
Au-delà de l’accroissement numérique portant à 232 millions le nombre de migrants internationaux dans le monde, on note une diversification des profils migratoires. Parmi ces derniers se trouvent de jeunes diplômés occidentaux qui s’installent dans des pays du « Sud », en quête d’épanouissement personnel et de construction professionnelle. Du fait de l’assistance internationale orientée vers cette région, les Territoires palestiniens occupés sont ainsi devenus un espace d’opportunités pour de jeunes diplômés européens et nord-américains. S’ils viennent initialement pour un stage ou un contrat de courte durée, nombre d’entre eux restent finalement pendant plusieurs années. Cet article analyse la façon dont leurs carrières migratoires se construisent et de quelle manière de jeunes diplômés mobiles à l’international deviennent progressivement des migrants.
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Martín Rodríguez, Mariano. "Poema en prosa y mundos especulativos: en torno a Les chasseurs du temps de Daniel Walther." Çédille 12 (April 1, 2016): 224. http://dx.doi.org/10.21071/ced.v12i.5622.

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Abstract:
Le poème en prose a traditionnellement été considéré avant tout un genre lyrique. Néanmoins, il y a des fictions courtes dont l’écriture montre les principales caractéristiques du poème en prose, à savoir, la brièveté, l’intensité, l’autonomie, l’importance de la connotation, le caractère visionnaire et, surtout, la prédominance de la description. Le poème en prose fictionnel donne forme à un monde imaginaire qui est décrit poétiquement, plutôt que raconté. La nature fictionnelle de ce genre de poème en prose est particulièrement claire lorsque ce qui est décrit est une réalité future, comme dans « Le Phénomène futur » de Stéphane Mallarmé et, plus tard, dans plusieurs séries de poèmes en prose qui créent des univers prospectifs. Parmi eux, la série recueillie par Daniel Walther en 2010 intitulée Les Chasseurs du Temps se distingue par sa force mystérieuse, sa cohérence fictionnelle et la beauté de ses images.
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Fortin, Gérald. "Le Québec : une société globale à la recherche d'elle-même." Articles 8, no. 1 (April 12, 2005): 7–13. http://dx.doi.org/10.7202/055333ar.

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Abstract:
Nous voudrions soutenir dans le bref exposé qui suit la thèse que les notions de groupe ethnique et de relations ethniques sont très peu utiles pour expliquer les relations du Québec avec le reste du Canada et le monde international. Ces concepts, nous semble-t-il, mettent trop l'accent sur l'aspect linguistique et culturel et négligent les autres niveaux de la réalité sociale et économique. Sous le couvert de la langue, c'est un système de valeurs, une forme d'organisation sociale, des techniques même, que l'on veut promouvoir ou sauvegarder. Plus profondément encore, sous la lutte ethnique se révèle une définition de la société globale idéale ; définition qu'une élite en possession du pouvoir ou à la recherche du pouvoir veut rendre collective. L'ouverture du groupe ethnique sur le monde et sur les relations internationales va dépendre non pas du succès ou de l'insuccès de la lutte ethnique mais plutôt de la définition de la société idéale proposée à l'acceptation collective des membres de cette société. Ce sont ces quelques propositions que nous voudrions essayer d'illustrer en analysant à grands traits les caractéristiques du nationalisme canadien-français ancien et nouveau. Après cette courte monographie, nous essaierons de préciser comment la notion de société globale pourrait être utilisée avantageusement dans l'étude des relations ethniques.
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Chouinard, Daniel. "La science est-elle soluble dans l’humour ? Le cas de la collection « Savais-tu ? »." Nouveaux cahiers de la recherche en éducation 11, no. 2 (July 31, 2013): 169–77. http://dx.doi.org/10.7202/1017501ar.

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Abstract:
Depuis deux décennies, l’éditeur Michel Quintin offre un catalogue d’ouvrages d’initiation aux sciences, avec une préférence marquée pour la zoologie, comme en font foi les collections « Ciné-faune », « Activités nature » et « Ça grouille autour de moi. » Par-delà leur teneur en information scientifique, celles-ci mettent toutes de l’avant le lecteur et sa participation comme élément essentiel de la stratégie d’apprentissage. Le cas de la collection « Savais-tu ? » devient emblématique du paradoxe latent de ces tactiques pédagogiques. En effet, le texte explicatif s’inscrit dans une courte bande dessinée censée illustrer le propos scientifique, ce qui infléchit à la longue le processus d’assimilation des connaissances. Si la charge scientifique du propos reste minimale et bien ciblée, la découverte du monde immédiat entourant l’enfant-lecteur s’avère, quant à elle, peut-être le véritable enjeu de ces documentaires.
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Boivin, Aurélien. "L’édition critique des Anciens Canadiens : une histoire (re)corrigée." Port Acadie, no. 20-21 (July 10, 2012): 15–28. http://dx.doi.org/10.7202/1010321ar.

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Abstract:
L’auteur de cette communication a eu la chance de préparer l’édition critique des Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé, père, dans la collection « Bibliothèque du Nouveau Monde ». Il rend compte ici de ce travail colossal qui l’a tenu occupé pendant plus de cinq ans, lui qui disposait de deux états du manuscrit, de textes parus dans Les Soirées canadiennes, avant la publication du roman en 1863 et sa réédition en 1864, qui sert de texte de base. Après une courte présentation de l’auteur et de son roman, sont décrits les manuscrits, précisées les difficultés rencontrées dans le travail d’établissement du texte et mentionnées quelques-unes des découvertes qui ont été faites, afin de donner aux lecteurs une édition sûre, qui respecte les intentions de l’écrivain septuagénaire, dernier seigneur de Saint-Jean-Port-Joli.
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Druon, Frédéric, Marc Sentis, François Salin, Catherine Le Blanc, Pascal Salières, Fabien Quéré, and Philippe Zeitoun. "Générer des impulsions laser ultra-brèves de très haute intensité : la technique du CPA." Reflets de la physique, no. 61 (March 2019): 13–25. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/201961013.

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Abstract:
Il y a un avant et un après l’article publié en 1985 par Donna Strickland et Gérard Mourou [1] faisant la démonstration de l’amplification par dérive de fréquence (CPA pour Chirped pulse amplification). Le présent dossier de Reflets de la physique a pour but de donner une vue d’ensemble de cette technologie et de ses différentes implications. Le principe de l’amplification par dérive de fréquence est d’abord présenté, avec son développement dans le monde des lasers. Ensuite, sont décrites les applications industrielles relatives au micro-usinage et à l’ophtalmologie, qui concernent les intensités moyennes (1013 - 1014 W cm-2). Les applications à la recherche couvrent les intensités plus fortes (1014 - 1018 W cm-2), qui permettent la génération d’impulsions ultra-courtes et de sources nouvelles de photons et de particules, jusqu’à la ultra-haute intensité (1018 - 1022 W cm-2 et au-delà...) et les lasers multipétawatts.
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Vitez, Primož. "La prise de la parole dans Les Contes philosophiques de Diderot." Acta Neophilologica 53, no. 1-2 (November 27, 2020): 231–43. http://dx.doi.org/10.4312/an.53.1-2.231-243.

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Abstract:
Tous les contes de Diderot, et la plupart de ses romans, fonctionnent comme du théâtre latent. En outre, Diderot se lit comme un auteur qui a réussi à unir en sa personne le don de dire de la philosophie et celui de raconter des histoires. Il y a plus d'une voie pour un humaniste de parvenir à une interprétation du monde social. Certains textes de Diderot sont explicitement le fruit d'une réflexion philosophique, d'autres excellent en un artisme authentique – ce qui a valu à Diderot la réputation de l'un des écrivains les plus dialogiques du dix-huitième siècle européen. Les deux énergies créatrices se trouvent réunies dans ses courtes histoires, écrites entre 1768 et 1774. Ces textes s'entendent comme philosophiques parce qu'ils s'ouvrent sur des dilemmes éthiques fondamentaux: ils se destinent à donner la parole à l'individu quand celui-ci se trouve confronté à l'arbitraire de la loi ou à celui de l'opinion publique.
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Baruch, Clarisse. "Le temps du Préconscient." Revue française de psychanalyse Vol. 88, no. 1 (January 31, 2024): 207–18. http://dx.doi.org/10.3917/rfp.881.0207.

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Abstract:
Les vécus d’identité, d’écoulement du temps et la mémoire entretiennent des rapports métapsychologiques étroits. Freud les a étudiés dans différents textes, amenant en particulier l’atemporalité de l’inconscient et la non-durabilité de la mémoire dans la conscience, sans les situer explicitement dans le sas intermédiaire, le préconscient. De courtes vignettes cliniques montrent comment s’organise si différemment le vécu temporel en fonction de l’organisation psychique : temps gelé de la psychose, temps accéléré de la manie, témoignant d’un préconscient dysfonctionnel, temps long de la symbolisation intégrant la durée de l’absence et le temps de la latence. Un préconscient fonctionnel rend possibles les trajets de l’inconscient au conscient, dans les deux sens, amenant porosités et souplesses à l’ensemble du psychisme. Le monde fantasmatique s’y développe également, en s’appuyant sur l’expérience de la discontinuité. Mais cette discontinuité n’est tolérable que si un mécanisme de liage temporel relie les événements psychiques au cours du temps, comme les notes discontinues se regroupent en musique. C’est alors que l’écoulement du temps, les images mémorielles et le sentiment d’existence peuvent dans un même mouvement psychique permettre un vécu de continuité.
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Philippe, Julien. "La naissance de l’Edgewise ou le dernier et le meilleur mécanisme d’Angle." L'Orthodontie Française 87, no. 3 (September 2016): 347–51. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2016031.

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Abstract:
Introduction : L’application de forces mécaniques sur les dents constitue une part non négligeable du traitement orthodontique. La mécanique la plus utilisée, l’« Edgewise », née il y a 88 ans, s’est imposée à travers le monde. Son invention par E.H. Angle en 1928 représente, pour l’histoire de l’orthodontie, un évènement qui mérite d’être rappelé. Matériels et méthodes : Cet article expose brièvement les raisons qui ont poussé Angle à mettre au point une nouvelle mécanique. Résultats : Pour présenter le premier système mécanique agissant dans les trois plans de l’espace, Angle a montré des schémas et donner des modes d’emploi précis, rappelant à plusieurs reprises que sa mécanique n’est pas compliquée et qu’une étude attentive doit permettre d’en surmonter toutes les difficultés. Discussion : La conception thérapeutique d’Angle n’a été suivie que pendant une courte période, son auteur étant décédé peu de temps après sa présentation. Mais les mécaniques inventées par la suite conservèrent les principes de l’Edgewise, rendant ainsi hommage à une grande invention.
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Ducasse, D., V. Arpon-Brand, M. Vienot, C. Laglaoui, R. Calati, S. Guillaume, P. Courtet, and E. Olié. "La thérapie d’acceptation et d’engagement dans la prise en charge des conduites suicidaires." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S47—S48. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.133.

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Abstract:
ContexteLes conduites suicidaires (CS) constituent un problème de santé publique majeur à travers le monde. Elles présentent une vulnérabilité propre, et sont maintenant considérées comme une entité diagnostique indépendante dans le DSM5. La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) est une thérapie intégrative ayant démontré son utilité dans une grande variété de troubles psychiatriques, à travers une diminution de l’évitement expérientiel et une amélioration de la flexibilité psychologique (socles communs à l’ensemble des troubles psychiatriques) .InnovationNous avons conduit une étude pilote suggérant la faisabilité de la thérapie ACT, sous forme de groupes, chez les patients suicidants (CHRU de Montpellier, Pr Courtet) . À travers la présentation des processus thérapeutiques utilisés dans la thérapie ACT, nous aborderons les hypothèses d’action de la thérapie ACT dans les conduites suicidaires. Puis nous présenterons l’étude IMPACT, en cours de réalisation dans le service urgences et post-urgences psychiatriques (CHRU de Montpellier, Pr Courtet). Il s’agit de la première étude contrôlée randomisée recherchant des biomarqueurs neuroanatomiques et fonctionnels de réponse à la thérapie ACT chez des patients ayant un trouble des conduites suicidaires. Nous aborderons enfin, de façon pratique, comment présenter la thérapie ACT à un patient, à travers une matrice . Il s’agit d’une analyse fonctionnelle permettant de faire percevoir au patient le fonctionnement actuel dans lequel il se sent enlisé, de mettre en lumière ce qui est important dans sa vie, et donc d’avoir un outil motivationnel simple et efficace pour l’accompagner vers le changement.PerspectivesLa thérapie ACT semble être une thérapie prometteuse dans la prise en charge des conduites suicidaires. L’étude IMPACT servira à accroître les connaissances sur les conduites suicidaires par l’identification de biomarqueurs de réponse thérapeutique et la mise en évidence des régions cérébrales associées aux processus thérapeutiques.
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Burnier, Isabelle, Salomon Fotsing, Diane Bouchard-Lamothe, and Selya Amrani. "Briefing des patients simulés en cinq étapes : effets perçus sur la préparation à la pratique simulée. Données d’un projet pilote." Pédagogie Médicale 20, no. 4 (2019): 177–85. http://dx.doi.org/10.1051/pmed/2020021.

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Abstract:
Problématique : La formation des patients simulés (PS) est nécessaire pour répondre aux critères d’authenticité de la simulation. Dans le cadre de cliniques simulées, nous avons mis en place un nouveau format de briefing des PS, créé à partir d’un modèle de formation issu des arts du théâtre, combiné au briefing habituel du monde de la simulation. Objectif : Décrire les effets perçus du briefing en cinq étapes sur la préparation des PS à la pratique simulée. Méthodes : Étude qualitative et descriptive. Dix-sept PS ont répondu à un questionnaire en ligne. L’analyse inductive des données a été effectuée par trois chercheurs. Résultats : Les PS perçoivent une meilleure compréhension du scénario, une amélioration de leurs habiletés d’interprétation et de mémorisation ainsi qu’un renforcement de leur sentiment d’appartenance. Conclusion : Le briefing en cinq étapes répond au besoin d’avoir une formation courte, ponctuelle, ciblée sur le cas et propice à un encadrement sûr des PS. Il est complémentaire des formations longues et thématiques, offertes périodiquement. Une évaluation des effets observables de ce briefing sur la performance réelle des PS devrait être envisagée.
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Vilar, Pierre. "Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l’épreuve critique." Études françaises 42, no. 2 (October 25, 2006): 85–102. http://dx.doi.org/10.7202/013865ar.

Full text
Abstract:
Dans Le monde et le pantalon, publié pendant l’hiver 1945-1946 dans les Cahiers d’art dirigés par Christian Zervos, Samuel Beckett propose une présentation largement paradoxale des oeuvres de Gerardus et Abraham van Velde à l’occasion de deux expositions parisiennes parallèles. À partir d’une réflexion directement issue de la courte histoire drôle qu’il place en exergue, Beckett dispose en effet un discours savant constamment contredit par les sautes de langue, les effets de dialogue fictif et une dialectique serrée méthodiquement paradoxale. Notre étude voudrait montrer comment s’articulent dans ce texte — tenu trop souvent pour métapoétique ou programmatique, entre la rédaction de Watt et celle de Mercier et Camier — une énigmatique et une rhétorique qui ont bel et bien affaire au discours sur la peinture, et à la nature complexe de ce type de discours. Cela ne peut se faire sans situer le cadre de la publication, éclairer certaines de ses références et certains présupposés, sans décrire enfin la structure surprenante de cet article foisonnant, en apparence disparate mais fondé sur des dispositions curieusement précises et précisément agencées. En un mot, on voudrait en souligner la dimension délibérément rhétorique, établie sur les ruines de la rhétorique.
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Mansker, Andrea. "“Marriages by the Petites Affiches”." French Historical Studies 41, no. 1 (February 1, 2018): 1–31. http://dx.doi.org/10.1215/00161071-4254595.

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Abstract:
AbstractFounder of the most widely known matrimonial agency in postrevolutionary France, Claude Villiaume proved his talents as an enterprising ad man who exploited the uniquely commercial format of the Parisian Petites affiches to establish a virtual monopoly on the business under the Empire. Offering to serve as a conduit for men and women who pursued love anonymously in the Petites affiches, he skillfully marketed his “marriages by the classifieds” to lonely, uprooted individuals throughout imperial France. Villiaume pitched his unions as part of a new commercial and social world of movement in Paris. He sought to facilitate the circulation of capital and people by forging family alliances and love matches across multiple social and geographic borders. By linking marital choice and courtship to the vagaries of consumer capitalism, the agent transformed marriage into a form of commercial exchange associated with the new urban values of abundance, pleasure, and social mobility.Fondateur du bureau des mariages le plus connu à l'époque de l'Empire, Claude Villiaume a fait preuve de son talent comme publicitaire dynamique qui se servait du format commercial des Petites Affiches de Paris afin d'établir un monopole sur la profession de courtier matrimonial. Il s'est proposé comme entremetteur pour les gens à la recherche d'un conjoint dans l'anonymat des petites annonces et il a mis en valeur ses « mariages par les petites affiches » aux personnes solitaires et déplacées dans la France impériale. Villiaume a proposé ses mariages dans le cadre d'un nouveau monde commercial et social marqué par la circulation rapide des personnes et des marchandises à Paris. Il a tenté de faciliter les alliances familiales et les liens amoureux au-delà des frontières géographiques et sociales. En associant le modèle du choix du conjoint et de la cour au capitalisme consumériste, l'agent a transformé le mariage en une espèce d'échange commercial lié aux valeurs urbaines de l'abondance, du plaisir, et de la mobilité sociale.
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Pierron, Jean-Philippe. "Le « bon » sens de la peine ?" Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 215–29. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0215.

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Abstract:
On décrit trop vite, de dehors, de loin, de haut, qu'il y aurait un sens de la peine. Car s'il en est un, il se tient dans un équilibre toujours à trouver. Il n'est jamais définitif comme se le laisse croire trop vite la lecture procédurale d'une rationalité instrumentale du monde, d'une bureaucratisation croissante de ce qui se vit dans le milieu pénitentiaire. L'équilibre est à inventer, en priorisant la finalité entre sanctionner, contenir et réhabiliter. Entre la finalité courte de la peine qui sanctionne, et la finalité longue de la peine qui vise une humanité amendée, pacifiée et peut être réhabilitée, une voie n'est-elle pas à inventer : le probable jusqu'au probant de la probation ? N'est-ce pas pourquoi, plutôt qu'une juxtaposition entre la sanction, la contention amorale et la réhabilitation, il faudrait rechercher une articulation qui serait au cœur du travail de la peine en milieu carcéral : viser la relation entre personnels et détenus au risque de la procédure ?
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Nourry, Patricia. "Le souci du monde. Dialogue entre Hannah Arendt et quelques-uns de ses contemporainsSylvie Courtine-Denamy Collection «Pour demain» Paris, Librairie Philosophique J. Vrin, 1999, 231 p." Dialogue 41, no. 1 (2002): 190–93. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217300013743.

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Kornobis, J. P. "Freud, Girard, Lacan, l’impossible triangle." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S92. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.394.

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Abstract:
On aurait tort de penser que rien n’est plus facile que de faire figurer ensemble dans un même triangle Freud, Lacan et Girard sous le prétexte que leur approche de la question du désir serait proche. Pourtant, nous tenterons de montrer qu’il n’en est rien car leurs théories s’opposent sur bien des points et rendent ce triangle impossible. À un moment où les neurosciences nous donnent les moyens d’échapper aux mythes, un savoir sur l’énigme du désir est-il encore « utile » ? Nous pensons que oui, ce savoir reste un enjeu important surtout pour celles et ceux qui s’intéressent à la santé mentale car il nourrit les compétences nécessaires à la pratique du soin. Le désir ne devrait-il pas être orienté vers le bonheur ? C’est en particulier ce qu’avaient compris les philosophes grecs qui en faisaient leur éthique, pourquoi conduit-il si facilement au malheur ? C’est à cause de la pulsion de mort nous répondent les psychanalystes ! Nous tenterons de montrer qu’en ajoutant à la question du désir celle bien réelle de l’appropriation mimétique conflictuelle, René Girard propose une alternative à la mythique pulsion de mort freudienne et invalide du même coup la conception lacanienne de l’inconscient freudien. Au terme de cette courte exposition de concepts théoriques qui semblent se montrer parfois trop proches et donc possiblement rivaux, nous verrons que le regard porté par Girard sur le monde permet d’actualiser les questions posées par Kant. Ces questions « éthiques » constituent pour les praticiens que nous sommes le fondement de notre savoir-être : 1. Que puis-je savoir ? 2. Que dois-je faire ? 3. Que m’est-il permis d’espérer ?
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Schaffer, Benjamin. "A “Small Vessel of Brisk Bostoneers”: The Life and Times of the Massachusetts Province Sloop Mary, c. 1688-1693." Northern Mariner / Le marin du nord 33, no. 1 (July 27, 2023): 1–26. http://dx.doi.org/10.25071/2561-5467.1080.

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Abstract:
In the late seventeenth century, the Massachusetts Bay Colony’s government built its own provincial navy of several vessels to secure its coastline from French, Indigenous, and piratical threats. While the creation of provincial navies would become a regular hallmark of English colonization throughout the Atlantic world, this fleet’s flagship – the sloop Mary – and its crew would become major players in various transatlantic dramas ranging from the Glorious Revolution to the Golden Age of Piracy to the Salem Witchcraft Trials. Overall, Mary’s short service history not only gives us a novel maritime lens through which we can examine traditionally-well studied events in early American history, but also highlights the long-ignored role of Anglo-American provincial naval forces in shaping the first British Empire. À la fin du dix-septième siècle, le gouvernement de la colonie de la baie du Massachusetts a construit sa propre marine provinciale de plusieurs navires pour protéger ses côtes contre les menaces posées par les Français, les Autochtones et les pirates. Alors que la création de marines provinciales allait devenir une caractéristique de la colonisation anglaise dans le monde de l’Atlantique, le navire amiral de cette flotte – le sloop Mary – et son équipage allaient devenir des acteurs importants dans divers drames transatlantiques, y compris la Glorieuse Révolution, l’Âge d’or de la piraterie et les procès des sorcières de Salem. Dans l’ensemble, la courte histoire de service maritime du Mary nous offre non seulement une nouvelle optique maritime à travers laquelle il est possible de considérer les événements traditionnellement bien étudiés des débuts de l’histoire américaine, mais elle souligne également le rôle longtemps ignoré des forces navales provinciales anglo-américaines dans la formation du premier Empire britannique.
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Ahmed, F. Ait, N. Elkhamlichi, M. Aharmim, R. Zahraoui, M. Soualhi, and J. E. Bourkadi. "REACTION IMMUNOALLERGIQUE A LETHAMBUTOL : A PROPOS DE 2 CAS." International Journal of Advanced Research 11, no. 03 (March 31, 2023): 184–90. http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/16405.

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Abstract:
La tuberculose represente un probleme majeur de sante publique a travers le monde, enparticulier dans les pays en voie de developpement. La strategie therapeutique est bien standardisee et fait appel a 4 antibiotiques majeurs : LIsoniazide (H), la Rifampicine (R), la Pyrazinamide (Z) et lEthambutol (E). Dautres medicaments peuvent etre utilises en cas de tuberculose multi-resistante ou ultra-resistante ou en cas dintolerance aux medicaments usuels. Ces medicaments peuvent induire de nombreux effets indesirables, parmi lesquels les reactions immunoallergiques qui surviennent dans 5% des cas et pose un reel probleme de prise en charge. Tous les antituberculeux majeurs sont concernes, avec par ordre de frequence la Rifampicine, la Pyrazinamide, lIsoniazide et lEthambutol.Cette reaction allergique peut se manifester par des signes cutanes, hematologiques ou generaux, durant les deux premiers mois du traitement. En fonction du degre de gravite des reactions allergiques, certaines peuvent aboutir a un arret du traitement, les antituberculeux responsables doivent etre identifies afin, si possible, induire une immunotolerance permettant une reprise du traitement en cause. LEthambutol est lantibacillaire le mieux tolere en dehors des atteintes oculaires, les lesions cutanees les plus frequentes sont comparables a celles decrites pour les autres antituberculeux, il peut sagir dun prurit, un rash cutane le plus souvent, avec possibilite de forme grave notamment le Syndrome de Stevens-Johnson.La desensibilisation au traitement antibacillaire consiste a induire une tolerance temporaire aux medicaments responsables de la reaction immunoallergique en introduisant des dosescroissantes de la molecule en question sur une courte periode de temps jusqua ce que la dose cumulative therapeutique soit atteinte et toleree.Nous rapportons 2 cas de reactions immunoallergiques a lEthambutol colliges auservice dePneumo-phtisiologie de lHopital Moulay Youssef, centre hospitalier Ibn Sina de Rabat, Maroc. Un protocole de desensibilisation a la molecule responsable a ete instaure chez lune de nos patientes mais arrete devant la reapparition des meme lesions cutanees a la dose de 15 mg, notre 2 eme patiente presentait une forme de tuberculose pauci bacillaire, nous avons decide darreter definitivement lEthmabutol pour les deux patientes et de prolonger le traitement de 3 mois selon le schema 2RHZ/7RH.
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Mattlar, Carl-Erik. "Are We Entitled to Use Rorschach Workshop's Norms When Interpreting the Comprehensive System in Finland?" Rorschachiana 26, no. 1 (January 2004): 85–109. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.85.

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Abstract:
Les nombreux résultats des études produites depuis les années 30 jusqu'à nos jours indiquent que le Rorschach est un instrument étique et que les normes produites par les Rorschach Workshops sont universellement valides. Il faut toutefois reconnaître que ce n'est pas le cas dans certaines subcultures spécifiques, que ce soit dans le monde occidental ou dans des pays isolés en voie de développement (cf. Bleuler & Bleuler, 1935 ; Al-Issa, 1970 ; Abel, 1973 ; Boyer, 1995 ), mais même dans ce cas, certaines études semblent indiquer qu'il y a moins de différences qu'attendu. Plus particulièrement, et en rapport avec l'article que nous présentons ici, il semble tout à fait légitime d'utiliser les normes américaines en Finlande. Il existe toutefois des différences notables pour un groupe de variables, M savoir le score D, le D Ajusté et le DEPI. Toutefois, des études épidémiologiques médicales ( Julkunen, 1985 ; Lehtinen et al., 1990; Aromaa et al., 1989 ), la musique finnoise classique et la musique populaire, et des études d'ethnologie comparée ( Daun et al., 1989 ) confirment une haute prévalence de détresse et de dépression chez les Finnois. Le problème aurait en fait été que le Rorschach (SI) soit incapable de repérer ces particularités. Cependant, il ne fait pas de doute que les études internationales sur des échantillons de non-consultants publiées par Erdberg et Shaffer (1999) , et Shaffer et Erdberg (2001) mettent à jour des différences importantes. La plupart de ces différences ont probablement leur origine dans les Lambda élevés retrouvés en Belgique (L = 1,18), au Chili (L = 1,44), et au Portugal (L = 1,21). De mon point de vue, cet état de chose pourrait s'expliquer de trois ou quatre faç ons. Tout d'abord, on pourrait penser que les Belges, les Chiliens et les Portugais sont des peuples qui présentent des caractéristiques très différentes du reste du monde. Ensuite, on peut penser que les échantillons ne sont pas représentatifs de chacun de leur pays. Troisièmement, les procédures d'administration et/ou de cotation pourraient être problématiques. Une quatrième explication pourrait être que ces sujets ne se seraient pas sentis à l'aise dans les lieux où ils ont été testés, départements de psychologie ou autres ( Mattlar, 1999 ). Comme c'est pour l'échantillon protugais que nous avons le plus de renseignements, une courte analyse est de mise. Pires (2000) a plusieurs fois avancé, dans diverses communications, que la raison principale des différences avec les normes américaines était le bas niveau d'étude de ses sujets. Toutefois, le niveau d'étude des 343 Finlandais est très comparable à l'échantillon de Pires, et les données finlandaises sont très similaires à celles des Rorschach Workshops. En outre, Pires fait l'hypothèse qu'il existe au Portugal une plus grande hétérogénéité de population qu'en Amérique, et que cela pourrait expliquer les résultats. En conséquence, il plaide pour l'établissement de normes différentes selon les niveaux socioéconomiques, et selon les différentes régions et sous-groupes au Portugal. Dans son article, Pires (2000 , p. 371) note que “le calcul initial avait prévu d'inclure 501 sujets”. Après avoir supprimé les protocoles non valides, ceux pour lesquels on pouvait sérieusement mettre en doute la qualité du contact, et ceux qui présentaient des erreurs d'administration, ainsi que les sujets en traitement, il a obtenu 309 protocoles (62%). Pires ne discute pas de la représentativité de cet échantillon par rapport à la population portugaise, et il ne présente pas les taux d'accord inter-correcteurs. En comparant les données obtenues par les Rorschach Workshops avec les échantillons réunis de par le monde, on s'aperç oit d'un aspect fondamental, qui a été souligné par Exner (2002) et Meyer (2001) . L'échantillon de non-consultants (le premier constitué entre 1973 et 1986 et le plus récent commencé en 1999) est composé de personnes en bonne santé, actives sur le plan professionnels et sans passé psychiatrique, qui montraient des signes évidents de bonne insertion sociale. Ces échantillons n'ont donc pas été constitués par un recrutement au hasard, ils représentent des gens en bonne santé et au fonctionnement adéquat. Au plan méthodologique, la représentativité de l'échantillon pour une population donnée est une question essentielle. Si elle est insuffisante, il est impossible d'en tirer des conclusions quant à la structure du Rorschach de cette population. Des échantillons de personnes tirées au hasard sur l'ensemble d'une population sont une denrée rare. La plupart du temps, nous devons nous contenter d'approximations – mais alors nous devons rester modestes quant à nos conslusions. Des inférences statistiques ne sont pas une bonne réponse à ce problème. Toute aussi importante est la question des procédures d'administration, et de la cotation. Exner (2001) écrit, dans la préface à la 5ème édition du Manuel de cotation: “On ne soulignera jamais assez l'importance de justes procédures d'administration. Elles nécessitent des compétences, de la sensibilité et du bon sens”. Il faut du temps et des efforts pour acquérir ces qualités. Personnellement, j'ai enseigné le Rorschach (SI) dans quatre sessions de 160 heures chacune, et j'ai constaté qu'au 4/5 du programme, c'est-à -dire après environ 135 heures, 80% des participants obtiennent des protocoles convenables et sont capables de coter avec 80% d'accord par rapport à la cotation étalon. On n'a aucune information sur ces pré-requis dans les données internationales présentées au symposium international d'Amsterdam en 1999 et à Philadelphie en 2001 ( Mattlar, 2001 ). En revanche, ces pré-requis sont entièrement remplis dans les normes établies par les Rorschach Workshops. Finalement, de quoi avons-nous besoin? De normes nationales, voire régionales comme le défend Pires? Ou avons-nous besoin de quelques valeurs de références nationales/culturelles qui nous permettent de calibrer les normes des Rorschach Workshops, pour prendre en compte d'éventuelles caractéristiques ethno-culturelles (émiques)? Si Pires a raison, alors nous sommes face à un travail de Sisyphe puisque tous les seuils de signification devront être établis, empiriquement, pour toutes les cultures où le Système intégré est utilisé. En outre, il est probable que nous devions valider les interprétations de toutes les variables, séparément dans chaque culture. En dépit des résultats obtenus par d'anciennes études dans des pays en voie de développement, ainsi que des arguments bien fondés de Pires, je soutiens que le Rorschach (SI) est véritablement un instrument étique et que, contrairement à la plupart des instruments neuropsychologiques, même les plus simples ( Nell, 2000 ), il fonctionne et peut être interprété de manière similaire dans la plupart des cultures à travers le monde. Un article récent de Meyer (2002) contredit nettement la notion de différences ethniques et de biais dans le Rorschach (SI). En outre, j'engage fortement la communauté internationale M obtenir des valeurs de référence culturelles ou ethniques, non pas comme des normes, mais comme des moyens de calibrer les normes des Rorschach Workshops dans une culture donnée.
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Beriault, Daniel, Karina Rodriguez-Capote, Kristin Hauff, David Kinniburgh, Loralie Langman, Andre Mattman, Danijela Konforte, et al. "Reduce, Reuse, Recycle: Top 10 Choosing Wisely Canada’s Recommendations for Conserving Laboratory Resources." Canadian Journal of General Internal Medicine 17, no. 4 (November 18, 2022): 86–95. http://dx.doi.org/10.22374/cjgim.v17i4.650.

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Abstract:
AbstractThe COVID-19 pandemic has significantly impacted the production, distribution, and demand of essential laboratory supplies worldwide. In 2021, severe shortages in required laboratory supplies such as blood collection tubes, butterfly needles, and blood gas syringes became a critical issue across Canada. Many hospitals or institutions had to instruct physicians and patients to limit laboratory testing where possible and, in some cases, required emergency shipments of tubes from alternative vendors or nearby hospitals. Laboratory testing is ubiquitous in managing patients. It is used for screening, diagnosis, and monitoring purposes. With limited blood collection tubes, consideration for restricting non-urgent testing is needed to conserve supply and protect acute care departments that manage critically ill patients. In addition, laboratories across Canada have experienced significant staffing shortages, resulting in an even greater need for appropriate laboratory utilization. Consequently, the Canadian Society of Clinical Chemists (CSCC) and the Canadian Association of Medical Biochemists (CAMB) curated utilization recommendations for both hospital and primary care settings in collaboration with Choosing Wisely Canada (CWC). These recommendations were specifically selected from those previously published by Choosing Wisely Canada (CWC), with impact statements and rationales added to conserve at-risk laboratory resources. Supply chain disruptions of clinical laboratory resources are expected to continue throughout 2022, indicating that now, more than ever, a focus on appropriate laboratory utilization is essential. RésuméLa pandémie de COVID-19 a eu un impact considérable sur la production, la distribution et la demande de fournitures de laboratoire essentielles dans le monde entier. À partir de 2021, de graves pénuries de fournitures de laboratoire essentielles, comme les tubes pour prélèvement sanguin, les aiguilles à ailettes et les seringues pour l’analyse de gaz sanguin, sont devenues un question cruciale au Canada. De nombreux hôpitaux et étab-lissements ont dû demander aux médecins et aux patients de limiter dans la mesure du possible les analyses en laboratoire et, dans certains cas, ont eu besoin qu’on leur envoie d’urgence des tubes provenant d’autres fournis-seurs ou d’hôpitaux voisins. Les analyses en laboratoire sont omniprésentes dans la prise en charge des patients et sont utilisées à des fins de dépistage, de diagnostic et de suivi. Étant donné le nombre limité de tubes pour prélèvement sanguin, il faut envisager de restreindre les analyses non urgentes pour conserver les réserves et protéger les services de soins de courte durée qui prennent en charge les patients gravement malades. De plus, partout au Canada, les laboratoires connaissent des pénuries importantes de personnel, ce qui rend encore plus nécessaire une utilisation appropriée des laboratoires. Par conséquent, la Société canadienne des clini-co-chimistes (SCCC) et l’Association des médecins biochimistes du Canada (CAMB), en collaboration avec Choisir avec soin (CAS), ont préparé des recommandations d’utilisation pour les milieux hospitaliers et de soins de santé primaires. Ces recommandations ont été spécifiquement choisies à partir de celles déjà publiées par CAS, en y ajoutant des énoncés des répercussions et des justifications, et visent à conserver les ressources de laboratoire à risque. On s’attend à ce que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement en ressources de laboratoire clinique se poursuivent tout au long de l’année 2022, ce qui indique que maintenant, plus que jamais, il est essentiel de se concentrer sur une utilisation appropriée des laboratoires.
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Coeyman, Louis. "<div class=""> <div class="WordSection1"> <div class=""><span class="">Language attitudes, vitality awareness, and identity in France: The case of Picard/Ch&rsquo;ti in the Hauts-de-France</span></div> </div> </div>." Language Documentation and Description 22, no. 1 (December 14, 2022): 1. http://dx.doi.org/10.32881/ldd.322.

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Abstract:
Most regional languages in France are now endangered, as speaker numbers have been declining for decades. One such language is Picard (also called Ch’ti), a minority language spoken in the Hauts-de-France region. This research investigates the social perception of Picard, its place in the modern world, and its importance to the identity of those living in the Picardophone area. The study also suggests that making questionnaire respondents aware of a language’s endangered status has an impact on the language attitudes respondents express. Two versions of the same online questionnaire were used, only one of which included a short introduction presenting Picard as a “severely endangered language”. These questionnaires were answered by 586 people living in the Hauts-de-France. The results differ by age and by whether the respondent was informed/reminded of the loss of the language. Attitudes towards Picard cannot be considered negative, but rather mixed or positive. Nevertheless, respondents remain for the most part unwilling to use Picard in most domains where French is used. I argue that current approaches to language planning and policy in France are not helpful for the future of this language. Résumé La plupart des langues régionales de France sont aujourd’hui en danger car leur nombre de locuteurs diminue depuis des décennies. L’une de ces langues est le picard (aussi appelé ch’ti), langue minoritaire parlée dans la région des Hauts-de-France. Cette recherche interroge la perception sociale du picard, sa place dans le monde moderne et son importance pour l’identité des personnes. Cette étude suggère également que sensibiliser les personnes répondants au questionnaire au statut en danger d’une langue a un impact sur les attitudes linguistiques exprimées par les participants. Deux versions d’un même questionnaire en ligne furent utilisées, où l’une comportait une courte introduction présentant le picard comme une «langue sérieusement en danger». 586 personnes habitants les Hauts-de-France ont répondu à ces questionnaires. Les résultats diffèrent selon l’âge et en fonction de si les participants sont informés/rappelés ou non de la perte de la langue. Les attitudes envers le picard ne peuvent être considérées comme négatives, mais plutôt mitigées ou positives. Néanmoins, les personnes interrogées restent pour la plupart réticentes à utiliser le picard dans la plupart des domaines où le français est utilisé. Je soutiens que les approches actuelles de la planification et de la politique linguistique en France ne contribuent pas à aider l’avenir de cette langue. Racourche L’pupart ed ches langues régionales ed France is sont achteure in danger pasqué leu nombe ed déviseus i dminue edpu des disannes d’ennées. Emmi ches langues-lo ny-o l’picard (auchi aplé ch’ti), ene langue minoritaire qu’in dvise din l’région des Heuts-d’France, qu’i sro el sujet d’ echl’artique-chi. Aveuc ch’manque ed données chocholinwistique, echl ercache-chi ale esplore el percepcion sociale du picard, es plache din ch’monde moderne pi s’n importance pou chl’idintitè des gins. Pou miu comprinde el situacion d’achteure, 586 gins dmorant din ches Heuts-d’France is ont répondu à des questions in lène. Ches résultots is amoutte eq ches atitudes au garde d’el variété-lo is n’ peutte pon ête ravisées conme négatiuses, mais puto interdeus o bin positiuses. In pusse, l’picard i est important pou chl’idintitè des gins au nivieu personnel pi étou au nivieu régional. Chl’ analise ale amoute auchi ene diférinche d’atitude/d’idintitè slon chl’age pi slon qu’in est infourmé/ramintuvè d’el perte du picard, mais ch’ginre i n’a pon d’impake su ches réponses. Chpindant, ches gins is restte pou l’pupart conte l’idèe d’es servir du picard din l’pupart des domaines dù qu’in s’ sert du francés. J’oupène qu’in canjmint i est nécessaire din l’planificacion pi l’ politique linwistique achteure in France pou aidier à warandir in avnir à l’ langue-lo. Mots Clés: Attitudes linguistiques; Langues en danger; Sensibilisation à la vitalité linguistique; France; Picard/Ch’ti
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GUY, G., and L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Abstract:
Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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"Le prix Nobel de physique 2018." Reflets de la physique, no. 61 (March 2019): 12. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/201961012.

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Abstract:
En 2018, le Prix Nobel a récompensé deux découvertes qui ont révolutionné le monde des lasers et de leur utilisation. Il a été attribué pour moitié à Arthur Ashkin pour l’invention des pinces optiques et leurs applications aux systèmes biologiques, et pour moitié à Gérard Mourou et Donna Strickland pour la technique (dite CPA) permettant la génération d’impulsions laser ultra-courtes et ultra-intenses.
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Merlin-Kajman, Hélène. "Le critère de l’action en littérature : de l’Oráculo manual de Gracián au Nouveau traité de la civilité de Courtin, en passant par les Maximes de La Rochefoucauld." Fabula-Lht : Manuels et modes d'emploi : comment la littérature dispose à l'action, no. 29 (January 30, 2023). http://dx.doi.org/10.58282/lht.3640.

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Abstract:
Resume :À partir de l’exemple de trois œuvres, l’article s’essaie à répondre à la question suivante : en quoi l’action est-elle un critère définitionnel de la littérature ? L’Oráculo manual de Baltasar Gracián est un « manuel » destiné à apprendre à se conduire dans un monde immoral pour y réussir, si possible. Son style aphoristique et paradoxal, tout en retournements, qui a inspiré Guy Debord et même toute la « modernité » critique, fait partie de son mode prescriptif. Les « maximes d’État » de la première moitié du xviie siècle, en France, obéissent à un style très semblable. Inquiets de leur force libertine, les dévots y répondent en leur opposant les « maximes de Dieu ». Cette guerre des maximes informe les Maximes de La Rochefoucauld, anti-manuel qui, en tournant le style contre la pragmatique de toutes les maximes et leurs morales, décrit un monde où l’action n’a plus de sens. Le Nouveau traité de la civilité de Courtin, en prescrivant des règles de civilité, ne revient pas à la forme « manuel » guidant la conduite, mais se présente comme un véritable mode d’emploi du comportement en société. Ces trois cas de figure décrivent trois façons différentes, inégalement « littéraires », d’articuler le style et l’action : performativité, transitionnalité, normativité.
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Hindriks, Jean, and Marijn Verschelde. "Numéro 77 - février 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15403.

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Abstract:
L’enseignement en Belgique est un des plus inégalitaire au monde. La réussite scolaire est fortement dépendante de l’origine sociale des élèves. Le «décret inscriptions» en Communauté française et le GOK en Communauté flamande agitent l’opinion publique, mais passent sous silence le fait que les élèves de famille modeste sont avant tout victimes des réorientations en cascade. Dans ce numéro de Regards économiques, nous cherchons notamment à comprendre pourquoi, dans les deux Communautés linguistiques, les résultats scolaires sont aussi dépendants de l’origine sociale des élèves. En fait presque 60 % des écarts de résultats sont liés à l’origine sociale des élèves. D’où le titre de ce communiqué de presse, «la réussite en héritage». Notre recherche s’appuie sur les données de l’enquête PISA 2006 avec un échantillon de 4.125 élèves dans 269 écoles flamandes et 2.211 élèves dans 176 écoles francophones. Cette recherche a révélé que c’est la sélection entre écoles et filières qui contribue à faire de notre enseignement un des plus inégalitaire au monde. Au moment où les discussions sur l’égalité des chances se concentrent presque exclusivement sur les modes d’organisation des inscriptions et le financement différencié, il nous a semblé utile de revenir sur ces résultats. La fracture sociale par les filières Notre analyse révèle que les systèmes scolaires flamands et francophones sont très mauvais en matière d’égalité des chances. Des deux côtés de la frontière linguistique, les niveaux de ségrégation sociale sont les plus élevés d’Europe et la mobilité sociale (ou ascenseur social) est en panne. La ségrégation se fait à la fois entre filières et entre établissements scolaires. La Communauté française a le taux de ségrégation sociale le plus élevé au monde derrière la Hongrie et le Mexique. En fait il faudrait déplacer plus de 40 % des élèves de familles modestes pour obtenir une véritable mixité sociale. La moitié des élèves se trouve reléguée dans des filières techniques ou professionnelles dont les performances sont nettement inférieures à la filière générale. Un enfant de famille modeste a presque quatre fois plus de risque de se trouver dans l’enseignement professionnel qu’un enfant socialement favorisé. Ce risque est le même dans les deux Communautés linguistiques. En Communauté française, plus de la moitié des enfants de famille modeste sont en retard scolaire contre moins d’un quart en Flandre. Mais si on double moins souvent dans l’école flamande c’est parce que les enfants de famille modeste sont réorientés plus tôt (dès l’âge de 12 ans) dans les filières techniques et professionnelles (contre 14 ans dans les écoles francophones). Face à cette séparation entre filières, fortement déterminée par l’origine sociale des élèves, les inscriptions et les choix entre réseau libre et officiel semblent avoir une importance secondaire. Ségrégation sociale ou scolaire ? Comment expliquer que les élèves dans la filière professionnelle ou technique ont des compétences et connaissances aussi médiocres en lecture, mathématique et science ? Faut-il y voir un glissement des curriculums qui ferait que ces élèves sont moins confrontés à ces matières de base ? Plus grave, c’est que l’on retrouve trois à quatre fois plus d’enfants de familles modestes dans ces filières de relégation. Sont-ils à ce point si mal préparés par leur famille à assimiler un langage pédagogique ? Comment expliquer cela dans la mesure où la réussite scolaire ne peut bien sûr pas s’expliquer par simple héritage génétique ? Comment ne pas y voir une certaine forme de relégation, où les enfants socialement défavorisés sont relégués en seconde division et les enfants socialement favorisés jouent en première division. Qui est responsable ? Il faut bien reconnaître une certaine hypocrisie dans l’art 21 du décret mission selon lequel «A l'issue des huit premières années de la scolarité obligatoire, les élèves sont orientés vers la forme d'enseignement la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs capacités». On sait le caractère largement irréversible de l'orientation en cascade du général au technique et enfin au professionnel. Dans l'enseignement secondaire, la fin de la 2e commune est certainement un des moments-charnières les plus importants : là se joue de manière déterminant le destin scolaire (et par conséquent professionnel et social) de l'élève. Certains diront que «Nous devons permettre aux jeunes qui le souhaitent de s’orienter vers les filières professionnelles plus courtes. Ces filières sont indispensables au développement des compétences techniques et professionnelles». Fait du hasard ou non ? Ce sont toujours des enfants de familles défavorisées dont les "goûts" sont tournés vers les filières très courtes. Plus le tri est effectué tôt, plus les jeunes issus de ces familles ont tendance à choisir des orientations courtes ou moins valorisées, en intériorisant probablement leur échec annoncé dans les filières plus réputées. Un processus inégalitaire, d’ailleurs souvent validé (quand il n’est pas renforcé) par les décisions d’orientation prises par les conseils de classe. Faut-il supprimer les filières ? Dans les pays nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège et Islande) il n’y a pas d’orientation précoce et en fait les filières n’existent tout simplement pas. Le redoublement est rare et il n’y a pas de sélection sur base des compétences, ce qui n’empêche évidemment pas une pédagogie par groupes différenciés au sein des classes. La Finlande a supprimé les filières entre 1972-1977 avec un effet jugé très favorable sur la mobilité sociale selon des recherches récentes. Réduire les inégalités sociales dans notre enseignement, et en même temps redresser significativement les performances n’est pas quelque chose de facile. Ce que les pays nordiques nous enseignent, c’est qu’il est possible de mieux intégrer les filières entre elles, et en même temps améliorer la performance de chacun de nos élèves.
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Hindriks, Jean, and Marijn Verschelde. "Numéro 77 - février 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2010.02.01.

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Abstract:
L’enseignement en Belgique est un des plus inégalitaire au monde. La réussite scolaire est fortement dépendante de l’origine sociale des élèves. Le «décret inscriptions» en Communauté française et le GOK en Communauté flamande agitent l’opinion publique, mais passent sous silence le fait que les élèves de famille modeste sont avant tout victimes des réorientations en cascade. Dans ce numéro de Regards économiques, nous cherchons notamment à comprendre pourquoi, dans les deux Communautés linguistiques, les résultats scolaires sont aussi dépendants de l’origine sociale des élèves. En fait presque 60 % des écarts de résultats sont liés à l’origine sociale des élèves. D’où le titre de ce communiqué de presse, «la réussite en héritage». Notre recherche s’appuie sur les données de l’enquête PISA 2006 avec un échantillon de 4.125 élèves dans 269 écoles flamandes et 2.211 élèves dans 176 écoles francophones. Cette recherche a révélé que c’est la sélection entre écoles et filières qui contribue à faire de notre enseignement un des plus inégalitaire au monde. Au moment où les discussions sur l’égalité des chances se concentrent presque exclusivement sur les modes d’organisation des inscriptions et le financement différencié, il nous a semblé utile de revenir sur ces résultats. La fracture sociale par les filières Notre analyse révèle que les systèmes scolaires flamands et francophones sont très mauvais en matière d’égalité des chances. Des deux côtés de la frontière linguistique, les niveaux de ségrégation sociale sont les plus élevés d’Europe et la mobilité sociale (ou ascenseur social) est en panne. La ségrégation se fait à la fois entre filières et entre établissements scolaires. La Communauté française a le taux de ségrégation sociale le plus élevé au monde derrière la Hongrie et le Mexique. En fait il faudrait déplacer plus de 40 % des élèves de familles modestes pour obtenir une véritable mixité sociale. La moitié des élèves se trouve reléguée dans des filières techniques ou professionnelles dont les performances sont nettement inférieures à la filière générale. Un enfant de famille modeste a presque quatre fois plus de risque de se trouver dans l’enseignement professionnel qu’un enfant socialement favorisé. Ce risque est le même dans les deux Communautés linguistiques. En Communauté française, plus de la moitié des enfants de famille modeste sont en retard scolaire contre moins d’un quart en Flandre. Mais si on double moins souvent dans l’école flamande c’est parce que les enfants de famille modeste sont réorientés plus tôt (dès l’âge de 12 ans) dans les filières techniques et professionnelles (contre 14 ans dans les écoles francophones). Face à cette séparation entre filières, fortement déterminée par l’origine sociale des élèves, les inscriptions et les choix entre réseau libre et officiel semblent avoir une importance secondaire. Ségrégation sociale ou scolaire ? Comment expliquer que les élèves dans la filière professionnelle ou technique ont des compétences et connaissances aussi médiocres en lecture, mathématique et science ? Faut-il y voir un glissement des curriculums qui ferait que ces élèves sont moins confrontés à ces matières de base ? Plus grave, c’est que l’on retrouve trois à quatre fois plus d’enfants de familles modestes dans ces filières de relégation. Sont-ils à ce point si mal préparés par leur famille à assimiler un langage pédagogique ? Comment expliquer cela dans la mesure où la réussite scolaire ne peut bien sûr pas s’expliquer par simple héritage génétique ? Comment ne pas y voir une certaine forme de relégation, où les enfants socialement défavorisés sont relégués en seconde division et les enfants socialement favorisés jouent en première division. Qui est responsable ? Il faut bien reconnaître une certaine hypocrisie dans l’art 21 du décret mission selon lequel «A l'issue des huit premières années de la scolarité obligatoire, les élèves sont orientés vers la forme d'enseignement la mieux adaptée à leurs aspirations et à leurs capacités». On sait le caractère largement irréversible de l'orientation en cascade du général au technique et enfin au professionnel. Dans l'enseignement secondaire, la fin de la 2e commune est certainement un des moments-charnières les plus importants : là se joue de manière déterminant le destin scolaire (et par conséquent professionnel et social) de l'élève. Certains diront que «Nous devons permettre aux jeunes qui le souhaitent de s’orienter vers les filières professionnelles plus courtes. Ces filières sont indispensables au développement des compétences techniques et professionnelles». Fait du hasard ou non ? Ce sont toujours des enfants de familles défavorisées dont les "goûts" sont tournés vers les filières très courtes. Plus le tri est effectué tôt, plus les jeunes issus de ces familles ont tendance à choisir des orientations courtes ou moins valorisées, en intériorisant probablement leur échec annoncé dans les filières plus réputées. Un processus inégalitaire, d’ailleurs souvent validé (quand il n’est pas renforcé) par les décisions d’orientation prises par les conseils de classe. Faut-il supprimer les filières ? Dans les pays nordiques (Danemark, Finlande, Suède, Norvège et Islande) il n’y a pas d’orientation précoce et en fait les filières n’existent tout simplement pas. Le redoublement est rare et il n’y a pas de sélection sur base des compétences, ce qui n’empêche évidemment pas une pédagogie par groupes différenciés au sein des classes. La Finlande a supprimé les filières entre 1972-1977 avec un effet jugé très favorable sur la mobilité sociale selon des recherches récentes. Réduire les inégalités sociales dans notre enseignement, et en même temps redresser significativement les performances n’est pas quelque chose de facile. Ce que les pays nordiques nous enseignent, c’est qu’il est possible de mieux intégrer les filières entre elles, et en même temps améliorer la performance de chacun de nos élèves.
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Van Damme, Patrick. "Le sorgho." Afrika Focus 27, no. 1 (February 14, 2014). http://dx.doi.org/10.21825/af.v27i1.4919.

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Abstract:
L’ouvrage est bien présenté. Des dessins au trait illustrent pas mal de détails botaniques et autres repris dans le texte. Des photos en couleur illustrent des réalités du champ. Le tout est écrit dans un langage bien abordable, même pour des personnes peu formées en la matière. Un lexique à la fin du livre reprend les principaux termes techniques. La liste des références est assez courte. Une liste de liens internet renvoie à des adresses utiles d’organisations travaillant avec le sorgho. Donc, en tout point, ce travail nous paraît bien présenté et bien documenté et écrit par des spécialistes francophones. Il eut été bien si les auteurs avaient invité d’autres spécialistes d’autres pays et organisations à contribuer à cet ouvrage. Aussi, et vu le mandat du CTA (qui dessert aussi les pays anglo- et lusophones, il eut été bien de prévoir une version anglaise et portugaise, voire même une version électronique, et pourquoi pas une application mobile. Vu aussi la vitesse à laquelle se développe le monde, mais aussi la recherche scientifique – aussi sur le sorgho – il serait bien que le CTA se concerte, avec ces partenaires, comment rendre ce genre de publication plus interactive, et aussi de trouver des moyens à ce que le contenu puisse rester à jour. A notre avis, ce dernier point doit impérativement passer par un site web où seront intégrés et présentés les derniers développements scientifiques en la matière, tout en se basant sur le format initial du livre. Ceci nécessite naturellement le développement d’une toute nouvelle approche et attitude des éditeurs envers ce genre de publications. A suivre !
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Guenther, Alan M. "Seeking Employment in the British Empire: Three Letters from Rajah Gobind Ram Bahadur." Fontanus 12 (January 1, 2010). http://dx.doi.org/10.26443/fo.v12i.194.

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Abstract:
Three short 18th century Persian language letters in the manuscript collection of the Division of Rare Books and Special Collections, McLennan Library, along with the story of how they came to McGill University, provide a fascinating window on the British Empire and the efforts of imperial subjects to obtain employment. The story begins in Bengal where a rising civil servant, Raja Gobind Ram, at a difficult time in his life, petitions his friend David Anderson for assistance. Gobind Ram achieves success, holding eventually posts of considerable responsibility in nascent British India. When, in the late 19th century, the letters come to Canada, the story introduces a young Scottish entrepreneur and immigrant, J. K. Oswald, and his pursuit of employment—first in the financial world of Montreal and later in public service at the then small settlement of Calgary—during the years when the Canadian Pacific Railway was opening up Western Canada, and Louis Riel was leading the Northwest Rebellion of 1885.ResuméUn coup d’œil fascinant sur l’empire britannique et sur les efforts déployés par ses sujets pour trouver du travail est offert par trois courtes lettres en langue perse datant du 18e siècle et par l’histoire du cheminement par lequel elles sont parvenues à l’Université McGill, où elles résident présentement à la Division des livres rares et des collections spéciales de la Bibliothèque McLennan. L’histoire débute au Bengale, avec la demande d’aide adressée par le fonctionnaire Raja Gobind Ram lors d’un moment difficile de sa vie à son ami David Anderson. Gobind Ram accéda éventuellement à des postes d’importance considérable en Inde à l’aube de l’époque d’administration britannique. Ces lettres sont parvenue au Canada vers la fin du 19e siècle, et c’est à cette étape du récit que nous rencontrons James Kidd Oswald, un jeune entrepreneur et immigrant écossais. Nous le suivons alors qu’il cherche du travail—d’abord dans le monde financier de Montréal, puis à titre de fonctionnaire dans ce qui était alors la petite ville de Calgary—au cours des années qui ont vu la compagnie de chemins de fer Canadian Pacific ouvrir les portes de l’ouest canadien et Louis Riel mener la rébellion de 1885.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Servais, Olivier, and Frédéric Laugrand. "Missionnaire." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.018.

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Abstract:
Le terme « missionnaire » renvoie au terme chrétien : « missio », envoyé. Le missionnaire désigne dans la tradition chrétienne celui qui est envoyé par l’Esprit Saint annoncer l’Évangile en dehors des terres de chrétienté. Par extension, ce concept traduit la figure d’un prosélyte institué par une religion. En anthropologie, le mot renvoie à une pluralité de contextes et de sens. C’est avec la Renaissance et la « découverte du Nouveau Monde » que plusieurs récits missionnaires acquièrent le statut de véritables textes ethnologiques. À cette époque, alors qu’un nombre croissant de récits sont publiés ou traduits en Europe ayant pour thèmes les coutumes des peuples non évangélisés, la découverte des Amériques et de populations qui ne figurent pas dans les textes bibliques obligent les théologiens, les écrivains, les chroniqueurs et autres voyageurs, à repenser l’altérité et à formuler de nouvelles interprétations à partir des catégories existantes. Les récits d’André Thevet, de Jean de Léry, par exemple, attestent de cette révolution conceptuelle en ce sens que ces auteurs, pour la première fois, vacillent. Ils en appellent à la transformation de soi et à la conversion du regard. Cette ouverture restera toutefois de courte durée et assez marginale. Avec les conquêtes coloniales, en effet, les récits missionnaires se multiplient et s’ils se diffusent jusque dans le grand public où ils concurrencent les récits de voyage, leur contenu montre la ténacité de l’ethnocentrisme et surtout celle du complexe de supériorité des peuples européens. Il faut attendre le milieu du XXe siècle, sous les effets combinés de la décolonisation et du concile Vatican II pour que les esprits évoluent lentement vers une plus grande tolérance. Entre temps, un nouveau genre est apparu et s’est développé: celui des récits ethnologiques en bonne et due forme. Un peu partout sur la planète, les ethnologues sont rapidement partis en croisade contre les entreprises missionnaires, criant à la déculturation, à la contamination chrétienne et rappelant au monde la diversité des cultures et des traditions, mais sans interroger assez leur propre entreprise et le sens de leurs actions ou de leurs enquêtes. Sur ce point, de nombreuses chroniques missionnaires s’avèrent anthropologiquement très riches pour saisir la diversité des cultures et leurs caractéristiques. Pour se limiter aux Amériques et à une période plus ancienne, citons ces textes encyclopédiques que nous livrent Fray Bernardino de Sahagun (1981 [1730]; voir aussi León-Portilla 2002; José de Acosta (1979 [1590]); Fray Alonso de Benavides (1954 [1630]); ou encore, les monographies de Jean de Léry (1980 [1578]); d’André Thevet (1983 [1557]); de Martin Dobrizhoffer (1967 [1784]). La richesse de ces ouvrages dépasse le plan strictement ethnographique. Claude Lévi-Strauss (1955 : 84) ne s’y est pas trompé lorsqu’il considère L’histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, publiée par le pasteur genevois Jean de Léry, en 1578, comme « le bréviaire de l’ethnologue ». Comme l’illustre encore le cas du jésuite José de Acosta, c’est par l’expérience du voyage, par celle de la distance de soi et de l’altérité que des missionnaires ont découvert, bien avant Jean-Jacques Rousseau et les philosophes du XVIIIe siècle, l’universalité de la barbarie, de la guerre et de l’ethnocentrisme ou encore les limites de la pensée cartésienne. Fermin del Pino-Diaz (1992 : 323) cite avec raison une déclaration du père d’Acosta qui évoque celle de Montaigne dans Des Cannibales et dont, selon lui, tout anthropologue actuel pourrait s’enorgueillir: « La rudesse des barbares n’est pas produite par la nature mais par l’éducation et les coutumes ». En somme, c’est donc bien avant que l’ethnologie émerge comme discipline scientifique, que des missionnaires ont su conjuguer universalisme et relativisme. Rétrospectivement, chaque époque et chaque congrégation a son lot de missionnaires ethnologues. Leurs chroniques s’avèrent ethnographiquement beaucoup plus riches que les récits des voyageurs et des explorateurs. Alfred Métraux (1963) affirme que pour leurs observations méticuleuses sur les peuples du Brésil, les pères capucins Claude d’Abbeville (1614 [1963]) et Yves d’Évreux appartiennent à ceux qu’il nomme les « grands précurseurs de l’ethnographie française » qu’a connu le tournant des XVIe et XVIIe siècles. Les siècles suivants, de nombreux missionnaires ethnologues se retrouvent du côté des jésuites : Brébeuf en Nouvelle-France (Laflèche 1999; Reichler 2004), plusieurs jésuites au Paraguay (Saignes 1985), d’autres dans les Pays d’en Haut et au Canada (Servais 2005). Avec l’entreprise coloniale et l’époque du « réveil missionnaire », le XIXe siècle semble ouvrir une période de régression. Un examen plus attentif laisse pourtant apparaitre là encore des cas de missionnaires ethnologues et ce, dans la plupart des régions du monde : salésiens en Amazonie, missionnaires anglicans dans le Nord canadien, etc. Il n’en demeure pas moins vrai que la plupart des missionnaires de l’époque se détournent de l’ethnographie pour produire des récits de propagande où l’autre est réduit à un faire-valoir. Les récits de mission deviennent ainsi les pièces maitresses d’un travail d’édification et d’un système de propagande, d’un prosélytisme qui ne s’essoufflera vraiment qu’au milieu du XXe siècle, avec la promotion d’une pensée œcuménique et d’un respect des cultures. Plusieurs revues d’anthropologie du XXe siècle émanent encore d’œuvres missionnaires : il en va ainsi d’Anthropos, une revue fondée par le père Schmidt, d’Anthropologica, la revue canadienne d’anthropologie née en 1955, d’une collaboration entre des missionnaires oblats et des anthropologues, etc. Les missionnaires se montreront enfin de précieux experts sur le plan de l’étude des langues, produisant d’innombrables encyclopédies et dictionnaires. La décolonisation ne fera pas disparaitre pour autant les récits de missionnaires ethnologues. Les exemples de Philippe Chanson (2010) dans les Antilles, de Jacques Dournes (1955) au Vietnam et d’Éric de Rosny (1981) au Cameroun montrent, par ailleurs, comment le missionnaire peut être profondément transformé par l’expérience ethnographique (Burridge 1975; Laugrand et Servais 2013). Certains chercheurs ont tenté de problématiser ces contributions missionnaires en les comparant aux démarches ethnographiques et anthropologiques. Claude Blanckaert (1985: 12) a opposé « l’observation participante » des ethnographes à « la participation observante » des missionnaires, mais il faut bien admettre que les termes s’inversent à l’occasion. De nos jours, les anthropologues ne cessent de (re)découvrir toutes les ressources ethnohistoriques et ethnolinguistiques de ces journaux de bord tenus par les missionnaires européens ou indigènes, catéchistes ou évangélistes, répondant tantôt à la demande d’information de l’autorité institutionnelle de leur congrégation, tantôt à leur propre quête et curiosité. Souvent isolés, certains missionnaires ont sans doute obéi à leur passion personnelle, quitte à refouler leurs enquêtes ethnographiques comme l’illustre le cas du révérend E.J. Peck qui a préféré rester dans l’ombre mais répondre aux requêtes que lui faisait Franz Boas (Laugrand, Oosten et Trudel 2006). D’autres ont voulu suivre les incitations de leurs supérieurs et trouver des pierres d’attente ou des valeurs évangéliques dans les traditions qu’ils découvraient. Pour d’autres enfin, le décodage des cultures répondait à des stratégies de conversion et de communication interculturelle. On connait depuis longtemps la formule : « comprendre pour être compris ». De la traduction des catéchismes ou de la Bible en langue vernaculaire, à la production de traités savants sur la parenté ou la religion primitive, en passant par l’élaboration érudite de dictionnaires qui sont parfois de véritables encyclopédies, plusieurs missionnaires ethnologues ont apporté une contribution majeure à l’émergence de la discipline ethnologique. Même si la question des modes de lecture et des outils d’analyse de ces récits missionnaires fait encore débat méthodologique et épistémologique entre historiens, anthropologues et missiologues. Plusieurs missionnaires ont considérablement contribué aux débats anthropologiques : pensons à l’œuvre singulière du père Joseph-François Lafitau (1983 [1724]) sur la parenté (Duchet 1976; De Certeau 1985; Motsch 2001) ou encore aux travaux de Jacques Leenhardt (Naepels et Solomon 2007). Comme Leenhardt, d’autres figures missionnaires comme Aupiais et Leroy (Mary 2010) se sont mis à l’école des grands maitres de cette discipline savante et universitaire, et notamment de Marcel Mauss. En retour, leurs expériences du terrain et leur production écrite, en concurrence avec celles des administrateurs et d’autres observateurs, ont forgé bien des catégories de l’anthropologie religieuse et symbolique. Missionnaires et anthropologues partagent enfin une position de médiateurs, condamnés à devenir des transfuges ou à concilier les règles que leur groupe d’appartenance impose, avec les expériences et les catégories des autres souvent issus de mondes fort différents.
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Martin, Brigitte. "Cosmopolitisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.120.

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Abstract:
Le cosmopolitisme est un mot dont la racine ancienne remonte à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l’Antiquité. Il a été formulé par Diogène de Sinope à partir des mots grecs que sont : cosmos, univers, politês et citoyen. Il exprime la possibilité d’être natif d’un lieu précis et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité (Coulmas 1995). Souvent associé à la mobilité internationale ou à l’élite globetrotteuse, dont les compétences interculturelles auraient facilité la maîtrise des sensibilités et des nuances culturelles, le cosmopolitisme n’est pourtant pas une caractéristique essentielle à la réalisation de citoyens du monde et d'universalistes (Chouliaraki 2008). Le point d’ancrage qu’est la relation qui réside dans l’utilisation du mot « local » pour désigner l’opposé du « cosmopolite », constitue l’élément déterminant au cœur de cette notion de cosmopolitisme contemporain. Hiebert (2002) ne fait pas de différence entre les locaux paroissiaux sédentaires et ceux qui sont plus mobiles à l’étranger (voyageurs, globetrotteurs, travailleurs, exilés, etc.) pour qualifier le cosmopolite, qui selon lui réside dans la connexion entre cultures et culture d’appartenance. Aujourd’hui, la notion de cosmopolitisme repose sur un vaste champ d’études et de disciplines qui constitue une tentative pour parvenir à une compréhension de phénomènes culturels plus contemporains. Cette conception émerge par l’ouverture de relations nouées et des effets qui y sont associés localement ou lors des déplacements à l’étranger (Amit 2010; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006; Noble 2009, 2013). Le XVIIIe siècle a été celui du cosmopolitisme, celui où l’on a vu se développer les notions de citoyen du monde et d’universalisme, et celui où Kant (1724-1804) y a formulé sa théorie du cosmopolitisme se fondant sur l’universalisme, la pensée rationnelle, le libéralisme et la sécularité. Les notions de citoyen du monde et d’universalisme peuvent qualifier et signifier ce que l’on entend par cosmopolitisme. En outre, la philosophie universaliste positionne chaque individu au sein d’un ensemble social allant du plus particulier – en commençant notamment par le soi, la famille, la communauté locale et les communautés d’intérêts – au plus général, c’est-à-dire à l’échelle mondiale et à l’appartenance au genre humain. En supposant que le lieu de naissance soit accidentel, les stoïciens encourageaient la valeur morale et éthique reliée à l’abandon des barrières nationales, ethniques et de classes qui créent une distance entre l’individu et ses pairs (Vertovec et Cohen 2002). Aujourd’hui, le cosmopolitisme se démarque de cette conception en étant plus relié au relativisme culturel. D’ailleurs, les auteurs contemporains (Held 2002; Vertovec et Cohen 2002), même s’ils se réfèrent aux origines grecques telle que la philosophie des stoïciens, qui percevaient le monde comme formant une série de cercles concentriques, proposent une conception nouvelle des différences comme autant de manifestations du chemin à parcourir pour atteindre l’universel. À travers l’histoire, le cosmopolite est souvent montré comme un stigmatisé, puisqu’il est soupçonné de communiquer des idées provenant d’un ailleurs hors de contrôle (Backer 1987). Une des caractéristiques propres aux cosmopolites est ce réel désir, cette motivation de vouloir s’immerger dans une culture différente de la sienne, ce qui est en fait un élément distinctif pour décrire le cosmopolite. Cette immersion doit se faire au cours de longs séjours ou d’une multitude de séjours de courte durée, offrant suffisamment de temps pour explorer une ou plusieurs cultures locales et ainsi y nouer des liens et y trouver des points d’entrée (Hannerz 1990). C’est dans cette perspective d’action et d’opposition – qui peut être perçue comme une posture d’intérêt, qui est celle d’un esprit ouvert, mais critique – qu’ils peuvent entrer dans des réseaux internationaux riches et variés. La circulation culturelle au cœur de ces réseaux, qu’elle soit locale ou internationale, s’insère plus que jamais dans les caractéristiques permettant de définir le cosmopolitisme au XXIe siècle. Ainsi, vers le début des années 1990, l’attrait pour l’étude du cosmopolitisme refait surface dans les sciences humaines et sociales, notamment avec la publication d’un article intitulé ***Cosmopolitans and Locals in World Culture (1990) par l’anthropologue suédois Ulf Hannerz. Cet auteur définit le cosmopolitisme comme une aisance à naviguer à travers différents courants de pensée, une ouverture et une volonté de reconnaissance de l’altérité. L’anthropologie apporte ainsi une contribution importante et pertinente à la compréhension de cette notion. Hannerz (1990, 1996, 2006, 2007, 2010) devient une référence clé lorsqu’on parle de la notion de cosmopolitisme contemporain en anthropologie; il a inspiré pratiquement à lui seul le renouveau de ce courant et a permis de faire naître une série de débats et de travaux dans une perspective culturelle qui mérite d’être mentionnée afin d’enrichir la portée significative et la compréhension de cette émergence d’un cosmopolitisme. Tomlinson (1999) associe le cosmopolitisme à une perspective qui permet de s’engager dans la diversité culturelle, s’ajustant ainsi à certains éléments de son univers. Dans le but d’étoffer sa portée théorique, ce positionnement doit être nuancé à la lumière de cas concrets, puis appliqué à d’autres réalités (Backer 1987; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006, Noble 2009, 2013; Tomlinson 1999; Vertovec et Cohen 2002). En conséquence, les revendications cosmopolites seraient aussi imaginées par une disposition culturelle ou esthétique qui représente la différence (Nussbaum 2002), un sens de la tolérance, de la flexibilité et de l’ouverture qui conduit à l’altérité et qui peut caractériser une éthique des relations sociales dans un monde interconnecté. Toutefois, certaines critiques affirment que cette notion de « cosmopolitisme global » représente une figure cosmopolite trop vague et même vide de sens pour pouvoir qualifier ou même donner de l’ancrage à l’action sociale. Cette notion de cosmopolitisme « flottant » serait même considérée par divers auteurs contemporains comme étant trop abstraite à la réalité sociale et retirée des contextes de la vie quotidienne d’autrui pour pouvoir en tenir compte dans l’explication des phénomènes sociaux (Erskine 2002; Skrbis et al. 2004). Aussi, contrairement aux formulations universelles et abstraites du cosmopolitisme, ces critiques en appellent à la pluralité et à la particularité de ce que Robbins (1998) appelle le « cosmopolitisme réellement existant ». Ce cosmopolitisme se vit « dans les habitudes, les pensées, les sentiments et les expériences de personnes réellement existantes et qui sont géographiquement et socialement situées » (1998 : 2). Ainsi, des travaux importants ont été consacrés à l’enrichissement de marqueurs essentiels à un « cosmopolitisme réellement existant ». Ces éléments sont entre autres : une volonté de s’engager avec d’autres personnes de culture différente (Amit 2010; Hannerz 2010), d’autres manières de penser et d’être, tel un antihéros dans sa posture intellectuelle et esthétique d’ouverture à des expériences culturelles divergentes (Gay y Blasco 2010; Molz 2006); une aptitude personnelle à trouver ses repères dans d’autres cultures (Noble 2009); des compétences spécialisées comme des aptitudes à manier de façon plus ou moins experte un système donné de significations (Cook 2012); un globetrotteur qui reste attaché à sa culture et à son territoire d’origine et qui se fabrique un chez-soi sur la base d’une des nombreuses sources de signification personnelle connues à l’étranger (Molz 2008); des aptitudes à accepter la déstabilisation, et ce, même s’il n’y est pas toujours bien préparé; des compétences variables à entrer au plus profond d’une autre structure de significations (Hannerz 1990); une attitude confiante libre de toute inquiétude face à la perte de sens (Cook 2012) des compétences pour mettre en pratique les connaissances acquises et les partager (Noble 2013); enfin des capacités à canaliser les différentes perspectives locales ou ce qui relève du local (Molz 2007). Gay y Blasco (2010) questionne cette fragilité et cette impermanence potentielle des émergences cosmopolites, à savoir si elles représentent une identité, une personnalité ou une pratique mutable. Pour Hannerz, cette compétence réside d’abord à l’intérieur de soi : c’est une question d’ancrage personnel qui fait largement place à une identité (1990 : 240). Pour Gay y Blasco, c’est une question de choix et d’engagement. En mettant en évidence les conséquences matérielles et affectives d’embrasser une perspective cosmopolite, il souligne que le cosmopolitisme serait une pratique mutable qui exige de prendre en considération les subjectivités cosmopolites qui se trouvent à la base de son orientation et qui peuvent être fortement teintées par le fait d’être une femme ou un homme, d’avoir à faire face à des contraintes du fait de sa provenance ethnique et des rapports que cela peut faire apparaître, comme celui des classes sociales, de la hiérarchie et même des inégalités (2010 : 404). Plusieurs débats anthropologiques sur ce qu’est le cosmopolitisme ont été dominés par la préoccupation des catégorisations et du dualisme entre identité et pratique. Enfin, pour quelques autres auteurs, le cosmopolite provient surtout de l’Ouest plutôt que d’ailleurs dans le monde, il appartient à l’élite plutôt qu’à la classe ouvrière, il s’observe davantage dans la pratique des voyageurs mobiles que chez les habitants sédentaires, il est métropolitain ou urbain plutôt que rural, et il appartient surtout aux consommateurs plutôt qu’aux travailleurs ou aux producteurs (Trémon 2009, Werbner 1999). À cet égard, il convient quand même de souligner que certains auteurs ont bien identifié les différents types de cosmopolitisme que sont par exemple la cosmopolitique et le cosmopolitisme culturel (Hannerz 2006), ou le cosmopolitisme d’élites plutôt que le cosmopolitisme non sélectif, plus démocratique et possible pour toutes les classes (Datta 2008). D’autres se sont aussi concentrés sur la différence entre transnationalisme et cosmopolitisme (Werbner 1999), ou cosmopolitisme et identités déterritorialisées (Trémon 2009 : 105). En dépit de cette prolifération de catégories, Hannerz reconnaît qu’il reste un flou autour de ce concept (2006 : 5). Selon lui, ce sont précisément ces différentes formes de cosmopolitisme qui en font un outil d’analyse variable, ouvert et attrayant pour les chercheurs. Malgré tout, Pollock et al. (2000 : 577) soutiennent qu’ils ne sont pas certains de ce que signifie réellement cette notion, mais ils arrivent à la conclusion qu’il s’agit bien d’un objet d’étude, d’une pratique et d’un projet.
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Olivier de sardan, Jean-pierre. "Développement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.006.

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Abstract:
"Ensemble des processus sociaux induits par des opérations volontaristes de transformation d’un milieu social, entreprises par le biais d’institutions ou d’acteurs extérieurs à ce milieu mais cherchant à mobiliser ce milieu, et reposant sur une tentative de greffe de ressources et/ou techniques et/ou savoirs" (Olivier de Sardan 1995). Cette définition non normative a souvent servi de base à l'anthropologie de développement, qui entend mener des recherches de terrain rigoureuses sur les multiples interactions entre les "développeurs" (acteurs appartenant aux différents niveaux de la "configuration développementaliste") et les "développés" (acteurs appartenant aux divers groupes sociaux locaux). L'anthropologie du développement est concernée autant par les institutions et professionnels du développement que par les populations sujettes aux interventions, elle est donc « symétrique », et met en évidence diverses opération de « traduction » ou de négociation informelles entre tous les acteurs et institutions concernées (Mosse 2005), parfois par l’intermédiaire de « courtiers en développement » (Bierschenk, Chauveau et Olivier de Sardan 2000).Cette discipline privilégie une approche non normative, alors que les écrits sur le développement sont saturés de jugements de valeur selon lesquels le développement serait un « bien » ou un « mal ». Elle s’intéresse à la confrontation et à l’imbrication de logiques sociales multiples au sein de groupes hétérogènes alors que l’ethnologie classique, de moins en moins pratiquée il est vrai, se concentre plutôt sur des communautés homogènes et traditionnelles. L’anthropologie du développement est résolument empirique et tend à produire des connaissances de type « fondamental » (elle n’est pas une « anthropologie appliquée » au service des agences de développement, encore moins une forme de consultance), mais elle s’engage dans un dialogue sans complexe avec les parties prenantes et les décideurs quels qu’ils soient qui sont intéressés par ses résultats et par la promotion de réformes visant à améliorer la qualité des biens et services publics ou collectifs délivrés aux populations. Le développement apparaît, dans une telle perspective, comme un ensemble particulier de politiques publiques, conçues et financées de l’extérieur, mais mises en œuvre avec le concours d’acteurs internes. Les écarts entre les projets de développement tels qu’ils figurent sur le papier et tels qu’ils se déroulent sur le terrain (que met en évidence l’anthropologie du développement) rappellent donc les écarts que toute politique publique connait entre sa conception et sa mise en œuvre (implementation gap), du fait de la confrontation des logiques et des stratégies multiples des diverses parties prenantes (ou « groupes stratégiques »). Ces écarts sont particulièrement importants dans le cas des programmes de développement, dans la mesure où ceux-ci exportent le plus souvent à travers le monde des « modèles voyageurs » fondés sur des « mécanismes-miracles », qui sont en décalages avec les contextes locaux. Les normes standardisées imposées par les institutions de développement ne correspondent guère aux normes locales (normes sociales des populations ou normes pratiques des agents publics) (De Herdt et Olivier de Sardan 2015) et sont de ce fait rarement perçues comme légitimes. Elles sont donc largement contournées ou détournées. Les méthodes qualitatives de l’anthropologie du développement, prenant en compte le « point de vue de l’acteur » (Long 2001) et les interactions sociales sont particulièrement adaptées à la description et à l’analyse de ces processus.Le développement peut aussi être considéré comme une forme spécifique de « rente », certes plus décentralisée que la rente pétrolière mais ayant certains effets identiques : stratégies de captation, clientélisme, corruption, déficit d’initiatives locales. Mais les institutions de développement peuvent aussi offrir des fenêtres d’opportunités à des réformateurs locaux. Ces usages locaux, souvent inattendus, des financements de l’aide, que ce soit au profit de stratégies opportunistes ou de projets innovants, est un des domaines investigués par l’anthropologie du développement.Mais il est de plus en plus difficile de distinguer ce qui relève des institutions de développement et ce qui relève des États « sous régime d’aide » (Lavigne Delville 2016). De fait l’anthropologie du développement s’insère désormais dans une anthropologie plus vaste des actions publiques, des gouvernances (Blundo et Le Meur 2009) ou des ingéniéries sociales (Bierschenk 2014) dans les pays du Sud, quelles que soient les institutions qui les effectuent : États, agences de développement, institutions internationales, ONG, associations laïques ou religieuses, collectivités locales.
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Cockx, Bart, Koen Declercq, Muriel Dejemeppe, and Bruno Van der Linden. "Numéro 171 - juin 2022." Regards économiques, June 16, 2022. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2022.06.16.01.

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La plupart des jeunes qui ne trouvent pas d'emploi après leurs études ont droit, au terme d’une période non indemnisée d’un an, à une allocation de chômage, appelée « allocation d'insertion ». En 2015, le gouvernement Michel a supprimé le droit à cette allocation pour deux groupes : les jeunes de plus de 25 ans et les jeunes de moins de 21 ans et sans diplôme d'études secondaires. L'objectif était d'inciter les jeunes à chercher davantage un emploi et à ne pas quitter l'école prématurément. Des scientifiques de l’UCLouvain (Muriel Dejemeppe et Bruno Van der Linden), de l’UCLouvain-Saint-Louis Bruxelles (Koen Declercq) et de l’UGent (Bart Cockx), ont examiné si ces réformes ont atteint leurs objectifs. Résultats : Pour les jeunes sans diplôme de l’enseignement secondaire, la réforme passe complètement à côté de son objectif. La suppression du droit à l’allocation d’insertion n’a d’effet statistiquement significatif ni sur les chances de trouver un emploi, ni sur l’obtention d’un diplôme ou encore sur l’abandon scolaire ; Les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur trouvent plus rapidement un emploi du fait de cette réforme, mais ce n’est pas un emploi durable. Plus précisément, entre le troisième et le sixième mois suivant l’inscription en tant que demandeur d’emploi, la transition vers des emplois intérimaires de très courte durée a certes augmenté, mais les résultats indiquent que la réforme n’a pas favorisé l’accès à des emplois plus durables. Cette étude a révélé un effet non intentionnel de la réforme pour les jeunes de l’enseignement supérieur qui, en raison de leur âge, risquaient de perdre leurs droits aux allocations une fois sortis des études. Cette perspective a incité certains jeunes à achever leurs études plus tôt et à ne pas les arrêter prématurément. Devant ce résultat se pose la question de savoir si supprimer le droit aux allocations d’insertion après 25 ans est le meilleur moyen d’améliorer les performances académiques dans l’enseignement supérieur. Après tout, ces effets positifs ne concernent qu’un petit groupe, tandis que la suppression des allocations d’insertion est susceptible d’accroître la dépendance financière de bien des jeunes vis-à-vis de leurs familles et de plonger certains dans la pauvreté (effets qui n’ont pas pu être mesurés dans le cadre de cette étude). Comment expliquer ces effets ? Les incitations financières à chercher du travail ne sont pas efficaces pour tout le monde et n’ont pas toujours de bons effets. Après la fin de leurs études, une année s’écoule sans que les jeunes aient droit aux allocations d’insertion, ce qui incite beaucoup d’entre eux à chercher activement un emploi. Par conséquent, quand arrive le moment où certains jeunes perdent le droit à ces allocations, ceux pour qui ces incitations financières jouent un rôle ont souvent déjà trouvé un emploi. Au sein du groupe qui est encore au chômage à ce moment-là, les incitations financières ne sont guère efficaces. Ce sont des jeunes qui n’ont pas les compétences appropriées pour trouver de l’emploi, qui ont des difficultés à prendre en compte les conséquences futures de leurs décisions ou qui procrastinent. La littérature montre que ces problèmes concernent principalement les jeunes peu scolarisés. Ceci permet de comprendre pourquoi nous ne trouvons pas d’effets pour ce public mais bien parmi les (futurs) diplômé·es du supérieur. Implications politiques ? Cette recherche UCLouvain, Saint-Louis et UGent montre que les incitations financières deviennent inefficaces à mesure que la durée de chômage s’allonge. La formation et l’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi sont des alternatives qui ont déjà été évaluées dans le cadre d’autres recherches (notamment publiées dans Regards économiques, numéros 160 et 108). Population étudiée et méthode d’évaluation ? Les scientifiques ont utilisé des données administratives du FOREM et du VDAB, ainsi que des départements en charge de l’enseignement de la Communauté flamande et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Afin de mesurer les effets de la réforme, ils contrastent l'évolution des résultats pour les groupes d'âge qui ont perdu le droit aux prestations en 2015 à celle d'autres groupes d'âge qui n'ont pas perdu ce droit. Cette méthode dite de « différence des différences » permet de mesurer les effets de la réforme sous certaines conditions dont l’étude vérifie la crédibilité. Les effets ont été examinés sur la transition vers un emploi (potentiellement temporaire) 6, 12 et 18 mois après l'inscription du demandeur d'emploi, ainsi que sur l'achèvement et l'arrêt prématuré des études. Les effets de la suppression du droit aux allocations pour les plus de 25 ans n'ont été examinés que pour des groupes dans l’enseignement supérieur, tandis que la suppression de ce droit pour les jeunes de moins de 21 ans n'a été examinée que pour les jeunes sans diplôme d'études secondaires. Cette étude a été réalisée grâce à un financement de la Banque nationale de Belgique.
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Stoczkowski, Wiktor. "Race." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.042.

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Abstract:
La notion de race est ancienne, et ses significations n’ont jamais cessé de se transformer. Dès le XVIe siècle, le mot race désignait les membres d’un lignage. Par conséquent, l’espèce humaine devenait une race puisque la Bible lui donnait pour ancêtres communs Adam et Ève. Un peuple se réclamant d’un ancêtre mythique pouvait également être qualifié de race : on disait par exemple que les Juifs étaient de la race d’Abraham. Le terme a parfois été synonyme de dynastie royale, elle aussi dotée d’un ancêtre commun. L’Encyclopédie utilise le terme principalement dans ces trois acceptions, parlant aussi bien de race humaine que de race d’Abraham ou de race des Capétiens (L’Encyclopédie 1777 et 1778). Parallèlement, le XVIIIe siècle voit se répandre l’usage zoologique de la notion de race, employée pour désigner les variétés infra-spécifiques d’animaux, surtout des animaux domestiques, tels les chiens, les chevaux ou les bovins (Buffon 1749a et 1755). En même temps, les naturalistes étendent son application aux variétés de l’espèce humaine. On considère alors que les différences biologiques entre groupes humains géographiquement séparés sont solidaires de leurs différences culturelles, les unes et les autres engendrées par l’influence conjointe du sol, du climat et de la nourriture (Buffon 1749b). En accord avec la théorie humorale alors en vogue, on pense que le sol, le climat et la nourriture influencent les quatre humeurs physiologiques (bile jaune, sang, bile noire, pituite), dont l’interaction détermine le degré d’un tempérament (mélancolique, flegmatique, bileux, sanguin), lequel décide à son tour à la fois de l’anatomie des hommes et de leur caractère, mentalité, mœurs et organisation sociale (Greenwood 1984). Aucun consensus n’existait en revanche quant au nombre de races d’hommes, tantôt porté à plusieurs dizaines, tantôt réduit à trois et dont chacune était assimilée à la descendance d’un des trois fils de Noé. Les races humaines étaient disposées sur les échelons supérieurs de la Grande Échelle des Êtres, qui menait des formes animales les plus simples jusqu’à l’homme le plus perfectionné, identifié invariablement au Blanc. Le Noir, et plus particulièrement le Hottentot, occupait la limite inférieure de l’humanité, où il côtoyait l’Orang-outang placé au sommet du monde animal (Dictionnaire des sciences médicales, 1819, Sebastani 2013). Si la plupart des Européens du XVIIIe siècle croyaient à la supériorité des Blancs, tous n’en déduisaient pas les mêmes conclusions. Certains estimaient que les autres races pouvaient éventuellement acquérir la civilisation et devenir, avec le temps, à la fois égales aux Blancs et blanches de peau, blanchies sous l’effet de la civilisation. D’autres restaient convaincus que la supériorité des Blancs était un immuable fait de nature, ce qui condamnait les autres races, surtout les Noirs, à une éternelle soumission, faisant d’eux ce que Aristote avait appelé les esclaves par nature. Les débats raciologiques du XIXe siècle consacrèrent l’opposition plus ancienne entre le monogénisme et le polygénisme (Blanckaert 1981). Les monogénistes clamaient qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine, différenciée à partir d’un type originel ; les polygénistes soutenaient qu’il existe depuis toujours plusieurs espèces humaines invariables, pourvues de propriétés spécifiques, aussi bien biologiques que mentales. La théorie darwinienne (1859) n’a modifié que modestement les grandes lignes de ce débat : les degrés de l’Échelle des Êtres seront désormais considérés comme les étapes consécutives de l’évolution, tandis que les races inférieures se verront identifiées aux races moins évoluées. Les polygénistes darwiniens pouvaient renoncer à l’axiome de l’invariabilité des races dans la très longue durée préhistorique, mais ils s’accordaient avec les monogénistes darwiniens à établir une hiérarchie linéaire des races selon leurs formes anatomiques, auxquelles on croyait pouvoir associer une gradation de facultés morales, intellectuelles et civilisatrices, tenues pour héréditaires et difficilement modifiables dans la courte durée historique. Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l’espoir de quantifier le degré d’avancement moral et mental des races à partir d’indices anatomiques : ce fut l’un des fondements de l’anthropologie physique du XIXe siècle. La théorie darwinienne de la sélection naturelle a contribué à légitimer la vieille idée de la lutte des races pour la survie. On s’est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles, n’en viennent à bout des races supérieures. Le XIXe siècle fut particulièrement marqué par la hantise du mélange racial, censé conduire à la contamination de la « substance germinative » des races supérieures et à leur dégénérescence consécutive. Dans la première moitié du XXe siècle, l’idéologie nazie offrit l’un des aboutissements extrêmes de cette conception. On y trouve une combinaison de nombreuses composantes des théories raciologiques antérieures : une classification raciale rigide, la hiérarchisation des races en supérieures et inférieures, la conviction que les différences anatomiques correspondent aux différences culturelles, l’idée d’une inégalité morale, intellectuelle et civilisatrice des races, la crainte d’une dégénérescence raciale par le métissage qui altère le « sang » de la race supérieure, la croyance qu’une menace pèse sur la race supérieure du fait de la fertilité plus grande des races inférieures, la doctrine de la lutte entre les races comme force motrice du progrès. L’idéologie nazie fut une sinistre synthèse d’au moins deux siècles de développement de la pensée raciale. Lorsque la Deuxième Guerre prit fin, l’Occident tenta de faire le procès à son héritage intellectuel. L’UNESCO exprima une conviction alors inédite en inscrivant dans sa constitution l’idée selon laquelle les atrocités de la récente guerre avaient été rendues possibles par la croyance à l’inégalité des races. Pour rendre impossibles de nouveaux Auschwitz, on décida alors de faire disparaître la notion de races humaines, source présumée de l’horreur suprême. Dans leur déclaration de 1950, les experts de l’UNESCO affirmèrent l’unité fondamentale de l’espèce humaine et reléguèrent la diversité biologique des hommes à un second plan, en tant qu’épiphénomène de divers mécanismes évolutifs de différentiation. La Déclaration de l’UNESCO portait les marques de la toute récente théorie synthétique de l’évolution, dont les principes ramenaient la « race » à un résultat éphémère de la circulation des gènes entre les populations, seules entités réellement observables (UNESCO 1950, Stoczkowski 2008). La conjonction du contexte politique et de l’émergence de la génétique des populations conduisit, à partir des années 1950, à l’abandon progressif de la notion de race, surtout en sciences sociales. Les humanités multiples des théories raciologiques se muèrent en l’Homme universel de l’UNESCO. Pourtant, la génétique des populations n’a pas tenu les promesses dont on l’avait initialement investie en espérant que la recherche allait démontrer l’inexistence des races humaines, ce qui devait invalider toute possibilité de rabattre les différences de culture sur les différences de nature, selon le subterfuge séculaire qui avait maintes fois servi à justifier les inégalités, les discriminations et les oppressions. N’étaient pas moindres les attentes suscitées ensuite par l’exploration du génome humain : elle devait porter le coup de grâce au concept de race et aux préjugés que ce concept implique. En juin 2000, lors des célébrations qui marquèrent la publication de la première esquisse de la carte du génome humain, J. Craig Venter, directeur de l’entreprise de recherche génétique Celera, répéta que « la notion de race n’a aucun fondement génétique ni scientifique » (Marantz Henig 2004). Aujourd’hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques (Stoczkowski 2006). Il est certes réconfortant de savoir qu’aucun doute ne subsiste sur l’unité génétique de l’espèce humaine. Pourtant, après une première période consacrée à la description des similitudes génétiques, les travaux actuels s’orientent de plus en plus vers l’exploration de la diversité de notre espèce. Plusieurs études publiées récemment tendent à démontrer que des données génétiques permettent bel et bien de faire la distinction entre les individus originaires d’Europe, d’Afrique et d’Extrême-Orient, c’est-à-dire entre les populations traditionnellement réparties par la pensée ordinaire entre les trois grandes « races » : blanche, noire et jaune (Bamshad et al. 2003, Rosenberg et al.,2002, Watkins et al. 2003). Ces travaux dérangent et inquiètent. Ils dérangent car on s’attendait à ce que la génétique rende définitivement illégitime toute classification biologique des humains. C’est le contraire qui semble advenir sous nos yeux. Au lieu de prouver que l’ordre du phénotype, privilégié par la pensée ordinaire, s’écarte de l’ordre du génotype étudié par la science, les travaux récents suggèrent que certaines classifications « raciales » – pour autant qu’elles soient fondées non sur la seule morphologie, mais plutôt sur l’origine géographique – peuvent refléter approximativement une partie de la diversité humaine établie par la génétique moderne (Bamshad et al. 2003; Rosenberg et al. 2002; Watkins et al. 2003). Ces travaux inquiètent aussi, car nul n’ignore que l’étude des différences entre les hommes peut fournir des arguments à ceux qui veulent diviser l’humanité, porter les distinctions à l’absolu, les juger scandaleuses et insupportables. Les généticiens ne manquent pas de souligner que les groupements formés à partir de leurs modèles diffèrent des anciennes catégories raciales, puisque les écarts entre les classes génétiques sont statistiques, relatifs, mouvants, soumis aux vicissitudes de l’histoire faite non seulement de séparations, mais aussi de migrations et de croisements. Il n’en demeure pas moins que le risque existe que les résultats de ces travaux nourrissent à nouveau le phantasme de divergences insurmontables inscrites dans le corps des humains. Les controverses sur la classification infra-spécifique des humains sont loin d’être closes. Quelles que soient les conclusions qui remporteront finalement le consensus de la communauté scientifique, il est probable que la pensée antiraciste soit confrontée dans un avenir proche à une nouvelle légitimité scientifique des classements des humains à partir de critères biologiques, cette fois dans un contexte social où l’aspiration à l’égalité ne passe plus par l’effacement des différences biologiques mais, au contraire, par leur revendication de la part des dominés. Après l’expérience du nazisme, dont l’intérêt exacerbé pour les différences biologiques déboucha sur l’abomination de la Shoah, on était enclin à considérer que toute théorie de la différence biologique devait nécessairement conduire au racisme. On en est moins sûr de nos jours, en observant que les minorités auparavant opprimées cherchent à adosser leur combat contre les inégalités à une théorie de la différence biologique (Oak Ridge National Laboratory). Hier, désireux d’expier le péché de racisme, l’homme blanc fit appel à la science pour rendre insignifiantes les différences biologiques entre les humains ; aujourd’hui, réclamant le droit à l’égalité, l’homme de couleur emploie la science pour donner aux différences biologiques une signification nouvelle. Cette résurgence de l’intérêt de la recherche pour la diversité de l’espèce humaine, en dépit du danger bien réel d’un détournement idéologique de ses résultats, encore très provisoires, peut devenir un antidote contre les spéculations naïves sur la race, qui ne manqueront pas de foisonner dans la culture populaire tant que les chercheurs seront incapables d’expliquer pourquoi les hommes, appartenant tous à la même espèce biologique, n’ont pas pour autant tous la même apparence.
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Starrs, Bruno. "Publish and Graduate?: Earning a PhD by Published Papers in Australia." M/C Journal 11, no. 4 (June 24, 2008). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.37.

Full text
Abstract:
Refereed publications (also known as peer-reviewed) are the currency of academia, yet many PhD theses in Australia result in only one or two such papers. Typically, a doctoral thesis requires the candidate to present (and pass) a public Confirmation Seminar, around nine to twelve months into candidacy, in which a panel of the candidate’s supervisors and invited experts adjudicate upon whether the work is likely to continue and ultimately succeed in the goal of a coherent and original contribution to knowledge. A Final Seminar, also public and sometimes involving the traditional viva voce or oral defence of the thesis, is presented two or three months before approval is given to send the 80,000 to 100,000 word tome off for external examination. And that soul-destroying or elation-releasing examiner’s verdict can be many months in the delivery: a limbo-like period during which the candidate’s status as a student is ended and her or his receipt of any scholarship or funding guerdon is terminated with perfunctory speed. This is the only time most students spend seriously writing up their research for publication although, naturally, many are more involved in job hunting as they pin their hopes on passing the thesis examination.There is, however, a slightly more palatable alternative to this nail-biting process of the traditional PhD, and that is the PhD by Published Papers (also known as PhD by Publications or PhD by Published Works). The form of my own soon-to-be-submitted thesis, it permits the submission for examination of a collection of papers that have been refereed and accepted (or are in the process of being refereed) for publication in academic journals or books. Apart from the obvious benefits in getting published early in one’s (hopefully) burgeoning academic career, it also takes away a lot of the stress come final submission time. After all, I try to assure myself, the thesis examiners can’t really discredit the process of double-blind, peer-review the bulk of the thesis has already undergone: their job is to examine how well I’ve unified the papers into a cohesive thesis … right? But perhaps they should at least be wary, because, unfortunately, the requirements for this kind of PhD vary considerably from institution to institution and there have been some cases where the submitted work is of questionable quality compared to that produced by graduates from more demanding universities. Hence, this paper argues that in my subject area of interest—film and television studies—there is a huge range in the set requirements for doctorates, from universities that award the degree to film artists for prior published work that has undergone little or no academic scrutiny and has involved little or no on-campus participation to at least three Australian universities that require candidates be enrolled for a minimum period of full-time study and only submit scholarly work generated and published (or submitted for publication) during candidature. I would also suggest that uncertainty about where a graduate’s work rests on this continuum risks confusing a hard-won PhD by Published Papers with the sometimes risible honorary doctorate. Let’s begin by dredging the depths of those murky, quasi-academic waters to examine the occasionally less-than-salubrious honorary doctorate. The conferring of this degree is generally a recognition of an individual’s body of (usually published) work but is often conferred for contributions to knowledge or society in general that are not even remotely academic. The honorary doctorate does not usually carry with it the right to use the title “Dr” (although many self-aggrandising recipients in the non-academic world flout this unwritten code of conduct, and, indeed, Monash University’s Monash Magazine had no hesitation in describing its 2008 recipient, musician, screenwriter, and art-school-dropout Nick Cave, as “Dr Cave” (O’Loughlin)). Some shady universities even offer such degrees for sale or ‘donation’ and thus do great damage to that institution’s credibility as well as to the credibility of the degree itself. Such overseas “diploma mills”—including Ashwood University, Belford University, Glendale University and Suffield University—are identified by their advertising of “Life Experience Degrees,” for which a curriculum vitae outlining the prospective graduand’s oeuvre is accepted on face value as long as their credit cards are not rejected. An aspiring screen auteur simply specifies film and television as their major and before you can shout “Cut!” there’s a degree in the mail. Most of these pseudo-universities are not based in Australia but are perfectly happy to confer their ‘titles’ to any well-heeled, vanity-driven Australians capable of completing the online form. Nevertheless, many academics fear a similarly disreputable marketplace might develop here, and Norfolk Island-based Greenwich University presents a particularly illuminating example. Previously empowered by an Act of Parliament consented to by Senator Ian Macdonald, the then Minister for Territories, this “university” had the legal right to confer honorary degrees from 1998. The Act was eventually overridden by legislation passed in 2002, after a concerted effort by the Australian Universities Quality Agency Ltd. and the Australian Vice-Chancellors’ Committee to force the accreditation requirements of the Australian Qualifications Framework upon the institution in question, thus preventing it from making degrees available for purchase over the Internet. Greenwich University did not seek re-approval and soon relocated to its original home of Hawaii (Brown). But even real universities flounder in similarly muddy waters when, unsolicited, they make dubious decisions to grant degrees to individuals they hold in high esteem. Although meaning well by not courting pecuniary gain, they nevertheless invite criticism over their choice of recipient for their honoris causa, despite the decision usually only being reached after a process of debate and discussion by university committees. Often people are rewarded, it seems, as much for their fame as for their achievements or publications. One such example of a celebrity who has had his onscreen renown recognised by an honorary doctorate is film and television actor/comedian Billy Connolly who was awarded an Honorary Doctor of Letters by The University of Glasgow in 2006, prompting Stuart Jeffries to complain that “something has gone terribly wrong in British academia” (Jeffries). Eileen McNamara also bemoans the levels to which some institutions will sink to in search of media attention and exposure, when she writes of St Andrews University in Scotland conferring an honorary doctorate to film actor and producer, Michael Douglas: “What was designed to acknowledge intellectual achievement has devolved into a publicity grab with universities competing for celebrity honorees” (McNamara). Fame as an actor (and the list gets even weirder when the scope of enquiry is widened beyond the field of film and television), seems to be an achievement worth recognising with an honorary doctorate, according to some universities, and this kind of discredit is best avoided by Australian institutions of higher learning if they are to maintain credibility. Certainly, universities down under would do well to follow elsewhere than in the footprints of Long Island University’s Southampton College. Perhaps the height of academic prostitution of parchments for the attention of mass media occurred when in 1996 this US school bestowed an Honorary Doctorate of Amphibious Letters upon that mop-like puppet of film and television fame known as the “muppet,” Kermit the Frog. Indeed, this polystyrene and cloth creation with an anonymous hand operating its mouth had its acceptance speech duly published (see “Kermit’s Acceptance Speech”) and the Long Island University’s Southampton College received much valuable press. After all, any publicity is good publicity. Or perhaps this furry frog’s honorary degree was a cynical stunt meant to highlight the ridiculousness of the practice? In 1986 a similar example, much closer to my own home, occurred when in anticipation and condemnation of the conferral of an honorary doctorate upon Prince Philip by Monash University in Melbourne, the “Members of the Monash Association of Students had earlier given a 21-month-old Chihuahua an honorary science degree” (Jeffries), effectively suggesting that the honorary doctorate is, in fact, a dog of a degree. On a more serious note, there have been honorary doctorates conferred upon far more worthy recipients in the field of film and television by some Australian universities. Indigenous film-maker Tracey Moffatt was awarded an honorary doctorate by Griffith University in November of 2004. Moffatt was a graduate of the Griffith University’s film school and had an excellent body of work including the films Night Cries: A Rural Tragedy (1990) and beDevil (1993). Acclaimed playwright and screenwriter David Williamson was presented with an Honorary Doctorate of Letters by The University of Queensland in December of 2004. His work had previously picked up four Australian Film Institute awards for best screenplay. An Honorary Doctorate of Visual and Performing Arts was given to film director Fred Schepisi AO by The University of Melbourne in May of 2006. His films had also been earlier recognised with Australian Film Institute awards as well as the Golden Globe Best Miniseries or Television Movie award for Empire Falls in 2006. Director George Miller was crowned with an Honorary Doctorate in Film from the Australian Film, Television, and Radio School in April 2007, although he already had a medical doctor’s testamur on his wall. In May of this year, filmmaker George Gittoes, a fine arts dropout from The University of Sydney, received an honorary doctorate by The University of New South Wales. His documentaries, Soundtrack to War (2005) and Rampage (2006), screened at the Sydney and Berlin film festivals, and he has been employed by the Australian Government as an official war artist. Interestingly, the high quality screen work recognised by these Australian universities may have earned the recipients ‘real’ PhDs had they sought the qualification. Many of these film artists could have just as easily submitted their work for the degree of PhD by Published Papers at several universities that accept prior work in lieu of an original exegesis, and where a film is equated with a book or journal article. But such universities still invite comparisons of their PhDs by Published Papers with honorary doctorates due to rather too-easy-to-meet criteria. The privately funded Bond University, for example, recommends a minimum full-time enrolment of just three months and certainly seems more lax in its regulations than other Antipodean institution: a healthy curriculum vitae and payment of the prescribed fee (currently AUD$24,500 per annum) are the only requirements. Restricting my enquiries once again to the field of my own research, film and television, I note that Dr. Ingo Petzke achieved his 2004 PhD by Published Works based upon films produced in Germany well before enrolling at Bond, contextualized within a discussion of the history of avant-garde film-making in that country. Might not a cynic enquire as to how this PhD significantly differs from an honorary doctorate? Although Petzke undoubtedly paid his fees and met all of Bond’s requirements for his thesis entitled Slow Motion: Thirty Years in Film, one cannot criticise that cynic for wondering if Petzke’s films are indeed equivalent to a collection of refereed papers. It should be noted that Bond is not alone when it comes to awarding candidates the PhD by Published Papers for work published or screened in the distant past. Although yet to grant it in the area of film or television, Swinburne University of Technology (SUT) is an institution that distinctly specifies its PhD by Publications is to be awarded for “research which has been carried out prior to admission to candidature” (8). Similarly, the Griffith Law School states: “The PhD (by publications) is awarded to established researchers who have an international reputation based on already published works” (1). It appears that Bond is no solitary voice in the academic wilderness, for SUT and the Griffith Law School also apparently consider the usual milestones of Confirmation and Final Seminars to be unnecessary if the so-called candidate is already well published. Like Bond, Griffith University (GU) is prepared to consider a collection of films to be equivalent to a number of refereed papers. Dr Ian Lang’s 2002 PhD (by Publication) thesis entitled Conditional Truths: Remapping Paths To Documentary ‘Independence’ contains not refereed, scholarly articles but the following videos: Wheels Across the Himalaya (1981); Yallambee, People of Hope (1986); This Is What I Call Living (1988); The Art of Place: Hanoi Brisbane Art Exchange (1995); and Millennium Shift: The Search for New World Art (1997). While this is a most impressive body of work, and is well unified by appropriate discussion within the thesis, the cynic who raised eyebrows at Petzke’s thesis might also be questioning this thesis: Dr Lang’s videos all preceded enrolment at GU and none have been refereed or acknowledged with major prizes. Certainly, the act of releasing a film for distribution has much in common with book publishing, but should these videos be considered to be on a par with academic papers published in, say, the prestigious and demanding journal Screen? While recognition at awards ceremonies might arguably correlate with peer review there is still the question as to how scholarly a film actually is. Of course, documentary films such as those in Lang’s thesis can be shown to be addressing gaps in the literature, as is the expectation of any research paper, but the onus remains on the author/film-maker to demonstrate this via a detailed contextual review and a well-written, erudite argument that unifies the works into a cohesive thesis. This Lang has done, to the extent that suspicious cynic might wonder why he chose not to present his work for a standard PhD award. Another issue unaddressed by most institutions is the possibility that the publications have been self-refereed or refereed by the candidate’s editorial colleagues in a case wherein the papers appear in a book the candidate has edited or co-edited. Dr Gillian Swanson’s 2004 GU thesis Towards a Cultural History of Private Life: Sexual Character, Consuming Practices and Cultural Knowledge, which addresses amongst many other cultural artefacts the film Lawrence of Arabia (David Lean 1962), has nine publications: five of which come from two books she co-edited, Nationalising Femininity: Culture, Sexuality and Cinema in Britain in World War Two, (Gledhill and Swanson 1996) and Deciphering Culture: Ordinary Curiosities and Subjective Narratives (Crisp et al 2000). While few would dispute the quality of Swanson’s work, the persistent cynic might wonder if these five papers really qualify as refereed publications. The tacit understanding of a refereed publication is that it is blind reviewed i.e. the contributor’s name is removed from the document. Such a system is used to prevent bias and favouritism but this level of anonymity might be absent when the contributor to a book is also one of the book’s editors. Of course, Dr Swanson probably took great care to distance herself from the refereeing process undertaken by her co-editors, but without an inbuilt check, allegations of cronyism from unfriendly cynics may well result. A related factor in making comparisons of different university’s PhDs by Published Papers is the requirements different universities have about the standard of the journal the paper is published in. It used to be a simple matter in Australia: the government’s Department of Education, Science and Training (DEST) held a Register of Refereed Journals. If your benefactor in disseminating your work was on the list, your publications were of near-unquestionable quality. Not any more: DEST will no longer accept nominations for listing on the Register and will not undertake to rule on whether a particular journal article meets the HERDC [Higher Education Research Data Collection] requirements for inclusion in publication counts. HEPs [Higher Education Providers] have always had the discretion to determine if a publication produced in a journal meets the requirements for inclusion in the HERDC regardless of whether or not the journal was included on the Register of Refereed Journals. As stated in the HERDC specifications, the Register is not an exhaustive list of all journals which satisfy the peer-review requirements (DEST). The last listing for the DEST Register of Refereed Journals was the 3rd of February 2006, making way for a new tiered list of academic journals, which is currently under review in the Australian tertiary education sector (see discussion of this development in the Redden and Mitchell articles in this issue). In the interim, some university faculties created their own rankings of journals, but not the Faculty of Creative Industries at the Queensland University of Technology (QUT) where I am studying for my PhD by Published Papers. Although QUT does not have a list of ranked journals for a candidate to submit papers to, it is otherwise quite strict in its requirements. The QUT University Regulations state, “Papers submitted as a PhD thesis must be closely related in terms of subject matter and form a cohesive research narrative” (QUT PhD regulation 14.1.2). Thus there is the requirement at QUT that apart from the usual introduction, methodology and literature review, an argument must be made as to how the papers present a sustained research project via “an overarching discussion of the main features linking the publications” (14.2.12). It is also therein stated that it should be an “account of research progress linking the research papers” (4.2.6). In other words, a unifying essay must make an argument for consideration of the sometimes diversely published papers as a cohesive body of work, undertaken in a deliberate journey of research. In my own case, an aural auteur analysis of sound in the films of Rolf de Heer, I argue that my published papers (eight in total) represent a journey from genre analysis (one paper) to standard auteur analysis (three papers) to an argument that sound should be considered in auteur analysis (one paper) to the major innovation of the thesis, aural auteur analysis (three papers). It should also be noted that unlike Bond, GU or SUT, the QUT regulations for the standard PhD still apply: a Confirmation Seminar, Final Seminar and a minimum two years of full-time enrolment (with a minimum of three months residency in Brisbane) are all compulsory. Such milestones and sine qua non ensure the candidate’s academic progress and intellectual development such that she or he is able to confidently engage in meaningful quodlibets regarding the thesis’s topic. Another interesting and significant feature of the QUT guidelines for this type of degree is the edict that papers submitted must be “published, accepted or submitted during the period of candidature” (14.1.1). Similarly, the University of Canberra (UC) states “The articles or other published material must be prepared during the period of candidature” (10). Likewise, Edith Cowan University (ECU) will confer its PhD by Publications to those candidates whose thesis consists of “only papers published in refereed scholarly media during the period of enrolment” (2). In other words, one cannot simply front up to ECU, QUT, or UC with a résumé of articles or films published over a lifetime of writing or film-making and ask for a PhD by Published Papers. Publications of the candidate prepared prior to commencement of candidature are simply not acceptable at these institutions and such PhDs by Published Papers from QUT, UC and ECU are entirely different to those offered by Bond, GU and SUT. Furthermore, without a requirement for a substantial period of enrolment and residency, recipients of PhDs by Published Papers from Bond, GU, or SUT are unlikely to have participated significantly in the research environment of their relevant faculty and peers. Such newly minted doctors may be as unfamiliar with the campus and its research activities as the recipient of an honorary doctorate usually is, as he or she poses for the media’s cameras en route to the glamorous awards ceremony. Much of my argument in this paper is built upon the assumption that the process of refereeing a paper (or for that matter, a film) guarantees a high level of academic rigour, but I confess that this premise is patently naïve, if not actually flawed. Refereeing can result in the rejection of new ideas that conflict with the established opinions of the referees. Interdisciplinary collaboration can be impeded and the lack of referee’s accountability is a potential problem, too. It can also be no less nail-biting a process than the examination of a finished thesis, given that some journals take over a year to complete the refereeing process, and some journal’s editorial committees have recognised this shortcoming. Despite being a mainstay of its editorial approach since 1869, the prestigious science journal, Nature, which only publishes about 7% of its submissions, has led the way with regard to varying the procedure of refereeing, implementing in 2006 a four-month trial period of ‘Open Peer Review’. Their website states, Authors could choose to have their submissions posted on a preprint server for open comments, in parallel with the conventional peer review process. Anyone in the field could then post comments, provided they were prepared to identify themselves. Once the usual confidential peer review process is complete, the public ‘open peer review’ process was closed and the editors made their decision about publication with the help of all reports and comments (Campbell). Unfortunately, the experiment was unpopular with both authors and online peer reviewers. What the Nature experiment does demonstrate, however, is that the traditional process of blind refereeing is not yet perfected and can possibly evolve into something less problematic in the future. Until then, refereeing continues to be the best system there is for applying structured academic scrutiny to submitted papers. With the reforms of the higher education sector, including forced mergers of universities and colleges of advanced education and the re-introduction of university fees (carried out under the aegis of John Dawkins, Minister for Employment, Education and Training from 1987 to 1991), and the subsequent rationing of monies according to research dividends (calculated according to numbers of research degree conferrals and publications), there has been a veritable explosion in the number of institutions offering PhDs in Australia. But the general public may not always be capable of differentiating between legitimately accredited programs and diploma mills, given that the requirements for the first differ substantially. From relatively easily obtainable PhDs by Published Papers at Bond, GU and SUT to more rigorous requirements at ECU, QUT and UC, there is undoubtedly a huge range in the demands of degrees that recognise a candidate’s published body of work. The cynical reader may assume that with this paper I am simply trying to shore up my own forthcoming graduation with a PhD by Published papers from potential criticisms that it is on par with a ‘purchased’ doctorate. Perhaps they are right, for this is a new degree in QUT’s Creative Industries faculty and has only been awarded to one other candidate (Dr Marcus Foth for his 2006 thesis entitled Towards a Design Methodology to Support Social Networks of Residents in Inner-City Apartment Buildings). But I believe QUT is setting a benchmark, along with ECU and UC, to which other universities should aspire. In conclusion, I believe further efforts should be undertaken to heighten the differences in status between PhDs by Published Papers generated during enrolment, PhDs by Published Papers generated before enrolment and honorary doctorates awarded for non-academic published work. Failure to do so courts cynical comparison of all PhD by Published Papers with unearnt doctorates bought from Internet shysters. References Brown, George. “Protecting Australia’s Higher Education System: A Proactive Versus Reactive Approach in Review (1999–2004).” Proceedings of the Australian Universities Quality Forum 2004. Australian Universities Quality Agency, 2004. 11 June 2008 ‹http://www.auqa.edu.au/auqf/2004/program/papers/Brown.pdf>. Campbell, Philip. “Nature Peer Review Trial and Debate.” Nature: International Weekly Journal of Science. December 2006. 11 June 2008 ‹http://www.nature.com/nature/peerreview/> Crisp, Jane, Kay Ferres, and Gillian Swanson, eds. Deciphering Culture: Ordinary Curiosities and Subjective Narratives. London: Routledge, 2000. 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