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Journal articles on the topic 'Corps parfaits'

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1

Roux, Bernard. "Corps gauches locaux avec corps résiduel parfait de caractéristique p > 0." Journal of Algebra 138, no. 1 (April 1991): 226–48. http://dx.doi.org/10.1016/0021-8693(91)90198-h.

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Bardelmann, Claire. "Une anatomie du désordre : métaphores musicales du corps dans le théâtre élisabéthain." Moreana 43 & 44 (Number, no. 4 & 1-2 (March 2007): 132–49. http://dx.doi.org/10.3366/more.2007.43-44.4_1-2.8.

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Abstract:
Résumé La conception arithmético-musicale de l’univers à la Renaissance, connue sous le nom de musique des sphères, informe par analogie les représentations du corps. Par analogie encore, la musique instrumentale est une expression symbolique privilégiée du corps harmonieux, reproduisant dans le microcosme les proportions parfaites de l’architecture du monde. Les métaphores musicales sont donc, dans la littérature théorique, des codifications fréquentes de la dialectique de l’ordre et du désordre, reflétée par les images du corps harmonieux ou, au contraire, «dissonant». Cette métaphore du corps instrumentalisé est importante au théâtre, où elle traduit particulièrement l’idée de désordre, dans le microcosme, mais aussi le corps politique, comme le montre notamment l’étude de la métaphore des cloches. Les métaphores musicales du corps sont également intégrées à la structure dramatique, comme le montre l’exemple de Péricles et de Richard II.
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3

Tétart, Gilles. "Consommer la nature et parfaire son corps." Études rurales, no. 165-166 (January 1, 2003): 9–31. http://dx.doi.org/10.4000/etudesrurales.7999.

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4

Ardenne, Paul. "LawickMüller, du morphing à la figure métamorphique." Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques 6, no. 1 (2002): 339–45. http://dx.doi.org/10.3406/fdart.2002.1319.

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Abstract:
L’usage du morphing par le tandem d’artistes LawickMüller est l’occasion d’interroger la figure du double, le fantasme du dédoublement et le mythe de la réalisation parfaite du soi. De la Folie à deux (1994) à PERFECTLYsuperNATURAL (1999), on décèle une même interrogation hantée par le délire du corps d’être, à la fin, causa sui : comment cumuler sur mon nom seul l’image de moi et celle de l’autre, en particulier celle de mon autre mythique, le héros, le dieu ?
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5

Melo Saint-Cyr, Viviana. "Architecture, corps et sublimation." Les Pages du laa 3, no. 17 (August 24, 2023): 1–56. http://dx.doi.org/10.14428/lpl.v3i17.75673.

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Abstract:
« Élever un objet à la dignité de la Chose ». Cette formule de Lacan, qui vise la sublimation, ordonne le développement du texte de Viviana Melo Saint-Cyr que nous publions en cette fin de décembre : « Architecture, corps et sublimation ». C’est très précisément l’articulation du corps et de l’architecture, tel que l’idée psychanalytique de sublimation permet de la pointer, qui guide le travail de Viviana M. Saint-Cyr. Les théoriciens-architectes de la Renaissance (Alberti, Filarete, etc.), l’histoire de l’art (Wölfflin), la psychanalyse « freudienne » (Freud, Groddeck, Rank, etc.), la psychanalyse « lacanienne » (Lacan, Wajcman) sont appelés au fil d’une enquête et d’une construction exigeantes. La contribution est réellement inédite et nourrira — avec Évidence — de futures discussions ; ce texte est une partie adaptée du travail de thèse de Viviana M. Saint-Cyr, mené sous la direction de Gérard Wajcman. Voici un extrait de l’article publiée ce mois : « La théorie freudienne du narcissisme met le monde à sa place, “à savoir dans notre corps et pas ailleurs”. Le narcissisme structure “toutes les relations de l’homme avec le monde extérieur” ; tous les objets du monde humain, y compris les figures géométriques, ont un caractère fondamentalement anthropomorphique. Nous insistons sur ceci que dans la formule vitruvienne, qui ne désespère de trouver la cohérence universelle, se trouve le fondement du stade du miroir de l’architecture : l’harmonie entre le corps humain et les figures géométriques “parfaites” — qui implique une certaine correspondance entre mon corps-tenu et l’univers — en est la base. »
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6

Zuccoli, Sofia. "Un monstre parfait. Le savoir médical face au corps féminin (XVIème siècle, France et Italie)." HISTORIA MAGISTRA, no. 27 (December 2018): 20–35. http://dx.doi.org/10.3280/hm2018-027003.

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7

Mattéi, Jean-François. "La symphonie de l'être dans le Sophiste de Platon." Dialogue 24, no. 2 (1985): 237–56. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217300043079.

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Abstract:
Un monde nouveau apparaît avec la dialectique platonicienne, qui brise l'harmonie native de la pensée archaïque et sa rayonnante unité, pour opposer désormais le royaume invisible des Formes dont lâme conserve, en une tonalité mineure, la nostalgie, et le troublant exil des corps, livrés aux désirs ehatoyants des simulacres. Issue d'une disso-nance aussi radicale, la philosophie s'épuisera au cours de son histoire à tenter de combler le χωρισμóς pour se résoudre en un accord parfait. Cette interprétation communément reçue du platonisme, qui prédispose à l'idéalisme comme au christianisme, commande encore les lectures critiques de Nietzsche et de Heidegger, mais tient déjà tout entière dans la fresque de Raphaël: représenté près d'Aristote dont la main, largement ouverte, impose sa maîtrise à la terre, l'auteur du Timée montre, d'un doigt impératif, la direction du ciel.
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Oury, Julien, and Franck Oury. "L’os, un organe pas si inerte…" médecine/sciences 34, no. 1 (January 2018): 54–62. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/20183401014.

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Abstract:
Le maintien de nos fonctions physiologiques et leur adaptation aux multiples changements environnementaux reposent sur une communication étroite entre les organes. La recherche en génétique, chez la souris, a récemment permis de révolutionner cette vision holistique de la physiologie. Elle a conduit à l’identification de nouveaux axes de signalisation inter-organes, mais aussi à de nouveaux et inattendus rôles physiologiques pour de nombreux organes. L’os en est un parfait exemple. Après avoir été longtemps considéré comme un tissu statique, ne remplissant qu’une fonction mécanique et d’armature, l’image de l’os a considérablement évolué vers celle d’un organe bien plus complexe. Le squelette, de par sa position centrale dans notre organisme et le nombre important de fonctions physiologiques qu’il influence, se révèle être un organe endocrine clé de l’homéostasie de notre corps. Dans cette revue, nous discuterons les multiples rôles endocriniens d’une molécule dérivée des ostéoblastes, l’ostéocalcine (Ocn), dont l’importance fonctionnelle n’a cessé de croître durant ces 15 dernières années.
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Verroens, Filip, and Ludovic De Cuypere. "French ingressives and (phasal) aspect: A frame-semantic corpus-based analysis." Canadian Journal of Linguistics/Revue canadienne de linguistique 68, no. 3 (September 2023): 435–61. http://dx.doi.org/10.1017/cnj.2023.19.

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Abstract:
AbstractThis article compares the usage of commencer à ‘to begin’+Vinf. and se mettre à ‘to start’ + Vinf. in modern French. Using a corpus sample of 2000 observations, we examined the effect of Adverbial complementation, of Event type (aspect), and of Tense. Based on a mixed-effects logistic regression analysis, we found evidence for Event type, where se mettre à is associated with activities, and Tense, where se mettre à seems to be associated with passé simple, futur proche and subjonctif present. On the other hand, commencer à is associated with plus-que-parfait and indicatif imparfait. We discuss the results in the frame-semantic model of Croft (2012). We make the case that commencer à can have the profile of an achievement or that of an accomplishment, while se mettre à manifests only one profile, that of an achievement. Our results support a one-component approach to aspect in which the result of the interaction between grammatical aspect and lexical aspect can be attributed to the same aspectual contour.
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Meerzon, Yana. "Pour une esthétique de la représentation utopique : son, signe et langage théâtral international chez Michael Tchekhov." Pratiques & travaux, no. 38 (May 6, 2010): 119–37. http://dx.doi.org/10.7202/041619ar.

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Abstract:
L’utopie, en tant que lieu d’enquête philosophique ou artistique, crée l’image d’un futur parfait. Or, sur scène, la représentation de l’utopie est cantonnée par la réalité que l’événement théâtral se déroule dans un « présent appuyé », celui du public et des interprètes. Donc, si le théâtre ne peut faire abstraction de la présence physique du corps du comédien lors de la représentation, ses mouvements, ses gestes et sa voix sont des lieux d’enquête importants au moment d’analyser l’utopie et ses manifestations scéniques. L’auteur analyse les stratégies scéniques exploitées par les comédiens et rattachées à la notion de l’utopie, des stratégies utilisées par ces derniers pour évoquer l’avenir. Elle étudie également l’idéal proposé par Tchékhov d’un théâtre international, compréhensible par n’importe quel public, peu importe ses origines linguistiques ou nationales. Des exemples seront tirés de la production Le château s éveille : essai d’un drame rythmé / The Castle Awakening (1931). Cet article s’attaque donc à la définition du « futur » dans une pratique artistique enracinée dans le présent et la notion des normes esthétiques et des fonctions de l’idéal représenté.
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Charent, I. "Identité et Enracinement En Relaxations : à Propos d’un Cas Clinique." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 93. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.249.

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Abstract:
La trajectoire identitaire, au cœur de cette reprise du développement que constitue toute psychothérapie, comporte des difficultés particulières chez les descendants de migrants. La relaxation, dans son travail des points d’ancrage, de l’exploration originale du schéma corporel, permet ce retour au soi, démultiplié dans le temps et dans l’espace, en particulier lors d’un état de conscience modifiée. Le travail du corps, soutient, ou fonde, la formulation d’un sens propre à soi, quant aux origines du sujet. En relaxation staticodynamique, le travail corporel commence par la main dominante, puis l’avant-bras puis le bras, l’épaule, ainsi pour chaque membre et le tronc, exploration en détail sinon en profondeur, dans la dissociation de chaque segment les uns par rapport aux autres. Ce travail segmentaire est induit soit en statique, soit en dynamique de chute libre ou de chute ralentie. Ce ralentissement affine la perception et approfondit la détente mentale, il accentue également la conscience de la dissociation, dans son évidence comme dans son impossible réalisation parfaite. Aux confins des limites physiques de soi, des parts de soi reliées en tout, se trouve alors suggéré symboliquement, un autre possible dans ce qui, présent à l’esprit à ce moment même, restait aussi limité, insu ou refoulé. Cette géographie corporelle conduit métaphoriquement à une géographie plus matérielle. Pour les migrants, se trouvent ainsi convoquées l’histoire familiale et la culture du pays d’origine en un autre lieu, au propre et au figuré. Dans le même temps, se remobilisent les enjeux identitaires et les perceptions corporelles nouvellement mais sûrement appropriées. La mobilisation symbolique du « corps territoire » offre ainsi un espace d’intégration et d’enracinement en soi, relié aux périples de l’histoire familiale, au fil des séances et des verrouillages levés.
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Urbano, Pedro. "Pourquoi le deuil ? Une perspective évolutionniste." Études sur la mort 161, no. 1 (February 17, 2025): 213–37. https://doi.org/10.3917/eslm.161.0213.

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Abstract:
La mort est un sujet qui fascine toutes les sociétés humaines, probablement depuis toujours. Elle offre mille visages, de la cellule à l’être humain. Elle est philogénétiquement nécessaire aux adaptations des espèces à leur environnement. Elle peut être accidentelle, régulée, voire programmée dans les communautés pluricellulaires. Elle peut signifier une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux ; ou désigner l’arrêt ou la suspension des fonctions vitales ; ou encore un état irréversible, une incapacité permanente, la disparition définitive de l’activité. Mais elle peut aussi être perçue comme une continuité, n’être qu’un passage d’une vie à l’autre, ou représenter la séparation du corps et de l’âme. En tant qu’idée universelle et image primordiale dans l’histoire de l’humanité, elle doit correspondre à un archétype important. En tant qu’événement final, irréfutable et insurmontable, elle provoque en règle générale une crise ou un changement radical dans la vie d’un individu. Pourquoi ? Quel serait le sens de cette réaction ? Quel sens peut-on donner aux sentiments de tristesse éprouvée à la suite de la mort d’un proche ? Quel est le sens de cette souffrance, souvent associée à la mort physique de quelqu’un, mais aussi à la mort d’une relation, d’une image parfaite — celle des parents, par exemple ? La présente réflexion aborde quelques-unes de ces questions à la lumière de l’évolution et de la psychologie évolutionniste.
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Pasolini, Pier Paolo, Audrey Van de Sandt, and Philippe Duboÿ. "La forme de la ville." Le Visiteur N° 23, no. 1 (March 1, 2018): 121–27. http://dx.doi.org/10.3917/visit.023.0114.

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Abstract:
J’ai choisi une ville : la ville d’Orte. C’est-à-dire que j’ai pris pour thème la forme d’une ville, le profil d’une ville. Voilà ce que je voudrais dire : j’ai fait un cadrage qui faisait voir d’abord seulement la ville d’Orte dans la perfection de son style, en tant que forme parfaite, absolue. C’est plus ou moins un cadrage comme celui-ci. Il suffit que je bouge ce truc-là sur la caméra et voilà que la forme de la ville, le profil de la ville, la masse architecturale de la ville est compromise, détruite, défigurée par un corps étranger. Il s’agit de cet immeuble, à gauche. Le vois-tu ? Voilà le problème dont je souhaite parler avec toi, parce que je suis incapable de parler dans l’abstrait, dans le vide, pour un public de télévision qui est je ne sais où. Je parle avec toi qui m’as suivi dans tout mon travail et m’as souvent vu affronter ce problème. Quand je suis allé tourner hors d’Italie, au Maroc, en Iran, en Érythrée, j’ai souvent été confronté à cette difficulté pour tourner une scène où l’on voit une ville tout entière, intègre. Combien de fois tu m’as vu souffrir, m’énerver, jurer en voyant ce dessin, cette pureté absolue de la forme de la ville abîmés par la présence d’un objet moderne qui n’avait rien à voir avec la forme de la ville, avec ce profil que j’avais choisi.
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Guenancia, Pierre. "Descartes et l’idée de l’homme. Imperfection et perfection de l’homme." EDUCAÇÃO E FILOSOFIA 34, no. 72 (February 12, 2021): 1055–76. http://dx.doi.org/10.14393/revedfil.v34n72a2020-59278.

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Abstract:
Descartes e a ideia de homem. Imperfeição e perfeição do homem Resumo: O autor nota, por um lado, que Descartes se refere a uma compreensão muito larga, mas também comum e corrente, do homem e, por outro, que o homem não pode ser identificado nem ao corpo, nem à alma, nem mesmo à união do corpo e da alma. Quando falamos da natureza humana, ela evoca o caráter de uma perfeição limitada, cuja particularidade é sua capacidade de ter o livre-arbítrio. A noção do homem enquanto sujeito de (não) perfeição é baseada sobre uma ideia que se define por uma relação à ideia do infinito sob a forma da aspiração a ser mais perfeito. O exercício do livre-arbítrio se articula concretamente a um esforço de atenção e de vigilância que permite evitar um juízo errôneo. A tese exposta se desenvolve, em seguida, em três tópicos. Primeiramente, a razão se apresenta como um instrumento universal do homem, que, por sua vez, aparece como ser polivalente que o utiliza, sendo capaz de se adaptar às situações as mais diversas. Em segundo lugar, a perfeição especificamente humana significará a capacidade de exercer a dúvida e de recorrer às suposições e probabilidades no plano cognitivo. Isso significa, entre outros, que, para a aquisição da perfeição, é preciso reconhecer a sua própria imperfeição. Enfim, em terceiro lugar, a capacidade de usar propriamente o livre-arbítrio conduz à definição de homem como generoso, em que o homem é compreendido no sentido moral mais que no metafísico. Palavras-chave: Homem; Perfeição; Finitude; Atenção ; Livre arbítrio; Generosidade. Descartes et l’idée de l’homme. Imperfection et perfection de l’homme. Résumé: L'auteur note que, d'une part, Descartes se réfère à une compréhension très large, mais aussi commune et courante de l'homme, et de l'autre que l'homme ne peut pas être identifié ni au corps, ni à l'âme, ni même à l'union du corps et de l'âme. Lorsqu’on parle de la nature humaine, elle porte le caractère d'une perfection limitée, dont la particularité est sa capacité d'avoir le libre arbitre. La notion de l'homme en tant que sujet de (non) perfection est basée sur une idée qui se définit par rapport à l'idée de l'infini sous la forme de l'aspiration à être plus parfait. L’exercice du libre arbitre se joint concrètement à un effort d'attention et de vigilance qui permet d’éviter un jugement erroné. La thèse ci-dessus se développe ensuite en trois points. Premièrement, la raison se présente comme un instrument universel de l'homme qui à son tour apparait comme être polyvalent l'utilisant et étant capable de s'adapter aux situations les plus diverses. Deuxièmement, la perfection spécifiquement humaine signifiera la capacité d’exercer le doute et de recourir aux suppositions et probabilités sur le plan cognitif. Cela signifie entre autres que pour l'acquisition de la perfection, il faut reconnaître sa propre imperfection. Enfin, troisièmement, la capacité d'user proprement le libre arbitre conduit à la définition de l'homme comme généreux, où l'homme est compris au sens moral plus que métaphysique. Mots clé: Homme; La Perfection; Finitude; Attention ; Libre arbitre ; La Générosité. Descartes and the idea of man. Imperfection and perfection of man Abstract: The author notes that, on the one hand, Descartes refers to a very broad, but also common and current understanding of man, and on the other that man cannot be identified nor with the body , neither to the soul, nor even to the union of body and soul. When we speak of human nature, it carries the character of a limited perfection, the particularity of which is the ability to have free will. The notion of man as the subject of (non) perfection is based on an idea which is defined in relation to the idea of ​​infinity in the form of the aspiration to be more perfect. The exercise of free will is joined concretely to an effort of attention and vigilance which makes it possible to avoid erroneous judgment. The thesis above then develops in three points. First, reason presents itself as a universal instrument of man who in turn appears to be versatile, using it and being able to adapt to the most diverse situations. Second, specifically human perfection will mean the ability to exercise doubt and use cognitive assumptions and probabilities. Among other things, this means that in order to acquire perfection, you have to recognize your own imperfection. Finally, thirdly, the ability to use free will properly leads to the definition of man as generous, where man is understood more in the moral sense than in the metaphysical sense. Keywords: Man; Perfection; Finitude; Attention ; Free will ; Generosity. Data de registro: 17/11/2020 Data de aceite: 30/12/2020
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A. E., Jubril, Abubakar B. Y., Abubakar T., Aliyu K. I., and Abdullahi S. L. "Performance and sensory properties of broilers fed finisher diet supplemented with onion skin extract." Nigerian Journal of Animal Production 50, no. 5 (October 12, 2024): 1–9. https://doi.org/10.51791/njap.v50i5.8024.

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Abstract:
Morphometric measurements have been a recurring interest to livestock production either to supplement body weight as a measure of productivity or serve as a vital tool in selection and breeding studies. Hence this study is designed to examine the variability exists occurs between populations of the same specie and different colour phenotypes of turkey. A total of sixty birds were used to evaluate the growth and compare the morphometric performance of three plumage color lines of Nigerian indigenous turkey raised under the same condition. The experiment was conducted at University of Abuja Teaching and Research Farm. The birds comprising of Twenty (20) white turkeys, twenty (20) bronze turkey and twenty (20) black turkeys were used for the experiment and divided into three (3) treatments groups in a completely randomized design (CRD). The experiment lasted for 8 weeks, data were collected on the beak length, head length, neck length, body length, wing span, wing length, drumstick, shank length, tail length and body girth. Dataobtained were subjected to Analysis of Variance (ANOVA) and correlation using SPSS. There was significant difference (p <0.05) in head length, neck length, body length, length of drumstick, body girth and tail length with the turkey bronze having higher values in head length, neck length, drumstick and tail length compared to other colors. While, significant (p>0.05) differences were not observed in body weight, beak length, shank length, wing length and wing span among the treatment’s groups. Correlation among morphometric traits revealed positive and perfect correlations between body weight, beak length, head length, neck length, body length, shank length, length of drumstick, body girth, wing length, span and tail length among the three plumage color lines at the 8th week of age. Based on the findings of the study, it was observed that bronze color line was superior for growth and morphometric traits at the 8th week of age compared to other plumage colour lines. Hence, the study suggests, that traits which were significantly correlated (BW, BKL, NKL, BDL, SHL, DM, BGT, WNL and WNS) should be given priority in selection due to their high tendency of influencing body weight of the breeds. Les mesures morphométriques ont toujours suscité l’intérêt de la production animale, soit pour compléter le poids corporel comme mesure de productivité, soit comme outil essentiel dans les études de sélection et de reproduction. Cette étude est donc conçue pour examiner la variabilité qui existe entre les populations de la même espèce et les différents phénotypes de couleur de dinde. Un total de soixante oiseaux a été utilisé pour évaluer la croissance et comparer la performance morphométrique de trois lignes de couleur de plumage de dinde indigène nigériane élevées dans les mêmes conditions. L’expérience a été réalisée à la Ferme d’Enseignement et de Recherche de l’Université d’Abuja. Les oiseaux comprenaient vingt (20) dindes blanches, vingt (20) dindes bronzées et vingt (20) dindes noires, et ont été répartis en trois (3) groupes de traitements dans un plan complètement aléatoire (PCA). L’expérience a duré 8 semaines, des données ont été collectées sur la longueur du bec, la longueur de la tête, la longueur du cou, la longueur du corps, l’envergure, la longueur de l’aile, le pilon, la longueur du jarret, la longueur de la queue et le tour du corps. Les données obtenues ont été soumises à une analyse de variance (ANOVA) et à une corrélation à l’aide de SPSS. Il y avait une différence significative (p <0,05) dans la longueur de la tête, la longueur du cou, la longueur du corps, la longueur du pilon, le tour du corps et la longueur de la queue, les dindes bronzées ayant des valeurs plus élevées pour la longueur de la tête, la longueur du cou, le pilon et la longueur de la queue par rapport aux autres couleurs. En revanche, des différences significatives (p>0,05) n’ont pas été observées dans le poids corporel, la longueur du bec, la longueur du jarret, la longueur de l’aile et l’envergure parmi les groupes de traitement. La corrélation entre les traits morphométriques a révélé des corrélations positives et parfaites entre le poids corporel, la longueur du bec, la longueur de la tête, la longueur du cou, la longueur du corps, la longueur du jarret, la longueur du pilon, le tour du corps, la longueur de l’aile, l’envergure et la longueur de la queue parmi les trois lignes de couleur de plumage à la 8e semaine d’âge. Sur la base des résultats de l’étude, il a été observé que la ligne de couleur bronze était supérieure pour la croissance et les traits morphométriques à la 8e semaine d’âge par rapport aux autres lignes de couleur de plumage. Par conséquent, l’étude suggère que les traits qui étaient significativement corrélés (BW, BKL, NKL, BDL, SHL, DM, BGT, WNL et WNS) devraient être prioritaires dans la sélection en raison de leur forte tendance à influencer le poids corporel des races.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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Abstract:
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Janicki, Sébastien. "L’artificialisme et la production de corps parfaits." Schweizerische Zeitschrift für Philosophie, 2011. http://dx.doi.org/10.24894/stph-fr.2011.70017.

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Girval-Pallota, Julien. "Dead ringers de Cronenberg, ou la gémellité monstreuse." Sens public, March 18, 2015. http://dx.doi.org/10.7202/1040023ar.

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Abstract:
Dead ringers, ou dans son titre français Faux semblants, est le treizième long-métrage de David Cronenberg, cinéaste canadien qui a jusque-là essentiellement œuvré dans les genres de l’horreur et du fantastique. S’il fallait isoler un thème récurrent dans son œuvre, ce serait sans doute la question du corps, et plus précisément de ses transformations, de ses métamorphoses. Dans ce long-métrage, Cronenberg, en mettant en scène la vie de deux frères jumeaux gynécologues, poursuit son interrogation sur le corps à travers la question de la gémellité : jusqu’à quel point un même esprit peut-il habiter deux corps ? C’est donc la question du double qui est traitée par ce film : le double compris comme un autre soi, ou autrement dit comme une parfaite duplication de soi. D’ailleurs l’expression dead ringer1 qui donne son titre au film signifie « An exact duplicate », c'est-à-dire « un double parfait », ou « une exacte duplication ». Le film nous pose la question de savoir jusqu’à quel point on peut vraiment adhérer à cette idée : jusqu’à quel point l’autre peut-il n’être que le même dupliqué ? jusqu’à quel point l’autre peut-il n’être que l’identique redoublé ?
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Peters-Zwingelstein, Hélène. "Un dîner presque parfait." Articles Varia : 2008-2024 | 2024, 2024. http://dx.doi.org/10.4000/11vh8.

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Abstract:
L’utilisation croissante en cuisine de nouveaux robots multifonctions connectés génère des sentiments polarisés, qui vont de l’enthousiasme démonstratif au rejet radical. Ces affects interrogent les imaginaires et enjeux associés au « cuisiner-maison » aujourd’hui. Autour de l’assiette du robot cuisinier, cette enquête anthropologique questionne les valeurs liées à l’usage de ces nouvelles matérialités. Cette étude s’intéresse au(x) sens du geste culinaire – en tant que technique du corps révélatrice, médiatrice d’un don du care genré, créatrice de cultures alimentaires familiales, mettant en relation de manière inattendue vivants et disparus, humains et non-humains. Entre recréations innovantes et mémoires influentes, le robot cuisinier apparaît à la croisée des chemins, sur la route contrastée de la transition alimentaire contemporaine.
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Lourenço, João. "THÉORIE DE BRUHAT-TITS POUR LES GROUPES QUASI-RÉDUCTIFS." Journal of the Institute of Mathematics of Jussieu, January 25, 2021, 1–32. http://dx.doi.org/10.1017/s1474748020000572.

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Abstract:
Abstract Soient K un corps discrètement valué et hensélien, ${\mathcal {O}}$ son anneau d'entiers supposé excellent, $\kappa $ son corps résiduel supposé parfait et G un K-groupe quasi-réductif, c'est-à-dire lisse, affine, connexe et à radical unipotent déployé trivial. On construit l'immeuble de Bruhat-Tits ${\mathcal {I}}(G, K)$ pour $G(K)$ de façon canonique, améliorant les constructions moins canoniques de M. Solleveld sur les corps locaux, et l'on associe un ${\mathcal {O}}$ -modèle en groupes ${\mathcal {G}}_{\Omega }$ de G à chaque partie non vide et bornée $\Omega $ contenue dans un appartement de ${\mathcal {I}}(G,K)$ . On montre que les groupes parahoriques ${\mathcal {G}}_{\textbf {f}}$ attachés aux facettes peuvent être caractérisés en fonction de la géométrie de leurs grassmanniennes affines, ainsi que dans la thèse de T. Richarz. Ces résultats sont appliqués ailleurs à l'étude des grassmanniennes affines tordues entières.
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Planque, Geoffrey. "Le corps-miroir de la poésie dans le Bharata-Nātyam." Mosaïque, no. 6 (January 1, 2011). http://dx.doi.org/10.54563/mosaique.1241.

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Abstract:
Cet article se propose de questionner le Bharata-Nātyam, danse classique du Tamil Nadu, dans son rapport à la poésie. Fidèle à la théorie dramatique du Nātya-Shāstra, le corps des acteursdanseurs est envisagé comme le lien parfait qui conduit à la véritable essence du théâtre : rasa, la gustation poétique. En effet, atteindre les dieux consiste, aux Indes, à les incarner, à leur sculpter une forme grâce au son, au mouvement et au geste. La présence divine, contenue dans ce corps dansant, se propage au public et le mène lentement vers un état de libération. Mais le Bharata-Nātyam, qui se joue dans un espace vide, tisse de multiples tensions entre les mondes visibles et invisibles ; au centre de celles-ci se trouve la jouissance esthétique, le miroir de la poésie. En conclusion, la scène indienne révèle les propriétés poétiques du corps qui, en levant les voiles qui recouvrent son cœur, reproduit en dansant la création dans son ensemble.
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Guyon, Frédérick. "Les itinérances sylvestres montagnardes : des égarements pour parfaire son corps capacitaire." Revue de géographie alpine, no. 108-3 (December 31, 2020). http://dx.doi.org/10.4000/rga.7732.

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Fréry, Nicolas. "La Double Inconstance, ou le conte de fées congédié ?" À la croisée des genres (II) : intergénéricité du merveilleux aux XVIe-XVIIIe siècles 20 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11qb1.

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Abstract:
Trois ans après la féerie d’Arlequin poli par l’amour, Marivaux confie à Flaminia, dans La Double Inconstance, un discours démystificateur sur l’illusion féerique. La parfaite passion n’aurait sa place que dans un conte ; dans la réalité de la Cour, l’amour est vulnérable et malléable. Si des composantes du conte de fées affleurent dans La Double Inconstance (cadre spatial, situations topiques, échos de Grisélidis), la tradition féerique y est subtilement détournée. C’est qu’à la transformation magique des corps se substitue une métamorphose des cœurs : si « baguette » il y a, c’est celle, symbolique, dont Marivaux fait l’éloge la même année dans ses journaux en analysant l’art de flatter habilement l’amour-propre. La Double Inconstance peut ainsi être lue comme une réécriture désenchantée d’Arlequin poli par l’amour, où un prodige prétendu (la passion inaltérable) cède la place à un autre prodige (celui de la vanité), sans pour autant que Marivaux fasse pleinement le deuil de la féerie.
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Renoux-Caron, Pauline. "Intimité avec soi, intimité avec Dieu : la formation des novices dans la Instrucción de maestros y escuela de novicios de fray José de Sigüenza (1544-1606)." L'intime, no. 3 (September 25, 2012). http://dx.doi.org/10.58335/intime.114.

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Abstract:
Ce travail s'appuie sur la Instruccion de maestros y escuela de novicios, petit ouvrage peu connu du hiéronymite fray José de Sigüenza rédigé autour de 1600 et destiné, comme son titre l'indique, à instruire les maîtres des novices. Le contenu de l'œuvre s'inscrit dans la plus pure tradition monastique, reprenant à son compte un héritage patristique cher à l'auteur. À travers une opposition récurrente entre « homme intérieur » et « homme extérieur », l'auteur s'intéresse aux moyens à mettre en œuvre pour revenir à l'observance primitive. Le moine doit pour cela retrouver le sens et le goût de la cellule et faire preuve d'une parfaite maîtrise de son corps. La notion d' « intimité » est ainsi à rapprocher d'une réflexion sur le sens de l'ascèse monastique selon l'idée que la croissance de l’homme intérieur dépend de la mise sous contrôle de l’homme extérieur, de ses passions et de ses appétits. Sans pour autant vouloir heurter la nature humaine ni faire violence à ses tendances, Sigüenza rappelle ainsi que la véritable intimité naît du dialogue avec Dieu et d'un rapport pacifié à soi-même.
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ROMAGNY, Matthieu, and Dajano Tossici. "Smooth affine group schemes over the dual numbers." Épijournal de Géométrie Algébrique Volume 3 (July 1, 2019). http://dx.doi.org/10.46298/epiga.2019.volume3.4792.

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Abstract:
International audience We provide an equivalence between the category of affine, smooth group schemes over the ring of generalized dual numbers $k[I]$, and the category of extensions of the form $1 \to \text{Lie}(G, I) \to E \to G \to 1$ where G is an affine, smooth group scheme over k. Here k is an arbitrary commutative ring and $k[I] = k \oplus I$ with $I^2 = 0$. The equivalence is given by Weil restriction, and we provide a quasi-inverse which we call Weil extension. It is compatible with the exact structures and the $\mathbb{O}_k$-module stack structures on both categories. Our constructions rely on the use of the group algebra scheme of an affine group scheme; we introduce this object and establish its main properties. As an application, we establish a Dieudonné classification for smooth, commutative, unipotent group schemes over $k[I]$. Nous construisons une équivalence entre la catégorie des schémas en groupes affines et lisses sur l'anneau des nombres duaux généralisés k[I], et la catégorie des extensions de la forme 1 → Lie(G, I) → E → G → 1 où G est un schéma en groupes affine, lisse sur k. Ici k est un anneau commutatif arbitraire et k[I] = k ⊕ I avec I 2 = 0. L'équivalence est donnée par la restriction de Weil, et nous construisons un foncteur quasi-inverse explicite que nous appelons extension de Weil. Ces foncteurs sont compatibles avec les structures exactes et avec les structures de champs en O k-modules des deux catégories. Nos constructions s'appuient sur le schéma en algèbres de groupe d'un schéma en groupes affines, que nous introduisons et dont nous donnons les propriétés principales. En application, nous donnons une classification de Dieudonné pour les schémas en groupes commutatifs, lisses, unipotents sur k[I] lorsque k est un corps parfait.
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Gervilla Castillo, Enrique. "La tiranía de la belleza, un problema educativo hoy. La estética del cuerpo como valor y como problema." Teoría de la Educación. Revista Interuniversitaria 14 (November 13, 2009). http://dx.doi.org/10.14201/2990.

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Abstract:
RESUMEN: Un problema actual, propio de la sociedad de consumo, es el culto al cuerpo y a su valor estético. La obsesión por el cuerpo perfecto ha conducido, especialmente a grupos de jóvenes, a una tiranía ele la belleza. Ello dificulta en unos casos, e impide en otros, la coexistencia de otros valores de mayor urgencia y necesidad en la formación humana, alterando, así, el orden vivencial de la jerarquía axiológica según la fuerza y la altura.Tal situación, demanda una respuesta desde la educación, por cuanto ésta, no sólo pretende incorporar valores a la existencia personal, sino una incorporación acorde con el desarrollo integral y armónico del ser humano en cuanto humano. Para ello, es necesario persuadir, convencer y no vencer —mediante la reflexión crítica del problema, la apreciación y el esfuerzo— para impulsar la decisión de la voluntad, más aún en situaciones ambientales adversas.ABSTRACT: A current problem, characteristic of the customer society, is the cult to the body and its aesthetic value. Obsession for the perfect body has driven, especially to groups of young people, to a tyranny of beauty. This make more difficult it in some cases, and impedes otherwise, the coexistence of other more urgency and necessity values in the human formation, altering, in this way, the vivencial order of the axiologic hierarchy according to the strengh and height.This situation, demands an answer from education, becouse of this, it doesn't only seek to incorporate values to personal existence, but an incorporation in agreement with the integral and harmonic improvement of the human being as a human. For this, it is necessaiy to persuade, to convince and not to conquer —by means of the critical reflection of the problem, appreciation and effort— to impel the decision of the will, stiller in adverse environmental situations.SOMMAIRE: Un problème actuel, propre de la société de la consommation, est le culte au corps et sa valeur esthétique. L'obsession pour le corps parfait a conduit, surtout à des groupes de jeunes, à une tyrannie de la beauté. Ceci fait difficile dans quelques cas, et empêche dans d'autres, la coexistence d'autres valeurs plus urgents et nécessaires dans la formation humaine, en changeant Tordre vivenciel de la hiérarchie axiologique d'après la force et la hauteur.Une telle situation demande Line réponse éducationnelle, étant donné que l'éducation ne cherche pas seulement à incorporer des valeurs à l'existence personnelle, mais aussi à ce que cette incorporation soit faite en harmonie avec le développement plein de l'être humain en tant qu'luimain. Pour atteindre cet objectif il est nécessaire de persuader, convaincre et pas vaincre —à travers la reflexion critique du problème, l'estimation et l'effort— pOLir impulser la décision de la volonté, encore plus dans Lin environnement si difficile.
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Singleton, Michael. "Culte des ancêtres." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.092.

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Abstract:
Les plus observateurs de la première génération de missionnaires, de militaires et de marchands européens à avoir sillonné l’Afrique des villages avaient souvent remarqué qu’à proximité de la maisonnée tôt le matin leur vénérable hôte versait dans un tesson de canari, parfois logé à l’intérieur d’un modeste édicule, un peu de bière ou y laissait un morceau de viande tout en s’adressant respectueusement à un interlocuteur invisible. La plupart de ces ethnographes amateurs de la première heure ont automatiquement conclu qu’il s’agissait d’un rite d’offrande sacrificielle accompli par un prêtre sur l’autel d’un petit temple où étaient localisés des esprits d’ancêtres (qu’on distinguait des purs esprits ancestraux). A leurs yeux judéo-chrétiens et gréco-latins, ce culte répondait à une religiosité primitive axée autour de la croyance dans la survie (immatérielle) des âmes (immortelles) qui, implorées en prière par les vivants, pouvaient, grâce à Dieu, venir en aide aux leurs. The medium is the message En inventoriant et analysant ainsi le phénomène en des termes sacrés on ne pouvait pas tomber plus mal ou loin d’une plaque phénoménologique qu’en l’absence in situ de la dichotomie occidentale entre le naturel et le surnaturel, on ne saurait même pas décrire comme « profane ». Emportés par des préjugés ethnocentriques peu problématisés, même des anthropologues occidentaux ou occidentalisés (mais y en a-t-il d’autres ?), ont désigné comme « le culte religieux des esprits ancestraux » une philosophie et pratique indigènes qui, au ras des pâquerettes phénoménologiques, ne représentaient que l’expression conceptuelle et cérémonielle des rapports intergénérationnels tels que vécus dans un certain mode historique de (re)production agricole. Préprogrammés par leur héritage chrétien, même s’ils n’y croyaient plus trop, les premiers observateurs occidentaux de la scène africaine se sont sentis obligés d’y localiser une sphère du sacré et du religieux bien distincte d’autres domaines clôturés par leur culture d’origine dont, entre autres, l’économique, le social ou le politique. Je parle des seuls Européens à l’affut savant et non sectaire des traits univoques d’une religiosité universelle qu’ils estimaient relever d’une nature religieuse censée être commune à tous les hommes. Car il faut passer sous le silence qu’ils méritent les Occidentaux qui, en laïques rabiques ou croyants fondamentalistes traitaient ce qu’ils voyaient de stupidités sauvages voire de superstitions sataniques. Néanmoins, faisons écho du meilleur des ethnographes ecclésiastiques qui ont cru bon de voir dans le phénomène des relents soit d’une Révélation Primitive (Uroffenbarung) soit des jalons vers la vraie Foi. Car en filigrane dans le mânisme (un terme savant renvoyant aux mânes des foyers romains) ils pensaient pouvoir lire la croyance en le monothéisme et en l’immortalité individuelle ainsi que le pendant de l’intercession médiatrice entre les Saints voire des Ames du Purgatoire et Dieu – autant de dogmes du XIXe siècle auxquels désormais peu de Chrétiens critiques souscrivent et qui, de toute évidence ethnographique n’avaient aucun équivalent indigène. L’anthropologie n’est rien si ce n’est une topologie : à chaque lieu (topos) sa logique et son langage. Or, d’un point de vue topographique, le lieu du phénomène qui nous préoccupe n’est ni religieux ni théologique dans le sens occidental de ces termes, mais tout simplement et fondamentalement gérontologique (ce qui ne veut pas dire « gériatrique » !). En outre, son langage et sa logique relèvent foncièrement de facteurs chronologiques. A partir des années 1950, je me suis retrouvé en Afrique venant du premier Monde à subir les conséquences sociétales d’un renversement radical de vapeur chronologique. Depuis l’avènement de la Modernité occidentale les acquis d’un Passé censé absolument parfait avaient perdu leur portée paradigmatique pour être remplacés par l’espoir d’inédits à venir – porté par les résultats prometteurs d’une croissance exponentielle de la maitrise technoscientifique des choses. Au Nord les jeunes prenant toujours davantage de place et de pouvoir, les vieillissants deviennent vite redondants et les vieux non seulement subissent une crise d’identité mais font problème sociétal. C’est dire que dans le premier village africain où en 1969 je me suis trouvé en « prêtre paysan » chez les WaKonongo de la Tanzanie profonde j’avais d’abord eu mal à encaisser la déférence obséquieuse des jeunes et des femmes à l’égard de ce qui me paraissait la prépotence prétentieuse des vieux. Les aînés non seulement occupaient le devant de la scène mais se mettaient en avant. Toujours écoutés avec respect et jamais ouvertement contredits lors des palabres villageois, ils étaient aussi les premiers et les mieux servis lors des repas et des beuveries. Un exemple parmi mille : en haranguant les jeunes mariés lors de leurs noces il n’était jamais question de leur bonheur mais de leurs devoirs à l’égard de leurs vieux parents. Mais j’allais vite me rendre compte que sans le savoir-faire matériel, le bon sens moral et la sagesse « métaphysique » des aînés, nous les jeunes et les femmes de notre village vaguement socialiste (ujamaa) nous ne serions pas en sortis vivants. Les vieux savaient où se trouvaient les bonnes terres et où se terrait le gibier ; ils avaient vécu les joies et les peines de la vie lignagère (des naissances et des funérailles, des bonnes et des mauvaises récoltes, des périodes paisibles mais aussi des événements stressants) et, sur le point de (re)partir au village ancestral tout proche (de rejoindre le Ciel pour y contempler Dieu pour l’Eternité il n’avait jamais été question !) ils étaient bien placés pour négocier un bon prix pour l’usufruit des ressources vitales (la pluie et le gibier, la fertilité des champs et la fécondité des femmes) avec leurs nus propriétaires ancestraux. En un mot : plus on vieillit dans ce genre de lieu villageois, plus grandit son utilité publique. Si de gérontocratie il s’agit c’est à base d’un rapport d’autorité reconnu volontiers comme réciproquement rentable puisque dans l’intérêt darwinien de la survie collective et aucunement pour euphémiser une relation de pouvoir injustement aliénant. La dichotomie entre dominant et dominé(e) est l’exception à la règle d’une vie humaine normalement faite d’asymétries non seulement acceptées mais acceptables aux intéressé(e)s. Les WaKonongo ne rendaient pas un culte à leurs ancêtres, ils survivaient en fonction d’un Passé (personnifié ou « fait personne » dans les ainés et les aïeux) qui avait fait ses preuves. Pour être on ne saurait plus clair : entre offrir respectueusement les premières calebasses de bière aux seniors présents à une fête pour qu’ils ne rouspètent pas et verser quelques gouttes du même breuvage dans un tesson pour amadouer un ancêtre mal luné et fauteur de troubles et qu’on a fait revenir du village ancestral pour l’avoir à portée de main, n’existe qu’une différence de degré formel et aucunement de nature fondamentale. Dans les deux cas il s’agit d’un seul et même rapport intergénérationnel s’exprimant de manière quelque peu cérémonieuse par des gestes de simple politesse conventionnelle et aucunement d’une relation qui de purement profane se transformerait en un rite religieux et profondément sacré. Pour un topologue, le non-lieu est tout aussi éloquent que le lieu. Dans leurs modestes bandes, les Pygmées vivent entièrement dans le présent et dans l’intergénérationnel acceptent tout au plus de profiter des compétences effectives d’un des leurs. Il ne faut pas s’étonner qu’on n’ait trouvé chez eux la moindre trace d’un quelconque « culte des ancêtres ». Cultivant sur brûlis, allant toujours de l’avant de clairière abandonnée en clairière défrichée les WaKonongo, voyageant légers en d’authentiques nomades « oubliaient » leurs morts derrière eux là où des villageois sédentaires (à commencer par les premiers de l’Anatolie) les avaient toujours lourdement à demeure (ensevelis parfois dans le sous-sol des maisons). Le passage d’un lieu à un lieu tout autre parle aussi. Quand le savoir commence à passer sérieusement à la génération montante celle-ci revendique sa part du pouvoir et de l’avoir monopolisés jusqu’alors par la sortante. En l’absence d’un système de sécurité sociale dépassant la solidarité intergénérationnelle du lignage cette transition transforme souvent la portée intégratrice de la gérontocratie en une structure pathogène. Aigris et inquiets par cette évolution, les vieux que j’ai connu au milieu des années 1980 dans des villages congolais, de bons et utiles « sorciers » s’étaient métamorphosés en vampires anthophages. Dans des contextes urbains des pays où l’Etat est faible et la Famille par nécessité forte, l’enracinement empirique du phénomène bien visible au point zéro du petit village d’agriculteurs sédentaires, se trouve parfois masqué par des expressions fascinantes (tels que, justement, les ancêtres superbement masqués que j’ai côtoyé chez les Yoruba du Nigeria) ou à l’occasion folkloriques – je pense aux Grecs qui vont pique-niquer d’un dimanche sur les tombes familiales ou aux vieillards que j’ai vu en Ethiopie terminant leur vie au milieu des monuments aux morts des cimetières. Mais la raison d’être du phénomène reste familial et ne relève pas (du moins pas dans sa version initiale) d’une rationalité qui serait centrée « religieusement » sur des prétendues réalités onto-théologiques qui auraient pour nom Dieu, les esprits, les âmes. Enfin, sur fond d’une description réaliste mais globale du religieux, deux schémas pourraient nous aider à bien situer l’identité intentionnelle des différents interlocuteurs ancestraux. En partant du latin ligare ou (re)lier, le religieux en tant que le fait de se retrouver bien obligé d’interagir avec des interlocuteurs autres que purement humains (selon le vécu et le conçu local de l’humain), a lieu entre l’a-religieux du non rapport (donnant-donnant) ou du rapport à sens unique (le don pur et simple) et l’irréligieux (le « Non ! » - entre autre du libéralisme contractuel - à tout rapport qui ne me rapporte pas tout). Si le gabarit des interlocuteurs aussi bien humains que supra-humains varie c’est que la taille des enjeux dont ils sont l’expression symbolique (« sacramentaires » serait mieux puisqu’une efficacité ex opere operato y est engagée) va du local au global. Quand le réel est intra-lignager (maladie d’enfants, infertilité des femmes dans le clan) la solution symbolique sera négociée avec l’un ou l’autre aïeul tenu pour responsable. Par contre, quand le signifié (sécheresse, pandémie) affecte indistinctement tous les membres de la communauté, le remède doit être trouvé auprès des personnifications plus conséquentes. Ces phénomènes faits tout simplement « personnes » (i.e. dotés du strict minimum en termes de compréhension et de volonté requis pour interagir) avaient été identifiés autrefois avec le « dieu de la pluie » ou « l’esprit de la variole » mais mal puisque les épaisseurs ethnographiques parlaient ni de religion ou de théologie ni d’opposition entre matière et esprit, corps et âme, Terre et Ciel. Une communauté villageoise est fondamentalement faite de groupes lignagers – représentés par les triangles. En cas de malheurs imprévus (en religiosité « primitive » il est rarement question de bonheur attendu !) l’aîné du clan devinera qui en est responsable (un sorcier, un ancêtre ou « dieu » - nom de code personnalisé pour la malchance inexplicable). Il prendra ensuite les dispositions s’imposent –le cas échéant relocalisant à domicile un aïeul mauvais coucheur. Leurs ancêtres n’étant pas concernés, les patriarches de lignages voisins se montreront tout au plus sympathiques. La ligne du milieu représente le pouvoir ou mieux l’autorité du conseil informel des notables. Si, en haut de la pyramide, le chef figure en pointillé c’est qu’il n’a aucun rôle proprement politique mais fonctionne comme médiateur entre les villageois et les nus propriétaires ancestraux en vue de l’usufruit collectif de leurs ressources vitales (en particulier la pluie). En invoquant ses ancêtres, il remédiera aussi à des problèmes affectant tout le monde (la sécheresse, une épidémie, des querelles claniques, menace ennemi). En partant de l’étymologie ligare ou « lier » j’entends par « être religieux » le fait de se (re)trouver obligé en commun à interagir de manière cérémonielle mais asymétrique, avec des interlocuteurs à l’identité plus qu’humain (tel que défini selon la logique locale), afin de satisfaire des intérêts réciproques et pas d’alimenter la curiosité intellectuelle, alors la spirale représente le réseau des rapports proprement religieux. Dans ce sens on peut penser que les vivants villageois se comportent « religieusement » avec les morts vivants du lignage ou de l’ensemble ethnique. Autour de la ligne médiane ont lieu les relations entre hommes, elles aussi à la limite religieuses – délimitées, à droite, par l’a-religieux de l’étranger vite devenu l’ennemi à qui on ne doit rien et qui peut tout nous prendre, et, à gauche, par l’irréligieux de l’adversaire du dedans tel que le sorcier parmi les vôtres qui vous en veut à mort. En bas, il y a le monde dit par l’Occident, animal, végétal et minéral mais qui fait partie intégrante de la religion animiste. En haut se trouve un premier cercle d’interlocuteurs religieux ceux impliqués dans des affaires claniques. Plus haut, constellant l’ultime horizon religieux, on rencontre des interlocuteurs personnifiant des enjeux globaux – la pluie, le gibier, des pandémies… Logiquement, puisqu’elle n’est pas négociable, les Africains ont localisé hors toute réciprocité religieuse, une figure des plus insaisissables – de nouveau mal décrit comme deus otiosus puisqu’elle n’a rien de théologique et n’est pas tant inoccupé que peu préoccupé par le sort humain. Trois diapositives illustrent les trois types d’interlocuteurs : 1. Des édicules pour fixer à côté de la maisonnée des ancêtres lignagers et faciliter les échanges intéressés avec eux ; 2. Un tombeau royal associé grâce à la houe cérémoniale à la pluie ; 3. Un « temple » à la croisée des chemins en brousse où siège le Seigneur de la Forêt et les Animaux.
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