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Gautier, Pierre-Yves. "Le contenu généré par l'utilisateur." LEGICOM 41, no. 1 (2008): 7. http://dx.doi.org/10.3917/legi.041.0007.

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Vincent, Claude, Rhoda Weiss-Lambrou, and Ron Levy. "Le processus d attribution des aides techniques: La perception des obstacles selon la perspective des ergothérapeutes." Canadian Journal of Occupational Therapy 62, no. 2 (June 1995): 82–94. http://dx.doi.org/10.1177/000841749506200206.

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Abstract:
Au Québec, le système d'attribution des aides techniques s'effectue par le biais d'un réseau complexe d'acteurs et de structures, lequel est présentement confronté à des problèmes d'ordre financier, administratif et organisationnel. Ces problèmes, tout comme le nombre croissant des aides techniques disponibles, ont eu un impact sur la pratique des ergothérapeutes oeuvrant dans ce domaine. Afin de mieux comprendre la pratique du point de vue des cliniciens, une étude qualitative a été menée auprès de sept ergothérapeutes. La cueillette des données a été effectuée à. l'aide d'entrevues semi-dirigées. L'analyse de contenu du discours des participants a généré divers thèmes reflétant la perception des ergothérapeutes. Cet article décrit un des thèmes émergeant de l'étude, soit les “obstacles” perçus et vécus par les ergothérapeutes. La formulation de trois affirmations théoriques résultant de cette recherche complétera le texte.
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3

Leclaire, A., and A. Fall. "Exposition par réalité virtuelle : une approche plus sereine pour nos patients ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S115. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.220.

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Abstract:
Depuis une vingtaine d’années, on assiste au développement de la réalité virtuelle dans le domaine de la psychopathologie. Elle se définit comme une application permettant à un utilisateur de naviguer et d’interagir en temps réel avec un environnement en trois dimensions généré par un ordinateur [1]. Grâce à cette technologie, les difficultés rencontrées dans les techniques d’exposition de TCC habituelles peuvent être contrées. L’environnement virtuel permet, par exemple, de contrôler les imprévus, d’être exposé à certaines peurs pouvant être difficiles à reproduire en situation réelle, et garantit une meilleure confidentialité [2]. Nous avons acquis, il y a peu un logiciel de thérapie par réalité virtuelle pour les troubles anxieux. Le patient est plongé dans un environnement virtuel relativement proche des situations anxiogènes réelles. Il est progressivement désensibilisé par une exposition virtuelle répétée, prolongée et complète. De nombreuses études ont déjà prouvé l’efficacité de ce genre d’exposition [3]. Nous pensons que cet outil permettrait aux patients d’aborder de manière plus sereine les séances d’exposition. Notre projet d’étude est de présenter à des anxieux sociaux deux techniques d’exposition : in vivo et in virtuo. Dans les deux situations, les sujets sont amenés à faire face à un groupe de personnes : « réelles » (groupe thérapeutique dans la clinique où a lieu l’étude) ou « virtuelle » (salle de classe avec des étudiants, dans l’environnement virtuel). Leur niveau d’anxiété avant chaque séance est évalué grâce à l’inventaire d’anxiété état-trait de Spielberger. Ce poster présente les premiers résultats de l’étude, qui est en cours.
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Widmer, Sarah. "Navigations sur mesure? Usages d’applications smartphone en ville de New York." Géo-Regards 7, no. 1 (2014): 55–71. http://dx.doi.org/10.33055/georegards.2014.007.01.55.

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Abstract:
Cet article s’intéresse aux façons par lesquelles certains types d’applications smartphone médiatisent la navigation urbaine de leurs utilisateurs dans la ville de New York. L’article commence par démontrer l’importance que détiennent ces logiciels lorsqu’il s’agit de gérer l’organisation spatio-temporelle de ses activités quotidiennes. Partant de ces prémices, la réflexion se concentre spécifiquement sur le fonctionnement de logiciels « intelligents », adaptant leur contenu en fonction de leur utilisateur, de ses routines particulières et de son contexte d’utilisation (heure, emplacement, etc.). À partir d’entretiens semi-directifs réalisés à New York auprès d’utilisateurs de Foursquare, Google Now et Mynd, l’analyse proposée aborde la progressive personnalisation des informations sur lesquelles repose en partie la navigation des utilisateurs dans l’espace urbain. Démontrant, d’une part, que ces logiciels rendent l’espace urbain plus familier pour leurs utilisateurs, l’article cherche également à problématiser ce que signifie, pour ces acteurs, le fait qu’un logiciel les profile et les « connaisse » à ce point. Deux questions majeures sont alors abordées : celle des risques que court l’utilisateur du point de vue de l’exposition de certaines de ses informations personnelles (privacy); et celle des conséquences du profilage en termes de tri social et d’accès à l’information spatiale.
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5

Naji, Khadija, and Abdelali Ibriz. "Approach for Eliciting Learners' Preferences in Moocs Through Collaborative Filtering." International Journal of Emerging Technologies in Learning (iJET) 17, no. 14 (July 26, 2022): 235–45. http://dx.doi.org/10.3991/ijet.v17i14.29887.

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Abstract:
Les MOOC (massive open online courses) deviennent rapidement des incontournables pour assurer la continuité pédagogique et accompagner la vie et les modes de travail futurs. Il est donc nécessaire que les MOOC s'éloignent de leur ancien modèle. Ce cadre présentera un système de recommandation basé sur un algorithme qui utilisera un filtrage collaboratif basé sur les préférences des apprenants MOOC. Le filtrage collaboratif est une technique permettant d'anticiper les intérêts d'un utilisateur en étudiant les préférences des utilisateurs similaires à l'individu en question. Cette approche assure l'analyse de nombreux éléments en utilisant le choix de notation des participants.Un système de recommandation devient de plus en plus courant dans les activités d'étude en ligne ; nous voulons étudier comment cela pourrait aider à l'apprentissage et favoriser une implication plus efficace. Nous baserons notre système de recommandation proposé sur l'évaluation du contenu du cours. L'idée est que les apprenants évaluent les cours et le contenu auxquels ils se sont inscrits sur la plateforme entre 1 et 5. Suite à l'évaluation, nous extrayons les données dans un fichier de valeurs séparées par des virgules (CSV) et utilisons la programmation Python pour fournir des recommandations à l'aide des données de apprenants avec des modèles de notation similaires. Le but était d'utiliser la programmation Python pour proposer des cours à différents utilisateurs en mode éditeur de texte. Nous utiliserons des modèles d'évaluation similaires via un filtrage collaboratif pour recommander des cours à divers apprenants, améliorant ainsi leur expérience d'apprentissage et leur passion.
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Roten, Claude-Alain, Serge Nicollerat, Lionel Pousaz, and Guy Genilloud. "Détecter par stylométrie la fraude académique utilisant ChatGPT." Cahiers IRAFPA 1, no. 1 (July 14, 2023): 1–11. http://dx.doi.org/10.56240/irafpa.cm.v1n1/rot.

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Abstract:
Depuis la fin de l’année 2022, ChatGPT rend possible la rédaction de textes par Intelligence Artificielle. Cette IA faible est un agent conversationnel qui ne comprend ni les textes qu’il produit, ni ceux de son corpus d’entraînement. Car, pour écrire des textes crédibles, le chatbot construit des séquences de mots en choisissant les termes voisins les plus probables d’après les textes d’entraînement utilisés pour son modèle de langage GPT-3.5. Donc, par nature, ChatGPT rédige sans créativité un contenu plausible, mais pas nécessairement conforme à la réalité. Les textes ChatGPT peuvent servir à frauder dans un cadre académique : l’IA est capable de répondre à la place d’un candidat aux questions d’un examen, de rédiger un document certifiant (master, thèse…) ou d’augmenter déraisonnablement le volume des contributions d’un hyper-publiant. L’article décrit deux approches stylométriques capables de détecter la fraude académique générée par chatbot. La rédaction d’un texte par une IA peut d’abord être mise en évidence par la comparaison de son style avec des documents authentiquement rédigés par l’auteur présumé, selon l’approche Machine Learning que nous avons développée pour détecter le ghostwriting : l’IA est soumise au même type de détection qu’un ghostwriter. Ensuite, ChatGPT peut également être détecté comme IA indépendamment de son modèle de langage par notre approche originale Machine Learning, qui mesure le choix des mots et de leurs proches voisins : dans un texte chatbot qui préfère les voisins les plus probables, le choix est sensiblement plus restreint que dans un texte généré par un rédacteur humain. L’article discute les conséquences de la rédaction par IA pour l’enseignement et la recherche et propose des moyens pour la détecter.
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Freire Smith, Marla, and David G. Miranda. "Los muros del estallido social chileno. Disputando el espacio público desde las prácticas de artivismo." Sociétés 161, no. 3 (November 6, 2023): 39–63. http://dx.doi.org/10.3917/soc.161.0039.

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Abstract:
Pendant la crise sociale chilienne, l'une des traces visibles dans la ville a été les graffitis, les peintures murales et autres expressions graphiques qui sont intervenues dans l'espace public chargées de messages politiques et d'expressions d'agitation, qui ont cristallisé d'une manière ou d'une autre une crise profonde qui existait entre les citoyens et l'État chilien et, par conséquent, par rapport à l'ordre institutionnel. Cet article, basé sur plus de 300 documents photographiques obtenus entre le 18 octobre 2019 et le 3 février 2020, analyse le contenu de ces expressions en termes de forme, de message, de texte et de sous-texte, afin d'essayer d'entrevoir les éléments distinctifs d'un mouvement social caractérisé comme inorganique et transversal, qui a déclenché un processus de changement constitutionnel, ainsi qu'une dispute pour re-signifier l'espace public en termes symboliques, générant de nouveaux processus de socialisation politique à travers la production de nouvelles subjectivités, avec une forte utilisation d'éléments de la culture visuelle. L'une des réflexions centrales de ce travail affirme que, dans le cas chilien, la mobilisation exprimée par des pratiques artivistes a généré de nouveaux imaginaires et subjectivités pour la configuration d'un nouveau scénario politique, générant un impact sur la crise de la relation État-citoyenneté, et dans ce cas, marquant des étapes symboliques dans la forte crise de l'ordre néolibéral.
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Dlugos, Kayla V., Kateryna Maksyutynska, Luke T. Kyne, Tianna Costa, and Tony P. George. "Peer-administered Naloxone for Preventing Opioid Overdose: A Scoping Review." Canadian Journal of Addiction 15, no. 1 (March 2024): 37–49. http://dx.doi.org/10.1097/cxa.0000000000000202.

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Abstract:
ABSTRACT Objectives: Peer administration of the opioid receptor antagonist naloxone is an important public health initiative with the potential to decrease opioid-related deaths. There is evidence in support of opioid overdose education and peer-administered naloxone; however, the outcomes of peer-administered naloxone are not yet completely understood. This scoping review sought to explore individuals’ knowledge of and experiences with naloxone administration. Our objective was to determine whether peer training for people who misuse opioids to administer naloxone is an effective strategy for preventing opioid overdose-related death and whether peers of people who use opioids are competent in administering naloxone and reversing an overdose. Peers are people who have used opioids in the past or currently using opioids, or are witnesses of an overdose. Methods: The search generated 544 studies, which were then screened at the title and abstract level, and 2 additional papers were identified through manual searches or article reference lists, which were then screened by title and abstract. A full-text review was conducted for 87 studies, of which 60 were excluded, and 27 were extracted and analyzed for the purpose of the final paper. Results: Analysis of the 27 included studies suggested promising evidence for the use of peer-administered naloxone as a component of the public health initiative and response to the opioid overdose epidemic. Conclusions and Scientific Significance: Our findings are among the first to show that peer-administered naloxone may be an important public health strategy for reducing the risks of opioid overdoses. More prospective and controlled research studies are warranted to determine the effectiveness of this opioid overdose reversal strategy. Contexte et objectifs: L’administration par les pairs de la naloxone, un combattant des récepteurs opioïdes, est une initiative de santé publique importante qui pourrait réduire le nombre de décès liés aux opioïdes. Il existe des preuves en faveur de l'éducation sur les surdoses d’opioïdes et de la naloxone administrée par les pairs. Mais les résultats de la naloxone administrée par les pairs ne sont pas encore complètement compris. Cette étude de portée a pour but d’explorer les connaissances et les expériences des individus en matière d’administration de naloxone. Notre objectif était de déterminer si la formation des personnes qui font un usage abusif d’opioïdes à l’administration de naloxone par leurs pairs est une stratégie efficace pour prévenir les décès liés aux surdoses d’opioïdes. De plus, voir du côté des pairs des personnes qui font un usage abusif d’opioïdes, sont compétents pour administrer de la naloxone et inverser le processus de surdose. Les pairs sont des personnes qui ont consommé des opioïdes dans le passé ou qui en consomment actuellement, ou des témoins d’une surdose. Méthodes: La recherche a généré 544 études qui ont ensuite été examinées au niveau du titre et du contenu en résumé. De plus, deux articles supplémentaires ont été identifiés par des recherches manuelles ou des listes de référence d’articles. Ces articles ont ensuite été examinées au niveau du titre et du contenu en résumé. Un examen du texte intégral a été effectué pour 87 études, desquels 60 ont été exclues, et 27 ont été extraites et analysées pour les besoins de l’article final. Résultats: L’analyse des 27 études incluses suggère des preuves prometteuses pour l’utilisation de la naloxone administrée par des pairs comme composante de l’initiative de santé publique et de la réponse à l'épidémie de surdose d’opioïdes. Conclusions et importance scientifique: Nos résultats sont parmi les premiers à montrer que la naloxone administrée par les pairs peut être une stratégie de santé publique importante pour réduire les risques de surdose d’opioïdes. D’autres études prospectives et contrôlées sont nécessaires pour déterminer l’efficacité de cette stratégie d’inversion des surdoses d’opioïdes.
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Yeh, Ellen, and Nicholas Swinehart. "Social Media for Social Inclusion: Barriers to Participation in Target-Language Online Communities." TESL Canada Journal 36, no. 3 (December 30, 2019): 154–72. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v36i3.1325.

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Abstract:
Many learners, even those studying at universities in regions where the target language is spoken, lack opportunities for meaningful language use outside of the classroom. One avenue for learners to increase authentic target-language communication is online affinity spaces within social media platforms, where interactions with other users are formed around shared interests rather than personal connections. International students at an arts and media college in the Midwestern United States were asked to read a discussion thread within a social media platform, summarize what they found useful, and respond to pre- and posttask questionnaires. The platform used, Reddit, features anonymous user-generated content in a wide range of discussion forums based around specific interests and geographic locations. This study used qualitative data to investigate the extent to which international students participate in online communities like these and the factors or barriers that keep them from achieving full participation. The findings are then used to present learner training strategies that can help reduce or remove those barriers, enabling language learners to increase their participation in target-language online communities. Plusieurs apprenantes et apprenants, même parmi celles et ceux qui étudient dans une université située dans une région où la langue cible est parlée, n’ont pas suffisamment d’occasions de pratiquer avantageusement leur nouvelle langue en dehors de la salle de classe. Une avenue qui s’ouvre à elles et à eux pour augmenter leurs chances de s’adonner à des communications authentiques dans leur langue cible est l’espace d’affinité en ligne sur les réseaux sociaux, endroit où les interactions sont davantage basées sur le partage d’intérêts communs que sur des relations personnelles. Des étudiantes et étudiants internationaux d’un collège des arts et des médias du Midwest des États-Unis ont été invités à lire un fil de discussion sur une plateforme de réseau social, à en résumer les éléments jugés utiles et à répondre à un questionnaire avant et après l’exercice. La plateforme utilisée, Reddit, présente des contenus qui sont générés anonymement par les utilisateurs dans un large éventail de forums de discussion et qui sont regroupés autour d’intérêts et de secteurs géographiques particuliers. Cette étude utilise des données qualitatives permettant d’évaluer dans quelle mesure les étudiantes et étudiants internationaux participent à la vie de communautés en ligne de ce genre et de déterminer quels sont les facteurs ou obstacles qui les empêchent de le faire pleinement. Les constatations sont ensuite utilisées pour présenter des stratégies de formation des apprenantes et apprenants qui sont susceptibles d’aider à réduire ou aplanir ces obstacles et à aider par le fait même les participants à s’impliquer davantage dans la vie de communautés en ligne s’exprimant dans leur langue cible.
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Perreault, Charles. "Les rapports collectifs de travail dans les secteurs publics et para-publics au Québec – Quelques paradoxes." Commentaires 29, no. 4 (April 12, 2005): 840–45. http://dx.doi.org/10.7202/028558ar.

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Abstract:
Dans cet article, l'auteur considère les différents aspects du syndicalisme dans la fonction publique outre-frontière. Il rappelle d'abord qu'il ne s'agit pas d'un phénomène récent, puisque, aux environs de 1930, les cols bleus des chantiers navals s'étaient groupés et que le syndicat des facteurs fut un des premiers affiliés de la Fédération américaine du travail. Cependant, à venir jusqu'à la décennie 60, la syndicalisation des employés des services publics n'était guère une caractéristique du mouvement ouvrier des États-Unis dont la très grande majorité des membres appartenaient au secteur privé. Avant 1960, il était interdit aux associations qui existaient dans le secteur public de négocier collectivement. Ceci détournait évidemment les employés d'appartenir à des associations dont le seul rôle était d'agir comme groupes de pression. Le droit de négociation existait dans quelques villes, à laTennessee Valley Authority, mais ce n'était là que quelques îlots dans un océan sans limites dominé par les flots hostiles de la doctrine de la souveraineté de l'État, de législatures à mentalité rurale antisyndicale et de l'acceptation du principe de l'interdiction de la grève. C'est l'État du Wisconsin qui, en 1959, adopta la première loi donnant le droit de négociation collective aux employés des gouvernements locaux. Elle fut suivie de l'arrêté 10988 du président Kennedy qui accorda certains droits de négociation aux employés du gouvernement fédéral, mais sa signification lui venait plus du fait que le président favorisait la négociation collective que de son contenu objectif. Cependant, le coup d'envoi était donné et, au début des années 60, les employés des services publics commencèrent à adhérer aux syndicats en plus grand nombre, principalement parce qu'ils étaient mécontents de leurs conditions de travail. D'autre part, le phénomène d'urbanisation s'accroissant, un nombre de plus en plus grand d'États concédèrent ce droit à leurs employés. Après le Wisconsin, ce furent, en 1966, le Michigan, le Connecticut, le Delaware, le Massachusetts et le Minnesota. De fait, au début de 1973, il n'y avait plus que dix-huit États qui ne garantissaient pas le droit de négociation collective à leurs propres employés et à ceux des gouvernements locaux. Par ailleurs, il faut noter que, même là où ce droit n'était pas reconnu, il est arrivé que les municipalités et les conseils scolaires aient négocié volontairement ou encore sous la menace de grève. Fait à souligner, à l'heure actuelle, alors que dans le secteur privé, le syndicalisme stagne, l'organisation va bon train dans les services publics. Le pourcentage des employés des services publics qui sont membres de syndicats, d'associations professionnelles ou d'autres groupements est plus élevé que le pourcentage du nombre de syndiqués dans le secteur privé. Le personnel du service des postes est syndiqué à près de cent pour cent. Le pourcentage dépasse cinquante pour cent pour les autres groupes d'employés du gouvernement fédéral. Un tiers des employés des États et des municipalités le sont aussi. Le degré de syndicalisation est plus élevé dans les grandes agglomérations ainsi que dans les États de la Nouvelle-Angleterre, des Grands Lacs et de la côte du Pacifique que dans les régions à prédominance rurale. L'auteur signale ensuite que le secteur public se fait remarquer par la diversité des organisations qui s'y disputent le droit de représenter les employés. Il y a plusieurs types d'organisations : associations proprement dites d'employés de services publics, syndicats du secteur privé, comme ceux des journaliers et des routiers, qui recrutent parmi les employés des municipalités et des États, associations d'employés plus anciennes qui se transforment en véritables syndicats, associations professionnelles, enfin, dont le premier objectif est de protéger la profession, mais qui se trouvent plus ou moins obligés de s'engager dans le processus de la négociation collective. L'existence de cette multitude d'associations a généré des conflits, conduit parfois à la coopération et entraîné des fusions. Ces luttes ont favorisé la syndicalisation du milieu, mais elles ont également coûté cher en temps, en énergie et en argent. L'auteur observe que la négociation collective est une menace pour les organisations professionnelles. Si elles la rejettent, elles courent le risque de perdre des membres qui passent aux syndicats conventionnels; pour l'accepter, il leur faut restructurer leurs organisations, augmenter les cotisations et affronter des conflits internes naissant de divergences de vue entre salariés, cadres et professionnels indépendants. Contrairement au secteur privé, la plupart des lois nouvelles étendent le droit de négociation à certaines catégories de cadres. Ceux-ci doivent cependant faire partie d'unités de négociation distinctes. Par ailleurs, en matière de sécurité syndicale, on recours principalement à la formule de précompte syndical généralisé. Un des problèmes majeurs, c'est évidemment celui de la grève. Même si elles sont généralement interdites, les grèves sont fréquentes et se produisent surtout au niveau des muncipalités et des conseils scolaires. La plupart des syndicats ont abrogé les restrictions qu'ils s'étaient imposées en cette matière, ce qui en démontre le caractère de plus en plus militant et agressif. Du côté législatif, la tendance est de plus en plus à l'autorisation d'un droit limité de grève qui tient compte de la santé et de la sécurité de la population. L'arbitrage exécutoire des différends existe aussi. L'action politique comme moyen de pression qui était courante avant la généralisation du droit de négociation est bien moins fréquente mais la politique resteun facteur important. On ne se gêne pas pour faire usage de la négociation à double palier. Enfin, la participation des groupes de couleur aux syndicats est considérable. Beaucoup de dirigeants syndicaux locaux appartiennent à des groupes sociaux minoritaires. L'auteur conclut en soulignant que les choses changent vite et qu'il serait hasardeux de faire des prédictions mais il ne peut s'empêcher de noter que, les services publics grossissant sans cesse, le syndicalisme devrait conserver un bon bout de temps le vent dans les voiles. Le fait que certains États retardataires devront accorder le droit de négociation sous la force de l'opinion tend également au même effet. Il continuera aussi d'y avoir des conflits entre syndicats et organisons professionnelles, mais on mettra de plus en plus l'accent sur la négociation collective. À mesure que le syndicalisme progressera, il se peut aussi que l'on en arrive à des unités de négociation moins fragmentées et à des négociations au niveau des États plutôt que des collectivités locales. Les grèves se feront plus nombreuses. Toutefois, la négociation collective sera toujours différente dans le secteur public que dans le secteur privé. Par ailleurs, il faut considérer qu'elle reste le meilleur moyen de fixer les salaires et les conditions de travail parce que la nature du travail dans la société moderne, les besoins des employés et la distinction entre travailleurs et employeurs se ressemblent assez dans les deux secteurs pour justifier dans les services publics un régime de négociation fondé sur les mêmes principes que dans l'entreprise privée, même si certaines modalités doivent être différentes.
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Pecoskie, Jen, Louise Spiteri, and Laurel Tarulli. "OPACs, Users, and Readers’ Advisory: Exploring the Implication of User-Generated Content for Readers’ Advisory in Canadian Public Libraries." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, June 21, 2016. http://dx.doi.org/10.29173/cais865.

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Abstract:
An analysis of user-generated content (UGC) of 22 adult fiction titles in 43 Canadian public libraries that use BiblioCommons, SirsiDynix, and Encore was conducted to examine the contribution of UGC on readers’ advisory services. Findings indicate that UGC provides insight into the affect, subject, and protagonists of a work.Nous avons procédé à une analyse de contenus générés par les utilisateurs sur 22 titres de fiction pour adultes dans 43 bibliothèques publiques canadiennes utilisant BiblioCommons, SirsiDynix et Encore, afin d’examiner la contribution du contenu généré par les utilisateurs aux services d’avis aux lecteurs. Les résultats indiquent que les contenus générés par les utilisateurs donnent un aperçu sur le sujet, les protagonistes et les affects d'une oeuvre.
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Spiteri, Louise F., and Laurel Tarulli. "The Public Library Catalogue as a Social Space: A Case Study of Social Discovery Systems in Two Canadian Public Libraries." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, October 21, 2013. http://dx.doi.org/10.29173/cais604.

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Abstract:
This paper uses transaction log data to examine how library users interact with two social discovery systems used in two Canadian public library systems. Results indicate that user-generated content is not used extensively or significantly in the two social discovery systems. Format is the predominant facet used to refine searches; the remaining facets are significantly underrepresented.Cette étude utilise les journaux transactionnels pour déterminer comment les usagers des bibliothèques interagissent avec deux systèmes de découverte sociaux en place dans deux réseaux de bibliothèques publiques canadiennes. Les résultats indiquent que le contenu généré par les utilisateurs n’est pas utilisé à grande échelle ou de façon importante dans aucun des deux systèmes de découverte sociaux. Le format est la principale facette utilisée pour raffiner les recherches; les autres facettes étant sous-représentées.
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Sabeima, Massra, Myriam Lamolle, Azziz Anghour, and Mohamedade Nanne. "Towards a semantic platform for adaptive and collaborative e-learning." Revue Africaine de Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 37 - 2022 (January 10, 2023). http://dx.doi.org/10.46298/arima.8396.

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Abstract:
soumission à Episciences In the world of e-learning, learning systems have sought to adapt the user's profile and the content offered to them. However, from the point of view of collaboration between learners based on adaptation to the learner profile, this adaptation has not been sufficiently explored as an important aspect of the e-learning process. Adaptation will allow users with similar or very similar profiles to be grouped together to learn in harmony while maintaining motivation and commitment to learning. This should increase the success rate of learners. This will also allow us to reuse learning paths with good success rates for future recommendations to users with the same profile. In this paper, we focus on this aspect and propose a learning system that controls learning paths adapted to the users' profile and that allows collaborative learning of users in a synchronous way. After an overview of the existing work in the field of adaptive e-learning, we propose an architecture for the piloting of this type of collaborative adaptive learning based on ontologies and orchestrated by a multi-agent system. The latter is responsible for the piloting of learning paths, the recommendation of paths in collaborative or non-collaborative mode through communication between the different agents involved, and the management of events captured by the system. Dans le monde de la formation en ligne, les systèmes d'apprentissage ont cherché à proposer un contenu adapté à tout utilisateur selon son profil.Cette adaptation a comme objectif général de permettre à l'apprenant de tirer le meilleur parti du contenu exposé des ressources d'apprentissage.Cependant, du point de vue de la collaboration entre apprenants selon l'adaptation au profil des apprenants, cette adaptation n'a pas été suffisamment explorée comme un aspect important du processus d'apprentissage en ligne.L'adaptation va permettre de grouper des utilisateurs de profil similaire ou très proche pour apprendre en harmonie tout en gardant la motivation et l'engagement nécessaire afin d'augmenter le taux de réussite des apprenants. Cet état de fait doit permettre aussi de réutiliser certains parcours d'apprentissage avec de bons taux de réussite pour de futures recommandations aux utilisateurs ayant le même profil. Dans cet article, nous mettons l'accent sur cet aspect et proposons un système d'apprentissage qui recommande des parcours d'apprentissage adaptés au profil des utilisateurs et qui permet un apprentissage collaboratif des utilisateurs de façon synchrone. Après un tour d'horizon de l'existant dans le domaine de l'apprentissage adaptatif en ligne, nous proposerons une architecture pour le pilotage de ce type d'apprentissage adaptatif collaboratif. Cette solution est fondée sur des ontologies et orchestrée par un système multi-agents. Ce dernier est responsable du pilotage des parcours d'apprentissage, de la recommandation de parcours en mode collaboratif ou non par le biais d'une communication entre les différents agents intervenants et de la gestion des événements captés par le système.
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Blasco-Lopez, Francisca, Nuria Recuero Virto, Joaquin Aldas Manzano, and Daniela Cruz Delgado. "Le pouvoir de Facebook." Balisages, no. 2 (March 12, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/balisages.499.

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Abstract:
Objectif – L'objectif de ce travail est d'examiner le rôle joué par les fan pages de Facebook (FPF) dans la génération d’intentions de visite aux musées. L'étude a des objectifs multiples : d’abord, examiner les effets du contenu généré par les musées (CGM) sur la qualité perçue de l'information et du service aux visiteurs, et deuxièmement, tester le modèle avec deux échantillons afin de faire des comparaisons qui fournissent des informations utiles. Conception/méthodologie/approche – Les données ont été recueillies par le biais d'un sondage en ligne qui a obtenu 308 réponses valables. Une analyse multi-groupes a été menée pour comparer les résultats issus des deux groupes : les utilisateurs des FPF du musée Frida Kahlo et ceux du musée Anahuacalli. Résultats – Les résultats révèlent des différences significatives entre les deux échantillons concernant les effets directs de la qualité perçue des informations sur les intentions de visite et ceux du service au visiteur perçu sur l'intention de visite. Les auteurs ont également noté une légère différence entre les FPF des deux musées en ce qui concerne la relation entre le CGM et la qualité perçue de l'information. Limites/implications de la recherche – Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner d'autres facteurs des FPF qui influencent l'intention de visite afin de préciser les résultats obtenus à partir des deux échantillons et d'analyser le modèle proposé dans d'autres contextes. Cette recherche contribue à la littérature concernant l'impact des plateformes en ligne sur les intentions de visite. Originalité/valeur – Les résultats fournissent des indications utiles aux gestionnaires des musées sur la manière d’augmenter l'intention de visite à leur établissement des membres de leurs fans page de Facebook.
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15653.

Full text
Abstract:
"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2008.05.01.

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Abstract:
"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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GOYETTE-CÔTÉ, Marc-Olivier, and Philippe LANGLOIS. "La participation sur les espaces de contenus générés par les utilisateurs, une exploitation collaborative." Tic & société, Vol. 8, N° 1-2 (May 31, 2014). http://dx.doi.org/10.4000/ticetsociete.1407.

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Guillier, Valérian. "Partagez ! Il en restera toujours quelque chose…" Partage, échange, contribution, participation (Partie II) 9, no. 2 (November 18, 2020). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.4282.

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Abstract:
Le partage, sur Internet, est polysémique. Il a notamment été mobilisé politiquement par le mouvement du libre dans sa lutte contre l’extension de la propriété intellectuelle mais fait l’objet d’un investissement nouveau — non sans un glissement sémantique — par les plateformes exploitant les contenus générés par les utilisateurs. Les modèles économiques de ces plateformes supportent l’absence d’exclusivité sur les droits de propriété intellectuelle et les licences libres qui perdent alors leur puissance politique. Nous explorons la manière dont le partage est devenu le moteur du renouvellement d’une ressource dont la valorisation s’apparente aux modèles extractivistes et explorons la piste d’un extractivisme dans le domaine numérique.
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Delalande, Benjamin. "Quand les algorithmes prennent la parolePrise en charge et automatisation de l’écriture de soi en contexte numérique." L'énonciation en acte ou comment la praxis énonciative opère au sein des espaces numériques 8, no. 2 (January 28, 2020). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.3898.

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Abstract:
Le phénomène de quantification de soi et les pratiques d’automesures numériques sont à la source d’une gigantesque production de données collectées par des objets connectés. En s’appuyant sur des plateformes numériques dédiées au sport, l’objectif de cet article est de montrer comment le traitement algorithmique des données permet une prise en charge énonciative et opère des transformations automatisées de contenus pour créer ou modifier l’écriture et la représentation de soi. Il s’agit également de rendre compte d’une stratégie éditoriale qui mobilise la performance sportive des utilisateurs pour générer une augmentation de trafic par le biais du partage des contenus, et répondre aux logiques marchandes.
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Bah, Oumar, Boubacar Sanogo, and Mohamed Traore. "Caractérisation des déchets solides ménagers de Faladié." European Scientific Journal ESJ 17, no. 39 (November 30, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n39p77.

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Abstract:
Cet article est une étude expérimentale pour de connaitre la caractérisation et la quantification des déchets solides ménagers du quartier de Faladié dans la commune VI du District de Bamako. A Faladié, comme dans la plupart des communes de Bamako avec comme problématiques environnementales majeures, une insalubrité alarmante, qui accentue en partie les maladies comme : le paludisme, la fièvre typhoïde, le choléra, les infections respiratoires, les anémies, .... C’est dans ce contexte que la présente étude, voulant résorber l’épineuse problématique qu’est la gestion des ordures ménagères, a été coordonnée pour connaitre « la caractérisation des déchets ménagers au niveau des dépôts intermédiaires et finaux d’une part ; et de contribuer à la mise en place d’un système de tri adapté à Faladié d’autre part ». L’approche méthodologique d’échantillonnage utilisée pour déterminer la taille d’échantillon de déchets à trier est définie par la production journalière d’ordures ménagères d’un échantillon de la population totale par catégorie en satisfaisant à un niveau de confiance de 95 %. Ainsi, le tri manuel a porté sur le contenu de deux (2) bennes de 7m³, un total de 14m³ d’ordures ménagères, soit 7382,7 kg. Dans ces conditions, l’étude a permis de dégager la caractérisation des ordures ménagères et de différencier les types de déchets valorisables de Faladié. En outre, nous avons déterminé qu’il est généré chaque jour 0,27 kg par habitant (soit 0,27 kg/habitant/jour). A la suite de l’étude, des propositions stratégiques ont été formulées à la Mairie de la Commune VI dans le sens de mettre en place un comité de gestion intégrée des déchets.
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Shepherd, Tamara. "Young Canadians’ Apprenticeship Labour in User-Generated Content." Canadian Journal of Communication 38, no. 1 (February 20, 2013). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2013v38n1a2598.

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Abstract:
This article introduces a political-economic framework for analyzing young people’s production of user-generated content (UGC) as a kind of apprenticeship labour. Based on case studies of four young Montréalers engaged in creating user-generated content, the author developed the apprenticeship-type model of UGC labour to denote a process by which online immaterial labour or “free labour” coincides with self-directed and informal job training, channelled specifically toward a career in the creative industries. The 20- to 24-year-old participants’ online activity is seen as a non-remunerated training ground, driven by the promise of notoriety that begets autonomous future employment in areas such as fashion, music, and journalism. Throughout this process, young people must constantly negotiate their autonomy; negotiated autonomy is precisely what they are apprenticing into through UGC production, where uncertainty and flexibility serve as the hallmarks of new media working conditions.Cet article propose une approche politico-économique afin d’analyser les contenus web générés par les utilisateurs (mieux connus sous l’acronyme anglais UGC : usergenerated content) en tant que travail d’apprentissage. Suivant une étude menée auprès de jeunes montréalais actifs dans la création d’UGC, l’auteure a développé l’idée de « travail d’apprentissage » en tant que procédé au sein duquel le travail immatériel (ou « travail non rémunéré ») sert la formation informelle et autonome d’une main d’oeuvre vouée plus spécifiquement aux carrières afférentes aux industries culturelles. Ainsi, les activités web des jeunes dans la vingtaine ayant participé à l’étude sont conçues en tant que travail bénévole motivé par la promesse de notoriété qui conduirait, de manière autonome, à leur futur employabilité dans les domaines de la mode, de la musique ou du journalisme. Tout au long de ce processus d’apprentissage, ces jeunes deviennent les agents de négociations constantes à propos de leur autonomie ; pour ces jeunes, l’autonomie négociée constitue précisément ce vers quoi culmine leur apprentissage, alors que l’incertitude et la flexibilité deviennent les marques distinctives des conditions de travail dans le domaine des nouveaux médias.
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Belleflamme, Paul, and Xavier Wauthy. "Numéro 100 - décembre 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14903.

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Abstract:
Nous publions le 100ème numéro de Regards économiques en ce 12/12/12, jour de fin du monde pour certains, jour marquant l'anniversaire d'une belle aventure entamée voici déjà 10 ans pour d'autres ! En effet, c'est en 2002, à l'initiative de l'IRES, que la revue des économistes de l'UCL a vu le jour avec pour objectif de publier 6 à 8 numéros par an. Avec une moyenne de 10 numéros chaque année, nous sommes bien au-delà de nos espérances ! De quelques centaines d'abonnés en 2002, on est passé en 2012 à plus de 6.000 abonnés qui sont informés de la sortie d'un nouveau numéro. Regards économiques, c'est aussi 111 auteurs différents qui ont tenté de montrer, dans un style qui se veut délibérément pédagogique et non technique, la diversité des regards que les économistes peuvent porter sur des questions socio-économiques importantes. Enfin, les numéros de Regards économiques ont suscité l'intérêt des journalistes puisqu'on compte près de 300 articles dans les principaux organes de presse belges. 10 ans de contenus riches... mais pourtant gratuits, voilà ce qui a inspiré Paul Belleflamme (UCL) et Xavier Wauthy (FUSL), les auteurs du numéro anniversaire de Regards économiques. Dans leur article intitulé «Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ?», ils nous livrent leur réflexion sur les questions que soulève à long terme la gratuité dans le monde numérique. Face à des contenus surabondants parce que gratuits, ils préconisent toute initiative permettant aux utilisateurs «saturés» de contenus de trier et/ou de prioritiser l'information, quitte à rendre ces services payants. On vous rassure d'emblée : Regards économiques reste gratuit et renforce en sus son offre de services grâce à ce tout nouveau site web spécialement conçu pour faciliter l'accès aux articles de la revue. Et cerise sur le gâteau, le site web s'enrichit d'un nouveau type d'articles, le «focus», qui donne, avec un regard vif mais toujours aussi rigoureux, un point de vue concis sur des événements de l'actualité. A l'occasion de la sortie du nouveau site web de Regards économiques, nous publions, sur ce site, trois premiers focus. Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ? Cela fait plusieurs années que la presse écrite traverse des temps difficiles. Ainsi, le groupe Rossel vient d'annoncer un plan d'économies à hauteur de 10 millions d'euros. Même si les licenciements secs devraient être évités, le personnel sera inévitablement réduit (on parle, notamment, d'une réduction de 34 équivalents temps plein au Soir). En cause, essentiellement, la réduction des revenus publicitaires due au ralentissement de l'activité économique. La presse écrite doit également faire face aux changements dans les habitudes de consommation de l'information qu'entraîne l'usage de l'internet mobile et des réseaux sociaux. Ainsi, une étude récente du Pew Research Center (think-tank américain) menée aux Etats-Unis montre que de 2010 à 2011, près de deux fois plus d'utilisateurs ont obtenu de l'information via un appareil mobile et près de trois fois plus via les réseaux sociaux; ces chiffres sont encore plus élevés pour la population jeune. C'est sans doute ce qui a motivé le magazine d'actualité hebdomadaire Newsweek à abandonner son édition papier (vieille de 80 ans) au profit d'un format entièrement numérique. Mais les défis à relever dans un monde digital où les contenus sont dématérialisés sont au moins aussi importants que dans un monde analogique où ils sont couchés sur papier. Et ceci est vrai pour la presse comme pour tout autre producteur de contenu. Aujourd'hui, n'importe quel contenu se résume en effet à une suite de 0 et de 1, que l'on peut transmettre de manière indistincte sur le réseau à destination de n'importe quel utilisateur doté d'un réceptacle quasi universel. La diffusion de l'information a donc changé radicalement de nature : elle n'est plus incarnée dans un support (un livre, un journal, etc.) mais transmise comme un flux à destination d'un support d'interprétation (une tablette numérique, par exemple). Une conséquence de cette évolution est que la consommation de contenus a peu à peu été perçue comme gratuite par nombres d'utilisateurs. L'objectif du centième numéro de Regards Economiques est de revisiter les questions que pose à long terme la gratuité dans le monde digital. La consommation gratuite des contenus numériques pourrait en effet receler en elle-même les ferments de sa disparition. Dans ce numéro, nous identifions et discutons trois problèmes majeurs : L'extinction de certains contenus. Faute de trouver les moyens de couvrir les coûts de production, certains contenus pourraient ne plus être produits et, en disparaissant, menacer la «media-diversité». La saturation de notre attention. Il faut de plus en plus de temps et d'énergie pour identifier, parmi des contenus surabondants parce que gratuits, ceux qui nous sont les plus pertinents et pour en disposer au moment opportun. Traiter individuellement le flot d'information pourrait représenter un coût à terme prohibitif. Des embouteillages informationnels. Confrontées à une explosion des flux numériques, les capacités de transmission pourraient être engorgées, ré-instaurant de facto une forme de rareté dans l'accessibilité des contenus, ou de certains d'entre eux. Le développement d'offres de contenus légales, et payantes soit pour l'utilisateur (Deezer) ou pour la plateforme qui diffuse (YouTube) offre des perspectives de solution pour le premier problème. La où la diffusion de l'information est devenue non coûteuse, des modèles d'affaires commencent à se développer autour de la monétisation d'une consommation triée, partagée, temporalisée en fonction des besoins de chaque utilisateur (par exemple, Apple a introduit une fonction «A lire plus tard» dans la dernière version de son navigateur Safari). Enfin, la gestion des embouteillages informationnels renvoie évidemment à la neutralité supposée du net et à sa pérennité.
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Belleflamme, Paul, and Xavier Wauthy. "Numéro 100 - décembre 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2012.12.01.

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Abstract:
Nous publions le 100ème numéro de Regards économiques en ce 12/12/12, jour de fin du monde pour certains, jour marquant l'anniversaire d'une belle aventure entamée voici déjà 10 ans pour d'autres ! En effet, c'est en 2002, à l'initiative de l'IRES, que la revue des économistes de l'UCL a vu le jour avec pour objectif de publier 6 à 8 numéros par an. Avec une moyenne de 10 numéros chaque année, nous sommes bien au-delà de nos espérances ! De quelques centaines d'abonnés en 2002, on est passé en 2012 à plus de 6.000 abonnés qui sont informés de la sortie d'un nouveau numéro. Regards économiques, c'est aussi 111 auteurs différents qui ont tenté de montrer, dans un style qui se veut délibérément pédagogique et non technique, la diversité des regards que les économistes peuvent porter sur des questions socio-économiques importantes. Enfin, les numéros de Regards économiques ont suscité l'intérêt des journalistes puisqu'on compte près de 300 articles dans les principaux organes de presse belges. 10 ans de contenus riches... mais pourtant gratuits, voilà ce qui a inspiré Paul Belleflamme (UCL) et Xavier Wauthy (FUSL), les auteurs du numéro anniversaire de Regards économiques. Dans leur article intitulé «Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ?», ils nous livrent leur réflexion sur les questions que soulève à long terme la gratuité dans le monde numérique. Face à des contenus surabondants parce que gratuits, ils préconisent toute initiative permettant aux utilisateurs «saturés» de contenus de trier et/ou de prioritiser l'information, quitte à rendre ces services payants. On vous rassure d'emblée : Regards économiques reste gratuit et renforce en sus son offre de services grâce à ce tout nouveau site web spécialement conçu pour faciliter l'accès aux articles de la revue. Et cerise sur le gâteau, le site web s'enrichit d'un nouveau type d'articles, le «focus», qui donne, avec un regard vif mais toujours aussi rigoureux, un point de vue concis sur des événements de l'actualité. A l'occasion de la sortie du nouveau site web de Regards économiques, nous publions, sur ce site, trois premiers focus. Economie des contenus numériques : bientôt la fin du gratuit ? Cela fait plusieurs années que la presse écrite traverse des temps difficiles. Ainsi, le groupe Rossel vient d'annoncer un plan d'économies à hauteur de 10 millions d'euros. Même si les licenciements secs devraient être évités, le personnel sera inévitablement réduit (on parle, notamment, d'une réduction de 34 équivalents temps plein au Soir). En cause, essentiellement, la réduction des revenus publicitaires due au ralentissement de l'activité économique. La presse écrite doit également faire face aux changements dans les habitudes de consommation de l'information qu'entraîne l'usage de l'internet mobile et des réseaux sociaux. Ainsi, une étude récente du Pew Research Center (think-tank américain) menée aux Etats-Unis montre que de 2010 à 2011, près de deux fois plus d'utilisateurs ont obtenu de l'information via un appareil mobile et près de trois fois plus via les réseaux sociaux; ces chiffres sont encore plus élevés pour la population jeune. C'est sans doute ce qui a motivé le magazine d'actualité hebdomadaire Newsweek à abandonner son édition papier (vieille de 80 ans) au profit d'un format entièrement numérique. Mais les défis à relever dans un monde digital où les contenus sont dématérialisés sont au moins aussi importants que dans un monde analogique où ils sont couchés sur papier. Et ceci est vrai pour la presse comme pour tout autre producteur de contenu. Aujourd'hui, n'importe quel contenu se résume en effet à une suite de 0 et de 1, que l'on peut transmettre de manière indistincte sur le réseau à destination de n'importe quel utilisateur doté d'un réceptacle quasi universel. La diffusion de l'information a donc changé radicalement de nature : elle n'est plus incarnée dans un support (un livre, un journal, etc.) mais transmise comme un flux à destination d'un support d'interprétation (une tablette numérique, par exemple). Une conséquence de cette évolution est que la consommation de contenus a peu à peu été perçue comme gratuite par nombres d'utilisateurs. L'objectif du centième numéro de Regards Economiques est de revisiter les questions que pose à long terme la gratuité dans le monde digital. La consommation gratuite des contenus numériques pourrait en effet receler en elle-même les ferments de sa disparition. Dans ce numéro, nous identifions et discutons trois problèmes majeurs : L'extinction de certains contenus. Faute de trouver les moyens de couvrir les coûts de production, certains contenus pourraient ne plus être produits et, en disparaissant, menacer la «media-diversité». La saturation de notre attention. Il faut de plus en plus de temps et d'énergie pour identifier, parmi des contenus surabondants parce que gratuits, ceux qui nous sont les plus pertinents et pour en disposer au moment opportun. Traiter individuellement le flot d'information pourrait représenter un coût à terme prohibitif. Des embouteillages informationnels. Confrontées à une explosion des flux numériques, les capacités de transmission pourraient être engorgées, ré-instaurant de facto une forme de rareté dans l'accessibilité des contenus, ou de certains d'entre eux. Le développement d'offres de contenus légales, et payantes soit pour l'utilisateur (Deezer) ou pour la plateforme qui diffuse (YouTube) offre des perspectives de solution pour le premier problème. La où la diffusion de l'information est devenue non coûteuse, des modèles d'affaires commencent à se développer autour de la monétisation d'une consommation triée, partagée, temporalisée en fonction des besoins de chaque utilisateur (par exemple, Apple a introduit une fonction «A lire plus tard» dans la dernière version de son navigateur Safari). Enfin, la gestion des embouteillages informationnels renvoie évidemment à la neutralité supposée du net et à sa pérennité.
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