Academic literature on the topic 'Constantes physiques – Mesure'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Constantes physiques – Mesure.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Constantes physiques – Mesure"

1

Chabé, Julien, Adrien Bourgoin, and Nicolas Rambaux. "Histoire de la Télémétrie laser terre-lune." Photoniques, no. 103 (July 2020): 26–29. http://dx.doi.org/10.1051/photon/202010326.

Full text
Abstract:
Fin des années 1950, sous l’initiative de R.H. Dicke, la mesure télémétrique Terre-Lune fut initialement pensée pour tester la théorie de la Relativité Générale (RG) au travers de la variation de la constante gravitationnelle et du principe de Mach. Plus tard, K. Nordtvedt démontra qu’une telle expérience permettrait également de tester profondément la RG à travers un effet qui porte aujourd’hui son nom : l’effet Nordtvedt. Au fur et à mesure des développements technologiques, la télémétrie laser a permis de tester bien d’autres aspects fondamentaux de la théorie. En outre, elle a permis d’en apprendre davantage sur la physique du système Terre-Lune et constitue aujourd’hui un outil géophysique à part entière.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Snacken, Sonja, Caroline Devynck, Willem Distelmans, Serge Gutwirth, and Christophe Lemmens. "Demandes d’euthanasie dans les prisons belges. Entre souffrance psychique, dignité humaine et peine de mort." Criminologie 48, no. 1 (April 1, 2015): 101–22. http://dx.doi.org/10.7202/1029350ar.

Full text
Abstract:
En Belgique, l’euthanasie peut être appliquée légalement par des médecins à la demande expresse et répétée d’un patient qui se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable. Au cours des deux dernières années, 17 demandes d’euthanasie ont été formulées par des détenus belges pour cause de souffrance psychique insupportable. Ils purgent tous une longue peine de prison ou une mesure de protection pour malades mentaux à durée indéterminée. Les auteurs examinent les questions éthiques, juridiques et criminologiques soulevées par ces demandes, car si les normes nationales et internationales garantissent aux détenus un droit à l’équivalence des soins médicaux, l’impact potentiel du contexte pénitentiaire sur leur souffrance psychique doit être pris en compte.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Clairhout, Isabelle. "Erring from Good Huswifry? The Author as Witness in Margaret Cavendish and Mary Trye." Renaissance and Reformation 37, no. 2 (September 8, 2014): 81–114. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v37i2.21811.

Full text
Abstract:
Margaret Cavendish and Mary Trye differ in the extent to which their scientific ideas and social positions allowed them to translate their view of the embodied observer into a steady textual image that was consistent with their methodological and epistemological ideas. However, they are united in a rhetoric of opposition that accommodates their defence against accusations that females had no authority in these matters due to inferior physical and mental qualities (although Cavendish’s defence is far from unequivocal). Moreover, both took on the role of a spokesperson for a member of their family and, again, their interpretation of that role is affected by their scientific views. This article will examine the similarities and differences of their authorial self-fashioning in the context of what was far from homogeneous early modern scientific authorship. Margaret Cavendish et Mary Trye diffèrent dans la mesure dans laquelle leurs idées scientifiques et leurs positions sociales les autorisaient à traduire leur vues de observateur incarné en une image textuelle non seulement constante mais en accord avec leurs idées méthodologiques et épistémologiques. Elles sont toutefois unies par une rhétorique de l’opposition s’adaptant à leur défense contre des accusations affirmant que les femmes n’avaient aucune autorité en la matière en raison de leurs qualités physiques et mentales réduites (bien que la défense de Cavendish soit loin d’être sans équivoque). De plus, toutes deux ont adopté le rôle de porte-parole pour un membre de leur famille et, encore une fois, leur interprétation de ce rôle est affecté par leurs vues scientifiques. Cet article examinera les similarités et différences de leur positionnement auctorial dans un contexte loin de l’homogénéité auctoriale scientifique de la période des débuts de l’ère moderne.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Cunha, Sidney Miguel Mesquita da, Valéria Regina Maciel da Silva, Carla Viana Dendasck, Elisângela Claudia de Medeiros Morais, Margaret de Oliveira, and Euzébio de Oliveira. "Le stress au travail de l'équipe de soins infirmiers fonctionne dans l'unité de soins intensifs." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, November 23, 2017, 68–78. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/unite-de-therapie-intensive.

Full text
Abstract:
étude de revue de la littérature visant à identifier les études sur le stress au travail de l'équipe de soins infirmiers travaillant en soins intensifs. Ils aux documents dans des recherches sur le portail VHL. Les critères d'inclusion ont été considérées comme des recherches sur le sujet en question, le texte en langue portugaise et espagnole est disponible dans la période 2009-2013. Il n'y avait aucune restriction à la conception de l'étude. Seuls les 8 documents répondaient aux critères d'inclusion de l'examen. Les résultats ont montré que, par rapport aux facteurs de stress perçus par les infirmières dans leur travail dans l'unité de soins intensifs, il est l'interaction constante avec la souffrance, la douleur et la mort des patients; montrent également que le stress est lié à l'insatisfaction de l'emploi et l'environnement de l'unité et de manutention arsenal de l'équipement et de l'équipement. Il a été conclu que le personnel infirmier travaillant en soins intensifs, est exposé au risque de stress au travail en développant des symptômes physiques et des troubles émotionnels; réflexion qui tombe un travail au jour le jour et celui de l'institution. Certaines attitudes de l'institution et les gestionnaires peuvent réduire le niveau de stress au travail. Nous suggérons donc la nécessité de poursuivre les recherches afin de développer des mesures de prévention et de modèles d'intervention afin d'appuyer les lignes directrices pour le personnel infirmier, ce qui constitue une alternative pertinente à gérer le stress, ainsi que d'apporter des avantages aux équipes et ils ont observé des individus.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

Full text
Abstract:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Hébert, Martin. "Paix." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.088.

Full text
Abstract:
Une préoccupation pour la réalisation empirique de la paix traverse le discours disciplinaire anthropologique. Ses racines sont profondes et multiples, mais convergent en un ensemble de questions situées à l’intersection entre la recherche de terrain, la philosophie politique et l’engagement pratique. A-t-il déjà existé des sociétés humaines vivant en paix? Quelles sont les conditions permettant, ou ayant permis, l’existence de cette paix? Est-il possible d’entrevoir un chemin vers la paix pour les sociétés contemporaines? On comprendra rapidement que ces questions sont indissociables de la définition même donnée au concept de paix. Intuitivement, nous pouvons comprendre la paix comme un « souhaitable » individuel et collectif. Bien entendu, une telle formulation est insatisfaisante pour l’analyse ou pour guider l’action. Mais avant de la préciser davantage il faut prendre la mesure de la puissance de la notion de paix en tant que référent vide, en tant que réceptacle dans lequel ont été versées les aspirations les plus diverses. La quête de la « paix » a été invoquée pour justifier tant les actions nobles que les actions exécrables de l’histoire. Ce constat pourrait facilement mener à penser que le terme est peu utile dans le cadre d’une discussion sérieuse portant sur les finalités humaines. Cependant, c’est justement le caractère polysémique du mot « paix », doublé du fort investissement normatif dont il fait l’objet, qui lui donnent sa prégnance politique. Comme n’importe quelle autre notion, celle de paix est l’enjeu de luttes de sens. Mais définir la « paix », c’est définir le domaine du souhaitable, du possible, du raisonnable; c’est intervenir directement sur l’horizon des aspirations humaines. Il n’est donc guère surprenant que les tentatives visant à fixer le sens de ce mot soient abondantes, souvent contradictoires entre elles et généralement convaincues de leur légitimité. L’ethnographie participe de diverses manières au travail de définition de la paix. Par exemple, l’ethnographie a joué – et semble parfois tentée de continuer de jouer – un rôle important dans la reproduction du paradigme édénique. Dans cette conception, la paix est comprise à la fois comme une absence de violence interpersonnelle et une régulation harmonieuse des conflits dans la société. Les représentations idylliques de telles sociétés dites « en paix » (Howell et Willis 1989) témoignent d’une tentation dans certains écrits ethnographiques d’idéaliser des sociétés traditionnelles, précoloniales, ou en résistance. Elles participent d’un travail de critique très ancien qui s’opère par contraste, procédé par lequel l’ « Autre » ethnographique est posé comme l’antithèse d’un monde (moderne, capitaliste, colonial, écocide, patriarcal, etc.) dénoncé comme aliéné et violent. L’anthropologie a souvent été prise à partie pour avoir employé une telle stratégie discursive opposant les « sociétés en paix » aux sociétés mortifères. Il faut noter, cependant, que ces remontrances participent elles aussi à la lutte de sens dont l’enjeu est la définition de la notion de paix. Les apologues du colonialisme, par exemple, utilisaient leur propre stratégie de critique par contraste : les lumineux principes (euro-centriques, libéraux, entrepreneuriaux) supposément aux fondements de la prospérité universelle viendraient supplanter les « ténèbres » locales dans ce que Victor Hugo (1885) a décrit comme la « grande marche tranquille vers l’harmonie, la fraternité et la paix » que serait pour lui l’entreprise coloniale en Afrique. Nous glissons ici dans une autre définition de la « paix » ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’anthropologie, soit la pacification. Ici, la paix n’est pas un état observable dans les sociétés ethnographiées, mais plutôt un résultat à produire par une intervention politique, incluant militaire. La naïveté de la « grande marche tranquille » d’une Histoire par laquelle l’humanité cheminerait inéluctablement vers une convergence dans des valeurs euro-centriques communes se dissipe ici. Elle fait place à des positions qui établissent leur autorité énonciative en se présentant comme « réalistes », c’est-à-dire qu’elles rejettent l’image édénique de la paix et se rangent à l’idée que la violence est le fondement du politique. Dans cette perspective, la définition de la paix serait la prérogative de ceux qui peuvent l’imposer. La « paix » se confond alors avec l’ordre, avec la répression des conflits sociaux et, surtout, avec un acte de prestidigitation sémantique par lequel les violences faisant avancer les ambitions hégémoniques cessent d’être vues comme violences. Elles deviennent des opérations, des interventions, des mesures, voire des politiques entreprises au nom de la « paix sociale ». On le sait, l’anthropologie a fait plus que sa part pour faciliter les pacifications coloniales. Par son rôle dans des politiques nationales telles l’indigénisme assimilationniste, elle a également contribué à des « projets de société » visant l’unification de populations hétérogènes sous l’égide du nationalisme, du capitalisme et de la docilité aux institutions dominantes. Après la seconde guerre mondiale, il n’a pas non plus manqué d’anthropologues prêtes et prêts à s’associer aux entreprises de pacification/stabilisation par le développement et par l’intégration de populations marginales à l’économie de marché. Dans la plupart des cas, l’anthropologie a été instrumentalisée pour réduire le recours à la violence physique directe dans les entreprises de pacification, proposant des approches moins onéreuses et plus « culturellement adaptées » pour atteindre les mêmes objectifs d’imposition d’un ordre exogène à des sociétés subalternes. Un point tournant dans la critique de la pacification a été le dévoilement de l’existence du projet Camelot dans la seconde moitié des années 1960 (Horowitz 1967). Cette vaste opération mise sur pied par le gouvernement américain visait à engager des spécialistes des sciences sociales pour trouver des moyens d’influencer les comportements électoraux en Amérique latine. Cette initiative visait à faire passer à l’ère de la technocratie les stratégies « civiles » de pacification coloniales développées en Afrique dans les années 20-30 et en Indochine dans les années 50. Outre la dénonciation par les anthropologues nord-américains et européens de cette collusion entre les sciences sociales et impérialisme qui s’est encore illustrée dans le sud-est asiatique pendant la guerre du Vietnam (Current Anthropology 1968), la réponse critique face au dévoilement du projet Camelot fut, notamment, de déclencher une réflexion profonde en anthropologie sur la frontière entre la paix et la guerre. Même si le recours à la manipulation psychologique, économique, politique, et diplomatique n’impliquait pas nécessairement, en lui-même, de violence physique directe il devenait impératif de théoriser les effets de violence produits par cette stratégie (Les Temps Modernes 1970-1971). Si l’idée que certaines « paix » imposées peuvent être éminemment violentes fut recodifiée et diffusée par des chercheurs du Nord à la fin des années 1960, elle était déjà bien en circulation au Sud. Frantz Fanon (1952) mobilisait le concept d’aliénation pour désigner les effets des violences symboliques, épistémologiques et culturelles des systèmes coloniaux. Gustavo Guttiérez (1971), impliqué dans le développement de la théologie de la libération en Amérique latine, parlait pour sa part de « violence institutionnalisée » dans les systèmes sociaux inéquitables. Sous leur forme la plus pernicieuse ces violences ne dépendaient plus d’une application constante de force physique directe, mais s’appuyaient sur une « naturalisation » de la domination. Dans ce contexte, il devenait clair que la notion de paix demandait une profonde révision et exigeait des outils permettant de faire la distinction entre la pacification aliénante et une paix fondée sur la justice sociale. Travaillant à cette fin, Johan Galtung (1969) proposa de faire la différence entre la paix « négative » et la paix dite « positive ». La première renvoie à l’absence de violence physique directe. Elle est une condition considérée comme nécessaire mais de toute évidence non suffisante à une paix significative. Déjà, des enjeux définitionnels importants peuvent être soulevés ici. Une société en paix doit-elle éliminer les sports violents? Les rituels violents? Les représentations artistiques de la violence? Qu’en est-il de la violence physique directe envers les non-humains? (Hébert 2006) La paix positive est une notion plus large, pouvant être rapprochée de celle de justice sociale. Les anthropologues ont tenté de la définir de manière inductive en proposant des études empiriques de deux types. Dans un premier temps, il s’est agi de définir diverses formes de violences autres que physique et directe (telles les violences structurelles, symboliques, épistémiques, ontologiques, etc.) et poser la paix positive comme le résultat de leur élimination. Par contre, les limites de cette « sombre anthropologie » (Ortner 2016) ont appelé des recherches complémentaires, plutôt centrées sur la capacité humaine à imaginer et instituer de nouvelles formes sociales dépassant les violences perçues dans les formes passées. L’idée d’une paix stable, définitive et hors de l’histoire – en d’autres mots édénique – disparaît ici. Elle est remplacée par des processus instituants, constamment examinés à l’aune de définitions de la violence qui, elles-mêmes, sont en transformation constante. La définition de la paix demeure l’enjeu de luttes de sens. Ces dernières se résolvent nécessairement dans des rapports politiques concrets, situés historiquement et sujets à changement. Les travaux anthropologiques ne font pas exception et sont pleinement engagés dans la production politique de ces définitions. Mais l’anthropologie de la paix participe également de la réflexivité que nous pouvons avoir tant face aux définitions cristallisées dans nos institutions que face à celles qui se proposent des les remplacer.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Constantes physiques – Mesure"

1

WALLERAND, JEAN-PIERRE. "Spectroscopie a ultra haute resolution dans l'iode moleculaire." Paris, CNAM, 1997. http://www.theses.fr/1997CNAM0305.

Full text
Abstract:
La mise en pratique de la definition du metre, promulguee en 1983, implique la realisation de sources lumineuses de haute purete spectrale. Elles sont obtenues par la stabilisation de la frequence d'emission de sources lasers sur des references atomiques ou moleculaires. L'iode moleculaire a un role privilegie puisque six des neuf transitions recommandees par le comite international des poids et mesures sont des raies d'absorption de l'iode moleculaire. Dans ce cadre, l'etude des differents niveaux d'energie de la molecule d'iode et la recherche de nouvelles references de frequences optiques s'averent essentielles pour la metrologie dimensionnelle fondamentale. La mise en place d'experiences de spectroscopie raman a resonance nous a permis de determiner les differences de frequences entre les niveaux hyperfins de deux niveaux rovibroniques de l'etat electronique fondamental. L'etude experimentale et theorique des parametres d'influence sur la forme de raie nous permettent de reduire l'incertitude de nos mesures a 150 hz. Nous ameliorons ainsi d'un ordre de grandeur l'exactitude de ces mesures, par rapport aux valeurs jusqu'a present utilisees. Nous pouvons calculer de ce fait les constantes hyperfines avec une incertitude plus faible. Nous avons egalement mis en evidence experimentalement, pour la premiere fois dans la molecule d'iode, une variation de la constante eqq avec le nombre quantique de rotation j. Un effort particulier a ete realise pour une modelisation realiste de l'interaction matiere rayonnement, en prenant en compte le profil geometrique des faisceaux et la modulation de frequence necessaire a la detection du signal. La confrontation quantitative entre la theorie et l'experience a toujours ete tres satisfaisante. D'autre part, nous avons mis en evidence l'interet metrologique de transitions de l'iode tres fines spectralement, accessibles par une excitation a 501,7 nm et mettant en jeu des niveaux proches de la limite de dissociation de la molecule. Nous avons ainsi obtenu des raies de 30 khz en cellule et en jet supersonique, par une technique d'absorption saturee, en utilisant un laser a argon.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Cladé, Pierre. "Oscillations de Bloch d'atomes ultrafroids et mesure de la constante de structure fine." Phd thesis, Université Pierre et Marie Curie - Paris VI, 2005. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00010730.

Full text
Abstract:
Il est possible, à partir de la mesure de la vitesse de recul d'un atome qui absorbe un photon, de déterminer le rapport h/m entre la constante de Planck et la masse de l'atome étudié et d'en déduire une valeur de la constante de structure fine alpha. Pour effectuer cette mesure, nous utilisons la méthode des oscillations de Bloch qui nous permet de transférer un grand nombre de reculs aux atomes. Un senseur intertiel, basé sur des transitions Raman sélectives en vitesse, nous permet alors de mesurer la quantité de mouvement transférée aux atomes. Une mesure présentant une incertitude statistique de 4,4 ppb, ainsi qu'une étude des différents effets systématiques (5 ppb), nous a permis d'obtenir une determination de alpha avec une incertitude de 6,7 ppb. Cette incertitude est comparable à l'incertitude des meilleures déterminations de alpha basées sur l'interférométrie atomique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Lemarchand, Cyril. "Mesure de la constante de Boltzmann par spectroscopie laser : vers une contribution au futur Système International d’unités." Phd thesis, Paris 13, 2012. http://scbd-sto.univ-paris13.fr/intranet/edgalilee_th_2012_lemarchand.pdf.

Full text
Abstract:
Ce manuscrit présente l’expérience développée dans l’équipe MMTF du Laboratoire de Physique des Lasers avec pour objectif de contribuer à la redéfinition du Système International d’unités en mesurant la constante de Boltzmann, kB, par spectroscopie laser. La méthode utilisée est fondée sur la spectroscopie d’absorption linéaire d’un gaz d’ammoniac maintenu à température constante. La constante de Boltzmann est déduite de la mesure de température du gaz et de la largeur du profil d’absorption enregistré. Des expériences de 1ère et 2ème génération ont d’ores et déjà permis d’atteindre une incertitude statistique de 38x10⁻⁶ sur la mesure de kB. Dans ce mémoire, nous décrivons les améliorations apportées au dispositif expérimental pour réduire l’incertitude de mesure au niveau de quelques 10⁻⁶. Nous mettons à profit ces développements expérimentaux et utilisons une nouvelle procédure d’ajustement des données expérimentales pour réduire l’incertitude statistique de mesure au niveau de 6,4x10⁻⁶. Nous effectuons par la suite une étude complète des effets systématiques susceptibles d’affecter la mesure de kB. Nous décrivons notamment le dispositif expérimental mis en place pour analyser la structure hyperfine de NH3. Nous évaluons entre autres l’impact de la composition du gaz, de la saturation de la transition, et de la modulation du faisceau laser. Enfin, nous menons une étude poussée de la modélisation des collisions entre molécules. Au final, le budget d’incertitude global sur les effets systématiques est réduit au niveau de 2,1x10⁻⁶. L’ensemble des résultats obtenus et les perspectives envisagées ouvrent la voie vers une mesure optique de k avec une incertitude de quelques 10⁻⁶
We detail in this manuscript the experiment developed in the MMTF team of the Laboratoire de Physique des Lasers, whose aim is to contribute to the redefinition of the International System of units through the measurement of the Boltzmann constant, kB, by laser spectroscopy. The method used is based on the linear absorption spectroscopy of an ammonia gas maintained at constant temperature. The Boltzmann constant is deduced from the gas temperature measurement and the width of the recorded absorption profile. First and second generation experiments already led to a 38x10⁻⁶ statistical uncertainty on the measurement of kB. In this manuscript, we describe how we improved the experimental set-up to reduce the measurement uncertainty to a fewx10⁻⁶ level. We make profit of these experimental improvements and fit the data in a new way to reduce the measurement statistical uncertainty to a 6. 4x10⁻⁶ level. Then, we carry out a complete study of systematic effects that could affect the Boltzmann constant measurement. We notably describe the experimental set-up built to analyze NH3 hyperfine structure. Among other things, we evaluate the impact of the gas composition, the transition saturation, and the laser beam modulation. Finally, we deeply study how to model collisions between molecules. In the end, the global uncertainty budget on systematic effects is reduced to a 2. 1x10⁻⁶ level. All the obtained results and future prospects pave the way to an optical measurement of kB with an accuracy of a few 10⁻⁶
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Steck, Barthélémy. "Application en métrologie électrique de dispositifs monoélectroniques : vers une fermeture du triangle métrologique." Phd thesis, Université de Caen, 2007. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00203161.

Full text
Abstract:
Dans l'optique d'une modification du système international d'unités (SI), le LNE développe l'expérience du triangle métrologique (ETM). Cette expérience consiste à appliquer la loi d'Ohm à l'aide des effets Hall quantique pour la résistance, Josephson pour la tension et tunnel à un électron (SET) pour le courant. L'objectif est d'augmenter notre connaissance de la cohérence des constantes impliquées dans ces phénomènes.
Dans ce cadre, nous nous somme intéressés dans cette thèse à la possibilité d'utiliser les pompes à électrons de type R à 3 jonctions de façon métrologique autour de 10 pA. Notre montage expérimental est conçu afin de mesurer le courant quantifié généré par le dispositif en utilisant un comparateur cryogénique de courants (CCC).
Les principaux résultats ont été obtenus avec une pompe fabriquée par la PTB couplée à un CCC connecté en contre-réaction interne, i.e. utilisé comme un amplificateur de courant et ne donnant qu'une valeur relative du courant. Ces expériences ont permis de montrer l'existence de marches de courant jusqu'à environ 16 pA et une stabilité du courant généré par le dispositif sur des temps longs, indépendamment de la fréquence de pompage jusqu'à 100 MHz. Le niveau de bruit blanc est de 10-15 fA/Hz^(1/2) et, après 7 heures de mesure à une fréquence de 100 MHz, une incertitude relative de type A de 4.10^(-6) a été atteinte.
La dernière partie de ce travail présente la première réalisation directe de l'ETM. Dans ce cas, le courant généré par la pompe traverse une résistance étalonnée et la tension aux bornes de celle-ci est comparée à la tension délivrée par un réseau Josephson. Les premiers résultats qui sont présentés semblent prometteurs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Demattos, Nogueira Hugo. "Dirac equation in hydrogen molecular ions for the calculation of QED corrections." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2024. http://www.theses.fr/2024SORUS050.

Full text
Abstract:
Les ions moléculaires hydrogènes (IMH) sont des systèmes prometteurs pour les tests du modèle standard et la métrologie des constantes fondamentales. Récemment, la spectroscopie de HD+ a contribué à améliorer la détermination du rapport de masses proton-électron, motivant à pousser plus loin les calculs de corrections d'électrodynamique quantique (QED) aux niveaux d'énergie. Dans cette thèse, nous avons développé deux méthodes numériques permettant de résoudre avec une très haute précision l'équation de Dirac pour les IMH en vue de recalculer certaines corrections de QED dans un formalisme relativiste, à commencer par la self-énergie à une boucle qui est la principale source d'incertitude théorique. Premièrement, nous avons développé une méthode itérative, obtenant l'énergie de l'état fondamental avec 21 chiffres significatifs, soit une amélioration de 7 ordres de grandeur sur les résultats précédents. Nous avons ensuite mis au point une méthode reposant sur la diagonalisation du problème aux valeurs propres obtenu en développant la fonction d'onde sur une base. Plusieurs variantes de l' « équilibre cinétique » (kinetic balance) entre petites et grandes composantes ont été étudiées ; grâce au « dual kinetic balance » la précision a été portée à plus de 30 chiffres significatifs. Nous avons montré que cette méthode fournit une représentation numérique de la fonction de Green de Dirac, ingrédient indispensable des calculs de QED. Enfin, nous avons travaillé à la construction d'une approche numérique pour calculer la self-énergie à une boucle à partir d'une fonction de Green numérique, utilisant les atomes hydrogénoïdes comme système test pour valider notre approche
Hydrogen molecular ions (HMI) are promising systems for testing the Standard Model and metrology of fundamental constants. Recently, HD+ spectroscopy has contributed to improve the determination of the proton to electron mass ratio, motivating further calculations of quantum electrodynamics (QED) corrections. In this work, we have developed two numerical methods to solve the Dirac equation with very high precision for the HMI with the goal to recalculate certain QED corrections in a relativistic formalism, starting with the one-loop self-energy which is the main source of theoretical uncertainty. First, we developed an iterative method, obtaining the ground state energy with 21 significant digits, an improvement of 7 orders of magnitude over previous results. We then developed a method based on the diagonalization of the eigenvalue problem obtained by expanding the wave function on a basis set. Several variants of “kinetic balance” between small and large components have been studied; thanks to the “dual kinetic balance” the precision has been increased to more than 30 significant digits. We have shown that this method provides a numerical representation of the Dirac Green function, an essential ingredient for QED calculations. Finally, we worked on building a numerical approach to calculate the one-loop self-energy from a numerical Green's function, using hydrogen-like atoms as a test system to validate our approach
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Schwob, Catherine. "Spectroscopie atomique et mesures de grande précision : détermination de constantes fondamentales." Habilitation à diriger des recherches, Université Pierre et Marie Curie - Paris VI, 2006. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00128345.

Full text
Abstract:
Ce document décrit principalement mes travaux de recherche concernant la spectroscopie
atomique de grande précision dans le cadre de la détermination de
constantes fondamentales.
Dans un chapitre consacré à la détermination de la constante de
Rydberg et du déplacement de Lamb du niveau 1S de l'atome d'hydrogène, je
fais le point sur les mesures de fréquences optiques de grande précision
réalisées sur cet atome.
D'autre part, je présente l'expérience qui a débuté dans notre équipe en 1999,
dont l' objectif est la détermination de la constante de structure fine
avec une incertitude relative d'environ 10-9. Le principe de cette
expérience consiste à exploiter la grande efficacité des oscillations de
Bloch des atomes froids dans un potentiel lumineux pour mesurer
précisément le rapport h/m entre la constante de Planck et la masse de l'atome.
Actuellement, nous atteignons une incertitude relative de 6,7x10-9 sur alpha.
Il s'agit de la détermination la plus précise à ce jour, après celle
déduite de la mesure de l'anomalie du rapport gyromagnétique de
l'électron. Je mentionne également les évolutions à court et moyen termes de
cette expérience et je conclue sur l'impact de ce travail dans le
contexte d'une éventuelle redéfinition du kilogramme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Lemarchand, Cyril. "Mesure de la constante de Boltzmann par spectroscopie laser : vers une contribution au futur Système International d'unités." Phd thesis, Université Paris-Nord - Paris XIII, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00764087.

Full text
Abstract:
Ce manuscrit présente l'expérience développée dans l'équipe MMTF du Laboratoire de Physique des Lasers avec pour objectif de contribuer à la redéfinition du Système International d'unités en mesurant la constante de Boltzmann, kB, par spectroscopie laser. La méthode utilisée est fondée sur la spectroscopie d'absorption linéaire d'un gaz d'ammoniac maintenu à température constante. La constante de Boltzmann est déduite de la mesure de température du gaz et de la largeur du profil d'absorption enregistré. Des expériences de 1ère et 2ème génération ont d'ores et déjà permis d'atteindre une incertitude statistique de 38x10-6 sur la mesure de kB. Dans ce mémoire, nous décrivons les améliorations apportées au dispositif expérimental pour réduire l'incertitude de mesure au niveau de quelques 10-6. Nous mettons à profit ces développements expérimentaux et utilisons une nouvelle procédure d'ajustement des données expérimentales pour réduire l'incertitude statistique de mesure au niveau de 6,4x10-6. Nous effectuons par la suite une étude complète des effets systématiques susceptibles d'affecter la mesure de kB. Nous décrivons notamment le dispositif expérimental mis en place pour analyser la structure hyperfine de NH3. Nous évaluons entre autres l'impact de la composition du gaz, de la saturation de la transition, et de la modulation du faisceau laser. Enfin, nous menons une étude poussée de la modélisation des collisions entre molécules. Au final, le budget d'incertitude global sur les effets systématiques est réduit au niveau de 2,1x10-6. L'ensemble des résultats obtenus et les perspectives envisagées ouvrent la voie vers une mesure optique de kB avec une incertitude de quelques 10-6.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Hilico, Laurent. "Mesures de fréquences et calculs de haute précision en physique atomique et moléculaire." Habilitation à diriger des recherches, Université d'Evry-Val d'Essonne, 2002. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00001922.

Full text
Abstract:
La premiere partie du manuscript concerne l'etude des performances metrologiques d'un etalon secondaire de frequence utilisant les transitions a deux photons du rubidium. La mesure de la frequence absolue de cet etalon est decrite ainsi que ses applications a la spectroscopie de l'hydrogene atomique. La seconde partie concerne le calcul tres precis des niveaux d'energie et des fonctions d'onde de l'ion moeculaire H2+, ainsi que des resonances des especes exotiques ou l'electron est remplace par un muon ou un pion. A partir des fonctions d'onde, les probabilites de transition a deux photons entre niveaux vibrationnels de H2+ sont calculees. Un nouveau shema experimental pour deduire le rapport de la masse du proton a celle de l'electron par spectroscopie de H2+ est propose et discute. Enfin, une nouvelle methode de calcul du probleme coulombien a trois corps en deux dimensions est proposee et appliquee a l'helium.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Dominguez, Didier. "Application de l'effet hall quantique en metrologie : conservation de l'ohm et determination de la constante de structure fine." Paris, CNAM, 1987. http://www.theses.fr/1987CNAM0084.

Full text
Abstract:
Etude experimentale de l'effet hall quantique sur des heterojonctions gaas-algaas et ingaas-inp. Comparaison des resistances de hall de differents echantillons. Mesure de la constante de structure fine a l'aide d'une determination absolue du farad et de l'ohm, a partir d'un etalon calculable de capacite electrique de type thompson-lampard a cinq electrodes
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Durand, Mathieu. "Maintien du couplage optique entre une ECDL et une cavité de haute finesse : application à la mesure ultrasensible de biréfringence induite par effet Kerr." Phd thesis, Université Claude Bernard - Lyon I, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00432201.

Full text
Abstract:
Ce travail se place dans le cadre de la mesure ultrasensible d'anisotropie de phase optique que permet l'emploi adapté des cavités de très haute finesse. Pour stabiliser la fréquence laser sur une résonance de la cavité, un schéma d'asservissement reposant sur la rétroaction optique est utilisé.Une première partie décrit le couplage optique entre le laser et la cavité à travers l'analyse du comportement de la fréquence d'émission du laser auto-réinjecté. Une comparaison analytique théorie expérience a permis d'identifier les signaux d'erreur nécessaires au maintien durable de la fréquence du laser à l'exacte résonance d'un mode de la cavité. Après une description détaillée du dispositif d'asservissement, sa réalisation expérimentale sur une cavité de finesse de quelques milliers (F = 3 000)a démontré la possibilité de stabiliser la fréquence laser sur plus de dix heures avec une excursion résiduelle à la seconde de 375 Hz.Dans la deuxième partie, le développement précédent a été mis en œuvre sur une cavité de très haute finesse (F = 250 000) et a permis la mesure ultrasensible de biréfringence induite dans des gaz par effet Kerr. L'originalité du dispositif repose sur la mise à profit de la biréfringence résiduelle des miroirs de haute réflectivité.Elle est utilisée d'une part comme source à la rétroaction optique, et d'autre part comme biais optique à la mesure de la biréfringence du gaz. Une étude théorique et expérimentale détaillée des sources de bruit présent dans la chaîne de détection en fonction de la valeur du biais optique a permis de réaliser la mesure de déphasage au niveau du bruit de photons avec quelques mW de puissance laser. Ainsi, une sensibilité référence sur la mesure de déphasage Kerr de 3.10−13 rad a été démontrée pour un temps de mesure de 800 sec. Cette valeur record améliore de trois ordres de grandeur les déphasages Kerr précédemment mesurés. Le dispositif a été de plus mis à profit pour la mesure à faible champ électrique (< 40 V /mm) et à pression atmosphérique, des constantes de Kerr de différents gaz moléculaires et atomiques jusqu'à l'He.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Books on the topic "Constantes physiques – Mesure"

1

Uzan, Jean-Philippe. Les constantes fondamentales. Paris: Belin, 2005.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

-P, Trotignon J., ed. Unités et grandeurs: Symboles et normalisation. [Paris]: AFNOR, 1994.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Cohen-Tannoudji, Gilles. Les Constantes universelles. Paris: Hachette, 1991.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography