Journal articles on the topic 'Consommateurs collaboratifs'

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Herbert, Maud, and Isabelle Collin-Lachaud. "Pratiques collaboratives et habitus consumériste : une analyse des mécanismes transformatifs de la consommation collaborative." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 32, no. 1 (August 20, 2016): 42–62. http://dx.doi.org/10.1177/0767370116660056.

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Abstract:
En 2010, la consommation collaborative a été intronisée en tant que mode de consommation disruptif, voire révolutionnaire. En adoptant un cadre théorique et méthodologique inspiré de la praxéologie de Pierre Bourdieu, ce travail interroge cette prophétie transformative. Des données qualitatives ont été collectées selon différentes méthodes et de manière incrémentale. Leur analyse révèle que les consommateurs distinguent et adoptent ces activités d’abord en exerçant un sens pratique façonné par des dispositions marchandes. Bien qu’influencées par cet habitus consumériste, certaines pratiques collaboratives relèvent également d’une logique de marché alternatif. Les consommateurs identifient en outre un espace de pratiques entre lesquelles ils naviguent de manière dynamique. Ces mécanismes et le degré de socialisation perçue des activités collaboratives permettent de discuter de l’ habitus consumériste, du potentiel transformatif des pratiques et des enjeux pour la recherche en marketing.
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Kawakami, Mark. "Adjusting EU Consumer Protection Mechanisms to the Needs of Private Actors: Collaborative Consumer Protection and the Ex Ante Avoidance of Conflict." European Review of Private Law 21, Issue 5/6 (November 1, 2013): 1255–76. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2013076.

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Abstract:
Abstract: The European Union's increasing stake in regulating private relationships - as evidenced by instruments such as the Consumer Rights Directive - could, contrary to its stated objectives, lower consumer confidence in the internal market and in its national courts. The average consumer, possibly discouraged by the flaws of the EU-prescribed judicial remedies and the limited enforcement measures available to them, could instead opt for an entirely different framework, which would allow them - for better or for worse - to avoid conflicts ex ante, thus reducing their reliance on the courts. Résume: La volonté croissante de l'Union Européenne de réguler les rapports privés - telle qu'elle s'illustre au travers d'instrument tels que la Directive relative aux Droits de consommateurs - pourrait, contrairement à l'objectif annoncé, diminuer la confiance des consommateurs, non seulement au sein du Marché intérieur, mais aussi vis-à-vis des tribunaux nationaux, en particulier lorsque le cas contient une dimension européenne ou transnationale. Le consommateur ordinaire pourrait, peut-être par découragement face à la complexité de ces recours nationaux et ces mesures d'application européanisés, privilégier plutôt un cadre complètement différent qui lui permettrait, pour le meilleur comme pour le pire, d'éviter d'avoir uniquement à se fier des tribunaux nationaux. Zusammenfassung: Die zunehmende Beteiligung der Europäischen Union auf dem Gebiet des Verbraucherschutzes - beispielsweise in Form der Richtlinie über die Rechte der Verbraucher - könnte, entgegen ihrer eigentlichen Ziele, das Vertrauen des Verbrauchers sowohl in den Binnenmarkt als auch in die nationalen Gerichte schwächen. Dies gilt insbesondere, wenn der Verbraucher sich mit europäischen oder grenzüberschreitenden Problemen konfrontiert sieht. Eine mögliche Folge könnte sein, dass der durchschnittliche Verbraucher, entmutigt von der Komplexität der europäisierten nationalen Rechtsmittel und Durchsetzungsmechanismen, einen Weg einschlägt, der einen Rechtstreit insgesamt vermeidet - mit allen damit verbundenen Vor- oder Nachteilen.
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Voinot, Denis, and Aurélien Fortunato. "Bonnes pratiques contractuelles et protection des consommateurs dans l’économie collaborative." Revue internationale de droit économique XXXIII, no. 3 (2019): 305. http://dx.doi.org/10.3917/ride.333.0305.

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4

Moncef, Btissam, Hakim Akeb, Jean-Charles Fourot, and Bruno Durand. "La livraison collaborative des consommateurs connectés, nouvel enjeu de la logistique urbaine." Décisions Marketing 91 (October 1, 2018): 97–113. http://dx.doi.org/10.7193/dm.091.97.113.

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Mani, Zied, and Inès Chouk. "Résistance initiale du consommateur aux technologies autonomes de l’Intelligence Artificielle Médicale : une approche par les préoccupations liées à la santé." Décisions Marketing N° 112, no. 4 (January 25, 2024): 7–26. http://dx.doi.org/10.3917/dm.112.0007.

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Abstract:
• Objectif Le succès des technologies autonomes de l’intelligence artificielle médicale (IAM) est tributaire de la compréhension des mécanismes qui freinent leur acceptabilité par les utilisateurs potentiels. Toutefois, il existe relativement peu d’études ayant adopté une perspective de résistance à l’innovation pour étudier les réactions initiales à ces technologies. L’objectif de cette recherche est d’examiner l’impact de trois types de préoccupations de santé sur la résistance initiale des consommateurs : les préoccupations de santé liées à l’individu, les préoccupations de santé liées à la technologie et les préoccupations de santé liées au contexte. • Méthodologie Une étude quantitative auprès d’un échantillon représentatif de la population française (N= 245) a été mise en place. Les données ont été collectées via un questionnaire en ligne et analysées via la méthode des équations structurelles (AMOS). • Résultats Un modèle multi-niveaux de facteurs de résistance initiale aux technologies autonomes de l’IAM a été testé et validé. Selon ce modèle, cette résistance des consommateurs est influencée par (1) la négligence perçue de l’unicité du patient, (2) le risque de santé perçu lié à la technologie et (3) les préoccupations perçues liées à la responsabilité. Les résultats mettent aussi en évidence le rôle des assurances structurelles dans l’atténuation de (1) la résistance des consommateurs aux technologies autonomes de l’IAM et (2) des préoccupations perçues liées à la responsabilité. • Implications managériales Le développement des technologies autonomes de l’IAM devrait s’appuyer sur un modèle de R&D collaboratif intégrant toutes les parties prenantes concernées : personnel médical, développeurs, acteurs institutionnels, patients, etc. Plus spécifiquement, les organisations de santé désireuses de proposer des consultations via les technologies autonomes de l’IAM pourraient afficher des labels garantissant aux patients une utilisation éthique et responsable de ces technologies. De plus, les concepteurs de ces technologies ont intérêt à développer des offres combinant l’IAM et les objets connectés pour améliorer les parcours de soins des patients. • Originalité L’originalité de cette recherche est triple : 1) Étudier la réaction initiale des consommateurs à une innovation technologique en phase d’acceptabilité. 2) Développer et tester un modèle multi-niveaux des facteurs de résistance initiale des consommateurs dans une perspective de santé. 3) Identifier un nouveau type de facteurs de résistance à l’innovation technologique : facteurs liés au contexte organisationnel et réglementaire.
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Dufeu, Ivan, and Jean-Marc Ferrandi. "Les ressorts de l'engagement dans une forme particulière d'échange collaboratif entre producteur et consommateurs : les AMAP." Décisions Marketing, no. 72 (December 2013): 157–78. http://dx.doi.org/10.7193/dm.072.87.103.157.178.

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Ertz, Myriam. "« Consommation collaborative » ou la rencontre improbable entre organisations, communautés et individus." Revue Organisations & territoires 26, no. 1-2 (September 1, 2017): 151–64. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v26i1-2.205.

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Abstract:
Malgré la multiplication des études empiriques sur le sujet de la consommation collaborative, force est de constater que les bases conceptuelles et théoriques relatives à ce phénomène demeurent relativement faibles. Cette constatation est d’autant plus remarquable eu égard au fait que la jonction entre individus, organisations et communauté, qu’induit la consommation collaborative, a des répercussions profondes sur les circuits marchands conventionnels. Cet article vise à étoffer les fondements théoriques et conceptuels liés au concept de consommation collaborative en l’explorant sous l’angle plus circonscrit des pratiques de mutualisation et de redistribution de biens tangibles, appelées pratiques de seconde vie des objets. L’étude propose ainsi, tout d’abord, une définition de la consommation collaborative, suivie ensuite par l’introduction d’un cadre conceptuel dans lequel s’inscrit le sous-ensemble des pratiques de seconde vie des objets, avant de conclure sur l’impact du phénomène sur le processus du consommateur.
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Petr, Christine. "La gestion de l’expérience : de la recherche au contrôle." Décisions Marketing N° 28, no. 4 (December 1, 2002): 77–84. http://dx.doi.org/10.3917/dm.028.0077.

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Accueillir des consommateurs dans ses locaux est un défi quotidien pour le manageur : celui de la gestion de chaque épisode expérientiel. Face à un tel défi, le chercheur peut activement participer à l’identification des attributs et de la symbolique des événements et des expériences, au repérage des facteurs d’incidents et à la mesure des seuils de dégradation expérientielle, et à l’anticipation et à la retranscription des emblèmes de l’expérience vécue. Ces contributions étant limitées par de possibles comportements de transgression et par la multiplicité des variables intervenantes, la conception d’un programme de gestion des expériences vécues sur les lieux de l’entreprise tient sans doute dans l’accroissement des collaborations entre chercheurs et professionnels .
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Hollebeek, Linda D., Moira K. Clark, and Keith Macky. "Démystifier la valeur cocréée digitale du consommateur : cadre et propositions fondées sur la théorie de la présence sociale." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 36, no. 4 (October 2021): 27–47. http://dx.doi.org/10.1177/07673701211054200.

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Abstract:
Alors que la recherche sur la cocréation est prolifique, les travaux existants ne particularisent pas la manière dont elle se manifeste sur les plateformes digitales. De plus, ces travaux ont essentiellement examiné le processus de cocréation en lui-même, et non le résultat de ce processus, c’est-à-dire, la valeur cocréée. Un examen plus approfondi s’avère donc nécessaire, en particulier dans un contexte digital. A ce titre, nous nous focalisons dans cet article sur la Valeur Cocréée Digitale du Consommateur (ou « VCDC »), qui désigne la valeur perçue par le consommateur telle qu’elle résulte de l’interaction, de la collaboration ou de la communication avec ou via des plateformes digitales. Nous distinguons les plateformes digitales (i) homme-homme (H2HP ; par exemple, les médias sociaux) et (ii) homme-machine (H2MP), celles-ci comprenant (a) les plateformes à base d’automatisation des processus robotiques (par exemple, les centres d’appels) et (b) les plateformes à base d’apprentissage automatique/en profondeur (par exemple, les robots de service). Nous proposons en outre un cadre d’analyse fondé sur la théorie de la présence sociale qui examine l’effet de l’intimité et de l’immédiateté perçues sur la VCDC, et ce, pour chacun des types de plateformes identifiés. Enfin, nous formalisons nos réflexions dans des propositions de recherche et en discutons les implications.
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O’Connor, Karl, Kristian Lasslett, Sabrina Bunyan, and David Duffy. "Ce que veut le public et comment le servir au mieux : les perceptions des médecins légistes à propos des moteurs de la création de valeur publique." Revue Internationale des Sciences Administratives Vol. 89, no. 4 (November 30, 2023): 549–65. http://dx.doi.org/10.3917/risa.894.0549.

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Abstract:
Les agences gouvernementales adoptent la rhétorique de la valeur publique, mais que nous apprennent les données empiriques sur les moteurs de sa création ? Les praticiens qui transforment l’investissement public en valeur publique par le biais de formes complexes de travail constituent une source essentielle d’informations. Cet article identifie la manière dont la valeur publique est interprétée et créée par les scientifiques médico-légaux dans le système de justice pénale sur la base d’entretiens méthodologiques Q. Les résultats indiquent qu’il existe deux types très similaires de scientifiques médico-légaux. L’étude montre que si les décisions des scientifiques sont fondées sur leur expertise, leurs motivations en matière de valeur publique sont d’apporter une « valeur ajoutée » au public par le biais de leur science. Ils sont au service des citoyens par le biais de leur science. Ils ne servent pas directement le consommateur, le client ou la victime. Les résultats indiquent également qu’il est nécessaire de reconnaître les formes cachées d’activité à valeur ajoutée qui ont lieu en amont dans les chaînes de valeur publiques, en veillant à ce que des systèmes soient mis en place pour maximiser leur impact en aval. Remarques à l’intention des praticiens La motivation des médecins légistes est de servir le public, et non le consommateur ou le client. Afin de renforcer les capacités des systèmes de justice pénale, les dirigeants des agences doivent établir une relation basée sur le respect professionnel mutuel plutôt qu’une relation fournisseur-consommateur. Si la réforme administrative doit être guidée par la recherche universitaire, les praticiens doivent utiliser le langage de la valeur publique plutôt que celui du nouveau management public. La valeur publique est souvent créée par le biais de chaînes de valeur interinstitutionnelles qui peuvent dissimuler la contribution de l’activité à valeur ajoutée en amont aux résultats publics souhaités. Il est essentiel que le processus de valeur ajoutée soit retracé sur une base interinstitutionnelle et maximisé par des formes efficaces de collaboration interinstitutionnelle.
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Hétu, Raymond. "Quelques pas vers une déprofessionnalisation de la santé au travail." La recherche-action : enjeux et pratiques, no. 5 (January 29, 2016): 21–27. http://dx.doi.org/10.7202/1034872ar.

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Abstract:
L’auteur est professeur d’audiologie. Il intervient, en collaboration avec les syndicats, sur les problèmes du bruit industriel. Les travailleurs eux-mêmes participent à la réalisation des programmes d’examens auditifs. Ils sont ainsi amenés à démystifier les outils de mesure, le pouvoir des professionnels; ils gardent l’initiative de l’action, sont impliqués à toutes les étapes de la démarche de recherche, évitant ainsi le morcellement de l’approche épidémiologique généralement utilisée par les médecins d’entreprise. Une réforme des services de santé au travail est en cours actuellement au Québec. Dans ce contexte on assiste à une bureaucratisation du processus de revendication des travailleurs car leurs demandes doivent désormais se situer à l’intérieur des programmes de santé développés en fonction des priorités gouvernementales. Les travailleurs sont davantage des consommateurs de services définis par des professionnels que des agents responsables de l’assainissement de leur environnement de travail. La recherche-action vise à inverser ce processus.
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Privat, Hélène, Bertrand Urien, Hélène Cherrier, and Pierre Valette-Florence. "Les systèmes d’échanges locaux : création d’une échelle de mesure des motivations au sélisme et identification de profils de sélistes." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 35, no. 2 (August 14, 2019): 3–24. http://dx.doi.org/10.1177/0767370119859832.

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Abstract:
Les SEL, ou Systèmes d’Echanges Locaux, sont régulièrement cités dans le cadre des travaux sur la consommation collaborative mais ont paradoxalement rarement été étudiés par les chercheurs en marketing. Alors que les SEL continuent à se développer, ils font face à un fort turnover. Au point de se demander si les SEL existant répondent aux motivations qui sous-tendent la pratique séliste. Quelle est la nature des motivations d’un séliste ? Ces motivations sont-elles différentes des motivations génériques relatives à toute forme de consommation collaborative ? Est-il possible de les mesurer et de proposer d’identifier ainsi des profils de sélistes fondés sur ces motivations ? Une étude qualitative portant sur 16 sélistes et une étude quantitative portant au total sur 957 sélistes ont permis d’identifier cinq types de motivations et cinq profils de sélistes – « les intellos contestataires », « les sélistes débutants », « les idéalistes affectifs », « les consommateurs pragmatiques » et « les sélistes accomplis ». Les apports théoriques de l’étude résident notamment dans l’importance de la motivation « S’enrichir intellectuellement » et dans la création d’une échelle de mesure des motivations au sélisme fiable et valide. Ces résultats ont des conséquences pour le pilotage des gestionnaires de SEL, qui pourront ainsi améliorer la nature des offres d’échanges, l’efficacité de leur communication interne et externe, le recrutement de nouveaux membres, mais également réduire l’important turnover.
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Hong-Mercier, Seok-Kyeong. "Découvrir les séries télé de l’Asie de l’Est en France." Anthropologie et Sociétés 36, no. 1-2 (August 10, 2012): 201–22. http://dx.doi.org/10.7202/1011724ar.

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En France, la génération abreuvée d’anime japonais dans les années 1980 est devenue le premier lectorat des mangas durant les années 1990. Certains amateurs, au cours des dix dernières années, se sont mués en fans de dramas asiatiques. L’avènement du numérique et la globalisation ont permis l’émergence d’une véritable communauté de fans, organisée à l’échelle mondiale, autour d’une production collaborative et d’une division des tâches. Nous avons pu observer l’appropriation du « mystérieux » contenu culturel de l’Asie de l’Est, notamment des comédies romantiques sud-coréennes, sur un forum dédié, en effectuant une cyber-ethnographie. Consommateurs omnivores et élites interculturelles du monde globalisant, les fans français de dramas, essentiellement des femmes, défient l’hégémonie culturelle des séries américaines. Ce faisant, elles revendiquent leur autonomie émotionnelle et la spécificité de leurs goûts culturels en opposition aux normes patriarcales. Cette quête d’un plaisir spécifiquement féminin peut donner lieu à une lecture queer. Les pratiques de réception des dramas asiatiques par ces fans français peuvent être appréhendées comme une contre-culture féminine à l’ère numérique et globale.
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Broutin, C., M. François, and N. La Noë Niculescu. "Gestion de la qualité dans la transformation laitière : expérimentation d’une démarche d’élaboration concertée de guides de bonnes pratiques d’hygiène au Sénégal et au Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (January 1, 2007): 163. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9968.

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La transformation du lait à petite échelle se développe en Afrique de l’Ouest. Elle permet de valoriser la production laitière locale et de répondre aux besoins et attentes des acteurs. Le succès de ces nouvelles petites entreprises est cependant tributaire d’une meilleure maîtrise de la qualité dans ces entreprises. Une démarche d’élaboration de guides de bonnes pratiques d’hygiène pour la transformation laitière, basée sur la concertation entre les professionnels, les services de l’Etat et avec la collaboration des autres acteurs institutionnels (laboratoires, recherche, développement, normalisation, consommateurs), tous regroupés au sein d’un comité de suivi, a été mise en oeuvre au Sénégal et au Burkina Faso. L’élaboration des guides a reposé sur une série d’étapes validées par le comité de suivi assurant le cadrage général de l’étude. Les échanges ont permis d’aborder la faiblesse des données sur les risques sanitaires, l’évolution nécessaire de la réglementation, des normes et des pratiques mises en oeuvre par les acteurs de la filière. Dans ce processus d’élaboration d’un certain nombre de procédures et de pratiques adaptées et applicables par les acteurs, les points de vue des experts comme celui des acteurs de terrain ont été pris en compte. Pour que de tels guides contribuent effectivement à créer un environnement propice au développement de la filière, ils devront être largement diffusés et transposés en supports d’information et de formation pour tous les acteurs de la filière lait, les organismes d’appui et les agents de l’Etat. Il est également nécessaire de réfléchir aux modalités qui permettront que son application puisse donner aux professionnels une reconnaissance de qualité, comme la création de marque commerciale collective ou de labels.
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Cournoyer, Louis-Georges, Hélène Simoneau, Michel Landry, Joël Tremblay, and Catherine Patenaude. "Évaluation d’implantation du programme Alcochoix+." Drogues, santé et société 9, no. 2 (July 21, 2011): 75–114. http://dx.doi.org/10.7202/1005301ar.

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Le programme Alcochoix+ est un programme de gestion de la consommation d’alcool qui se destine plus particulièrement aux consommateurs à risque de développer une dépendance. Les risques pour la santé associés à la consommation excessive d’alcool appuient la nécessité de mettre en place des programmes de prévention secondaire de l’alcoolisme. Le programme Alcochoix+ a été conçu à cette fin et adapté aux besoins de la population québécoise. Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a, dans son plan d’action de 2005, prévu d’implanter de tels programmes dans tous les CSSS du Québec d’ici 2012. L’évaluation de l’implantation du programme Alcochoix+ a été réalisée afin de mieux cerner les éléments qui peuvent faciliter ou nuire à sa mise en place. Les principaux acteurs associés à ce programme dans huit régions administratives du Québec ont participé à la recherche (N = 54). De même, les caractéristiques de 349 usagers du programme ont été étudiées. Utilisant une approche méthodologique mixte (quantitative et qualitative), cette étude traite autant de la fidélité de l’implantation du programme que des aspects organisationnels qui y sont reliés. Au niveau de la fidélité de l’implantation, il apparaît que, dans la majorité des cas, la clientèle ciblée est rejointe, que la formation reçue par les intervenants leur permet d’appliquer Alcochoix+ et que ces derniers respectent les éléments principaux du programme. Quant aux déterminants organisationnels, une bonne collaboration entre les différents niveaux de services est observée et un modèle présentant les interrelations de causalité entre les différents obstacles est exposé. Ces obstacles semblent être liés à la réorganisation du réseau de la santé et des services sociaux, au roulement de personnel à tous les paliers ainsi qu’au manque de ressources financières.
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CHILLIARD, Y. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 12, no. 4 (September 1, 1999): 247. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.4.3884.

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Abstract:
La synthèse des lipides est une composante importante de l’efficacité et de la qualité des productions animales : - des produits de qualité (viande, lait, oeufs, foie gras, ...) doivent être adaptés aux demandes - parfois contradictoires - des transformateurs et des consommateurs, tant pour leur teneur en lipides que pour la composition de ceux-ci (classes de lipides - cholestérol notamment - et leur composition en acides gras - saturés, polyinsaturés, trans...) qui peuvent modifier leurs caractéristiques technologiques, organoleptiques et diététiques ; - une production efficace suppose d’assurer une production minimale de lipides, en raison de leurs effets positifs sur la qualité, tout en évitant une production excessive qui peut nuire à la qualité et se traduire par un gaspillage énergétique du fait du dépôt ou de la sécrétion de lipides animaux peu valorisables ; - l’adaptation des animaux à des périodes de sous-nutrition physiologique (fin de gestation, début de lactation ...) ou économique (économie d’aliments coûteux) suppose que les réserves lipidiques corporelles mobilisées soient ensuite reconstituées efficacement. Compte tenu de ces enjeux importants pour les différentes filières de production et de la diversité des problématiques de recherche rencontrés pour les différentes espèces domestiques élevées en France, un programme a été mis en place à l’INRA, de 1994 à 1998, à l’initiative de F. Grosclaude et de la Direction Scientifique des Productions Animales. Outre les avancées significatives des méthodes d’étude (notamment utilisation des outils moléculaires), et des connaissances mécanistiques et pratiques qui émergent de cet ensemble de travaux, il faut souligner la dynamique induite par ce programme, avec un développement important de collaborations entre équipes travaillant dans des sites géographiques différents et sur des espèces, des situations physiologiques et des types de produits très variés. Ces travaux ont fait l’objet d’un symposium satellite "Lipogenèse chez les animaux domestiques" dans le cadre des 3èmes journées franco-britanniques de Nutrition (AFN-NS-SNDLF) qui ont eu lieu à Nancy du 30 septembre au 2 octobre 1998. Le présent ouvrage regroupe sept articles d’équipes de l’INRA, qui replacent leurs résultats récents dans le cadre des connaissances disponibles sur la lipogenèse chez huit espèces domestiques (poissons, oiseaux, mammifères monogastriques et ruminants) et onze types de production (viande, oeufs, foie gras, races spécialisées ...). En outre, un texte prospectif de synthèse préparé par R.G. Vernon et al (Hannah Research Institute, Ecosse) compare les animaux domestiques, les rongeurs et l’Homme, et présente les récentes évolutions des recherches sur les mécanismes régulant les voies lipogéniques de différents tissus (muscle, foie, tissu adipeux et glande mammaire).
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NYS, Y. "Préface." INRAE Productions Animales 23, no. 2 (April 10, 2011): 107–10. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.2.3292.

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Abstract:
A la question «Qui de l’oeuf ou de la poule est né le premier ?» Silésius répondait «l’oeuf est dans la poule et la poule dans l’oeuf» soulignant sa dualité, le passage du deux en un. Dans l’imagerie populaire, l’oeuf reflète le tout et son contraire, fragilité, protection, épargne, abondance (être «plein comme un oeuf»), richesse («avoir pondu ses oeufs»), éternité (le Phénix est né de l’oeuf) mais aussi mort et destruction («casser ses oeufs» se dit d’une fausse couche). Dans la mythologie de nombreuses civilisations, l’oeuf est le symbole de la naissance du monde (Apollon, le dieu grec de la lumière est né de l’oeuf). L’oeuf décoré apparu 3000 ans avant J.-C. en Ukraine fête, au printemps, le retour de la fécondité de la nature ; l’oeuf de Pâques la résurrection du Christ. L’oeuf est un tout à condition d’en sortir ! Fragile cependant car selon La Fontaine briser l’oeuf de la poule aux oeufs d’or (par curiosité) rompt l’effet magique (Auer et Streff 1999). Pour l’Homme, l’oeuf séduit pour sa valeur nutritionnelle, sa diversité d’utilisation en cuisine et son prix modique. Il en existe une grande diversité, de l’oeuf de Colibri (0,5 g) à l’oeuf de l’Aepyornis (8 litres soit l’équivalent de 150 oeufs), un oiseau de Madagascar (500 kg) disparu au 18ème siècle. Mais l’Homme ne consomme que l’oeuf de caille, de poule ou de cane. L’ère moderne a considérablement intensifié la production de ces deux dernières espèces car les poules saisonnées, qui étaient élevées avec soin par la fermière, ont plus que doublé leur production en 60 ans (de 120 oeufs par an dans les années 50 à plus de 300 aujourd’hui). Cette révolution technique résulte des efforts conjugués de la sélection génétique, d’une alimentation raisonnée répondant aux besoins nutritionnels, d’une évolution du système de production (apparition des cages) et d’une meilleure connaissance de la pathologie aviaire. Qu’en est-il du contrôle de la qualité nutritionnelle, organoleptique, technologique et hygiénique de l’oeuf ? L’oeuf est la plus large cellule reproductrice en biologie animale. Il assure dans un milieu externe le développement et la protection d’un embryon dans une enceinte fermée matérialisée par la coquille. Aussi, une de ses particularités est la diversité de ses constituants, de leur parfait équilibre nutritionnel et leur forte digestibilité, qui assure la croissance d’un être vivant. Ces caractéristiques sont à l’origine de la qualité nutritionnelle exceptionnelle de l’oeuf pour l’Homme. Une autre particularité est la présence d’une protection physique, la coquille mais, aussi d’un système complexe de défenses chimiques. Aussi, ce produit est-il remarquable de par son aptitude à engendrer la vie et pour l’oeuf de table à se conserver. Outre les éléments nutritifs, on y trouve de multiples molécules participant au développement et à la protection de l’embryon (molécules antibactériennes, antivirales, antioxydantes). Certaines d’entre elles, comme par exemple le lysozyme de blanc d’oeuf, sont partiellement valorisées par différents secteurs industriels (agroalimentaire, cosmétique, santé animale/humaine). La révélation récente d’un grand nombre de nouveaux constituants de l’oeuf, suite au séquençage génomique de la poule et au développement de la biologie intégrative, a conforté l’existence d‘activités antimicrobiennes, anti-adhésives, immuno-modulatrices, hypertensives, anticancéreuses, antiinflammatoires ou cryoprotectrices, prometteuses en médecine humaine et devrait à terme enrichir le potentiel d’utilisation de ce produit en agroalimentaire et en santé. L’objet de ce numéro spécial d’INRA Productions Animales est de rassembler les principales informations qui ont contribué au développement économique récent de ce produit, de rappeler les efforts en génétique, élevage et nutrition qui ont assuré des progrès quantitatifs et qualitatifs remarquables de la production et de la qualité des oeufs au cours des trente dernières années. Les poules élevées à l’origine par la femme pour un usage domestique se comptent aujourd’hui par milliers dans les élevages. Quelle sera la durabilité de ce système d’élevage dans un contexte socio-économique européen remettant en cause en 2012 le système éprouvé de production conventionnel d’oeufs en cage pour des cages aménagées ou des systèmes alternatifs avec ou sans parcours ? Notre objectif est d’analyser les facteurs qui contribueront à son maintien, notamment le contrôle de la qualité de l’oeuf. Il est aussi de décrire l’évolution spectaculaire des connaissances sur ce produit liée au développement des techniques à haut débit et des outils d’analyse des séquences moléculaires. Il permettra enfin d’actualiser les atouts de ce produit. Ce numéro est complémentaire d’un ouvrage plus exhaustif sur la production et la qualité de l’oeuf (Nau et al 2010). Le premier article de P. Magdelaine souligne la croissance considérable en 20 ans de la production d’oeufs dans les pays d’Asie et d’Amérique du Sud (× 4 pour la Chine, × 2 en Inde et au Mexique). En revanche, les pays très développés notamment européens à forte consommation (> 150 oeufs/hab) ont stabilisé leur production malgré une évolution importante de la part des ovoproduits mais aussi de leurs systèmes de production. La consommation des protéines animales entre pays est tout aussi hétérogène puisque le ratio protéines de l’oeuf / protéines du lait varie de 0,4 au USA, à 0,9 en France et 2,7 en Chine ! Le doublement de la production mondiale d’oeufs en 20 ans n’a été possible que grâce à des progrès techniques considérables. La sélection génétique a renforcé les gains de productivité (+ 40 oeufs pour une année de production et réduction de l’indice de consommation de 15% en 20 ans !). L’article de C. Beaumont et al décrit cette évolution, la prise en compte croissante de nouveaux critères de qualité technologique, nutritionnelle ou sanitaire. Ces auteurs soulignent les apports des nouvelles technologies, marqueurs moléculaires et cartes génétiques sur les méthodes de sélection. Ils dressent un bilan actualisé des apports et du potentiel de cette évolution récente en sélection. Le séquençage génomique et le développement de la génomique fonctionnelle est aussi à l’origine d’une vraie révolution des connaissances sur les constituants de l’oeuf comme le démontre l’article de J. Gautron et al. Le nombre de protéines identifiées dans l’oeuf a été multiplié par plus de dix fois et devrait dans un avenir proche permettre la caractérisation fonctionnelle de nombreuses molécules. Il donne aussi de nouveaux moyens pour prospecter les mécanismes d’élaboration de ce produit. Un exemple de l’apport de ces nouvelles technologies est illustré par l’article de Y. Nys et al sur les propriétés et la formation de la coquille. Des progrès considérables sur la compréhension de l’élaboration de cette structure minérale sophistiquée ont été réalisés suite à l’identification des constituants organiques de la coquille puis de l’analyse de leur fonction potentielle élucidée grâce à la disponibilité des séquences des gènes et protéines associés. La mise en place de collaborations internationales associant de nombreuses disciplines, (microscopie électronique, biochimie, cristallographie, mécanique des matériaux) a démontré le rôle de ces protéines dans le processus de minéralisation et du contrôle de la texture de la coquille et de ses propriétés mécaniques. Cette progression des connaissances a permis de mieux comprendre l’origine de la dégradation de la solidité de la coquille observée chez les poules en fin d’année de production. La physiologie de la poule est responsable d’évolution importante de la qualité de l’oeuf. Aussi, l’article de A. Travel et al rappelle l’importance d’effets négatifs de l’âge de la poule contre lequel nous disposons de peu de moyens. Cet article résume également les principales données, souvent anciennes, concernant l’influence importante des programmes lumineux ou de la mue pour améliorer la qualité de l’oeuf. Enfin, il souligne l’importance de l’exposition des poules à de hautes températures ambiantes sur leur physiologie et la qualité de l’oeuf. Le troisième facteur indispensable à l’expression du potentiel génétique des poules, et déterminant de la qualité technologique et nutritionnelle de l’oeuf, est la nutrition de la poule. Elle représente plus de 60% du coût de production. L’article de I. Bouvarel et al fait le point sur l’influence de la concentration énergétique de l’aliment, de l’apport en protéines et acides aminés, acides gras et minéraux sur le poids de l’oeuf, la proportion de blanc et de jaune ou sa composition notamment pour obtenir des oeufs enrichis en nutriments d’intérêt en nutrition humaine. Cependant, la préoccupation principale des éleveurs depuis une dizaine d’année est la mise en place en 2012 de nouveaux systèmes de production d’oeufs pour assurer une meilleure prise en compte du bien-être animal. L’article de S. Mallet et al traite de l’impact des systèmes alternatifs sur la qualité hygiénique de l’oeuf. Ces auteurs concluent positivement sur l’introduction de ces nouveaux systèmes pour la qualité hygiénique de l’oeuf une fois que les difficultés associées aux méconnaissances d’un nouveau système de production seront résolues. La qualité sanitaire de l’oeuf est la préoccupation majeure des consommateurs et un accident sanitaire a des conséquences considérables sur la consommation d’oeufs. L’article de F. Baron et S. Jan résume d’une manière exhaustive l’ensemble des éléments déterminants de la qualité microbiologique de l’oeuf et des ovoproduits : mode de contamination, développement des bactéries dans les compartiments de l’oeuf, défenses chimiques du blanc et moyens pour contrôler la contamination des oeufs et des ovoproduits. Le consommateur ne souhaite pas, à juste titre, ingérer d’éventuels contaminants chimiques présents dans ses aliments. L’article de C. Jondreville et al analyse ce risque associé à la consommation des oeufs. Il est exceptionnel de détecter la présence de polluants organiques au seuil toléré par la législation. Les auteurs insistent notamment sur l’importance de contrôler la consommation par les animaux élevés en plein air de sols qui peuvent être une source de contaminants. Une caractéristique de l’évolution de la production d’oeufs est le développement des ovoproduits qui répondent parfaitement à l’usage et à la sécurité sanitaire exigée en restauration collective. L’article de M. Anton et al décrit le processus d’obtention et l’intérêt des fractions d’oeufs du fait de leurs propriétés technologiques (pouvoirs moussant, foisonnant, gélifiant ou émulsifiant). Les différents processus de séparation, de décontamination et de stabilisation sont analysés pour leur effet sur la qualité du produit final. Enfin le dernier article de ce numéro spécial de F. Nau et al se devait d’aborder la principale qualité de l’oeuf qui conditionne son usage : la qualité nutritionnelle de ce produit pour l’Homme. Cet article actualise l’information dans ce domaine et fait le point sur les atouts nutritionnels en tentant de corriger de fausses idées. L’oeuf présente un intérêt nutritionnel du fait de la diversité et l’équilibre de ces constituants pour l’Homme mais mériterait plus d’études pour mieux évaluer son potentiel réel. En conclusion, l’oeuf est la source de protéines animales ayant la meilleure valeur nutritionnelle, la moins chère, facile d’emploi et possédant de nombreuses propriétés techno-fonctionnelles valorisées en cuisine. Dans les pays développés, l’oeuf a souffert jusqu’à aujourd’hui d’une image entachée par plusieurs éléments négatifs aux yeux des consommateurs : sa richesse en cholestérol, le risque sanitaire associé à sa consommation sous forme crue ou son système de production en cage. L’évolution des connaissances sur le risque cardio-vasculaire, les progrès réalisés sur le contrôle sanitaire des Salmonelloses en Europe et la modification radicale des systèmes de production d’oeufs devraient modifier positivement son image. La consommation de protéines de l’oeuf a augmenté de plus de 25% en 20 ans (2,53 g/personne/j vs 4,3 g pour le lait en 2005) et poursuivra sa croissance rapide notamment dans les pays en développementoù sa consommation par habitant reste faible. Cette évolution considérable de la production de ce produit devrait être mieux intégrée dans les formations des écoles spécialisées en productions animales. L’oeuf restera dans l’avenir une des sources de protéines animales dominantes et l’acquisition de connaissances sur la fonction des nombreux constituants récemment mis à jour devait renforcer son intérêt pour la santé de l’Homme. Je ne voudrais pas terminer cette préface sans remercier au nom des auteurs, Jean-Marc Perez, le responsable de la revue INRA Productions Animales, d’avoir pris l'initiative de la publication de ce numéro spécial dédié à l'oeuf et d’avoir amélioré par plusieurs lectures attentives la qualité finale des textes. Je voudrais aussi adresser mes remerciements à sa collaboratrice Danièle Caste pour le soin apporté dans la finition de ce document. Enfin, je n'oublie pas le travail d'évaluation critique des projets d'article par les différents lecteursarbitres que je tiens à remercier ici collectivement. Auer M., Streff J., 1999. Histoires d’oeufs. Idées et Calendes, Neuchatel, Suisse, 261p.Nau F., Guérin-Dubiard C., Baron F., Thapon J.L., 2010. Science et technologie de l’oeuf et des ovoproduits, Editions Tec et Doc Lavoisier, Paris, France, vol 1, 361p., vol 2, 552p.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Delalande, Benjamin. "La participation créative du consommateur au carrefour du marketing des services et de l'économie collaborative." Consommation et création avec le numérique 5, no. 3 (February 13, 2018). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.2843.

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L’émergence des outils numériques et le développement du web participatif ont amené le marketing des services à se renouveler en proposant des mécanismes collaboratifs de co-création de valeur aux clients, qui deviennent alors par leur contribution à l’innovation, à la fois consommateurs et producteurs. Parallèlement à ce phénomène, se dessine un nouvel horizon de la consommation avec l’émergence d’une économie collaborative qui repose sur la mutualisation des outils et l’organisation des consommateurs en réseau. Ces nouveaux modes d’échanges alternatifs, intermédiés par des plateformes collaboratives, reposent également sur des pratiques de co-création de valeur à l’origine de nouveaux rapports sociaux entre les consommateurs.
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Genuis, Shelagh K. "Exploring Internet and Media-mediated Health Information within the Context of Personal Health Management." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, October 28, 2013. http://dx.doi.org/10.29173/cais638.

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This qualitative paper explores how health information mediated by the internet and media is used and made valuable within the life of consumers managing non-crisis health challenges, and how informal information seeking and gathering influences self-positioning within patient-clinician relationships. Findings have implications for health information literacy and collaborative, patient-centred care.Cette étude qualitative explore comment l’information sur la santé relayée par Internet et les médias est utilisée et rendue utile dans le contexte de consommateurs gérant des problèmes médicaux non urgents, et comment la recherche et la collecte d’information informelles influencent l’auto-positionnement dans la relation patient clinicien. Les résultats ont des applications dans la maîtrise de l’information médicale et les soins collaboratifs centrés sur le patient.
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Koumi, Ahou Rachel, Fatou Shcherazade Ouattara-Soro, Yves Quéré, Yann Louault, Amalatchy Jacqueline Yayo N’Cho, Safiatou Coulibaly, Koffi Marcellin Yao, Boua Célestin Atsé, Yacouba Sankare, and Philippe Cecchi. "Les déchets plastiques dans l’océan au cœur de l’Aquathon d’Abidjan, Côte d’Ivoire." Natures Sciences Sociétés, 2022. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2022004.

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Un Aquathon a été organisé les 20 et 21 novembre 2019 à Abidjan (Côte d’Ivoire) sur le thème des déchets plastiques dans l’océan. Trente participants de 18 structures publiques et privées ont expérimenté les outils et méthodes collaboratifs de l’innovation ouverte pour proposer des solutions. Il en ressort que les déchets plastiques doivent être éliminés et peuvent être transformés et valorisés pour assainir l’environnement et protéger la vie et la biodiversité. Quatre prototypes de solutions ont été collégialement identifiés : i) un processus de réduction des rejets plastiques dans l’environnement, ii) la valorisation des déchets plastiques à partir de moyens locaux, iii) la création d’emplois par le tri des déchets plastiques, et iv) un outil de suivi de la qualité biogéochimique des eaux. Ces solutions devront être approfondies avec les industriels, les consommateurs et les laboratoires d’innovation pour aboutir à leur mise en œuvre.
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Pothin, Gaëlle, Hajer Bachouche, Christèle Camelis, and Ouidade Sabri. "Compréhension des pratiques des consommateurs face à la cherté de la vie." Recherche et Applications en Marketing (French Edition), December 10, 2021, 076737012110523. http://dx.doi.org/10.1177/07673701211052313.

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L’objectif de cet article est double : (1) développer une meilleure compréhension de la « vie chère » par une définition claire du concept et (2) rendre compte des différentes stratégies adaptatives développées par les individus en réaction. Au moyen d’une triangulation de trois collectes de données auprès de consommateurs réunionnais (12 entretiens exploratoires, une netnographie et 14 entretiens avec photo-élicitation), cette étude montre que la vie perçue comme chère se traduit par un sentiment de perte de pouvoir ou dis-empowerment chez les individus. Pour reprendre le contrôle sur leur consommation, des stratégies adaptatives permettant de vivre avec et/ou de lutter contre la vie chère sont développées par les consommateurs. Cette reprise de pouvoir ou re-empowerment s’exerce alors tant au niveau individuel que collectif (communautaire, collaboratif ou sociétal).
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Philippette, Thibault, Anne-Sophie Collard, and Annabelle Klein. "L’économie collaborative : entre jeu, participation et confiance." Recherches en Communication 42 (January 9, 2017). http://dx.doi.org/10.14428/rec.v42i42.48553.

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L’économie collaborative d’aujourd’hui repose sur une logique contributive où l’homo oeconomicus n’est plus un simple consommateur mais devient aussi producteur, commentateur ou facilitateur. Cette contribution est sollicitée par des dispositifs sociotechniques reposant sur des mécaniques ludiques et véhiculant des valeurs de partage, de rencontre et de bonheur collectif. La confiance, nécessaire à toute forme d’économie, se construit ici à travers la participation et les liens sociaux qui se créent. Partant de l’étude de plusieurs cas, l’analyse sémiotique des discours de ces plateformes permet de comprendre comment s’articulent ces mécanismes de gamification, de participation et de confiance.
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Hanan, Audrey, Jean-Louis Moulins, and Pierre Valette-Florence. "Vers une solution au gaspillage alimentaire chez les distributeurs ? Influence de la transgression ordinaire sur les associations symboliques et la relation à l’enseigne." Recherche et Applications en Marketing (French Edition), May 17, 2024. http://dx.doi.org/10.1177/07673701241231476.

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Si la littérature marketing accorde un intérêt manifeste au concept de transgression, son caractère « ordinaire » reste encore largement méconnu. Pourtant, face aux enjeux sociétaux, les actes de transgression ordinaire des marques se succèdent. Cet article retient ainsi le concept novateur d’auto-transgression. Il l’étudie à travers le cas d’une rupture, par la grande surface, de ses propres normes de distribution pour diminuer le gaspillage alimentaire. Une étude en collaboration avec une enseigne nationale (896 consommateurs) démontre que bien qu’elle soit socialement engageante, la transgression peut finalement provoquer un effet négatif sur la relation à la marque. L’ambivalence de son influence contrastée sur les associations symboliques – perte du caractère légitime et gain du caractère entreprenant – rend nécessaire une réflexion stratégique afin de favoriser une valence positive de ces nouvelles normes plus vertueuses, en particulier celles touchant la consommation alimentaire.
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Dabadie, Isabelle, and Philippe Robert-Demontrond. "Ce qu’être propriétaire peut aussi vouloir dire : une étude socio-anthropologique sur le développement d’un rapport oublié aux objets." Recherche et Applications en Marketing (French Edition), March 22, 2021, 076737012199415. http://dx.doi.org/10.1177/0767370121994151.

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Abstract:
En réponse à la crise écologique, de nouveaux modèles socio-économiques se sont développés sur le principe du remplacement de la propriété par l’usage. Leur étude a donné lieu à de nombreux travaux en marketing. La propriété individuelle, supposée connue et dont il s’agit de sortir, y est cependant peu questionnée. C’est l’objectif de cette recherche, qui interroge les significations accordées par les consommateurs au concept de propriété. Grâce à un protocole d’investigation socio-anthropologique et une ethnographie sur des terrains de recherche originaux relevant de pratiques collaboratives autour d’objets variés (logements, bateaux, vêtements), nos résultats révèlent le développement d’un rapport à la propriété en rupture avec le paradigme social dominant. Dans ce paradigme alternatif, remettant en question l’individualisme possessif, le propriétaire apparaît comme un « passeur » d’objets. L’identification de ses attentes ouvre des perspectives managériales et sociétales immédiates pour la construction de nouvelles offres lui permettant de tenir ce rôle.
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Lussier-Desrochers, Dany, Laurence Pépin-Beauchesne, Marie-Andrée Leduc, Marie-Ève Dupont, Karine Lavigne, Isabelle Simonato, and Rosalie Ruel. "L’entrée en jeu des familles : prélude à la co-construction d’un jeu sérieux sur l’énergie." VertigO Volume 23 Numéro 3 (2023). http://dx.doi.org/10.4000/11pd2.

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Abstract:
Au Québec, le gouvernement s’est donné pour mandat d’agir sur l’efficacité énergétique et l’économie d’énergie dans les ménages. Pour concrétiser cette orientation politique, un changement de comportements des consommateurs d'énergie est nécessaire. Des études récentes démontrent que l’approche ludique constitue une avenue prometteuse, suscitant la motivation et l’engagement nécessaire pour changer les comportements énergétiques. Par le biais d’une méthode participative et collaborative, la présente étude souhaite explorer comment cette approche pourrait soutenir les familles québécoises dans l’adoption de comportements favorisant l’efficacité énergétique. Pour ce faire, un devis de recherche descriptive mixte en trois phases a été utilisé. D’abord, 33 parents ont rempli un questionnaire portant sur leurs intentions de changement et leurs perceptions quant à l’adoption de comportements énergétiques pouvant favoriser une meilleure efficacité énergétique. À partir de ces résultats, une maquette de jeu a ensuite été développée par des experts dans le domaine. Lors de la dernière phase, des entrevues en dyade (parent-enfant) ont été réalisées auprès de cinq familles de la phase 1 afin de connaitre leurs impressions sur la maquette. Les résultats obtenus démontrent que les parents ont un intérêt à développer des comportements d’efficacité énergétique pour sensibiliser leurs enfants. Les participants croient d’ailleurs que l’utilisation d’un jeu inspiré de leur quotidien serait un moyen pertinent et efficace pour favoriser la généralisation des acquis. L’ajout de défis et de récompenses semble également être des aspects ludiques gagnants pour les participants. Enfin, diverses propositions d’adaptation du jeu ont été émises par les participants.
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Breen, Andrea V., Kate Twigger, Caroline Duvieusart-Déry, Jessica Boulé, Alessia Borgo, Reisha Fernandes, Mercerina Lychek, Sarah Ranby, Christine Scott, and Emma Whitehouse. "“We Learn by Doing”: Teaching and Learning Knowledge Translation Skills at the Graduate Level." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 9, no. 1 (April 16, 2018). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2018.1.7.

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Abstract:
Knowledge Translation (KT) is increasingly a requirement for scholars and non-academics working in applied settings. However, few programs provide explicit training in KT. In this article we systematically explore our experiences as a multi-disciplinary group of course facilitators and students in a newly redeveloped graduate course in Evidence Based Practice and Knowledge Translation. The course was designed to emphasize hands-on learning, collaboration and community engagement. We reflect on the challenges we faced and the skills, knowledge and opportunities that students gained as they developed and implemented community-based KT strategies relating to refugee resettlement, young carers, and consumer attitudes, behaviour and values around food purchasing decisions. We conclude by providing recommendations for instructors and institutions for implementing learning experiences in KT that are designed for real-world impact. L’application des connaissances (AC) est devenue une exigence de plus en plus fréquente pour les chercheurs et les personnes qui travaillent dans les milieux non universitaires. Toutefois, peu de programmes offrent une formation explicite en AC. Dans cet article, nous explorons systématiquement nos expériences en tant que groupe pluridisciplinaire formé de responsables de cours et d’étudiants dans un cours de cycle supérieur nouvellement remanié portant sur la pratique fondée sur les données probantes et l’application des connaissances. Le cours a été conçu pour mettre en valeur l’apprentissage pratique, la collaboration et l’engagement communautaire. Nous réfléchissons aux défis auxquels nous avons été confrontés ainsi qu’aux compétences, aux connaissances et aux opportunités que les étudiants ont acquis en développant et mettant en pratique des stratégies d’AC en milieu communautaire sur les thèmes de la réinstallation des réfugiés, des jeunes aidants et des attitudes, comportements et valeurs des consommateurs en matière d’achat de produits alimentaires. En conclusion, nous présentons des recommandations à l’intention des enseignants et des établissements pour la mise en pratique d’expériences en AC qui soient conçues pour avoir un effet dans le monde réel.

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