Journal articles on the topic 'Conditions de scolarisation'

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1

Florin, Agnès. "L’école à deux ans ?" Diversité 170, no. 1 (2012): 99–105. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2012.3642.

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Abstract:
La scolarisation des enfants de moins de trois ans, spécificité que la France partage avec la Belgique, est régulièrement l’objet de débats. Quelle est l’évolution de la situation en France ? Quelles sont les critiques adressées à ce mode d’accueil des jeunes enfants et quels sont les impacts de la scolarisation précoce ? Dans quelles conditions l’école peut-elle être bénéfique pour les tout-petits, leur développement et leur bien-être ?
2

Kergoat, Michelle. "Quelques aspects de la scolarisation secondaire dans les départements français au XIXe siècle." Population Vol. 45, no. 3 (March 31, 1990): 617–49. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1990.45n3.0649.

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Abstract:
Résumé Kergoat Michelle. - Quelques aspects de la scolarisation secondaire dans les départements français au xixe siècle. A la fin du xixe siècle, la fréquentation d'un établissement d'enseignement secondaire était encore un phénomène d'exception. Cela est imputable tout d'abord à son coût, ensuite à son élitisme social. Toutefois, malgré l'invariabilité de ses conditions d'accès, une évolution se dessine entre 1842 et 1898, avec une nette croissance de la valeur moyenne des taux de scolarisation départementaux entre 1842 et 1865, suivie d'une relative stagnation sur la fin du siècle. Ces moyennes masquent en fait des situations très contrastées et mouvantes : la suprématie d'un département en matière de scolarisation secondaire ne semble dans la plupart des cas jamais acquise, ce qui la différencie du phénomène d'alphabétisation. Trouver les origines des disparités de fréquentation de cet enseignement est tâche difficile étant donné son caractère marginal et spécifique, car elles dépendent de variables particulières, nécessitant le recours à un niveau fin de statistiques, généralement indisponibles. Si les parts respectives de marché du secteur public et du secteur privé semblent avoir peu de liens avec les taux de scolarisation, en revanche, la richesse départementale plus un certain phénomène de localisation, apparaissent comme des éléments significatifs.
3

Cortier, Claude. "Dispositifs et classes pour les nouveaux arrivants allophones." Diversité 153, no. 1 (2008): 15–23. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2008.2908.

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4

Dupeyron, Jean-François. "L'enfant au centre de la cible." Diversité 141, no. 1 (2005): 17–23. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2005.2404.

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Abstract:
Placé au centre d'une cible éducative sous-tendue par les préoccupations des adultes, l'enfant jouit d'une reconnaissance paradoxale, entre crise de l'autorité et urgence scolaire. Une étude critique des représentations de l'enfant-sujet dans la société française, avec un regard particulier sur les conditions de sa scolarisation.
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Korsu, Emre. "L’évitement scolaire par déménagement." Diversité 139, no. 1 (2004): 107–18. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2004.2343.

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Abstract:
Entre les stratégies d’évitement pouvant être menées à domicile constant, les stratégies interventionnistes permettant l’obtention de conditions de scolarisation «acceptables» et les dynamiques locales favorisant la constitution d’écoles et de collèges publics recrutant un public plutôt favorisé, les familles culturellement nanties semblent disposer d’un arsenal d’alternatives pour apporter au problème scolaire une solution de proximité sans changement de domicile.
6

Narame, Ernestine. "L’expérience scolaire des enfants rwandais élevés par des femmes cheffes de ménage." Alterstice 9, no. 2 (October 14, 2021): 119–30. http://dx.doi.org/10.7202/1082533ar.

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Abstract:
Au Rwanda, plusieurs rapports gouvernementaux montrent que 32 % des familles sont dirigées par des femmes cheffes de ménage. La situation de cette « nouvelle catégorie sociale particulière » est difficile en raison des charges parentales qui incombent à ces femmes, des responsabilités familiales qu’elles cumulent et qui sont considérées comme tabou, et de la pauvreté (43,8 % de ces ménages sont pauvres). Du fait des conditions matérielles peu propices à la réussite scolaire, la scolarisation des enfants de FCM comporte d’énormes défis. Partant de notre recherche doctorale sur l’expérience scolaire de 1 838 élèves en 6e année du primaire des écoles publiques de Kigali, cet article porte sur l’expérience scolaire des 314 élèves de cet échantillon éduqués par des femmes cheffes de ménage. Utilisant les données quantitatives issues d’un questionnaire, les données qualitatives tirées d’entretiens individuels et collectifs et les commentaires des questionnaires, l’analyse menée documente l’impact du fait d’être élevé par une femme chef de ménage sur la scolarisation de ces enfants, principalement en raison du manque de ressources financières nécessaires à une scolarité réussie. Cependant, notre analyse montre aussi que ces conditions difficiles n’empêchent pas certains jeunes de s’investir dans leur scolarité et de surmonter les difficultés.
7

Méloni, Dominique. "Le projet Personnalisé de Scolarisation : dire et malentendu d’un dispositif d’inclusion." psychologie clinique, no. 50 (2020): 60–71. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202050060.

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Cet article propose d’interroger l’usage d’un dispositif d’institution scolaire, le Projet Personnalisé de Scolarisation. Son analyse offre un angle de vue particulièrement propice à l’appréhension des implications cliniques inhérentes à la politique d’inclusion, car il constitue un moment symbolique de prise de parole et de prise de décisions. Aussi confronterons-nous les conditions d’émergence d’une parole qui puisse garantir une place au sujet avec la logique soutenue par ce dispositif qui invite l’élève à se prononcer sur les conditions de sa scolarité et sur ses choix d’avenir. À l’appui d’une vignette clinique, nous montrerons alors comment un dispositif d’inclusion peut être mis au service du choix de l’exclusion de l’altérité quand la parole parait invoquée pour finalement être confisquée.
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Liégeois, Jean-Pierre. "Le droit à une éducation scolaire de qualité pour les Roms." Diversité 188, no. 1 (2017): 129–37. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2017.4447.

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Cet article est extrait d’une réflexion menée dans le cadre du Conseil de l’Europe. Lancés dès 1969, les travaux du Conseil de l’Europe concernant les Roms montrent qu’il est nécessaire de s’interroger sur les conditions d’accès aux droits, en matière d’éducation, prenant en compte la diversité culturelle ; ils montrent aussi que la situation des Roms, et les propositions faites pour y répondre, peuvent être une source d’inspiration pour la scolarisation de tous.
9

Dandurand, Pierre. "Mouvements de la scolarisation, conditions de vie des étudiants et politiques d’accessibilité à l’université." Articles 17, no. 3 (November 23, 2009): 437–63. http://dx.doi.org/10.7202/900709ar.

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Reprenant les données des enquêtes les plus récentes et les dernières statistiques sur la fréquentation universitaire, cet article fait le point sur l’état de la démocratisation de l’enseignement supérieur au Québec, sur les conditions de vie des étudiants et pose, en conclusion, les enjeux qui sous-tendent les nouvelles politiques concernant les prêts et bourses et les frais de scolarité. On y observe que le processus de démocratisation de l’accès à l’université demeure inachevé, que les conditions de vie des étudiants se sont détériorées au cours des années 80 et, enfin, que les nouvelles politiques d’accessibilité risquent d’avoir des conséquences sur la démocratisation de l’accès à l’université, sur la qualité de la formation et sur le développement des champs disciplinaires.
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Warren, Michel. "L’école à 2 ans : vers une perspective de réussite scolaire ?" Diversité 152, no. 1 (2008): 133–38. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2008.2884.

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L’histoire de la préscolarisation est empreinte d’intentions sociales et éducatives en faveur des enfants du peuple. Les discours actuels appellent à repenser les conditions d’accueil des enfants de 2 ans en maternelle. Leur scolarisation répond à une demande des parents socialement différenciée. Elle participe à la continuation de la construction de leur rapport au savoir, et est conçue comme processus socioscolaire de prévention primaire des inégalités sociales de réussite scolaire. Enfin, elle est pensée en référence à la territorialisation éducative.
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Troncin, Thierry. "Se professionnaliser dans un dispositif de formation spécialisée." Phronesis 2, no. 4 (February 5, 2014): 70–80. http://dx.doi.org/10.7202/1022262ar.

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Les nouvelles modalités de scolarisation des élèves handicapés interrogent les enseignants dans l’exercice de leur métier, en particulier ceux qui sont confrontés aux inscrits dans les troubles importants des fonctions cognitives. Les dispositifs de formation et d’accompagnement aident à identifier les compétences constitutives d’une nouvelle identité professionnelle enseignante et contribuent à initier et à enrichir ce processus de transformation identitaire. L’analyse des regards portés par les enseignants inscrits en formation spécialisée par alternance permet de mieux cerner les conditions requises afin que les leviers de transformation des postures et des pratiques professionnelles se manifestent.
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Ben-Ayed, Choukri. "L’école et les ségrégations urbaines et scolaires, 1986-2013." Diversité 174, no. 1 (2013): 88–98. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2013.3837.

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La question des ségrégations scolaires qui a émergé au cours des années 1980 a fait l’objet d’une « reconnaissance » publique progressive. L’article montre que la visibilisation d’une question sociale dans le champ politique n’est pas une condition suffisante à sa résolution. Elle peut même donner lieu à un ensemble de hiatus entre chercheurs et « décideurs » politiques. Si, pour les premiers, la ségrégation est perçue comme un analyseur des dysfonctionnements institutionnels et des rapports sociaux inégalitaires, pour les seconds, elle est réduite à sa dimension locale. Les perspectives de résolutions qui en résultent divergent ainsi très fortement en mettant en concurrence deux options possibles et difficilement conciliables : l’égalisation des conditions de scolarisation ou l’aménagement des conditions de circulation des élèves.
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Petry-Genay, Isabelle, and Frédéric Dupré. "Des alliances pédagogiques pour favoriser l’accès à l’étude des savoirs : une étude de cas en Ulis collège." La nouvelle revue - Éducation et société inclusives N° 98-99, no. 1 (April 8, 2024): 277–94. http://dx.doi.org/10.3917/nresi.098.0277.

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En France, les dispositifs Ulis occupent une place importante dans les modalités de scolarisation retenues afin de soutenir le projet d’école inclusive. Dans cet article nous cherchons à observer et à comprendre des pratiques professionnelles afin de mettre en évidence des conditions favorables ou des obstacles à l’accessibilité au sein de ces dispositifs collectifs. Pour cela nous nous appuyons sur les discours recueillis lors d’entretiens en analyse croisée d’une enseignante de mathématiques et d’une coordonnatrice Ulis en mobilisant la notion d’alliance pédagogique. Nos résultats mettent en évidence l’émergence de ce type d’alliance dans l’objectif de collaborer de manière plus fine et plus efficace à une mise en œuvre effective de l’accessibilité à l’étude des savoirs en milieu scolaire ordinaire.
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Michelet, Valerie, Anne Paccolat, and Catherine Tobola Couchepin. "Soutenir le développement du langage scolaire à travers le jeu en 1-2H : quel enseignement à distance ?" Babylonia Journal of Language Education 2 (October 2, 2022): 58–62. http://dx.doi.org/10.55393/babylonia.v2i.177.

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Soutenir le développement du langage scolaire à travers le jeu en 1-2H : quel enseignement à distance ? En 1-2H, l’enfant négocie le passage d’un langage spontané à un langage scolaire. Pour les élèves allophones, le défi est complexifié car la langue première diffère de la langue de scolarisation. L’apprentissage du langage scolaire est soutenu par le jeu et la médiation de l’enseignant·e. Mais comment accompagner les élèves quand le jeu se déroule à distance ? A travers les traces récoltées auprès d’une classe du Valais romand, nous répondrons aux questions suivantes : ‐ En présentiel, quelles pratiques de soutien langagier sont mises en place par l’enseignant·e dans le jeu ? ‐ A distance, quel dispositif soutient l’apprentissage langagier et sous quelles conditions ?
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Goupil, Georgette, and Michelle Comeau. "L’intégration des élèves handicapés de la vue." Revue des sciences de l'éducation 8, no. 1 (November 2, 2009): 103–13. http://dx.doi.org/10.7202/900360ar.

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Résumé Cette recherche présente les conditions d’intégration des élèves handicapés de la vue dans les écoles du système régulier. Les variables étudiées auprès des 33 sujets aveugles et demi-voyants étaient leur perception et celle de leurs enseignants face à l’intégration, les modifications apportées à la classe régulière pour faciliter cette intégration et l’impact de l’individualisation de l’enseignement sur la scolarisation. Les résultats indiquent que les élèves handicapés de la vue souhaitent être scolarisés dans les écoles régulières. Même s’ils éprouvent quelques difficultés reliées à leur handicap, ces élèves réussissent aussi bien en français et en mathématiques que leurs pairs de vision normale. Le problème majeur auquel ils doivent faire face est beaucoup plus lié à l’intégration sociale avec leurs compagnons et compagnes de classe qu’à la réussite scolaire.
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Assane Igodoe, Aissata, and Moussa Issoufou. "L’enseignement secondaire privé au Niger : une offre nécessaire, mais génératrice d’inégalités." L’éducation en débats : analyse comparée 12, no. 2 (December 21, 2022): 136–48. http://dx.doi.org/10.51186/journals/ed.2022.12-2.e1052.

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Le secondaire est très peu développé au Niger et moins d’un quart des enfants y sont scolarisés. L’expansion de ce cycle s’appuie en partie sur l’offre privée. C’est principalement au niveau des complexes d’enseignement secondaire, qui agrègent tous les niveaux du secondaire, que l’offre privée est la plus importante. L’analyse de la privatisation au secondaire révèle qu’elle est génératrice d’inégalités, car les établissements privés offrent de meilleures conditions d’apprentissage que les établissements publics. En raison du coût élevé de la scolarisation dans les établissements privés, cette offre principalement urbaine exclut les familles rurales. Par ailleurs, perçue comme une offre de qualité et en raison de la réussite des élèves qui y est meilleure, de plus en plus de parents consentent d’importants efforts financiers pour y inscrire leurs enfants
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Bourdon, Patrice. "Quelles ressources et collaborations pour faciliter la scolarisation inclusive dans les établissements scolaires du 2d degré ?" Revue hybride de l'éducation 4, no. 3 (June 11, 2020): 31–54. http://dx.doi.org/10.1522/rhe.v4i3.1031.

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Cet article analyse le fonctionnement d'un lycée de Nantes (France) dans lequel l'Éducation nationale, une association pour adultes et jeunes handicapés, et les collectivités territoriales (département et région) collaborent depuis plus de 25 ans. Une cinquantaine d'élèves en situation de handicap sont scolarisés dans les classes régulières, avec un très bon taux de réussite. Il a paru nécessaire d’investiguer le rapport entre les conditions spécifiques de fonctionnement de ce dispositif inclusif et la réussite scolaire des élèves, notamment sur les questions de collaboration et de coopération entre les différents professionnels, afin d'identifier quelles sont les ressources mises en oeuvre.
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Maroy, Christian, and Pierre Casinius Kamanzi. "Marché scolaire, stratification des établissements et inégalités d’accès à l’université au québec." Recherche 58, no. 3 (February 26, 2018): 581–602. http://dx.doi.org/10.7202/1043466ar.

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Cet article examine dans quelle mesure la stratification de l’enseignement secondaire au Québec, favorisée par le marché scolaire, influe sur les inégalités sociales d’accès à l’université. À partir d’une enquête longitudinale – Enquête auprès des jeunes en transition (EJET) – nous montrons que les élèves ayant exclusivement fréquenté des classes « régulières » au public sont nettement moins susceptibles d’accéder à l’université que leurs pairs des établissements privés ou inscrits dans des classes enrichies d’établissements publics. Ces différences demeurent significatives en contrôlant les performances scolaires et l’origine sociale des élèves. Une double hypothèse est avancée pour interpréter ces résultats. D’une part, la stratification est porteuse d’inégalités de conditions de scolarisation entre les élèves, notamment en raison des différences qu’elle induit dans la composition des classes sur le plan social ou scolaire. D’autre part, elle favorise institutionnellement des cheminements scolaires différenciés entre les élèves.
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Beaudoin, Manon, and Marie-France Nadeau. "Quelles sont les perceptions des élèves présentant des difficultés comportementales quant aux conditions qui influencent leur scolarisation en classe ordinaire?" Nouveaux cahiers de la recherche en éducation 22, no. 1 (2020): 145. http://dx.doi.org/10.7202/1070028ar.

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Brabant, Christine. "L’apprentissage de la participation à la réflexivité institutionnelle chez des intervenants en scolarisation à la maison1." Revue des sciences de l’éducation 42, no. 3 (June 7, 2017): 69–135. http://dx.doi.org/10.7202/1040086ar.

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Abstract:
Les intervenants scolaires mandatés pour le suivi de la scolarisation à la maison sont placés au carrefour de conflits normatifs, politiques et pédagogiques. Ils les résolvent par diverses stratégies: l’intercompréhension, l’acceptation du désaccord, la recherche de l’intérêt de l’enfant et l’ingéniosité, mais aussi la négligence, l’abus de pouvoir, la protection de leur professionnalité, le caractère incontestable de leur jugement et la méfiance. La théorie de la gouvernance réflexive propose une approche de formation génétique pour soutenir la participation de ce type d’acteur à la réflexivité institutionnelle plutôt qu’à une forme de résistance. Les intervenants de quatre commissions scolaires québécoises ont participé à une démarche de recherche-formation visant à mieux comprendre le processus d’apprentissage de la participation à la réflexivité institutionnelle. Au terme de la démarche, les participants ont réalisé des apprentissages pragmatiques et des apprentissages génétiques, passant d’une posture d’intervenants mandataires à celle d’agents de changement. Nous découvrons les composantes de ce processus ainsi que leurs conditions de réussite.
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Laugrand1, Frédéric. "Écrire pour prendre la parole." Anthropologie et Sociétés 26, no. 2-3 (October 15, 2003): 91–116. http://dx.doi.org/10.7202/007050ar.

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Abstract:
Résumé L’auteur examine les conditions d’émergence d’une conscience historique collective chez les Inuit du Nord canadien. Le « réchauffement » de ces sociétés que cristallise aujourd’hui l’invention du Nunavut — et avec elle une myriade de publications dans le domaine de « l’histoire orale » — découle davantage d’une stratégie de revendication que de l’avènement réel d’un nouvel et unique régime d’historicité. Lié aux effets de la sédentarisation, de la scolarisation et de l’adoption de l’écriture, ce réchauffement risque toutefois de s’avérer lourd de conséquences pour les futures générations. En suivant à grands traits la perspective des aînés, soit les outils et les catégories culturelles qu’ils utilisent pour traiter de leur passé, la dernière partie fait ressortir leur préférence pour une mémoire fragmentée, autobiographique et relationnelle fondée sur l’oralité. Bien que les jeunes partagent encore de nombreux points communs avec leurs aînés, l’époque contemporaine apparaît comme une période de transition marquée par la co-présence de plusieurs régimes d’historicité.
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Nicolet, M., and A. N. Perret-Clermont. "Les rapports entre déracinement et enracinement culturel dans le cadre des phénomènes de migration et de transmission de connaissances." V. Sociétés intégratrices et migrants, no. 14 (January 14, 2016): 171–76. http://dx.doi.org/10.7202/1034520ar.

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Cet article, empruntant son cadre théorique à la psychosociologie de l’apprentissage, se propose d’étudier la nature des obstacles, des malentendus, des difficultés de compréhension pouvant apparaître lors de l’établissement, au sein de la situation didactique, d’une communication entre maître et enfants de migrants à propos d’objets de savoir. En particulier, il sera analysé l’impact sur la relation didactique, de la cristallisation d’autres enjeux que ceux contenus dans la transmission de connaissances et du transfert possible de significations de l’expérience de la migration à celle de la scolarisation, toutes deux présentant des analogies par le fait qu’elles questionnent les liens avec la culture et le milieu d’origine. Dans la dernière partie, la question sera abordée de savoir si l’école peut être autre chose qu’un facteur de déracinement et qu’un lieu de stigmatisation, et si elle peut, et à quelles conditions, devenir l’occasion d’un meilleur enracinement et d’une élaboration des rapports entre univers de référence différents.
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Lang, Vincent. "La profession enseignante en France." Éducation et francophonie 29, no. 1 (July 28, 2021): 52–69. http://dx.doi.org/10.7202/1079567ar.

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Après avoir rappelé les caractéristiques sociographiques des corps enseignants en France et les principales transformations de l’appareil éducatif et du contexte sociétal de l’exercice professionnel, on examine d’abord les évolutions des conditions de recrutement et les transformations des formations initiales du groupe professionnel en s’interrogeant sur ce qu’elles mettent en cause des statuts et professionnalités anciennes. Si d’autre part les enquêtes montrent, à un niveau général, une stabilité des pratiques professionnelles, les approches de type ethnographique révèlent la complexité des adaptations aux conditions locales d’exercice et la diversité des mobilisations professionnelles. S’il y a permanence de la mission d’enseignement, on observe un éclatement de l’unité postulée des corps enseignants, accompagnée d’un travail de réélaboration du sens du métier, travail dont la temporalité est en décalage par rapport aux transformations de la scolarisation et aux attentes de l’institution. Qui sont les enseignants en France aujourd’hui? Héritiers d’une longue tradition, sont-ils porteurs des cultures professionnelles et des valeurs qui les ont socialement constituées dans le passé? Le développement d’une scolarité longue, les mutations du public scolarisé, les transformations des rapports sociaux, des conditions de vie, de l’accès à l’information ou les incertitudes quant aux valeurs éducatives ont nécessairement des effets sur l’exercice professionnel et les manières d’être au métier. On se demandera ici essentiellement comment comprendre une apparente stabilité des pratiques et des identités professionnelles, vite assimilée à l’immobilisme d’un groupe protégé, alors que celui-ci a vu sa composition transformée, ses conditions d’exercice bouleversées, ses missions redéfinies.
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Sánchez Abchi, Verónica. "Développement de capacités narratives des enfants bilingues: l’acquisition de l’espagnol dans le contexte suisse-allemand." Swiss Journal of Educational Research 37, no. 1 (September 20, 2018): 21–38. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.37.1.4941.

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Abstract:
La présente contribution vise à analyser les capacités langagières d’enfants bilingues espagnol-suisse allemand à l’occasion de la production orale de récits d’expériences personnelles. En se focalisant sur la production orale en espagnol avant le début de l’école primaire, cette étude explore le développement précoce des capacités narratives considérées comme un important précurseur de l’alphabétisation initiale des enfants (Dickinson & Tabors, 2001, entre autres). Notre étude se base sur un échantillon de textes produits par 24 enfants répartis en deux groupes d’âge, 3 et 5 ans. Nous analysons également un questionnaire soumis aux familles des enfants participants, questionnaire qui interroge les pratiques linguistiques à la maison et la biographie langagière de ces enfants. L’étude menée révèle des différences entre les deux groupes d’âge ainsi qu’un lien entre la performance discursive des enfants et les pratiques langagières familiales. Elle a en outre permis de repérer des capacités en espagnol qui potentiellement pourraient favoriser les capacités narratives dans la langue de l’entourage – le suisse-allemand, d’abord, et ensuite l’allemand standard. Enfin, ces résultats nous amènent à réfléchir aux conditions qui favorisent la conservation de la langue de la migration et ses apports potentiels à la scolarisation.
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Mané, Abdou Kadry, Ibrahima Diombaty, Ndèye Sokhna Cissé, Ibrahima Ba, El Hadji Rawane Ba, and Mouhamadou Mountaga Diallo. "Les dynamiques transfrontalières et la sécurité alimentaire au Sénégal : la filière anacarde dans le Fogny-Kombo (Commune de Kataba 1)." Africa Development 47, no. 3 (October 5, 2022): 63–89. http://dx.doi.org/10.57054/ad.v47i3.2674.

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Abstract:
La mobilité transfrontalière a toujours été une ressource qu’utilise la population en vue d’améliorer ses conditions de vie. L’exploitation de la culture d’anacarde dans le Fogny-Kombo, est, au-delà d’une stratégie d’adaptation aux aléas climatiques et de reconstruction d’un territoire balkanisé, un phénomène d’illustration de la relation mobilité/sécurité alimentaire. Le cumul des facteurs naturels (rareté des pluies, la salinisation des terres) et socio anthropique (le fort taux de scolarisation et d’exode rural) ont rendu impossible le développement des cultures céréalières et arachidières. Dans ce contexte, grâce à la filière anacarde, la population du Fogny-Komboarrive à une sécurité alimentaire. En réalité, les mobilités transfrontalières constituent un facteur essentiel du grand essor de cette arboriculture, garant d’un équilibre alimentaire. Pour analyser la relation sécurité alimentaire/mobilité transfrontalière dans le Fogny-Kombo, une méthodologie mixte à la fois qualitative et le quantitative est convoquée. Ainsi, au-delà de la littérature, 50 producteurs ont été mobilisés pour répondre au guide d’entretien semi-directif. Le résultat tiré de cet exercice montre une relation réelle entre les mobilités transfrontalières et le développement de la filière anacarde, source de sécurité alimentaire en Fogny-Kombo.
26

Audren, Gwenaëlle, Virginie Baby-Collin, and Elisabeth Dorier. "Quelles mixités dans une ville fragmentée ? Dynamiques locales de l’espace scolaire marseillais." Partie 1 – Les politiques urbaines de mixité sociale à l’épreuve de la réalité, no. 77 (November 4, 2016): 38–61. http://dx.doi.org/10.7202/1037901ar.

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Abstract:
En France, la mixité sociale est au coeur des politiques de renouvellement urbain qui visent à créer les conditions d’une coexistence plus équilibrée entre populations issues de différentes catégories sociales, comme des politiques scolaires visant à introduire plus de mixité sociale dans les établissements publics, pour permettre une meilleure égalité des chances à l’école. Cet article interroge les effets de ces politiques à Marseille, historiquement caractérisée par une forte ségrégation sociospatiale nord-sud, à partir d’enquêtes relatives aux mutations de quartiers en renouvellement urbain. L’analyse de bases de données du rectorat, doublée d’entretiens auprès des acteurs éducatifs, met en évidence les logiques à l’oeuvre en matière de choix de scolarisation. Les résultats montrent que la mixité résidentielle statistique, directement liée aux opérations d’aménagement qui ont contribué à une diversification sociale, peine à se traduire dans la réalité des pratiques scolaires, où l’on observe des pratiques de contournement des établissements de proximité. Les établissements publics ont du mal à diversifier le profil de leurs élèves, à moins de s’engager dans des stratégies de filières sélectives qui déplacent la ségrégation au sein des établissements. Les établissements privés restent quant à eux les principaux refuges des nouveaux résidents, issus des classes moyennes et supérieures, dans des logiques de reproduction sociale d’un entre-soi.
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Rigoni, Isabelle. "Accueillir les élèves migrants : dispositifs et interactions à l’école publique en France." Alterstice 7, no. 1 (July 24, 2017): 39–50. http://dx.doi.org/10.7202/1040610ar.

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Abstract:
La France est un vieux pays d'immigration accueillant des familles depuis la fin du 19e siècle. Depuis, les flux migratoires n’ont cessé de se diversifier et de se complexifier. Le défi est de taille pour les travailleurs sociaux, mais également pour l’institution scolaire, qui doit intégrer chaque année plusieurs dizaines de milliers d’élèves migrants. Si l’école française est obligatoire pour tous les enfants depuis 1882, les aménagements pour les élèves allophones arrivants sont une disposition relativement récente. Comment penser l’accueil scolaire de ces enfants et de ces jeunes, inscrits parfois dans des contextes paupérisés et stigmatisés et dans lesquels les enjeux sociaux, politiques et politiques sont déjà nombreux? Comment également penser les tensions politiques qui entourent les questions migratoires, et quelles en sont les conséquences pour les élèves et les personnes qui les accompagnent? Cet article propose une analyse des rapports qui se nouent entre différents acteurs de l’éducation en interaction (enseignants, intervenants sociaux et éducatifs) et la structuration des expériences éducatives d’enfants et jeunes migrants. Il s’agit d’analyser la capacité des acteurs professionnels à apporter un appui ajusté et pertinent aux difficultés et aux exigences auxquelles les enfants et jeunes sont soumis dans des cadres éducatifs normatifs et contraignants. Nous nous appuyons sur les résultats de plusieurs programmes de recherche visant, au moyen d’entretiens semi-directifs mais aussi d’observations et de méthodes collaboratives et participatives, à mieux connaître les conditions effectives d’accueil et de scolarisation offertes par les institutions scolaire et d’intervention sociale, afin d’appréhender les fonctionnements institutionnels au regard des attentes des familles et de leurs enfants, d’analyser les expériences migratoire et scolaire des enfants et jeunes et enfin de saisir les dimensions pluri-professionnelles de l’accompagnement éducatif pour ces populations.
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Nascimento, Regina Sonia Gattas Fernandes do. "The Impact of Education and/or Socioeconomic Conditions on Rorschach Data in a Brazilian Nonpatient Sample 1Collaborators: Alexandre P. de Mattos, Armando Mori Neto, Carla C. Hisatugo, Flávia C. Mucarbel, and Patrícia E.S. Calvaro." Rorschachiana 26, no. 1 (January 2004): 45–62. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.45.

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Abstract:
Le Système intégré (SI) est aujourd'hui largement adopté par les milieux scientifiques pour coder et interpréter le test du Rorschach, en raison de son objectivité et de la précision des résultats fournis. Toutefois, ces qualités ne peuvent être atteintes que si nous disposons de normes appropriées. C'est dans ce but que nous avons procédé à une étude normative au Brésil et obtenu une description statistique (moyenne, écart-type, valeurs minima et maxima, médian et mode). Notre échantillon comporte 200 adultes non consultants des deux sexes recrutés à São Paulo, de 17 à 65 ans, présentant des niveaux variés de scolarisation, sans troubles psychiatriques ou psychologiques et sans traitement. Les résultats sont très différents de ceux présentés par Exner. Certaines des différences vont dans le sens des résultats obtenus dans d'autres pays (en Amérique du Sud en particulier), alors que d'autres semblent plus spécifiques. Nous approfondissons ici cette étude en divisant l'échantillon selon leur niveau socio-culturel. Nous avons pu mettre en évidence deux catégories de variables: celles qui sont sensibles au niveau socio-culturel, et celles qui sont communes à l'ensemble du groupe, quel que soit leur niveau. Nous avons réalisé les études statistiques suivantes: 1. Kolmogorov-Smirnov pour déterminer quelles variables ont une distribution normale 2. ANOVA: pour vérifier les différences de moyennes des différents groupes, quand les variables présentent une distribution normale et une homogénéité de variance. 3. Scheffe: pour établir quels groupes accusent des différences significatives. 4. Kruskal-Wallis: pour comparer les variables non paramétriques. Résultats: – Années d'étude: il existe une différence significative entre tous les niveaux socio-économiques. – R: tous les groupes sont significativement différents. Un plus grand nombre de réponses se trouve au niveau socio-économique supérieur. – P: Les groupes présentent des différences significatives, le niveau socio-économique supérieur donnant plus de réponses banales. – Lambda: il existe des différences marquées entre les groupes. La valeur la plus basse est données par le groupe de niveau socio-économique supérieur. – XA%, X +%, Xu% et X–%: Il est intéressant de constater que ces variables ne changent pas en fonction du niveau socio-économique, montrant une grande similitude dans la perception et la traduction des stimuli de la réalité. – M, Blends, Diffusion (Y), Reflets, Sum H, GHR, DQ + et Zf: Les groupes présentent des différences significatives, le niveau socio-économique supérieur donnant les valeurs les plus élevées pour toutes ces variables. – Scores D, AdjD, WSum6, Ego Index, PHR: Nous ne trouvons aucune différence significative entre les groupes. – Resources de la personnalité: Nous constatons que les personnes du groupe socio-économique le plus élevé utilisent mieux leurs ressources émotionnelles que les personnes aux niveaux plus bas. Il est probable que les stimulations apportées par leurs expériences de vie ont contribué à un développement émotionnel plus adéquat, favorisant l'utilisation de leurs ressources (Lambda, WSumC, M, Sum H, GHR). Toutefois, les personnes du groupe socio-économique le plus bas ne présentent pas plus d'indication de pathologie que les groupes les plus élevés, étant donné que nous ne trouvons pas de différence dans les variables qui pourraient indiquer, par exemple, des troubles de la pensée (WSum6), de la perception de la réalité (qualité formelle), du contrôle et de la tolérance au stress (Scores D), ou des difficultés dans la représentation humaine (PHR).
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Galle, Patrice. "Le partenariat, condition de la réussite de la scolarisation des collégiens sourds et malentendants." Empan 100, no. 4 (2015): 199. http://dx.doi.org/10.3917/empa.100.0199.

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BOLENGA Magbolo, Camille, Jacques AMBENA Saïdi, Jean Bosco BAYINAMENE Tanzi, and Claude PALANGAKO. "Problématique de l’intégration des enfants vivant avec handicap en milieu scolaire et familial dans la ville de Kisangani​." Revue Congo Research Papers 1, no. 1 (October 5, 2021). http://dx.doi.org/10.59937/fyeb9677.

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Abstract:
Introduction : La question de la scolarisation de l'enfant porteur d'un handicap dans la structure de l'enseignement ordinaire est particulièrement complexe. Elle l’est encore plus dans les pays africains du fait que les conditions économiques, politiques, sociales et culturelles de la scolarisation de ces enfants en situation d'handicap pose également des problèmes en termes d'égalité de chance, du respect des droits des enfants, de l'amélioration de leur condition de vie et de leur intégration socio-professionnelle. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective sur les enfants vivant avec handicap physique en milieu scolaire et familial. Sur une population de 208 enfants vivant avec handicap, nous avons prélevé un échantillon de 55 enfants durant la période allant du 01 Janvier au 31 Mai 2021. Pour récolter les données, nous avons fait recours à l'interview structurée à l'aide d'un protocole d'enquête avec des questions préétablies pour recueillir les données. Résultats : Les enfants vivant avec handicap physique dans notre milieu ne sont pas buttés à des difficultés économiques d'ordre particulier. L'attitude de l'entourage de l'enfant handicapé dans notre milieu lui est favorable. Les parents et les enseignants sont engagés dans le processus de l'intégration des enfants vivant avec handicap physique. Conclusion : Bien que les enfants handicapés n’aient pas de problème d’intégration scolaire, nous proposons néanmoins que la formation soit améliorée et adaptée à leur état de santé Mots-clés : Intégration, Handicap, école
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Alvir, Spomenka, Claire Langanné, Nathalie Thamin, Josianne Veillette, Afaf Boudebia-Baala, Sabrina Hezlaoui-Hamelin, Marisa Cavalli, and Daniel Coste. "Recherche-intervention-formation à la médiation linguistique et culturelle en contexte scolaire et transfrontalier franco-suisse : regards pluriels." Didactique(s), plurilinguisme(s), mondialisation(s)(2) 2 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11qal.

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Abstract:
Une recherche-intervention-formation axée sur la médiation interculturelle en contexte scolaire mobilise, depuis 2019, un partenariat entre la Haute école pédagogique des cantons de Berne, du Jura et de Neuchâtel (HEP-BEJUNE, Suisse), l’INSPE-UFC et le Centre académique pour la scolarisation des élèves allophones arrivants et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (CASNAV) de l’académie de Besançon (France). Dans cet article, les acteurs impliqués mettront en dialogue le contexte d’émergence, les enjeux et les conditions de mise en place d’une formation à la médiation scolaire d’une part, le point de vue de participantes ainsi que le rôle de la recherche d’autre part. Enfin, le projet interfrontalier sera interrogé à l’aune des notions de distance, d’écart et de frontière.
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Zirotti, Jean-Pierre. "Les jugements des élèves issus de l’immigration sur les décisions d’orientation scolaire et les conditions de leur scolarisation." Cahiers de l’Urmis, no. 10-11 (December 1, 2006). http://dx.doi.org/10.4000/urmis.249.

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Ag iknane, A., A. Aziz, DM Django, A. Doumbia, and Y. Sako. "Pratique des ménages en matière d'hygiène et assainissement dans 3 villages du cercle de Kénieba dans la région de Kayes au Mali." Mali Santé Publique, December 31, 2011, 25–27. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v1i02.1383.

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Abstract:
Introduction : Un accès insuffisant à une eau salubre, à des conditions d'hygiène et d'assainissement constituent par ordre d'importance, le troisième facteur de risque des problèmes de santé des populations dans les pays en développement avec comme conséquence des taux de mortalité élevé [2]. Ils causent d'énormes répercussions sur l'environnement, l'éducation et les activités économiques. La présente étude a été initiée dans le but d'étudier le niveau de connaissances et les pratiques des ménages en vue d'induire des un changement de comportement favorable à la santé. Matériel et méthodes. Une étude transversale descriptive par sondage systématique dans le village de Kassama et exhaustive dans les villages de Nétékoto et Diantissa dans le cercle de Kéniéba a été réalisée du 3 au 7 novembre 2010. Près de 147 mères ou tutrices d'enfant de moins de 5 ans, des groupements masculins, féminins, des chefs de ménages, les enseignants avaient fait l'objet d'entretiens individuels et de focus groupe afin de déterminer le niveau de connaissances et de pratique en matière d'eau d'assainissement et d'hygiène. Résultats : L'étude a montré que le paludisme a été observé dans 42,2% suivi de la diarrhée simple ou dysentériforme dans 23,1% et des infections respiratoires aigues avec toux et rhume dans 7,5%. En cas de maladies, le premier recours aux soins a été le centre de santé communautaire dans 96% des cas. Les principales sources d'approvisionnement en eau des ménages ont été les puits (44,2%), les pompes (24,5%) et le marigot (8,8%) en saison pluvieuse. En saison sèche, les pompes (35,4%) et les puits (36,1%) ont constitué les principales sources d'approvisionnement. Conclusion : Un faible niveau de connaissance et de pratique des ménages en matière d'hygiène et d'assainissement a été observé avec une faible scolarisation des mères. La faible disponibilité des puisards (13,6%), la méconnaissance des méthodes de traitement de l'eau (29%) et de transformation des ordures ménagères pourraient être corrigées à travers la formation des mères qui pourraient s'investir dans l'assainissement du milieu au moyen d'activités d'intérêts publics génératrices de revenus.
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Ménard, Louise. "Les défis de l’altérité." Les Annales de QPES 1, no. 4 (June 17, 2021). http://dx.doi.org/10.14428/qpes.v1i4.62323.

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Abstract:
Ce numéro spécial fait suite au colloque qui a eu lieu en juin 2017 à Grenoble et dont les co-présidents étaient Yvan Pigeonnat et Julien Douady. Dix textes ont été choisis pour représenter son thème : Relever les défis de l’altérité dans l’enseignement supérieur. Le concept d’altérité est emprunté du latin alteritas, dérivé de l’étymologie alter. Il désigne le caractère de ce qui est autre (Ferréol et Jucquois, 2003). L’altérité reconnaît l’autre en tant que personne différente. Elle permet de dépasser une perspective dichotomique du moi et de l’autre, car l’autre, reconnu en tant que tel, contribue à définir ma propre identité. L’altérité s’inscrit dans un rapport à l’autre comme le définit Ricœur (1990) : « je deviens plus et mieux moi-même au contact des autres et je prends mieux conscience tout à la fois de ma spécificité et de ma pluralité » (p. 30). La prise en compte du concept d’altérité nous invite à réfléchir et à agir, car nous vivons aujourd’hui dans des sociétés foncièrement hétérogènes : « Socialisation, enculturation, scolarisation, éducation se déclinent désormais au pluriel » (Abdallah-Pretceill et al., 1997, p. 123). En enseignement supérieur, la reconnaissance et la prise en compte de la différence et de la diversité individuelle et collective constituent un défi important, car l’université est souvent définie comme un lieu de transmission des savoirs sans tenir compte de l’hétérogénéité sociale. Mais voilà que s’impose cette réalité qui amène certains enseignants à explorer l’apprentissage de la différence, de la diversité. Cet engagement implique d’accueillir et de s’ouvrir à la diversité et à la différence : « Une telle finalité éducative suppose que soit pleinement reconnue la singularité individuelle et que soient pris en compte les multiples facteurs de différenciation qui la composent : différenciation psychologique, mais aussi linguistique, culturelle, sociale, etc. » (Delory-Momberger et Mabilon-Bonfils, 2015, p. 11). Mais comment intégrer pédagogiquement l’autre ? Cela n’est possible qu’en considérant l’université comme un lieu où l’apprentissage se déploie dans un vivre-ensemble. Il s’agit alors, dans le cadre des activités et des apprentissages communs, de mettre en place des conditions, des dispositifs pour que l’on puisse échanger et travailler ensemble ; de créer un lieu pour partager éventuellement nos représentations, nos croyances, nos référents culturels, nos modes de compréhension et d’action liés à la diversité (Matthey et Simon, 2009). Une telle démarche a pour conséquence de remettre en question les approches centrées sur l’enseignant comme l’exposé magistral ou la démonstration. Elle ne peut être actualisée que dans le cadre d’une pédagogie centrée sur le dialogue et la collaboration, d’une pédagogie novatrice centrée sur l’étudiant.
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Mocelin, Daniel Gustavo. "Qualidade do Emprego nas Telecomunicações Pós-Privatização." Caderno CRH 20, no. 50 (November 26, 2007). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v20i50.18888.

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Abstract:
O artigo propõe uma reflexão sobre a qualidade do emprego nas atividades de telecomunicações, que, no Brasil, passaram por recente processo de privatização, caracterizando um novo cenário empresarial, marcado por inovações tecnológicas, expansão comercial e competição de mercado. Frente ao novo perfil assumido pelo setor de telecomunicações, pergunta-se qual a situação da qualidade do emprego nas telecomunicações, quase uma década após a privatização. No ensaio, foi realizada uma abordagem longitudinal sobre a evolução das condições de emprego nas telecomunicações, no período entre 1994 e 2004, e uma análise comparativa entre as condições de emprego nas telecomunicações e no contexto mais amplo em que estão inseridas, a fim de estabelecer algumas reflexões sobre a qualidade do emprego para o cenário empresarial, constituído após a privatização. Para isso, são analisados alguns aspectos concernentes à qualidade do emprego, tais como o comportamento de dimensões como remuneração, tempo de emprego, jornada de trabalho, tipo de contrato de trabalho, escolarização dos empregados e inserção das mulheres, bem como alguns contrastes entre as atividades de telecomunicações e seu contexto mais amplo, o mercado de trabalho do setor de serviços e o mercado de trabalho do Brasil em seu conjunto. A análise da situação do emprego na atividade de telecomunicações baseia-se nos dados disponíveis na Relação Anual de Informações Sociais (RAIS) do Ministério do Trabalho e Emprego do Brasil (MTE). PALAVRAS-CHAVE: emprego, qualidade do emprego, reestruturação do setor de telecomunicações, privatização do setor de telecomunicações, inovações tecnológicas. QUALITY OF EMPLOYMENT IN THE TELECOMMUNICATIONS POSTPRIVATIZATION Daniel Gustavo Mocelin This paper proposes a reflection about the quality of employment in the activities of telecommunications that recently underwent a privatization process in Brazil, characterizing a new business scenery, marked by technological innovations, commercial expansion and market competition. Regarding the new profile taken by the telecommunications sector, it is wondered what is the situation in the quality of employment in telecommunications almost one decade after the privatization.This paper used a longitudinal approach about the evolution of employment conditions in telecommunications in the period between 1994 and 2004 and a comparative analysis among the employment conditions in telecommunications and in the wider context in which it is inserted, in order to establish some reflections about the quality of the employment for the business scenery that appeared after the privatization. For that, some aspects are analyzed concerning the quality of employment, such as the behavior of dimensions like remuneration, time of employment, duration of the work day, kind of employment contract, the employees’ education and women’s insertion, and some contrasts among the activities of telecommunications and its wider context, the labor market of the services sector and the labor market in Brazil as a whole. The analysis of the situation of employment in the activity of telecommunications is based on the data available in the Annual Report of Social Information (in portuguese, RAIS) of Ministry of Labor and Employment of Brazil (in portuguese, MTE).KEYWORDS: employment, quality of employment, restructuring of the telecommunications sector, privatization of the telecommunications sector, technological innovations.LA QUALITÉ DE L’EMPLOI DANS LES TELECOMMUNICATIONS APRÈS LEUR PRIVATISATION Daniel Gustavo Mocelin L’article propose une réflexion sur la qualité de l’emploi dans les activités de télécommunications qui sont passées récemment, au Brésil, par un processus de privatisation. Ceci permet de caractériser un nouveau scénario pour les entreprises, marqué par les innovations technologiques, l’expansion commerciale et la compétition du marché. Face à ce nouveau profil assumé par le secteur des télécommunications, on se demande quelle est la situation de la qualité de l’emploi dans les télécommunications après quasi une décennie de privatisation. On a procédé à une approche longitudinale sur l’évolution des conditions de l’emploi au sein des télécommunications sur une période allant de 1994 à 2004. On a également fait une analyse comparative entre les conditions d’emploi dans les télécommunications, et dans le contexte plus ample dans lequel elles sont insérées, afin d’en arriver à quelques réflexions sur la qualité de l’emploi pour un scénario d’entreprise constitué après la privatisation. Pour cela, certains aspects concernant la qualité de l’emploi ont été analysés tels que le comportement de facteurs comme la rémunération, le temps de service, la journée de travail, le type de contrat de travail, la scolarisation des employés et l’insertion des femmes et quelques contrastes entre les activités de télécommunications et leur contexte plus ample, le marché du travail du secteur services et le marché de travail du Brésil, dans son ensemble. L’analyse de la situation de l’emploi dans l’activité des télécommunications se base sur les données disponibles dans la Relation Annuelle des Informations Sociales (RAIS) du Ministère du Travail et de l’Emploi au Brésil (MTE). MOTS-CLÉS: emploi, qualité de l’emploi, restructuration du secteur des télécommunications, privatisation du secteur des télécommunications, innovations technologiques. Publicação Online do Caderno CRH:http://www.cadernocrh.ufba.br
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Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

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Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
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Tomizaki, Kimi. "RUPTURAS E CONTINUIDADES NAS RELAÇÕES INTERGERACIONAIS: o futuro da categoria metalúrgica do ABC Paulista." Caderno CRH 19, no. 46 (August 18, 2006). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v19i46.18548.

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Este artigo trata das relações intergeracionais na categoria metalúrgica da região do ABC Paulista. O trabalho de campo foi realizado em uma montadora de veículos comerciais, por meio de observação e de entrevistas com 52 trabalhadores de duas gerações: os que foram jovens no final da década de 1970 e os jovens da década de 1990. Trata-se de um estudo sobre os processos de produção e transmissão de modos de ser e de viver, de enxergar o mundo e a si mesmo, colocados em prática por esse grupo. O objetivo da maioria dos pais é que seus filhos alcancem uma posição social equivalente ou superior à sua. Esse desejo atinge de maneira singular os pais da classe trabalhadora, visto que um rebaixamento de sua condição social pode significar a perda do status de trabalhador e, no limite, a marginalidade. Os metalúrgicos entrevistados investem na escolarização de seus filhos e, ao mesmo tempo, dão grande valor à formação profissional, de forma a garantir que eles se empreguem na indústria. Os jovens, por sua vez, não conseguem se identificar com a condição operária de seus pais e acreditam que a passagem pela fábrica será provisória, o que dificulta a formação de laços de solidariedade de classe entre os membros da segunda geração, provocando conflitos entre essas duas gerações. Palavras-Chave: condição operária, relações intergeracionais, indústria automobilística, metalúrgicos, ABC paulista. RupturES ND CONTINUITIES IN THE INTERGERACIONAL RELATIONSHIPS: the future of the steel workers category in the ABC in São PauloKimi Tomizaki This paper deals with the intermanagerial relationships of steelworkers in the ABC region in São Paulo. The field work was carried out in a commercial car assembly company, by observing and interviewing 52 workers that belong to two generations: the ones who were young by late 1970’s and the young ones by the 1990’s. This is a study of the processes of production and transmission of the ways of being and living, of seeing the world, being practiced by this group. The aim of most of the parents is that their children can reach a social status equivalent or higher than theirs. This desire is especially present amongst the parents of the working class, since a reduction in their social status can mean the loss of the workers’ status and their rejection by society. The steelworkers who were interviewed invest on their children’s schooling and at the same time they treasure the vocational qualification, so that they can find a job in the industry. The youths, in turn, cannot identify themselves with their parents’ labor conditions and believe that their stay at the plant will be temporary, which makes the formation of class solidarity ties amongst the members of the second generation difficult, originating conflicts between the two generations. Key words: worker’s status, intermanagerial relations, car industry, steelworkers, ABC in São Paulo. RUPTURES ET CONTINUITES DANS LES RELATIONS INTERGENERATIONS: l’avenir de la catégorie des métallurgistes de l’ABC , dans la région de São PauloKimi Tomizaki Cet article aborde les relations entre générations dans la catégorie métallurgique de la région de l’ABC (São Paulo). Le travail de recherche sur le terrain a été fait dans une industrie de montage des voitures commerciales, au travers d’observations et d’interviews réalisées auprès de 52 travailleurs appartenant à deux générations différentes: ceux qui étaient jeunes à la fin de la décennie de 1970 et les jeunes de la décennie de 1990. Il s’agit d’une étude concernant les processus de production et de transmission des manières d’être et de vivre, d’envisager le monde et soi-même, mises en pratique par ce groupe. L’objectif de la majorité des parents est que leurs enfants atteignent une position sociale équivalente ou supérieure à la leur. Ce désir est tout particulièrement celui des parents de la classe ouvrière étant donné qu’un rabaissement de leur condition sociale peut signifier la perte du statut de travailleur et, en dernière limite, la marginalité. Les métallurgistes interviewés investissent dans la scolarisation de leurs enfants et donnent, en même temps une grande valeur à la formation professionnelle qui garantit leur emploi dans l’industrie. Les jeunes, de leur côté, n’arrivent pas à s’identifier à la condition ouvrière de leurs parents et estiment le passage par la fabrique comme quelque chose de provisoire, ce qui rend difficile la formation de liens de solidarité de classe entre les membres de la deuxième génération et provoque des conflits entre ces deux générations. Mots-clés: condition ouvrière, relations inter générations, industrie automobile, métallurgistes, ABC de la région de Sao Paulo. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15993.

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Abstract:
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.03.01.

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Abstract:
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.

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