Academic literature on the topic 'Compagnie de commerce de Saint-Domingue'

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Journal articles on the topic "Compagnie de commerce de Saint-Domingue"

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Gélinas, Claude. "Note de recherche : L’aventure de la North West Company en Mauricie, 1799-1814." Revue d'histoire de l'Amérique française 53, no. 3 (February 11, 2008): 401–19. http://dx.doi.org/10.7202/005442ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L'histoire des activités commerciales la North West Company dans l'Est du Canada demeure pratiquement inconnue. Pourtant, il existe plusieurs documents d'archives produits par cette compagnie (principalement des livres de comptabilité) qui contiennent des informations sur son commerce dans le Québec-Labrador. À partir d'une analyse de certains de ces livres de comptabilité conservés dans les Archives du Séminaire de Québec, l'auteur brosse les grandes lignes de l'histoire du commerce effectué par la North West Company dans son secteur du Saint-Maurice au Québec.
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Antaya, François. "Chasser en échange d’un salaire." Revue d'histoire de l'Amérique française 63, no. 1 (June 3, 2010): 5–31. http://dx.doi.org/10.7202/039885ar.

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Abstract:
Résumé Au début du XIXe siècle, la Haute-Mauricie est investie par trois grandes compagnies intéressées dans le commerce des fourrures : la North West Company, la King’s Posts Company et la Hudson’s Bay Company. Si la présence de ces compagnies dans le bassin de la rivière Saint-Maurice a fait l’objet de recherches approfondies, les activités des petits commerçants et la main-d’oeuvre qu’ils employèrent sont demeurées jusqu’à présent méconnues. Pourtant, comme l’attestent les engagements contractés devant les notaires trifluviens, des marchands indépendants, profitant d’une période de flottement, ont été particulièrement actifs sur ce territoire entre 1815 et 1822. Comparativement aux compagnies avec lesquelles ils peinaient à rivaliser, ces derniers employèrent des engagés amérindiens dans des proportions beaucoup plus fortes, majoritairement des Abénaquis de Saint-François-du-Lac et de Bécancour. À travers l’étude des modalités d’embauche des engagés amérindiens, cet article vise à illustrer leur rôle particulier dans la traite du Saint-Maurice, notamment à titre de chasseurs salariés, et, par le fait même, jette un nouvel éclairage sur les stratégies des marchands indépendants.
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Amado, Claudie. "Les Hautpoul avant la croisade albigeoise (XIe et XIIe siècles)." Heresis 1, no. 1 (2017): 14–29. http://dx.doi.org/10.3406/heres.2017.888.

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Abstract:
Les seigneurs d'Hautpoul donnant souvent au chef de maison le double nom Pierre Raimond, qui devient leur marqueur lignager, ont laissé peu de témoignages de la gestion de leur seigneurie adossée à la Montagne Noire. Ce qui en subsiste témoigne de la place éminente qu''ils occupaient dans l'aristocratie languedocienne. A commencer par un Pierre Raimond, compagnon du comte de Toulouse Raimond de Saint Gilles pendant la première croisade en Orient, artisan de la prise d'Antioche en 1098, héros associé à "l'invention de la Sainte Lance". Au XIIe siècle, les membres du lignage apparaissent dans l'environnement des vicomtes de Carcassonne, comme il se devait pour une seigneurie castrale relevant du domaine des Trencavels. Un Pierre Raimond, repéré au dernier tiers du XIIe siècle, est ainsi chargé de mission par le vicomte Roger, qui le désignera comme viguier d'Albi. On s'explique de la sorte l'engagement des seigneurs d'Hautpoul dans le camp des opposants à la Croisade albigeoise au début du XIIIe siècle.
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Lamarre, Nicole. "Parenté et héritage du patrimoine dans un village français terre-neuvien." Articles 12, no. 3 (April 12, 2005): 345–59. http://dx.doi.org/10.7202/055540ar.

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Abstract:
Toute la côte ouest de Terre-Neuve — le « French Shore » — était au siècle dernier fréquentée par les Bretons qui y péchaient depuis le traité d'Utrecht de 1713, où ils avaient acquis des droits qu'ils finirent par considérer comme exclusifs. Les « maîtres de pêche », jaloux de leurs privilèges, ne permirent cependant à aucun pêcheur de s'établir sur la côte : contrairement aux autres postes qu'ils avaient occupés dans le golfe depuis Gaspé jusqu'au Labrador, à Terre-Neuve les Français ne firent que la pêche de bateau. Entre 1825 et 1850, la compagnie saint-pierraise Campion-Théroulde acquit un monopole exclusif sur l'île Rouge, à condition d'y transporter des Bretons et des Saint-Pierrais pour la pêche d'été. C'est à partir de cette époque que quelques pêcheurs réussirent à s'établir en permanence, depuis la Grand Terre jusqu'à La Barre (du sud au nord), puis du Cap à Port-au-Port à l'entrée de l'isthme, sur les côtes de la Baie Saint-Georges. Jusqu'alors on pratiquait la pêche à la morue, mais bientôt le développement de la pêche au homard et de la mise en conserve suscita l'intérêt de nombreux groupes : les pêcheurs de la Nouvelle-Ecosse commencèrent d'affluer, les Terre-Neuviens réclamèrent leur part. Les Français durent se retirer dans six postes de la côte qu'ils gardèrent jalousement : l'île Rouge, Cod Roy, L'Anse-au-Canard, Port-au-Choix, Petit-Havre, Port-au-Port. Seuls les engagés des maîtres de pêche pouvaient résider dans ces endroits. L'immigration acadienne se développa parallèlement, entre 1830 et 1900, à partir des Îles-de-la-Madeleine, de la Nouvelle-Ecosse, de Magree et Chéticamp au Cap-Breton. Pour demeurer indépendants des Français, les pêcheurs acadiens se restreignirent à la pêche à la morue. Ceux qui voulaient s'établir durent cependant acheter les terres aux Français et leur vendre les produits de la pêche pour acquérir les provisions d'hiver. Quelques-uns louèrent leurs services aux marchands-maîtres de pêche — les Leroux, Grenier, Tajean, Chrétien, etc. — pour la prise ou la transformation du homard ; ce sont surtout les femmes qui furent affectées à cette dernière tâche. Depuis 1888, les Français, chassés de la côte sud par le Bait Act du gouvernement terre-neuvien, songent, malgré l'opposition des Saint-Pierrais, à abandonner leurs droits sur la côte ouest ; 1904 marquera la fin de la pêche française sur les côtes de Terre-Neuve. Les habitants reprirent les postes de l'île Rouge pour la morue et le homard ; on pratiqua une pêche mixte sur la côte de la Baie Saint-Georges. On complétait la subsistance avec le produit de la chasse et quelque jardinage et cueillette. Le développement de la coupe forestière du côté de Corner Brook, à partir de 1910, sollicita grandement les habitants de la Baie Saint-Georges : on connut alors la pratique mixte de la pêche et des chantiers, ou bien de l'agriculture — qui s'était développée — et des chantiers. L'émigration vers les États-Unis avait commencé dès les premières générations de peuplement français ; avant la fin du XIXe siècle, plusieurs jeunes hommes s'étaient dirigés vers Boston et les centres industriels pour y faire quelque fortune. Mais l'émigration ne devint un véritable courant qu'avec les guerres, surtout avec l'érection de la base militaire américaine de Stephenville, en 1940 ; plusieurs filles de la Baie épousèrent des G.I. et partirent à leur suite aux États-Unis. Les centres actuels d'attraction sont Corner Brook, Stephenville et le Nouveau-Brunswick.
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Montagnini, Florencia, Beatriz Eibl, and Sara R. Barth. "Yerba maté biologique : un système agroforestier en phase avec l'environnement et l'économie sociale et financière." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 308, no. 308 (June 1, 2011): 59. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.308.a20475.

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Abstract:
Le commerce de la yerba maté, Ilex paraguariensis Saint-Hilaire, est un négoce lucratif en Argentine, au Paraguay et au Brésil. Ses feuilles sont consommées comme du thé avec un marché en croissance aux États-Unis, en Europe et en Asie, car elles contiennent des antioxydants, sont énergisantes et constituent ainsi une alternative au café. Environ 5% de la superficie de la province de Misiones en Argentine sont consacrés à la production de la yerba maté. Beaucoup de paysans n'atteignent pas les rendements escomptés faute de techniques appropriées. La yerba maté en culture organique (sans intrants agrochimiques) peut atteindre un prix plus élevé pour les coopératives qui en font un de leurs produits. Tradition nel lement gérée en monoculture, son exploitation peut entraîner l'érosion et l'épuisement des sols. Toutefois, la yerba maté pousse en forêt subtropicale et tolère l'ombrage ce qui permet de la cultiver dans des systèmes agroforestiers (SAF). Cette étude examine les SAF avec la yerba maté en culture organique à l'aide d'interviews semi-structurées auprès des paysans de la province de Misiones, y compris les fermes familiales, les grandes fermes, les compagnies privées et les réserves. Un grand nombre d'espèces naturelles poussant en association avec la yerba maté ont été identifiées. Le travail supplémentaire requis par les pratiques de la culture organique est compensé par un meilleur prix de vente. Les SAF, associant yerba mate et arbres, améliorent la fertilité des sols sans recourir aux fertilisants tout en procurant des revenus supplémentaires. Pour cette association l'étude recommande les espèces locales suivantes: Balfourodendron riedelianum, Cordia trichotoma, Nectandra lanceolata, Bastardiopsis densiflora, Cedrela fissillis, Jacaranda micrantha, Araucaria angustifolia, et Ocotea puberula, du fait de leur développement monopodial et de leur capacité d'auto-élagage; ainsi que Tabebuia heptaphylla, Enterolobium contortisiliquum, Peltophorum dubium, Parapiptadenia rigida et Anadenanthera macrocarpa avec une couronne plus large; toutes ont une bonne croissance et un bois de qualité. Il est aussi suggéré d'introduire d'autres espèces arborées, herbacées et arbustives de valeur fruitière, médicinale ou ornementale, diversifiant les produits fermiers. Finalement, cette agroforesterie associant yerba maté et espèces locales va promouvoir la diffusion de cette plante en culture organique et diversifier les revenus en Argentine et ailleurs. (Résumé d'auteur)
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KITLV, Redactie. "Book Reviews." New West Indian Guide / Nieuwe West-Indische Gids 77, no. 3-4 (January 1, 2003): 295–366. http://dx.doi.org/10.1163/13822373-90002526.

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Abstract:
-Edward L. Cox, Judith A. Carney, Black rice: The African origin of rice cultivation in the Americas. Cambridge MA: Harvard University Press, 2001. xiv + 240 pp.-David Barry Gaspar, Brian Dyde, A history of Antigua: The unsuspected Isle. Oxford: Macmillan Education, 2000. xi + 320 pp.-Carolyn E. Fick, Stewart R. King, Blue coat or powdered wig: Free people of color in pre-revolutionary Saint Domingue. Athens: University of Georgia Press, 2001. xxvi + 328 pp.-César J. Ayala, Birgit Sonesson, Puerto Rico's commerce, 1765-1865: From regional to worldwide market relations. Los Angeles: UCLA Latin American Center Publications, 200. xiii + 338 pp.-Nadine Lefaucheur, Bernard Moitt, Women and slavery in the French Antilles, 1635-1848. Bloomington: Indiana University Press, 2001. xviii + 217 pp.-Edward L. Cox, Roderick A. McDonald, Between slavery and freedom: Special magistrate John Anderson's journal of St. Vincent during the apprenticeship. Jamaica: University of the West Indies Press, 2001. xviii + 309 pp.-Jaap Jacobs, Benjamin Schmidt, Innocence abroad: The Dutch imagination and the new world, 1570-1670. New York: Cambridge University Press, 2001. xxviii + 450 pp.-Wim Klooster, Johanna C. Prins ,The Low countries and the New World(s): Travel, Discovery, Early Relations. Lanham NY: University Press of America, 2000. 226 pp., Bettina Brandt, Timothy Stevens (eds)-Wouter Gortzak, Gert Oostindie ,Knellende koninkrijksbanden: Het Nederlandse dekolonisatiebeleid in de Caraïben, 1940-2000. Volume 1, 1940-1954; Volume 2, 1954-1975; Volume 3, 1975-2000. 668 pp. Amsterdam: Amsterdam University Press, 2001., Inge Klinkers (eds)-Richard Price, Ellen-Rose Kambel, Resource conflicts, gender and indigenous rights in Suriname: Local, national and global perspectives. Leiden, The Netherlands: self-published, 2002, iii + 266.-Peter Redfield, Richard Price ,Les Marrons. Châteauneuf-le-Rouge: Vents d'ailleurs, 2003. 127 pp., Sally Price (eds)-Mary Chamberlain, Glenford D. Howe ,The empowering impulse: The nationalist tradition of Barbados. Kingston: Canoe Press, 2001. xiii + 354 pp., Don D. Marshall (eds)-Jean Stubbs, Alejandro de la Fuente, A Nation for All: Race, Inequality, and Politics in Twentieth-Century Cuba. Chapel Hill: University of North Carolina Press, 2001. xiv + 449 pp.-Sheryl L. Lutjens, Susan Kaufman Purcell ,Cuba: The contours of Change. Boulder CO: Lynne Rienner, 2000. ix + 155 pp., David J. Rothkopf (eds)-Jean-Germain Gros, Robert Fatton Jr., Haiti's predatory republic: The unending transition to democracy. Boulder CO: Lynn Rienner, 2002. xvi + 237 pp.-Elizabeth McAlister, Beverly Bell, Walking on fire: Haitian Women's Stories of Survival and Resistance. Ithaca NY: Cornell University Press, 2001. xx + 253 pp.-Gérard Collomb, Peter Hulme, Remnants of conquest: The island Caribs and their visitors, 1877-1998. Oxford: Oxford University Press, 2000. 371 pp.-Chris Bongie, Jeannie Suk, Postcolonial paradoxes in French Caribbean Writing: Césaire, Glissant, Condé. New York: Oxford University Press, 2001. 216 pp.-Marie-Hélène Laforest, Caroline Rody, The Daughter's return: African-American and Caribbean Women's fictions of history. New York: Oxford University Press, 2001. x + 267 pp.-Marie-Hélène Laforest, Isabel Hoving, In praise of new travelers: Reading Caribbean migrant women's writing. Stanford CA: Stanford University Press, 2001. ix + 374 pp.-Catherine Benoît, Franck Degoul, Le commerce diabolique: Une exploration de l'imaginaire du pacte maléfique en Martinique. Petit-Bourg, Guadeloupe: Ibis Rouge, 2000. 207 pp.-Catherine Benoît, Margarite Fernández Olmos ,Healing cultures: Art and religion as curative practices in the Caribbean and its diaspora. New York: Palgrave, 2001. xxi + 236 pp., Lizabeth Paravisini-Gebert (eds)-Jorge Pérez Rolón, Charley Gerard, Music from Cuba: Mongo Santamaría, Chocolate Armenteros and Cuban musicians in the United States. Westport CT: Praeger, 2001. xi + 155 pp.-Ivelaw L. Griffith, Anthony Payne ,Charting Caribbean Development. Gainesville: University Press of Florida, 2001. xi + 284 pp., Paul Sutton (eds)-Ransford W. Palmer, Irma T. Alonso, Caribbean economies in the twenty-first century. Gainesville: University Press of Florida, 2002. 232 pp.-Glenn R. Smucker, Jennie Marcelle Smith, When the hands are many: Community organization and social change in rural Haiti. Ithaca NY: Cornell University Press, 2001. xii + 229 pp.-Kevin Birth, Nancy Foner, Islands in the city: West Indian migration to New York. Berkeley: University of California Press, 2001. viii + 304 pp.-Joy Mahabir, Viranjini Munasinghe, Callaloo or tossed salad? East Indians and the cultural politics of identity in Trinidad. Ithaca NY: Cornell University Press, 2001. xv + 315 pp.-Stéphane Goyette, Robert Chaudenson, Creolization of language and culture. Revised in collaboration with Salikoko S. Mufwene. London: Routledge, 2001. xxi + 340 pp.
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Pujante González, Domingo. "Apertura: No hay palabras..." HYBRIDA, no. 5(12/2022) (December 27, 2022): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25813.

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Abstract:
Il me regarde. Parfois il murmure des mots que je ne comprends pas. Et puis il s’assoit sur le lit, et il rabat les couvertures. Il dit mon nom tout bas, tu dormais, mon amour ? Là il n’y a plus d’espoir, je sais que ça commence. J’ouvre les yeux sur le noir de la chambre qui peu à peu s’éclaire et dévoile le visage de papa. Il n’y a pas de mots pour ce qu’il me fait dans la chambre. Voix coupée, je ne pourrai jamais le dire. À moi seule je le dis pour ne pas me perdre de vue. Lori Saint-Martin (1999). Mon père, la nuit (p. 7). L’instant même. Nous voilà au troisième solstice d’hiver pour la revue HYBRIDA. J’ai eu la chance de passer mon anniversaire à Montréal, de recevoir l’automne aux couleurs changeantes, de savourer l’énergie du jaune, ma couleur préférée, décliné à l’infini : citron, cadmium, moutarde, ocre, auréolin, indien, de Naples, de Sienne, de Cambodge… L’Association Internationale des Études Québécoises, incarnée dans la précieuse figure de Suzie Beaulieu, a contribué à la réussite de ce séjour d’un mois à l’Université de Montréal, accueilli par une personne magnifique et généreuse, écrivaine prestigieuse à juste titre, Catherine Mavrikakis, qui venait de publier son dernier roman Niagara (2022), ainsi que par son entourage académique et familial, son frère Nicolas Mavrikakis, perspicace critique d’art ; son conjoint, l’insigne professeur de littérature Terry Cochran, et leur fille Loulou, toujours le sourire aux lèvres et aux yeux… Le mois d’octobre est spécialement animé du point de vue culturel à Montréal ce qui m’a permis de participer à une intense vie culturelle : nouvelles publications, activités théâtrales, expositions artistiques, cycles organisés par la cinémathèque québécoise (dont la superbe rétrospective sur l’œuvre du canadien Bruce LaBruce)… Je me suis plu à visiter les intéressantes librairies montréalaises toujours en ébullition. J’ai eu la chance d’entrer en contact direct avec le monde éditorial québécois qui connaît certainement un nouvel âge d’or, des maisons d’édition d’une longue tradition comme Gallimard, dont l’ancien directeur Rolf Puls m’a parlé de tant d’anecdotes littéraires en nous régalant avec des huîtres et des oursins des mers du Nord, et dont l’actuelle directrice générale, Florence Noyer, m’a ouvert également les portes. Tout comme les éditions du Boréal où je suis passé plusieurs fois, reçu magnifiquement par Jean Bernier, avec qui j’ai passé des moments d’intense complicité où j’ai pu partager la passion pour Marie-Claire Blais, qu’il connaît dans le moindre détail, et le deuil à cause de la disparition douloureuse, cet intense mois d’octobre, du jeune écrivain Simon Roy, qui était venu à Valence présenter son premier roman Ma vie rouge Kubrick (2014) ; ainsi que celle de Lori Saint-Martin quelques jours plus tard. Il me reste à mentionner la maison d’édition Héliotrope. Un vrai bijou. J’ai eu le privilège de partager quelques conversations littéraires et humaines de haut niveau et une belle promenade du côté du Mont Royal, avec une halte dans la petite pâtisserie du quartier portugais pour prendre un vrai café, avec sa directrice, écrivaine elle-aussi, Olga Duhamel-Noyer, une âme sœur, qui dirige cette maison respirant sans aucun doute un air nouveau, fortement stimulant. Ma valise était donc bien pleine au retour à Valence et j’aurai de quoi lire dans les prochains mois. Tout cela m’a permis de rencontrer, parfois intensément, dans divers contextes, plusieurs écrivain·e·s, tous les âges confondus, dont je signalerai, par ordre alphabétique, Martine Audet, Arianne Bessette (écrivaine discrète et sensible avec qui j’ai connecté immédiatement), Lula Carballo (« ma Lula », mon double), David Clerson, Pierre-­André Doucet (charmant auteur et musicien acadien spécialement remarquable), Clara Dupuis-Morency, Benjamin Gagnon Chainey, Julien Guy-Béland (personne exceptionnelle, engagée, et écrivain percutant), Monique Proulx, que j’ai reçue à Valence et que j’apprécie énormément comme écrivaine et comme personne, avec qui j’ai partagé des croissants et de la confiture faite maison sur son balcon en regardant les arbres perdre leurs feuilles lorsqu’elle me dédicaçait son dernier roman Enlève la nuit (2022) ; et, bien entendu, Lori Saint-Martin. Je ne voudrais pas oublier le professeur de l’Université de Montréal Alex Noël, qui s’intéresse à la littérature québécoise récente et à la mémoire queer, et qui m’a fait découvrir le travail de l’artiste multidisciplinaire canadienne, originaire de l’île Maurice, Kama La Mackerel et le professeur espagnol de l’Université du Québec à Montréal Antonio Domínguez Leiva, écrivain lui-aussi, dont j’avais perdu la trace et avec qui je partage bien des intérêts littéraires autour du corps, de la monstruosité et du « panique ». Une dernière mention spéciale pour deux danseurs : Francis Paradis, personne instruite et empathique qui est restée tout le temps à mon écoute et m’a fait découvrir des lieux remarquables ; et, enfin, le danseur tunisien Achraf El Abed, en asile politique à Montréal à cause des persécutions LGBT dans son pays, n’ayant pas pu venir à Valence pour ces raisons lors du Colloque Queer Maghreb que nous avons organisé en juin 2022. Il a dansé pour nous en privé chez moi dans le quartier du Red Light de Montréal, pas loin de l’emblématique Café Cléopâtre, le jour de mon anniversaire, en compagnie de ma collègue et amie Adela Cortijo, qui était venue pour l’occasion. Je n’oublierai jamais ce moment magique. Merci à tous et à toutes pour avoir contribué à rendre ce séjour montréalais si spécial et si riche dans tous les sens. Comme je l’annonçais, nous avons perdu Lori Saint-Martin, excellente professeure, traductrice et écrivaine canadienne, ayant choisi le français comme langue d’asile et de refuge, d’identité réinventée, et surtout personne proche et généreuse, disparue dans la Seine, subitement. Des ombres spectrales ont envahi mon cœur et mes pensées à cause de ce destin trop funeste, trop tragique, trop romanesque, tellement j’ai envie de ne pas y croire… et, pourtant, Lori n’est plus là. Juste un dernier message sur WhatsApp quelques jours avant l’hécatombe : « Aquí todo bien » (« tout va vient ici »). Elle adorait l’espagnol, sa nouvelle demeure, sa nouvelle passion. Lori, mon amie, tu as troublé mon âme et laissé un grand vide difficile à combler. Je n’ai que des mots de gratitude envers toi. Et, pourtant, la vie continue à couler, elle coule et coule… comme les larmes des mères qui perdent leurs enfants dans toutes les guerres de la planète. Cette planète Terre qui pleure de plus en plus fort pour que l’on prenne soin d’elle, pour que l’on développe une conscience écologique efficace et durable… Temps catastrophiques, oui… excessifs, oui… scandaleux, oui… Et, pourtant, temps de Saturnales et de Noël, de fêtes, de chants et de vœux, de décorer les maisons, d’allumer les bougies et d’offrir des cadeaux, de rêves de santé, de paix et d’amour… tellement on a besoin de diluer les tensions que l’on ressent ; temps d’apaiser nos esprits… de se ressourcer, de reprendre haleine… de se projeter dans un meilleur avenir… malgré… Revenons à nos moutons… Le Dossier central de ce cinquième numéro de la revue HYBRIDA, coordonné par Fabio Libasci, vise à s’interroger sur les multiples enjeux de la notion d’extrême, que ce soit du point de vue chronologique que du point de vue conceptuel. En effet, l’expression « extrême contemporain », étant en perpétuel déplacement, reste spécialement attirante mais problématique, depuis sa création attribuée à Michel Chaillou, à la toute fin des années 80 du siècle dernier. On assisterait, de nos jours, à une « deuxième génération » de l’extrême contemporain. On pourrait donc l’actualiser pour faire référence aux productions littéraires et culturelles récentes au sens large. Du point de vue thématique, l’extrême est vite associé à la notion de limite, de démesure, voire de violence. En ce sens, force est de constater une tendance et une présence des esthétiques de rupture et des formes de l’excès chez des auteur·e·s contemporain·e·s, plus ou moins jeunes, ce qui nous a menés à nous pencher sur les usages et, peut-être les abus, de cette notion poreuse et changeante. Ce Dossier est composé de quatre articles venus de Côte d’Ivoire, de Finlande et de France. Ils abordent l’œuvre des écrivain·e·s Azo Vauguy, Koffi Kwahulé et Hélène Cixous et des cinéastes tels qu’Anne Fontaine, Christopher Doyle ou Julien Abraham. Dans la section Mosaïque, nous publions quatre articles très intéressants également. Hassna Mabrouk, de l’Université Chouaïb Doukkali (Maroc), en s’appuyant sur le révisionnisme historique proposé par les études postcoloniales et subalternes, s’empare de la figure historique de l’explorateur et interprète du début du XVIe siècle Mostafa Al-Azemmouri ou Estevanico, connue essentiellement en Europe sous l’angle de la relation de voyage de Cabeza de Vaca, trop eurocentrée, pour y opposer d’autres représentations de l’explorateur comme celle du personnage Al-Azemmouri qui apparaît dans le roman de Kebir M. Ammi, Les Vertus immorales (2009) où les représentations artistiques qui perdurent dans la ville marocaine d’Azzemmour où il est né. Ahmed Aziz Houdzi, de l’Université Chouaïb Doukkali également, analyse les transformations identitaires du sujet diasporique par rapport aux événements historiques dans le contexte français marqué par les attentats terroristes qui ont eu lieu à Paris en 2015. Il fait une fine lecture de Ce vain combat que tu livres au Monde (2016) de Fouad Laroui où le personnage principal se débat entre le désir d’intégration dans la société laïque et la tentation intégriste incarnée par l’État islamique. Lourdes Rubiales Bonilla de l’Université de Cadix (Espagne) se penche sur « l’affaire Batouala ». Dans son article, elle analyse avec précision les clés de la réception et de la diffusion dans la presse du moment du Prix Goncourt de 1921 octroyé au roman Batouala. Véritable roman nègre de René Maran. Ainsi, elle s’efforce de démontrer les mécanismes de la censure pour essayer de neutraliser le discours politique de l’auteur. Enfin, Diana Requena Romero de l’Université de Valence (Espagne) revient sur la problématique liée à l’étude des personnages féminins dans l’œuvre de Boris Vian. Pour ce faire, elle prend un corpus peu étudié qui est celui des nouvelles de l’auteur afin d’y déceler les processus de métamorphose du corps et les images de l’hybridation de la femme-animal située dans des espaces intermédiaires. Dans la section Traces, plus créative, nous publions trois contributions. Nous avons l’honneur de publier un texte fragmentaire bilingue (en français et en espagnol) de l’écrivaine québécoise, originaire de l’Uruguay, Lula Carballo intitulé restos de barrios (« des restes de quartiers ») où les bribes du passé se mélangent à la rupture du discours à la recherche de nouvelles voies d’expression littéraire. Son premier roman Créatures du hasard (2018) a été spécialement apprécié par la critique. Elle a aussi publié l’album illustré Ensemble nous voyageons (2021), co-écrit avec Catherine-Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso. Carballo explore avec délicatesse et subtilité la mémoire liée aux souvenirs d’enfance et d’adolescence dans un contexte social spécialement marqué par la pauvreté et la migration, ainsi que les hybridations culturelles et la quête identitaire guidée par l’émotion et par un clair positionnement féministe aux côtés des minorités. Alexandre Melay nous offre [Timescapes], un document photographique présenté par l’auteur où il met en valeur ses préoccupations environnementales et nous fait partager son regard engagé face à « l’impossibilité du paysage » et « l’implacable déconstruction structuraliste du sujet ». Ces photographies en noir en blanc, sorte de cartographie de villes grises, polluées, envahies par les déchets et les éléments inhospitaliers, à l’ère du « Capitalocène », constituent un bel exemple de l’« extrême urbain contemporain ». Enfin, Natalia L. Ferreri de l’Université Nationale de Cordoba et Francisco Aiello de l’Université Nationale de Mar del Plata (toutes deux en Argentine) ont eu la générosité de choisir notre revue pour publier un long entretien en espagnol avec l’écrivaine française (née en Argentine en 1968) Laura Alcoba intitulé « ¿Para qué sirven las historias ? » (« À quoi servent les histoires ? »). Après l’évocation de son sixième et dernier roman intitulé Par la forêt (2022) où la narratrice évoque des expériences traumatiques telles que l’infanticide, le suicide et l’exil, Ferreri et Aiello passent en revue, d’une manière savante et subtile en même temps, les questions essentielles qui traversent l’écriture d’Alcoba où le geste de la traduction, la langue maternelle et la matière des histoires occupent une place prépondérante. Nous inaugurons la section Éventail, où nous voudrions, par le biais des recensions ou des comptes rendus, aérer et diffuser des publications de recherche ou de création proches des intérêts et des perspectives qui animent notre revue. En ce sens, nous publions l’intéressante et complète recension de Martine Renouprez de l’Université de Cadix (Espagne) sur le livre de Laurence Hansen-Love (2022), Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité. Notre revue commence à décoller, à être indexée, répertoriée, présente un peu partout dans le monde grâce au grand intérêt démontré particulièrement par les chercheur·e·s africain·e·s. Un grand merci à vous. Bonne lecture et rendez-vous en juin 2023 pour questionner les « frontières » dans un Dossier intitulé LIMES. Sol invictus.
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Dissertations / Theses on the topic "Compagnie de commerce de Saint-Domingue"

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Covo, Manuel. "Commerce, empire et révolutions dans le monde atlantique : la colonie de Saint-Domingue, entre métropole et Etats-Unis (ca. 1778-ca. 1804)." Paris, EHESS, 2013. http://www.theses.fr/2013EHES0095.

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Abstract:
Cette thèse contribue à la réflexion sur le lien entre révolution commerciale et révolution politique à la fin du XVIIIe siècle, Plus précisément, elle analyse le problème lié de l'Exclusif colonial et de la liberté du commerce, à la fois comme objet de l'économie politique, comme ensemble de normes juridiques et comme pratique marchande, pour mettre en lumière la variété formelle des associations politiques esquissées à l'ère révolutionnaire. Ce travail prend pour objet d'étude les rapports politiques et économiques entre la colonie la plus riche du monde, Saint-Domingue, la métropole et les États-Unis, de l'alliance franco-américaine de 1778 à la naissance d'Haïti en 1804. En s'appuyant sur la nouvelle histoire atlantique et de la nouvelle histoire impériale, il s'agit de pousser jusqu'au bout la remise en cause de l'État-nation comme horizon indépassable. Cette thèse conteste l'idée d'après laquelle la Révolution française marqua seulement la fondation d'un État-nation unitaire et centralisé, établi sur le principe de la souveraineté nationale comme expression politique de la communauté des citoyens. Elle replace aussi les États-Unis dans leur histoire post-coloniale et rappelle que l'indépendance n'était pas la seule issue possible à la Révolution de Saint-Domingue. Émerge ainsi la multiplicité des expérimentations impériales qui se déroulèrent dans le monde atlantique, à différentes échelles, en deçà et au-delà des frontières nationales, et participant d'une économie mondialisée. En rompant la ligne droite qui conduirait de la Révolution à l'État-nation, il devient possible de suivre les sinuosités et les croisements d'histoires révolutionnaires entremêlées
This dissertation addresses the question of the links between the commercial revolution and the political revolution at the end of the eighteenth century. In particular, it analyses the connected issue of the colonial exclusif and of liberty of trade; as a problem of political economy, as a sum of legal norms and as commercial practices. This enables to shed light on the variety of political associations that emerged in the Age of Revolutions. The case study is the political and economic relationships between the wealthiest colony in the world, Saint-Domingue, the metropole and the United States, From the 1778 French-American alliance to the birth of Haiti i 1804. This dissertation aims at questioning the so-called rise of the nation-state. It disputes the idea that the French Revolution exclusively created a unitary and centralized nation-state, founded on national sovereignty and defined as the political expression of the community of citizens. It also places the United States in its postcolonial history and reminds that independence was not the only possible end to the revolution in Saint-Domingue. This illuminates the multiplicity of imperial experimentations that took place in the Atlantic World at different scales, both within and beyond national borders and in the framework of a globalized economy. Thus, it becomes possible to follow the sinuous paths and crossings of intertwined revolutions
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Deperne, Marcel. "La Belle Rivière dans l'espace atlantique, 1783-1815 : migrations commerciales francophones entre Pittsburgh (PA) et Henderson (KY)." Thesis, La Rochelle, 2019. http://www.theses.fr/2019LAROF003.

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Abstract:
L’historiographie a souvent négligé la place occupée par les migrants francophones au sein de la jeune république américaine, se bornant à suivre l’itinéraire des exilés politiques les plus célèbres, bannis par la Révolution Française ou la Restauration, ou celui des utopistes rêvant d’instaurer une société nouvelle au Nouveau Monde. Au cœur de la Jeune Amérique confrontée à l’épineux problème de l’esclavage, à l’agonie des empires coloniaux et à la naissance de l’esprit d’entreprise et du capitalisme, ils furent nombreux à tenter la fortune outre atlantique entre 1783 et 1815, établissant dans le corridor créole de puissants liens commerciaux, culturels et religieux entre côte Est, Nouvelle-Orléans, Antilles et espace atlantique. Tel est l’objet de la présente réflexion qui emprunte la voie ouverte par l’histoire atlantique, et propose, en tirant parti de la correspondance et des ressources archivistiques, une écriture novatrice de l’histoire des migrations commerciales francophones entre Pittsburgh et Louisville à l’époque des révolutions atlantiques
Historiography often neglects the part of Francophone migrants in the young American republic, merely following the route of the most famous political exiles banished by the French Revolution and the Restoration, or the Utopians dreaming to establish a new society in the New World. In the Early Republic faced with the thorny problem of slavery, the agony of colonial empires and the birth of entrepreneurship and capitalism, many migrants tried fortune beyond the Atlantic Ocean, between 1783 and 1815, establishing in the “Creole corridor” powerful commercial, cultural and religious ties between east coast, New Orleans, West Indies and Atlantic space. This is the purpose of this discussion that borrows the path opened by the Atlantic history, and proposes, through the study of correspondence and archival resources, an innovative history of francophone business migrations from Pittsburgh to Louisville in the age of the Atlantic Revolutions
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Books on the topic "Compagnie de commerce de Saint-Domingue"

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Claude Pierre Joseph Le Borgne de Boi and Félix Marie Faulcon. Nouveau Système de Colonisation Pour Saint-Domingue: Combiné Avec la Création d'une Compagnie de Commerce Pour Rétablir les Relations de la France Avec Cette Isle... Creative Media Partners, LLC, 2023.

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Claude Pierre Joseph Le Borgne de Boi and Félix Marie Faulcon. Nouveau Système de Colonisation Pour Saint-Domingue: Combiné Avec la Création d'une Compagnie de Commerce Pour Rétablir les Relations de la France Avec Cette Isle... Creative Media Partners, LLC, 2023.

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Au service de la Compagnie des Indes: Lettres inédites d'une famille du Poitou au XVIIIe siècle, les Renault de Saint-Germain. Paris: Maisonneuve et Larose, 2001.

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Mémoire en Forme de Discours Sur la Disette du Numéraire a Saint-Domingue, et Sur les Moyens d'y Remédier,: Lu À la Chambre de Commerce du Cap François, le 19 Mars 1787, Par M. François de Neufchateau. Creative Media Partners, LLC, 2023.

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Covo, Manuel. Entrepôt of Revolutions. Oxford University PressNew York, 2022. http://dx.doi.org/10.1093/oso/9780197626382.001.0001.

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Abstract:
Abstract Entrepôt of Revolutions places the American, French, and Haitian revolutions in a single, connected, analytic frame. At the heart of this relationship was not just republican politics but also commerce between France and the United States, commerce that turned on the fate of Saint-Domingue/Haiti. The book centers imperial trade as a driving force, arguing that commercial factors preceded and conditioned political change across the revolutionary Atlantic. At the crux of these transformations was the “entrepôt,” the “Pearl of the Caribbean,” whose economy grew dramatically as a direct consequence of the American Revolution and the French-American alliance. Saint-Domingue was the single most profitable colony in the Americas in the second half of the eighteenth century, thanks to staggering production of sugar and coffee and the unpaid labor of hundreds of thousands of enslaved people. Through Saint-Domingue we see the Franco-American relationship for what it really was and resolve many of the paradoxes of the era. The colony was so focused on producing sugar and coffee that it needed to import food. Mainland North America was the Caribbean’s breadbasket, with exports of flour, livestock, salted meats, and timber to Saint-Domingue accounting for a huge portion of US exports. The book chronicles the rapidly changing set of relationships that emerged as the United States developed a trade regime independent of Great Britain and sheds light on the three-way struggle among France, the United States, and Haiti to assert, define, and maintain “commercial” sovereignty.
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Book chapters on the topic "Compagnie de commerce de Saint-Domingue"

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Covo, Manuel. "The Greatest Revolution in Commerce and Politics, 1776–1784." In Entrepôt of Revolutions, 15—C1.P76. Oxford University PressNew York, 2022. http://dx.doi.org/10.1093/oso/9780197626382.003.0002.

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Abstract:
Abstract The chapter underscores the significance of Saint-Domingue in the French-American alliance of 1778. The French nation, under the pressure of the United States, needed a regenerated empire, more fully centered on its core, Saint-Domingue. Saint-Domingue should be regarded as the true center of the alliance, an alliance that promised to achieve both French imperial supremacy and the expansion of the United States. The chapter argues that Louis XVI entered the war for colonial and economic reasons that involved a global rethinking of the French Empire. The creation of an independent state in the Americas, allied to France, sparked a heated transatlantic debate on free trade, colonial relations, and diplomacy.
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Covo, Manuel. "The Atlantic Politics of Commercial Republicanism, 1793–1794." In Entrepôt of Revolutions, 142—C6.P60. Oxford University PressNew York, 2022. http://dx.doi.org/10.1093/oso/9780197626382.003.0007.

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Abstract:
Abstract How would revolutionary France square its friendship with an independent United States with its need to preserve the colonial system? The solution was “commercial republicanism.” Formulated after war broke out between France and Britain in 1793, this conciliation of economic power and republicanism would place Saint-Domingue on a legal parity with France, secure the freedom of the seas for Saint-Domingue colonists and U.S. allies, and regenerate the French nation. That project failed because the United States moved away, in political terms, from its French alliance toward neutrality, and embraced, in commercial terms, its older and stronger relationship with Britain in the Jay Treaty of 1794–1795. While debate on the “liberty of commerce” mostly preoccupied a small minority of experts in Paris and London, it provoked a major democratic crisis in the United States and contributed to the embryonic bipolarization of party politics.
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Forrest, Alan. "Economic Stagnation and Decay." In The Death of the French Atlantic, 211–30. Oxford University Press, 2020. http://dx.doi.org/10.1093/oso/9780199568956.003.0011.

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Abstract:
If the first years of the Revolution were years of continued prosperity for Atlantic commerce, after 1792 the war and the insurrection in Saint-Domingue spread gloom and despair among merchants and shipping companies. As in previous wars, merchants turned to a series of expedients: opening up trade to independent merchants, allowing neutral shipping to bring goods from the Americas, or resorting to privateering. But they were only palliatives, expedients to survive, and the effect on the ports and on the industrial towns of their hinterland were calamitous. Under Napoleon, the blockade and the Continental System only made matters worse, though there were temporary respites, as in 1810–12. Merchants suffered in silence until the Restoration allowed them to express their despair.
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"The little orange tree grew." In Stirring the Pot of Haitian History, edited by Mariana Past and Benjamin Hebblethwaite, 75–118. Liverpool University Press, 2021. http://dx.doi.org/10.3828/liverpool/9781800859678.003.0006.

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Abstract:
The sixth chapter likens the Haitian Revolution to a cockfight and begins to question Toussaint Louverture’s uses of power. By January 26, 1801 Toussaint has become the dominant cock, largely due to his huge political organization in the Northern provinces. A hint of reproach echoes in the discourse of narrator Grinn Prominnin because of the unacknowledged debt owed by Toussaint to the masses of formerly enslaved people who participated in the Revolution. At this point the black rebels were often insufficiently armed or were pitted against one another. Some fought for personal interests, others on more general terms; the result was a weakened position. Their advantage lay in their sheer numbers and common determination to become free. In 1793 Toussaint tapped into this energy by declaring the goal of universal freedom and liberty for Saint-Domingue, a political and tactical move that assured the former enslaved people’s loyalty to him. Once his organization solidified, he allied himself with French forces, against the Spanish and British (on whose side other rebel leaders were fighting). By 1795, Spain was defeated, and Saint-Domingue was controlled by three sectors: the new French political commissioner (Lavaud), the freedmen (Vilatte, Beauvais, and Rigaud), and Toussaint’s army. Major contradictions—economic, political, and military—divided the masses from the leaders in the latter group; often the former enslaved people were forced to work the land for the benefit of the revolutionary generals. Meanwhile, both inside and outside of Saint-Domingue, people began to distrust the paper money issued by the revolutionary state, and its value decreased. The war in the South took form, with Toussaint positioned against Rigaud. France’s third civil commissioner, Sonthonax, arrived in 1796 and was determined to crush the British and the mulatto generals’ troops. Sonthonax named Toussaint the leading general and Rigaud an outlaw. But Toussaint had Sonthonax expelled from Saint-Domingue the following year due to their several disagreements (including the fact that Sonthonax promoted Moyse Louverture to the rank of general, passing over several other leaders in Toussaint’s army). Meanwhile, in France, the political situation was becoming more conservative, and Toussaint feared that the former colonists would return to seize their property. In a dog-eat-dog society, every class has economic, political, and ideological interests; the freedmen and newly freed slaves were at odds. Toussaint subsequently repulsed Hédouville (who was sent by France as an agent of the Directory, charged with implementing reforms) and fought a vicious war in the South against Rigaud, the dominant mulatto general, thus deepening the racial divisions in the general population. Although Rigaud took a racial approach himself, Toussaint’s demagogy encouraged this social poison to pit the masses of formerly enslaved people against the mixed-race people, a problem reflecting Haiti’s hereditary ideological disease. Toussaint’s primary interests were commerce, money and the trappings of power. So intent was Toussaint on keeping Saint-Domingue afloat economically that he imposed strictures on the formerly enslaved people through a “rural work code,” forcing them to either remain on the same plantations where they had previously toiled or face severe punishment (including death). The idea of “freedom for all” thus began to lose its meaning. England and the United States began to exert pressure on Saint-Domingue as well. Before the War of the South between Toussaint and Rigaud, blacks and mixed-race people were allied against France, but afterwards each group sought its own type of Haitian independence. The beginning of the end of Toussaint’s power came about when the rebel leader fell into the Rigaud’s trap in the afè Koray [Corail Affair]; he nevertheless continued to fight for several more years. Toussaint’s leadership style moved to demagogy, and after 1799, plots mushroomed everywhere against him. The other rebel general, Jean-Jacques Dessalines, did not play upon social tensions in the same way that Toussaint did: instead of using race as a wedge issue, he allowed a group of mixed race people to join the rebel army, which raised everyone’s spirits and frightened the enemy. Toussaint’s organization was closer to the interests of the masses than Rigaud’s. With Dessalines, he convinced several maroon groups to fight against Rigaud; Dessalines won the South soon afterwards. The war of the South helped advance the larger revolution in Saint-Domingue. Once Rigaud was defeated, Toussaint was the only serious cock in the former colony. Freedom for everyone was the main interest of his organization, and he unified the country around it; Dessalines and Pétion ultimately worked together to help repulse Leclerc’s invasion of 1802. The freedmen’s advantage was blunted before they could take advantage of others. The former slaves grew stronger as a result. Despite Toussaint’s demagogy, the revolution was holding strong; though Toussaint still occupied a position of authority, there remained many contradictions in his camp.
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"Depuis le début des années quatre-vingt-dix, la société régulièrement des concentrés à l’hôpital Necker, d’autres française dans sa totalité, et pas seulement les hémophiles uniquement des cryoprécipités à l’hôpital Saint-Antoine. ou les transfusés, la presse et les politiques, les médecins Les derniers étaient belges et avaient reçu des produits et les chercheurs, tous individuellement, ont été nationaux. Il y avait moins de 5 % de contamination chez bouleversés par le drame du sang contaminé. Il est apparu les hémophiles belges, 10 % chez ceux de Saint-Antoine, au grand jour que plusieurs centaines d’hémophiles et de et presque 60 % chez ceux traités à Necker. Ces résultats transfusés ont été contaminés par le virus du SIDA entre furent pour nous un choc. Ils mettaient en évidence des 1983 et 1985. Le docteur Michel Garetta, ancien directeur taux de contamination importants et très différents selon du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et le le type de traitement des hémophiles. docteur Jean-Pierre Allain, chef du département de Cependant leur interprétation n’était pas simple [...] recherche et de développement du CNTS, ont été accusés Tous ces résultats ne sont pas restés un secret de « de tromperies sur les qualités substantielles d’un laboratoire, mais ils ont rencontré l’incrédulité ou produit ». Il s’agissait de l’écoulement de produits non l’indifférence. chauffés destinés aux hémophiles entre juin et octobre Une décision énergique, qui aurait pu suivre notre 1985. Le professeur Jacques Roux, ancien directeur enquête de 1984, aurait pu être d’arrêter dès 1984 tout général de la Santé, et le docteur Robert Netter, ancien traitement prophylactique des hémophiles avec des directeur du Laboratoire national de la santé ont été concentrés. Elle aurait été fort impopulaire chez les accusés « de non-assistance à personnes en danger » [1]. médecins transfuseurs et les hémophiles eux-mêmes. Ces personnes ont été jugées. Des condamnations Avertir d’un danger de mort ceux qui n’étaient pas encore pénales ont été prononcées. infectés, c’était en même temps annoncer aux 60 % déjà Ces contaminations auraient-elles pu être évitées ? séropositifs la probabilité d’une mort prématurée. Comment les découvertes scientifiques ont-elles interagi En 1985, les connaissances étaient plus avancées et la avec les décisions de santé publique ? Ces questions recommandation d’utiliser des produits chauffés se continuent à agiter bien des esprits. généralisait. Notre étude sur les hémophiles italiens parue Le SIDA a été identifié pour la première fois aux en février 1985, bien qu’imparfaite et fragmentaire, États-Unis en 1981 comme maladie transmissible chez pouvait contribuer à lever les doutes à la fois sur des homosexuels. l’efficacité du chauffage et sur le risque des effets Dès 1982, le même syndrome a été reconnu chez des secondaires. Les dirigeants du CNTS ont continué à hémophiles : cette observation était fondamentale, car ces diffuser entre juillet et octobre 1985 des produits qu’ils hémophiles avaient reçu des produits dérivés du sang – savaient potentiellement contaminés. La restriction de des concentrés – qui avaient été filtrés leur usage aux hémophiles infectés (séropositifs) n’a sans bactériologiquement, ce qui montrait que l’agent doute été qu’imparfaitement suivie. Habituellement, infectieux était présent dans le sang et relativement lorsqu’un produit s’avère dangereux, il est retiré résistant puisqu’il avait supporté les différentes étapes de immédiatement du circuit des utilisateurs par la purification partielle de ces produits. compagnie qui le fabrique. [...] L’erreur des autorités de santé publique fut de ne pas Dès le début de nos recherches sur le SIDA, nous nous avoir considéré ces produits comme des médicaments et sommes intéressés aux hémophiles, en effet certains d’en avoir confié le monopole à une entreprise qui n’avait d’entre eux étaient infectés, nous avons donc suspecté que pas le statut d’une entreprise pharmaceutique. De manière le virus pouvait se transmettre par le sang. Nous avons générale, les fabriquants ne peuvent être leur propre d’ailleurs effectué dès 1983 un premier isolement de contrôle. Aujourd’hui, ceci a été pris en ligne de compte virus à partir du sang d’un jeune hémophile. dans la nouvelle organisation de la transfusion et de la En 1983–1984, nous avons commencé une étude fabrication des produits sanguins. sérologique comparant les taux de séropositivité en fonction des différents produits de substitution que les hémophiles avaient reçus. Certains avaient reçu." In Francotheque: A resource for French studies, 179–211. Routledge, 2014. http://dx.doi.org/10.4324/978020378416-34.

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