To see the other types of publications on this topic, follow the link: Changements climatiques – Prévision.

Journal articles on the topic 'Changements climatiques – Prévision'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 20 journal articles for your research on the topic 'Changements climatiques – Prévision.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Teil, Geneviève. "Les vignerons seraient-ils climato-sceptiques ? Les effets du changement climatique analysés par les vignerons dans les appellations d’origine protégée d’Anjou et d’Alsace." Cahiers Agricultures 29 (2020): 9. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019030.

Full text
Abstract:
Malgré l’accélération de l’évolution climatique depuis les années 1980 et les prévisions alarmantes pour la production vinicole, surtout dans les régions d’appellation d’origine protégée (AOP), les quelques enquêtes menées auprès d’agriculteurs et de viticulteurs depuis la fin des années 1990 témoignent d’une paradoxale relative indifférence au changement climatique. Une enquête menée dans deux vignobles français corrobore les études précédentes tout en montrant que si les viticulteurs sont d’accord avec les chercheurs sur un ensemble de changements survenus dans les raisins et les vins, ils les attribuent moins au réchauffement climatique qu’au changement technique survenu depuis le milieu des années 1980. Cette divergence ne relève pas d’un climato-scepticisme et d’un problème d’identification des causes objectives du changement, mais d’une différence d’objectivation de la situation par les chercheurs et les vignerons.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Villeneuve, Claude. "La grande inconnue." Revue des sciences de l'eau 21, no. 2 (July 22, 2008): 129–33. http://dx.doi.org/10.7202/018461ar.

Full text
Abstract:
Résumé Les prévisions globales du GIEC tendent vers une augmentation des précipitations dans le nord-est de l’Amérique du Nord, une augmentation des températures moyennes annuelles et de la quantité de précipitations neigeuses, mais une diminution de la durée de la couverture de neige au sol. Si les modèles régionaux et les observations de terrain nous permettent de confirmer cette tendance dans le centre et le nord du Québec, la tendance est moins claire dans le bassin versant des Grands Lacs / Saint-Laurent dont dépend la majeure partie de la population québécoise. Sachant que les impacts d’un changement climatique ne peuvent se prévoir de façon déterministe, sans tenir compte de la capacité d’adaptation d’une population et de sa capacité d’anticiper et d’investir, les nouvelles tendances dans la nature, l’abondance et la répartition des précipitations et surtout, l’équilibre entre les précipitations et l’évaporation à l’échelle de grands bassins versants constituent une grande inconnue des changements climatiques à venir. Nous tenterons dans ce court article de caractériser les impacts et les pistes d’adaptation envisagées pour le sud du Québec face aux modifications anticipées du régime hydrologique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

TILMANT, François, François BOURGIN, Didier FRANÇOIS, Matthieu LE LAY, Charles PERRIN, Fabienne ROUSSET, Jean-Pierre VERGNES, Jean-Marie WILLEMET, Claire MAGAND, and Mathilde MOREL. "PREMHYCE, une plateforme nationale pour la prévision des étiages." Sciences Eaux & Territoires, no. 42 (January 29, 2023): 17–21. http://dx.doi.org/10.20870/revue-set.2023.42.7297.

Full text
Abstract:
De nombreuses activités humaines peuvent être fortement impactées par les pénuries d'eau (production d’eau potable, irrigation, production électrique, navigation fluviale, loisirs, etc.). Il est donc nécessaire d'anticiper les périodes d'étiage afin d'améliorer la gestion de l'eau pour mieux répondre aux besoins, tout en préservant le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Ceci est renforcé par la perspective d'étiages futurs plus sévères dans le contexte du changement climatique en cours. Pour répondre à ces enjeux, cinq institutions françaises ont développé un outil opérationnel de prévision des bas débits, PREMHYCE. Issu d’un projet de recherche initié en 2011 et soutenu par l’Office français de la biodiversité et la Direction de l’eau et de la biodiversité, il est testé depuis 2018 en temps réel sur plus de mille bassins versants en France métropolitaine et à La Réunion. PREMHYCE comprend cinq modèles hydrologiques qui sont implémentés sur des bassins versants jaugés et assimilent les dernières observations de débits en temps réel. Les prévisions de débits sont émises quotidiennement en considérant des ensembles de scénarios de pluies et de températures (issus d’un modèle météorologique jusqu’à une échéance de 15 jours et d’archives climatiques jusqu’à une échéance de 90 jours). Les résultats de la plateforme sont communiqués aux gestionnaires opérationnels partenaires, à l’aide de supports de communication adaptés, pour les aider dans la prise de décision. Une interface web de visualisation donne une vue d’ensemble en temps réel de la situation observée et prévue.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Besancenot, Jean-Pierre, and Michel Thibaudon. "Évolution récente de la répartition géographique des plantes émettrices de pollen allergisant et perspectives en liaison avec le changement climatique." Pollution atmosphérique, NS 6 (June 1, 2013): 150–57. http://dx.doi.org/10.54563/pollution-atmospherique.7669.

Full text
Abstract:
Les effets du changement climatique sur les allergènes aéroportés et, par suite, sur les maladies allergiques ont été étudiés par de nombreux auteurs. Si l’on met à part l’impact direct, extraclimatique, du CO2 sur la croissance végétale, les principaux points abordés dans ces publications concernent les changements (1) dans la chronologie et la durée de la saison pollinique, (2) dans la production et les concentrations atmosphériques de pollen, (3) dans le contenu des grains de pollen en allergènes, et (4) dans la distribution spatiale des plantes allergisantes ou la dispersion de leur pollen. Un assez large consensus existe désormais sur les deux premiers points, de même que sur le troisième dans le cas particulier du bouleau et de l’ambroisie, mais le quatrième soulève bien des interrogations. Assurément, le changement climatique pourrait en théorie faciliter la diffusion de certaines espèces végétales hors des régions où elles étaient jusque-là présentes. Toutefois, en pratique, les plantes ne suivent pas automatiquement, et surtout pas immédiatement, « leur » climat. Il est important de ne pas confondre les niches écologiques potentielles, optimales et « réalisées ». Les simulations effectuées ici ou là ne sont pas des prévisions, et de grosses incertitudes subsistent d’autant que, par ses plantations agricoles ou d’ornement, l’homme peut perturber profondément les tendances naturelles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Randriamifidison, Rindramampionona Fanambinantsoa Ankasitrahana, Daniel Rakotoarisoa, Tsaralaza Jorlin Tsiavahananahary, Tantely Rakotovao, and Lily Arson Rene de Rolland. "Utilisation des ressources en eau dans un contexte de changement climatique : réalités écologiques, sociales et économiques dans les communes Ambositra I et Ambositra II Madagascar." Proceedings of the International Association of Hydrological Sciences 384 (November 16, 2021): 305–12. http://dx.doi.org/10.5194/piahs-384-305-2021.

Full text
Abstract:
Abstract. Les démarches de cette recherche ont été fondées au départ sur le fait que les ressources en eau diminuent avec le changement climatique, alors que les besoins de la population augmentent incéssament. Elle concerne la Commune urbaine d'Ambositra et la Commune rurale d'Ambositra, traversées par la rivière Isaha . Dans cette optique, cet article a pour objectif d'analyser le rapport entre les ressources et les besoins en eau pour diverses utilisateurs tenant compte des variabilités climatiques dans la zone. Pour ce faire, des variables d'entrée ont été utilisés pour modéliser de l'utilisation des ressources en eau par le biais du logiciel WEAP (Water Evaluation and Planning System), précédé par un traitement cartographique pour la délimitation de la zone par le logiciel QGIS. Les données sur la précipitation sont obtenues avec la médiane des valeurs issues des modèles climatiques du scenario RCP4.5. Les principaux résultats de cette étude concernent à la fois l'utilisation de l'eau à des fins agricoles et pour un usage urbain. Et les stratégies proposées concernent tous les acteurs de tous les niveaux, des utilisateurs à l'Etat central. Nous avons évoqué l'urgence de la concrétisation des recommandations émanant de cette étude vue les réalités actuelles ainsi que la prévision issue de la modélisation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Tilmant, François, Pierre Nicolle, François Bourgin, François Besson, Olivier Delaigue, Pierre Etchevers, Didier François, et al. "PREMHYCE : un outil opérationnel pour la prévision des étiages." La Houille Blanche, no. 5 (October 2020): 37–44. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020043.

Full text
Abstract:
De nombreux usages de l'eau peuvent être fortement impactés par les pénuries d'eau (eau potable, irrigation, hydroéléctricité...). Il est donc nécessaire d'anticiper les périodes d'étiage afin d'améliorer la gestion de l'eau. Ceci est renforcé par la perspective d'étiages futurs plus sévères dans le contexte du changement climatique. Cinq institutions françaises ont développé un outil opérationnel de prévision des bas débits, PREMHYCE. Il est testé en temps réel sur une centaine de bassins versants de France métropolitaine depuis 2017. PREMHYCE comprend cinq modèles hydrologiques qui peuvent être calés sur des bassins versants jaugés et assimilent les dernières observations de débit. Les prévisions de débits sont émises jusqu'à un horizon de 90 jours selon l'approche Ensemble Streamflow Prediction (ESP) (données météorologiques historiques utilisées comme ensemble de scénarios d'entrée). Ces données météorologiques (précipitations, évapotranspiration et température) sont issues de la réanalyse SAFRAN journalière de Météo-France, sur la période 1958–2018. Les performances de l'outil sont analysées sur les étiages 2017–2018 pour 38 bassins versants sur lesquels les prévisions sont disponibles pour tous les modèles. Ces derniers ont montré des capacités d'anticipation de l'ordre de 40 jours en moyenne. La plupart des modèles présentent une précision satisfaisante pour prévoir les bas débits à courte échéance (j + 7).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ? Conclusion générale." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 93. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10121.

Full text
Abstract:
Les articles présentés ici ont mis en lumière une diversité de méthodes et d’outils d’analyse qui permettent d’évaluer les propositions de la recherche visant à améliorer la durabilité des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest. Ces méthodes se réfèrent à l’identification des facteurs d’adoption des produits de la recherche, mais aussi à l’analyse des impacts constatés ou espérés des changements proposés. Elles s’appuient sur la constitution de bases de données robustes issues d’enquêtes de terrain. Les modèles économétriques (tels que les modèles probit et tobit) permettent d’identifier les facteurs socio-économiques d’adoption de propositions en comparant deux types de producteurs : adoptant et non-adoptant. Ils permettent aussi d’identifier les facteurs qui influencent l’intensité de la mise en oeuvre de l’innovation chez ceux qui l’ont adoptée (Ngondjeb et coll.). Les analyses multivariées de données d’enquêtes socio-économiques permettent, elles, d’analyser les corrélations entre des variables traduisant l’utilisation effective de la technologie et des variables sociotechniques sur lesquelles sont fondées les typologies des systèmes d’élevage. Ces typologies dépassent la dichotomie adoptant versus non-adoptant. Elles permettent de mettre en évidence différentes modalités d’usage de la technologie suivant les types de producteurs (Bouyer et coll.). Des enquêtes sur les stratégies d’adaptation des ménages à des changements de leur environnement socio-économique permettent de situer les propositions de la recherche au sein de la gamme des leviers d’action mobilisés. Ces enquêtes montrent ainsi la nécessité de retracer sur des pas de temps longs la trajectoire des ménages et du cycle de vie des exploitations pour analyser les stratégies et les dynamiques d’adoption (Pedelahore et coll.). Les modèles d’optimisation des fonctions de production tels que celui utilisé par Dabire et coll. permettent de comparer à un scénario témoin différentes modalités d’une proposition technique et leurs effets respectifs sur les choix d’assolement ainsi que sur le revenu optimal de l’exploitation. La proposition analysée ici est l’accès pour le producteur à une nouvelle source d’information : la prévision saisonnière de la pluviosité. Ce type de modèle offre la possibilité de prendre en compte un risque, par exemple celui d’avoir une bonne ou une mauvaise saison climatique ou de se tromper dans les prévisions. Le modèle de simulation présenté par Sempore et coll. permet au producteur d’analyser avec le chercheur l’impact de la proposition (atelier d’embouche) sur les performances techniques (bilan fourrager et minéral) et économiques (bilan céréalier et revenu) de son exploitation. Il peut ainsi comparer les résultats attendus de ce changement et les modalités de sa mise en oeuvre à la situation initiale de son exploitation. Avec la méthode active de recherche participative (MARP), l’analyse prospective est conduite avec des focus groups (groupes socioprofessionnels d’acteurs) associant chercheurs et producteurs. Cette approche permet de prendre en compte dans l’analyse les préférences et contraintes des producteurs mais elle suppose aussi que ces producteurs aient la capacité d’estimer les effets possibles des propositions de la recherche sur leurs exploitations. Le calcul du budget partiel, utilisé par exemple par Blanchard et coll., permet d’évaluer en termes monétaires les impacts des différents changements techniques observés ou estimés à l’échelle de l’exploitation, suite à l’adoption de la proposition. L’analyse du cycle de vie mise en oeuvre par Vayssières et coll. permet d’évaluer les performances environnementales d’un changement de pratiques. Les auteurs prévoient ainsi l’impact des changements techniques dans les exploitations d’élevage sur leurs consommations énergétiques. Enfin, en analysant les relations de pouvoirs entre acteurs au sein de la filière laitière, Fokou et coll. montrent que les innovations techniques et organisationnelles peuvent être source d’exclusion pour certaines catégories d’acteurs. Ces enquêtes sur les relations de pouvoir entre acteurs apportent un regard complémentaire sur la durabilité sociale des propositions de la recherche.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

REIMINGER, Nicolas, Xavier JURADO, Loïc SAUNIER, Loïc MAURER, Eva REIMINGER, Lucie WEBER, Thi Huong Ly NGUYEN, and Cédric WEMMERT. "Évaluation des performances de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour la prévision des crues : étude de cas du bassin versant de l’Ill." Techniques Sciences Méthodes, TSM 11/2024 (November 19, 2024): 53–71. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/20241153.

Full text
Abstract:
Les inondations, un aléa récurrent pouvant se montrer dévastateur, peuvent causer de lourds dommages humains et économiques, et sont susceptibles de s’intensifier avec le changement climatique. Leurs impacts soulignent la nécessité d’anticiper les crues en développant constamment des outils efficaces et à la pointe pour la gestion du risque inondation. En France, la prévision des crues repose sur des outils de modélisation spécifiques basés sur la physique, la donnée ou une combinaison des deux. L’intelligence artificielle (IA), en plein essor, offre de nouvelles possibilités et perspectives pour les ingénieurs et chercheurs du domaine, mais n’est cependant pas encore utilisée à l’échelle nationale pour la prévision des crues. Bien que les algorithmes complexes d’apprentissage automatique (ML, Machine Learning) soient prometteurs pour la prévision des crues, leur mise en œuvre et leur utilisation courante restent difficiles pour les non-spécialistes. Cet article explore l’utilisation de six algorithmes d’apprentissage automatique, incluant des modèles simples d’ensemble, pour prévoir les hauteurs d’eau à 24 heures au niveau de deux stations de prévision des crues en France situées dans le Grand Est. Les résultats montrent que les niveaux d’eau, et donc les crues, peuvent être anticipés 24 heures à l’avance en utilisant uniquement des données de hauteur d’eau et par l’intermédiaire de modèles d’apprentissage automatique simples appartenant aux modèles ensemblistes (Random Forest et Gradient Boosting). Ces derniers se révèlent performants, tout en restant accessibles aux non-spécialistes, tandis que les modèles plus complexes ne permettent pas d’obtenir des résultats supérieurs en l’absence de données météorologiques supplémentaires telles que les pluies. Ce travail ouvre la voie vers l’utilisation de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle pour la prévision des crues en France.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

KYPREOS, V., G. LACQUEMENT, L. WOLFGANG, and E. LAVIE. "Les objets techniques et l’adaptation de l’agriculture au changement climatique." Techniques Sciences Méthodes 1-2 (February 20, 2023): 19–26. http://dx.doi.org/10.36904/202301019.

Full text
Abstract:
Cette communication est issue d’un travail de recherche en géographie des risques qui s’intéresse à la vulnérabilité de l’agriculture méditerranéenne au changement climatique et à la diminution de la ressource en eau en Roussillon (France). Deux démarches complémentaires sont entreprises : la première caractérise les stratégies d’adaptation à la diminution de la ressource en eau des exploitants agricoles au moyen d’entretiens semi-directifs traités par un logiciel d’analyse textuelle. La seconde spatialise les pratiques d’adaptation des exploitants sur des croquis localisés. L’intérêt de cette démarche est double : elle permet, d’une part, d’identifier les mécanismes de construction de l’adaptation des exploitants et, d’autre part, de les insérer dans l’espace sur lequel elles s’articulent. Cependant, les exploitants ne s’adaptent pas tous de la même manière. Certaines stratégies tendent même à augmenter la vulnérabilité des exploitants à la diminution de la ressource en eau. Replacer ces stratégies dans des dynamiques de fonctionnement d’exploitation et des espaces informe sur l’évolution de la vulnérabilité des espaces. Cette note scientifique se concentre sur le second volet de la démarche. Au moyen de croquis, les stratégies des exploitants sont spatialisées sur un plan. Cela permet de documenter la manière dont les stratégies s’insèrent dans les territoires, ainsi que de distinguer les actions pour y parvenir. Dans le cadre du changement climatique et des prévisions sur l’évolution de la ressource en eau d’irrigation, l’usage de technologies dites « intelligentes » peut diminuer la vulnérabilité de l’exploitant, mais peut aussi l’augmenter. Ce paradoxe dépend du rôle attribué aux technologies dans les stratégies qui agissent sur la dépendance des exploitants à la ressource en eau. Vues à travers le prisme de la géographie des risques, les technologies ont un rôle ambivalent dans la diminution de la vulnérabilité de l’agriculture. Les conclusions nuancent le rôle des pratiques high-tech dans l’adaptation au changement climatique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Guelbeogo, Sidiki, Lucien Ouedraogo, and Sayouba Ilboudo. "Prévision des crues dans le bassin versant du Kou, Burkina Faso." International Journal of Biological and Chemical Sciences 17, no. 3 (August 24, 2023): 1131–46. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v17i3.29.

Full text
Abstract:
Les inondations constituent un enjeu majeur du 21ème siècle. En effet, ces phénomènes imprévisibles ont pris une ampleur considérable ces dernières décennies, en grande partie à cause des effets du changement climatique. Ainsi, la compréhension de ces phénomènes est essentielle pour les décideurs locaux, car elle fournit des informations précieuses pour prévenir et gérer leurs conséquences. Cette étude propose donc une prévision des crues dans le bassin versant du Kou pour éclairer la décision publique. Pour cela, une approche mixte, combinant le système de modélisation hydrologique (HEC-HMS) et les systèmes d'information géographique (SIG), a été utilisée pour simuler les débits futurs du bassin versant. L'analyse du critère de Nash pour le calibrage et la validation du modèle a révélé des valeurs très satisfaisantes, atteignant respectivement 88,1 % et 82,6 %. Les prévisions indiquent que le bassin versant du Kou sera confronté à des épisodes de crues en 2025, 2031, 2042, 2044, 2047 et 2049. Ces résultats exigent des responsables et des décideurs du bassin versant du Kou qu'ils renforcent la protection des équipements de mesure des débits pour éviter leur emportement par les crues prévues, et qu'ils mettent en place des mesures structurelles capables de résister aux volumes importants simulés. English title: Flood forecasting in the Kou watershed, Burkina FasoFloods are a major concern of the 21st century. These unpredictable phenomena have taken on a particularly significant dimension in recent decades, largely due to the effects of climate change. Therefore, understanding these phenomena is essential for local decision- makers, as it provides valuable information to prevent and manage their consequences. This study proposes a flood forecast in the Kou watershed to inform public decision-making. To achieve this goal, a mixed approach combining the Hydrologic Modeling System (HEC- HMS) and Geographic Information Systems (GIS) was used to simulate future flows in the watershed. Analysis of the Nash criterion for model calibration and validation revealed very satisfactory values, reaching 88.1% and 82.6% respectively. The forecasts indicate that the Kou watershed will experience flood episodes in 2025, 2031, 2042, 2044, 2047, and 2049. These results require Kou watershed officials and decision-makers to strengthen the protection of flow measurement equipment to prevent their removal by predicted floods, and to implement structural measures capable of withstanding the significant simulated volumes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Boé, Julien, Christophe Cassou, Laurent Terray, Sylvie Parey, and Laurent Dubus. "Le lien entre circulation atmosphérique de grande échelle et canicules pour la prévision à longue échéance et l’impact du changement climatique." La Houille Blanche, no. 4 (September 2010): 67–71. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2010043.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

THÉVENON, Marie-France, Kévin CANDELIER, and Jean-François TRÉBUCHON. "Printemps et Journées internationale et mondiale des forêts, du bois et de l’eau." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 359 (February 29, 2024): 3–4. http://dx.doi.org/10.19182/bft2024.359.a37458.

Full text
Abstract:
L’équinoxe de printemps, symbole de renouveau dans plusieurs régions du monde, se célèbre en mettant souvent à l’honneur des éléments de la nature. Le printemps annonciateur de jours longs, lumière, bourgeons et fleurs, se décline à l’envi selon les pays et on l’accueille de manière festive et différente : avec des couleurs (Holi) en Inde1 et au Népal ; des feux de joie, une table et une gastronomie toute particulière pour Nowrouz1 (jour de l’an) en Asie centrale ; en admirant les fleurs de cerisier (Hanami) au Japon, et avec tant de chants, de poèmes, toutes cultures confondues. C’est aussi en cette période de l’année que l’Organisation des Nations Unies a proclamé la Journée internationale des forêts2 et la Journée mondiale de l’eau3, les 21 et 22 mars respectivement, auxquelles s’est adossée la Journée mondiale du bois soutenue par la World Wood Day Foundation4 (reconnue par l’Organisation des Nations Unies), nous rappelant ainsi le nexus entre l’eau, la forêt et le bois. Aborder les liens complexes et multiples entre eau, forêt et bois, leurs différentes facettes, les variantes et variables associées, les changements, les modèles, les prévisions et prospectives, est un travail titanesque devant agglomérer des champs de compétences immenses et variés. Ces Journées internationale et mondiale ont vocation à donner de la visibilité à des enjeux majeurs en permettant une sensibilisation du plus grand nombre via les pouvoirs publics et la société civile. Chaque année, ces Journées internationale et mondiale abordent un thème et en 2024, « Forêts et innovation : de nouvelles solutions pour un monde meilleur » côtoiera « La diversité des bois dans la Culture » et « L’eau pour la paix ». Sans eau, pas de vie, pas de forêt et pas de bois, est un poncif. L’eau est nécessaire à la germination des graines, à la croissance des arbres et autres végétaux. Les arbres produisent, entre autres, du bois : un matériau utilisé depuis des temps immémoriaux, stock de carbone pendant sa durée de vie, recyclable et biodégradable. La forêt, quant à elle, assure des fonctions écosystémiques considérables : (1) un service de production de ressources multiples ; (2) un service de régulation (des sols, de l’air, du cycle de l’eau et des températures) permettant un bon fonctionnement de l’écosystème, le maintien de la biodiversité (photos 1), le stockage de CO2 et l’atténuation du réchauffement climatique ; (3) un service sociétal et culturel7. Les forêts couvrent 4,06 milliards d’hectares et contiennent plus de la moitié du stock de carbone (dans les sols et les végétaux), et les bassins versants forestiers et zones humides fournissent 75 % de l’eau douce accessible et dont plus de la moitié de la population mondiale est tributaire (Sarre, 2019). Outre ces faits à exposer et/ou à rappeler pendant ces Journées internationale et mondiale, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture7 (FAO) a dégagé des messages clés à transmettre. Innovations et technologies développées ces dernières années : (1) permettent d’utiliser de nouveaux moyens importants de surveillance des forêts et de communiquer et d’échanger des informations à ce sujet ; (2) sont nécessaires pour mettre un terme à la déforestation et à la dégradation des forêts, en particulier lors des incendies ; (3) donnent des moyens aux populations autochtones de cartographier et protéger des terres coutumières (photo 2) ; (4) contribuent à trouver des solutions pour la restauration des écosystèmes, afin de limiter le réchauffement climatique. De plus, la recherche relative aux produits forestiers ligneux ou non, permettra de trouver des matériaux de construction, mais aussi de nouvelles molécules, fibres et solutions pour la chimie innovante de substitution ou non. Ces messages clés, se déclineront différemment selon les zones géographiques, les interlocuteurs et le niveau décisionnel des parties prenantes. À l’innovation technologique, qu’elle soit incrémentale, transformatrice ou disruptive, il faudra ajouter des considérations politiques, de formations et de rémunérations afin que ces innovations profitent aux innovateurs, ainsi qu’aux communautés et aux acteurs qui les mettront en œuvre (Nasi, 2024). Au regard des enjeux, des innovations, des gouvernances à venir, il apparaît crucial de publier les nouvelles connaissances relevant de questions scientifiques souvent socialement vives, en adoptant une évaluation rigoureuse et impartiale (Bergandi, 2018). En les partageant librement, Bois et Forêts des Tropiques et toute son organisation contribueront sans relâche à leur transmission et à la progression certaine du savoir. Ainsi, à l’issue du cycle inexorable des saisons, le printemps prochain et ces Journées internationale et mondiale seront sans doute annonciateurs de nouveautés et de découvertes qu’il nous faudra continuer à diffuser. 1 UNESCO, Patrimoine culturel immatériel, https://ich.unesco.org/ 2 Organisation des Nations Unies, Journée internationale des forêts, https://www.un.org/fr/observances/forests-and-trees-day 3 Organisation des Nations Unies, Journée mondiale de l’eau, https://www.un.org/fr/observances/water-day 4 World Wood Day Foundation, http://www.worldwoodday.org/foundation.php 5 Unesco, Convention du patrimoine mondial, https://whc.unesco.org/fr/list/486 6 Organisation des Nations autochtones de Guyane (ONAG), https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Issues/IPeoples/EMRIP/Session13/submissions/LAC/2020-12-03-organisationdesnations-autochones-de-guayane-nag.pdf 7 Food and Agriculture Organization (FAO) of the United Nations, International Day of Forest 2024, Key messages, https://www.fao.org/international-day-of-forests/key-messages/
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Full text
Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

AGABRIEL, J., and R. BAUMONT. "Avant-propos." INRA Productions Animales 30, no. 2 (June 19, 2018): 91–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.2.2235.

Full text
Abstract:
Il faut remonter loin dans les archives de l’INRA, et plus précisément au numéro spécial du « Bulletin du CRZV de Theix » datant de l’année 1974 pour trouver un ouvrage entièrement dédié aux « vaches allaitantes »1. Quarante-trois ans plus tard, c’est avec plaisir que nous présentons ce nouveau dossier dans la revue INRA Productions Animales qui leur est entièrement consacré. Un tel regroupement d’articles sur cet animal et ce système d’élevage est donc assez rare et nous remercions chaleureusement les animateurs de la revue de l’avoir initié. Le numéro de 1974 constatait le développement soutenu des troupeaux allaitants en France qui accompagnait la tendance à la spécialisation des systèmes de production tant vers le lait que vers la viande. Les travaux de recherches engagés mettaient en avant les spécificités de ce système peu étudié jusque-là : la productivité de la femelle, biologiquement limitée à un veau par an, impose une stratégie générale de réduction des charges et des coûts de production et par là une maximisation de l’utilisation de l’herbe dans le système fourrager. Ils se démarquaient alors des travaux réalisés sur les vaches laitières. Et pour produire efficacement de la viande, disposer d’animaux tardifs de grands formats est un atout important par la capacité qu’ils ont à déposer efficacement de la masse musculaire. Les objectifs de sélection proposés alors ont ciblé le potentiel de croissance des veaux tout en améliorant les facilités de vêlage des vaches et le format des carcasses des vaches de réforme. Ces connaissances, développées par des chercheurs de renommée2, ont porté leurs fruits et accompagné la transformation constante du cheptel Français : le nombre de vaches allaitantes a presque été multiplié par deux (4,2 millions actuellement en France). Il est supérieur à celui des vaches laitières depuis l’année 2005 et la production de viande qui en est issue avoisine désormais 65% de la production nationale. Les vaches ont grandi et grossi (+ 5kg /an en moyenne), mais les troupeaux également. La productivité par travailleur a plus que doublé (Veysset et al 20153) sans que la productivité numérique des vaches n’en pâtisse trop. Mais cette réussite quantitative flagrante marque le pas, et ne suffit plus pour aborder sereinement l’avenir de la production. Au niveau des exploitations de nombreux signaux défavorables se sont allumés. Les revenus des éleveurs stagnent et restent parmi les plus bas des professions agricoles. L’image de l’élevage se dégrade dans notre société urbanisée. Les bovins en général sont aussi interrogés sur leur bilan environnemental qui est sujet à controverses, et désormais c’est la finalité première de production de viande de ces troupeaux allaitants qui est en débat. Ces constats sont maintenant bien connus, et rappelés brièvement dans les introductions des articles de M. Lherm et al, et d’A. Cerles et al. Ils provoquent des inquiétudes grandissantes à tous les niveaux de la filière. Que peuvent apporter aux débats en cours les recherches récentes ciblées vers les vaches allaitantes ? C’estce qui a motivé la réalisation de ce dossier qui vise à rassembler et synthétiser les connaissances récentes acquises, d’une part, à l’échelle de l’animal, et, d’autre part à celle du système de production.Pour introduire ce dossier, l’article de M. Lherm et al met en perspective les évolutions des « élevages allaitants » dans les quatre principaux pays européens producteurs : France, Royaume-Uni, Irlande et Espagne. L’analyse des trajectoires technico-économiques des élevages allaitants au cours des dernières décennies dans ces quatre pays montre que les choix d’investissements, de mécanisation, et d’agrandissement des structures n’ont pas été partout semblables. Ensuite, ce dossier fait le point des avancées dans les disciplines et dans les onnaissances zootechniques de base pour la conduite des élevages bovins allaitants : l’amélioration génétique, la physiologie de lareproduction, les facteurs de variation de la production de lait des mères, la quantification de leurs besoins nutritionnels et de leur efficience alimentaire. L’article de L. Griffon et al discute de ce que l’on peut attendre des nouveaux outils génétique comme la génomique, et comment ils vont s’intégrer dans les nouveaux schémas d’amélioration. Les nouvelles connaissances physiologiques pour la maîtrise de la reproduction, pour la prévision de la courbe de lactation et pour la maîtrise de l’alimentation des vaches allaitantes sont détaillées successivement dans les articles de B. Grimard et al, de B. Sepchat et al et d’A. De La Torre et J. Agabriel. Ils fournissent de nouveaux indicateurs sur les aptitudes des animaux dont l’élevage du futur a besoin : robustesse, autonomie, efficience. Autant de propositions pour de nouvelles mesures de routine qui participeront à la détermination des nouveaux phénotypes. L’article de M. Doreau et al éclaire le débat sur l’empreinte environnementale de l’élevage allaitant en synthétisant les connaissances actuelles permettant d’établir le bilan de ses impacts positifs et négatifs. Les controverses sur le besoin en eau, les rejets de gaz à effet de serre ou d’azote pour produire un kg de boeuf par exemple, sont encore très fortes et nécessitent des apports scientifiques de fond pour les apaiser. Même s’il est acquis qu’élevage allaitant et prairie sont liés, et que ce lien conforterait une image favorable auprès des citoyens comme auprès des consommateurs, les interrogations sociétales demandent des réponses. Les travaux en cours permettent de les affiner. Enfin, l’article d’A. Cerles et al qui clôt ce dossier pose les fondements des futurs possibles pour l’élevage bovin allaitant à partir d’un travail de prospective pour les filières viandes réalisé sur le territoire du Massif central qui analyse les conséquences de cinq scénarios contrastés prenant en compte de puissants déterminants comme le changement climatique, l’évolution de la consommation de viande, les politiques agricoles et environnementales4. La bonne utilisation des surfaces herbagères, la maîtrise complète de la qualité des viandes sont de points incontournables à travailler dans les années à venir, et les acteurs devront faire émerger ensemble les opportunités de projets qui les aideront à avancer. Nous sommes persuadés que ces divers sujets par la manière exhaustive et synthétique dont ils ont été traités dans ce dossier, aideront les lecteurs dans leurs recherches personnelles et à se forger leur propre expertise. Nous remercions encore tous les auteurs, les relecteurs et le secrétariat de la revue pour leurs investissements qui ont permis de mener ce travail à son terme. J. Agabriel, R. BaumontInra, UMR Herbivores------------1 L’exploitation des troupeaux de vaches allaitantes. 6ème journées du Grenier de Theix. Supplément du Bulletin Technique du CRZV Theix. Numéro spécial 1974 : 398pp.2 On peut ainsi citer Claude Béranger, Michel Petit, Gilbert Liénard, François Ménissier et toutes leurs équipes d’alors.3 Veysset P., Lherm M., Roulenc M., Troquier C., Bebin D., 2015. Productivity and technical efficiency of suckler beef production systems: trends for the period 1990 to 2012. Animal 9, 2050-2059.4 Cerles A., Poux X., Lherm M., Agabriel J., 2016. Étude prospective des filières viandes de ruminants du Massif central, horizon 2050. INRA Centre Auvergne-Rhône-Alpes. http://www.ara.inra.fr/Le-centre-Les-recherches/projets-et-actualites/ProspectiveViande
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Gagné, Karine. "Climat." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.110.

Full text
Abstract:
Comment les cultures attribuent-elles sens et valeur à leurs interprétations du temps atmosphérique et du climat? Comment les gens s'adaptent-ils au climat local, à la température, aux inondations et aux précipitations – ou à leur absence? Comment les changements climatiques contemporains affectent-ils les communautés? Comment le savoir sur les changements climatiques est-il construit? Comment l’anthropologie peut-elle contribuer à l’élaboration de politiques liées au climat? L’archéologie a une longue tradition d'investigation sur les dynamiques culturelles liées au climat – en particulier, les changements concomitants entre sociétés humaines et environnement naturel, que ce soit sur le plan de la résilience ou du déclin de civilisations des suites d’événements climatiques (Weiss and Bradley 2001 ; McGovern. 1994 ; Rosen 2007). Cependant, il s’agit pour l’anthropologie culturelle d’un objet d’étude relativement récent. Bien que les études émergeant du matérialisme culturel et de l’écologie culturelle se soient penchées sur les interrelations entre culture et écologie, incluant les dimensions du climat, comme le note Susan Crate (2011 : 178) dans sa recension sur le climat et la culture, ces dernières fournissaient des explications déterministes et laissent peu de place au réseau mondial de connexions que le changement climatique contemporain invoque. Depuis le tournant du 21e siècle, l’anthropologie culturelle multiplie ses enquêtes sur les dimensions sociales et culturelles du climat et la question des changements climatiques occupe une place importante dans ces travaux. Cet intérêt a donné lieu à la publication d’importantes monographies et collections éditées (Cruikshank 2005 ; Crate and Nuttall 2009 ; Dove 2014 ; Hsu and Low 2008 ; Marino 2015 ; Strauss and Orlove 2003). Les ethnographies sur le climat se distinguent bien souvent par leur approche multisite. Elle se penchent à la fois sur les diverses dimensions locales de phénomènes climatiques globaux et la manière dont ceux-ci sont vécus et perçus, non seulement au sein de communautés locales (Crate 2008 ; Brugger et al. 2012) mais aussi en lieux non traditionnels comme les institutions tel le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (O’Reilly 2012) ou dans le cadre de congrès internationaux visant à définir des questions et mettre en place des initiatives politiques liées aux changements climatiques (Doolittle 2010 ; Skrydstrup 2009). Ces études s’appuient sur une variété de méthodes, que ce soit l’enquête ethnographique ou l’histoire orale (Cruikshank 2001). Les anthropologues qui s’intéressent au climat se démarquent souvent par l’adoption d’une approche collaborative alors qu’ils œuvrent au sein d’équipes pluridisciplinaires (Bauer and Bhan 2018 ; Orlove, Wiegandt, et Luckman 2008 ; Ribot, Magalhães, et Panagides 1995). Comme l’invoquent par ailleurs Castree et ses collègues (2014), la question du changement climatique doit devenir une arène pour l’intégration des sciences naturelles, humaines et sociales. L’anthropologie s’intéresse aux perceptions, connaissances, évaluations et réponses liées au climat et à son changement. Elle apporte un éclairage sur les dimensions locales de processus globaux et sur comment ceux-ci sont articulés par le biais de systèmes de connaissances locaux. Les questions examinées sont multiples. En lien avec l’intérêt de l’anthropologie pour les savoirs locaux et les modèles culturels de cognition, l'ethnoclimatologie a fourni, dans de premiers efforts, des études émergeant de l’Inde sur la prévision de la sécheresse (Bharara 1982) et sur les multiples dimensions de la mousson (Zimmermann 1987). Plus récemment, des anthropologues se sont penchés sur les modèles locaux de prévisions météorologiques en Papouasie-Nouvelle-Guinée (Sillitoe 1994), dans les Andes (Orlove, Chiang et Cane 2002) et au Burkina Faso (Roncoli, Ingram and Kirshen 2002). Les modèles de connaissances liés aux perturbations climatiques sont également examinés par les anthropologues et chercheurs qui adoptent une approche ethnographique (Schneider 1957 ; Carey 2008). L’anthropologie se penche également sur les catastrophes climatiques et leurs conséquences. Dans une étude précurseuse, James Spillius (1957) examine la réponse aux ouragans chez les habitants de l’île de Tikopia et revendique une plus grande inclusion par les administrateurs locaux des connaissances qui découlent d’études anthropologiques. Solway (1994) montre comment les sécheresses dans la région du Kalahari au Botswana catalysent des changements sociaux. Shaw (1992) et Scheper-Hughes (2005) considèrent les dimensions de genre et les questions raciales liées aux désastres. Les conséquences des désastres climatiques, notamment les déplacements de populations et les mouvements migratoires, sont également examinées (Olivier-Smith 2009 ; Oliver-Smith and Shen 2009). La reconnaissance de la réalité locale du changement climatique amène les anthropologues à examiner la résilience et l’adaptation des populations. L’anthropologie fournit ainsi des analyses ethnographiques sur les questions de risque et de vulnérabilité chez les communautés littorales et insulaires (Lazrus 2012), chez les populations montagnardes (Rasmussen 2015) et en milieu arctique (Crate 2008 ; Nuttal 2010). Par ailleurs, les anthropologues jettent un regard critique sur le caractère universalisant des concepts liés aux changements climatiques, tel celui de l’adaptation (Finan and Nelson 2001 ; Orlove 2009). La connaissance, la science et la compréhension du changement climatique sont en soi des phénomènes sociaux et les anthropologues s’interrogent sur la manière dont les variables sociales, culturelles, économiques et politiques affectent l’interprétation et l’expérience des événements climatiques extrêmes et des changements climatiques. Ils étudient ainsi la question des communications, se penchant sur la réception et la traduction locale (Rudiak-Gould 2012), l’attention du public (Broad and Orlove 2007), ainsi que sur le scepticisme public (Diemberger et al. 2012). Les chercheurs portent également un regard critique sur la construction scientifique des scénarios liés aux changements climatiques (Lahsen 2005 ; Hastrup and Skrydstrup 2013). La recherche anthropologique sur le climat se fait également activiste. Ainsi, de nombreux anthropologues plaident pour un plus grand engagement de l’anthropologie dans l’élaboration de politiques liées au climat, mettant de l’avant le rôle clé que peut jouer leur discipline dans la quête de solutions au changement climatique et à ses effets (Barnes et al. 2013 ; Batterbury 2008 ; Fiske 2009 ; Rayner & Malone 1998).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

COMBRISSON, Damien, Amélie SAILLARD, and Wilfried THUILLER. "La prise en compte de la malacofaune continentale comme indicateur des changements globaux." Naturae, no. 16 (December 18, 2020). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2020a16.

Full text
Abstract:
La compréhension et la prévision des conséquences des changements environnementaux mondiaux (changement climatique et d’affectation des terres, dépôts atmosphériques, invasions d’espèces exotiques) sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes figurent parmi les principaux thèmes de recherche scientifique. Le groupe régional d’experts sur le climat en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (GREC-SUD) a rapporté en 2018, une élévation des températures observées actuellement dans les Alpes deux fois plus importante que celle notée en plaine. Le suivi de ces processus est à privilégier dans les espaces protégés. La pérennité des parcs nationaux ainsi que la présence d’agents qualifiés sur le terrain sont autant d’éléments facilitant la mise en œuvre d’études opérationnelles sur ces territoires d’exception. Au travers de deux exemples développés au sein du Parc national des Écrins, nous présentons deux protocoles distincts ayant pour cadre l’étude des changements globaux et intégrant les Mollusques continentaux en tant qu’indicateur de ces évolutions. Le premier de ces dispositifs concerne la mise en place de transects altitudinaux permettant de caractériser les peuplements malacologiques (diversité spécifique et abondance) intégrés au sein de l’observatoire ORCHAMP.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Keckhut, Philippe, Mustapha Meftah, and Laurence Croizé. "Observation de la Terre et du Soleil depuis l’espace : vers un changement de paradigme." L’Espace Politique 51-52 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/12ddy.

Full text
Abstract:
Les plateformes satellites positionnées autour de la Terre ont permis d’obtenir une vision globale de notre planète. Toutefois, quelles que soient leurs performances, les satellites « traditionnels » sont insuffisants pour fournir les informations nécessaires à la compréhension des mécanismes mis en jeu afin de suivre les aléas climatiques, d’améliorer la prévision météorologique et la sécurité civile et militaire. Depuis quelque deux décennies, permettant de répondre à ces nouvelles questions scientifiques et sociales, de nouveaux vecteurs techniques apparaissent, notamment les constellations de petits satellites et les plateformes stationnaires comme les drones, planeurs et ballons. Cette évolution, correspondant à une approche à la foi complémentaire et en rupture avec l’approche précédente, favorise, en combinaison avec les outils de l’intelligence artificielle en plein développement, des observations plus nombreuses et de plus grande qualité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

BAUMONT, René, Virginie DECRUYENAERE, Gaëlle MAXIN, Benoît ROUILLÉ, Valérie HEUZÉ, and Gilles TRAN. "Valoriser une diversité de biomasses pour répondre aux enjeux techniques, environnementaux et sociétaux des élevages de ruminants." INRAE Productions Animales 36, no. 1 (May 5, 2023). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2023.36.1.7478.

Full text
Abstract:
À travers l’importance des surfaces valorisées (plus de la moitié de la surface agricole française) et l’importation d’une partie des matières premières riches en protéines, l’alimentation des ruminants est au cœur des enjeux techniques, économiques, environnementaux et sociétaux des élevages. Le changement climatique affecte déjà les calendriers fourragers et les ressources alimentaires disponibles. Face à ces enjeux, de nombreux leviers existent soit pour adapter les ressources existantes soit pour développer de nouvelles ressources. Ils reposent notamment sur l’adaptation des prairies (introduction d’espèces résilientes au changement climatique) et de leur gestion, l’utilisation des mélanges céréales-protéagineux, des dérobées estivales, des plantes à photosynthèse en C4 et le développement de l’agroforesterie. La diversification des systèmes de cultures rendue nécessaire par la réduction des engrais et pesticides de synthèse devrait fournir de nouvelles ressources à l’élevage (légumineuses fourragères et à graines, intercultures). De nouveaux procédés technologiques, comme le bio-raffinage offrent des perspectives comme une meilleure valorisation des coproduits des industries agroalimentaires. L’utilisation des insectes comme source protéique n’est pas encore autorisée en élevage de ruminants dans l’UE. Celle des algues pose la question des volumes nécessaires pour alimenter des ruminants, mais elles offrent des perspectives en tant qu’additifs alimentaires pour réduire les émissions de méthane entérique. Caractériser ces nouvelles ressources alimentaires pose de nombreuses questions de recherche et de développement. Cela nécessite de collecter un nombre suffisant de nouvelles données par les méthodes de référence d’évaluation des aliments in vivo pour conforter les bases de données, construire les tables de valeur alimentaire et développer les outils de prévision.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Beltrando, Gérard, and Elodie Briche. "Changement climatique et viticulture en Champagne : du constat actuel aux prévisions du modèle ARPEGE-Climat sur l’évolution des températures pour le XXIe siècle." EchoGéo, no. 14 (December 16, 2010). http://dx.doi.org/10.4000/echogeo.12216.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Clarke, R. Allyn. "PHYSICAL OCEANOGRAPHY IN ATLANTIC CANADA." Proceedings of the Nova Scotian Institute of Science (NSIS) 43, no. 2 (November 1, 2006). http://dx.doi.org/10.15273/pnsis.v43i2.3639.

Full text
Abstract:
Physical oceanography has been practiced in Atlantic Canada since the beginnings of the science in the second half of the 19th century. Pursued largely as an applied science, its efforts have been directed toward providing information to mariners and other marine users. Early efforts focused on tidal observations to promote safe navigation. This was expanded in the early 20th century to regional studies in support of fisheries. In the second half of the 20th century, physical oceanography in Atlantic Canada grew to support the offshore development of oil and gas, provide more comprehensive environmental assessments of marine projects and processes, improve Search and Rescue responses and to better understand and predict climate change and variability.Oceanographers now have the capabilities to observe the ocean in near real-time using satellites as well as autonomous in situ instruments. The continued growth in computer power and other information technologies has permitted the development of operational ocean models that can provide real-time information and projections on oceanic conditions to a broad section of the marine community.L’océanographie physique est pratiquée au Canada atlantique depuis les débuts de cette science au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. Les travaux dans ce domaine, menés dans une grande mesure sous forme appliquée, sont axés principalement sur la fourniture de renseignements aux gens de mer et aux autres utilisateurs du milieu marin. Les premiers travaux ont porté sur les observations des marées afin d’assurer la sécurité en mer. Au début du XXe siècle, des études régionales ont été lancées pour appuyer les activités de pêche. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, l’océanographie physique au Canada atlantique a continué de croître pour maintenant appuyer les projets de mise en valeur du pétrole et du gaz en milieu extracôtier, fournir des évaluations environnementales plus détaillées des projets en milieu marin et des processus liés à ce milieu, améliorer l’intervention dans le cadre d’opérations de recherche et de sauvetage, approfondir les connaissances sur le changement climatique et la variabilité et améliorer les prévisions relatives à ceux-ci. Les océanographes ont maintenant la capacité d’observer l’océan presque en temps réel grâce à des satellites et à des instruments autonomes in situ. L’améliorationcontinue de la puissance des ordinateurs et d’autres technologies de l’information a rendu possible l’élaboration de modèles océaniques opérationnels qui peuvent fournir des données et prévisions en temps réel sur les conditions océaniques à une part importante de la communauté maritime.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography