Academic literature on the topic 'Céramique – Coptos (Égypte ; ville ancienne)'

L'étude porte sur les quelques 1400 figurines en terre cuite d'époque romaine mises au jour du XXe siècle sur le site de Coptos (Haute Egypte), pour l'essentiel conservées au Musée des Beaux-Arts de Lyon. .
The study focuses on some 1 400 roman figures found at the beginning of the 20th century in Koptos (Upper Egypt), most of them being kept in the Musée des Beaux-Arts de Lyon

Durant l'annee 1894, au cours de fouilles effectuees par l'archeologue britannique sir william matthew flinders petrie dans le temple ptolemaique de coptos en haute egypte, furent decouverts divers fragments qui appartenaient a trois sculptures colossales d'une des divinites les plus emblematiques du pantheon des dieux de l'ancienne egypte: la divinite denommee min. L'importance de la decouverte de telles oeuvres n'appartient pas exclusivement a l'histoire de l'art. Au niveau culturel, l'information iconographique et iconologique qu'elles revelent a permis d'ouvrir de nouvelles voies de rapprochement de l'etude des premiers formes de manifestation artistique considerees de veritables vecteurs d'expression ideologique de grande dimension. L'etude exhaustive de ces sculptures s'est averee ineluctable pour comprendre les antecedents sociaux et mentaux de l'environement dans lequel elles furent fondees. Les relations inter-ethniques entre les differents peuples qui constituerent les societes naissantes dans la vallee du nil au debut du iveme millenaire a. J. C. , et surtout entre nomades et sedentaires, ont fait l'objet de quelques uns des aspects traites au cours de notre etude. En effet, nous avons pu observer que ces contacts qui eurent lieu dans cet environnement si singulier et si caracteristique -comme celui que constitue la vallee du nil, le desert arabique et la mer rouge- permirent le developpement de nouveaux modeles artistiques et de normes sociaux. Define, donc, comme un lieu de penetration culturelle grace a son importance economique -surtout autour de son hinterland oriental, un des centres miniers de premier ordre- coptos et son dieu min ont joue un role fondamental dans l'avancee du naissant etat egyptien, etant un des centres pionniers de ce developpement qui propulserait l'exaltation d'une particuliere ideologie politique et religieuse.

Les sondages stratigraphiques realises par r-p gayraud, sur le plateau d'istabl'antar, dans la zone meridionale de fostat, ont permis d'etudier l'evolution des productions ceramiques des premiers siecles de l'occupation par les conquerants arabes jusqu'a la periode fatimide. Fostat etant fonee sur un terrain vierge, l'etude de la ceramique pouvait etre faite sans crainte de melanges avec des vestiges plus anciens ou issus d'autres cultures. Les resultats des analyses typometriques, morphologiques, decoratives et techniques tout d'abord realisees sur les ceramiques d'epoques omeyyade et abbasside ont montre qu'elles ne different guere de celles de la periode byzantine. Ainsi, les ceramiques fines empruntent encore les formes et les decors des ceramiques romano-byzantines qui ont ete produites dans les grands ateliers d'afrique du nord, de l'ile de chypre et d'asie mineure. Le changement politique ne s'est pas traduit par une modification immediate des conditions de la vie quotidienne des habitants, de leurs habitudes alimentaires ou de leurs techniques ceramiques. Les premiers changements culturels et techniques, materialises par la re-apparition de la ceramique a glacure, apparaissent au tout debut du ixeme siecle. Le revetement glacure constitue tout d'abord la seule innovation technique et esthetique car les formes des recipients sont encore de tradition romano-byzantine. Des cette epoque, on assiste a une nette orientalisation des productions conjuguee a un appauvrissement des repertoires modulaires et morphologique. Cette tendance ne fera que se renforcer pour devenir evidente durant la periode fatimide qui marque la fin de l'emprise de la culture byzantine et le rattachement definitif de l'egypte a la sphere culturelle orientale
Stratigraphical sondages performed by r-p gayraud, in istabl'antar, in the southern part of fostat, allowed us to study the evolution of pottery assemblages from the arab conquest to the fatimid period. There is no morphological, decorative or technological change between the pottery assemblages from the byzantine and the umayyad and abbassid periods. The first changes appear in the course of the ixth century. During the fatimid period, the pottery assemblages are almost entirely renewed

La domination égyptienne sur Canaan pendant le Bronze Récent est au cœur des débats depuis quelques décennies. La céramique de forme égyptienne (imitée et importée) en Canaan est apparue comme un marqueur fiable de la colonisation égyptienne et a été étudiée dans la plupart de ces garnisons (Beth Shean, Tel Sera, Tel Mor, Tel Aphek, Deir el Balah). Cette thèse pose la question de la domination de l'Empire égyptien au 13ème siècle av. J. -C. , de sa nature et de son processus culturel, à travers l'analyse de la céramique de forme égyptienne dans trois Cités-Etats. Les sites de Hazor, Megiddo et Lachish ont été sélectionnés comme étude de cas.

Le dieu égyptien Min a toujours été considéré comme un dieu de la procréation par nombre d’égyptologues. Pourtant, l’analyse de son image et de son culte sur la période allant du début de la 8e dynastie à la fin de la 17e dynastie révèle une toute autre définition. Son iconographie témoigne d’une élaboration cryptique dans l’emploi des divers éléments qui composent son image. La présente étude réanalyse par ailleurs la parèdre coptite du dieu ainsi que la réappropriation de l’image de Min au début du Moyen Empire par la divinité thébaine Amon. Loué lors de fêtes spécifiques aux fonctions agraires et dynastiques, Min fit l’objet d’une vénération certaine au cours de cette large période, aussi bien auprès des souverains que des particuliers. Min est aussi particulièrement vénéré en contexte expéditionnaire. Qu’il s’agisse du ouadi Hammamat ou du Gebel el-Zeit en passant par Mersa Gaouasis et par Konosso, le dieu est mentionné ou figuré pour ses attributions guerrières et minérales. Enfin, au cours du Moyen Empire et de la Deuxième Période intermédiaire, Min semble particulièrement loué en Abydos. Son insertion dans la geste osirienne – avec la création de sa forme Min-Horus-nakht – témoigne du déplacement et de la portée funéraire et dynastique croissante du culte à cette époque. Par ses hymnes et les témoignages archéologiques découverts en Abydos, apparaissent en ce lieu les vestiges d’un sanctuaire propre au dieu. Au regard de l’ensemble de la documentation récolée, Min apparaît alors non pas comme un dieu de procréation, mais comme un « Suivant d’Horus », un dieu de la force aux fonctions dynastiques et régénératrices, agissant tant sur le monde naturel que dans l’inframonde
The Egyptian god Min has always been considered as a procreation god by many Egyptologists. However, the analysis of his image and his cult on the period from the beginning of the First Intermediate Period to the end of the 17th dynasty reveals a very different definition. His iconography shows a cryptic elaboration in the way of using various details composing his image. This present study reanalyzes the Coptite consort of Min as well as the reappropriation of the god’s image by the Theban deity Amun at the beginning of the Middle Kingdom. Revered during specific agrarian and dynastic religious festivals, Min was subject of a great veneration during this period, both from kings and private individuals. Min was also particularly praised in expeditionary contexts. From the wadi Hammamat to the Gebel el-Zeit via Mersa Gawasis and the peninsula of Konosso, this god was mentioned and figured for his warring and mineral abilities. Lastly, during the Middle Kingdom and the Second Intermediate Period, Min seems particularly revered in Abydos. He was inserted inside the Osirian cult with the creation of the figure of Min-Horus-nakht, the latter testifying the moving of the cult and the funerary and dynastic importance of the god in this city. With Abydenian hymns and the discovery of archeological fragments, the location of a sanctuary dedicated to the god could be brought to light. Regarding all the collected data, Min appears not as a procreation god but as a ‘Follower of Horus’, a god of strength with dynastic powers, a god of regeneration who acts over both the natural world and the underworld

Les temples égyptiens de Doukki Gel, à Kerma (Soudan), ont été bâtis sous le règne de Thoutmosis Ier, au centre d’un ensemble religieux et cérémoniel du Kerma Classique. Les fouilles du site ont livré de grandes quantités de céramiques, dont l’étude constitue la matière de cette thèse. De concert avec l’analyse stratigraphique et l’épigraphie, l’approche typologique de la poterie, premier axe de recherche, a contribué à la datation de nombreux contextes archéologiques. Par ailleurs, six phases de développement ont été mises en évidence, au sein du corpus céramique du Nouvel Empire, depuis la fin du Kerma Classique. Le second axe de recherche, l’analyse technologique, basée principalement sur le système dit « de Vienne », a permis de définir des variantes locales des pâtes de tradition égyptienne, alors que la tradition Kerma a fait l’objet d’un système de classification particulier. L’étude indique que la grande majorité du matériel des deux traditions était fabriqué localement, et révèle des influences réciproques entre Nubiens et Égyptiens, dues à la situation singulière de ce site. Une analyse des données quantitatives du matériel récolté dans différents secteurs permet en outre de proposer une identification fonctionnelle des espaces et de la circulation des denrées dans le cadre des activités cultuelles, au sein de trois organisations architecturales successives. Ces données suggèrent également une longue survivance de la tradition Kerma déclinante, à l’échelle locale ou régionale, pendant le Nouvel Empire
The Egyptian temples at Dokki Gel, Kerma (Sudan), were built during the reign of Thutmose I, in the heart of a Classic Kerma religious and ceremonial compound. The excavations of the site have yielded a huge number of potsherds whose study constitute the focus of this thesis. The typological approach, combined with stratigraphic analysis and epigraphy, has allowed the dating of many archaeological contexts. Moreover, six development phases within the New Kingdom ceramic corpus were identified, starting at the end of the Classic Kerma. The technological analysis, relying mainly on the so-called « Vienna System », led to the definition of local variants of egyptian pottery fabrics, whereas the Kerma material had to be classified separately. A large majority of pottery from both traditions was most likely produced locally and shows signs of mutual influences between Nubians and Egyptians. Analysis of the quantitative data of ceramic assemblages gathered from various sectors brings us to an identification of probable space functions, and movement of commodities within the framework of temple cult ativities and according to three successive architectural organizations. They also suggest a long period of survival of the declining Kerma pottery tradition, during the New Kingdom