Journal articles on the topic 'Catégorisation critique'

To see the other types of publications on this topic, follow the link: Catégorisation critique.

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 30 journal articles for your research on the topic 'Catégorisation critique.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Ngamaleu, Armel. "Confinement covidique en France et écritures journalières en français : bibliographie critique." Voix Plurielles 20, no. 1 (May 6, 2023): 151–57. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v20i1.4316.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Cet essai de catégorisation de l’écriture de langue française portant sur la pandémie du Covid 19 privilégie les écritures journalières (journaux intimes, lettres, etc.) et autobiographiques à teneur testimoniale et publiées pour certaines d’abord en ligne (blog, YouTube, journal, radio, etc.) avant d’être parfois reprises sous forme de livres.
2

Hoek, Leo H. "Timbres-poste et intermédialité." Protée 30, no. 2 (July 9, 2003): 33–44. http://dx.doi.org/10.7202/006729ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Résumé La classification et l’interprétation de textes intermédiaux, c’est-à-dire des textes combinant le texte avec l’image, dépend du point de vue adopté vis-à-vis de la situation de communication, soit la production, soit la réception de tels textes. La production d’un texte intermédial est, dans certains cas, simultanée (affiches, bande dessinée, pubs) et consécutive dans d’autres cas (critique d’art, ekphrasis, illustrations). La réception d’un texte intermédial est, dans la plupart des cas, simultanée (illustrations, affiches, pubs, bande dessinée) et consécutive dans certains cas particuliers (critique d’art, ekphrasis). À la base de ces deux critères, simultanéité ou consécutivité, on peut distinguer différents degrés d’enchevêtrement du texte et de l’image dans le discours intermédial. Un troisième critère – la distinctivité, c’est-à-dire la possibilité de séparer physiquement le texte de l’image – permet maintenant de distinguer entre quatre degrés d’intrication croissante : transposition, juxtaposition, combinaison et fusion du texte et de l’image. Une telle catégorisation mène à une construction théorique de types virtuels d’enchevêtrement et d’intermédialité. Il s’avère qu’un nombre limité de catégories nous permet de définir toute occurrence de discours intermédial comme une combinaison spécifique de types intermédiaux et que toute occurrence de discours intermédial peut être définie selon les termes de ces catégories. Cela ne veut pas dire que les occurrences se conforment ou se limitent nécessairement aux catégories distinguées. Celles-ci ne constituent en effet pas un nombre limité de types d’intermédialité, car bien d’autres combinaisons sont possibles. Le timbre-poste commémoratif – discours presque toujours intermédial – constitue un exemple parfait à la fois du pouvoir descriptif de la catégorisation proposée et de la créativité artistique spécifique déployée dans chaque timbre. Une analyse des relations entre texte et image dans une série de timbres néerlandais montre l’efficacité de la catégorisation élaborée et la possibilité de combiner différentes catégories de discours intermédial dans un seul timbre-poste.
3

Vigier, Denis, and Ghayoung Kahng. "Catégoriser les prépositions complexes en français." SHS Web of Conferences 138 (2022): 04003. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202213804003.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Cet article propose une analyse critique de la grille multicritères proposée par Stosic & Fagard (2019) et destinée à guider la catégorisation des prépositions complexes du français en permettant de positionner les séquences candidates à cette sous-classe suivant un continuum entre les PrepComp les plus typiques (à l’instar de, à l’égard de, en ce qui concerne, …) et les agencements libres. L’objectif, après avoir discuté et amendé certains des critères syntaxiques, sémantiques, fréquentiels et statistiques présentés par les auteurs, est de formuler une grille alternative dont on montre que le pouvoir discriminant est plus élevé.
4

Laflotte, Lara, Angela Mossaz, Marie-Lousie Aliprandi, and Philippe Wanlin. "Catégorisation des apprenants: une étude de la structure interne des cognitions des enseignants sur les élèves." Swiss Journal of Educational Research 39, no. 1 (September 13, 2018): 147–70. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.39.1.5004.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Cette contribution propose d’étudier la structure interne des cognitions des ensei-gnants sur les élèves par l’intermédiaire de deux méthodes de catégorisation d’élèves: celle par descriptifs de types d’élèves et celle par regroupements d’élèves. A la lumière des théories relatives à l’organisation des cognitions, notre recherche, menée auprès de neuf enseignantes genevoises, montre une organisation typologique des cognitions des enseignants sur les élèves en clusters selon une structure centrale-périphérique. L’association aux prototypes de clusters n’étant pas toujours évidente pour certains élèves, nous rejoignons l’idée d’isolement entre les cognitions formulée par Green (1971) qui accepte une certaine perméabilité des frontières entre clusters.xivité critique.
5

Wanlin, Philippe, Marie-Louise Aliprandi, Angela Mossaz, and Malika Revilloud. "La catégorisation des élèves par les enseignants : une étude critique des propositions de Hofer." Mesure et évaluation en éducation 39, no. 1 (June 9, 2016): 67–94. http://dx.doi.org/10.7202/1036706ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Notre contribution présente les recherches de Hofer (1981, 1986) qui se sont intéressées aux catégories d’élèves contenues dans le répertoire cognitif des enseignants. Elle se penche plus spécifiquement sur l’approche utilisée par cet auteur afin d’en extraire la méthodologie, dont nous avons fait usage notamment à l’aide des approches utilisées dans les recherches sur la catégorisation des objets et des personnes (Sternberg, 2007 ; Reed, 2011). Neuf enseignantes genevoises du primaire ont participé à notre dispositif de recherche, qui poursuit deux objectifs : (a) vérifier la pertinence du recours à une méthode statistique, soit l’analyse par grappes (cluster analysis), pour identifier les catégories d’élèves disponibles dans le bagage cognitif des enseignants, et (b) examiner si la structure interne centrale-périphérique de catégories isolées de connaissances que Hofer pense démontrer n’est pas le produit des algorithmes statistiques qu’il utilise. Nous concluons par une discussion sur nos résultats concernant la méthodologie et les perspectives de recherche.
6

Blanchet, Vivien. "« We make markets ». Le rôle du salon Ethical Fashion Show dans la catégorisation de la mode éthique." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 32, no. 2 (September 19, 2016): 27–47. http://dx.doi.org/10.1177/0767370116667340.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Résumé Les catégories participent à la construction des marchés en définissant les producteurs, les consommateurs et les produits substituables. Jusqu’à présent, la littérature sur le sujet s’est concentrée sur les effets des catégories au détriment de leur émergence. Cette recherche comble cette limite en étudiant le rôle du salon Ethical Fashion Show dans la formation de la catégorie mode éthique. Sur la base d’une analyse qualitative d’entretiens, de données secondaires, d’observations et d’objets, elle analyse les pratiques visant à formaliser le projet critique de la mode éthique, à définir ses principes et à diffuser la catégorie. L’article offre quatre contributions. Il révèle le rôle de la critique dans l’émergence des catégories. Il montre que leur contenu est façonné par des pratiques de purification et d’hybridation. Il éclaire le rôle des porte-paroles dans la diffusion des catégories. Enfin, en s’inspirant de la théorie de l’acteur-réseau, il théorise la catégorisation comme un processus de traduction.
7

Peraldo, Emmanuelle. "Les excès de l’amour et l’amour de l’excès dans The Female Quixote (1752) de Charlotte Lennox." Études anglaises Vol. 76, no. 3 (April 16, 2024): 282–97. http://dx.doi.org/10.3917/etan.763.0282.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Cet article se propose d’étudier la façon dont The Female Quixote de Charlotte Lennox porte sur un Don Quichotte féminin, Arabella, en quête d’un amour aussi excessif que celui dépeint dans les romances qu’elle a lues. Il s’agira d’examiner la façon dont Lennox définit le donquichottisme d’Arabella dans sa création d’une véritable poétique de l’excès qui fait osciller The Female Quixote entre la romance et l’anti- romance , refusant ainsi toute catégorisation clôturante. Analysant l’excès comme thème et comme modalité d’écriture, cet article aboutira à une réflexion sur la façon dont Lennox s’approprie l’amour de l’excès de son personnage féminin pour mener une analyse critique sur l’écriture des excès de l’amour au xviii e siècle, prenant part à la controverse sur le statut de la fiction.
8

Daune-Richard, Anne-Marie, and Anne-Marie Devreux. "Rapports sociaux de sexe et conceptualisation sociologique." Articles 5, no. 2 (April 12, 2005): 7–30. http://dx.doi.org/10.7202/057697ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
La déconstruction d'une conception biocentriste des sexes en sociologie et la mise en évidence, par les travaux féministes des années 1970, de l'existence d'un système des sexes a ouvert la voie à l'élaboration d'une théorie des rapports sociaux entre les sexes. Cette théorie critique et redéfinit certains concepts clés (travail, production, mobilité), déplace les frontières disciplinaires (sociologie du travail, sociologie de la famille), en même temps qu'elle élargit les débats sur des thèmes sociologiques fondamentaux : relations entre rapport social et catégorisation sociale, reproduction sociale et changement, structures et acteurs et actrices, pratiques sociales et représentations. Aujourd'hui, ce travail de théorisation se poursuit à travers l'élaboration d'outils d'analyse sociologique (de concepts opératoires) susceptibles de rendre compte de la dynamique qui est le propre d'un rapport social, le rapport social entre les sexes en particulier.
9

Narbona, Inmaculada Díaz. "Une lecture à rebrousse-temps de l’oeuvre de Ken Bugul :." Études françaises 37, no. 2 (September 9, 2004): 115–31. http://dx.doi.org/10.7202/009011ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Résumé Nous proposons ici une lecture « à rebrousse-temps » de l’oeuvre de cette auteure, considérée jusqu’à présent comme une écrivaine « féministe », entendu au sens qu’on lui accorde en Occident. Son dernier roman nous montre en effet la nécessité de nuancer cette catégorisation. Si Le baobab fou était plutôt le roman de l’expérience, de la douleur de la parole, Riwan ou le chemin de sable porte à son terme la libération annoncée à la fin de Cendres et braises : les « Harmonies célestiales » sur lesquelles se terminent le second roman sont confirmées dans le dernier par l’atteinte d’un certain équilibre de la part de l’auteure-narratrice, par le fait qu’elle trouve sa place dans un milieu paisible au sein duquel règne l’Ordre tant recherché, même si cet ordre représente précisément une option inattendue dans laquelle, d’un point de vue idéologique, tout un pan de la critique ne se reconnaît pas.
10

Martin, Alexandra. "Célébrer la diversité au Museum of the African Diaspora. La question de l’(auto)représentation culturelle au sein de l’espace muséal contemporain." Diversité urbaine 11, no. 2 (March 8, 2013): 91–112. http://dx.doi.org/10.7202/1014686ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Cet article pose un regard critique sur une jeune institution muséale qui cherche encore à définir son identité, le Museum of the African Diaspora (MoAD), situé à San Francisco (É.-U.). Le MoAD se définit comme un « first voice museum » et désire rendre compte des expériences de la diaspora africaine. Or, force est de constater que la catégorisation du Musée est au coeur du conflit identitaire de l’institution. En effet, la notion de « first voice » est plutôt ambivalente, et la question de savoir quelle est cette voix première se trouve au centre du débat identitaire du MoAD. Est-ce la voix des Afro-Américains, des communautés diasporiques noires, ou de tout un chacun ? Est-elle plurielle ? Les réponses à ces questions ne font pas l’unanimité au MoAD. La présente étude cherche à savoir comment l’identité ethnoculturelle des peuples de la diaspora africaine est dépeinte dans un tel contexte.
11

Eyenga, Georges Macaire. "L’invention de « l’âge Kumba ». Comment l’âge des individus est-il devenu dynamique au Cameroun ?" Ethnologie française Vol. 54, no. 1 (February 26, 2024): 105–16. http://dx.doi.org/10.3917/ethn.241.0105.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Cet article analyse la manière dont les individus réagissent face aux barrières d’âge instituées par l’État dans l’accès à la fonction publique au Cameroun. L’instrumentation de l’âge civil montre que cet artéfact d’identification a un sens politique qui rend possible le classement et la catégorisation des individus en compétition pour l’accès aux postes de fonctionnaire. Les seuils d’âge institués sont des tris qui déterminent le droit à l’emploi et la fin de l’employabilité. Face à leurs effets discriminants, les individus s’engagent dans divers processus de modification de leur âge chaque fois que celui-ci entre en contradiction avec leurs projets de vie professionnelle. Cette manipulation de l’identité liée à l’âge devient cependant critique avec l’avènement de l’État biométrique plus attentif que l’État documentaire à la gestion des données personnelles. Il ressort de cet article que les pratiques de modification de l’âge loin d’être une simple disruption au jeu social, annoncent l’avènement d’une société où l’âge devient dynamique avec des conséquences pour l’identification civile.
12

Idrissa, H., O. Abdoulaye, A. Yacouba, D. Alhousseini Maiga, H. Moumouni Sambo, M. Doutchi, S. Chaibou, O. Sani, S. Mamadou, and L. Sangare. "Evaluation of the antimicrobial susceptibility testing process in clinical microbiology laboratories at Niamey, Niger." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 22, no. 4 (September 24, 2021): 448–56. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v22i4.4.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Background: Risk assessment is the means of identifying and evaluating potential errors or problems that may occur in testing process. The aim of this study was to perform risk assessment of antimicrobial susceptibility testing (AST) process in clinical microbiology laboratories of Niamey, Niger Republic.Methodology: We conducted a descriptive cross-sectional study from October 1 to December 31, 2019, to evaluate AST performance in seven clinical microbiology laboratories at Niamey, the capital city of Niger republic. The evaluation focused on the determination of the criticality index (CI) of each critical point (frequency of occurrence of anomalies, severity of the process anomaly, and detectability of the anomaly during the process) in the AST process and the performance of the AST through an observation sheet using two reference strains; Escherichia coli ATCC 25922 and Staphylococcus aureus ATCC 29213.Results: The criticality index (CI) was greater than 6 for most of the critical points related to material, medium, equipment, method and labour for the AST process in all the laboratories. A range of 18-100% errors on the inhibition zone diameters of the reference strains were observed. Major and/or minor categorization (Sensitive S, Intermediate I and Resistance R) discrepancies were found at all the laboratories for either one or both reference strains. The antibiotics most affected by the S/I/R discrepancies were trimethoprim (100%), vancomycin (100%), amoxicillin (80%) and amoxicillin + clavulanic acid (70%).Conclusion: This study showed a deficiency in the control of critical control points that impacts the performance of the AST reported by the laboratories in Niger. Corrective actions are needed to improve the performance of AST in clinical microbiology laboratories in Niger. French title: Evaluation du processus de réalisation de l’antibiogramme dans les laboratoires d’analyses de biologie médicale de la ville de Niamey, Niger Contexte: L'évaluation des risques est le moyen d'identifier et d'évaluer les erreurs ou les problèmes potentiels qui peuvent survenir dans le processus de test. L'objectif de cette étude était de réaliser une évaluation des risques du processus d'antibiogramme (ABG) dans les laboratoires de microbiologie clinique de Niamey, en République du Niger.Méthodologie: Nous avons mené une étude transversale descriptive du 1er octobre au 31 décembre 2019 pour évaluer la performance des ABG dans sept laboratoires de microbiologie clinique à Niamey, capitale de la république du Niger. L'évaluation a porté sur la détermination de l'indice de criticité (IC) de chaque point critique (fréquence d'apparition des anomalies, gravité de l'anomalie du processus et détectabilité de l'anomalie au cours du processus) dans le processus et la performance des AGB à travers une fiche d'observation en utilisant deux souches de référence; Escherichia coli ATCC 25922 et Staphylococcus aureus ATCC 29213.Résultats: L'indice de criticité était supérieur à 6 pour la plupart des points critiques liés au matériel, au milieu, à l'équipement, à la méthode et à la main-d'oeuvre pour le processus AST dans tous les laboratoires. Une fourchette d'erreurs de 18 à 100% sur les diamètres des zones d'inhibition des souches de référence a été observée. Des écarts de catégorisation majeurs et/ou mineurs (Sensible: S, Intermédiaire: I et Résistance: R) ont été constatés dans tous les laboratoires pour l'une ou les deux souches de référence. Les antibiotiques les plus touchés par les écarts S/I/R étaient la triméthoprime (100%), la vancomycine (100%), l'amoxicilline (80%) et l'amoxicilline + acide clavulanique (70%).Conclusion: Cette étude a montré une déficience dans le contrôle des points de contrôle critiques qui a un impact sur la performance de l'antibiogramme rapportée par les laboratoires au Niger. Des actions correctives sont nécessaires pour améliorer la performance des ABG dans les laboratoires de microbiologie clinique au Niger.
13

BORRELL, Alexandre, Stéphanie WOJCIK, Gaël STEPHAN, and Élodie BERTHET. "Des modes critiques et affinitaires de participation." Varia Vol. 17 | N° 1-2 | 1er semestre (2023): 231–65. http://dx.doi.org/10.4000/11r9e.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Lors de la campagne présidentielle de 2022, la plateforme de streaming Twitch est investie par France Télévisions, qui propose une séquence – « 20 h 22, la suite sur Twitch » – durant laquelle le journaliste Samuel Étienne pose aux candidat·es invité·es les questions soumises dans le clavardage (chat) par le public. Cet article établit une typologie propre à l’usage du clavardage– fondée sur la question, la conversation et la réaction – et propose une catégorisation des clavardeur·euses en fonction de leurs formes préférentielles d’intervention. L’étude montre que le stream suscite différentes critiques du public, concernant les candidat·es, les journalistes ou le dispositif lui-même. Celles-ci restent civiles et peuvent même faire l’objet d’argumentation par l’exemple ou le témoignage. Sont identifiés des « super-participants », par contraste à un échantillon aléatoire, qui se distinguent par une forte activité de clavardage et l’occupation pour chacun d’un rôle précis de militant, fan ou facilitateur.
14

Aron-Schnapper, Dominique. "Juin 2000. L'universel républicain revisité." Diversité 11, no. 1 (2009): 92–99. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2009.7867.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
L’universel républicain est avant tout un principe régulateur qui se traduit par des institutions et des pratiques sociales, en permanente réinterprétation. Les écarts entre la réalité et les principes initiaux peuvent être perçus, soit comme des retards dans l’application de principes universels, soit comme des manquements inscrits dans le modèle lui-même, qui appellent alors une alternative prenant en compte les différentes communautés exclues de cet universel. Face aux effets pervers des deux voies universaliste et particulariste, il importe de réaffirmer la valeur du modèle individuel et universaliste d’intégration propre à notre tradition tout en prenant en compte les critiques qui lui sont faites ; ainsi des politiques de discrimination positive où l’État-providence lui-même introduit des formes de catégorisation.
15

Aron-Schnapper, Dominique. "L’universel républicain revisité." Diversité 150, no. 1 (2007): 29–40. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2007.2779.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
L’universel républicain est avant tout un principe régulateur qui se traduit par des institutions et des pratiques sociales, en permanente réinterprétation. Les écarts entre la réalité et les principes initiaux peuvent être perçus, soit comme des retards dans l’application de principes universels, soit comme des manquements inscrits dans le modèle lui-même, qui appellent alors une alternative prenant en compte les différentes communautés exclues de cet universel. Face aux effets pervers des deux voies universaliste et particulariste, il importe de réaffirmer la valeur du modèle individuel et universaliste d’intégration propre à notre tradition tout en prenant en compte les critiques qui lui sont faites ; ainsi des politiques de discrimination positive où l’État-providence lui-même introduit des formes de catégorisation.
16

Viart, Dominique. "Les « fictions critiques » de Pascal Quignard." Études françaises 40, no. 2 (August 25, 2004): 25–37. http://dx.doi.org/10.7202/008807ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Résumé Les récits de Pascal Quignard font dialogue du critique et du fictif. Ce trait de l’écriture contemporaine ne relève pas simplement d’une investigation des limites génériques de l’écriture mais d’une articulation inédite de l’invention fictive et de la pensée critique qui n’est plus un rapport d’illustration ou de servitude mais de confrontation et de collaboration. Au delà de l’hybridité formelle, l’enjeu est de nature critique, au sens fort du terme, et mêle les considérations littéraires, rhétoriques, biographiques, socio-historiques, anthropologiques, psychanalytiques… Pascal Quignard, très réservé envers les catégorisations de la pensée, se livre ainsi à une archéologie de la prérationalité et active un paradigme archaïque aux confins de la prédation, de la sexualité et du sacré. La rêverie d’un « premier récit prémigratoire » nourrit ses fictions autant que ses méditations, désormais indissociables les unes des autres. Elle s’oppose aux « grands méta-récits » en construisant face à leur téléologie, une archéo-logie ou plus exactement une archéo-pathie. Le langage s’offre à l’écrivain comme l’instrument de cette recherche et le lieu sur lequel elle s’exerce. Quignard retrouve dans le mot le vestige de la chose plus que sa signification. L’explication du mot lui permet de reconstituer son environnement archaïque et produit ainsi un retour au sens ancien, concret, « rude ». Elle accomplit ainsi une désymbolisation du langage. De tels déplacements favorisent les récits : ils sont en puissance de fiction, de représentations imaginaires. Le discours se résorbe alors dans une « raison » fabulante dont la présente contribution étudie les caractéristiques.
17

Brun, Solène, and Claire Cosquer. "Déconstruire l’« identité », théoriser la race." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 42 (June 5, 2022): 31–46. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.42.02.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Les critiques des travaux sur les questions raciales dénoncent souvent la perspective « identitaire » qui y serait adoptée. Or l’usage du concept d’identité est âprement débattu en sciences sociales, des textes recommandant même son abandon (Brubaker, 2001). Cet article montre que la littérature sur la race permet de la théoriser, à l’encontre de toute compréhension essentialiste de l’identité, comme le produit de trois logiques imbriquées de formation raciale : auto-identification, assignation et socialisation. En interrogeant d’abord les déterminants sociaux des processus d’auto-identification et d’assignation raciales, l’article se tourne ensuite vers les pratiques sociales au fondement de ces modes de catégorisation, pour considérer la race comme ce que l’on fait plutôt que comme ce que l’on est. Nous explorons ainsi les différentes propositions théoriques qui permettent de penser la race comme principe d’action et de pratiques, comme performance réitérative ou comme incorporation de dispositions.
18

Mpacko, Anne-Sophie, Yoko Hamada, Takahiro Kunieda, and Akiyoshi Okada. "La barrière de la langue, la barrière de la culture." L'Autre Volume 25, no. 1 (March 12, 2024): 79–89. http://dx.doi.org/10.3917/lautr.073.0079.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Le « migrant », « l’expatrié » et « le réfugié » représentent des vécus migratoires appartenant à des réalités allant du privilégié au vulnérable. L’exploration qualitative de l’expérience subjective de cet événement de vie, à travers le vécu de la maternité, nous montre l’impact de la migration sur le fonctionnement psychique. Comment cerner l’impact du vécu migratoire sans critiquer le jeu de catégorisation derrière la figure du migrant ? Cette recherche explore la maternité en situation de migration de mères françaises et de leurs nourrissons au Japon. Pendant deux mois, les mères se sont confiées, filmées en interaction avec leurs bébés, sur leur parcours migratoire. Les obstacles rencontrés en termes de différences culturelles ont pu contribuer à accentuer les vulnérabilités psychiques des processus de maternalité . D’autres recherches comparatives permettront de cerner le vécu migratoire en fonction des représentations collectives des sociétés d’accueil.
19

Lascoumes, Pierre. "Les instruments d’action publique, traceurs de changement." Articles thématiques 26, no. 2-3 (February 27, 2008): 73–89. http://dx.doi.org/10.7202/017664ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Résumé Le texte étudie les changements intervenus en trente-cinq ans dans la politique de lutte contre la pollution atmosphérique en France. Notre approche privilégie l’analyse des instruments (réglementaires, techniques et scientifiques) en caractérisant à la fois leurs effets propres et la mobilisation des acteurs qui en préconisent l’utilisation. Les transformations sont étudiées en quatre phases : la première part de l’approche réglementaire du problème, la deuxième traite de ses critiques à partir de l’intrusion de nouveaux instruments de mesure, la troisième montre l’impact de la combinaison de nouveaux instruments juridiques et épidémiologiques, la quatrième est centrée sur le processus de stabilisation récent où s’est imposée une nouvelle catégorisation du problème public et des réseaux d’acteurs en charge de sa gestion. Les instruments ont joué un rôle central dans cette dynamique en objectivant le phénomène, en fournissant une grille d’interprétation des causes et en orientant le choix des mesures de gestion. En cela ils sont d’excellents traceurs des changements.
20

Vivegnis, Isabelle. "Exploration des liens théorie-pratique établis par des stagiaires en enseignement dans des incidents critiques : vers une catégorisation des sources et des types de savoirs mobilisés." Formation et profession 30, no. 3 (November 2022): 1. http://dx.doi.org/10.18162/fp.2022.720.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Surtees, Victoria. "Challenging Deficit Constructions of the International Student Category in Canadian Higher Education." TESL Canada Journal 36, no. 1 (October 1, 2019): 48–70. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v36i1.1302.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
The trend toward internationalization on Canadian campuses has been simultaneously lauded as an opportunity for promoting campus diversity and criticized for creating a campus environment that is segregated along linguistic and ethnic lines. As a result of these tensions, students labelled as “international” have become the focus of increasing amounts of media attention. In this article, drawing on interviews with undergraduate students (n = 13) from one postsecondary Canadian institution, I examine how the seemingly neutral labels applied to diverse students, such as the category “international,” operate in talk to reproduce deficit understandings of these students, particularly in regard to their English language abilities. I then provide evidence that students also construct more positive representations of international students through references to their experiences of migration and their expertise interacting with speakers of different Englishes. I offer the notion of “language brokers” as a helpful conceptual lens for interpreting this categorization and for reflecting on the contributions that international students make to Canadian higher education. La tendance de l’internationalisation dans les universités canadiennes a simultanément été louée comme une occasion de promouvoir la diversité sur le campus et critiquée pour la ségrégation qu’elle opère dans l’environnement universitaire en fonction de l’appartenance linguistique et ethnique. Ces tensions ont pour effet d’attirer progressivement l’attention des médias sur les étudiants dits « internationaux ». Dans le présent article, je m’appuie sur des entrevues avec des étudiantes et étudiants de premier cycle (n = 13) inscrits dans un établissement postsecondaire canadien pour examiner la façon dont des étiquettes apparemment neutres accolées à des étudiants diversifiés, comme par exemple la catégorie des étudiants « internationaux », crée un langage qui reflète certains déficits de compréhension de tels étudiants, particulièrement en ce qui concerne leurs compétences linguistiques en anglais. J’apporte ensuite la preuve que les étudiants construisent également des représentations plus positives des étudiants internationaux à la lumière de leur expérience migratoire et de la compétence avec laquelle ils interagissent avec des interlocuteurs qui s’expriment dans les multiples variations de l’anglais. J’offre la notion de « courtier en langues » comme lentille conceptuelle utile pour l’interprétation de cette catégorisation et pour une réflexion sur les apports des étudiants internationaux à l’enseignement supérieur au Canada.
22

Neal, Jason. "Music Recommender Systems and Genre Bias." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, October 31, 2013. http://dx.doi.org/10.29173/cais692.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Indexing and retrieval tools for music privilege genre-based categorization. Music recommender systems do not draw upon genre per se, but they utilize collaborative filtering algorithms that can give the appearance of doing so. This poster critiques genre’s pervasiveness, and suggests that recommender systems draw upon alternative notions of “similarity.”Les outils d’indexation et de repérage de la musique privilégient la catégorisation par genre. Les systèmes de recommandation de musique n’utilisent pas le genre en tant que tel, mais utilisent plutôt un algorithme de filtrage collaboratif qui en apparence fait la même chose. Cette affiche critique l’omniprésence du genre et suggère que les systèmes de recommandation devraient plutôt faire appel à la notion de « similarité ».
23

Legallois, Dominique. "L’approche cognitive de la catégorisation par métaphore : illustration et critique à partir d’un exemple d’É. Zola." Pratiques, no. 165-166 (October 1, 2015). http://dx.doi.org/10.4000/pratiques.2485.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Higelin, Audrey. "Bénédicte Michalon, Tristan Bruslé (dir), « Enfermement et catégorisations », Critique internationale, n° 72, 2016." Lectures, July 30, 2017. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.23298.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Auclair, Isabelle. "Féminismes." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.096.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
« Nous sommes tous féministes » affirmait Chimamanda Ngozi Adichie en 2015. L’argumentaire de cette auteure nigériane met de l’avant l’importance de réfléchir et d’agir collectivement pour enrayer les inégalités qui existent entre les hommes et les femmes, déboulonnant ainsi l’idée que l’égalité serait atteinte et réaffirmant la pertinence du féminisme. Le féminisme peut être défini comme une «prise de conscience d’abord individuelle, puis ensuite collective, suivie d’une révolte contre l’arrangement des rapports de sexe et la position subordonnée que les femmes y occupent dans une société donnée, à un moment donné de son histoire» (Toupin 1998 : 10). La reconnaissance de l’oppression des femmes et des inégalités systémiques qui en découlent est centrale aux théories, aux mouvements et aux luttes féministes. Cependant, la modulation historique et géographique de cette oppression, selon le contexte social et culturel, génère des conceptions diversifiées des causes menant à la subordination des femmes et des mesures à prendre pour atteindre l’égalité. Reconnaissant l’hétérogénéité du féminisme, il est pertinent d’utiliser le pluriel pour aborder de façon plus large «les féminismes». Cette diversité des théorisations et des mouvements féministes rend l’exercice de définition et de catégorisation complexe, voire limité. Il est toutefois possible de poser des balises et des pistes de définition en s’intéressant aux différents courants de pensée. Dans une perspective historique, la pensée féministe est souvent représentée en trois vagues, bien que celles-ci recoupent une multitude de courants. La première vague est associée à la période du début du XXe siècle, qui a vu notamment l’émergence du mouvement des suffragettes pour les droits politiques des femmes. Alors que la deuxième vague est généralement associée aux combats sociaux initiés dans les années 1960 visant notamment les revendications quant aux droits sexuels et reproductifs des femmes et le droit à une vie sans violences, la troisième est associée à la période contemporaine du début du XXIe siècle et à l’éclatement des conceptions et la diversité des points de vue, notamment par les réflexions queer, intersectionnelles et postcoloniales. Bien que cette catégorisation soit aidante parce que simple, elle cache la diversité des courants et leur chevauchement. Aborder la définition des féminismes par ses différents courants permet une meilleure prise en compte de cette diversité mais demeure tout de même réducteur puisque tous les courants ne peuvent être détaillés et chacun est complexe et comporte ses propres nuances et tensions. La conception des causes des inégalités et des façons de les aborder diffèrent entre les courants. Les tenant.e.s du féminisme libéral et égalitaire remettent en question le rôle traditionnel des femmes et les discriminations qu’elles vivent en recherchant l’égalité de droits. Les féministes s’inscrivant dans le courant radical (Mathieu 1991) souhaitent aller à la racine de l’oppression des femmes qu’elles identifient comme étant le système et les structures patriarcales. Selon Christine Delphy (2004 : 155), le patriarcat « (…) désigne une formation sociale où les hommes détiennent le pouvoir, ou encore, le pouvoir des hommes. Il est ainsi quasi synonyme de « domination masculine » ou d’oppression des femmes ». Ce système de dévalorisation du féminin, soutenu par les structures inégalitaires et nourri par les manifestations machistes, engendre la subordination des individus associés à ce groupe. Le courant marxiste féministe priorise quant à lui la prise en compte de l’exploitation économique des femmes en raison du système capitaliste. Combinant certains éléments des féminismes radical et marxiste, le féminisme matérialiste critique l’idée que le capitalisme prévaudrait sur le patriarcat. Ce courant s’attarde à l’analyse des conditions matérielles d’existence et à l’oppression des femmes au quotidien entre autres grâce au concept de division sexuelle du travail (Kergoat 2000). D’autres courants féministes émergent pour mettre de l’avant les réalités différenciées et les multiples oppressions que vivent les femmes, que ce soit en raison de leur orientation sexuelle, notamment par le féminisme lesbien qui donnera les bases de la réflexion sur l’hétérosexisme. Le féminisme afro-américain nait de l’invisibilisation des femmes afro-américaines dans les mouvements des droits civiques, en tant que femmes, et dans les revendications féministes, en tant qu’afro-descendantes (hooks, 1981). Ce courant met de l’avant l’importance d’analyser l’imbrication des différents systèmes d’oppression et leurs impacts sur la vie des femmes. Cette prise en compte donnera naissance au féminisme intersectionnel (Crenshaw 1989) lequel permet de reconnaître la co-construction des systèmes inégalitaires, incluant le sexisme, le racisme, la classe sociale, l’hétérosexime et le capacitisme ou validisme (stéréotypes, dévalorisation et discriminations des personnes en situation de handicap), ainsi que les effets imprévisibles de leur articulation. Selon Patricia Hill Collins et Sirma Bilge (2016), l’intersectionnalité s’appuie sur six idées de base : les inégalités sociales, le pouvoir, la relationnalité, le contexte social, la complexité et la justice sociale. Pour certaines féministes postmodernes, notamment celles ayant développé les théories queer, ce sont les catégories sociales binaires du sexe et du genre qui doivent être déconstruites pour éliminer les inégalités. Judith Butler (2004) parlera à cet effet de «défaire le genre». D’autres courants, plus marginaux, tels que le féminisme de la différence ou essentialiste, le féminisme anarchique ou l’écoféminisme, proposent d’autres analyses des causes des inégalités ainsi que des mesures pour les éradiquer. Les diverses perspectives féministes impliquent, entre autres, la priorisation de la prise en compte des besoins, des intérêts, des expériences des femmes et de leur propre analyse de celles-ci. S’appuyant sur leurs réalités et leurs enjeux spécifiques découlant du processus de colonisation qu’elles ont subi (et subissent encore), les femmes autochtones et des Suds ont développé les féminismes autochtones, postcoloniaux et décoloniaux (Verschuur et Destremau 2012). En somme, les féminismes proposent des analyses multiples et variées de la dissymétrie, de la binarisation et de la hiérarchisation des rapports sociaux de sexe et des inégalités qui en découlent. Les féminismes cherchent ainsi à visibiliser et à expliquer les inégalités systémiques que vivent les femmes de tous les horizons et qui se manifestent aux niveaux structurels, normatifs, organisationnels et comportementaux. Dans cette optique, les recherches et les initiatives féministes s’inscrivent dans une démarche de justice sociale visant à transformer en profondeur les rapports sociaux pour mettre en place des sociétés plus égalitaires (Dagenais 1987). Cette démarche multidisciplinaire, à laquelle plusieurs anthropologues ont contribué (notamment, Françoise Héritier (2007) et Nicole-Claude Mathieu dans le contexte européen francophone et Marie France Labrecque (2012) et Huguette Dagenais en contexte québécois), vise des changements sociaux. Pour ce faire, elle se déploie à la fois au niveau conceptuel, par le développement de théories et de méthodologies, que pratique dans les actions et les revendications sociales. Comme le suggère Diane Lamoureux (2016 : 18) « (…) le féminisme est le lieu d’une diversité idéologique qui ne constitue pas un frein, mais plutôt un moyen fécond de réfléchir et de se développer». Le slogan de 2015 de la Marche mondiale des femmes est évocateur de la pertinence des luttes et des réflexions féministes dans un contexte de diversité : «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche! »
26

URBAN, Delphine, Anne CHEVANCE, Damien BOUCHARD, Claire CHAUVIN, Jean-Pierre ORAND, and Gérard MOULIN. "Réduction de l’utilisation des antibiotiques en filières animales : Quelles mesures, quels résultats, quelles perspectives ?" INRAE Productions Animales, January 25, 2023. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2022.35.4.7189.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Promouvoir un usage responsable et prudent des antibiotiques est un axe clé des plans d’action internationaux, européens et nationaux pour lutter contre l’antibiorésistance. De nombreuses recommandations et mesures visent à diminuer l’utilisation des antibiotiques en réservant leur usage dans les cas où il est strictement nécessaire. Dans une approche « Une seule santé », l’Agence européenne des médicaments a établi une catégorisation des antibiotiques à usage vétérinaire en prenant en compte à la fois le risque pour la santé humaine et les besoins en santé animale. Il est en effet particulièrement important de préserver les antibiotiques considérés comme critiques pour le traitement des maladies bactériennes chez l’Homme. Depuis 2011, des objectifs nationaux ont été définis afin de réduire l’utilisation des antibiotiques en médecine vétérinaire en France. Des initiatives prises par les filières et les plans Ecoantibio ont créé une dynamique qui a permis d’atteindre ces objectifs. La France fait d’ailleurs partie des pays européens qui ont le plus diminué ces dernières années l’usage des céphalosporines de 3e et 4e générations et des fluoroquinolones. La nouvelle règlementation européenne prévoit un ensemble de mesures qui vise à mieux encadrer et réduire l’usage de certains antibiotiques dans les élevages. Mesurer et suivre les usages contribue à favoriser une utilisation prudente des antibiotiques et à évaluer l’efficacité des actions menées à cet égard. Cet article présente différents systèmes de suivi de l’usage des antibiotiques qui ont été développés par différents acteurs dans la lutte contre l’antibiorésistance.
27

Baños Gallego, Pedro. "Imprécisions et indéterminations génériques chez Villiers de l'Isle-Adam: les Contes cruels." Anales de Filología Francesa 31 (December 11, 2023). http://dx.doi.org/10.6018/analesff.571401.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
The prose poem, a genre born in the mid-19th century, experienced a true explosion of publications in the second half of this century. However, since the theory that supports the genre was not yet well established, we will find throughout the 19th century a range of generic categories that intersect, among which are the prose poem, lyrical prose, the short story, the short novel, short text or poetic prose. In the 20th century, literary critics propose certain textual features that seem mandatory to define a true prose poem. This work of categorization in a theory of genres has allowed theorists to separate the prose poem from the other generic labels. In this communication we want to review the Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam in search of arguments that could confirm if the stories contained in this collection correspond to the generic label of short stories or if, on the contrary, the categorization of certain texts should be rethought. El poema en prosa, género que nace a mediados del siglo XIX, experimentó una verdadera explosión de publicaciones en la segunda mitad de este siglo. Sin embargo, al no estar aún bien asentada la teoría que sustenta el género, encontraremos a lo largo del siglo XIX un abanico de categorías genéricas que se entrecruzan, entre las que se encuentran el poema en prosa, la prosa lírica, el cuento, la novela corta, el texto breve o la prosa poética. En el siglo XX, los críticos literarios proponen ciertos rasgos textuales que parecen obligatorios para definir un verdadero poema en prosa. Este trabajo de categorización en una teoría de géneros ha permitido a los teóricos desligar el poema en prosa de las demás etiquetas genéricas. En esta comunicación queremos revisar los Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam en busca de argumentos que puedan confirmar si los relatos contenidos en esta colección corresponden a la etiqueta genérica de cuento o si, por el contrario, la categorización de ciertos textos debe ser repensada. Le poème en prose, genre né au milieu du XIXe siècle, a connu une véritable explosion de publications dans la seconde moitié de ce siècle. Cependant, comme la théorie qui soutient le genre n'était pas encore bien établie, on trouvera tout au long du XIXe siècle un éventail de catégories génériques qui se croisent, parmi lesquelles le poème en prose, la prose lyrique, le conte, la nouvelle, le récit court ou la prose poétique. Au XXe siècle, les critiques littéraires proposent certaines caractéristiques textuelles qui semblent obligatoires pour définir un véritable poème en prose. Ce travail de catégorisation dans une théorie des genres a permis aux théoriciens de séparer le poème en prose des autres étiquettes génériques. Dans cette communication nous voulons passer en revue les Contes cruels de Villiers de l'Isle-Adam à la recherche d'arguments pouvant confirmer si les histoires contenues dans ce recueil correspondent à l'étiquette générique de conte ou si, au contraire, la catégorisation de certains textes devrait être repensée.
28

Kilani-schoch, Marianne. "Langue et culture." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.017.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
La vaste littérature (linguistique, psycholinguistique, ethnolinguistique, etc.) des XXe et XXIe siècles sur la relation entre langue et culture montre d'importantes variations dans la conception et l'approche de la problématique. Au cours des années 1930, la question du relativisme linguistique a été stimulée par l'hypothèse Sapir-Whorf (Carroll 1956) selon laquelle les structures et catégories linguistiques d'une langue influent sur la pensée et la culture de ses locuteurs, voire même les structurent ou les déterminent. Comme la conception structuraliste dominante de l'époque ne réservait guère de place aux pratiques culturelles, la réflexion autour du relativisme linguistique a d'abord impliqué principalement les systèmes: système linguistique, et plus précisément grammatical et sémantique, d'une part, et système cognitif comme ensemble de concepts ou représentations mentales, d'autre part (voir par exemple plus récemment Wierzbicka 1991 et la critique de Kristiansen et Geeraerts 2007 parmi d'autres, cf. aussi Jackendoff 2007), délaissant ainsi un aspect important de la perspective de Whorf sur la culture (Bickel 2000: 161-163). A partir des années 60, l'importance accordée à la recherche sur les universaux linguistiques et cognitifs a éloigné une bonne partie de la linguistique de toute préoccupation impliquant la diversité sociale et culturelle, et par là même, de l'hypothèse du relativisme linguistique. Par exemple, une étude célèbre de Berlin et Kay (1969) a argué que le lexique des couleurs dans les langues était déterminé par des contraintes universelles sur la perception visuelle. Cette étude a largement contribué à discréditer l'hypothèse Sapir-Whorf. Ces vingt-cinq dernières années cependant, les recherches linguistiques se sont réorientées dans le sens de l'empirie (cf. Sidnell et Enfield 2012) et la question whorfienne a été reprise. Toute une série de travaux linguistiques et psycholinguistiques ont développé des méthodes expérimentales pour évaluer les conséquences cognitives de la diversité linguistique. Par ex. Choi et Bowerman (1991) et Lucy (1992), pour ne citer qu'eux, ont mis en évidence de façon spectaculaire des différences de perception et de catégorisation d'actions et d'objets chez de très jeunes enfants et chez des adultes selon les langues. D'autres travaux, dont l'orientation est plus directement anthropologique, s'intéressent, au-delà des systèmes, aux affinités entre les usages langagiers et les formes culturelles des pratiques sociales (Bickel 2000: 161 ; Hanks 1990 ; Gumperz et Levinson 1996). Une partie importante d'entre eux ont porté sur les manières différentes dont les catégories grammaticales des langues encodent certains aspects des relations et contextes sociaux et culturels. Par exemple, dans de nombreuses langues du monde, la deixis spatiale correspond à la grammaticalisation de coordonnées géographiques, c'est-à-dire est définie par une orientation absolue (personnes et objets sont obligatoirement localisés aux points cardinaux ou en haut, en bas ou au-delà de la colline où les locuteurs vivent, Bickel 2000), et non par une orientation relative comme dans la plupart des langues indo-européennes (ex. Paris rive droite). Or, comme Bickel (2000: 178-9) l'a montré avec l'exemple du belhare (langue tibéto-birmane du Népal), cette grammaire de l'espace est associée à l'expérience directe de l'espace social dans les interactions. En s'attachant aussi à expliciter le rôle de la culture, plus précisément des pratiques culturelles (au sens d'habitus de Bourdieu) dans le relativisme linguistique, Bickel recentre la perspective: il montre qu'entre pratiques culturelles, pratiques linguistiques et cognition, l'influence est réciproque et non unidirectionnelle. Les opérations de schématisation auxquelles les pratiques sociales sont nécessairement sujettes influencent directement la cognition. En retour les principes universels de la cognition peuvent influer sur les formes linguistiques et culturelles. Sidnell et Enfield (2012) ouvrent un autre domaine d'application du relativisme linguistique avec les différentes ressources conversationnelles que les langues mettent à disposition des locuteurs pour effectuer un même type d'action sociale dans l'interaction, tel manifester son accord ou son désaccord avec l'interlocuteur. Ils montrent que les propriétés structurales (ordre des mots, particules, etc.) constitutives de ces ressources ont des implications différentes sur la suite de l'interaction elle-même, et, selon la langue, entraînent notamment la clôture de l'échange ou au contraire sa continuation par un développement thématique. De telles différences induites par la réalisation d'actions langagières identiques sont considérées comme des "effets collatéraux" inévitables de la diversité dans les possibilités structurales offertes aux locuteurs par chaque langue pour réaliser leurs rôles d'agents sociaux. Ces effets collatéraux de moyens linguistiques sur les actions sociales (mais néanmoins linguistiques, voir le commentaire de Duranti 2012 qui suit l'article cité) relèveraient aussi du relativisme linguistique Notons ici que le projet de l'ethnographie de la communication, dès 1960, avait déjà fait de la diversité culturelle dans les formes de communication et la manière dont ces formes de communication interfèrent avec les systèmes et pratiques culturels son objet d'étude (Gumperz et Hymes 1964). La contribution pionnière de Gumperz (1989) dans l'intégration de la culture à l'analyse de l'interprétation en conversation, consiste notamment à avoir mis en évidence les conventions culturelles des indices linguistiques à l'aide desquels les locuteurs signalent au cours de l'interaction le type d'activité sociale dans lequel ils sont engagés, ainsi que l'interprétation à donner à leurs énoncés. Par exemple, les indices prosodiques (direction de la courbe intonative, accentuation) pour marquer la fin ou la continuation d'un tour de parole, une requête polie, etc. varient selon les langues. Le dernier aspect à évoquer dans la reprise de l'hypothèse Sapir-Whorf est la complexification et différenciation de la notion même de pensée, selon que le locuteur est engagé ou non dans des activités langagières. Slobin (2003) distingue le processus "en ligne" consistant à "penser pour parler" (thinking for speaking). Ce mode de pensée ou activité du locuteur sélectionnant les caractéristiques des objets et événements codables dans sa langue, manifeste comment les exigences des langues conduisent les locuteurs à prêter attention à des aspects différents et particuliers de la réalité. La schématisation qui préside aux énoncés est ainsi spécifiée par chaque langue et guidée par elle. Slobin illustre le concept de "penser pour parler" avec l'expression linguistique du mouvement qui en anglais, par exemple, encode la notion de mode de déplacement dans le verbe principal (the dog ran into the house), à la différence du français qui n'encode cette notion que secondairement ou accessoirement (le chien est entré dans la maison [en courant]) et lui préfère celle de direction du déplacement. En résumé, la diversité culturelle et sociale, préoccupation principale de l'anthropologie, a retrouvé une place de choix dans la réflexion linguistique contemporaine et l'hypothèse du relativisme linguistique connaît un renouveau. Mais cette diversité n'est pas pensée comme sans contraintes, la nature précise des éléments universaux ou communs restant cependant à établir (voir par ex. Malt et Majid 2013).
29

Martin, Brigitte. "Cosmopolitisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.120.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Le cosmopolitisme est un mot dont la racine ancienne remonte à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l’Antiquité. Il a été formulé par Diogène de Sinope à partir des mots grecs que sont : cosmos, univers, politês et citoyen. Il exprime la possibilité d’être natif d’un lieu précis et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité (Coulmas 1995). Souvent associé à la mobilité internationale ou à l’élite globetrotteuse, dont les compétences interculturelles auraient facilité la maîtrise des sensibilités et des nuances culturelles, le cosmopolitisme n’est pourtant pas une caractéristique essentielle à la réalisation de citoyens du monde et d'universalistes (Chouliaraki 2008). Le point d’ancrage qu’est la relation qui réside dans l’utilisation du mot « local » pour désigner l’opposé du « cosmopolite », constitue l’élément déterminant au cœur de cette notion de cosmopolitisme contemporain. Hiebert (2002) ne fait pas de différence entre les locaux paroissiaux sédentaires et ceux qui sont plus mobiles à l’étranger (voyageurs, globetrotteurs, travailleurs, exilés, etc.) pour qualifier le cosmopolite, qui selon lui réside dans la connexion entre cultures et culture d’appartenance. Aujourd’hui, la notion de cosmopolitisme repose sur un vaste champ d’études et de disciplines qui constitue une tentative pour parvenir à une compréhension de phénomènes culturels plus contemporains. Cette conception émerge par l’ouverture de relations nouées et des effets qui y sont associés localement ou lors des déplacements à l’étranger (Amit 2010; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006; Noble 2009, 2013). Le XVIIIe siècle a été celui du cosmopolitisme, celui où l’on a vu se développer les notions de citoyen du monde et d’universalisme, et celui où Kant (1724-1804) y a formulé sa théorie du cosmopolitisme se fondant sur l’universalisme, la pensée rationnelle, le libéralisme et la sécularité. Les notions de citoyen du monde et d’universalisme peuvent qualifier et signifier ce que l’on entend par cosmopolitisme. En outre, la philosophie universaliste positionne chaque individu au sein d’un ensemble social allant du plus particulier – en commençant notamment par le soi, la famille, la communauté locale et les communautés d’intérêts – au plus général, c’est-à-dire à l’échelle mondiale et à l’appartenance au genre humain. En supposant que le lieu de naissance soit accidentel, les stoïciens encourageaient la valeur morale et éthique reliée à l’abandon des barrières nationales, ethniques et de classes qui créent une distance entre l’individu et ses pairs (Vertovec et Cohen 2002). Aujourd’hui, le cosmopolitisme se démarque de cette conception en étant plus relié au relativisme culturel. D’ailleurs, les auteurs contemporains (Held 2002; Vertovec et Cohen 2002), même s’ils se réfèrent aux origines grecques telle que la philosophie des stoïciens, qui percevaient le monde comme formant une série de cercles concentriques, proposent une conception nouvelle des différences comme autant de manifestations du chemin à parcourir pour atteindre l’universel. À travers l’histoire, le cosmopolite est souvent montré comme un stigmatisé, puisqu’il est soupçonné de communiquer des idées provenant d’un ailleurs hors de contrôle (Backer 1987). Une des caractéristiques propres aux cosmopolites est ce réel désir, cette motivation de vouloir s’immerger dans une culture différente de la sienne, ce qui est en fait un élément distinctif pour décrire le cosmopolite. Cette immersion doit se faire au cours de longs séjours ou d’une multitude de séjours de courte durée, offrant suffisamment de temps pour explorer une ou plusieurs cultures locales et ainsi y nouer des liens et y trouver des points d’entrée (Hannerz 1990). C’est dans cette perspective d’action et d’opposition – qui peut être perçue comme une posture d’intérêt, qui est celle d’un esprit ouvert, mais critique – qu’ils peuvent entrer dans des réseaux internationaux riches et variés. La circulation culturelle au cœur de ces réseaux, qu’elle soit locale ou internationale, s’insère plus que jamais dans les caractéristiques permettant de définir le cosmopolitisme au XXIe siècle. Ainsi, vers le début des années 1990, l’attrait pour l’étude du cosmopolitisme refait surface dans les sciences humaines et sociales, notamment avec la publication d’un article intitulé ***Cosmopolitans and Locals in World Culture (1990) par l’anthropologue suédois Ulf Hannerz. Cet auteur définit le cosmopolitisme comme une aisance à naviguer à travers différents courants de pensée, une ouverture et une volonté de reconnaissance de l’altérité. L’anthropologie apporte ainsi une contribution importante et pertinente à la compréhension de cette notion. Hannerz (1990, 1996, 2006, 2007, 2010) devient une référence clé lorsqu’on parle de la notion de cosmopolitisme contemporain en anthropologie; il a inspiré pratiquement à lui seul le renouveau de ce courant et a permis de faire naître une série de débats et de travaux dans une perspective culturelle qui mérite d’être mentionnée afin d’enrichir la portée significative et la compréhension de cette émergence d’un cosmopolitisme. Tomlinson (1999) associe le cosmopolitisme à une perspective qui permet de s’engager dans la diversité culturelle, s’ajustant ainsi à certains éléments de son univers. Dans le but d’étoffer sa portée théorique, ce positionnement doit être nuancé à la lumière de cas concrets, puis appliqué à d’autres réalités (Backer 1987; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006, Noble 2009, 2013; Tomlinson 1999; Vertovec et Cohen 2002). En conséquence, les revendications cosmopolites seraient aussi imaginées par une disposition culturelle ou esthétique qui représente la différence (Nussbaum 2002), un sens de la tolérance, de la flexibilité et de l’ouverture qui conduit à l’altérité et qui peut caractériser une éthique des relations sociales dans un monde interconnecté. Toutefois, certaines critiques affirment que cette notion de « cosmopolitisme global » représente une figure cosmopolite trop vague et même vide de sens pour pouvoir qualifier ou même donner de l’ancrage à l’action sociale. Cette notion de cosmopolitisme « flottant » serait même considérée par divers auteurs contemporains comme étant trop abstraite à la réalité sociale et retirée des contextes de la vie quotidienne d’autrui pour pouvoir en tenir compte dans l’explication des phénomènes sociaux (Erskine 2002; Skrbis et al. 2004). Aussi, contrairement aux formulations universelles et abstraites du cosmopolitisme, ces critiques en appellent à la pluralité et à la particularité de ce que Robbins (1998) appelle le « cosmopolitisme réellement existant ». Ce cosmopolitisme se vit « dans les habitudes, les pensées, les sentiments et les expériences de personnes réellement existantes et qui sont géographiquement et socialement situées » (1998 : 2). Ainsi, des travaux importants ont été consacrés à l’enrichissement de marqueurs essentiels à un « cosmopolitisme réellement existant ». Ces éléments sont entre autres : une volonté de s’engager avec d’autres personnes de culture différente (Amit 2010; Hannerz 2010), d’autres manières de penser et d’être, tel un antihéros dans sa posture intellectuelle et esthétique d’ouverture à des expériences culturelles divergentes (Gay y Blasco 2010; Molz 2006); une aptitude personnelle à trouver ses repères dans d’autres cultures (Noble 2009); des compétences spécialisées comme des aptitudes à manier de façon plus ou moins experte un système donné de significations (Cook 2012); un globetrotteur qui reste attaché à sa culture et à son territoire d’origine et qui se fabrique un chez-soi sur la base d’une des nombreuses sources de signification personnelle connues à l’étranger (Molz 2008); des aptitudes à accepter la déstabilisation, et ce, même s’il n’y est pas toujours bien préparé; des compétences variables à entrer au plus profond d’une autre structure de significations (Hannerz 1990); une attitude confiante libre de toute inquiétude face à la perte de sens (Cook 2012) des compétences pour mettre en pratique les connaissances acquises et les partager (Noble 2013); enfin des capacités à canaliser les différentes perspectives locales ou ce qui relève du local (Molz 2007). Gay y Blasco (2010) questionne cette fragilité et cette impermanence potentielle des émergences cosmopolites, à savoir si elles représentent une identité, une personnalité ou une pratique mutable. Pour Hannerz, cette compétence réside d’abord à l’intérieur de soi : c’est une question d’ancrage personnel qui fait largement place à une identité (1990 : 240). Pour Gay y Blasco, c’est une question de choix et d’engagement. En mettant en évidence les conséquences matérielles et affectives d’embrasser une perspective cosmopolite, il souligne que le cosmopolitisme serait une pratique mutable qui exige de prendre en considération les subjectivités cosmopolites qui se trouvent à la base de son orientation et qui peuvent être fortement teintées par le fait d’être une femme ou un homme, d’avoir à faire face à des contraintes du fait de sa provenance ethnique et des rapports que cela peut faire apparaître, comme celui des classes sociales, de la hiérarchie et même des inégalités (2010 : 404). Plusieurs débats anthropologiques sur ce qu’est le cosmopolitisme ont été dominés par la préoccupation des catégorisations et du dualisme entre identité et pratique. Enfin, pour quelques autres auteurs, le cosmopolite provient surtout de l’Ouest plutôt que d’ailleurs dans le monde, il appartient à l’élite plutôt qu’à la classe ouvrière, il s’observe davantage dans la pratique des voyageurs mobiles que chez les habitants sédentaires, il est métropolitain ou urbain plutôt que rural, et il appartient surtout aux consommateurs plutôt qu’aux travailleurs ou aux producteurs (Trémon 2009, Werbner 1999). À cet égard, il convient quand même de souligner que certains auteurs ont bien identifié les différents types de cosmopolitisme que sont par exemple la cosmopolitique et le cosmopolitisme culturel (Hannerz 2006), ou le cosmopolitisme d’élites plutôt que le cosmopolitisme non sélectif, plus démocratique et possible pour toutes les classes (Datta 2008). D’autres se sont aussi concentrés sur la différence entre transnationalisme et cosmopolitisme (Werbner 1999), ou cosmopolitisme et identités déterritorialisées (Trémon 2009 : 105). En dépit de cette prolifération de catégories, Hannerz reconnaît qu’il reste un flou autour de ce concept (2006 : 5). Selon lui, ce sont précisément ces différentes formes de cosmopolitisme qui en font un outil d’analyse variable, ouvert et attrayant pour les chercheurs. Malgré tout, Pollock et al. (2000 : 577) soutiennent qu’ils ne sont pas certains de ce que signifie réellement cette notion, mais ils arrivent à la conclusion qu’il s’agit bien d’un objet d’étude, d’une pratique et d’un projet.
30

Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
Abstract:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).

To the bibliography