Journal articles on the topic 'Cache partagé'

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1

Buyck, Jennifer, and Olivier Perrier. "De la fête comme projet de territoire. Réflexions liminaires autour de «La ferme du Bonheur»." Géo-Regards 9, no. 1 (2016): 43–60. http://dx.doi.org/10.33055/georegards.2016.009.01.43.

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Abstract:
Les expériences d’agriculture urbaine françaises – telles que développées dans les jardins partagés, les zones de cueillette, les fermes pédagogiques... – retranscrivent essentiellement un besoin des habitants, de citadins notamment, de s’approprier (se réapproprier ?) des savoir-faire, des solidarités, ancrés dans un territoire dont ils ont perdu la maîtrise. Que se cache-t-il derrière ce désir agri-urbain ? Celui-ci ne saurait se réduire à une pure nécessité alimentaire, ni même se justifier par un simple discours de transition écologique. À l’heure actuelle, le véritable enjeu de ces pratiques semble bien plus reposer sur la reviviscence d’une certaine convivialité. Que seraient les jardins partagés sans leurs temps de fête, que seraient des fermes pédagogiques sans humanité, que seraient les temps de cueillette sans la cuisine et le repas qui les suivent ? Nous formulons ici l’hypothèse que de telles pratiques festives relèvent du désir, un désir habitant. Un désir d’habiter ? L’ambition de notre propos est en effet de relier la question du désir à celles de l’usage et de la fabrication des territoires contemporains par l’interrogation – historique, philosophique et politique – d’hétérochronies singulières, de fêtes aux jardins, incarnées ici par l’exemple emblématique de la «Ferme du Bonheur ». S’intéresser à l’émergence de ces pratiques permettra d’évoquer, voire de dévoiler, un projet d’infraterritorialisation ; car bien que ces pratiques puissent paraître anecdotiques, même résiduelles, elles n’en seraient pas moins révélatrices d’un nouveau paradigme des territoires contemporains.
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2

Genin, Christine. "Lire Claude Simon lisant Proust." Tangence, no. 112 (May 23, 2017): 109–31. http://dx.doi.org/10.7202/1039909ar.

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Abstract:
Comme Roland Barthes, Claude Simon aurait pu écrire « Proust, c’est ce qui me vient », tant Marcel Proust est omniprésent dans l’ensemble de son oeuvre, se cache dans la plupart de ses recoins, les plus lumineux comme les plus sombres. Qu’il le prenne comme modèle de ses propres expérimentations dans ses entretiens, puise dans son oeuvre des leçons de composition, partage avec lui le goût des métaphores, déstructure et parodie ses analyses psychologiques, en fasse un personnage de ses romans, le regarde travailler et relire ses épreuves ou décrive avec lyrisme ses phrases « d’une mortelle somptuosité », il semble le lire et le relire sans fin. En suivant quelques fils de lecture, qui parfois s’entremêlent — la mémoire, les haies d’aubépines, les rats, la peinture ou les poissons cathédrales —, cet article tente de lire Simon lisant Proust, de lire Proust écrit par Simon, de lire Simon en prenant par Proust, de (re)lire Proust à travers Simon, etc.
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3

Loehr, Joël. "Le jeu déréglé du burlesque : du Roman comique (1651) à Molloy (1951)." Quêtes littéraires, no. 13 (December 30, 2023): 96–106. http://dx.doi.org/10.31743/ql.16862.

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Abstract:
Il n’est pas de fiction en prose narrative qui témoigne d’une intentionnalité ludique plus manifeste qu’une « histoire comique » : cet article l’illustre en analysant d’abord les stratégies de Scarron, maître du jeu, dans l’incipit burlesque du Roman comique. Enjambant les trois siècles qui séparent la parution du roman de Scarron (1651) de celle de Molloy (1951), non sans souligner l’impact qu’a eu le cinéma muet sur les moyens et les effets du burlesque dans une fiction en prose narrative, on interroge ensuite les stratégies de Beckett, plus complexes ou plus équivoques, non seulement parce que l’auteur semble cacher son jeu, à l’abri d’une voix narratrice, mais aussi parce que la fiction, entendue comme « feintise ludique partagée », s’ouvre alors à l’interférence registrale du pathétique.
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4

Voirol, Jérémie. "Récit ethnographique d’une expérience partagée de la fête de San Juan/Inti Raymi à Otavalo (Andes équatoriennes)." Ethnologies 35, no. 1 (September 9, 2014): 51–74. http://dx.doi.org/10.7202/1026451ar.

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Abstract:
Cet article constitue une tentative de récit ethnographique qui compte rendre l’expérience vécue de la fête de San Juan/Inti Raymi dans la région d’Otavalo (Andes équatoriennes) de différents acteurs et de l’anthropologue. L’auteur s’essaie à la description minutieuse afin de montrer, à partir d’une perspective pragmatique, le développement des actions dans l’espace et dans le temps, permettant de mettre en évidence le savoir pratique et la créativité de ses interlocuteurs, ainsi que la dimension d’indétermination des situations. Par ce faire, aucune explication sous-jacente ou cachée est recherchée, le sens se trouvant dans la pratique festive même. L’abondance des détails a également pour objectif de faire vivre aux lecteurs les situations et de leur faire prendre conscience de leur caractère complexe et situé.
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5

Ngangop, Joseph. "représentation du marronnage et du maquis, ou la mémoire reconstruite : Au seuil d’un nouveau cri de Bertène Juminer et de Demain est encore loin de Victor Bouadjio." Voix Plurielles 19, no. 2.2 (November 26, 2022): 688–703. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v19i2.4127.

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Abstract:
Centré sur la question de la mémoire autour du marronnage et du maquis, cet article pose la problématique de l’exhumation de l’histoire, celle des Antillais et des Africains, partagée avec l’Occident. Il vise à secouer la conscience collective, à ressusciter et à enseigner des pans méconnus de l’histoire aux nouvelles générations, afin qu’elles puissent tirer fierté du passé et s’assumer au présent. Il s’agit de rompre le silence pudique, d’assumer le devoir de mémoire et de restituer l’histoire cachée. Il faut susciter la réflexion historique, commandée par « les sommations impérieuses que le présent adresse au passé » (Chesneaux) et, ici, reconstituer et se réapproprier à partir du patrimoine immatériel que représentent deux romans, Au seuil d’un nouveau cri de Bertène Juminer et Demain est encore loin de Victor Bouadjio, les traces d’une partie de l’Histoire des Antilles et de l’Afrique.
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Hajok, Alicja, and Lidia Miladi. "Émergence de sens multiples dans le discours : sur l’exemple des structures lexico-syntaxiques des slogans." Roczniki Humanistyczne 71, no. 6 (August 31, 2023): 113–29. http://dx.doi.org/10.18290/rh23716.7.

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Abstract:
Cette étude se situe à l’interface entre l’analyse du discours, la pragmatique et la syntaxe. Elle a pour objectif de montrer l’existence de multiples interprétations du signifiant linguistique dans les slogans. L’analyse des slogans dans notre étude fait ressortir d’une part, le caractère intensif des structures lexico-syntaxiques partagées par les slogans relevant de la publicité verte et sociale, et d’autre part, l’existence du potentiel interprétatif du signifiant linguistique, en corrélation avec le signifiant iconique dans les slogans. Outre la modalité, le choix de certains éléments linguistiques ainsi que les effacements en surface sont source d’implicite et font émerger l’apparition de sens multiples, et donc de la face cachée du slogan, comparable à celle d’un iceberg.
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DUSAILLANT-FERNANDES, VALÉRIE. "Écrire sur l’être vulnérable : déconstruire le cliché de la « bulle » autistique chez Laurent Demoulin et Élisabeth de Fontenay." Australian Journal of French Studies: Volume 57, Issue 3 57, no. 3 (December 1, 2020): 293–306. http://dx.doi.org/10.3828/ajfs.2020.26.

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Abstract:
Au-delà des clichés et des idées reçues, Élisabeth de Fontenay et Laurent Demoulin, racontent leur relation unique avec un proche autistique. Dans Robinson (2016), Laurent Demoulin se cache derrière le roman autobiographique pour parler de son fils et de leur relation interdépendante. De même, Élisabeth de Fontenay fusionne fiction, autobiographie et philosophie pour « saisir » le caractère unique de la personnalité de son frère de quatre-vingts ans dans Gaspard de la nuit (2018). À la lumière des théories sur le care et sur la vulnérabilité, l’article examine de quelle manière ces auteurs cherchent à déconstruire le cliché de la bulle autistique en exposant la fragilité de l’être aimé, mais aussi sa présence chaleureuse enrichie de moments d’échanges indicibles et d’expériences partagées. De plus, puisque « [l]e care est [une] confrontation à sa vulnérabilité propre », il s’agit d’observer comment les narrateurs révèlent leurs propres défaillances et leurs interrogations sur les mondes extérieur et autistique tout en mettant en évidence l’influence de l’altérité du sujet vulnérable sur leurs carrières respectives.
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8

Marchand, Suzanne. "Cachez ce sang que je ne saurais voir. Les menstruations au Québec (1900-1950)." Études 10 (January 22, 2013): 69–80. http://dx.doi.org/10.7202/1013541ar.

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Abstract:
Cet article retrace les pratiques et croyances entourant les menstruations au Québec au cours de la période 1900-1950. En s’appuyant sur des témoignages recueillis auprès d’hommes et de femmes qui ont vécu au Québec au cours de la période étudiée, l’auteur traite du secret entourant le phénomène menstruel, des moyens dont disposaient les femmes pour ne pas laisser voir qu’elles étaient menstruées, des expressions utilisées pour faire allusion aux menstruations sans les nommer, ainsi que des craintes et interdits entourant le sang menstruel. Le recours à diverses études portant sur les menstruations dans d’autres cultures ou à d’autres époques permet en outre de démontrer que les pratiques et croyances recueillies au Québec étaient loin d’être exclusives, certaines étant même universellement partagées et s’inscrivant dans la longue durée.
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Wadbled, Nathanaël. "Fantasmer en laissant le corps dans le placard. Normalisation de la jouissance et impossibilité du rapport sexuel dans Royal Opera de Lionel Soukaz." Voix Plurielles 15, no. 2 (December 9, 2018): 83–95. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v15i2.2076.

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Abstract:
Après ses premiers films où il met en scène la revendication de l’homosexualité comme une liberté de choix dans l’accomplissement de désirs surgissant dans l’ordre social, Lionel Soukaz présente l’impossibilité de cet accomplissement dans la dernière partie de Race d’Ep. Il s’agit du moment où les corps sont subsumés par les fantasmes et où les fantasmes sont tout ce qui reste à une minorité subversive quand elle entre dans un processus de revendication de tolérance, au lieu de se battre afin que son existence soit acceptée. Les corps attachés à une topographie des plaisirs où surgissent les désirs inassimilables sont condamnés à rester dans une nuit cachée sous peine de perdre leur jouissance. Ni celui qui, curieux et bienveillant, se fait guider dans ces hétérotopies, ni son guide, à partir du moment où il cherche à se rendre tolérable, n’y pénètrent véritablement. Le premier a l’assurance qu’il n’y restera pas. Il peut bien être fasciné ou tolérant, il ne touche pas ces corps et ne partage pas leurs plaisirs ni leurs désirs. Pour le second, cette nuit n’excite que sur le mode du fantasme, qui semble devoir remplacer les plaisirs et les corps désirants dès qu’il s’agit de les montrer et de les faire reconnaître.
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GIESING, Cornelia Bernhardette. "“Le loup dans la bergerie”: Narrations et identités des Bijaa, sujets conquéreurs de l’ancien royaume de Kasa en Sénégambie. Hommage à Stephan Bühnen (1950-2015)." Varia Historia 36, no. 71 (August 2020): 361–93. http://dx.doi.org/10.1590/0104-87752020000200005.

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Abstract:
Resumé Cet article présente des narrations bijaa (balanta mané) sur le peuplement, les identités et les divisions territoriales du pays ajaa sur la rive gauche du fleuve Cacheu (Guinée-Bissau) et dans le Balantakunda (Sénégal). Dans ce cas particulier, la possibilité d’intégrer des sources orales et des documents écrits primaires permet de constater une continuité des transmissions depuis le XVIIe siècle à partir des observations des commerçants et témoins directs Lemos Coelho (1669) et Bertrand-Bocandé (1837-1848), des informations du commandant militaire et cartographe Graça Falcão (1894-1897), des Cahiers de recouvrement fiscal à partir des années 1920, et finalement des narrations bijaa sur la fondation des territoires et villages du Jaa. L’ensemble des perspectives, extérieures et locales, donnent l’idée d’une stabilité territoriale à long terme mais aussi d’une énorme fluidité identitaire au niveau des acteurs dominants, bañun/kasanga, mandinka, ajaa. La configuration territoire, sanctuaires, clans/lignages perdure, tandis que les identités ethniques des occupants et conquéreurs successifs se confondent ou superposent. L’article se veut une invitation à des enquêtes - en accord avec de nouvelles approches socio linguistiques (Lüpke, 2018) - sur l’unité culturelle et les mémoires orales partagées par de différents occupants du même espace qui ne parlent pas nécessairement la même langue.
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Hanegraaff, Wouter. "The Birth of Esotericism from the Spirit of Protestantism La naissance de l'ésotérisme à partir de l'esprit du protestantisme." Aries 10, no. 2 (2010): 197–216. http://dx.doi.org/10.1163/156798910x520593.

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Abstract:
AbstractCet article traite de l'émergence et du développement historiques des manières dont nous entendons actuellement l'“ésotérisme occidental” compris comme domaine relativement autonome de la recherche universitaire. Il en traite en explorant un certain nombre de moments possibles de sa “naissance”, en partant du présent et, à partir de là, en remontant dans le temps. Déterminantes pour l'émergence de l'ésotérisme occidental en tant que concept sont les années 1992 (L'ésotérisme, d'Antoine Faivre), 1965 (création de la première chaire d'Histoire de l'ésotérisme occidental, à l'E.P.H.E. [Paris]), 1933 (le début des conférences Eranos), et 1828 (l'Histoire critique du gnosticisme, de Jacques Matter). L'auteur pose qu'en définissant l'ésotérisme en termes de prétention à la connaissance (recherche de connaissance secrète, cachée, dissimulée, supérieure, plus profonde, ou intérieure), les approches traditionnelles, religionistes, aussi bien que les approches discursives contemporaines de l'ésotérisme finissent par en faire un concept théorique aux applications potentiellement universelles et, du même coup, risquent de faire perdre de vue sa spécificité historique. A l'encontre de ces perspectives, l'auteur défend la manière dont Faivre conçoit l'ésotérisme, c'est-à-dire, comme une série de courants historiques ayant donné lieu à un corpus référentiel de textes. Il poursuit en posant que ce que ces courants et ces textes ont en commun n'est pas, comme le dit Faivre, leur participation à une “forme de pensée”, mais leur exclusion, à caractère polémique, de la part d'un discours “anti-apologétique” dans le Protestantisme du 17ème siècle.
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Hewitt, Marsha. "Affective and Cognitive Dimensions of Religious Experience: Toward a Conceptual/Theoretical Integrative Perspective." Studies in Religion/Sciences Religieuses 41, no. 1 (March 2012): 33–45. http://dx.doi.org/10.1177/0008429811430056.

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Abstract:
Although it may be widely accepted that the capacity for religious experience constitutes a mental state which, as with all mental states and inner experiences, has a neurological foundation, it is not so readily agreed upon as to what the psychological significance of such a state might be. That is to say, what are the affective components that pertain to that ‘more’ of religious experience that can be identified across specific religious traditions and histories? For William James, the proper study of religions must begin with the actual, felt religious experiences of human beings in specific contexts. Yet it is this focus on religious experience that appears to leave some contemporary theorists of religion uneasy, as if the exploration of the affective dimension negates or ‘softens’ the by now clear neurological basis of religious experience and beliefs. Underlying this unease, of course, is that the psychological/phenomenological approach conceals a hidden theological interest. That this is often true is more by contingency than theoretical necessity. This unease goes back at least as far as Freud’s ambivalence toward the ‘oceanic feeling,’ or what cognitive archaeologist David Lewis-Williams refers to as ‘absolute unitary being,’ which is a widely valued feature of religious experience for believers. This ambivalence should not marginalize the importance of ‘psychological significance,’ however, as it did in Freud’s writing on religion and as it continues to do in that of contemporary theorists, particularly those who turn to neuroscience as an important explanatory resource in the study of religious experience. This paper will argue that conceptual balance addressing the emotional and biological elements of religious experience is methodologically more adequate and theoretically richer than more strictly cognitive approaches, and will focus most centrally on the work of Sigmund Freud and David Lewis-Williams. Si l’idée que la capacité à l’expérience religieuse constitue un état mental qui, comme tous les états mentaux ou expériences intérieures, a une fondation neurologique est très largement partagée, la signification psychologique d’un tel état ne fait pas l’objet d’un tel consensus. En d’autres termes, quels sont les éléments affectifs ayant trait à ce « plus » de l’expérience religieuse qui peuvent être identifiés à travers les traditions et histoires spécifiques des religions ? Pour William James, l’étude des religions doit commencer par l’expérience réelle et ressentie par les êtres humains dans des contextes spécifiques. Cependant, cette attention portée à l’expérience religieuse semble laisser les théoriciens contemporains mal à l’aise, comme si l’exploration de cette dimension affective niait ou minimisait la base aujourd’hui clairement neurologique de l’expérience religieuse et des croyances. Accentuant ce malaise, bien sûr, l’approche psychologique/phénoménologique dissimule un présupposé théologique caché. Si ceci est souvent vrai, ça l’est par contingence plus que par nécessité théorique. Ce malaise nous renvoie au moins jusqu’à l’ambivalence freudienne envers le « sentiment océanique », ou à ce que l’archéologue constructiviste David Lewis-Williams appelle l’ ‘être absolu et un’ qui est un trait largement valorisé de l’expérience religieuse pour les croyants. Cette ambivalence ne doit pas marginaliser l’importance de la ‘signification psychologique’, comme ce fut le cas depuis les écrits de Freud sur la religion jusque chez les théoriciens contemporains, plus particulièrement ceux qui considèrent les neurosciences comme une ressource explicative dans l’étude de l’expérience religieuse. Cet article qui portera principalement sur les travaux de Sigmund Freud and David Lewis-Williams, montrera que l’équilibre conceptuel entre les éléments émotionnels et biologiques de l’expérience religieuse est plus adéquat et, d’un point de vue théorique, plus riche que des approches strictement cognitives.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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Abstract:
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Djokovic, Zorica. "Stanovnistvo istocne Makedonije u prvoj polovini XIV veka." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 40 (2003): 97–244. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0340097d.

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Abstract:
(francuski) Le but du pr?sent ouvrage est de pr?senter la structure ethnique de la Mac?doine de l'Est dans la p?riode entre 1300 et 1341, et cela en se basant sur les donn?es anthroponymiques. Cette limitation dans le temps et l'espace a ?t? impos?e par les sources elles-m?me, qui sont les praktika (une sorte de registre des cadastres) des monast?res d'Athos, car ils sont les seuls ? avoir ?t? conserv?s. Les monast?res en question avaient eu des propri?t?s dans cette r?gion-l? et c'est uniquement pour cette p?riode qu'ils permettent de suivre continuellement la population dans certains villages. Il faudrait prendre en consid?ration le fait que dans les praktika ?taient recens?s uniquement les par?ques (paysans d?pendants) des monast?res d'Athos dans 65 villages, et non pas la population enti?re de cette r?gion. Parfois un monast?re dans un certain village n'avait qu'un ou deux m?nages de par?ques. Cela signifie que les r?sultats que nous avons obtenus ?taient relatifs. Deuxi?mement, toutes les agglom?rations ne sont pas couvertes par les sources pour toute la p?riode mentionn?e. Rares sont les cas o? pour un village il existe 3-4 praktika ce qui nous permet de suivre sa population dans 2-3 g?n?rations. Le cas le plus fr?quent est lorsqu'il n'existe qu'un seul praktika ce qui nous permet uniquement de constater dans quelle circonstance avait apparu le praktika, mais pas de suivre les changements ?ventuels dans la structure de la population. ?galement, il faudrait tenir compte du fait que c'est uniquement la population paysanne qui a ?t? recens?e. Dans la majorit? des praktika, les m?nages de par?ques sont d?crit en d?tail, quant aux par?ques eux-m?me, ils sont identifi?s de mani?re diff?rente, le plus souvent d'apr?s leur nom individuel ou d'apr?s une autre caract?ristique comme par exemple un surnom, une profession compl?mentaire une origine ethnique, lieu d'o? la personne ?tait venue, relation familiale par rapport ? une autre personne. Ces moyens d'identification nous pr?sentent des donn?es pr?cieuses sur la soci?t? rurale et sur les professions compl?mentaires exerc?es par les paysans (il s'agit le plus souvent de m?tiers et plus exactement le m?tier de cordonnier, de forgeron et de potelier), sur les rapports entre les gens, les conditions mat?rielles, les migrations, la langue utilis?e par la population... Afin d'?tudier la structure ethnique d'apr?s l'anthroponymie, il fallait avant tout classifier les pr?noms. En effectuant cela, nous nous sommes confront?s ? plusieurs probl?mes. Il arrive parfois que dans la litt?rature scientifique que nous avons consult?e, on donne des interpr?tations compl?tement diff?rentes des pr?noms que nous avons rencontr?s, c'est pourquoi, nous avons d? juger de nous-m?me assez souvent. Tout en nous basant avant tout sur l'?tymologie mais ?galement sur l'observation de la situation sur le terrain. Par exemple si pour un pr?nom ou un mot on suppose qu'il est d'origine slave, nous nous sommes efforc?s de d?finir si ce nom apparaissait plus souvent dans un milieu o? il y a des Slaves. Les listes des noms et surnoms sont aussi donn?es afin que nos conclusions puissent ?tre contr?l?es. Certains des probl?mes sont originaires des recenseurs eux-m?mes. Ils ?taient Grecs et certains d'entre-eux ne savaient pas transcrire correctement les pr?noms et les surnoms non-grecs. Cela est particuli?rement valable pour les sons qui n'existent pas dans la langue grecque. Parfois ils hell?nisent les pr?noms non-grecs et leur donnent un sens qu'ils n'avaient pas. Par exemple: le surnom slave Stur (St?nr?z) est transcris d'une mani?re incorrecte en tant que surnom grec Zgur (Sgsyr?z). Derri?re ces formes aussi modifi?es il est impossible de reconna?tre la forme v?ritable sauf s'il existe des s?ries praktika qui permettent que les donn?es soient compar?es. Pourtant, la classification m?me des pr?noms ne suffit pas pour aboutir ? des conclusions fiables sur l'appartenance ethnique de leur porteurs. N?anmoins, le plus grand nombre repr?sentent les pr?noms du calendrier qui n'indiquent rien sur l'appartenance ethnique, ? moins que des variations populaires de ces pr?noms ne soient utilis?es (par ex. Joanakis ou Joanikije au lieu de Jovan chez les Grecs ou Ivan, Ivanko Janko chez les Slaves) et ceci est extr?mement rare. Les plus pr?cieux sont les pr?noms populaires. Mais, l? aussi il faut ?tre tr?s vigilant. En g?n?ral, si quelqu'un porte un pr?nom slave, il est Slave. Cependant, il arrivait souvent que ce pr?nom devienne un nom patronymique et soit ainsi transmis ? travers les g?n?rations, quant ? la famille, elle s'hell?nisait entre-temps. Nous sommes arriv?s ? la conclusion que l? o? les noms individuels apparaissent au moins dans deux g?n?rations, il s'agissait s?rement des Slaves pop-hell?nis?s (qui parlent le slave). Au cas o? les descendants des Slaves portent des noms individuels grecs, nous avons de bonnes raisons ? douter qu'il s'agisse d'une hell?nisation (qui est du moins entam?e, ce qui ne veut pas dire qu'elle ait aboutit ? une fin). Les surnoms sont nombreux et vari?s. Ils peuvent nous ?tre d'une grande utilit? dans la d?termination de l'appartenance ethnique de quelqu'un. Vu que la majorit? de par?ques porte des pr?noms eccl?siastiques c'est-?-dire neutres, comme nous les avons nomm?s pour les besoins de notre ouvrage, les surnoms sont particuli?rement pr?cieux lorsque nous rencontrons ce genre de situations. N?anmoins, l'existence de surnoms slaves nous montre que dans le milieu o? ils apparaissent, la langue slave est comprise et parl?e, alors que le grec nous indique que le grec est compris et parl?. En principe, celui qui porte un surnom slave est le plus souvent Slave. Cependant, l'existence de ce genre de surnom n'exclut pas Fhell?nisation. Il existe une autre difficult? qui est que les membres d'un groupe ethnique peuvent avoir un surnom dans la langue de l'autre peuple avec lequel le plus souvent ils cohabitent. Il existe plusieurs cas o? les Slaves pour lesquels nous sommes certains qu'ils sont Slaves, car les membres de leur famille portent des noms individuels slaves ont un surnom grec. L'analyse a montr? que ce genre de cas se rencontrent dans les r?gions bilingues o? ce surnom avait ?t? compr?hensible aux membres des deux ethnies. C'est pourquoi, les surnoms, en tant qu'indices de l'appartenance ethnique ne peuvent en aucun cas ?tre utilis?s individuellement, mais uniquement en combinaison avec d'autres donn?es. Les r?sultats auquels nous sommes parvenus sont les suivants. La Mac?doine de l'est ?tait au XIVe si?cle une r?gion encore ethniquement h?t?rog?ne ce qui ne fait que confirmer les r?sultats des autres chercheurs. Pourtant, la question de la structure ethnique est r?duite ? la question des relations entre Grecs et Slaves. Les autres peuples qui se rencontrent, et qui sont les Latins, les Valaches, divers peuples turcs, les Albanais, les Arm?niens les Rom et m?me un Juif et une famille hongroise, ils forment tous une minorit? g?n?ralement d?j? assimil?e. Dans la moyenne, les pr?noms et surnoms slaves se manifestent dans un peu plus d'un quart de familles recens?es. Cela ne veut pas dire que les Slaves pop-hell?nis?s repr?sentaient r?ellement une partie si importante de la population de l'est de la Mac?doine, car leur pr?noms et surnoms se transformaient parfois en nom de famille et ?taient ainsi conserv?s m?me apr?s que la famille se soit hell?nis?e. D'autre part il faut prendre en consid?ration qu'un certain nombre de Slaves se dissimulait derri?re des pr?noms eccl?siastiques et c'est pourquoi il est rest? pour nous imperceptible. Donc, les donn?es statistiques pr?sentent uniquement une image relative de la r?alit?, mais elles sont donn?es dans l'ouvrage car il a ?t? n?cessaire de donner un certain rapport num?rique de la pr?sence des Grecs et des Slaves. La pr?sence de la population slave dans la Mac?doine de l'Est n'est pas proportionn?e. On observe plusieurs r?gions qui se distinguent par la pr?sence des Slaves ? leur sein, c'est pourquoi nous les avons analys?s individuellement. La Chalcidique est une r?gion o? le nombre de Slaves, dans la p?riode depuis le d?but du XIVe si?cle jusqu'en 1341 ?tait consid?rable. En moyenne, leurs pr?noms et surnoms se manifestent dans environ 25% de m?nages ce qui, statistiquement parlant, nous indique que les Slaves repr?sentait un quart de la Chalcidique, qu'il s'agisse des Slaves qui avait encore gard? leurs caract?ristiques ethniques, ou qu'il s'agisse de ceux qui se sont hell?nis?s mais qui ont gard? leur noms individuels ou leurs surnoms slaves en tant que noms de famille. Lorsque l'on effectue une coupe dans le temps de la pr?sence des pr?noms et surnoms slaves, il est ?vident que le nombre de Slaves en Chalcidiques diminue sans cesse. De 35,98% combien il y en avait au d?but du XIVe si?cle, leur nombre jusqu'aux ann?es vingt avait diminu? et repr?sentait 20,81% et le d?croissement continuait jusqu'? 1341 lorsqu'ils apparaissent dans uniquement 13,69% de m?nages. Dans cette m?me p?riode, on distingue une hausse du nombre de m?nages portant des pr?noms grecs, ainsi qu'une baisse de m?nages portant des pr?noms mixtes c'est-?-dire avec des pr?noms populaires d'au moins deux peuples, dans ce cas-l?, le plus souvent grec et slave. Nous pensons que dans ce ph?nom?ne se cache l'explication de la diminution du nombre de familles portant des pr?noms slaves. N?anmoins, comme les mariages mixtes ?tait une chose fr?quente, avec le temps, dans ces couples dominait l'influence grecque ce qui est tout ? fait compr?hensible, ?tant donn? que les Grecs, comme on peut le remarquer sur le tableau 3, d?j? au d?but du si?cle ?taient dominants. En plus du fait que l'on remarque que le nombre de Slaves est en baisse continue, on remarque que leur pr?sence n'?tait pas partout la m?me. En relation avec cela, il existe de nombreuses diff?rences entre la Chalcidique de l'Ouest et de l'Est. En g?n?ral, pour la Chalcidique de l'Ouest on pourrait dire que le nombre de Slaves, plus exactement, les familles portant des pr?noms et surnoms slaves est petit. Statistiquement observant, ce nombre s'?l?ve ? environ 13% et reste stable pour toute la p?riode de 1301 jusqu'? 1341. Cependant, dans certains endroits comme par exemple Epan?-Bolbos Skyloch?rion, N?akitou ainsi que d'autres endroits, ils n'apparaissent pas du tout. M?me dans les endroits o? il y en avait dans un nombre consid?rablement plus grand que la moyenne, comme c'est le cas avec Sainte-Euph?mie, nous sommes les t?moins de leur disparition ? la suite de l'hell?nisation compl?t?e. Deux autres faits t?moignent de la fin du processus d'hell?nisation des Slaves dans la Chalcidique de l'Ouest. Le premier fait est que dans la majorit? des cas o? nous rencontrons des pr?noms ou surnoms slaves, ils apparaissent en fonction de noms fig?s et sont port?s par des personnes aux pr?noms eccl?siastiques voire m?me grecs alors qu'il y a tr?s peu de noms individuels slaves. Deuxi?mement, l? o? les pr?noms slaves apparaissent comme noms individuels, ils sont le plus souvent port?s par des immigrants, dont certains d'entre eux sont devenus les gendres dans certaines familles grecques autochtones. En Chalcidique de l'Est il y avait consid?rablemet plus de Slaves que dans la partie ouest de la p?ninsule. En moyenne, les pr?noms slaves apparaissent dans un tiers de m?nages. Pourtant si nous observons chronologiquement les sources, nous nous apercevons que le nombre de Slaves est en baisse continue. De 38,29% combien ils ?taient au d?but du si?cle, leur nombre baisse ? environ 30% dans les ann?es vingt du XIVe si?cle pour ensuite baisser ? seulement 14,49% en 1338-1341. Ce dernier r?sultat est ? prendre avec r?serve. N?anmoins pour les ?tapes pr?c?dentes nous disposons de dix fois plus de donn?es que pour la derni?re ?tape. C'est pourquoi nous estimons que le r?sultat obtenu est, au moins partiellement, la cons?quence de la nature fragmentaire des sources, et qu'il y aurait pu ?tre beaucoup plus de Slaves. Ici, les Slaves ?taient encore rest?s en tant que groupe ethnique solide. L'hell?nisation ?tait ici aussi entam?e, mais elle n'a pas ?t? compl?t?e. Ce qui caract?rise en g?n?ral cette r?gion, c'est l'importante mixit? ethnique de la population, la coexistence et le bilinguisme. Cependant, la situation varie d'un village ? un autre. Il y en a de ceux o? les pr?noms et les surnoms slaves se manifestent uniquement en fonction de patronymes, alors qu'aucun membre de la communaut? ne porte un pr?nom slave en tant que nom individuel ce qui t?moigne du fait que les Slaves, autrefois, dans un pass? pas si lointain, ?taient pr?sents, l?, mais qu'une hell?nisation a ?t? effectu?e comme c'est le cas avec Hi?rissos et Gomatou. Il y en a aussi o? le nombre de Slaves est important mais qui dimunue avec le temps ce qui indique que l'hell?nisation est en cours comme ? Kozla. Certains villages indiquent un haut pourcentage de population slave comme Gradista, Simeon et S?lada, mais on y rencontre pourtant des traces d'hell?nisation. Dans d'autre, n?anmoins le nombre de Slaves augmente: ? Kontogrikon et ? M?tallin.Ce qui peut aussi ?tre observ? c'est qu'une si grande pr?sence de Slaves pourrait ?tre expliqu?e non seulement par leur r?sistance vis-?-vis de l'hell?nisation mais aussi par leur migrations r?centes dans ces r?gions-l?, ce qui signifie qu'ici nous ne rencontrons pas uniquement les descendants des Anciens Slaves, c'est-?-dire ceux qui ?taient venus dans ces r?gions d?j? au septi?me si?cle, mais aussi que la communaut? ethnique slave ?tait renforc?e avec l'arriv?e des nouveaux Slaves. Dans la r?gion de Strymon, on distingue plusieurs r?gions caract?ristiques. La premi?re r?gion est la vall?e de Strimona pour laquelle on pourrait dire la m?me chose que pour la Chalcidique de l'Ouest, c'est pour cela que nous ne r?p?terons pas les r?sultats ? cet endroit-l?. La deuxi?me est la r?gion montagneuse de Kerdylion et Bolb?. Malheureusement, pour cette r?gion nous disposons uniquement de donn?es pour les dix premi?res ann?es du XIVe si?cle. En g?n?ral, on pourrait dire pour elle que le nombre de Slaves est ?lev?. Leur pr?sence correspond ? celle de la Chalcidique de l'Est, elle est m?me quelque peu plus importante. Malgr? l'hell?nisation qui s'?coule en toute ?vidence, leur nombre est relativement stable. Le fait qu'en 1318-1321, les pr?noms populaires slaves se rencontrent seuls dans plus de 20% de m?nages nous indique qu'au moins un cinqui?me de la population devait ?tre slave et pop-hell?nis?e. Le nombre de mariages mixtes est important. On parle les deux langues, le slave et le grec. Cependant, ceci est valable uniquement pour une p?riode de vingt ans, de 1301 jusqu'? 1321. Malheureusement, les sources ne nous permettent pas de suivre ce qui se passait plus tard avec la population de ces villages-l?. La troisi?me province est la r?gion du mont de Pang?e qui est caract?ris?e par une forte pr?sence de Slaves. Ils repr?sentaient presque la moiti? de la population de cette r?gion. Dans certains villages il y en avait m?me beaucoup plus par exemple ? Boriskos en 1316, dans certains villages ils ?taient plus nombreux que les pr?noms purement grecs comme dans le m?toque de Saint-Pent?l??im?n et Ob?los. Les pr?noms slaves se rencontrent comme noms individuels, c'est-?-dire pr?noms vivants, et non pas comme des mots slaves fig?s en fonction des noms patronymiques. Sur l'existence de l'?l?ment slave nous parlent non seulement les nombreux cas que les descendants des Slaves portent des pr?noms slaves mais il y a aussi de nombreux cas o? les enfants issus de mariages mixtes gr?co-slave portent ?galement des pr?noms slaves. Ceci d?montre que dans ces mariages-l? il n'y avait pas la domination de l'?l?ment grec, ou du moins pas tout de suite. Nous sommes les t?moins que les enfants de parents aux pr?noms grecs portent parfois des pr?noms slaves. Ceci pourrait signifier que m?me l? o? l'on donnait des pr?noms grecs aux Slaves, ces derniers n'ont pas ?t? automatiquement hell?nis?s, mais vu qu'entour?s d'une importante population slave, ils r?ussissaient ? conserver encore leurs caract?ristiques ethniques ainsi que le fait qu'ils ?taient hell?nis?s tr?s difficilement et lentement. Ils s'?taient maintenus ici en tant qu'?l?ment ethnique extr?mement fort et ils n'ont pas ?t? hell?nis?s jusqu'? l'arriv?e des Turques. Les exemples de villages de Dobrobikeia et Ob?los le montrent tr?s bien, ces villages ?taient d?plac?s ? la suite d'attaques turques dans la p?riode entre 1316 jusqu'? 1341. En g?n?ral, on pourrait y ajouter encore que la population slave s'est beaucoup mieux maintenue dans les r?gions montagneuses que dans les r?gions maritimes et dans les plaines. On pourrait dire que la Mac?doine de l'Est ?tait une r?gion interm?diaire entre les provinces slaves du nord et les provinces grecques du sud. Il est imp?ratif d'ajouter que la mixit? de la population est grande et que tout partage en population purement grecque ou purement slave pourrait ?tre artificiel. On peut facilement remarquer dans les sources que les habitants de certaines r?gions et agglom?rations comprenaient les deux langues et que le nombre de mariages mixtes ?tait consid?rable. Il y avait des familles qui contenaient voire m?me trois ?l?ments ethniques. Le bilinguisme et la coexistence ?taient chose commune c'est pourquoi nous pensons qu'ils repr?sentent m?me le principal facteur d'hell?nisation ?tant donn? qu'avec le temps, il y a eu une domination de l'?l?ment ethnique grec m?me dans les milieux caract?ris?s par une forte pr?sence des Slaves.
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Kylian, Nicolet, and Cherine Fahim Fahmy. "Mes troubles neuro-développementaux." Cortica 1, no. 1 (March 21, 2022). http://dx.doi.org/10.26034/cortica.2022.1951.

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Abstract:
Monsieur Kylian Nicolet nous partage son travail d'appronfondissement lors de l'obtention de son diplôme de CFC informaticien. Il nous permet avec courage d'entrer dans son monde intérieur, ce qu'il a vécu en tant qu'étudiant souffrant des troubles de l'apprentissage. Un témoignage bouleversant, plein de doutes et d'espoirs. ... Mes troubles de l’apprentissage m’accompagnent depuis ma naissance, c’est-à-dire le samedi 28 mars de l’année 1998. Depuis, je vis et je m’efforce quotidiennement de les accepter comme étant une partie intégrante de moi-même. Derrière ces troubles bénins se cache une multitude de problèmes qui freinent la personne atteinte dans sa progression, autant dans la vie de tous les jours que dans le monde professionnel. Moqueries, jugements, perte de confiance, etc. Pour moi, le plus difficile à endurer c’est ce qui découle de ces maux que plutôt les maux eux-mêmes. Étant atteint par quatre de ces troubles, à savoir la dyscalculie, la dyspraxie, la dyslexie et la dysphasie, je ne le vis pas forcément bien. En effet, je n’accepte pas d’être atteint par ces derniers. C’est pour cela que j’ai décidé de choisir ce sujet pour la réalisation de mon travail d’approfondissement personnel, afin de mieux me comprendre.
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Nadler, Leticia. "L’œuf mystérieux par H. Flamand." Deakin Review of Children's Literature 5, no. 4 (May 4, 2016). http://dx.doi.org/10.20361/g2960h.

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Abstract:
Flamand, Hélène. L’œuf mystérieux. La nouvelle plume. Collection : P’tits copains. Regina (Saskatchewan), 2015. Imprimé chez Houghton Boston.Hélène Flamand est une auteure d’Edmonton qui a écrit plusieurs albums jeunesses parus aux Éditions de la nouvelle plume et dans lesquels on y retrouve toujours des personnages animaliers. Hélène Flamand a plus d’une corde à son arc puisqu’en plus de l’écriture, elle partage son temps entre l’université de l’Alberta où elle donne des cours de psychologie et sa profession de psychologue scolaire. Dans son dernier ouvrage jeunesse, Hélène Flamand emmène ses lecteurs à la ferme où on y retrouve des lapins, des poules, des canes et un œuf abandonné surgi de nul part.L’œuf mystérieux c’est l’histoire de Duvet, une jolie cane qui décide d’aller se promener vers un étang où par hasard elle trouve un œuf. Face à ce petit orphelin, Duvet ne reste pas insensible, il lui faut retrouver sa maman au plus vite. Après une recherche sans succès dans la basse-cour de la ferme, l’instinct maternel s’empare de Duvet et elle pense à adopter ce petit être solitaire. C’est alors que surgit une maman cane dont ses œufs avaient été éparpillés. Grâce à Brigitte, ils ont tous été retrouvés sauf un. Et par amour maternel, Duvet se sépare de cette petite boule beige qu’elle venait d’adopter. La maman cane comprend la douleur de ce geste et s’empresse de dire à Duvet que d’une certaine façon elle est aussi sa maman. Cette belle histoire est illustrée avec soin par Andrew S. Davis dont le coup de crayon se veut précis. Il a pensé au moindre détails de la vie animale à la campagne allant jusqu’à représenter au milieu de la flore une belle petite abeille et de nombreux papillons. L’auteure et l’illustrateur semblent avoir travaillé main dans la main pour réaliser cet album afin de permettre aux jeunes lecteurs de mieux suivre les aventures de Duvet.Derrière cette histoire d’œuf abandonné se cache une belle leçon de vie sur l’amour maternel du parent adoptif comme du parent biologique et du lien possible entre ces deux parents dans l’intérêt de l’enfant. Et même si cette histoire est riche en symbolique que seul les adultes peuvent percevoir, il ne fait aucun doute que ce livre plaira aux jeunes lecteurs de plus de 3 ans. Il leur montrera qu’un petit œuf n’est jamais seul et qu’il y aura toujours une maman pour l’aimer et s’occuper de lui.Note : 4 étoilesAuteure de la critique : Leticia NadlerLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis trois ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15653.

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Abstract:
"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2008.05.01.

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Abstract:
"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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Belleflamme, Paul, and Laurent Slits. "Numéro 83 - décembre 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15313.

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Abstract:
Au début du mois d’octobre 2010, l’entreprise Apple a été condamnée par la justice américaine à payer pas moins de 625,5 millions de dollars à la petite société Mirror Worlds, LLC pour avoir enfreint trois de ses brevets. Le géant informatique a d’ores et déjà contesté la décision. Ce récent litige ramène sur le devant de la scène les patent trolls, aussi appelés chasseurs de brevets, dont l’activité principale consiste à acquérir et/ou détenir des brevets qu’ils n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’ils cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Mirror Worldsserait-il un troll ? Qu’en est-il exactement ? Qui sont ces patent trolls ? En quoi leur activité est-elle néfaste ou bénéfique ? C’est à ces quelques questions que ce numéro de Regards Economiques se propose de répondre. Ces questions sont liées au développement de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie de la connaissance. Celle-ci se caractérise essentiellement par la part croissante occupée par les actifs immatériels, constitués principalement d’idées, d’inventions, de savoirs et de connaissances. Dans de telles économies où l’innovation est devenue le moteur du changement et de la croissance, il est évident qu’assurer la production et la circulation de la connaissance est d’une importance capitale. Cependant, l’organisation de ces deux activités est particulièrement difficile à mettre en œuvre et les mécanismes qui existent aujourd’hui, dont le brevet est un exemple, ne vont pas sans poser leurs propres problèmes. Malgré ses vertus évidentes, le brevet solutionne le problème d’appropriabilité inhérent au caractère non excluable de la connaissance de manière imparfaite et génère également son lot d’effets pervers : hold-up etpatent trolling en sont deux exemples. Aujourd’hui, de nombreuses innovations, surtout dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, sont dites cumulatives : elles sont basées sur – ou directement liées à – d’autres innovations. Le risque est ainsi accru pour les innovateurs de contrefaire un brevet sans s’en apercevoir. Ensuite, la nécessité de passer par une première innovation pour en créer une seconde place le premier innovateur dans une position de négociation très forte; celui-ci est en effet en mesure d’exiger le paiement de royalties très élevées au contrefacteur qui se trouve prisonnier des investissements technologiques qu’il a faits. C’est ce qu’on appelle, en termes économiques, un problème de hold-up. Le hold-up est l’activité de base des patent trolls : ces entités acquièrent et/ou détiennent des brevets qu’elles n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’elles cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Leur activité, parfaitement légale, pose question car elle entrave la circulation de la connaissance protégée par le brevet. L’environnement, politique, juridique et économique joue un rôle capital dans l’existence et le développement des trolls et explique pourquoi ceux-ci sont plus actifs outre-Atlantique : l’élargissement du champ de brevetabilité, un Office des brevets laxiste et des frais de justice élevés sont autant de facteurs qui favorisent la pratique du patent trolling. Pour les victimes des trolls, de nombreuses solutions existent déjà aujourd’hui et l’on peut s’en réjouir : tant des initiatives privées, pour repérer et combattre les trolls, que des mouvements jurisprudentiels tentent de contenir et prévenir l’invasion. Il reste qu’une vision à long terme est nécessaire et ce numéro de Regards économiques évoque un certain nombre de solutions normatives. Nous plaidons principalement pour le développement d’un marché des brevets plus efficaces. Si les trolls peuvent agir aujourd’hui, c’est en effet parce que le marché des brevets est imparfait. En créant les conditions d’un marché efficace sur lequel les prix reflètent au mieux la valeur intrinsèque d’un brevet, l’on parviendrait à rendre la pratique du trollingmoins profitable et, partant, à modérer son impact. Les inventeurs auraient, face à eux, une série d’acheteurs potentiels et feraient face à des coûts de transaction réduits. De plus, s’il était plus facile et moins coûteux pour les entreprises productrices de rechercher et d’identifier les brevets potentiellement litigieux – de supporter des coûts de recherche réduits –, les trolls perdraient un autre de leurs atouts : il deviendrait plus difficile pour eux de se cacher et d’attendre patiemment avant d’intenter une action contre le contrefacteur. Liquidité et transparence accrues sont donc les armes les plus puissantes pour mener le combat contre les trolls.
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Belleflamme, Paul, and Laurent Slits. "Numéro 83 - décembre 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2010.12.01.

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Abstract:
Au début du mois d’octobre 2010, l’entreprise Apple a été condamnée par la justice américaine à payer pas moins de 625,5 millions de dollars à la petite société Mirror Worlds, LLC pour avoir enfreint trois de ses brevets. Le géant informatique a d’ores et déjà contesté la décision. Ce récent litige ramène sur le devant de la scène les patent trolls, aussi appelés chasseurs de brevets, dont l’activité principale consiste à acquérir et/ou détenir des brevets qu’ils n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’ils cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Mirror Worldsserait-il un troll ? Qu’en est-il exactement ? Qui sont ces patent trolls ? En quoi leur activité est-elle néfaste ou bénéfique ? C’est à ces quelques questions que ce numéro de Regards Economiques se propose de répondre. Ces questions sont liées au développement de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie de la connaissance. Celle-ci se caractérise essentiellement par la part croissante occupée par les actifs immatériels, constitués principalement d’idées, d’inventions, de savoirs et de connaissances. Dans de telles économies où l’innovation est devenue le moteur du changement et de la croissance, il est évident qu’assurer la production et la circulation de la connaissance est d’une importance capitale. Cependant, l’organisation de ces deux activités est particulièrement difficile à mettre en œuvre et les mécanismes qui existent aujourd’hui, dont le brevet est un exemple, ne vont pas sans poser leurs propres problèmes. Malgré ses vertus évidentes, le brevet solutionne le problème d’appropriabilité inhérent au caractère non excluable de la connaissance de manière imparfaite et génère également son lot d’effets pervers : hold-up etpatent trolling en sont deux exemples. Aujourd’hui, de nombreuses innovations, surtout dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, sont dites cumulatives : elles sont basées sur – ou directement liées à – d’autres innovations. Le risque est ainsi accru pour les innovateurs de contrefaire un brevet sans s’en apercevoir. Ensuite, la nécessité de passer par une première innovation pour en créer une seconde place le premier innovateur dans une position de négociation très forte; celui-ci est en effet en mesure d’exiger le paiement de royalties très élevées au contrefacteur qui se trouve prisonnier des investissements technologiques qu’il a faits. C’est ce qu’on appelle, en termes économiques, un problème de hold-up. Le hold-up est l’activité de base des patent trolls : ces entités acquièrent et/ou détiennent des brevets qu’elles n’ont pas l’intention d’exploiter industriellement mais qu’elles cherchent à monnayer par le biais – de menaces – d’actions en contrefaçon. Leur activité, parfaitement légale, pose question car elle entrave la circulation de la connaissance protégée par le brevet. L’environnement, politique, juridique et économique joue un rôle capital dans l’existence et le développement des trolls et explique pourquoi ceux-ci sont plus actifs outre-Atlantique : l’élargissement du champ de brevetabilité, un Office des brevets laxiste et des frais de justice élevés sont autant de facteurs qui favorisent la pratique du patent trolling. Pour les victimes des trolls, de nombreuses solutions existent déjà aujourd’hui et l’on peut s’en réjouir : tant des initiatives privées, pour repérer et combattre les trolls, que des mouvements jurisprudentiels tentent de contenir et prévenir l’invasion. Il reste qu’une vision à long terme est nécessaire et ce numéro de Regards économiques évoque un certain nombre de solutions normatives. Nous plaidons principalement pour le développement d’un marché des brevets plus efficaces. Si les trolls peuvent agir aujourd’hui, c’est en effet parce que le marché des brevets est imparfait. En créant les conditions d’un marché efficace sur lequel les prix reflètent au mieux la valeur intrinsèque d’un brevet, l’on parviendrait à rendre la pratique du trollingmoins profitable et, partant, à modérer son impact. Les inventeurs auraient, face à eux, une série d’acheteurs potentiels et feraient face à des coûts de transaction réduits. De plus, s’il était plus facile et moins coûteux pour les entreprises productrices de rechercher et d’identifier les brevets potentiellement litigieux – de supporter des coûts de recherche réduits –, les trolls perdraient un autre de leurs atouts : il deviendrait plus difficile pour eux de se cacher et d’attendre patiemment avant d’intenter une action contre le contrefacteur. Liquidité et transparence accrues sont donc les armes les plus puissantes pour mener le combat contre les trolls.
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Laplantine, François. "Wu Wei." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.0029.

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Abstract:
Wu en chinois, mu en japonais peut se traduire par rien, non-être, néant, vide. Quant à la notion chinoise de wu wei, que l’on traduit habituellement par passivité ou non agir, elle désigne ou plutôt suggère une attitude de réceptivité et de disponibilité extrême aux évènements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise. Pour comprendre cette notion qui remet en question les relations habituelles entre le sujet et l’objet et est susceptible d’affiner l’observation et ce que je propose d’appeler le moment ethnographique de l’anthropologie, il nous faut d’abord réaliser combien il est difficile de penser ce que la langue chinoise appelle wu à partir des présupposés dualistes de la philosophie européenne de l’être et du non-être et même beaucoup plus communément du oui et du non, le non étant envisagé soit comme privation (« il n’y a pas », « ce n’est pas » ou « ce n’est plus ») soit comme négation. Dans le premier cas le non apparait irréel et alors il n’y a rien à en dire. Dans le second il est franchement oppositionnel, c’est-à-dire source de conflit, ce qui fait horreur à la pensée chinoise. Chaque fois que dans une langue européenne nous utilisons le verbe être, c’est pour affirmer une réalité, ce qui rend explicite une évidence partagée par tout le monde : l’adéquation de l’être et du réel. Être et non être sont dans ces conditions des antithèses. Il n’en va pas de même pour la culture (et d’abord la langue) chinoise qui ne se résigne pas à reconnaître le néant comme étant le vide absolu. Ce que nous appelons « non être » ou « néant », d’un point de vue chinois, ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien. C’est très proche de ce que Jankélévitch (1981) appelle « le presque rien ». Dans ce « presque rien », il y a tant de possibles en genèse, tant de virtualités. Elles n’adviennent nullement, comme dans les monothéistes, d’un acte de création, mais d’un processus d’éclosion succédant à une germination qui va peu à peu connaître une maturation, puis une altération avant une disparition. L’être tend inéluctablement vers le non-être, l’apparaître vers le disparaître, mais ce qui est premier et génère l’essor puis l’élan est bien le non-être, le il n’y a pas (wu) précédant le il y a (you) et est une potentialité d’il y aura ou plutôt il pourra y avoir, il pourrait y avoir, avoir non au sens de posséder mais d’advenir. Si donc le wu est une négation, ce n’est nullement une négation privative mais plutôt une indétermination (le « je-ne-sais-quoi » de Jankélévitch), une matrice dont l’une des caractéristiques est l’invisibilité mais qui est d’une extrême fécondité car d’elle peuvent jaillir différentes possibilités. Pour approcher du caractère processuel du wu, il nous faut suspendre la logique antithétique et antinomique de l’affirmation et de la négation et envisager une modalité non absolue de la négation (Laplantine 2016). Autrement dit dans une perspective chinoise, il peut y avoir des contradictions mais non des contraires, source de contrariété et de division. Il ne saurait y avoir d’opposition (frontale) ni de négation (pure) car ces dernières ne se rencontrent jamais dans le vivant. Mais le négatif (cuo) n’en existe pas moins pour autant. Il est la face cachée susceptible au terme d’un processus secret et silencieux de maturation d’arriver à éclosion. Ce qui était jusqu’alors invisible entre le champ de vision. Le négatif peut même conduire à une inversion (zong) de ce qui nous apparaissait stable et homogène comme dans le cas du métal fondu en train de devenir liquide. Cuo n’a rien d’une substance (appelant dans les langues européennes des substantifs), d’un principe ni même d’une forme hétérogène. Cuo, ce n’est pas l’autre (encore moins « l’Autre ») mais bien le même qui se transforme et devient, par modulations successives, différent de ce qu’il était. Le wu wei n’est pas un concept. C’est une notion empirique qui s’expérimente dans un processus de dessaisissement et de non affirmation de soi. Ce processus a certes été originellement pensé dans la matrice taoïste de la civilisation chinoise (Lao-Tseu 2002, Tchouang-Tseu 2006) mais il n’est pas cependant indéfectiblement lié à cette dernière. Il a des implications précises sur les méthodes d’observation dans les sciences humaines et sociales et singulièrement sur ce que les anthropologues appellent le regard. C’est un mouvement qui s’effectue dans un mode de temporalité très lent consistant à laisser venir, à ne pas (trop) intervenir, à ne pas opérer un tri parmi les perceptions. Le wu-wei est une attention diffuse non focalisée, non précipitée, non arrêtée et bloquée sur une perception particulière, ce qui risquerait d’anticiper une position et de contrarier le flux d’un processus en cours. La conscience se déleste de toute intentionnalité, de toute finalité, de toute préméditation. Si nous envisageons le wu wei selon la dimension du voir, nous pouvons dire que ce que nous voyons n’est qu’une partie du voir car il y a aussi ce qui nous regarde. Or le regard de l’ethnographie classique tend à ignorer le passif. C’est un regard orienté et concentré. Ce que je vois, je m’en satisfais. D’une part il n’y a pas d’invisibilité. D’autre part il n’y a pas d’autre vectorialité que celle que j’assigne à des « objets ». La chose est entendu, cela va de soi, il n’y a pas lieu d’y revenir : seul existe ce que nous voyons qui est nécessairement devant. Ce qui nous regarde, à l’inverse, est susceptible de remettre en question l’unidirectionnalité du devant. Pour dire les choses autrement, dans une conception positiviste de l’ethnographie, ce qui nous regarde tend à être éliminé. Ce qui nous regarde ne nous regarde pas. À partir de l’expérience d’être regardé que chacun de nous a effectué sur le terrain, il convient alors de délier le voir et l’avoir, le voir et le prendre. Car il existe un voir ethnographique qui peut nous conduire jusqu’aux limites du perdre et du se perdre. Tel me semble être l’attitude du wu wei : nous ne poursuivons pas à proprement parler un but, nous ne visons pas un résultat, nous ne cherchons pas à capter, capturer, maîtriser, saisir, prendre mais à nous déprendre de cette position vectorielle qui est celle de la conquête. Une observation par imprégnation doit être distinguée d’une observation par concentration et fixation. Or nous avons résolument privilégié être concentré sur au détriment d’être absorbé par. La concentration permet certes le discernement mais peut aussi conduire à la discrimination. Wu wei n’est pas pour autant la sidération et encore moins la possession. Ce n’est pas la vigilance sans être pour autant la somnolence. Ce n’est ni l’impatience ni la nonchalance mais ce que j’appellerai une passivité affairée. C’est une attitude qui est assez proche de ce que Rousseau appelle la rêverie : la conscience errante et flottante non orientée vers un but particulier. Ce régime de connaissance (mais d’abord de perception) peut être figuré par un éventail ouvert permettant une amplitude maximum. Une démarche d’observation rigoureuse fécondée par le wu wei consiste à mettre nos perceptions en état d’éveil mais aussi en état de variation continue en ne cherchant pas à les dompter, à les organiser et à les orienter en vue d’un résultat ou d’une résolution finale. Tout doit être considéré et d’abord perçu à égalité et aucun réglage des sensations ne doit être effectué à partir d’une position centrale éliminant ce qui ne serait pas digne d’intérêt. Il y a de la spontanéité dans le wu-wei qui défait ce qui est de l’ordre de l’intention, de la volonté et des illusions du sujet croyant dominer « son » objet et maitriser « son » terrain. Mais cette spontanéité n’a aucune connotation anti-intellectualiste (Confucius 2006). Elle consiste simplement dans une disponibilité à l’évènement. Or force est de constater que la tendance principale de la rationalité scientifique européenne nous apprend à nous engager dans une toute autre direction. Elle est encore tributaire d’un héritage hellénique qui peut être qualifié de thétique au sens grec de témi, poser, affirmer, défendre une position, soutenir une thèse, ce qui peut contribuer à un blocage de l’attention sur une posture exclusive. Cette attitude privilégie la préhension (qui peut devenir prédation), le recueil au détriment de l’accueil, des dispositifs d’objectivation au détriment des dispositions du chercheur, bref des opérations de forçage (consistant à ramener l’inconnu au connu) au détriment de ce que l’on appelle en psychanalyse un processus de frayage. La disponibilité dans l’imprégnation du terrain ne peut être dans ces conditions considérée que comme une invasion, une dispersion et une déperdition de soi. Dans le wu wei, la position affirmative n’est pas à proprement parler congédiée mais suspendue dans une expérience qui n’est plus celle du vieil idéalisme européen de la conscience lucide et de la maîtrise de soi-même et des autres. C’est une attitude qui est faite d’ajustements successifs, de patience et de prudence. Elle ne consiste pas à accepter, mais plutôt à ne pas s’opposer avec précipitation, à s’imprégner de ce qui advient, survient, devient, revient, à laisser agir en soi des situations en perpétuelle transformation. Il convient dans ce qui ne peut plus être exactement considéré comme une perspective mais une ouverture des perceptions de suspendre ce qui est volontaire : non plus adopter une position (de principe) mais s’adapter aux situations. Le wu wei n’est pas un point d’arrivée mais de départ qui peut redonner du souffle à l’anthropologie. Il permet, dans un cheminement long, lent et méthodique, une plus grande marge de manœuvre et est susceptible d’affiner le moment ethnographique de l’anthropologie. Car malgré tout le travail effectué par les fondateurs de notre discipline, la notion même d’ethnographie demeure une notion balbutiante, laissée en friche en marge des constructions théoriques et quelque peu abandonnée épistémologiquement soit à des protocoles fonctionnels soit au bon vouloir de chacun. L’ethnographie se trouve en quelque sorte coincée entre des techniques objectives éprouvées et la bonne volonté. Le wu wei peut débloquer cette situation en ouvrant à des possibles qui n’avaient pas été essayés. Ce que nous apprendrons au contact de la Chine et du Japon est que le réel a un caractère non pas structurel ni à l’inverse pulsionnel, mais pulsatif, processuel, évènementiel et situationnel. Or cette pulsation rythmique de la respiration est aussi la pulsation rythmique de la méthode. Elle a des implications très concrètes en ethnographie et en anthropologie qui ont elles aussi besoin de respirer. L’ethnographie positiviste en effet ne respire pas assez. Elle est arythmique et étrangère au mouvement du vivant fait de flux et de reflux, de traits et de retraits, d’apparition et de disparition alors que ce mouvement même est susceptible d’inspirer la méthode. Quant à l’anthropologie académique, elle s’en tient souvent à une opération de construction dans lequel différents éléments sont assemblés pour constituer une totalité supérieure (Saillant, Kilani, Graezer-Bideau 2011). La voie négative du wu wei n’est pas moins opératoire et n’est pas moins « moderne » que la négativité à la manière de Freud ou d’Ardono. Si nous désencombrons cette notion formée dans la matrice taoïste de significations trop chargées, si nous la libérons de son carcan ésotérique pour la restituer à sa vocation anthropologique, nous nous apercevons que le taoïsme n’a rien d’un théisme. La voie inspirée par le wu wei est celle d’une désubstantialisation et d’une désessentialisation de notre rapport au réel. Elle provoque une déstabilisation mais ne doit pas être confondue avec le relativisme et encore moins avec l’idée occidentale de nihilisme. Elle en est même le contraire. S’imprégner méthodiquement de ce qui est en train de se passer et de passer ne conduit nullement à un renoncement, à la manière bouddhiste d’une dissolution du réel qui aurait un caractère illusoire, mais à une dé hiérarchisation des cultures et à une désabsolutisation des valeurs
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Gregson, Kimberly. "Bad Avatar!" M/C Journal 10, no. 5 (October 1, 2007). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.2708.

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Abstract:
While exploring the virtual world Second Life one day, I received a group message across the in-world communication system – “there’s a griefer on the beach. Stay away from the beach till we catch him.” There was no need to explain; everyone receiving the message knew what a griefer was and had a general idea of the kinds of things that could be happening. We’d all seen griefers at work before – someone monopolising the chat channel so no one else can communicate, people being “caged” at random, or even weapons fire causing so much “overhead” that all activity in the area slows to a crawl. These kinds of attacks are not limited to virtual worlds. Most people have experienced griefing in their everyday lives, which might best be defined as having fun at someone else’s expense. More commonly seen examples of this in the real world include teasing, bullying, and harassment; playground bullies have long made other children’s free time miserable. More destructive griefing includes arson and theft. Griefing activities happen in all kinds of games and virtual worlds. Griefers who laugh at new users and “yell” (so that all players can hear) that they stink, have followed new users of Disney’s tween-popular ToonTown. Griefers pose as friendly, helpful players who offer to show new users a path through difficult parts of a game, but then who abandon the new user in a spot where he or she does not have the skills to proceed. In World of Warcraft, a popular massively multiplayer online role playing game (MMORPG) created by Blizzard with more than seven million registered, if not active, users, griefers engage in what is known as corpse camping; they sit by a corpse, killing it over and over every time the player tries to get back into the game. The griefer gets a small number of experience points; the player being killed gets aggravated and has to wait out the griefing to play the game again (Warner & Raiter). Griefing in World of Warcraft was featured in an award nominated episode of the television program South Park, in which one character killed every other player he met. This paper considers different types of griefing, both in online games and virtual worlds, and then looks at the actions other players, those being griefed, take against griefers. A variety of examples from Second Life are considered because of the open-structure of the world and its developing nature. Definitions and Types Griefing in online environments such as video games and virtual worlds has been defined as “purposefully engaging in activities to disrupt the gaming experience of other players” (Mulligan & Patrovsky 250). The “purposeful” part of the definition means that accidental bumping and pushing, behaviours often exhibited by new users, are not griefing (Warner & Raiter). Rossingol defines a griefer as, “a player of malign intentions. They will hurt, humiliate and dishevel the average gamer through bending and breaking the rules of online games. ...They want glory, gain or just to partake in a malignant joy at the misfortune of others.” Davis, who maintains a gaming blog, describes Second Life as being populated by “those who build things and those who like to tear them down,” with the latter being the griefers who may be drawn to the unstructured anything-goes nature of the virtual world (qtd. in Girard). Definitions of griefing differ based on context. For instance, griefing has been examined in a variety of multi-player online games. These games often feature missions where players have to kill other players (PvP), behaviour that in other contexts such as virtual worlds would be considered griefing. Putting a monster on the trail of a player considered rude or unskilled might be a way to teach a lesson, but also an example of griefing (Taylor). Foo and Koivisto define griefing in MMORPGs as “play styles that disrupt another player’s gaming experience, usually with specific intention. When the act is not specifically intended to disrupt and yet the actor is the sole beneficiary, it is greed play, a subtle form of grief play” (11). Greed play usually involves actions that disrupt the game play of others but without technically breaking any game rules. A different way of looking at griefing is that it is a sign that the player understands the game or virtual world deeply enough to take advantage of ambiguities in the rules by changing the game to something new (Koster). Many games have a follow option; griefers pick a victim, stand near them, get as naked as possible, and then just follow them around without talking or explaining their actions (Walker). Another example is the memorial service in World of Warcraft for a player who died in real life. The service was interrupted by an attack from another clan; everyone at the memorial service was killed. It is not clear cut who the griefers actually were in this case – the mourners who chose to have their peaceful service in an area marked for player combat or the attackers following the rules for that area and working to earn points and progress in the game. In the case of the mourners, they were changing the rules of the game to suit them, to create something unique – a shared space to mourn a common friend. But they were definitely not playing by the rules. The attackers, considered griefers by many both in and outside of the game, did nothing that broke any rules of the game, though perhaps they broke rules of common decency (“World”); what they did does not fit into the definition of griefing, as much as do the actions of the mourners (Kotaku). Reshaping the game can be done to embed a new, sometimes political, message into the game. A group named Velvet Strike formed to protest US military action. They went into Counter Strike to bring a “message of peace, love and happiness to online shooters by any means necessary” (King). They placed spray painted graphics containing anti-war messages into the game; when confronted with people from other teams the Velvet Strike members refused to shoot (King). The group website contains “recipes” for non-violent game play. One “recipe” involved the Velvet Strike member hiding at the beginning of a mission and not moving for the rest of the game. The other players would shoot each other and then be forced to spend the rest of the game looking for the last survivor in order to get credit for the win. Similar behaviour has been tried inside the game America’s Army. Beginning March, 2006, deLappe, an artist who opposes the U.S. government’s involvement in Iraq, engaged in griefing behaviour by filling (spamming) the in-game text channel with the names of the people killed in the war; no one else can communicate on that channel. Even his character name, dead-in-Iraq, is an anti-war protest (deLappe). “I do not participate in the proscribed mayhem. Rather, I stand in position and type until I am killed. After death, I hover over my dead avatar’s body and continue to type. Upon being re-incarnated in the next round, I continue the cycle” (deLappe n.p.). What about these games and virtual worlds might lead people to even consider griefing? For one thing, they seem anonymous, which can lead to irresponsible behaviour. Players use fake names. Characters on the screen do not seem real. Another reason may be that rules can be broken in videogames and virtual worlds with few consequences, and in fact the premise of the game often seems to encourage such rule breaking. The rules are not always clearly laid out. Each game or world has a Terms of Service agreement that set out basic acceptable behaviour. Second Life defines griefing in terms of the Terms of Service that all users agree to when opening accounts. Abuse is when someone consciously and with malicious intent violates those terms. On top of that limited set of guidelines, each landowner in a virtual world such as Second Life can also set rules for their own property, from dress code, to use of weapons, to allowable conversation topics. To better understand griefing, it is necessary to consider the motivations of the people involved. Early work on categorising player types was completed by Bartle, who studied users of virtual worlds, specifically MUDs, and identified four player types: killers, achievers, socialisers, and explorers. Killers and achievers seem most relevant in a discussion about griefing. Killers enjoy using other players to get ahead. They want to do things to other people (not for or with others), and they get the most pleasure if they can act without the consent of the other player. Knowing about a game or a virtual world gives no power unless that knowledge can be used to gain some advantage over others and to enhance your standing in the game. Achievers want power and dominance in a game so they can do things to the game and master it. Griefing could help them feel a sense of power if they got people to do their will to stop the griefing behavior. Yee studied the motivations of people who play MMORPGs. He found that people who engage in griefing actually scored high in being motivated to play by both achieving and competition (“Facets”). Griefers often want attention. They may want to show off their scripting skills in the hope of earning respect among other coders and possibly be hired to program for others. But many players are motivated by a desire to compete and to win; these categories do not seem to be adequate for understanding the different types of griefing (Yee, “Faces of Grief”). The research on griefing in games has also suggested ways to categorise griefers in virtual worlds. Suler divides griefers into two types (qtd. in Becker). The first is those who grief in order to make trouble for authority figures, including the people who create the worlds. A few of the more spectacular griefing incidents seem designed to cause trouble for Linden Lab, the creators of Second Life. Groups attacked the servers that run Second Life, known as the grid, in October of 2005; this became known as the “gray goo attack” (Second Life; Wallace). Servers were flooded with objects and Second Life had to be taken off line to be restored from backups. More organised groups, such as the W-hats, the SL Liberation Army, and Patriotic Nigas engage in more large scale and public griefing. Some groups hope to draw attention to the group’s goals. The SL Liberation Army wants Linden Lab to open up the governance of the virtual world so that users can vote on changes and policies being implemented and limit corporate movement into Second Life (MarketingVox). Patriotic Nigas, with about 35 active members, want to slow the entry of corporations into Second Life (Cabron, “Who are Second Life’s”). One often discussed griefer attack in Second Life included a flood of pink flying penises directed against land owner and the first person to have made a profit of more than one million United States dollars in a virtual world, Anshe Chung, during a well-publicised and attended interview in world with technology news outlet CNET (Walsh, “Second Life Millionaire” ). The second type proposed by Suler is the griefer who wants to hurt and victimise others (qtd. in Becker). Individual players often go naked into PG-rated areas to cause trouble. Weapons are used in areas where weapons are banned. Second Life publishes a police blotter, which lists examples of minor griefing and assigned punishment, including incidents of disturbing the peace and violating community standards for which warnings and short bans have been issued. These are the actions of individuals for the most part, as were the people who exploited security holes to enter the property uninvited during the grand opening of Endemol’s Big Brother island in Second Life; guests to the opening were firebombed and caged. One of the griefers explained her involvement: Well I’m from The Netherlands, and as you might know the tv concept of big brother was invented here, and it was in all the newspapers in Holland. So I thought It would be this huge event with lots of media. Then I kinda got the idea ‘hey I could ruin this and it might make the newspaper or tv. So that’s what set me off, lol. (qtd. in Sklar) Some groups do grief just to annoy. The Patriotic Nigas claim to have attacked the John Edwards headquarters inside SL wearing Bush ‘08 buttons (Cabron, “John Edwards Attackers”), but it was not a political attack. The group’s founder, Mudkips Acronym (the name of his avatar in SL) said, “I’m currently rooting for Obama, but that doesn’t mean we won’t raid him or anything. We’ll hit anyone if it’s funny, and if the guy I want to be president in 2008’s campaign provides the lulz, we’ll certainly not cross him off our list” (qtd. in Cabron, “John Edwards Attackers”). If they disrupt a high profile event or site, the attack will be covered by media that can amplify the thrill of the attack, enhance their reputation among other griefers, and add to their enjoyment of the griefing. Part of the definition of griefing is that the griefer enjoys causing other players pain and disrupting their game. One resident posted on the SL blog, “Griefers, for the most part, have no other agenda other than the thrill of sneaking one past and causing a big noise. Until a spokesperson comes forward with a manifesto, we can safely assume that this is the work of the “Jackass” generation, out to disrupt things to show that they can“ (Scarborough). Usually to have fun, griefers go after individuals, rather than the owners and administrators of the virtual world and so fit into Suler’s second type of griefing. These griefers enjoy seeing others get angry and frustrated. As one griefer said: Understanding the griefer mindset begins with this: We don’t take the game seriously at all. It continues with this: It’s fun because you react. Lastly: We do it because we’re jerks and like to laugh at you. I am the fly that kamikazes into your soup. I am the reason you can’t have nice things … . If I make you cry, you’ve made my day. (Drake) They have fun by making the other players mad. “Causing grief is the name of his game. His objective is simple: Make life hell for anyone unlucky enough to be playing with him. He’s a griefer. A griefer is a player bent on purposely frustrating others during a multiplayer game” (G4). “I’m a griefer. It’s what I do,” the griefer says. “And, man, people get so pissed off. It’s great” (G4). Taking Action against Griefers Understanding griefing from the griefer point of view leads us to examine the actions of those being griefed. Suler suggests several pairs of opposing actions that can be taken against griefers, based on his experience in an early social environment called Palace. Many of the steps still being used fit into these types. He first describes preventative versus remedial action. Preventative steps include design features to minimise griefing. The Second Life interface includes the ability to build 3D models and to create software; it also includes a menu for land owners to block those features at will, a design feature that helps prevent much griefing. Remedial actions are those taken by the administrators to deal with the effects of griefing; Linden Lab administrators can shut down whole islands to keep griefer activities from spreading to nearby islands. The second pair is interpersonal versus technical; interpersonal steps involve talking to the griefers to get them to stop ruining the game for others, while technical steps prevent griefers from re-entering the world. The elven community in Second Life strongly supports interpersonal steps; they have a category of members in their community known as guardians who receive special training in how to talk to people bent on destroying the peacefulness of the community or disturbing an event. The creators of Camp Darfur on Better World island also created a force of supporters to fend off griefer attacks after the island was destroyed twice in a week in 2006 (Kenzo). Linden Lab also makes use of technical methods; they cancel accounts so known griefers can not reenter. There were even reports that they had created a prison island where griefers whose antics were not bad enough to be totally banned would be sent via a one-way teleporter (Walsh, “Hidden Virtual World Prison”). Some users of Second Life favour technical steps; they believe that new users should be held a fixed amount of time on the Orientation island which would stop banned users from coming back into the world immediately. The third is to create tools for average users or super users (administrators); both involve software features, some of which are available to all users to help them make the game good for them while others are available only to people with administrator privileges. Average users who own land have a variety of tools available to limit griefing behaviour on their own property. In Second Life, the land owner is often blamed because he or she did not use the tools provided to landowners by Linden Lab; they can ban individual users, remove users from the land, mute their conversation, return items left on the property, and prevent people from building or running scripts. As one landowner said, “With the newbies coming in there, I’ve seen their properties just littered with crap because they don’t know protective measures you need to take as far as understanding land control and access rights” (qtd. in Girard). Super users, those who work for Linden Lab, can remove a player from the game for a various lengths of time based on their behaviour patterns. Responses to griefers can also be examined as either individual or joint actions. Individual actions include those that land owners can take against individual griefers. Individual users, regardless of account type, can file abuse reports against other individuals; Linden Lab investigates these reports and takes appropriate action. Quick and consistent reporting of all griefing, no matter how small, is advocated by most game companies and user groups as fairly successful. Strangely, some types of joint actions have been not so successful. Landowners have tried to form the Second Life Anti-Griefing Guild, but it folded because of lack of involvement. Groups providing security services have formed; many event organisers use this kind of service. (Hoffman). More successful efforts have included the creation of software, such as SLBanLink.com, Karma, and TrustNet that read lists of banned users into the banned list on all participating property. A last category of actions to be taken against griefers, and a category used by most residents of virtual worlds, is to leave them alone—to ignore them, to tolerate their actions. The thinking is that, as with many bullies in real life, griefers want attention; when deprived of that, they will move on to find other amusements. Yelling and screaming at griefers just reinforces their bad behaviour. Users simply teleport to other locations or log off. They warn others of the griefing behaviour using the various in-world communication tools so they too can stay away from the griefers. Most of the actions described above are not useful against griefers for whom a bad reputation is part of their credibility in the griefer community. The users of Second Life who staged the Gray Goo denial of service attack in October, 2005 fit into that category. They did nothing to hide the fact that they wanted to cause massive trouble; they named the self-replicating object that they created Grief Spawn and discussed ways to bring down the world on griefer forums (Wallace) Conclusion The most effective griefing usually involves an individual or small group who are only looking to have fun at someone else’s expense. It’s a small goal, and as long as there are any other users, it is easy to obtain the desired effect. In fact, as word spreads of the griefing and users feel compelled to change their behaviour to stave off future griefer attacks, the griefers have fun and achieve their goal. The key point here is that everyone has the same goal – have fun. Unfortunately, for one group – the griefers – achieving their goal precludes other users from reaching theirs. Political griefers are less successful in achieving their goals. Political creative play as griefing, like other kinds of griefing, is not particularly effective, which is another aspect of griefing as error. Other players react with frustration and violence to the actions of griefers such as deLappe and Velvet-Strike. If griefing activity makes people upset, they are less open to considering the political or economic motives of the griefers. Some complaints are relatively mild; “I’m all for creative protest and what not, but this is stupid. It’s not meaningful art or speaking out or anything of the type, its just annoying people who are never going to change their minds about how awesome they think war is” (Borkingchikapa). Others are more negative: “Somebody really needs to go find where that asshole lives and beat the shit out of him. Yeah, it’s a free country and he can legally pull this crap, but that same freedom extends to some patriot kicking the living shit out of him” (Reynolds). In this type of griefing no one’s goals for using the game are satisfied. The regular users can not have fun, but neither do they seem to be open to or accepting of the political griefer’s message. This pattern of success and failure may explain why there are so many examples of griefing to disrupt rather then the politically motivated kind. It may also suggest why efforts to curb griefing have been so ineffective in the past. Griefers who seek to disrupt for fun would see it as a personal triumph if others organised against them. Even if they found themselves banned from one area, they could quickly move somewhere else to have their fun since whom or where they harass does not really matter. Perhaps not all griefing is in error, rather, only those griefing activities motivated by any other goal than have fun. People invest their time and energy in creating their characters and developing skills. The behaviour of people in these virtual environments has a definite bearing on the real world. And perhaps that explains why people in these virtual worlds react so strongly to the behaviour. So, remember, stay off the beach until they catch the griefers, and if you want to make up the game as you go along, be ready for the other players to point at you and say “Bad, Bad Avatar.” References Bartle, Richard. “Players Who Suit MUDs.” Journal of MUD Research 1.1 (June 1996). 10 Sep. 2007 http://www.mud.co.uk/richard/hcds.htm>. Becker, David. Inflicting Pain on “Griefers.” 13 Dec. 2004. 10 Oct. 2007 http://www.news.com/Inflicting-pain-on-griefers/2100-1043_3-5488403.html>. Borkingchikapa. Playing America’s Army. 30 May 2006. 10 Aug. 2007 http://www.metafilter.com/51938/playing-Americas-Army>. Cabron, Lou. John Edwards Attackers Unmasked. 5 Mar. 2007. 29 Apr. 2007 http://www.10zenmonkeys.com/2007/03/05/john-edwards-virtual-attackers-unmasked/>. Cabron, Lou. 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