Academic literature on the topic 'Biens non polluants'

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Journal articles on the topic "Biens non polluants":

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Mvogo, Ernest Messina, and Zakaria Beine. "Cameroon in the First World War From the dominant geostrategic challenges to environnemental impact ignored." Global Journal of Arts, Humanities and Social Sciences 10, no. 7 (July 15, 2022): 1–14. http://dx.doi.org/10.37745/gjahss.2013/vo10.n7pp114.

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Abstract:
La présente étude se propose, à travers une double approche empirico-descriptive et déductive, de montrer que le Cameroun à la fois une « colonie » productrice et consommatrice de la Première Guerre mondiale. À la faveur des enjeux géostratégiques qu’il représentait, ce territoire du Golfe de Guinée fut la matérialisation ostensible de l’exportation de la Grande Guerre européenne en Afrique, depuis les origines jusqu’aux conséquences. Bien plus, cet article aborde un aspect non moins important de cette guerre, mais oublié : son impact environnementale sur le Cameroun. Sur la base de témoignages oraux, du matériel de guerre serait enfoui dans certaines localités ayant fait l’objet de champs de bataille entre les forces alliées et l’armée allemande. Ainsi, cette étude fait – tout en ouvrant des pistes de recherche approfondies – un inventaire non exhaustif des sites susceptibles de subir les effets polluants liés cette guerre au Cameroun.
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Smagulova, Fatima. "L’héritage épigénétique multigénérationnel chez l’Homme : le passé, le présent et les perspectives." Biologie Aujourd’hui 217, no. 3-4 (2023): 233–43. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2023032.

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Abstract:
De nos jours, de nombreuses études suggèrent que les programmes de développement de chaque individu seraient susceptibles d’être modifiés. Les changements phénotypiques acquis pourraient persister tout au long de la vie de l’individu et même être transmis à la génération suivante. Bien que le mécanisme exact de cette préservation ne soit pas encore bien compris, de nombreuses observations suggèrent que les altérations épigénétiques en réponse à l’influence des facteurs environnementaux seraient responsables de cette hérédité. Le nombre croissant de facteurs externes tels que le stress social, la pollution environnementale et les changements climatiques rend difficile l’adaptation à ce nouvel environnement. Selon la théorie de l’origine développementale des maladies humaines, formulée par David Barker, les conditions environnementales rencontrées au cours des premières phases du développement peuvent avoir des effets à long terme sur les phases ultérieures de la vie. Ce phénomène est lié à la plasticité biologique du développement, qui permet une reprogrammation des fonctions physiologiques en réponse à différents stimuli. L’exposition in utero à des polluants environnementaux accroîtrait la prédisposition à des pathologies survenant dans les phases précoces et tardives de la vie, non seulement pour les générations présentes mais aussi les suivantes. Nous avons résumé ici des résultats d’études épidémiologiques et épigénétiques menées ces dernières années sur des données humaines afin de savoir si les effets transgénérationnels observés dans des organismes modèles peuvent également exister chez l’homme.
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Saadi, Sanae, Driss Khattach, Mohamed Sbaa, Mohamed El Kharmouz, and Olivier Kaufmann. "Reconnaissance par imagerie électrique du site pollué de la décharge publique de la ville d’Oujda (Maroc oriental)." Revue des sciences de l’eau 28, no. 2 (July 7, 2015): 165–77. http://dx.doi.org/10.7202/1032296ar.

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Abstract:
La décharge non contrôlée d’ordures ménagères de Sidi Yahya se trouve à environ 7 km au sud-est de la ville d’Oujda (Maroc nord-oriental). Le tonnage total de déchets qui y sont déversés est de 1,2 à 1,5 million de tonnes pendant la période de l’exploitation (1990-2005). La surface totale qui a été entièrement utilisée est de 41 hectares. Les eaux souterraines, situées à 30 m environ sous le sol, circulent dans des terrains post-miocènes sur un substratum imperméable formé par les marnes du Miocène. Le sol est de type calcimagnésique peu profond, avec une couche plus ou moins importante de limons et d’argiles. Les eaux provenant des déchets eux-mêmes ou issues de la dégradation de la matière organique en conditions aérobies, ainsi que les eaux météoriques, en percolant à travers les déchets, s’enrichissent en divers polluants appelés lixiviats ou percolats. Afin de connaître la destination de ces percolats dans le sous-sol, une étude géophysique par imagerie électrique a été menée dans la partie dégagée de la décharge. Quatre profils de reconnaissance ont été réalisés selon le dispositif dipôle-dipôle. Les résultats de la prospection géoélectrique ont montré que les très faibles résistivités électriques (< 5 Ωm), ont été observées au sein et à l’aval direct du site de la décharge. Ces résultats mettent bien en évidence des zones électriquement très conductrices et elles indiquent la progression du panache de lixiviats dans le sous-sol. La partie centrale de la décharge est l’endroit sous lequel la contamination a atteint des profondeurs qui dépassent les 20 m. Ceci plaide en faveur d’une forte minéralisation des eaux circulant dans les formations sous-jacentes au site, dont la source potentielle est liée à une contamination par des eaux de lixiviats très minéralisées et chargées en matière organique.
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Parinet, B., S. O. B. Boukari, and A. Adima. "Évaluation de l'état d'une eau de rivière par analyse multidimensionnelle utilisant certains paramètres caractéristiques de la matière organique dissoute." Revue des sciences de l'eau 18, no. 2 (April 12, 2005): 133–63. http://dx.doi.org/10.7202/705553ar.

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Abstract:
L'évaluation de la qualité de l'eau de rivières pose un certain nombre de problèmes non encore résolus. Parmi ceux-là, nous en avons retenu un qui porte sur la méthodologie généralement adoptée pour réaliser cette évaluation et qui est à la base de nombreux autres problèmes. Actuellement en France, ainsi que dans de nombreux autres pays européens, la qualité de l'eau est évaluée à partir de grilles de valeurs limites de paramètres physico-chimiques ou biologiques. L'usage de telles grilles sous-entend que les paramètres qui la composent sont indépendants les uns des autres alors qu'il n'en est rien. En effet, il est indispensable de considérer les milieux aquatiques comme étant des systèmes chimiques, physiques et biologiques plus ou moins éloignés de leurs états d'équilibre et pour lesquels les paramètres qui les décrivent, considérés à un instant donné, sont liés les uns des autres par des relations qui évoluent avec leurs états. En plus du problème précédent, il faut rappeler que toute évaluation de l'état d'une masse d'eau (au sens de la Directive Cadre européenne sur l'Eau (DCE)) nécessite que soit précisé au préalable un état de référence. La diversité, hors anthropisation, des milieux aquatiques pose alors le problème du choix de telles références. Ce travail qui a pour cadre un cours d'eau du centre de la France (la Vienne) s'inscrit donc en partie dans cette double problématique. S'appuyant sur un suivi analytique mensuel en huit points, réalisé au cours d'une période de 27 mois entre 1999 et 2002, nous avons tenté de montrer que la méthode bien connue de l'analyse en composante principale (ACP) avec étude des corrélations, pouvait, moyennant quelques préalables, être un outil permettant de préciser avec une bonne objectivité l'état, ainsi que l'évolution spatio-temporelle de ces eaux. Nous avons également tenté de montrer que l'un de ces préalables était la prise en compte dans l'ACP de variables caractéristiques de la matière organique dissoute (MOD). Les paramètres classiques actuellement utilisés, en particulier par le système français d'évaluation de la qualité de l'eau (SEQ-Eau), qui sont essentiellement minéraux, ne suffisent pas à eux seuls pour expliquer et mettre en évidence les effets liés aux apports anthropiques. Dans cette étude, nous nous sommes donc attachés de différentes manière à montrer sur ce milieu, que les représentations ACP prenaient en compte les principales observations connues comme liées aux rejets polluants.
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MORGAVI, D., W. J. KELLY, P. H. JANSSEN, and G. T. ATTWOOD. "La (méta)génomique des microorganismes du rumen et ses applications à la production des ruminants." INRAE Productions Animales 26, no. 4 (August 18, 2013): 347–62. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.4.3163.

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Abstract:
La viande et le lait produits par les ruminants sont d'importants produits agricoles qui représentent une source importante de protéines pour les humains. La production des ruminants a une valeur économique considérable et un impact sur la sécurité alimentaire de nombreuses régions du monde. Cependant, le secteur fait face à des défis majeurs en raison de la diminution des ressources naturelles et de la conséquente hausse des prix, mais également en raison de la prise de conscience grandissante de l'empreinte écologique laissée par les ruminants d'élevage. Une particularité des ruminants est la digestion prégastrique des aliments par les microbes du rumen. Une meilleure connaissance du microbiome du rumen et de ses fonctions aura pour conséquence une amélioration de l'efficacité de la digestion des aliments et une réduction de la production de méthane entérique, contribuant ainsi à relever les défis de la durabilité. Le progrès des technologies de séquençage d'ADN et de la bioinformatique accroît notre connaissance des écosystèmes microbiens complexes, y compris du tractus gastro-intestinal des mammifères. L'application de ces techniques à l'écosystème du rumen a permis d'étudier la diversité microbienne sous différentes conditions alimentaires et de production. Par ailleurs, le séquençage des génomes de différentes espèces bactériennes et d’archées isolées du rumen fournit des informations détaillées sur leur physiologie. La métagénomique, utilisée principalement pour comprendre les mécanismes enzymatiques impliqués dans la dégradation des polyosides structurels des végétaux, commence à offrir de nouvelles connaissances en permettant de contourner les limitations imposées par la culture des espèces microbiennes et ainsi de permettre l’accès à la totalité de la communauté. Ces approches permettent non seulement de caractériser la structure de la communauté microbienne du rumen, mais aussi d'établir un lien entre celle-ci et les fonctions du microbiome du rumen. Les premiers résultats obtenus grâce à ces technologies à haut débit ont également montré que le microbiome du rumen est bien plus complexe et diversifié que le caecum humain. Par conséquent, le catalogage de ses gènes exigera des efforts de séquençage et bioinformatiques considérables, mais constitue néanmoins un objectif réaliste. Un catalogue des gènes microbiens du rumen est nécessaire pour comprendre la fonction du microbiome et son interaction avec l'animal hôte et ses aliments. De plus, il fournira une base pour les modèles d'intégration microbiome-hôte et bénéficiera aux stratégies cherchant à diminuer l'action polluantes des ruminants et à les rendre plus robustes et rentables.
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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Abstract:
Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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MONTAGNE, L., and J. Y. DOURMAD. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 1 (February 14, 2009). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.1.3322.

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Abstract:
L’alimentation et la nutrition, fonction physiologique sur laquelle elle repose, sont des composantes clés de l’élevage et des filières porcines. Le coût alimentaire représente en moyenne 62% du coût de production (moyenne naisseurs-engraisseurs GTE-TB-IFIP 2007). En outre, l’alimentation influence de nombreuses dimensions de l’élevage comme la qualité des produits, l’environnement, le bien-être des animaux... L’alimentation est ainsi l’un des principaux leviers d’action qui permet d’adapter l’élevage aux nouveaux contextes de la production porcine. Le contexte technique et économique de l’élevage a connu des évolutions récentes importantes. Concernant l’animal, les dernières décennies ont été marquées par la sélection de truies hyperprolifiques et de porcs charcutiers à vitesse de croissance élevée. Ainsi, entre 1977 et 2007, la prolificité des truies a augmenté de 3,3 porcelets nés totaux/portée et le gain moyen quotidien des porcs charcutiers de 160 g (données G3T et GTE, IFIP). Concernant l’aliment, les années 90 ont été marquées par une hausse des taux d’incorporation des céréales dans les aliments suite à la réforme de la Politique Agricole Commune en 1993. Ainsi, la part de céréales et de leurs coproduits dans les aliments composés pour porc est passé de moins de 15% à près de 70% aujourd’hui (données SNIA). Ces dernières années ont été de plus marquées par une forte augmentation du coût de l’aliment en raison de l’inflation des cours de la plupart des matières premières. La production porcine doit de plus s’adapter aux demandes multiples et parfois contradictoires du consommateur (coût, qualité et sécurité sanitaire des produits) et du citoyen (limitation des rejets dans l’environnement, arrêt de l’utilisation d’antibiotiques comme facteurs de croissance, respect du bien-être des animaux…). Les enjeux actuels des filières porcines françaises et européennes sont de répondre simultanément à toutes les dimensions de la durabilité (économique, environnementale, sociale et sociétale) et d’anticiper les nouveaux défis à venir. L’enjeu économique principal est de maintenir sur les territoires européens, des filières compétitives au niveau mondial. Ceci passe par une maîtrise des coûts d’alimentation qui est essentielle quels que soient les choix d’alimentation faits par l’éleveur, notamment celui d’acheter des aliments complets ou de fabriquer son aliment à la ferme à partir de céréales pouvant être produites sur l’exploitation. La maîtrise des coûts d’alimentation implique d’ajuster aux mieux les apports alimentaires aux besoins des animaux. Ceci passe par une bonne connaissance des besoins des animaux en macro et micronutriments. Dans ce dossier spécial, l’article de Matte et al illustre le manque de connaissances sur l’influence des vitamines sur la physiologie de la truie. La maîtrise des coûts d’alimentation implique aussi de bien connaitre la valeur nutritive des matières premières et, en particulier, des coproduits issus de l’agroalimentaire ou des filières de production d’agrocarburants. L’intérêt nutritionnel, chez le porc, des drêches de blé fait l’objet de l’article de Cozannet et al. Ceci passe aussi par le developpement d’outils permettant de prédire les valeurs des aliments (EvaPig®, www.evapig.com) et de simuler les performances des animaux (InraPorc®, www.rennes.inra.fr/inraporc/). Les enjeux environnementaux liés à l’alimentation sont de poursuivre les efforts réalisés sur la réduction des rejets de l’élevage, azote et phosphore, ainsi que de les élargir aux oligo-éléments tels que le cuivre et le zinc, et aux résidus médicamenteux… Les articles de Dourmad et al et Pomar et al présentent les données récentes sur l’effet de la nutrition et de l’alimentation sur les rejets polluants de l’élevage de porc. Les enjeux sociaux, en partie liés aux enjeux économiques, sont le maintien des emplois liés à la filière porcine dans les bassins de production, ainsi que la pérennisation de l’existence de gammes variées de produits frais et transformés permettant de répondre aux attentes diverses des consommateurs parmi lesquelles des attentes en terme de qualité de la viande. Cette dernière peut être modulée par l’alimentation, comme présenté dans l’article de Mourot et Lebret. Les enjeux sociétaux sont d’éviter la compétition au niveau de l’utilisation des ressources végétales entre alimentation porcine et alimentation humaine. Ceci passe par une meilleure utilisation de matières premières peu utilisables par l’homme telles que les matières premières riches en fibres. Dans ce contexte, l’article de Le Gall et al présente les conséquences de l’utilisation d’aliments riches en fibres sur la nutrition, la santé et le comportement. Un autre enjeu sociétal est de limiter l’utilisation de substances médicamenteuses en élevage, en favorisant une bonne santé de l’animal par des voies alimentaires mais aussi non alimentaires (conduite d’élevage). Ainsi l’article de Montagne et al rapporte les connaissances récentes sur les interactions entre la nutrition, la physiologie digestive et la santé du porcelet autour du sevrage, période particulièrement critique pour l’animal. La recherche scientifique produit des connaissances sur la biologie et l’élevage du porc. En partenariat avec les organismes de transfert, de développement et d’enseignement, ces connaissances permettent d’élaborer des outils et des pistes de réflexion permettant de répondre aux enjeux actuels et futurs. Ce dossier spécial sur l’alimentation et la nutrition du porc a l’ambition d’y contribuer.
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Candau, Joel. "Altricialité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.087.

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Abstract:
Deux faits signent la nature profonde de l’être humain : (i) un cerveau d’une grande plasticité et (ii) la puissance impérieuse de la culture qui se manifeste non seulement par la diversité et l’intensité de son expression, mais aussi par la forte influence qu’elle exerce rétroactivement sur le développement de notre architecture cérébrale – qui l’a rendue possible. Cette plasticité développementale, résumée dans l’idée que « nous héritons notre cerveau ; nous acquérons notre esprit » (we inherit our brains ; we acquire our minds)(Goldschmidt 2000), relève d’un processus plus général appelé « altricialité » par les éthologues. Le terme est dérivé de l’anglais altricial, mot qui vient lui-même du latin altrix : « celle qui nourrit », « nourrice » (Gaffiot 1934). Dans son acception première, l’altricialité signifie qu’une espèce n’est pas immédiatement compétente à la naissance, contrairement aux espèces dites précoces. C’est le cas, par exemple, de la plupart des passereaux qui naissent les yeux fermés et dont la survie dépend entièrement de l’aide apportée par leur entourage. Il en va de même pour notre espèce. Dans le cas des nouveau-nés humains, toutefois, s’ajoute à l’altricialité primaire une altricialité secondaire. On désigne ainsi le fait que notre cerveau n’est pleinement compétent (sur les plans cognitif, émotionnel, sensoriel et moteur) que tardivement. La force et la durée de la croissance cérébrale post-natale caractérisent cette altricialité secondaire. Du point de vue de la force, le chimpanzé Pan troglodytes, espèce animale qui nous est phylogénétiquement la plus proche, a un coefficient de croissance cérébrale de 2,5 entre la naissance et l’âge adulte, contre 3,3 chez les humains (DeSilva et Lesnik 2008). Du point de vue de la durée, on a longtemps cru que la maturité du cerveau humain coïncidait avec la puberté, mais on sait aujourd’hui que la période de surproduction et d’élimination des épines dendritiques sur les neurones pyramidaux du cortex préfrontal court jusqu’à la trentaine (Petanjeket al. 2011). Outre des contraintes obstétriques, cette maturation prolongée est probablement due aux coûts métaboliques élevés du développement cérébral (Goyal et al. 2014), un processus de co-évolution ayant favorisé l’étalement dans le temps de la dépense énergétique (Kuzawa et al. 2014). Cette forte altricialité cérébrale est propre aux êtres humains, le contrôle génétique qui s’exerce sur l’organisation somatopique de notre cortex, sur la connectique cérébrale et sur les aires d’association étant plus faible que chez le chimpanzé commun. Par exemple, deux frères chimpanzés auront des sillons cérébraux davantage similaires que deux frères humains, parce que le cerveau des premiers est moins réceptif aux influences environnementales que celui des membres de notre espèce (Gómez-Robles et al. 2015). Cette spécificité du cerveau humain est tout aussi importante que son quotient d’encéphalisation (6,9 fois plus élevé que celui d’un autre mammifère du même poids, et 2,6 fois supérieur à celui d’un chimpanzé), le nombre élevé de ses neurones (86 milliards contre 28 milliards chez le chimpanzé), la complexité de sa connectique (environ 1014 synapses), les changements néoténiques lors de l’expression des gènes (Somel et al. 2009) et son architecture complexe. Chez le nouveau-né humain, la neurogenèse est achevée, excepté dans la zone sous-ventriculaire – connectée aux bulbes olfactifs – et la zone sous-granulaire, qui part du gyrus denté de l’hippocampe (Eriksson et al. 1998). Toutefois, si tous les neurones sont déjà présents, le cerveau néonatal représente moins de 30% de sa taille adulte. Immédiatement après la naissance, sa croissance se poursuit au même taux qu’au stade fœtal pour atteindre 50% de la taille adulte vers 1 an et 95% vers 10 ans. Cette croissance concerne essentiellement les connexions des neurones entre eux (synaptogenèse, mais aussi élagage de cette interconnectivité ou synaptose) et la myélinisation néocorticale. À chaque minute de la vie du bébé, rappelle Jean-Pierre Changeux (2002), « plus de deux millions de synapses se mettent en place ! » Au total, 50% de ces connexions se font après la naissance (Changeux 2003). Cette spécificité d’Homo sapiens a une portée anthropologique capitale. Elle expose si fortement les êtres humains aux influences de leur environnement qu’ils deviennent naturellement des êtres hyper-sociaux et hyper-culturels, ce qu’avait pressenti Malinowski (1922 : 79-80) quand il soutenait que nos « états mentaux sont façonnés d’une certaine manière » par les « institutions au sein desquelles ils se développent ». Le développement du cerveau dans la longue durée permet une « imprégnation » progressive du tissu cérébral par l’environnement physique et social (Changeux 1983), en particulier lors des phases de socialisation primaire et secondaire. L’être humain a ainsi des «dispositions épigénétiques à l’empreinte culturelle » (Changeux 2002). Les effets sociaux et les incidences évolutionnaires (Kuzawa et Bragg 2012) d’une telle aptitude sont immenses. L’entourage doit non seulement aider les nouveau-nés, mais aussi accompagner les enfants jusqu’à leur développement complet, l’immaturité du cerveau des adolescents étant à l’origine de leur caractère souvent impulsif. Cet accompagnement de l’enfant se traduit par des changements dans la structure sociale, au sein de la famille et de la société tout entière, notamment sous la forme d’institutions d’apprentissage social et culturel. Les êtres humains sont ainsi contraints de coopérer, d’abord à l’intérieur de leur groupe familial et d’appartenance, puis sous des formes plus ouvertes (voir Coopération). Née de processus évolutifs anciens d’au moins 200 000 ans (Neubaueret al. 2018), l’altricialité secondaire nous donne un avantage adaptatif : contrairement à d’autres espèces, nos comportements ne sont pas « mis sur des rails » à la naissance, ce qui les rend flexibles face à des environnements changeants, favorisant ainsi la diversité phénotypique et culturelle. Cette plasticité cérébrale peut produire le meilleur. Par exemple, 15 mois seulement d’éducation musicale avant l’âge de 7 ans peuvent renforcer les connexions entre les deux hémisphères cérébraux (Schlaug et al. 1995) et induire d’autres changements structuraux dans les régions assurant des fonctions motrices, auditives et visuo-spatiales (Hyde et al. 2009). Une formation musicale précoce prévient aussi la perte d’audition (White-Schwoch et al. 2013) et améliore la perception de la parole (Du et Zatorre 2017). Cependant, comme cela est souvent le cas en évolution, il y a un prix à payer pour cet avantage considérable qu’est l’altricialité secondaire. Il a pour contrepartie un appétit vorace en énergie de notre cerveau (Pontzer et al. 2016). Il nous rend plus vulnérables, non seulement jusqu’à l’adolescence mais tout au long de la vie où, suppose-t-on, des anomalies des reconfigurations neuronales contribuent au développement de certaines pathologies neurologiques (Greenhill et al. 2015). Enfin, un risque associé au « recyclage culturel des cartes corticales » (Dehaene et Cohen 2007) est rarement noté : si ce recyclage peut produire le meilleur, il peut aussi produire le pire, selon la nature de la matrice culturelle dans laquelle les individus sont pris (Candau 2017). Par exemple, le choix social et culturel consistant à développer des industries polluantes peut provoquer des maladies neurodégénératives et divers désordres mentaux (Underwood 2017), notamment chez les enfants (Bennett et al. 2016), phénomène qui est accentué quand il est associé à l’adversité sociale précoce (Stein et al. 2016). Toujours dans le registre économique, la mise en œuvre de politiques qui appauvrissent des populations peut affecter le développement intellectuel des enfants (Luby et al. 2013), un message clé du World Development Report 2015 étant que la pauvreté est une « taxe cognitive ». Un dernier exemple : Voigtländer et Voth (2015) ont montré que les Allemands nés dans les années 1920 et 1930 manifestent un degré d’antisémitisme deux à trois fois plus élevé que leurs compatriotes nés avant ou après cette période. Bien plus souvent que d’autres Allemands, ils se représentent les Juifs comme « une population qui a trop d’influence dans le monde » ou « qui est responsable de sa propre persécution ». Ceci est la conséquence de l’endoctrinement nazi qu’ils ont subi durant toute leur enfance, notamment à l’école, en pleine période d’altricialité secondaire. En résumé, l’altricialité secondaire est au fondement (i) de l’aptitude naturelle de notre cerveau à devenir une représentation du monde et (ii) d’une focalisation culturelle de cette représentation, sous l’influence de la diversité des matrices culturelles, cela pour le meilleur comme pour le pire. Cette hyperplasticité du cerveau pendant la période altricielle laisse la place à une plasticité plus modérée à l’âge adulte puis décroît à l’approche du grand âge, mais elle ne disparaît jamais complètement. Par conséquent, loin de voir dans les données neurobiologiques des contraintes qui auraient pour seule caractéristique de déterminer les limites de la variabilité culturelle – limitation qui est incontestable – il faut les considérer également comme la possibilité de cette variabilité.

Dissertations / Theses on the topic "Biens non polluants":

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Sanou, Issa. "Inégalités de richesse, prestations sociales et politiques environnementales en présence du statut social." Electronic Thesis or Diss., Université Paris-Panthéon-Assas, 2024. http://www.theses.fr/2024ASSA0011.

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Abstract:
Le premier chapitre montre que le conformisme conduit à une réduction des inégalités de richesse, et même à un rattrapage, lorsqu’un ménage initialement riche travaille moins qu’un ménage initialement pauvre ; et qu’en plus le revenu supplémentaire acquis par le ménage initialement pauvre, en travaillant plus, correspond, plus précisément au surplus de richesse initialement détenu par le ménage riche. Le deuxième chapitre montre que les effets néfastes des prestations sociales sur l’offre de travail sont atténués par le comportement de recherche de statut social. Enfin, le chapitre 3 montre que toute politique environnementale, consistant à taxer les biens polluants et à utiliser les revenus de cette taxation pour subventionner la consommation des biens non polluants, entraîne une augmentation, à la fois, de l’emploi et de la qualité de l’environnement. Cependant, lorsque les biens polluants et les biens non polluants ne sont pas des substituts parfaits, l’augmentation du pouvoir d’achat résultant des subventions peut entraîner une augmentation de la consommation des biens polluants
The first chapter shows that conformism leads to a reduction in wealth inequalities, and even to a catch-up, when an initially rich household works less than an initially poor household ; and that the additional income acquired by the initially poor household, by working more, corresponds, more precisely, to the wealth surplus initially held by the rich household. The second chapter shows that the negative effects of social benefits on labor supply are mitigated by status-seeking behavior. Finally, chapter 3 shows that any environmental policy, consisting of taxing polluting goods and using the revenues from this taxation to subsidize the consumption of non-polluting goods, leads to an increase in both employment and environmental quality. However, when polluting goods and non-polluting goods are not perfect substitutes, the increase in purchasing power resulting from subsidies may lead to an increase in the consumption of polluting goods

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