Academic literature on the topic 'Banques – Effets des innovations technologiques'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Banques – Effets des innovations technologiques.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Banques – Effets des innovations technologiques"

1

Cherkaoui, Adil, and Youssef Bouazizi. "The effects of technological innovation on the CSR practices of Moroccan firms: An empirical study using the ESG approach." Maghreb - Machrek N° Hors-série, no. 1 (August 28, 2023): 93–110. http://dx.doi.org/10.3917/machr.hs1.0093.

Full text
Abstract:
Cet article examine la relation entre l’innovation technologique des entreprises et l’application des démarches ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Deux propositions sont testées en s’appuyant sur des données d’enquêtes menées auprès d’entreprises marocaines par la Banque Mondiale. La première proposition suggère qu’il existe une relation directe et positive entre le comportement d’innovation technologique des entreprises et leur engagement ESG, mesuré à partir d’un score composite. Dans ce sens, les résultats des régressions multivariées confirment l’existence d’une relation positive entre l’innovation technologique et l’intensité des engagements ESG, que ce soit pour l’innovation de produit ou celle de procédé. Les effets liés à la taille de l’entreprise, à l’expérience du dirigeant, à la présence d’investisseurs étrangers et à l’appartenance sectorielle ont été contrôlés lors de l’analyse empirique. La deuxième proposition examine la relation directe et positive entre l’innovation technologique et la mise en œuvre de l’une des pratiques relevant de l’ESG. A cet effet, les résultats de l’étude suggèrent que les entreprises innovantes sont plus susceptibles de mettre en place les trois pratiques ESG dans leurs activités.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Hajjem, Olfa, Pierre Garrouste, and Mohamed Ayadi. "Effets des innovations technologiques et organisationnelles sur la productivité : une extension du modèle CDM." Revue d'économie industrielle, no. 151 (September 30, 2015): 101–25. http://dx.doi.org/10.4000/rei.6184.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Deffains-Crapsky, Catherine. "Le financement de la transition bas-carbone des PME : enjeux et défis." Revue d'économie financière N° 150, no. 2 (July 17, 2023): 213–27. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.150.0213.

Full text
Abstract:
Les PME contribuent largement à la valeur ajoutée et à l’emploi en France. Si leurs dirigeants sont globalement conscients de la nécessité de mettre en place une stratégie climat ambitieuse, ils sont peu à s’y être engagés. Le financement et la technologie sont les deux principaux freins. Dans le cadre du Pacte vert européen, la réglementation qui vise à réorienter les flux financiers vers les activités durables ne parvient que très peu aujourd’hui à remplir cet objectif en ce qui concerne les financements privés par dettes ou par fonds propres. L’intervention publique sous forme d’accompagnement et de financement est de plus en plus présente, que ce soit pour les PME établies que pour les start-up qui présentent des innovations de rupture. Ce financement public s’inscrit dans les conclusions de la recherche académique récente quant aux effets de l’investissement public direct et l’action des banques publiques d’investissement sur l’engagement des acteurs privés. Il s’agit de réelles impulsions qu’il convient de développer et d’accélérer dans un cadre européen pour permettre aux PME de relever les défis des années à venir. Classification JEL : G03, G23, G24, G28, O33, Q55 .
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ?" Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 7. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10116.

Full text
Abstract:
Alors que l’invention peut se définir comme la découverte d’un principe, l’innovation peut être définie comme l’adoption de ce principe par une population (1, 2, 3, 17). En Afrique de l’Ouest, la grande majorité des inventions et leur traduction fréquente en propositions techniques de la recherche pour intensifier les systèmes mixtes agriculture-élevage ont été peu ou n’ont pas été intégrées dans les systèmes de production (11, 13, 14, 18, 21, 23). Ce constat d’échec a amené la recherche à s’interroger sur ses démarches de conception et d’évaluation de ses propositions et à impliquer davantage les acteurs de terrain dans la formulation des problèmes et l’élaboration des solutions dans le cadre de recherches participatives (5, 8, 10, 12, 15, 16). L’analyse des facteurs d’adoption des inventions constitue un premier champ au sein des méthodes d’évaluation existantes. L’objectif est d’identifier les facteurs économiques, institutionnels, structurels ou sociotechniques qui favorisent le passage de l’invention à l’innovation (4, 20). Des outils de modélisation peuvent aussi être utilisés pour analyser le profil des populations susceptibles d’adopter telle ou telle technologie (7, 24). Les méthodes de diagnostic des impacts de la recherche constituent un deuxième champ d’évaluation. Il s’agit d’analyser les effets, prévus ou non, des propositions de la recherche quand elles sont expérimentées sur le terrain ou adoptées (19). La modélisation peut là encore s’avérer un outil puissant pour explorer les impacts potentiels des propositions de la recherche avant leur mise en oeuvre effective au sein des systèmes de production (6, 9, 22). L’objectif de ce numéro thématique est de passer en revue différents travaux sur l’évaluation des propositions de la recherche, récemment réalisés en zone agropastorale d’Afrique de l’Ouest, afin de définir comment concevoir et évaluer des innovations dans cette région. Les contributions se basent sur différentes études menées non seulement dans le domaine de la production et de la santé animales mais aussi dans celui des productions végétales intimement liées à l’élevage dans les systèmes mixtes étudiés. Elles abordent également la gestion socio-économique des exploitations et, en particulier, intègrent les projets des producteurs. Cette diversité de terrains et d’approches permet d’enrichir la réflexion sur les méthodes d’évaluation des innovations dans les systèmes d’élevage et dans les systèmes agro-sylvo-pastoraux de cette région. Les trois premiers articles s’intéressent aux facteurs d’adoption des produits de la recherche. Bouyer et coll. analysent les facteurs ayant joué sur l’adoption d’une nouvelle méthode de lutte sanitaire acaricide en milieu paysan au Burkina Faso. Ngondjeb et coll. étudient les facteurs d’adoption de techniques de lutte contre l’érosion hydrique des sols en zone cotonnière du Cameroun. Dans des contextes de changements socio-économiques induisant des stratégies adaptatives de producteurs camerounais, Pedelahore et coll. s’interrogent sur la place de processus d’intensification promus par la recherche. Ces méthodes fournissent des pistes pour mieux caractériser la diversité des besoins et des contraintes des populations cibles. Les autres travaux concernent surtout les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche. Ces évaluations sont prospectives pour deux articles : les travaux de Dabire et coll. explorent les impacts potentiels de la prévision saisonnière des pluies sur les performances économiques des exploitations familiales burkinabés ; ceux de Deffo et coll. évaluent les effets de différents systèmes de culture sur la durabilité des exploitations. L’article de Sempore et coll. combine évaluation prospective et évaluation ex post, respectivement avant et après l’expérimentation d’ateliers d’embouche chez des agroéleveurs. Trois articles analysent a posteriori les impacts de propositions expérimentées ou adoptées par les producteurs : Blanchard et coll. mesurent l’impact de l’utilisation raisonnée de la fumure organique au champ sur les rendements et les revenus de producteurs burkinabés ; Fokou et coll. explorent les liens entre, d’une part, les innovations technologiques et organisationnelles et, d’autre part, les relations de pouvoir dans des systèmes de production laitiers du Mali. Enfin, en s’inspirant d’une méthode expérimentée à la Réunion (France), Vayssières et coll. cherchent à mieux prendre en compte les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations d’élevage d’Afrique de l’Ouest dans la conception de systèmes agropastoraux plus respectueux de l’environnement. L’objectif global de ces travaux est de consolider les méthodes d’évaluation des impacts de la recherche pour sélectionner les propositions qui contribuent le mieux au développement durable des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

BAUMONT, René, and Jean-Louis PEYRAUD. "avant-propos." INRA Productions Animales 28, no. 1 (January 10, 2020): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.1.3005.

Full text
Abstract:
Dans un contexte économique incertain et face à des demandes sociétales de plus en plus pressantes, les filières animales ont des défis majeurs à relever : assurer leur compétitivité et la viabilité économique des élevages ens’adaptant à l’ouverture des marchés et à une plus grande volatilité des prix ; reconstruire un modèle social en repensant l’acceptabilité de l’élevage et le métier d’éleveur ; produire des aménités reconnues par la société enlimitant les effets négatifs sur l’environnement et en qualifiant les services écosystémiques et patrimoniaux produits par les activités d’élevage. Répondre à ces enjeux nécessite de mettre en place de nouveaux modes de partenariats entre les acteurs. Le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Elevages Demain » crée en 2010 (www.gis-elevages-demain.org) et dédié aux systèmes de production animale (ruminants, porcs et volailles) à hautes performances économiques,environnementales et sociétales, rassemble quatorze partenaires de la recherche, du développement et des filières professionnelles. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’ensemble des acteurs des filières animales derépondre ensemble aux défis posés à l’élevage afin de proposer de nouveaux modèles productifs, économiquement viables, respectueux de l’environnement et socialement acceptables et équitables, en un mot : durables. Lesorganismes initiateurs du GIS « Elevages Demain » se fixent donc comme objectif de définir les conditions d’une meilleure compatibilité entre les différentes catégories de performances (techniques, économiques, environnementales, sociales) des systèmes de production animale et de proposer des solutions qui soient innovantes et adaptées à la variété des contextes territoriaux et des filières. Les actions de recherche conduites par le GIS « Elevages Demain » s’organisent autour de quatre axes thématiques : i) les relations entre élevage, filières et territoire, avec une action sur les services rendus par l’élevage et une autre sur l’emploi dans les filières animales ; ii) les relations entre l’élevage et la société avec une action visant à recenser et à analyser les principales controverses ; iii) l’évaluation multicritère de la durabilité des systèmes d’élevage avec l’élaboration d’un guide méthodologique réalisé en commun avec le GIS « Grandes cultures à hautes performances économiques et environnementales » et iv) la conduite des animaux et des systèmes d’élevage avec des actions sur le phénotypage animal (avec le GIS Agenae), l’élevage de précision et l’agro-écologie en élevage.Les Réseaux Mixtes Technologiques du domaine de l’élevage constituent une autre forme de partenariat qui a pour objectif de constituer des pôles d’expertises pour les professionnels de l’élevage et les pouvoirs publics en stimulant les synergies entre disciplines, filières et territoires et sur des domaines précis, tels que l’économie des filières d’élevage, le travail en élevage, l’élevage et l’environnement, le bien-être animal, les bâtiments d’élevage etc...A travers son objectif de synthétiser les connaissances et de diffuser les résultats de la recherche sur les productions animales à un large public, la revue INRA Productions Animales s’efforce d’apporter régulièrementdes contributions pour éclairer le débat scientifique et sociétal sur les enjeux et les défis que doivent relever les productions animales. Ce fut le cas du dossier consacré aux « Gaz à effet de serre en élevage bovin », des numérosspéciaux sur le « Travail en élevage » ou sur « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? » pour ne citer que quelques exemples récents. C’est pourquoi nous avons souhaité réunir dans ce premier numéro de l’année2015 quatre articles complémentaires : - Le premier, issu d’un travail mené dans le RMT « Economie des filières animales », propose un état des lieux précis et une analyse détaillée des facteurs explicatifs de la spécialisation territoriale et de laconcentration des productions animales européennes. Il pose ainsi clairement un certain nombre d’enjeux relatifs aux services et aux « dys-services » rendus par les productions animales et à l’acceptabilité de cette concentration par la société ; - Le deuxième, issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », propose une méthodologie originale pour identifier, qualifier et évaluer les multiples services économiques, environnementaux, sociaux et culturels rendus par les activités d’élevage. Cet article pose ainsi un certain nombre de questions de recherche pour progresser dans la quantification et l’évaluation de ces services ;- Le troisième, également issu d’un groupe de travail du GIS « Elevages Demain », présente le recensement et l’analyse des principales controverses qui traversent la société sur l’élevage à partir du regard croisé de différents acteurs. Cet article pose aussi de nombreuses questions de recherches sur les déterminants des attentes de la société vis-à-vis de l’élevage et sur les mécanismes permettant de résoudre ces controverses. - Le quatrième, issu du travail conduit par l’INRA dans le cadre de l’étude commanditée par le Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective, propose une méthodologie de conception et d’évaluation de systèmes de production multiperformants, c’est-à-dire conjuguant performances productives, économiques, environnementales et sociales. En s’appuyant sur un large répertoire de pratiques agricoles élémentaires dont l’impact a été qualifié sur les différentes catégories de performances, cette méthode se veut applicable à une large diversité d’orientations productives. Enfin, nous avons souhaité clore ce numéro avec un texte, issu d’une réflexion menée dans le GIS « Elevages Demain », sur les réseaux de référence en élevage et leur avenir. Ces dispositifs constituent de réelles infrastructures immatérielles de recherche et développement, et dans un contexte budgétaire contraint, il importe de les faire évoluer pour mieux répondre aux nouvelles attentes en lien avec la durabilité des élevages.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Full text
Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Larue, Louis. "Numéro 127 - septembre 2016." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14403.

Full text
Abstract:
De nombreuses monnaies parallèles circulent depuis toujours à côté de la monnaie officielle. Aujourd’hui, une nouvelle génération de monnaie est en train de naître des nouvelles technologies : les crypto-monnaies, dont l’exemple le plus connu est le bitcoin. Ces monnaies n’existent que sous forme de code informatique, sans équivalent papier ou métallique. Leur particularité est d’être créées et gérées de manière décentralisée. Bien qu’elles constituent une avancée technologique remarquable, elles soulèvent de nombreux défis tant éthiques qu’économiques, que ce numéro de Regards économiques essaie d’éclairer. Le bitcoin est aujourd’hui la crypto-monnaie la plus populaire. Son fonctionnement est totalement indépendant des banques et des États, et garantit l’anonymat des utilisateurs. Sa sécurité repose sur une innovation cruciale : un système de paiement entièrement décentralisé. Plus besoin de banques commerciales ou de banques centrales pour gérer le système de paiement et s’assurer de la sécurité des transactions. L’ensemble des paiements en bitcoin est archivé dans un registre public (le «distributed ledger»), conçu pour être infalsifiable (ou presque). Ce registre permet d’éviter un problème inhérent à toute monnaie électronique sans forme matérielle : la possibilité de dépenser plusieurs fois un même bitcoin pour plusieurs transactions. Puisqu’aucune autorité ne possède un pouvoir de contrôle sur le bitcoin et ne peut surveiller les transactions, ce registre virtuel garantit un traçage de chaque bitcoin et évite qu’il ne soit dépensé plusieurs fois par un même utilisateur. Cette innovation a été essentielle pour le succès et la sécurité du bitcoin. Elle intéresse d’ailleurs de nombreux acteurs, comme les banques commerciales. Géréer de manière automatique et décentralisée le système de paiement permet en effet d’épargner d’importantes sommes d’argent. Cependant, le bitcoin n’est pas sans connaître quelques difficultés. Au regard de l’efficacité économique, le bitcoin est encore loin de constituer une monnaie de confiance. De nombreuses fraudes et quelques faillites retentissantes ont émoussé l’enthousiasme initial qu’il suscitait. Par ailleurs, la conception même du bitcoin interdit qu’un État ou qu’une banque centrale puisse intervenir, une impossibilité qui, en cas de crise, peut se révéler problématique. Le bitcoin soulève également problème au regard de la justice sociale. Tous les utilisateurs ne sont pas égaux, notamment en termes technologiques. Par ailleurs, bien que la protection de la vie privée et des données personnelles de chaque utilisateur soit légitime, l’anonymat des utilisateurs de bitcoins constitue un nouvel instrument pour le blanchiment d’argent qui complique le travail des autorités fiscales. Ce numéro de Regards économiques entend éclairer le fonctionnement des crypto-monnaies, en prenant l’exemple du bitcoin. Il apporte également quelques réflexions sur les enjeux économiques et éthiques de cette nouvelle forme de monnaie. En conclusion, il insiste sur les enseignements principaux et les pistes éventuelles que tracent ces nouvelles monnaies.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Larue, Louis. "Numéro 127 - septembre 2016." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2016.09.02.

Full text
Abstract:
De nombreuses monnaies parallèles circulent depuis toujours à côté de la monnaie officielle. Aujourd’hui, une nouvelle génération de monnaie est en train de naître des nouvelles technologies : les crypto-monnaies, dont l’exemple le plus connu est le bitcoin. Ces monnaies n’existent que sous forme de code informatique, sans équivalent papier ou métallique. Leur particularité est d’être créées et gérées de manière décentralisée. Bien qu’elles constituent une avancée technologique remarquable, elles soulèvent de nombreux défis tant éthiques qu’économiques, que ce numéro de Regards économiques essaie d’éclairer. Le bitcoin est aujourd’hui la crypto-monnaie la plus populaire. Son fonctionnement est totalement indépendant des banques et des États, et garantit l’anonymat des utilisateurs. Sa sécurité repose sur une innovation cruciale : un système de paiement entièrement décentralisé. Plus besoin de banques commerciales ou de banques centrales pour gérer le système de paiement et s’assurer de la sécurité des transactions. L’ensemble des paiements en bitcoin est archivé dans un registre public (le «distributed ledger»), conçu pour être infalsifiable (ou presque). Ce registre permet d’éviter un problème inhérent à toute monnaie électronique sans forme matérielle : la possibilité de dépenser plusieurs fois un même bitcoin pour plusieurs transactions. Puisqu’aucune autorité ne possède un pouvoir de contrôle sur le bitcoin et ne peut surveiller les transactions, ce registre virtuel garantit un traçage de chaque bitcoin et évite qu’il ne soit dépensé plusieurs fois par un même utilisateur. Cette innovation a été essentielle pour le succès et la sécurité du bitcoin. Elle intéresse d’ailleurs de nombreux acteurs, comme les banques commerciales. Géréer de manière automatique et décentralisée le système de paiement permet en effet d’épargner d’importantes sommes d’argent. Cependant, le bitcoin n’est pas sans connaître quelques difficultés. Au regard de l’efficacité économique, le bitcoin est encore loin de constituer une monnaie de confiance. De nombreuses fraudes et quelques faillites retentissantes ont émoussé l’enthousiasme initial qu’il suscitait. Par ailleurs, la conception même du bitcoin interdit qu’un État ou qu’une banque centrale puisse intervenir, une impossibilité qui, en cas de crise, peut se révéler problématique. Le bitcoin soulève également problème au regard de la justice sociale. Tous les utilisateurs ne sont pas égaux, notamment en termes technologiques. Par ailleurs, bien que la protection de la vie privée et des données personnelles de chaque utilisateur soit légitime, l’anonymat des utilisateurs de bitcoins constitue un nouvel instrument pour le blanchiment d’argent qui complique le travail des autorités fiscales. Ce numéro de Regards économiques entend éclairer le fonctionnement des crypto-monnaies, en prenant l’exemple du bitcoin. Il apporte également quelques réflexions sur les enjeux économiques et éthiques de cette nouvelle forme de monnaie. En conclusion, il insiste sur les enseignements principaux et les pistes éventuelles que tracent ces nouvelles monnaies.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Vrins, Frédéric. "Focus 30 - mars 2023." Regards économiques, March 30, 2023. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2023.03.30.01.

Full text
Abstract:
Le 17 mars 2023, Silicon Valley Bank (SVB), 16ème banque aux Etats-Unis par sa taille, déposait le bilan. Le jour même, l’action de Crédit Suisse, 17ème plus grande banque d’Europe, chutait de plus de 60% et sera rachetée deux jours plus tard par son principal concurrent, UBS, sous la pression du gouvernement helvète. Autour du 15 mars, les principales valeurs bancaires européennes perdaient plus de 10%, lâchant près de 20% en un mois. On peut donc légitimement se demander si nous ne sommes pas sur le point de revivre le scénario d’une crise bancaire mondiale avec les effets que l’on connait. La question se pose : faut-il avoir peur de nos banques ? La régulation est-elle assez stricte ? Les institutions qui dépendent du régulateur bancaire européen n’ont jamais été aussi solides, mais les réactions des investisseurs, y compris des épargnants, peuvent créer de grosses turbulences. En 2008, la crise financière trouvait son origine dans les subprimes. Via la titrisation, ces crédits hypothécaires toxiques se sont retrouvés sur le bilan d’un grand nombre de banques (voir le numéro 64 de Regards économiques). Ne connaissant pas précisément l’exposition des autres institutions financières à ces produits, la méfiance contamina l’ensemble du secteur et le robinet des liquidités interbancaires fut coupé. La crise de 2008 révéla au grand jour le risque de liquidité des banques (à savoir le risque de ne pas pouvoir se refinancer), y compris de celles présentant un risque systémique. Elle mena à des réformes importantes dans la régulation bancaire, notamment via l’introduction des ratios de liquidités de Bâle III (Leverage Coverage Ratio, LCR et Net Stable Funding Ratio, NSFR) destinés à mesurer les risques associés (voir le numéro 96 de Regards économiques). Les problèmes de SVB et de Crédit Suisse ont des origines différentes, mais engendrent le même climat de méfiance et de panique dans le secteur. Le cas de SVB La faillite de SVB est malheureusement un exemple tout à fait classique d’une gestion catastrophique : un bilan de 212 milliards de dollars composé notamment, côté passif, d’environ 173 milliards de dépôts (essentiellement d’entreprises) et, du côté actif, de 112 milliards de titres à revenu fixe, principalement des créances garanties par des institutions bénéficiant du support du gouvernement américain (MBS) ainsi que des bons du Trésor de maturité supérieure à 10 ans. Malgré l’excellente qualité de ces titres, le bilan de la banque californienne était fort déséquilibré, car très exposé au risque de taux d’intérêt : l’augmentation des taux à 10 ans de 1,5% à 4% au cours de l’année 2022 [1] aura entrainé une perte de valeur sur ces titres de près de 15 milliards de dollars, ce qui correspond à la quasi-totalité des 16 milliards de dollars que comptaient les fonds propres de haute qualité (Core Equity Tier 1, CET1) de la banque [2]. Le plus surprenant dans cette histoire est que SVB était tout à fait consciente de sa large exposition au risque de taux, comme l’attestent des rapports de risque datant de 2021. Il est probable qu’elle n’y ait pas suffisamment porté attention, ayant l’intention de détenir ces actifs jusqu’à leur maturité (l’autre explication proviendrait d’une absence de gestion de risque, le poste de directeur financier (CRO) étant resté vacant pendant la quasi-totalité de 2022 [3]). Le faible rendement des titres détenus (qu’on estime à environ 2%) ne permettait pas à SVB de répercuter sur ses dépôts l’augmentation brutale des taux décidée par la FED. Le doute quant à la solidité de la banque s’était immiscé, et la chute fut précipitée par le retrait massif des dépôts issus d’entreprises (très réactives aux taux offerts), et dont la plupart excédaient le seuil de protection garantie de 250.000 dollars. On estime qu’environ 97% des 173 milliards dépôts de SVB provenaient d’entreprises, une situation très inhabituelle dans la mesure où les dépôts dans les banques de détail proviennent en général majoritairement des particuliers (moins réactifs à une variation de taux et avec des montants se situant souvent sous la garantie de l’Etat). Le cas de Crédit Suisse S’agissant de la 45ème banque la plus importante du monde en 2022 et d’une des plus grandes d’Europe, Crédit Suisse est un mastodonte. Néanmoins, cette institution accumule les problèmes depuis de nombreuses années. Il y a quelques mois à peine, en octobre 2022, elle accepta de verser une compensation de plus d’un demi-milliard de dollars lors d’une transaction financière avec les autorités judiciaires américaines dans le cadre de la résolution d’un conflit lié à la crise de 2008. A cette époque, son cours était d’environ 80 francs suisses (CHF). Dix ans plus tard, en mars 2018, il n’était plus que de 15 CHF pour terminer à environ 2 CHF avant son rachat par UBS (au prix de 76 centimes par action). De manière assez paradoxale, c’est l’un des plus gros actionnaires de l’institution suisse, la Banque nationale saoudienne, qui a allumé la mèche en indiquant ne pas être en mesure d’injecter de nouveaux capitaux dans la banque helvète en raison d’une part actuelle de 9,9%, un niveau proche de la limite maximale autorisée dans leur mandat (10%) [4]. Apporter la précision qu’une augmentation de capital de Crédit Suisse n’était, selon elle, pas nécessaire n’y changera rien : à la mi-mars, les retraits s’enchainèrent à concurrence d’environ 10 milliards CHF par jour. Au suivant ? Comme souvent dans le secteur bancaire, les séismes se propagent très rapidement, la plupart des actions financières ayant lâché près de 20% depuis leur niveau enregistré au début du mois de mars. Dès lors, faut-il redouter une contagion à l’ensemble du secteur ? D’un côté, nous l’avons vu, les situations de ces deux institutions sont très particulières : SVB est une banque ayant un bilan très atypique, déséquilibré et essentiellement financé par des dépôts volatils d’entreprises très spécifiques (sociétés technologiques et investisseurs de capital à risque). De plus, son bilan étant inférieur à 250 milliards de dollars, elle n’était pas considérée comme une banque systémique par le régulateur américain, ce qui implique qu’elle n’était pas tenue de respecter des ratios de liquidités évoqués plus haut. Crédit Suisse, quant à elle, accumulait les problèmes depuis des années, et n’a pas pu bénéficier du soutien de son plus gros actionnaire pour des raisons de limite d’exposition atteinte. Il est donc très hasardeux de vouloir généraliser ces problèmes à l’ensemble du secteur. La situation des banques européennes reste très bonne. La régulation y est une des plus strictes au monde. La Belgique, en particulier, se situe parmi les meilleurs élèves de la classe en termes de capitalisation. Avec 19,7% de CET1 et beaucoup de cash, les banques belges sont très bien capitalisées (top 6 en Europe) [5,6]. Initialement fixé à 60% en 2015, le seuil minimum requis pour le ratio LCR a été poussé à 100% sous les normes de Bâle III, en 2018. L’autorité bancaire européenne (EBA) rapporte que la moyenne de ces ratios sur plus de 300 banques se situe actuellement bien au-delà, autour de 170% [7]1. Un point cependant nécessite une attention particulière : les ratios réglementaires de SVB et de Crédit Suisse étaient au vert. Ces banques étaient bien capitalisées (ratios CET1 et Tier One Leverage de 12,05% et de 8,11% pour SVB, et de 14,1% et 7,7% pour Crédit Suisse), plus du double des minimas requis. Bien que SVB n’était pas tenue de rapporter ses ratios de liquidité, plusieurs analystes s’accordent pour dire qu’ils auraient probablement été satisfaisants. C’était d’ailleurs le cas pour Crédit Suisse, dont les ratios de liquidité étaient de 144% (LCR) et 117% (NSFR), nettement supérieurs au seuil de 100% requis [8]. Du côté du régulateur, donc, ces banques étaient jugées suffisamment solides. Faut-il en conclure que la régulation doit être renforcée ? Indéniablement, la règlementation est déjà très stricte, et pèse lourdement sur la rentabilité des banques, particulièrement en Europe. De plus, il faut prendre conscience que la régulation est un jeu d’équilibriste avec des effets potentiellement pervers. En effet, des contraintes excessives limiteront les profits des institutions financières, et pousseront donc les banques dans des situations plus précaires encore. D’un autre côté, force est de constater qu’une banque, même saine (dans le sens où elle remplit toutes les conditions requises par le régulateur) reste très vulnérable à un bank run, c’est-à-dire un retrait massif des dépôts. De manière intéressante, la modélisation de la panique bancaire et les crises économiques qui en résultent sont au centre des recherches de D. Diamond et Ph. Dybvig, lauréats du prix de la Banque de Suède en sciences économiques (connu sous l’appellation de prix Nobel en économie) 2022 avec l’ancien président de la FED, Ben Bernanke [9]. La période actuelle démontre qu’au-delà des risques financiers réels mesurés par une pléthore d’indicateurs sophistiqués, le talon d’Achille du secteur bancaire réside essentiellement dans les réactions émotionnelles des investisseurs et épargnants [10]. Elles sont le symptôme d’une perte de confiance dans le secteur mais aussi, ce qui est plus inquiétant, dans la capacité des autorités régulatoires à pouvoir évaluer correctement la solidité des banques, et à garantir la stabilité de l’écosystème financier. Les banques restent fortement exposées au retrait massif de dépôts, source principale de leur financement. La résistance au bank run est difficile à évaluer, mais la régulation bancaire gagnerait probablement à renforcer ses analyses sur ce type de scénarios. 1 Lorsque l’on analyse la solvabilité ou la prise de risque d’une institution financière, les montants absolus (tel que, par exemple, le montant des fonds propres) ne donnent pas une image complète concernant sa solidité; il faut analyser ces chiffres au regard des risques encourus. C’est la raison pour laquelle la régulation bancaire s’appuie sur des ratios où, en général, le numérateur correspond à des «rentrées» et le dénominateur à un «risque». Ainsi, par exemple, le taux de capitalisation CET1 correspond au rapport entre le montant de fonds propres de haute qualité et l’ensemble des actifs pondérés par les risques associés (risk-weighted assets, RWA, qui augmentent avec la prise de risque). Les banques belges ont, en moyenne, 19,7% de leurs RWA sous la forme de fonds propres de haute qualité. Le seuil minimum pour ce ratio, tel que déterminé dans les normes de Bâle III, est de 4,5%. D’autres ratios s’appliquent. Par exemple, les ratios LCR et NSFR mesurent la capacité qu’a l’institution financière de pouvoir faire face à des flux financiers sortants, pour lesquels les minimas requis sont actuellement de 100%. En Europe, ces ratios s’appliquent à toutes les banques (qu’elles soient systémiques ou non) et sont destinés à compenser le risque associé à la tendance naturelle qu’ont les banques à «jouer sur la courbe de taux», c’est-à-dire, à financer des besoins long-terme via des financements à court-terme. Cette approche permet à la banque de capter le différentiel de taux résultant de la différence de maturités entre actif et passif mais, comme l’illustre parfaitement le cas de SVB, elle entraine un risque de taux sur le bilan.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Bodart, Vincent, and Raouf Boucekkine. "Numéro 3 - juin 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16263.

Full text
Abstract:
Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Banques – Effets des innovations technologiques"

1

Ben, Romdhane Mabrouk. "L'informatisation dans le secteur bancaire." Paris 7, 1988. http://www.theses.fr/1988PA070084.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Ahmat, Al Saïd. "Actions et réactions stratégiques des firmes installées face à l’arrivée de plateformes numériques, le cas des écosystèmes d’affaires mobil banking et banques au Tchad." Electronic Thesis or Diss., Reims, 2023. http://www.theses.fr/2023REIME004.

Full text
Abstract:
L’objectif de la thèse consiste à dresser les apports théoriques récents sur les actions et réactions stratégiques autour des écosystèmes d’affaires et sous-tendent en partie notre problématique de la recherche puisque nous nous attachons à un nouveau champ organisationnel porté par les plateformes numériques. La particularité de ces plateformes est caractérisée par un modèle d’organisation reposant sur un système coopératif ou sur un système capitaliste traditionnel, conduit par la recherche du profit. Cette recherche s’inscrit sur le champs de la stratégie et consiste à étudier les jeux d’acteurs, en s’appuyant plus particulièrement sur les écosystèmes d’affaires (en abrégé ESA), concept apparu dans les travaux de Moore (1993, p.76) et définit comme un ensemble d’« acteurs entretenant des relations de coopétition » (Koenig, 2012, p. 210). L’ESA désigne une communauté économique regroupant des organisations qui interagissent entre elles afin de produire des biens et/ou des services susceptibles de créer de la valeur pour les clients et pour elles-mêmes. L’ensemble des ESA que nous étudions se regroupent autour des plateformes appelées mobil banking (nouvel entrant) et des établissements bancaires (firmes installées). La problématique qui a conduit notre travail de thèse est de comprendre comment les plateformes se sont imposées, par quelles actions stratégiques elles sont parvenues à se faire une place sur le marché et éventuellement le dominer. Notre terrain de recherche est le Tchad et notre méthodologie repose sur une analyse qualitative basée sur une étude de cas. Les données collectées nous permettront de retracer l’historique des évènements et d’étudier les discours des acteurs impliqués dans le processus à l’œuvre au moyen d’une analyse manuelle des corpus. Les propositions produites peuvent apporter un éclairage nouveau sur les actions stratégiques des acteurs
The objective of the thesis is to draw up recent theoretical contributions on strategic actions and reactions around business ecosystems and partly underpin our research problematic since we are focusing on a new organizational field carried by digital platforms. The particularity of these platforms is characterized by an organizational model based on a cooperative system or on a traditional capitalist system, driven by the search for profit. This research is part of the field of strategy and consists of studying the games of actors, relying more specifically on business ecosystems (abbreviated to ESA), a concept that appeared in the work of Moore (1993, p.76) and is defined as a set of "actors maintaining relationships of coopetition" (Koenig, 2012, p. 210). ESA refers to an economic community of organizations that interact with each other to produce goods and/or services that can create value for customers and for themselves. The ESAs we are studying are grouped around platforms called mobile banking (new entrants) and banking institutions (established firms). The problem that led to our thesis is to understand how the platforms have imposed themselves, by what strategic actions they have managed to make a place for themselves on the market and eventually dominate it. Our research field is Chad and our methodology is based on a qualitative analysis of a case study. The data collected will allow us to retrace the history of events and to study the discourses of the actors involved in the process at work by means of a manual analysis of the corpus. The proposals produced can shed new lighting on the strategic actions of the actors
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Bouhafa, Mohamed. "Paiement électronique. Le secteur bancaire entre l'adoption de l'innovation et la lutte contre la fraude." Thesis, Université Côte d'Azur (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019AZUR0001.

Full text
Abstract:
Ce travail de recherche porte sur l’adoption de l’innovation et la lutte contre la fraude dans le paiement électronique du secteur bancaire tunisien, plus spécifiquement il vise l’exploration de la relation entre les composantes du marketing relationnel et les variables liées ; à l’individu, à la banque et au site marchand et leur impact sur l’intention d’utilisation des moyens de paiement électroniques dans les banques tunisiennes. L’objectif principal de ce travail étant la construction d’un modèle intégrateur qui illustre la relation entre le comportement du client et les facteurs influant l’adoption des moyens de paiement électroniques et la lutte contre la fraude. Sur le plan théorique, notre recherche a pour intérêt la contribution à l’amélioration des fondations sécuritaires pour les différents intervenants ainsi que le développement des moyens de paiement électronique. Sur le plan pratique l’intérêt de cette recherche est double, il s’agit de contribuer à la recherche sur les innovations dans le domaine d’e paiement d’une part et d’apprécier la relation entre les variables du MKG relationnel, l’adoption de l’innovation et la lutte contre la fraude monétique dans le domaine bancaire d’autre part. Notre stratégie de recherche adoptée suit une démarche quantitative selon un mode de raisonnement hypothético-déductif. La démarche est effectuée en trois itérations de terrain : une première à visée exploratoire, une deuxième confirmatoire et enfin une troisième dite complémentaire. Notre analyse des différentes itérations montre que l’engagement a un impact significatif sur l’intention d’utilisation des moyens de paiement et ce à l’image des recherches et des études antérieures. Ainsi, la perception de la qualité de service électronique (netqual) et la confiance ont un impact significatif sur l’engagement du consommateur à l’égard de l’utilisation des moyens électroniques en ligne. En renouvelant la lecture autour du concept de marketing relationnel par la mise en exergue du rôle de la satisfaction, la confiance et l’engagement comme variables clés dans la qualité de la relation, les principales contributions de cette recherche se présentent donc dans la proposition d’un modèle intégrateur combinant des variables qui autrefois ont fait l’objet des études séparées
This research work explores innovative methods to fight fraudulent activity in electronic payment in the Tunisian banking sector, more specifically it aims to investigate the interrelation between the strategy of relationship marketing and the various involved parties: the individual, the bank and the merchant and their impact on the intention of employing electronic means of payment in Tunisian banks. The main objective of this work is to construct an integrative model, which illustrates the relationship between the customer's behavior and the factors, which lead to the adoption of electronic payment methods and fight against fraud. On the theoretical level, our research hopes to contribute to the improvement of the security foundations for the various stakeholders as well as the development of electronic payment methods. On the practical level, the aim of this study is twofold: (1) it contributes to the research on the innovations in the field of e-Payment (2) It values the link between the variables of the relational MKG, the adoption of innovative method and the fight against electronic fraudulent activities in the banking sector. Our adopted research strategy follows a quantitative approach based on the hypo-deductive reasoning method. The approach is carried out in three stages: an exploration stage, a confirmation stage and finally a complementary stage. Our analysis of the different stages demonstrates that commitment has a significant impact on the intention to employ the means of payment, as it has been already suggested by previous research studies. The research, however, suggests an integrative model which combines variables that have previously studied separately. Thus, the perception of the quality of electronic service (Netqual) and trust have a significant impact on the consumer's commitment to the use of electronic means online. Hence, a successful revamping of the strategy of relationship marketing should underscore the role of satisfaction, trust, and commitment as key variables in the quality of interactions
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Canu, Jean-Marie. "Sociologie des représentations contemporaines de l'argent : Pour une sociologie des partiques monétaires." Rouen, 1995. http://www.theses.fr/1995ROUEL226.

Full text
Abstract:
La réflexion relative à l'argent a été jusqu'ici négligée par la sociologie, comme le démontre amplement la quasi absence de publications sur ce sujet. La confusion entre le concept de monnaie des économistes et le mot de sens commun argent explique probablement qu'un tel sujet d'étude ait été annexé par la science économique. Or l'argent est au cœur du lien social et peut être analysé comme un fait social total au sens de Mauss. C'est par ailleurs un domaine où les innovations récentes, produits de l'interaction des acteurs sociaux que sont les banques et leurs clients, conduisent à une remise en cause des représentations traditionnelles de l'argent. De l'étude statistique des comportements des individus clients des banques ainsi que de la production littéraire, professionnelle ou non, il ressort qu'on assiste à un phénomène de déréalisation de l'argent (le signe monétaire perd toute réalité, le paiement est dilué dans le temps) qui s'accompagne d'une tendance à l'intellectualisation du maniement des instruments de paiement source de privilèges pour les uns et d'exclusion pour les autres. En ce sens on peut parler d'une tendance à la privatisation des rapports d'argent qui va bien au-delà de la simple personnalisation voulue par les banques en réponse à la surbancarisation de la clientèle. Les innovations récentes, qui sont loin d'être achevées, conduisent de facto à reléguer au second plan l'usage des "billets de banque", symbole de l'unité de la société, au profit de moyens de paiement plus ou moins valorisés et inégalement accessibles, faisant des rapports d'argent une affaire privée entre le client et sa banque, véritable émetteur de la monnaie moderne
Reflection on money has, so far, been neglected by sociology, which is more than demonstrated by the almost total lack of publications on the subject. The confusion between the economic concept of currency and the common meaning of the word "money" probably explains why such a topic has been put aside by economic science. Now money is at the heart of society's links and can be analysed, according to mauss, as a total social factor. Furthermore, this is a field in which recent innovations, themselves products of the interaction between two of society's players, namely the banks and their customers, have led us to reexamine the traditional representations of money. Statistical studies of banking's customers' behaviour, together with various publications, be they professional or not, show that we are experiencing a phenomenon in which money is becoming less and less real (the monetary symbol is losing all reality, payment is being spread over a length of time) which is coupled with a tendency towards intellectualisation in the handling of the instruments of payment, these being a source of privilege for some and exclusion for others. Likewise one can speak of a tendency towards privatisation in monetary relationships which goes much further than the simple personalisation desired by the banks in response to the "over-banking" of their customers. The recent innovations, which are far from being finished, are leading to relegate de facto the use of bank notes, themselves symbols of social unity, to a position of secondary importance. All this to the benefit of those means of payment which now, more or less, possess increased standing and which have unequal accessibility, thus making monetary relations a private affair between the customer and his bank, itself the true issuer of modern currency
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Quélin, Bertrand. "Changement technologique et diffusion des innovations : analyse du processus de diffusion de l'électronique et de l'informatique." Paris 13, 1988. http://www.theses.fr/1988PA131004.

Full text
Abstract:
La these analyse sur le plan theorique, les mecanismes de diffusion du progres technique et de l'innovation dans les societes industrielles, avec une etude appliquee aux industries electroniques et informatiques. En effet, l'innovation et le progres technique sont facteurs de distorsions et de transformations economiques et industrielles. Aussi, articule aux notions de temps et de progressivite, le concept de diffusion revet une importance theorique considerable. Comme processus d'integration de la technique dans l'espace economique, la diffusion occupe une place essentielle. Et la notion de transmission est d'ailleurs implicite a tous les concepts d'invention, d'innovation et de progres technique. L'analyse se demarque des theses schumpeteriennes pour lesquelles la diffusion est reduite a l'imitation de l'innovateur par ses concurrents, et le changement technique subordonne a l'enclenchement de cycles longs. La these etudie les principaux mecanismes de transmission des innovations. Elle montre que la direction et le conteny des flux technologiques inter-sectoriels subissent la triple influence des externalites, des effets d'entrainement et des effets de domination existant entre les secteurs. Ces trois phenomenes apparaissent comme les principaux determinants de la diffusion de l'innovation dans le tissu economique. La configuration de la diffusion depend alors de la position des activites a l'origine du progres technique dans l'industrie, et de l'imbrication des principales structures que sont l'etat, les grands groupes et les pme. Quatre mecanismes fondamentaux de la diffusion sont degages : -les relations internes a ces structures hierarchisees; -les externalites; -les coalitions d'acteurs industriels; -le conflit marche hors marche
This thesis can be read as a theoretical analysis of the patterns of technical change in modern economies with an illustrative case study on electronic and data processing industries. A general theoretical task is the explanation of the determinants and directions of technical change. Because innovation and technical progress create industrial transformation and economic development, innovation diffusion, based on time and progressiveness, is an important theoretical concept. We have to go beyond the assumptions of schumpeterian analysis : innovation diffusion can't be limited to imitation, no technical change based on long waves. The thesis studies the main mecanisms of the innovation transmission, and analyses the fact that some sectors are generators of technology. External effects, leading activities and domination effects shape the direction of technological flows between sectors. These economic phenomenous are the main determinants of innovation diffusion. The diffusion pattern is subject to linkages between state, industrial corporatcs and small enterprises. The four main mecanisms of innovation diffusion are : -linkages between economic structures; -external effects; -joint-ventures; -and conflict between implicit coordination of market and explicit coordination generated by firms
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Godowski, Christophe. "La dynamique d'assimilation des innovations managériales : le cas des approches par activités dans la banque." Aix-Marseille 3, 2001. http://www.theses.fr/2001AIX32039.

Full text
Abstract:
La mondialisation et la concurrence obligent les entreprises à s'efforcer de modifier la structure des coûts afin de servir les objectifs stratégiques. Dans cette perspective, les approches par activités sont une instrumentation de gestion pertinente ; encore faut-il qu'elle soit correctement implantée. L'objet de cette recherche est de comprendre pourquoi les banques françaises rencontrent des difficultés pour mettre en oeuvre un système de coûts par activités au service du contrôle de gestion stratégique. Il s'agit de contribuer à l'avancée des travaux cherchant à élaborer une théorie sur l'adoption et la mise en oeuvre des approches par activités. Cette étude, à la fois conceptuelle et empirique, a permis de construire un cadre d'analyse. Prenant appui sur la théorie de la traduction, il permet de comprendre la lente et difficile diffusion des approches par activités dans la banque. Le cadre théorique élaboré est, en fait, issu de fertilisations croisées entre la sociologie des organisations, l'économie et le champ théorique du système d'information. .
The globalization and the competition compel firms an effort to change costs structure in order to reach startegics goals. The activity-based cost management are an interesting instrumentation ; but it must well implemented. The goal of this research is understanding why French bank's are difficulties in order to implement an activity-based cost system to offer strategic control one's services. It's a contribution to work out a theory on the adoption and the implementation of activity-based cost management. This study, both conceptual and empirical, work out a theory, based on the translation theory, in order to understand the slow and difficult diffusion of activity-based cost management. Our theory use the concepts of sociology, economy and information systems. .
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Sitnikoff, Françoise. "Culture de métier, changement technique et savoirs ouvriers : le cas de l'imprimerie." Nantes, 1995. http://www.theses.fr/1995NANT3014.

Full text
Abstract:
La thèse étudie les métiers de la composition dans l'imprimerie de labeur. Elle porte particulièrement sur le changement technique et la culture de métier. Elle repose sur des enquêtes de terrain réalisées entre 1985 et 1993, dans trois imprimeries industrielles de province. L'auteur étudie les transformations induites par l'introduction de la photocomposition, tant du point de vue des postes de travail (contenu des tâches, savoirs requis, organisation du travail) que des représentations et valeurs propres à la culture de métier des compositeurs. L'accent est également mis sur le rôle des collectifs de travail, leur histoire et leur mode de socialisation spécifiques, dans le processus d'appropriation des nouvelles techniques et de recomposition du métier. La recherche intègre des travaux portant sur d'autres aspects de ce secteur d'activité : étude des relations entre constructeurs de matériel et imprimeurs, entre organisations syndicales et formation professionnelle. Cette approche situe l'analyse des changements observés dans les ateliers dans un mouvement plus vaste de transformation de leur environnement et de recomposition de la communauté professionnelle de l'imprimerie. L'élargissement de l'espace d'observation, ainsi que la multiplication des périodes d'enquête, autorisés par la durée de la recherche, montrent que le changement technique participe de la dynamique de la configuration sociale des métiers de l'imprimerie
The thesis studies the type-setter's craft in high-volume printing houses. More particularly, it deals with technological change and with professional culture. Its draws upon fieldwork carries out between 1985 and 1993, in three industrial printing-houses in the french provinces. The author examines the transformations brought about by the introduction of photo-composition, considering its impact as much on the work-posts (in terms of task content and flow,and what skills these necessitate), as on the representations and values of the type-setters culture. Also emphasized is the role of work-groups with their specific history and social structure-in acquiring new techniques and updating the trade. The research draws upon earlier work that has dealt with other aspects of this sector relations between printers and makers of equipment, with other aspects of this sector : relations between printed and makers of equipment, and between labor unions and professional training. Observable changes in the workshops are accounted for withen a larger framework of transformations in their environment and overhauls in the community of their profession. This broadening of the field of vision,together with the many returns to the field made possible by the length of the study, show that technological change participates in the dynamics of social construction in the printing trades
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Chouikha, Amor. "Les processus stratégiques des banques : cas de la Tunisie." Nice, 2004. http://www.theses.fr/2004NICE0007.

Full text
Abstract:
La signature par la Tunisie des accords du GATS et le désengagement de l'Etat du système bancaire suggèrent une concurrence potentielle plus dynamique que celle des années quatre vingt dix. L'objet de la thèse est d'étudier l'effet du changement concurrentiel sur les processus stratégiques des banques. Les recherches sur la stratégie sont fondées, le plus souvent, sur une conception statique de la concurrence. Par conséquent, les stratégies bancaires ne prennent pas en considération l'aspect dynamique de la concurrence. Cette recherche prouve d'une part, que la vision limitée de la concurrence conduit les banques à un comportement stratégique qui n'est pas toujours performant, et d'autre part constitue une source de problèmes de mise en œuvre stratégique
Under GATS accords, banking competition in Tunisia will be more dynamic. The object of the thesis is to study competition change effect on the strategic proccesses in banking corporations. Strategic research is often founded on static vision of competition. Thus, banking strategies miss the dynamic side of competition, and are not always competitive. The second finding of this work is that banks have problems of strategy implementation because of missing a dynamic competition's vision
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Moraly, David. "Le métier de banque privée : stratégies et innovations." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010043.

Full text
Abstract:
Avec l’augmentation constante des richesses patrimoniales, l’activité de banque privée à travers la gestion d’actifs, prend son importance. De façon concomitante, les récents mouvements des marchés financiers et l’évolution du profil de la clientèle patrimoniale ont été les révélateurs de la fragilité du modèle de profit de la banque privée traditionnelle (partie 1). La présente recherche se propose de décrire et d’analyser les modèles de stratégies et d’innovations que la banque privée pourrait suivre afin , de se réinventer et s’inscrire dans une configuration incontournable à un développement pérenne (chapitre 2). Les récents apports théoriques en matière de mesure de la performance de portefeuille seront également développés. Afin de compléter les développements auxquels nous comptons nous livrer, nous procéderons à des validations empiriques à partir de quelques cas pratiques illustrant la manière dont certains acteurs ont su mettre à profit les solutions que nous avons évoquées (partie 3). Ces stratégies et innovations, par delà l’aspect technologique stricto sensu, doivent non seulement s’étendre à l’activité cardinale de la banque privée qu’est la gestion d’actifs, mais aussi aux autres pans du métier. Les champions de la banque privée auront su concevoir et déployer le modèle de développement dédié et ajusté à leurs actifs sous gestion et à leurs typologies de clientèle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Zerzeri, Fériel. "Diffusion de l'internet et transformation de l'industrie bancaire européenne : la "commoditization"." Paris 9, 2004. https://portail.bu.dauphine.fr/fileviewer/index.php?doc=2004PA090059.

Full text
Abstract:
La déréglementation du marché bancaire associée à une propagation rapide et massive des nouvelles technologies de l'information a transformé l'industrie bancaire poussant à la fois les banques en place aussi bien que les nouveaux entrants à se faire concurrence suivant de nouveaux critères, de nouvelles stratégies. Internet semble favoriser la mise en place d'un important processus de " commoditization ". Ce travail de recherche consiste en une analyse des effets de la diffusion de l'Internet sur l'évolution des structures, des comportements et de l'organisation de l'industrie bancaire. La première partie de la thèse présente le premier facteur conduisant cette diffusion, le développement d'une nouvelle innovation financière dite la " banque Internet ". Cette première partie étudie le contexte mais aussi l'impact et les limites de cette innovation. La deuxième partie de la thèse examine les effets du deuxième facteur, les " shopbots ", sur l'évolution de l'offre et de la demande bancaire. L'analyse des effets d'une utilisation fréquente des " shopbots " (par les Internautes) sur les possibilités de développement d'un processus de " commoditization " de cette industrie est au centre de notre problématique. Cette analyse empirique étudie la réaction des acteurs bancaires européens à travers un examen des stratégies bancaires d'appropriation et de protection des rentes. Ces transformations sont au cœur des problématiques d'économie industrielle, elles sont le résultat d'une importante diffusion technologique dans un marché déréglementé.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Books on the topic "Banques – Effets des innovations technologiques"

1

Tremblay, Dominique. Salaire réel, chocs technologiques et fluctuations économiques. Ottawa, Ont: Bank of Canada, 2002.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Fröhlich, Dieter. Les voies de la participation dans la Communauté européenne: Renforcement des perspectives d'implication des représentants des travailleurs dans les changements technologiques. Dublin: Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail, 1992.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

TV broadcasting in Europe and the new technologies. Luxembourg: Office for Official Publications of the European Communities, 1988.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Marc, Lippa, and Rosnay, Joël de, (1937- ...)., eds. E-management: Comment la révolution numérique transforme le management. Paris: Dunod, 2015.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Christopher, Freeman, and Soete Luc, eds. Technical change and full employment. Oxford, UK: B. Blackwell, 1987.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Peter, Nijkamp, ed. Technological change, employment, and spatial dynamics: Proceedings of an International Symposium on Technological Change and Employment: Urban and Regional Dimensions, held at Zandvoort, the Netherlands, April 1-3, 1985. Berlin: Springer-Verlag, 1986.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Pascal, Petit, and Soete Luc, eds. Technology and the future of European employment. Cheltenham, UK: Edward Elgar, 2001.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Numériques: Essai. Paris: B. Grasset, 2014.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Leontief, Wassily W. The future impact of automation on workers. New York: Oxford University Press, 1986.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Organisation for Economic Co-operation and Development. Directorate for Science, Technology and Industry., Denmark Erhvervsministeriet, and OECD Conference on Employment and Growth in the Knowledge-Based Economy (1994 : Copenhagen, Denmark), eds. Employment and growth in the knowledge-based economy. Paris: Organisation for Economic Co-operation and Development, 1996.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Reports on the topic "Banques – Effets des innovations technologiques"

1

Latané, Annah, Jean-Michel Voisard, and Alice Olive Brower. Les réseaux de producteurs du Sénégal font face à la COVID-19. RTI Press, September 2021. http://dx.doi.org/10.3768/rtipress.2021.rr.0045.2106.fr.

Full text
Abstract:
Cette étude a tiré parti d’une infrastructure d’encadrement et de collecte de données et de relations préalables légué par le projet Feed the Future Sénégal Naatal Mbay (« agriculture florissante »), financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et mis en œuvre par RTI International entre 2015 et 2019. Réalisée en 2020, la recherche a intégré des organisations de producteurs pour qu’elles puissent suivre les ménages ruraux membres de leurs réseaux alors qu’ils faisaient face à la pandémie de COVID-19 et tentaient de réagir à ce choc. Les organisations de producteurs, avec le soutien de RTI et de la société-conseil locale STATINFO, ont réalisé une enquête sur un échantillon de 800 ménages agricoles membres de quatre organisations de producteurs soutenus par Naatal Mbay, réalisée en deux passages successifs, en août et octobre 2020. Des groupes de discussion ont été menés avec les responsables des réseaux, ainsi qu’une collecte de données a posteriori ont permis de contextualiser l’expérience face au choc de la COVID-19 et de valider les conclusions. Les conclusions ont montré que les producteurs étaient déjà aux prises des effets des faibles précipitations de la saison de production de 2019 et que la COVID-19 a aggravé ce premier choc du fait des perturbations des communications et des interdictions de déplacements entre les régions, créant ainsi des pénuries alimentaires et exerçant ainsi une pression sur l’utilisation des stocks de semences à des fins alimentaires. Les effets de l’insécurité alimentaire, mesurés par le biais de l’échelle d’accès d’insécurité alimentaire des ménages, se sont avérés être plus importants pour les ménages de Casamance que pour ceux des régions de Kaolack et de Kaffrine. Les conclusions ont également indiqué que les réseaux de producteurs ont déployé une intervention coordonnée incluant aide alimentaire et accès à des équipements de protection individuelle, distribution de semences de légumes et de céréales à cycle court (par exemple, le niébé et le maïs) et des semences adaptées au jardinage, mesures de protection pour les semences de céréales de l’année suivante et innovations financières avec les banques pour sécuriser les crédits. On s’attend à ce que les stocks d’alimentation soient reconstitués au début de la récolte en octobre 2020 et les réseaux prévoient d’accélérer la multiplication des semences, de diversifier les cultures au-delà des céréales, d’améliorer la communication au sein des réseaux et de généraliser l’accès aux instruments financiers au cours de la saison 2021. Les études ont indiqué que le projet antérieur financé par l’USAID est susceptible d'avoir contribué aux capacités de résilience des réseaux en renforçant le capital social et en encourageant le recours à des technologies et outils nouveaux au cours de ses années de fonctionnement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography