Academic literature on the topic 'Aristote (0384-0322 av. J.-C. ; philosophe) – Influence'

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Dissertations / Theses on the topic "Aristote (0384-0322 av. J.-C. ; philosophe) – Influence"

1

Brague, Rémi. "Aristote et la question du monde." Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040002.

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Abstract:
Plusieurs aspects de la métaphysique, de la physique, de l'éthique et de la psychologie d’Aristote peuvent s'interpréter comme des affleurements d'un concept non-thématisé, celui d'être-dans-le-monde (l'in-der-welt-sein de heidegger). L’ensemble de la pensée grecque classique, même si elle était fascinée par l'ordre du cosmos, ne s'est guère demande ce que signifiait "être-dans-le-monde". L’expérience de la facticité, qui est un des traits fondamentaux de celle-ci, est ce qui permet à Aristote dans le protreptique, de justifier la vie philosophique ; mais il conçoit celle-ci comme culminant dans la contemplation, c'est-à-dire l'accès a ce qui est au plus haut point (ch. 2). Aristote est toujours resté pris dans cette ambiguïté, qui provient de ladite transposition : son éthique révèle ses hésitations entre deux sujets de l'agir moral : le "je" à qui il incombe d'agir de par ce qu'il a d'unique, le cédé a l'homme, tel qu'il est défini par sa place parmi les autres parties de l'univers (ch. 3 & 4). Par suite, il lui faut définir l'homme comme le plus mondain des êtres sublunaires : l'homme imite l'univers grâce à son universalité, et parce qu'il est capable de saisir les réalités les plus élevées (ch. 5). Cependant, Aristote ne peut définir le topos - ce dans quoi sont les choses- sans renvoyer à notre façon particulière d'être-là, même s'il réintroduit ensuite l'idée d'univers grâce à sa théorie des dimensions du corps humain comme fondées dans la structure objective du cosmos (ch. 6). Les difficultés de la définition aristotélicienne de l'âme ainsi que celles de la doctrine de l'intellect agent proviennent de la tentative d'Aristote pour transposer ce qu'il pense implicitement comme l'ouverture même du monde à travers notre présence dans le registre de la réalité mondaine-ce qui l'oblige à réduire l'âme à la conscience de ce qui se produit parmi les choses du monde (ch. 7). Il conçoit celui-ci d'une manière telle qu'elle l'amène à exclure le mouvement spécifiquement humain au profit de la continuité absolue des corps célestes. Cependant, la contemplation de soi du premier moteur reflète l'ambiguïté non résolue de l'energeia humaine : le pur acte d'être-là et l'activité de contempler le plus haut de tous les êtres s'y fondent (ch. 8). Malgré tout, l'energeia comme concept ontologique fondamental ne peut pas se définir en dehors de l'expérience humaine de l'être-là (ch. 9)
Some aspects of aristotle's metaphysics, physics, ethics and psychology can be accounted for as dim echoes of a concept a. Never dealt with thematically : being-in-theworld (heidegger's in-der-welt-sein). Classical greek though as a whole, although it was fascinated by the orderliness of the cosmos, hardly asked what being-in-the world means (ch. 1). The experience of facticity, which is one of its main features, enables a. To justify philosophical life in the protrepticus, but he conceives of this life as focussing on contemplation, i. E. Access to what emphatically is (ch. 2). A. Never got rid of this ambiguity, which arises from such a transposition : his ethics bear witness of his hesitating between two subjects of moral life : the i whom it behoves to act, because of his uniqueness, gives way to man as defined by his place among other parts of the universe (ch. 3 & 4). A. Therefore has to define man as the worldliest of all sublunar beings : he imitates the universe thanks to his universality and because he can grasp the highest beings (ch. 5). Nevertheless, a. Cannot define topos - the place in which things are - without his referring to our paculiar way of being there, although he later brings back the idea of universe through his theory of the dimensions of human body as rooted in the objective structure of the cosmos (ch. 6). The difficulties in a. "s definition of the soul as well as in his doctrine of the active intellect stem from his attempt at translating what he silently conceives of as the vey openness of the world through our presence, into the optics of worddly realitywhat compels him to reduce soul to consciousness of what takes place among things of the world. (ch. 7). A. Conceives the universe in a way which leads him to dis- card specifically human motion on behalf of the heavenly beings' absolute continuity. However, the first mover's self-contemplation mirrors the unresolved ambiguity of hu- man energeia : both the pure act of being there and the activity of contemplating the highest being coalesce in it (ch. 8). However, a. 's central ontological concept, en- ergeia, cannot be defined apart from the experience of our being there (ch. 9)
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2

Viano, Cristina. "Héraclite dans Aristote." Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040138.

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Abstract:
L'objet de cette recherche est la source aristotelicienne d'heraclite. Les schemas conceptuels a travers lesquels aristote expose la doctrine de l'ephesien se ramenent a deux grands themes qu'on retrouve aussi chez platon : l'etre et le devenir heraclite fait partie du groupe des anciens physiologues qui reconnurent la seule cause materielle. L'arche (le principe des etres) est pour lui le feu et ce choix semble le distinguer, parmi les autres monistes, comme"le plus coherent" a cause des caracteristiques extremes de cet element, qui relevent plus de la forme que de la matiere : finesse, autonomie, mi-incorporeite. Toutes les choses prennent origine du feu et reviennent a lui selon un devenir perpetuel, comme si elles etaient plongees dans un courant de fleuve. La seule chose qui "persiste" est le feu. Les elements gnoseologiques et ethiques de la pensee d'heraclite semblent se rapporter a la physiologie du feu et l'image qui en resulte est celle d'une pensee totale sans coupures qualitatives. Aristote fait souvent allusion a la mediation des heracliteens dont cratyle est le representant par excellence. L'heracliteisme apparait comme une involution theorique : cratyle oublie le repere ontologique de l'arche et rend absolue la vitesse du devenir, sa derniere position est le refus de la connaissance et de la parole. L'interpretation sceptique d'heraclite commence a se dessiner dans le temoignage d'aristote. La doctrine du devenir semble suivre une ligne ideale qui surgit du passe poetique, atteint son plus haut niveau speculatif chez heraclite et devient absolue dans l'agnosticisme des heracliteens dont les echos parviendront jusqu'aux sceptiques
The subject of this research is heraclitus' aristotelician source. The conceptual schemas through which aristotle exposes the ephesian's doctrine consist of two main themes one can also find in plato : being and becoming. Heraclitus is an ancient physiologist and according to him fire is the material cause and the arche (the principe of all beings). The choice of fire seems to distinguish him as "the most coherent" with monist vision of reality. In fact aristotle says that caracteristics of fire are extreme and belont more to form than to matter. Continuously all things have their origin in fire and come back to him. This becoming looks like a river stream. The only "persisting" thing is fire. Heraclitus' knowledge and ethics are in his physiology of fire. The resulting image is a total thought without qualitative breaks. Aristotle offen alludes to the heracliteans' mediation, of whose cratylus is the most representative. Heraclitismus appears as a theoretical involution : cratylus forgets ontological element of arche and makes absolue the river's speed and renonces to knowledge and to words. Heraclitus' sceptical interpretation begins in aristotle's source. The doctrine of becoming follows an ideal line which begins in poetical past, reaches his hight speculative level in heraclitus, and falls into decline with heracliteans' agnosticism, the echos of whose will get to sceptics
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3

Zhu, Weijia. "La diffusion et l'influence de la philosophie d'Aristote en Chine à partir des dynasties Ming et Qing." Electronic Thesis or Diss., Limoges, 2015. http://www.theses.fr/2015LIMO0014.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la diffusion et l’influence des idées d’Aristote en Chine de la fin de la dynastie Ming jusqu’à la période contemporaine. Le but de cette recherche consiste à cerner les impacts interculturels et à favoriser la compréhension des dialogues et des échanges entre la culture d’origine européenne et chinoise. Il était important de découvrir la traduction des oeuvres et les recherches spécialisées concernant la philosophie d’Aristote en Chine. Il semblait aussi pertinent de se pencher sur l’étude comparative entre la philosophie d’Aristote et quelques courants de pensée principaux de la Chine dans certains domaines, comme l’éthique et l’éducation de Confucius, la philosophie naturelle de Lao zi, la logique de Mo zi et la pensée politique de Han Feizi. Et pour conclure, il fallait reconnaître les influences considérables d’Aristote dans ces domaines en Chine. Cette étude s’appuie sur une base documentaire large et variée que j’ai dépouillée en France et en Chine
This thesis focuses on the spread and the influence of Aristotle¡¯s ideas in China from the end of the Ming`s Dynasty to the contemporary period. The purpose of this research is to identify the interculturals impacts and to promote the understanding of the dialogues and the exchanges between European and Chinese native culture. It was of great importance to find out the translation of the works and also the specialized research on the philosophy of Aristotle in China. In addition, a comparative study on the philosophy of Aristotle and several major schools of thought in China in some areas, such as the ethics and the education of Confucius, the natural philosophy of Laozi, the logic of Mo Zi and the political thought of Han Feizi. At the end, we try to conclude with the considerable influence of Aristotle in several areas in China. This study is based on a wide series of documents we have got through in France and in China
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Girard, Charles. "Le réalisme des relations : étude des réponses apportées au problème de la différence entre la relation et son fondement (1250-1350)." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040047.

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Abstract:
La question de savoir si la relation est différente réellement de son fondement se rencontre fréquemment dans les textes médiévaux à partir du milieu du treizième siècle. Elle se pose avant tout dans un cadre aristotélicien de discussion des catégories et revient à se demander si la catégorie de relation ajoute véritablement une chose supplémentaire, la relation, dans la réalité. Cette question s'inscrit dans une représentation réaliste des relations : pour la plupart des auteurs du treizième et du quatorzième siècle, le fait que des choses soient réellement reliées entre elles ne fait pas de doute. Deux hommes de même taille sont bel et bien égaux, c'est-à-dire réellement reliés entre eux par une relation d'égalité. La difficulté est alors de comprendre comment ces choses sont reliées entre elles, ou encore, ce qu'est exactement cette relation dont il est alors question. Faut-il dire que l'égalité dans chacun des hommes de même taille est une nouvelle chose qui s'ajoute à la substance de chacun d'eux et aux accidents de taille, appartenant à la catégorie de quantité, sur lesquels ces relations d'égalité sont fondées ? Ou faut-il dire que l'égalité est réelle d'une autre manière, c'est-à-dire sans pour autant ajouter une nouvelle chose à ce à quoi elle advient ? Ce problème, qui se rencontre déjà dans les tensions existant entre les différents exposés qu'Aristote a consacrés à cette catégorie, a reçu de multiples réponses. Celles-ci nous éclairent sur la manière dont le réel est appréhendé au Moyen-Âge et sur les débats ontologiques de l'époque. Le travail ici résumé entreprend de délimiter précisément ces réponses et propose une manière de les classer
Whether relation is really distinct from its foundation or not is a question that can easily be found in medieval texts from the mid-thirteenth century onwards. It comes from an aristotelian background, the discussion about the categories, and asks if the category of relation really posits another thing, i.e. a relation, in reality. It results from a realist perspective on relations. In fact, most thirteenth and fourteenth century thinkers held without doubt that things outside the mind are really connected between them. Two men sharing the same height are really equal, that is, really linked to each other by a relation of equality. What is then left to understand is how these things are linked between them, or the exact nature of the aforementioned relation. Should we say that the equality in each of the equally sized men is a new thing that adds to the substance of each of them and to the accidents of height, belonging tho the category of quantity, on which these relations are founded? Or should we say that equality is real in another way, that is, without adding a new thing to the subject acquiring it? We can already find this issue in Aristotle himself, emerging from disagreeing texts devoted to this category. It received various answers that enable us to understand better how reality was defined in the Middle Age and some of the ontological debates of the time. The work that is here summed up attempts to precisely delineate these various answers and to provide a way of classifying them
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Manzini, Frédéric. "Spinoza : lecteur d'Aristote." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040157.

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Vernier, Jean-Marie, and Albert le Grand. "Le Livre sur la nature et l'origine de l'âme d'Albert le Grand : introduction, traduction et notes, suivies de notes complémentaires et de traduction de lieux parallèles pris des Commentaires d'Albert sur la Métaphysique, Le traité de l'âme et la Physique d'Aristote." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040230.

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Abstract:
Le livre sur la nature et l'origine de l'âme de Saint-Albert le Grand. Introduction, traduction et notes, suivies de notes complémentaires et de la traduction de lieux parallèles pris des Commentaires d'Albert sur la Métaphysique, le Traite de l'âme et la Physique d'Aristote. Époque concernée : XIIIème siècle. Genre de l’œuvre : traite de philosophie naturelle (au sens aristotélicien). Auteur :Albert le Grand (dominicain et évêque du XIIIème siècle, docteur de l'église). Langue : latin médiéval. Thèmes étudiés : traité I : La causalité de l'intellect sur la nature; l'être et le devenir naturels (diversité des formes, inchoation des Formes, éduction des formes de la matière); la génération et la nature de l'âme végétative, sensitive et rationnelle; les puissances cognitives (intellect possible, intellect agent) et motrices de l'âme rationnelle. Traite II : la séparation et l'immortalité personnelle de l'âme, l'état et le lieu de l'âme séparée selon les philosophes, l'état de l'âme après la mort. Sources principales rencontrées : Platon (Timee, Phèdre), Aristote (Traite de l'âme, Métaphysique, Physique), Macrobe (Sur le songe de Scipion), Calcidius (commentaire sur le Timee), pseudo-denys L'aréopagite (traite des noms divins), Liber de causis, Avicenne (livre sur l'âme), Averroes (grand Commentaire sur le traité de l'âme). Cette thèse manifeste, au terme de l'introduction, l'influence de cette oeuvre sur Dante (banquet), Berthold de Moosburg (Commentaire sur les éléments de théologie de Proclus), Guillaume de Vaurouillon (Livre sur l'âme), Marsile Ficin (Théologie platonicienne de l'immortalité des âmes)
The Albert the Great's book on nature and origin of the soul: introduction, translation and footnotes, followed by complementary notes and translation of paralell texts taken from Albert the Great's commentaries on Aristotle's Metaphysics, Treatise on the soul and Physics. Age : XIIIth century. Type : Treatise of natural philosophy (in an Aristotelian meaning). Author : Albert the Great (dominican and bishop, Doctor of the Church). Language : medieval latin. Themes : First Treatise : The Intellect's causality on the Nature, the natural being and gradual change; the generation and nature of the vegetative, sensitive and rational soul; the cognitive and motor faculties of the rational soul. Second Treatise : the separation and personal immortality of the soul, the state and the place of the separated soul according to the philosophers, the state of the soul after the death. Main authorities : Plato, Aristotle, Macrobius, Calcidius, Pseudo-Dionysius, Liber De Causis, Avicenna, Averrois. The introduction of this doctoral thesis shows the influence of this Albert's book on Dante (Convivio), Berthold von Moosburg, Guillaume de Vaurouillon, Marsile Ficin
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Zhu, Weijia. "La diffusion et l'influence de la philosophie d'Aristote en Chine à partir des dynasties Ming et Qing." Thesis, Limoges, 2015. http://www.theses.fr/2015LIMO0014.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la diffusion et l’influence des idées d’Aristote en Chine de la fin de la dynastie Ming jusqu’à la période contemporaine. Le but de cette recherche consiste à cerner les impacts interculturels et à favoriser la compréhension des dialogues et des échanges entre la culture d’origine européenne et chinoise. Il était important de découvrir la traduction des oeuvres et les recherches spécialisées concernant la philosophie d’Aristote en Chine. Il semblait aussi pertinent de se pencher sur l’étude comparative entre la philosophie d’Aristote et quelques courants de pensée principaux de la Chine dans certains domaines, comme l’éthique et l’éducation de Confucius, la philosophie naturelle de Lao zi, la logique de Mo zi et la pensée politique de Han Feizi. Et pour conclure, il fallait reconnaître les influences considérables d’Aristote dans ces domaines en Chine. Cette étude s’appuie sur une base documentaire large et variée que j’ai dépouillée en France et en Chine
This thesis focuses on the spread and the influence of Aristotle¡¯s ideas in China from the end of the Ming`s Dynasty to the contemporary period. The purpose of this research is to identify the interculturals impacts and to promote the understanding of the dialogues and the exchanges between European and Chinese native culture. It was of great importance to find out the translation of the works and also the specialized research on the philosophy of Aristotle in China. In addition, a comparative study on the philosophy of Aristotle and several major schools of thought in China in some areas, such as the ethics and the education of Confucius, the natural philosophy of Laozi, the logic of Mo Zi and the political thought of Han Feizi. At the end, we try to conclude with the considerable influence of Aristotle in several areas in China. This study is based on a wide series of documents we have got through in France and in China
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Yokoyama, Yoshiji. "La grâce et l’art du comédien : conditions théoriques de l’exclusion de la danse et du chant dans le théâtre des Modernes." Paris 10, 2008. http://www.theses.fr/2008PA100018.

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Abstract:
Depuis la Renaissance, les Modernes - notamment les Français - ont élaboré une forme théâtrale singulière dans le monde : un théâtre sérieux excluant la danse et le chant. Le but de notre étude est d'éclaircir les motivations et les significations de cette exclusion à travers l'analyse du développement historique de la notion de grâce, notion clé de l'art du comédien moderne. Au niveau sociologique, la conclusion est simple : le comédien du théâtre des Modernes s'interdit de chanter et de danser, car son modèle est l'orateur romain, et non le comédien romain dansant et chantant. La gratia représente une corporalité de l'orateur romain qui doit s'écarter le plus possible de celle des professionnels des techniques physiques. L'idéologie de la rhétorique romaine a pénétré dans l'art du comédien moderne à travers les pratiques théâtrales exécutées dans le cadre de l'éducation humaniste - ces pratiques ont fait « renaître » le théâtre des Anciens, mais sous une forme scénique totalement différente. Cependant l'histoire de l'idée est plus complexe. Alors qu'à l'époque archaïque, la notion de grâce - khans en grec représentait le charme de la danse et du chant, elle finit par incarner la critique aristotélicienne du spectaculaire dans la rhétorique hellénistique. La gratia dans la rhétorique romaine est héritière de cette histoire paradoxale. Le théâtre des Modernes assimile l'idéologie aristotélicienne à travers la rhétorique romaine. La grâce des Modernes représente le modèle théâtral de la vérité qu'a établi Aristote. Dans ce sens, le théâtre des Modernes fonctionne comme vecteur de la morphologie aristotélicienne de la vérité : la vérité se dit quand le corps se tait
After the Renaissance a unique theatre genre gradually developed in certain modern societies (in particular in France) which excluded singing and dancing. The aim of my study is to clarify the motivations and significance of this exclusion through an analysis of the historical development of the notion of "grace", a central concept in the modern actor's art. In sociological terms, my conclusion is simple: an actor in modern theatre refrained from dancing and singing because his mode) was the Roman orator, not ancient Roman actors who sang and danced. The Roman notion of gratia represented the orator's body, which strived to be as far removed as possible from that of professionals of physical techniques. The ideology of Roman rhetoric made its way into the modern actor's art through theatrical practices that were carried out in the framework of a humanist education, "reviving" ancient theatre in a totally different form. The history of the idea is more complex, however. Whereas, in the Archaic Period, the notion of grace - kharis in Greek - represented the charm of dance and song, in the later Hellenistic Period it embodied the Aristotelian critique of the spectacular. Gratia in Roman rhetoric received this paradoxical history as its legacy. "Grace" to the moderns was based on the theatrical mode) of truth established by Aristotle. In this sense, modern theatre is a vector of the Aristotelian morphology of the truth: the truth is told when the body remains Bilent
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El, Hachimi Lucile. "Métaphysique et perfection : l’articulation fārābīenne du théorique et du pratique." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL111.

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Abstract:
Cette thèse présente la pensée d’al-Fārābī, premier des grands philosophes arabes aristotéliciens, comme une philosophie systématique de la réalisation. En partant du nœud problématique de l’articulation du théorique et du pratique, il s’agit d’interroger l’unification totalisante qui caractérise l’œuvre du « Second Maître ». Notre hypothèse est que cette réalisation, aussi bien intensive, comme parachèvement, qu’extensive comme intégration, s’opère grâce à une redéfinition de deux concepts (néo-)aristotéliciens : la métaphysique et la perfection. Ces deux notions qu’al-Fārābī transforme, afin de proposer des résolutions à des tensions propres aux positions aristotéliciennes, conduisent à un système philosophique original. La notion de fiṭra, qui définit la figure fārābīenne de l’homme, s’appuie sur l’interprétation essentialiste de la perfection d’Alexandre d’Aphrodise et permet de construire une nature humaine comme disposition prise dans une logique de substantialisation. Avec ce nouveau concept, al-Fārābī inscrit au cœur de la substance un dynamisme, tout en rendant essentiel son parachèvement. De cette étape fondationnelle, il fait émerger une véritable science pratique autour la vertu délibérative et des règles qu’elle produit. Or cela n’est possible que sur le fond de transformations ontologiques majeures : apparaît alors la chose, l’ontologie formelle qu’elle permet et la distinction entre l’essence et l’existence qu’elle présuppose. L’action politique du philosophe qui, par sa substantialisation, offre à tous, sous forme religieuse, leur réalisation permet l’intégration architectonique de l’ensemble des existants manifestant par là ce que c’est qu’être principe
This PhD thesis is a study of the thought of al-Fārābī, the first of the main Aristotelian Arabic philosophers, and presents it as a systematic philosophy of realisation. Starting with the problematic crux of the articulation between the theoretical and the practical, it questions the totalizing unification that characterizes the “Second Master’s” work. Our hypothesis is that this realisation, both in its intensive form as completion and its extensive form as integration, takes place through a redefinition of two (neo-)Aristotelian concepts: metaphysics and perfection. These two notions, that al-Fārābī transforms in order to offer answers to tensions proper to the Aristotelian positions, lead to an original philosophical system. The notion of fiṭra, which defines the Fārābīan human figure, is based on Alexander of Aphrodisias’ essentialist interpretation of perfection. It enables an elaboration of human nature as a disposition in the logic of substantialization. With this new concept, al-Fārābī inscribes a dynamic at the heart of the substance while rendering its completion essential. From this foundational step, he erects a genuine practical science built around the deliberative virtue and the rules it produces. This is only possible through major ontological transformations: thus the concept of thing appears, as well as the formal ontology it enables and the distinction between essence and existence which it presupposes. Through his substantialization, the philosopher offers everyone their realisation in the form of religion, so that his political action enables the architectonic integration of all existents, hence showing what it is to be a principle
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10

Rua, Zarauza Begoña. "Ricoeur. L'historicité de la liberté." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0185.

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Abstract:
Ce travail s'ouvre sur une ample préface en explicitant les présupposés majeurs de la pensée de Ricceur autour de question de la liberté. Ensuite, on distinguera deux parties : 1 ) les Chapitres I et II sont consacrés à montrer les présupposés théoriques de Ricœur autour de la liberté ; et 2) les Chapitres III, IV et V constituent le développement et l'application de ces présupposés. Puis, une partie importante du travail est construite autour de ce que je considère comme ses chef-d'œuvre : la Métaphore vive, Temps et Récit, Soi- même comme un autre. C'est en partant des présupposés traités dans les Prolégomènes et les Chapitres I et II que ces œuvres prendront une unité autour de l'historicité de la liberté. On comprend alors qu'il ne s'agit pas seulement de l'idée de liberté d'après ses caractères essentiels, mais de ce qu'est la liberté dans le monde, dans les œuvres humaines (parmi lesquelles les plus importants les œuvres écrites comme les lois, la littérature, l'histoire, ies livres sacrés. . . ), et dans le temps. On comprend aussi le retournement décisif de la philosophie contemporaine vers l'herméneutique, dans le cas de Ricœur, vers l'herméneutique textuelle, et comment l'on arrive à la conviction que les récits ont un aspect cognitif tout à fait légitime. Enfin, s'il y a une expression de Ricœur lui-même qui évoque la densité de cette question c'est la suivante : « Tout ce que l'on raconte arrive dans le temps, prend son temps, se déroule temporellement. » (« De l'Interprétation », recueil Du texte à l'action, Éd. Poche "Points-Essais, 377". Paris, Seuil, 1998)
A wide preface opens this work, therefore, to explain Ricceur's major philosophical presuppositions about the question of freedom. 1) Chapters I and II are devoted to show the theoretical assumptions of Ricosur about freedom and 2) Chapters III, IV and V are the development and implementation of such presuppositions. Moreover, an important part of the work is built around what I consider as his three masterpieces: The Rule of Metaphor, Time and Narrative and Oneself as Another. Starting from the presuppositions treated on the preface and on chapters I and II, these works attain its unity in relation to historicity of freedom. It is thus concluded that it is not a matter of freedom restricted to its essential characteristics, but to the understanding of what freedom is in the world, among human works (namely the most important, the work's written such as laws, literature, history, holy books. . . ), and what it is in time. It is also understood the turning point of contemporary philosophy to hermeneutics, to textual hermeneutics in the case of Ricceur, and how convincing is that stories have a cognitive aspect completely legitimate. Finally, if there is an expression of Ricceur that evokes this issue in all its density is as follows: "Everything that is recounted occurs in time, takes time and unfolds temporally. " ("De l'lnterpretation" Du texte a Taction, Ed. Poche "Points-Essais, 377", Paris, Seuil, 1998)
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