Journal articles on the topic 'Archéologie – Étude et enseignement (supérieur)'

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Boudjaoui, Mehdi. "Enseignement supérieur et dynamiques professionnalisantes : étude comparée de deux dispositifs de formation." Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle 44, no. 2 (2011): 49. http://dx.doi.org/10.3917/lsdle.442.0049.

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Thien, Ngo van, Christine Marguet, Bruno Favre, and Christian Buty. "PEDAGOGIE PAR PROJET: UNE ÉTUDE DE CAS DANS L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR TECHNOLOGIQUE." Ensaio Pesquisa em Educação em Ciências (Belo Horizonte) 15, no. 1 (April 2013): 15–30. http://dx.doi.org/10.1590/1983-21172013150102.

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Abstract:
Cet article rapporte les résultats d'un questionnaire proposé aux étudiants d'une formation d'enseignement supérieur technologique en génie électrique et informatique industrielle. L'objectif de ce questionnaire est d'évaluer le profit que les étudiants ont retiré d'un enseignement des techniques de gestion de projet, et l'utilisation qu'ils en ont fait, d'une part au cours d'une série de travaux pratiques utilisant la pédagogie par projet, d'autre part au cours de leur stage de fin d'études en entreprise.
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Bolduc, Simon, Matthieu Petit, Florian Meyer, Denis Bédard, and Rana Challah. "Se former à l’usage des dispositifs de téléprésence, visioconférence et webconférence en enseignement supérieur." Médiations et médiatisations, no. 3 (April 22, 2020): 39–58. http://dx.doi.org/10.52358/mm.vi3.113.

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Abstract:
Les dispositifs technopédagogiques de type visioconférence sont des technologies émergentes de plus en plus utilisées en enseignement supérieur. Certains établissements d’enseignement investissent largement dans leur implantation et dans leur déploiement au service de la formation à distance. Mais qu’en est-il des usages qu’en font les formateurs? Qu’en est-il du rôle des conseillers/ingénieurs pédagogiques dans un tel contexte? Le présent article traite d’une étude réalisée dans le cadre du projet TOPIC (Téléprésence comme OPportunité d’Innovation dans la Conception de formation) tiré d’un travail conjoint entre l’Université de Sherbrooke (Canada) et l’Université Bretagne Loire (France). Il s’agit d’une enquête en ligne réalisée auprès de 174 formateurs des deux universités partenaires pour répondre à la question : « Quels sont les usages actuels, le niveau d’aisance et les attentes des formateurs face aux dispositifs technopédagogiques de type visioconférence? ». L’enquête fait ressortir que les dispositifs de visioconférence sont peu utilisés et que les formateurs sont peu formés à leur utilisation. Malgré tout, une majorité des répondants se dit à l’aise avec leur capacité d’enseigner avec le numérique. En termes de formations, il ressort de l’enquête que les formateurs privilégient des ressources propices à l’autoformation, à un accompagnement personnalisé ou à une combinaison de ressources et d’accompagnement.
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Guimarães, Felipe Furtado. "L’INTERCOMPRÉHENSION POUR LA PROMOTION DE LA LANGUE FRANÇAISE DANS L’INTERNATIONALISATION DES UNIVERSITÉS BRÉSILIENNES." Trabalhos em Linguística Aplicada 60, no. 1 (April 2021): 203–16. http://dx.doi.org/10.1590/010318138270211520201103.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cette étude vise à examiner l'approche d'intercompréhension (AI) comme une occasion de promouvoir la langue française dans le contexte de l'internationalisation des universités brésiliennes, compte tenu des réformes récentes en matière d'éducation (en général) et d'enseignement des langues (en particulier) qui entravent l'enseignement, l'apprentissage et l'utilisation de langues autres que l'anglais au Brésil. À cette fin, l'auteur a effectué une recherche bibliographique pour identifier les rapports entre les études de langues étrangères et internationalisation, ainsi qu'une recherche documentaire pour identifier les textes relatifs aux réformes éducatives et politiques linguistiques au Brésil qui affectent l'utilisation du français. Il est conclu que des approches innovantes telles que l'AI sont nécessaires pour promouvoir l'enseignement du français (et d'autres langues) en milieu universitaire, avec le support des technologies de l'information et de la communication (TICs), en faveur d'un enseignement supérieur plus diversifié et multilingue.
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Chambon, P., and C. Thevenet. "Transporter et installer le corps dans sa dernière demeure : les premiers contenants mobiles du Néolithique européen (bassin parisien et plaine du Rhin supérieur, Ve millénaire)." Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris 28, no. 1-2 (March 11, 2016): 24–31. http://dx.doi.org/10.1007/s13219-016-0154-9.

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Abstract:
La reconstitution de la tombe initiale reste un objectif de toute étude d'un contexte sépulcral en archéologie. Cependant, à partir de cette reconstitution, quelques étapes des funérailles se laissent percevoir, comme le transport du corps avec l'identification de contenants rigides et mobiles. Cette identification mobilise les outils de l'analyse taphonomique et la reconnaissance des structures. Le cas d'étude retenu correspond à l'apparition des contenants mobiles dans le Néolithique européen au Ve millénaire dans deux aires culturelles connectées. Si dans les deux cas la volonté de montrer le cadavre pousse à l'emploi de contenants ouverts ou de civières, dans le bassin parisien c'est l'étape du transport — en procession ? — qui est privilégiée, alors que dans le bassin rhénan l'image du défunt dans la tombe semble particulièrement valorisée. Un même dispositif renvoie ici à une organisation légèrement différente des funérailles.
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6

Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Brunel, Magali, and Serge Bouchardon. "ENSEIGNEMENT DE LA LITTÉRATURE NUMÉRIQUE DANS LE SECONDAIRE FRANÇAIS : UNE ÉTUDE EXPLORATOIRE." Analyse de dispositifs didactiques d’enseignement de littérature numérique dans le secondaire 11 (September 14, 2020). http://dx.doi.org/10.7202/1071476ar.

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Abstract:
Dans le cadre d’une recherche collaborative menée (établissement) avec un groupe d’une dizaine d’enseignants de français, l’article se propose de décrire les formes et les spécificités que peut prendre l’enseignement des oeuvres numériques dans les classes du secondaire. Dans la continuité d’expérimentations menées dans le supérieur (Saemmer, 2010) ou dans le secondaire (Bouchardon, 2014) avec des supports qui n’étaient pas spécifiquement littéraires (Lacelle et Lebrun, 2014) il s’agit de mieux documenter l’étude de l’oeuvre numérique dans la classe, d’étudier le processus de transposition didactique à l’oeuvre, dans ce cas particulier où l’objet enseigné n’apparaît ni dans les pratiques courantes ni – explicitement – dans les programmes officiels en France. En nous appuyant sur le travail de l’enseignant, nous cherchons quelles évolutions ou permanences ont permis « la construction de l’objet enseigné » (Schneuwly et Dolz, 2009) et analysons particulièrement l’intégration de l’étude de l’oeuvre numérique à l’échelle macro de la séquence, puis à l’échelle plus micro des dispositifs et objets enseignés dans la séance, en lecture et en écriture.
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Corrêa, Maurício Barros, and Rosimeire Martins Régis dos Santos. "Enseignement dans l’enseignement supérieur : formation pédagogique en tant que mobilisateur du changement." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, April 8, 2019, 45–62. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/mobilisateur-du-changement.

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Abstract:
Cette étude traite du thème de la formation pédagogique en tant que mobilisateur du changement et son objectif est de déterminer l’importance de l’enseignement de la pratique dans l’enseignement supérieur en tant que mobilisateur du changement, cherchant également l’objectif : analyser les stratégies de qualité dans la formation humaine et définir le sens de la construction des connaissances et de la formation pédagogique pour mobiliser les changements, conduisant le citoyen à une connaissance pleine et consciente de son rôle dans l’environnement où il vit et dans la société. D’abord remise en question de l’importance de l’enseignement dans l’enseignement supérieur dans la formation pédagogique pour mobiliser les changements, l’étude traite de l’éducation de l’éducateur en termes de stratégies de qualité, de significations et de contributions théoriques et pédagogiques à la pratique de l’enseignement, ainsi que des conceptions théoriques et pédagogiques de l’apprentissage, de ses nouveaux paradigmes et lignes directrices. Par le biais de recherches bibliographiques qualitatives et exploratoires, l’étude conclut que si les temps actuels sont des changements et des évolutions technologiques, il est nécessaire que la pratique enseignante recycle certaines idées et abolisse définitivement le modèle, les objectifs et les hypothèses traditionnels de l’éducation, en comprenant l’éducation dans la perspective de son défi de former pour l’intégrale et en permanence, en renforçant les valeurs et les idéaux positifs et en redimensionnant le rôle de l’enseignant en tant que médiateur de l’apprentissage. , capable de conduire ses élèves au recensement critique qui les mènera à un apprentissage tout au long de la vie et en même temps, la conscience que la connaissance n’est pas un processus continu et qu’il doit être alimenté en tout temps avec la recherche constante de la formation continue. Rôle que les établissements d’enseignement, eux aussi, devraient inculquer à la tête de leurs enseignants.
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Bloom, David E., Philip G. Altbach, and Henry Rosovsky. "Looking Back on the Lessons of “Higher Education and Developing Countries: Peril and Promise”— Perspectives on China and India." International Journal of African Higher Education 3, no. 1 (December 22, 2016). http://dx.doi.org/10.6017/ijahe.v3i1.9635.

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Abstract:
In 2000, the independent Task Force on Higher Education and Society published “Higher Education in Developing Countries: Peril and Promise” with the support of the World Bank and UNESCO. The report highlighted the actual and potential contribution of quality higher education to social, economic, and political development. It identified key obstacles to realizing that potential, and various strategies and tools for circumventing those obstacles. “Peril and Promise”’s most important contribution was to relegitimize higher education in the development dialogue—at a time when donor and governments attention and funding focused primarily on primary and secondary education: “Education for All.” It articulated several key recommendations to the higher education sector in developing countries, faced with dramatic massification. This article aims to revisit the main messages of the report, through the lens of a comparative case study of recent changes in higher education in China and India.---En 2000, le groupe indépendant de travail sur l’Enseignement Supérieur et la Société publia « L’Enseignement supérieur dans les pays en voie de développement : Péril et promesse » avec le soutien de la Banque Mondiale et de l’UNESCO. Le rapport mit en valeur la véritable contribution qu’un enseignement supérieur de qualité pourrait apporter au développement social, économique et politique. Ses auteurs identifièrent les obstacles majeurs à la réalisation de ce potentiel, et les stratégies variées ainsi que les outils nécessaires pour contourner ces obstacles. La plus importante contribution de « Péril et Promesse » fut de légitimer à nouveau la place de l’enseignement supérieur au sein du discours sur le développement, à une époque où l’attention des donateurs et des gouvernements, ainsi que les financements, se dirigeaient essentiellement vers l’enseignement primaire et secondaire, à l’instar du projet « Education pour tous ». Le rapport articulait plusieurs recommandations clés pour le secteur de l’enseignement supérieur dans les pays en voie de développement, en proie à une massification dramatique. Cet article a pour objectif de revisiter les principaux messages de ce rapport à travers le prisme d’une étude de cas comparative des récents changements observés dans l’enseignement supérieur en Chine et en Inde.
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Bishop-Williams, Katherine E., Kaitlin Roke, Erin Aspenlieder, and Meagan Troop. "Graduate Student Perspectives of Interdisciplinary and Disciplinary Programming for Teaching Development." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 8, no. 3 (December 4, 2017). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2017.3.11.

Full text
Abstract:
Interdisciplinary (i.e., university-wide programming) and disciplinary (i.e., programming open to participants from one college or department) teaching development programs for graduate students have been used for many years in higher education. Currently, research on the benefits of these teaching models remains scant in terms of a contextualized understanding, and empirical studies are needed. The purpose of this study was to determine graduate students’ perspectives related to interdisciplinary and disciplinary teaching and learning experiences. Two online surveys were used: a quantitative survey and a qualitative follow-up survey. Three participatory focus groups were also conducted to allow for further in-depth exploration in both an interdisciplinary and disciplinary group setting that represented seven distinct colleges. Statistical and thematic analyses were conducted with survey responses, and thematic analyses were conducted on focus group data. Similar themes emerged from the survey and focus group data identifying perceived benefits of participation in either interdisciplinary or disciplinary teaching development. Respondents’ perceived benefits were related to: (a) becoming a better teacher; (b) social learning; and (c) that while the perceived benefits of the models vary, the outcomes of both experiences are shared. The lived experiences of these graduate students expand the characterization of interdisciplinary and disciplinary programming. This study points to the need for graduate student programs—specifically teaching development offered by educational development units—to provide both interdisciplinary and disciplinary teaching development opportunities that achieve a blend of benefits for learners. Les programmes interdisciplinaires (c’est-à-dire les programmes offerts à l’échelle de l’université) et disciplinaires (c’est-à-dire ceux qui sont ouverts aux participants d’un collège ou d’un département) de perfectionnement de l’enseignement pour étudiants de cycle supérieur existent depuis de nombreuses années en enseignement supérieur. À l’heure actuelle, la recherche sur les avantages de ces modèles d’enseignement reste très incomplète en matière de compréhension contextualisée et il y a grand besoin de mener des études empiriques. Le but de cette étude était de déterminer les perspectives des étudiants de cycle supérieur liées aux expériences d’enseignement et d’apprentissage interdisciplinaires et disciplinaires. Deux sondages en ligne ont été employés : un sondage quantitatif et un sondage de suivi qualitatif. Également, trois groupes de discussion participatifs ont été organisés afin d’explorer plus profondément les contextes des groupes interdisciplinaires et disciplinaires qui représentaient sept collèges distincts. Des analyses statistiques et thématiques ont été effectuées avec les réponses aux sondages et des analyses thématiques ont été effectuées sur les données recueillies des groupes de discussion. Des thèmes semblables se sont dégagés des sondages et des données recueillies des groupes de discussion. Ces thèmes identifiaient les avantages perçus de la participation dans le perfectionnement de l’enseignement tant interdisciplinaire que disciplinaire. Les répondants ont perçu les avantages suivants : (a) possibilité de devenir de meilleurs enseignants; (b) apprentissage social; et (c) bien que les avantages perçus de chaque modèle varient, les résultats des deux expériences sont semblables. Les expériences vécues de ces étudiants de cycle supérieur élargissent la caractérisation des programmes interdisciplinaires et disciplinaires. Cette étude souligne la nécessité que les programmes pour étudiants de cycle supérieur – spécifiquement les programmes de perfectionnement de l’enseignement offerts dans le cadre d’unités de pédagogie – doivent offrir des occasions de perfectionnement de l’enseignement à la fois interdisciplinaires et disciplinaires pour que les apprenants tirent des deux modèles un mélange d’avantages.
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Kolomitro, Klodiana, Cory Laverty, and Denise Stockley. "Sparking SoTL: Triggers and Stories from One Institution." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 9, no. 1 (April 16, 2018). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2018.1.10.

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Abstract:
With the growing interest in educational research across post-secondary campuses, it is useful to identify the specific supports that best enable Scholarship of Teaching and Learning (SoTL) initiatives. This paper documents a picture of SoTL interests and supports at one institution through survey and semi-structured collaborative interview data. Both the survey data (289 respondents) and three semi-structured group interviews (8 participants total) provide a picture of participants who have completed or are interested in completing a SoTL study; the events and experiences that triggered an interest in SoTL; and their perceptions of the importance of SoTL in their own teaching, student learning, in their department, and within the institution as a whole. Based on these two datasets, we propose four lenses that are defined in terms of SoTL triggers and which we name a Scholarship Window. We conclude with a number of recommendations as a way to build capacity for SoTL at the institutional level. Suite à l’intérêt grandissant de la recherche dans le domaine de l’éducation sur tous les campus d’enseignement supérieur, il est utile d’identifier les soutiens spécifiques qui favorisent le mieux les initiatives de l’avancement des connaissances en enseignement et en apprentissage (ACEA). Cet article présente un tableau des intérêts et des soutiens en ACEA dans un établissement donné, établi par le biais d’une enquête et d’une série d’entrevues en collaboration semi-structurées. Les données obtenues suite à l’enquête (289 répondants) et celles de trois entrevues semi-structurées (8 participants au total) ont permis d’établir un tableau de participants qui ont complété ou qui s’intéressent à compléter une étude en ACEA, les événements et les expériences qui ont déclenché cet intérêt en ACEA ainsi que les perceptions des répondants de l’importance de l’ACEA pour leur propre enseignement, pour l’apprentissage des étudiants et pour leur département, ainsi qu’au sein de l’établissement dans son ensemble. Sur la base de ces deux groupes de données, nous proposons quatre lentilles qui sont définies en tant que déclencheurs d’ACEA, que nous avons nommées « fenêtre sur l’avancement des connaissances ». En conclusion, nous présentons un certain nombre de recommandations pour renforcer les capacités en ACEA au niveau institutionnel.
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Elizabeth Fast, Jennifer Nutton, Mireille De La Sablonnière-Griffin, Anna Kozlowski, Nahka Bertrand, Swaneige Bertrand, and Jennifer Mitchell. "Regard sur l’interaction de l’urbanisation, du traumatisme historique et de l’identité culturelle parmi la jeunesse autochtone au Canada." Enfance et famille autochtones, no. 25 (October 4, 2016). http://dx.doi.org/10.7202/1039500ar.

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Abstract:
L’urbanisation est une forme de colonisation actuelle des peuples autochtones (Taylor et Bell, 2004). Elle est, d’une part, une conséquence d’un traumatisme historique, soit l’aboutissement des pertes subies par les peuples autochtones au Canada en raison du colonialisme, qui s’est traduit par des manifestations comprenant une incidence accrue de dépendances, de troubles de santé mentale et de violence familiale (Code Criminel (R.S.C., 1985, c. C-46); Brave Heart, 1998; Evans-Campbell, 2008; Wesley-Esquimaux et Smolewski, 2004). D’autre part, elle est une manifestation des conditions colonialistes actuelles, comme le manque d’infrastructures permettant aux gens de demeurer dans leur communauté pour travailler, suivre un enseignement supérieur ou, dans de nombreux cas, recevoir des soins médicaux vitaux. À l’aide d’entrevues réalisées dans le cadre d’une étude plus vaste qui explorait l’identité culturelle de la jeunesse autochtone urbaine à Montréal, nous montrerons comment l’urbanisation, le traumatisme historique et l’identité culturelle interagissent dans la vie des jeunes rencontrés. L’étude a mis en œuvre les principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession (PCAP ®1) en se dotant d’un comité composé de jeunes autochtones urbains qui surveillait tous les aspects du processus de recherche (CPN, 2007). L’analyse a mené à la formulation de quatre grands thèmes reliant entre eux l’urbanisation, le traumatisme historique et l’identité culturelle. Les participants ont d’abord défini la manière dont le traumatisme historique a touché leur vie. Le discours convergent des jeunes a permis de caractériser l’urbanisation comme une forme actuelle de politique coloniale ainsi qu’une forme de traumatisme historique. Enfin, les jeunes ont partagé leur expérience du racisme et des stéréotypes en milieu urbain de même que l’impact de ceux-ci sur leur sens de l’identité culturelle. Nous montrerons comment l’urbanisation, le traumatisme historique et l’identité culturelle interagissent dans la vie de ces jeunes.
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Oben, Awu Isaac. "IMPLEMENTATION OF HIGHER EDUCATION OBJECTIVES TOWARDS THE ATTAINMENT OF CAMEROON’S VISION 2035 / MISE EN ŒUVRE DES OBJECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR POUR LA RÉALISATION DE LA VISION 2035 DU CAMEROUN." European Journal of Education Studies 8, no. 8 (July 29, 2021). http://dx.doi.org/10.46827/ejes.v8i8.3864.

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Abstract:
This study aimed at investigating the extent to which the Implementation of Higher Education Objectives (HEO) predicts the attainment of Cameroon’s Vision 2035. Specifically, the study was: (1) To find out whether the strengthening of gender equality is effectively ensuring the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation and national unity, and consolidation of democracy. (2) To find out whether the training of trainers and researchers is effectively ensuring the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation and national unity and consolidation of democracy. The study made use of two hypotheses, which were either accepted or rejected after analysis. The quantitative and qualitative (mixt method) design was used for this study. The population of the study consisted of all the final year students (potential graduates: B.Sc, B.Ed, M.A, M.Sc, M.Ed, Ph.D., and HND, etc.) from 14 Higher Institutes of Learning (HIL) in the South West Region of Cameroon. The sample consisted of 370 students chosen at random. 24 teachers were also interviewed. A questionnaire and an interview guide were used for data collection. The questionnaire was validated by 30 students who did not constitute part of the sample. Quantitative data were analyzed using the Pearson Product Moment Correlation Coefficient (statistical tool). Qualitative data were analyzed by using content analysis. The findings revealed that; the strengthening of gender equality is high hence guarantees the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation, and national unity, and consolidation of democracy. Results revealed that factors in favor of gender equality include; Policies adjustment leading to inclusive education, equity and increase in gender access, relatively equal opportunities in Science Departments, a relative change in teachers’ perception towards women education, the relative decrease in favoritism and increase in meritocracy rate in HE classrooms, increase in female leaders, teachers, and researcher to influence decision making leading to a relative balance in the inclusion of male and female students in major school projects, activities and decisions. On the contrary, results revealed that the mean for the training of trainers and researchers were found low as such does not guarantee the attainment of Cameroon's Vision 2035 with respect to poverty alleviation, and national unity and consolidation of democracy. Results revealed that, factors influencing the low level of Training of Trainers and Researchers in HE include; generally low-quality control and monitoring in HE, inadequate financial, material and human resources to effectively influence the training of trainers and researcher, poor research funding and management, low motivation of staff and students to attend seminars, ineffective research supervision, and duration for learners to gain required skills, poor feedback quality from research supervisors, contribute to the low level of Training of Trainers and Researchers in HE. The researcher concluded that the Implementation of HEO has a direct relationship with the attainment of Cameroon’s Vision 2035 yet some of the objectives are not effectively implemented. The better the implementation of HEO, the more HE can guarantee the attainment of Vision 2035. Some recommendations and suggestions for further study were made. Cette étude visait à déterminer jusqu’où la mise en œuvre des objectifs de l’enseignement supérieur prévoit la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun. Plus précisément, il s’agissait de: (1) déterminer si le renforcement de l’égalité des sexes garantit véritablement la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun concernant la réduction de la pauvreté, l’unité nationale et la consolidation de la démocratie. (2) Déterminer si la formation des formateurs et celle des chercheurs garantissent véritablement la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun en matière de lutte contre la pauvreté, d’unité nationale et de consolidation de la démocratie. L’étude a fait appel à deux hypothèses, acceptées ou rejetées après analyse. Cette étude a fait recours à une combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives (approche mixte). La population de l’étude était composée de tous les étudiants de dernière année (diplômés potentiels: licences, masters, doctorats, BTS , etc.) de 14 instituts d’enseignement supérieur basés dans la région Sud-Ouest du Cameroun. L’échantillon était composé de 370 étudiants choisis au hasard. 24 enseignants ont également été interviewés. Un questionnaire et un guide d’interview ont été utilisés pour la collecte des données. Le questionnaire a été validé par 30 étudiants qui ne faisaient pas partie de l’échantillon. Les données quantitatives ont été analysées à l’aide du coefficient de corrélation de Pearson (outil statistique). Les données qualitatives ont été analysées en utilisant l’analyse du contenu. Les résultats ont révélé que: le renforcement de l’égalité des sexes est élevé, ce qui garantit la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun concernant la réduction de la pauvreté, l’unité nationale et la consolidation de la démocratie. Les résultats ont révélé que les facteurs suivants favorisent l’égalité des sexes: l’ajustement des politiques conduisant à une éducation inclusive ; l’équité et l’amélioration de l’accès des hommes et des femmes à l’égalité de chances dans les facultés de science ; le changement de la perception qu’ont les enseignants à l’égard de l’éducation des femmes ; la réduction du favoritisme et l’augmentation du taux de méritocratie en enseignement supérieur ; l’inclusion des étudiants et étudiantes dans les grands projets, les activités et les décisions académiques. Par contre, les résultats ont révélé que les moyens octroyés à la formation des formateurs et des chercheurs étaient faibles car ceux-ci ne garantissent pas la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté, l’unité nationale et de consolidation de la démocratie. Les résultats ont révélé que les facteurs suivants influencent le faible niveau de formation des formateurs et des chercheurs dans l’enseignement supérieur: le contrôle et le suivi dans l’enseignement supérieur qui généralement de mauvaise qualité ; les ressources financières, matérielles et humaines insuffisantes pour impacter efficacement la formation des formateurs et des chercheurs ; l’insuffisance du financement et de la gestion de la recherche ; la faible motivation du personnel et des étudiants à participer à des séminaires. L’inefficacité de la direction des recherches, la durée d’acquisition des techiniques nécessaires et les feedbacks de mausaise qualité venant des directeurs de recherche contribuent eux aussi, au faible niveau de la formation des formateurs et des chercheurs dans l’enseignement supérieur. Le chercheur a conclu que la mise en œuvre des objectifs de l’enseignement supérieur a un lien direct avec la réalisation de la Vision 2035 du Cameroun, cependant certains de ces objectifs ne sont pas véritablement mis en œuvre. Plus la mise en œuvre des objectifs de l’enseignement supérieur est effective, plus elle garantit la réalisation de la Vision 2035. Quelques recommandations et suggestions ont été faites en vue d’une étude plus approfondie. <p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/edu_01/0817/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Mathany, Clarke, Katie M. Clow, and Erin D. Aspenlieder. "Exploring the Role of the Scholarship of Teaching and Learning in the Context of the Professional Identities of Faculty, Graduate Students, and Staff in Higher Education." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 8, no. 3 (December 4, 2017). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2017.3.10.

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Abstract:
Developing an identity as a Scholarship of Teaching and Learning (SoTL) researcher is associated with tensions of expanding on one’s disciplinary identity and often traversing the liminal space between disciplines that result in a newfound perception of professional self. This study explores the differences that emerged in SoTL identity formation among three different groups of researchers. Focus groups of faculty, graduate students, and professional staff who identified as SoTL researchers were conducted at one comprehensive research institution. Using thematic analysis, the differences and similarities for each of these groups in terms of barriers to SoTL identity formation and motivations for developing a SoTL identity are shared. Reflecting on these barriers and opportunities, a variety of implications for practice for Educational Developers are suggested as they look to support the SoTL identity development of researchers at their institutions. Le développement d’une identité en tant que chercheur en avancement des connaissances en enseignement et en apprentissage (ACEA) est associé à des tensions d’expansion de l’identité disciplinaire et consiste souvent à traverser l’espace liminal entre les disciplines qui aboutit à une perception nouvelle de son soi professionnel. Cette étude explore les différences qui émergent lors de la formation de l’identité en ACEA parmi trois groupes différents de chercheurs. Des groupes de discussion de professeurs, d’étudiants de cycle supérieur et de personnel professionnel qui s’identifient comme chercheurs en ACEA ont été organisés dans un établissement de recherche complète. L’analyse thématique a permis de mettre à jour les différences et les similarités parmi chacun de ces groupes en termes d’entraves à la formation d’une identité en ACEA, ainsi que les motivations nécessaires au développement d’une identité en ACEA. La réflexion sur ces entraves et sur les opportunités permet de suggérer une variété d’implications pour la pratique des conseillers pédagogiques quand ceux-ci sont à la recherche de soutien pour le développement de l’identité en ACEA des chercheurs dans leurs établissements respectifs.
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Russell-Mayhew, Shelly, Sarah Nutter, Angela Alberga, Susan Jelinski, Geoff D. C. Ball, Alun Edwards, Scott Oddie, Arya M. Sharma, Barbara Pickering, and Mary Forhan. "Environmental Scan of Weight Bias Exposure in Primary Health Care Training Programs." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 7, no. 2 (December 11, 2016). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2016.2.5.

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Abstract:
Negative attitudes and beliefs about individuals with obesity (also known as weight bias) have negative consequences for physical and mental health for individuals with obesity and impact the quality of care provided by health professionals. A preliminary environmental scan of college and university training programs was conducted consisting of 67 degree and diploma granting programs from 22 institutions in Alberta, targeting programs training future health professionals. Publicly available online course descriptions were examined for weight-related keywords. Keyword frequency was used to determine the extent that coursework addressed weight-related issues. The results suggested that courses are structured to include learning about general health promotion as well as lifestyle factors that may contribute to obesity but may not systematically include learning about weight bias or its potential impact. Our findings highlight the need for further in-depth investigations as well as the need to enhance current curricula in higher education by including information related to weight, obesity and weight bias. Les attitudes et les croyances négatives concernant les personnes obèses (également connues comme partialité contre les obèses) ont des conséquences négatives sur la santé physique et mentale des personnes obèses et affectent la qualité des soins qui leur sont prodigués par les professionnels de la santé. Nous avons mené une étude environnementale préliminaire des programmes de formation universitaires et collégiaux qui a porté sur 67 programmes menant à un certificat ou à un diplôme dans 22 établissements d’Alberta, et nous avons principalement visé les programmes de formation de futurs professionnels de la santé. Les descriptions de cours en ligne accessibles au grand public ont été examinées et les mots clés faisant référence aux problèmes de poids ont été identifiés. Les résultats suggèrent que les cours sont structurés de manière à inclure l’apprentissage de la promotion de la santé en général ainsi que les facteurs relatifs au style de vie qui peuvent contribuer à l’obésité mais ils n’incluent pas l’apprentissage systématique de la partialité contre les obèses ou ses effets potentiels. Nos résultats illustrent le besoin de mener des enquêtes approfondies ainsi que celui de renforcer les programmes de cours actuels en enseignement supérieur pour y inclure des informations relatives au poids, à l’obésité et à la partialité contre les obèses.
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De Almeida, Wilson Mesquita. "ESTUDANTES COM DESVANTAGENS ECONÔMICAS E EDUCACIONAIS E FRUIÇÃO DA UNIVERSIDADE." Caderno CRH 20, no. 49 (August 2, 2007). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v20i49.18855.

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Abstract:
O texto discute os principais resultados de uma investigação que teve como objetivo apreender a utilização dos recursos e espaços da Universidade de São Paulo por um grupo de estudantes com desvantagens econômicas e educacionais. A partir de uma revisão crítica da bibliografia nacional e estrangeira sobre a trajetória de estudantes provindos das camadas populares que chegam ao ensino superior e da interpretação dos dados empíricos coligidos, refletese sobre o que esses alunos, efetivamente, aproveitam da estrutura propiciada pela universidade. Os alvos da investigação voltam-se para verificar como ocorreu o processo de socialização no ambiente familiar; a reconstrução da trajetória de ingresso e o trânsito no ambiente universitário mediante a apreensão do cotidiano, da adaptação à linguagem acadêmica, da realização dos afazeres, além do contato com indivíduos de origem similar bem como de outros estratos sociais. A pesquisa utilizou a metodologia qualitativa, operacionalizada em duas fases: grupos focais e entrevistas semiestruturadas com o objetivo de refinar as principais categorias surgidas. Espera-se contribuir na reflexão sobre os debates atuais em torno da inclusão social no ensino superior ao integrar à análise do acesso à universidade, uma discussão sobre a efetiva permanência, onde o foco passa a ser um estudo mais pormenorizado das diferenças na qualidade da educação recebida pelos diversos segmentos sociais presentes na universidade pública. PALAVRAS-CHAVE: desigualdades educacionais, ensino superior, elites sociais e econômicas, universidade pública, inclusão social.STUDENTS WITH ECONOMICAL AND EDUCATIONAl DISADVANTAGES AND FRUITION OF THE UNIVERSITY Wilson Mesquita de Almeida This text discusses the main results of an investigation that had as its objective to understand the use of the resources and spaces of the University of São Paulo by a group of students with economical and educational disadvantages. Starting from a critical revision of the national and foreign bibliography on the path of students stemming from society’s poorer layers that arrive at higher education and of the interpretation of the empiric data gathered, a reflection is made about what those students effectively take of the structure propitiated by the university. The investigation aims to verify how the socialization process happened in the family atmosphere; as well as how happened the reconstruction of the entrance path and the traffic in the academical atmosphere through the understanding of daily life, the adaptation to the academic language, the accomplishment of academic tasks, besides the contact with individuals of similar origin as well as from other social strata. The research used the qualitative methodology through two phases: focal groups and semi-structured interviews with the objective of refining the main categories to appear. This paper hopes to contribute in the reflection on the current debates around the social inclusion in the higher education through integrating a discussion on the effective permanence to the analysis of the access to the university, where the focus becomes a more detailed study of the differences in the quality of the education received by the several present social segments in the public university. KEYWORDS: educacional unequalities, higher education, social and economic elites, public university, social inclusion.LES ETUDIANTS DEFAVORISES SUR LE PLAN ECONOMIQUE ET EDUCATIONNEL ET LE PROFIT QU’ILS TIRENT DE L’UNIVERSITE Wilson Mesquita de Almeida Le texte aborde les principaux résultats d’une recherche dont l’objectif était d’appréhender l’utilisation des ressources et des espaces de l’Université de São Paulo faite par un groupe d’étudiants défavorisés sur le plan économique et éducationnel. Il s’agit d’une réflexion réalisée à partir d’une révision critique de la bibliographie nationale et étrangère sur la trajectoire des étudiants issus de couches populaires et qui entrent dans l’enseignement supérieur ainsi que d’une interprétation des données empiriques y relatives. On cherche également à savoir en quoi ces élèves profitent effectivement de la structure offerte par l’université. Le but de cette recherche est de vérifier comment le processus de socialisation a eu lieu dans le milieu familial; la reconstruction de la trajectoire d’insertion et de passage dans le milieu universitaire moyennant l’appréhension du quotidien, l’adaptation au langage académique, la réalisation des tâches, sans compter le contact avec des personnes d’origine similaire ou d’autres couches sociales. Pour cette recherche on a utilisé une méthodologie qualitative réalisée en deux étapes: des groupes focalisés et des entretiens semi-structurés ayant pour objectif de préciser les principales catégories qui ont surgi. On espère ainsi apporter une contribution à la réflexion sur les débats actuels concernant l’inclusion sociale dans l’enseignement supérieur, en y intégrant l’analyse de l’accès à l’université, une discussion sur la permanence effective à partir d’une étude détaillée de la différence de qualité de l’éducation reçue par les diverses couches sociales présentes au sein de l’université publique. MOTS-CLÉS: inégalités au niveau de l’éducation, enseignement supérieur, élites sociales et économiques, université publique, inclusion sociale.Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

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Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe, and Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

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Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
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