Journal articles on the topic 'Approches inspirées du cerveau'

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Moore, Danièle, and Cécile Sabatier. "Les approches plurielles et les livres plurilingues. De nouvelles ouvertures pour l’entrée dans l’écrit en milieu multilingue et multiculturel." Nouveaux cahiers de la recherche en éducation 17, no. 2 (May 26, 2015): 32–65. http://dx.doi.org/10.7202/1030887ar.

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Abstract:
Après l’exploration des coins bibliothèques de classes dans lesquelles des études de cas inspirées de l’ethnographie de la classe ont été menées en Colombie-Britannique, nous nous attacherons à montrer comment certains enseignants, dans leurs pratiques quotidiennes, développent un rapport au monde de l’écrit chez leurs élèves à partir de livres bi-/plurilingues. Ces pratiques, qui s’inscrivent à l’intérieur d’approches plurielles, créent pour les élèves des espaces de continuités et de rencontres entre les sphères scolaires, familiales et sociales pour embrasser la diversité croissante des contextes d’appropriation dans lesquels évoluent les enfants.
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Boisvert, Jean-Marie, and Madeleine Beaudry. "Le thérapeute conjugal est un cheval de Troie : Réflexions inspirées des résultats de recherches sur l’intervention auprès des couples." Santé mentale au Québec 16, no. 1 (September 11, 2007): 269–86. http://dx.doi.org/10.7202/032214ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L'entraînement à la communication et l'entraînement aux échanges positifs sont les deux méthodes d'intervention conjugale dont l'efficacité est la plus clairement établie au niveau de la recherche. Toutefois, même après une thérapie de couple basée sur ces méthodes, trop peu de couples (35 %) se retrouvent au même niveau que les couples satisfaits de leur relation. Les efforts entrepris pour augmenter ce taux ont porté principalement sur l'élaboration de nouvelles techniques thérapeutiques, notamment à partir des approches cognitive, émotive et systémique. Mais les résultats des études expérimentales faites jusqu'à présent ne prouvent pas la supériorité de ces nouvelles approches. Étant donné cette situation, il est sans doute temps de porter davantage attention aux caractéristiques particulières de la relation thérapeutique en thérapie de couple et aux moyens d'obtenir la collaboration des deux conjoints. Comme l'affirment certains auteurs, la tâche clinique la plus difficile ne consiste sans doute pas à trouver ce que les clients doivent faire pour résoudre leurs problèmes, mais plutôt à déterminer comment les motiver et les aider à le faire. Une analyse de cette tâche à partir d'observations cliniques et des résultats de recherches récentes dans le domaine permet de poser des hypothèses sur les moyens de faciliter l'alliance thérapeutique et de diminuer éventuellement le taux d'échec en thérapie conjugale.
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Piolino, Pascale. "Mémoire autobiographique et amnésies : passé, présent et futur." L’Année psychologique Vol. 123, no. 2 (July 25, 2023): 399–412. http://dx.doi.org/10.3917/anpsy1.232.0399.

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Abstract:
Le laboratoire Mémoire Cerveau et Cognition est spécialisé dans l’étude neurocognitive de la mémoire humaine et les distorsions mnésiques aux différents âges de la vie avec des approches combinées de psychologie expérimentale, de neuropsychologie et de neurosciences cognitives. La mémoire épisodique dans ses formes multiples, rétrospectives et prospectives, est au cœur des recherches actuellement réalisées et tout particulièrement la mémoire autobiographique qui fonde notre sentiment d’identité personnelle, de continuité temporelle et la conscience de soi. Les membres du laboratoire développent une approche écologique novatrice qui utilise les technologies de la réalité virtuelle pour évaluer la mémoire dans une approche plus incarnée et proposer de nouvelles méthodes de prises en charge et d’optimisation. Cet article illustre brièvement l’évolution de nos travaux dans le domaine de la mémoire épisodique et autobiographique et les approches innovantes mises en place au sein du laboratoire.
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Piolino, Pascale. "Mémoire autobiographique et amnésies : passé, présent et futur." L’Année psychologique N° Hors-série, HS1 (May 6, 2024): 181–94. http://dx.doi.org/10.3917/anpsy1.hs1.0181.

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Abstract:
Le laboratoire Mémoire Cerveau et Cognition est spécialisé dans l’étude neurocognitive de la mémoire humaine et les distorsions mnésiques aux différents âges de la vie avec des approches combinées de psychologie expérimentale, de neuropsychologie et de neurosciences cognitives. La mémoire épisodique dans ses formes multiples, rétrospectives et prospectives, est au cœur des recherches actuellement réalisées et tout particulièrement la mémoire autobiographique qui fonde notre sentiment d’identité personnelle, de continuité temporelle et la conscience de soi. Les membres du laboratoire développent une approche écologique novatrice qui utilise les technologies de la réalité virtuelle pour évaluer la mémoire dans une approche plus incarnée et proposer de nouvelles méthodes de prises en charge et d’optimisation. Cet article illustre brièvement l’évolution de nos travaux dans le domaine de la mémoire épisodique et autobiographique et les approches innovantes mises en place au sein du laboratoire.
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Borst, Grégoire. "La Neuroéducation – LaPsyDÉ (UMR CNRS 8240)." L’Année psychologique Vol. 123, no. 2 (July 25, 2023): 387–92. http://dx.doi.org/10.3917/anpsy1.232.0387.

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Abstract:
La neuroéducation constitue un nouveau champ de recherche fondamentale et appliquée à l’interface des sciences du cerveau et des sciences pour l’éducation. Dans son versant fondamental, elle vise à identifier les lois de l’apprentissage dans le cerveau humain et dans son versant plus appliqué, à évaluer finement l’effet de différentes interventions pédagogiques sur les compétences cognitives des apprenants et les mécanismes neuroplastiques qui sous-tendent les progrès cognitifs observés. C’est tout l’enjeu des recherches menées par le Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Education de l’Enfant (LaPsyDÉ) de l’Institut de Psychologie, UMR CNRS à l’interface des Sciences Humaines et Sociales et des Sciences Biologiques. Le LaPsyDÉ est connu aux niveaux national et international pour combiner ces des approches comportementales et de neuroimagerie à l’appui d’un nouveau modèle du développement cognitif et des apprentissages scolaires dans lequel les fonctions exécutives et l’inhibition nomment jouent un rôle central.
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Borst, Grégoire. "La neuroéducation – LaPsyDÉ (UMR CNRS 8240)." L’Année psychologique N° Hors-série, HS1 (May 6, 2024): 169–74. http://dx.doi.org/10.3917/anpsy1.hs1.0169.

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Abstract:
La neuroéducation constitue un nouveau champ de recherche fondamentale et appliquée à l’interface des sciences du cerveau et des sciences pour l’éducation. Dans son versant fondamental, elle vise à identifier les lois de l’apprentissage dans le cerveau humain et dans son versant plus appliqué, à évaluer finement l’effet de différentes interventions pédagogiques sur les compétences cognitives des apprenants et les mécanismes neuroplastiques qui sous-tendent les progrès cognitifs observés. C’est tout l’enjeu des recherches menées par le Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Education de l’Enfant (LaPsyDÉ) de l’Institut de Psychologie, UMR CNRS à l’interface des Sciences Humaines et Sociales et des Sciences Biologiques. Le LaPsyDÉ est connu aux niveaux national et international pour combiner ces des approches comportementales et de neuroimagerie à l’appui d’un nouveau modèle du développement cognitif et des apprentissages scolaires dans lequel les fonctions exécutives et l’inhibition nomment jouent un rôle central.
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De la SRLF, CRT, Stein Silva, Eric Azabou, Dominique Vodovar, Guillaume Voiriot, Mehdi Ouahla, Fabrice Uhel, et al. "Le cerveau : une nouvelle frontière pour la réanimation." Médecine Intensive Réanimation 30, no. 1 (March 18, 2021): 77–84. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00053.

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Le séminaire annuel de la Commission de Recherche Translationnelle de la SRLF a eu lieu à Paris le 3 décembre 2019. Ce séminaire est un moment privilégié d’échange entre cliniciens et scientifiques autour des axes de recherche propres à la réanimation. La sixième édition a portée sur les défis et les promesses inhérents à la recherche translationnelle autour des agressions cérébrales aiguës. Illustrant les dernières avancées dans ce domaine, les chercheurs ont présenté et discuté leurs travaux basés sur des approches complémentaires, allant de l’étude des cellules nerveuses isolées à celui des réseaux cérébraux complexes, situés au carrefour des nombreuses modulations systémiques. Une part importante des présentations a été dédiée aux nouveautés dans le domaine de l’étude du coma et des troubles acquis de la conscience. Des pistes de recherche prometteuses concernant les pathologies neurologiques prises en charge en réanimation, comme le delirium, le traumatisme crânien, les encéphalopathies métaboliques ou auto-immunes ont été aussi discutées. Enfin, nombre d’orateurs ont pu souligner les promesses et les faiblesses des nouvelles technologies actuellement disponibles pour l’étude in vivo de du cerveau humain en état critique.
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Thivierge, Jacques. "Note clinique sur le traitement pharmacologique de l’autisme." Santé mentale au Québec 23, no. 1 (September 11, 2007): 85–95. http://dx.doi.org/10.7202/032438ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article fait le point sur la pharmacologie de l'autisme et en survole rapidement l'utilité, F historique et les nouveautés. L'« autisme » ne fait référence à aucune pathophysiologie présentement connue. Et aucun médicament ou classe de médicaments ne peut prétendre guérir cette maladie, qui en recouvre plusieurs. Avant d'user de médicaments, efficaces pour soulager certains symptômes, il importe souvent de considérer le recours à des approches comportementales. Les développements en recherche font espérer que des médicaments pourront guérir ou prévenir cette maladie du cerveau.
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Weiner, L., A. Baratta, J. Henry, and C. Di Santi. "Apport des approches inspirées de la neuropsychologie au diagnostic d’autisme chez l’adulte : une étude de cas." Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique 168, no. 10 (December 2010): 782–91. http://dx.doi.org/10.1016/j.amp.2010.09.016.

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Senhadji, L., A. Kachenoura, L. Albera, and P. Comon. "Sur l’exploitation des approches d’analyse en composantes indépendantes dans les interfaces cerveau machine." IRBM 30, no. 5-6 (November 2009): 211–17. http://dx.doi.org/10.1016/j.irbm.2009.10.005.

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Zimmer, Luc. "L’imagerie TEP pour une meilleure compréhension de la neurotransmission normale et pathologique." Biologie Aujourd’hui 213, no. 3-4 (2019): 109–20. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2019025.

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La neuroimagerie des récepteurs cérébraux a commencé au début des années 1980. Aujourd’hui, quelque quarante ans plus tard, l’imagerie par tomographie d’émission de positons (TEP) est toujours un domaine en expansion dans les études précliniques et cliniques cherchant à explorer le cerveau et son fonctionnement normal et pathologique. Outre les améliorations apportées aux caméras TEP et à l’analyse d’images, la disponibilité de radiotraceurs est un facteur déterminant de cette expansion. De nombreux radiotraceurs (ou radiopharmaceutiques, lorsque injectés chez l’Homme) ont été mis au point par des équipes pluridisciplinaires pour visualiser et quantifier un nombre croissant de récepteurs, transporteurs, enzymes et autres cibles moléculaires du cerveau. Le développement de nouveaux radiotraceurs TEP représente un défi passionnant, du fait du grand nombre de cibles et de fonctions neurochimiques qui restent encore à explorer. Dans cet article, nous resituons le contexte de développement des premiers radiotraceurs précliniques et leur passage à l’Homme. Les principales contributions actuelles des radiotraceurs TEP sont décrites en termes d’imagerie du métabolisme neuronal, de quantification des récepteurs et des transporteurs, d’imagerie neurodégénérative et neuroinflammatoire. Les différentes approches d’imagerie fonctionnelle de la neurotransmission sont également abordées. Enfin, les apports de l’imagerie TEP à la recherche et au développement de nouveaux médicaments du cerveau sont décrits.
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Mallet, L. "∑njeux de la πsychiatrie ℂomputationnelle." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S50—S51. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.143.

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La psychiatrie computationnelle est un champ émergent qui, dans le prolongement des évolutions récentes en neurosciences cognitives, cherche à comprendre les pathologies mentales par la modélisation des processus élémentaires de pensée et leurs dysfonctionnements. En explicitant l’implémentation neurobiologique des algorithmes utilisés par le cerveau humain pour choisir, percevoir, ou ressentir… D’une certaine façon, cette nouvelle approche de la physiopathologie psychiatrique a pour ambition de combler le « fossé explicatif » entre cerveau et esprit. L’approche computationnelle se base sur la confrontation entre des données neurophysiologiques (IRM, EEG, MEG, électrophysiologie) acquises à chaque niveau de description du cerveau (récepteurs, neurones, réseaux, aires corticales) et les variables cachées prédites par des modèles ajustés aux comportements humains observables. Ce point de vue permet une approche transnosographique des symptômes psychiatriques qui peuvent être reconsidérés et caractérisés en termes de traitements pathologiques de l’information. Ces principes seront illustrés pour montrer :– comment cette approche permet de mieux comprendre l’émergence des processus élémentaires de pensée à partir de réseaux neuraux distribués, à contre-pied des approches néophrénologiques ;– illustrer comment ce type d’approche permet l’étude de l’architecture neurobiologique des processus de prise de décision chez l’homme ;– montrer l’intérêt des modèles bayésiens pour comprendre l’émergence des idées délirantes dans la schizophrénie.
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DUMONT, B. "Déterminisme des choix alimentaires des herbivores au pâturage : principales théories." INRAE Productions Animales 8, no. 4 (October 23, 1995): 285–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.4.4139.

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L’objectif d’entretien d’espaces par le pâturage nécessite de mieux comprendre les règles qui président aux choix alimentaires des herbivores. Les études dans ce domaine se sont longtemps articulées autour de l’Optimal Foraging Theory, qui postule que les décisions des animaux sont dictées par la volonté de maximiser leur bilan énergétique. Cependant, afin de mieux rendre compte de la diversité des régimes observés, d’autres approches ont été proposées, inspirées pour une large part par les contraintes nutritionnelles que subissent les herbivores. Il semble clair que les caractéristiques morpho-physiologiques des animaux expliquent largement les différences de choix entre espèces. En revanche, au sein de chaque espèce, les expériences alimentaires dans le jeune âge, l’apprentissage avec la mère et la reconnaissance des conséquences post-ingestives des choix réalisés jouent un rôle dans l’acquisition d’habitudes alimentaires et expliquent à la fois une certaine "sagesse nutritionnelle" et la plasticité des comportements observés.
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Mithieux, Gilles. "La néoglucogenèse intestinale : une fonction insulinomimétique." Biologie Aujourd’hui 216, no. 1-2 (2022): 37–39. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2022003.

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La néoglucogenèse intestinale (NGI) est une fonction régulatrice de l’homéostasie énergétique. Le glucose qu’elle produit est détecté par le système nerveux gastrointestinal et envoie un signal aux régions du cerveau régulant la prise alimentaire et le contrôle glycémique. L’activation de la NGI par les protéines et les fibres alimentaires et par la chirurgie de type by-pass gastrique permet d’expliquer les effets anti-obésité et anti-diabète des régimes enrichis en protéines et/ou en fibres et de la chirurgie bariatrique. L’activation génétique de la NGI chez la souris présente les mêmes effets bénéfiques, indépendamment de toute manipulation nutritionnelle. L’activation de la NGI pourrait ainsi être la base de nouvelles approches préventives ou correctives des maladies métaboliques chez l’homme.
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Poulot-Becq-Giraudon, Yiannis, Maria-Angeles Carrillo-de Sauvage, and Carole Escartin. "Astrocytes réactifs et maladies cérébrales." médecine/sciences 38, no. 10 (October 2022): 786–94. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2022104.

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Les astrocytes sont des partenaires essentiels des neurones dans le système nerveux central. En réponse à de nombreuses maladies qui touchent le cerveau, les astrocytes subissent des modifications morphologiques, moléculaires et fonctionnelles : ils deviennent réactifs. Ces changements multiples sont susceptibles d’avoir un impact important sur les neurones, qui dépendent de nombreuses fonctions remplies par les astrocytes. La réponse de réactivité astrocytaire dépend du contexte pathologique. Il est donc indispensable de définir précisément les changements qui se produisent dans les astrocytes réactifs dans chaque situation pathologique, par des approches adaptées et sélectives. Cela permettra le développement de thérapies innovantes ciblant ces cellules partenaires des neurones, ainsi que l’identification de biomarqueurs spécifiques de certaines maladies cérébrales.
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Créac’h, Martine. "Le détour par la peinture. Écrire la catastrophe." III. Arts, no. 125-126 (November 12, 2021): 189–201. http://dx.doi.org/10.7202/1083871ar.

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Dans L’adieu à la littérature. Histoire d’une dévalorisation, xviiie-xxe siècle, William Marx rappelle que la « poésie du désastre » était encore possible au xviiie siècle lors du tremblement de terre de Lisbonne car « les pouvoirs de consolation faisaient partie des attributions immémoriales de la poésie », mais qu’elle est devenue impossible au xxe siècle pour la Grande Guerre puis pour la Shoah. En témoigne la « trop fameuse » phrase d’Adorno : « écrire un poème après Auschwitz est barbare ». William Marx prend acte de l’impossibilité pour la poésie du xxe siècle de dire la catastrophe, que celle-ci désigne un événement naturel ou un massacre. Je voudrais revenir sur ce constat en montrant que la peinture du passé a pu offrir un recours pour dire ce qui apparaissait comme un indicible. Je fais la double hypothèse, à partir de trois approches d’écrivains du xxe siècle (Claude Simon, Michel Leiris et André du Bouchet), que la puissance de certaines oeuvres d’art du passé tient à leur capacité d’accueil d’événements qui ne les ont pas inspirées et que la poésie, par sa modalité intempestive, est nécessaire et précieuse précisément lorsqu’il s’agit de se tourner vers l’art des maîtres anciens pour exprimer des catastrophes présentes.
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Muchlinski, Elke. "Épistémologie et probabilité chez Keynes." Articles 79, no. 1-2 (December 15, 2004): 57–70. http://dx.doi.org/10.7202/009674ar.

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Abstract:
Résumé Cet article propose une analyse épistémologique de la théorie des probabilités de Keynes. Il concerne plus particulièrement le lien entre la conception keynésienne des probabilités et la théorie économique élaborée par Keynes. Nous montrerons que Keynes s’oppose à l’esthétisme formel, aux lois rigides et à la théorie orthodoxe en raison de sa prétendue universalité spatio-temporelle. Nous verrons que Keynes substitue aux catégories traditionnelles, entre autres celles de rigueur et de connaissance complète, de nouvelles catégories comme celles d’incertitude, d’ignorance et d’anticipation. Étant donné que Keynes rejette d’entrée de jeu les calculs du type ce ceux que l’on retrouve dans les approches inspirées de Bentham, nous ferons voir que sa théorie économique prend en compte la fragilité et la précarité de la connaissance. Nous insisterons enfin pour dire que Keynes nous paraît également dépasser le constructivisme, car il rejette ouvertement le recours aux concepts vides, à savoir ceux qui ne sont pour lui qu’un squelette sans chair. Enfin, nous mettrons en évidence que, poussé par le besoin de se fonder sur des principes valides a priori, Keynes abandonne l’empirisme classique à son sort.
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Munoz, Gregory, Olivier Villeret, and Gaëtan Bourmaud. "Le débriefing après observation à l’école primaire comme situation réactive de développement pour l’enseignant et les élèves." Phronesis 7, no. 4 (February 19, 2019): 106–23. http://dx.doi.org/10.7202/1056323ar.

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Abstract:
Depuis Piaget (1936), le concept de développement concerne les formes d’adaptation déployées par le sujet au sein de son environnement. Inspirées par cette perspective constructiviste, de nombreuses approches, telles que la didactique professionnelle (Pastré, 2011), la problématisation (Fabre, 2009, 2011) et les démarches d’investigation (Grangeat, 2011, 2013) ont avancé l’idée de former par les situations. Dans le cadre des attendus socioconstructivistes des derniers programmes d’enseignement, nous analysons l’activité d’enseignants lors d’un débriefing après observation (Villeret, 2008) autour des phases de la Lune menée en classe de primaire (Munoz & Villeret, 2012). Nous examinons dans cet article le fait de savoir si le débriefing après observation constitue une situation permettant le développement des élèves et de l’enseignant. Nous montrons que cette activité permet aux élèves d’apprendre à problématiser, de conceptualiser et de développer des connaissances épistémologiquement fondées. Elle permet également à l’enseignant de développer ses compétences à « faire problématiser » les élèves. Ces résultats nous permettent de discuter à nouveaux frais la notion de « situation potentielle de développement » (Mayen, 1999) pour la compléter par les notions de « situation réactive de développement » et « situation effective de développement ».
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Werren, May, and Cherine Fahim Fahmy. "Une revue narrative sur l’insula : Gardienne de la relation corps-cerveau ?" Cortica 3, no. 1 (March 20, 2024): 413–60. http://dx.doi.org/10.26034/cortica.2024.4852.

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Abstract:
Cet article propose une revue narrative exhaustive sur l'insula, une région cérébrale complexe et stratégiquement située, et son rôle central dans les interactions corps-cerveau-comportement. Il souligne l'importance de l'insula dans la perception interne (intéroception), le traitement émotionnel et cognitif, ainsi que dans diverses fonctions neuropsychologiques. L'article évoque l'histoire de la découverte de l'insula, sa structure unique, ses connexions tentaculaires avec d'autres régions cérébrales, et son implication dans des fonctions sensorimotrices, émotionnelles, sociales, et cognitives. Il aborde également le rôle de l'insula dans la régulation émotionnelle, mettant en lumière son interaction avec le cortex préfrontal ventromédian et le cortex temporo-pariétal. La revue se concentre sur l'impact de l'insula dans divers troubles psychiques tels que la dépression, les troubles alimentaires, le syndrome de stress post-traumatique, et les troubles du spectre autistique, suggérant que les dysfonctionnements de l'insula peuvent être un dénominateur commun à plusieurs pathologies mentales. Des approches thérapeutiques innovantes, telles que la méditation de pleine conscience et le neurofeedback par IRMf, sont discutées comme moyens potentiels d'améliorer la fonctionnalité de l'insula et de traiter les troubles associés. L'article souligne l'importance cruciale de poursuivre la recherche sur l'insula pour mieux comprendre son rôle dans la santé mentale et physique, ainsi que pour développer des stratégies thérapeutiques ciblées. En résumé, cette revue narrative offre une perspective complète sur l'insula, mettant en évidence son rôle pivot dans l'intégration des processus corporels, émotionnels et cognitifs, et son potentiel en tant que cible thérapeutique dans le traitement des troubles psychiques.
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Taleb, M. "Adversité sociale et troubles psychotiques." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 630–31. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.134.

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Abstract:
Un certain nombre de données indiquent que le stress environnemental représente un déterminant important de mauvaise santé mentale et que de nombreuses situations sociales, en particulier l’adversité sociale, la migration, l’urbanicité, l’appartenance à un groupe minoritaire ou la consommation de cannabis, augmentent le risque de schizophrénie. L’adversité sociale demeure néanmoins un concept hétérogène et désigne un certain nombre d’expériences négatives comme les abus sexuels, les violences physiques et psychologiques, les négligence physiques, affectives et éducatives, les séparations, la perte d’un ou des deux parents, les pressions sociales et psychologiques ou les intimidations, etc. Ces expériences constituent des situations fréquentes, certaines estimations suggérant qu’environ 1/3 de la population mondiale serait touchée.L’adversité dans l’enfance et les traumatismes augmentent sensiblement le risque de psychose avec un OR estimé à 2,8, quelle que soit la nature de l’exposition. D’autres variables comme l’âge de l’exposition ou la répétition des évènements négatifs pourraient être plus fortement associées au risque de psychose que le type même d’exposition. Il a été également prédit que l’abus sexuel dans l’enfance serait spécifiquement associée à des hallucinations auditives à l’âge adulte, et que la perturbation des relations d’attachement précoces et les formes chroniques de victimisation seraient spécifiquement associées à des idées paranoïaques.La recherche sur les mécanismes neuronaux impliqués tend à démontrer la sensibilité du cerveau au stress social. Ces résultats soutiennent l’hypothèse que les expériences négatives précoces modifient la capacité du cerveau à réguler le stress social mais il est peu probable que le mécanisme de la défaite sociale soit le seul impliqué. Les sentiments de discrimination perçue, la stigmatisation intériorisée, l’exclusion, le sentiment négatif d’appartenance ethnique, constituent également de puissants stresseurs sociaux.La recherche devrait également s’intéresser aux stades de développement lors de l’exposition à un traumatisme et les mécanismes reliant le type d’adversité et une éventuelle spécificité des symptômes. De nouvelles approches, allant des études sur les animaux aux tentatives de modélisation, ainsi que les méthodes d’évaluation de l’environnement, contribueront à la compréhension de la complexité étiologique de la schizophrénie. Nous voyons là tout l’intérêt du développement des approches interdisciplinaires à travers le champ des neurosciences sociales.
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Sala, L., C. Vindreau, S. Sweerts, A. Petit, L. Romo-Desprez, C. Mirabel-Sarron, F. Rouillon, and P. Gorwood. "Mindfulness-Based Cognitive Therapy (MBCT) et boulimie & Binge Eating Disorder." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S103—S104. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.194.

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Abstract:
Les approches centrées sur l’autorégulation ainsi que sur l’acceptation des émotions et des sensations désagréables inspirées des programme MBSR et MBCT, représentent une voie intéressante dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire dans lesquels le contrôle et l’évitement sont au premier plan. Ces programmes permettent de travailler les aspects obsessionnels (comme les ruminations) et compulsifs (sur l’alimentation, la réactivité avec perte de contrôle) associés à ces troubles alimentaires. La clinique des maladies mentales et de l’encéphale (CMME), hôpital Sainte-Anne a mis en place un protocole « MBCT Boulimie » en huit séances. Le programme MBCT a été modifié, notamment au niveau des outils cognitifs et de la durée des pratiques de méditation pour des patients présentant un TCA. La recherche s’est réalisée sur vingt-quatre sujets de l’hôpital de jour de la CMME et avait pour objet d’évaluer l’impact du programme MBCT dans une population de sujets souffrant de boulimie et de Binge Eating Disorder.Outils d’évaluationBMI, EDI-2, EAT, BDI-13, BITE, STAI Ya/Yb, le Ruminative Response Scale for Eating Disorder (RRSED), l’Acceptance and Action Questionnaire-II (AAQ-II), le Five Facets Mindfulness Questionnaire (FFMQ), le Mindfulness Attention Awareness Scale (MAAS), le Kentucky Inventory of Mindfulness Skills (KIMS), le Body Shape Questionnaire (BSQ), l’Impulsive Behavior Scale : Urgency, Premeditation, Perseverance, and Sensation Seeking (UPPS), le Cambridge Exeter Repetitive Thinking Scale (CERTS) et le Three Factor Eating Questionnaire (TFEQ). Nous présenterons les résultats préliminaires de cette recherche ainsi que le projet de suite de ce travail de recherche clinique.
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Burroni, Gaël. "L’influence de la finalité sur la qualification juridique des données de santé." Revue internationale de droit économique XXXVI, no. 3 (April 21, 2023): 63–76. http://dx.doi.org/10.3917/ride.363.0063.

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Abstract:
La finalité du traitement de données pourrait être la pierre angulaire de leur qualification juridique, notamment lorsqu’il s’agit de recourir à ces données dans un contexte relatif à la santé. En effet, selon leur finalité, les traitements de données sont susceptibles de générer des informations qui se distinguent des données traitées en entrée. Ainsi, la nature des données traitées évolue à mesure que le processus de traitement est déployé. Cette réalité nous invite à la réflexion, autour de deux approches : toujours en considération de leur finalité, les traitements de données pourraient conduire soit à un élargissement, soit à un dépassement de la notion de données de santé. Concernant la première hypothèse, notre démonstration focalise son attention sur le cas des interfaces cerveau-machine. En effet, ces technologies poursuivent une finalité anthropomorphique qui renouvelle la question de la distinction entre les personnes et les choses, de sorte que certaines données purement techniques pourraient hypothétiquement recevoir les qualifications de données personnelles et de santé. Concernant la seconde hypothèse, notre démarche vise à élargir l’ouverture des données réutilisées aux fins de l’intérêt général en matière de santé. Dans la mesure où les traitements de données sont susceptibles de générer des informations sans rapport avec les données traitées en entrée, il apparaît que certaines données sans rapport avec la santé pourraient néanmoins présenter un intérêt dans ce domaine.
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Nifaoui, Asma. "Learning Theories and Foreign Language Teaching Methods: A Review of the Literature." Journal of English Language Teaching and Applied Linguistics 2, no. 3 (August 30, 2020): 28–37. http://dx.doi.org/10.32996/jeltal.2020.2.3.3.

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Abstract:
L’objectif de cet article est de donner un aperçu historique sur les courants d’apprentissage qui ont marqué plusieurs domaines ces deux derniers siècles, et dont les méthodes d’enseignement des langues étrangères se sont largement inspirées. Enseigner et apprendre une langue étrangère a toujours été la préoccupation majeure des responsables exerçant dans le secteur éducatif. Trouver une méthode unique, parfaite et convenable à l’ensemble des apprenants était le centre d’intérêt de la plupart des chercheurs tous profils confondus, linguistes, pédagogues ou formateurs. Trois grandes théories d’apprentissage ont réellement bouleversé le domaine de l’éducation et spécifiquement le champ de l’acquisition des langues étrangères. Ces trois courants sont respectivement le behaviorisme, le cognitivisme et le constructivisme. Chaque courant avait ses partisans et ses détracteurs selon le progrès réalisé au terme de leurs travaux de recherche. Les méthodes qui ont découlé de ces trois théories d’apprentissage ont également connu des hauts et des bas selon le degré de l’atteinte des objectifs escomptés. Au cours de la présente étude, nous projetons de contourner, dans un ordre chronologique, les différentes méthodes et approches, provenant des trois courants, et pratiquées dans l’enseignement des langues étrangères. Notre attention sera focalisée sur l’étude de la méthode audio-orale, la méthode audio-visuelle, l’approche communicative et l’approche par compétences. Nous proposons aussi, dans cet article, une discussion dont l’intérêt et d’élucider les circonstances qui ont mené à la réussite ou à l’échec de telle ou telle méthode. Nous nous arrêterons également sur les réussites et les limites de chacune de ces méthodes. La conclusion fera l’objet d’une réflexion sur l’ensemble des points abordés dans l’article tout en proposant une ouverture sur d’autres solutions pouvant améliorer l’enseignement/apprentissage des langues étrangères.
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Beaune, Sophie A. de. "Émergence et évolution de la cognition humaine. Apports et limites des approches actuelles. Introduction au volume." Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive 73, no. 2 (2020): 7–26. http://dx.doi.org/10.3406/intel.2020.1962.

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Abstract:
Les contributions rassemblées ici visent à faire le point sur les moyens dont on dispose aujourd’hui pour appréhender l’origine et l’évolution de la cognition humaine. Mieux saisir les fondements de ce qui fait notre dispositif cognitif passe par la compréhension de la manière dont il s’est mis en place. Plusieurs voies sont possibles pour aborder la question des aptitudes cognitives des premiers homininés et des anciens Homo sapiens. La première est d’interroger les vestiges archéologiques pour tenter de reconstituer les opérations techniques dont ils sont le produit et l’usage auquel ils étaient destinés. On peut ainsi faire des hypothèses sur les aptitudes de ceux qui les ont fabriqués et utilisés : leur capacité à planifier, à faire preuve de flexibilité dans la résolution des problèmes, à développer une pensée abstraite, etc. Les fossiles eux-mêmes et en particulier les calottes crâniennes peuvent par ailleurs apporter d’utiles informations sur la forme, le volume et la surface du cerveau grâce à des techniques de numérisation et de reconstitution en 3D de l’endocrâne. Une deuxième étape possible consiste à identifier expérimentalement les aires cérébrales sollicitées pendant une activité donnée puis à tenter de repérer des aires homologues sur l’endocrâne de fossiles d’homininés. À la faveur de la présentation de toutes ces approches, différentes questions sont abordées dans ce volume, telles que l’apparition du langage articulé et celle de la fabrication d’outils. Les recherches concernant l’évolution ontogénétique (c’est-à-dire de la naissance à l’âge adulte) de la cognition sont aussi évoquées dans ce volume, tant chez les Homo sapiens actuels que chez les anciens homininés. Pour les premiers, on s’appuie sur les approches expérimentales, aujourd’hui complétées par des techniques d’imagerie cérébrale et l’électroencéphalographie, voire par la robotique développementale. Pour les seconds, les techniques de numérisation et de reconstitution en 3D de l’endocrâne sont susceptibles, à partir de l’examen de spécimens immatures, d’apporter des informations sur leur croissance et l’évolution de leurs aptitudes cognitives au cours de leur développement. Les données fournies par la cognition animale peuvent également être d’un grand secours tant pour l’étude du développement ontogénétique de l’homme que celle de son évolution phylogénétique. Ces recherches invitent à chercher les continuités et les ruptures entre l’animal et l’homme tant au niveau de leurs comportements et de leurs aptitudes manuelles que de leurs facultés mentales.
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Romano, Claude. "Après la chair." Journal of French and Francophone Philosophy 21, no. 2 (December 11, 2013): 1–29. http://dx.doi.org/10.5195/jffp.2013.611.

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Abstract:
Il n’y a pas de question plus urgente, pour la phénoménologie, que la question du « corps propre », comme il est convenu de l’appeler depuis Husserl. Mais il n’y a pas non plus de question qui ait été davantage négligée par les phénoménologues contemporains. À première vue, cette affirmation se heurte à l’évidence d’une production littéraire quasi exponentielle autour de cette notion depuis plus d’une trentaine d’années, aussi bien en histoire de la philosophie que dans des travaux qui se sont efforcés de croiser la perspective phénoménologique avec les apports des sciences du cerveau et de la cognition. L’ennui est que cette ample littérature ne pose aucune des questions préjudicielles à l’adoption du concept de corps propre ou de chair (Leib) en phénoménologie ; pour l’essentiel, elle fait comme si ce concept allait de soi et se borne à se demander de quelle manière il pourrait « féconder » des approches scientifiques plus positives. La légitimité du concept même de Leib et de ses prolongements à l’intérieur du courant phénoménologique n’y est jamais questionnée en tant que telle. Non seulement on ne se demande pas si les descriptions de cette « chair » au fil conducteur de l’expérience du toucher redoublé est tenable, mais on ne soulève même pas la question de savoir si l’adoption de ce concept chez Husserl et ses successeurs n’est pas conditionnée par des présupposés discutables et, en vérité, par tout un cadre théorique, de sorte que la mise en question de certains aspects centraux de ce cadre devrait conduire inévitablement à une révision en profondeur de ce concept. C’est cette question que nous voudrions aborder dans ces pages. Compte-tenu de l’ampleur du sujet, notre but sera uniquement d’indiquer un certain nombre de directions que pourrait – ou devrait – emprunter la réflexion.
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Kitten, Olivier, and Pierre Martineau. "Les formats alternatifs aux anticorps." médecine/sciences 35, no. 12 (December 2019): 1092–97. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019217.

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Abstract:
Les anticorps sont désormais devenus d’une utilisation courante dans un large champ thérapeutique qui n’est plus restreint à la cancérologie et à l’inflammation. Cette explosion du domaine conduit à des besoins nouveaux qui peuvent être mieux remplis par des molécules inspirées mais différentes des anticorps classiques. En particulier, la molécule anticorps a de multiples fonctions qui ne sont pas toujours nécessaires, comme sa capacité à recruter les cellules du système immunitaire, à se lier de façon bivalente à sa cible ou à présenter une demi-vie plasmatique élevée. En revanche, dans la grande majorité des applications, sa remarquable capacité à reconnaître spécifiquement sa cible moléculaire et surtout sa diversité de reconnaissance doivent être conservées. De plus, les anticorps sont des molécules de très haut poids moléculaire, coûteuses à produire et qui présentent des propriétés physicochimiques limitées ne permettant pas leur utilisation dans des milieux agressifs. Finalement, dans certaines applications thérapeutiques, la grande taille de la molécule (environ 150 kDa) peut également limiter sa diffusion dans les tissus et empêcher la reconnaissance de certaines structures moléculaires peu accessibles. Pour répondre à ces limitations, de nombreux formats alternatifs aux anticorps entiers ont été développés au cours de ces vingt dernières années. Les applications couvrent les domaines de la biotechnologie, du diagnostic in vitro et in vivo et de la thérapie. Deux grandes familles de molécules permettent de couvrir ce champ et seront présentées dans cette mini-revue. Une première famille s’appuie sur la diversité naturelle des anticorps mais en en réduisant la taille, comme les fragments d’anticorps classiques (Fab, scFv) ou ceux provenant des camélidés ou des requins (VHH, V-NAR). La deuxième famille a été développée en partant des propriétés finales désirées et notamment la stabilité en milieu extrême et la productivité en système simple et économique de production comme l’utilisation de bactéries et en y greffant des propriétés de liaison comparables aux anticorps par des méthodes d’évolution moléculaire dirigée in vitro. Cette mini-revue se concentrera sur les molécules les plus avancées, mais le domaine est en très forte et rapide expansion. Il faut noter que beaucoup de ces molécules, voire ces approches, sont couvertes par des brevets et sont souvent développées dans le cadre de jeunes sociétés innovantes dont certaines ont déjà été rachetées par de grands groupes de la pharmacie.
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Regard, Marianne, and Theodor Landis. "Hemispheric Differences in the Processing of Ambiguity: Tachistoscopic Studies with Inkblots." Rorschachiana 22, no. 1 (January 1997): 114–29. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.114.

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Abstract:
Nous passons en revue plusieurs études neuropsychologiques qui ont utilisé des taches d’encre pour explorer les corrélats corticaux de fonctions émotionnelles, et en particulier le rôle des différences inter-hémisphériques dans le traitement de stimuli ambigus sur les plans visuel et affectif. Nous avons élaboré des expériences dans lesquelles nous combinons des stimuli et des techniques projectives avec des méthodes neuropsychologiques. Dans toutes les études sauf une, les stimuli étaient présentés de manière soit unilatérale soit bilatérale, aux hémi-champs visuels droites et gauches dans un tachistoscope à deux canaux. Nous avons évalué les fonctions hémisphériques chez des sujets sains et des patients souffrant de lésions cérébrales unilatérales ou présentant des cerveaux divisés. Ainsi, en sélectionnant des sujets au cerveau intact ou au corps calleux sectionné, nous avons pu étudier les régulations inter-hémisphériques ainsi que les fonctions de chaque hémisphère en isolation. L’une des méthodes que nous avons utilisées consistait à projeter de manière unilatérale les dix planches du Rorschach. Immédiatement après la brève exposition d’une planche, les sujets étaient priés de nommer leurs percepts. Les réponses furent analysées de manière traditionnelle et cotées individuellement. On a ensuite comparé les moyennes des scores individuels pour chaque champ visuel et pour les deux protocoles, de manière quantitative et qualitative. Bien que les interprétations de ces formes ambigu‰s soient variables d’un individu à l’autre et requièrent le langage, nous avons trouvé que les “psychogrammes” obtenus pour chaque hémisphère chez les sujets sains comme chez les callectomisés décrivent les deux moitié du cerveau comme deux personnes séparées et originales qui diffèrent quant à leurs compétences langagières, leurs styles perceptifs, et leurs dysfonctionnement émotionnel. Dans les autres expériences, nous avons modifié le paradigme de la décision affective en choix forcé. A l’aide de cette méthode courante, on peut examiner la valence émotionnelle subjective d’un stimulus ainsi que l’état émotionnel du percevant. En outre, pour accéder aux processus émotionnels en grande partie inconscients, nous avons adopté un mode de réponse manuel et non verbal. Nous avons mené plusieurs études avec ce nouveau paradigme. Dans l’ensemble, les résultats sont congruents avec la notion que l’organisation latérale, qui est le système régulateur principal des fonctions corticales supérieures, détermine aussi la perception, l’expérience et la manifestation des émotions. Les faits convergents de notre étude suggère l’existence de deux systèmes hémisphériques complémentaires qui évaluent et apprécient la signification de l’affect de manière essentiellement différente et indépendante de la configuration et de la valence émotionnelle d’un stimulus. Les modèles de latéralité existants, qui sont principalement fondés sur l’asymétrie dans la reconnaissance et la manifestation des expressions faciales, mettent l’accent sur les aspects perceptifs et moteurs impliqués dans les fonctions émotionnelles, mais ils ne rendent pas compte de nos résultats. Les approches que nous avons utilisées pour explorer les processus émotionnels révèlent une asymétrie supplémentaire de la fonction hémisphérique. En outre, nous postulons que les fonctions latérales complémentaires sont régulées par les fibres inter-hémisphériques du corps calleux, et le degré de dominance et déterminé par un mécanisme dynamique d’inhibition et d’excitation. Nous terminons par quelques réflexions sur la valeur des taches d’encre dans la recherche neuropsychologique et la valeur de la neuropsychologie pour le test du Rorschach.
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Pujante González, Domingo. "Ouverture: Connais-toi toi-même." HYBRIDA, no. 3 (December 31, 2021): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.3.22917.

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Abstract:
"Comme Barthes qui pensait que la littérature devait céder la place à l’auto-écriture de tous, je pense que tout le monde devrait faire la même chose : raconter sa vie. Connais-toi toi-même. Mets-toi en forme. Mets-toi en ordre". Dustan, Guillaume (1999). Nicolas Pages (p. 400). Balland. Guillaume Dustan et sa particulière vision de la littérature (« en littérature, soit c’est soi, soit c’est du bidon », Dustan, 1999, p. 384) me permettent de commencer cette Ouverture du troisième numéro de la revue HYBRIDA. Revue scientifique sur les hybridations culturelles et les identités migrantes dont le Dossier central est intitulé SIDA/S – 40 ans. Pour suivre les conseils de Dustan, je vais raconter (un peu) ma vie : en 1994, étant ce que l’on appelle « jeune chercheur », j’ai présenté un projet sur « sida et littérature » qui m’aurait permis d’obtenir une bourse aboutissant à une thèse doctorale. Je n’ai pas eu la bourse et j’ai dû changer de sujet pour candidater à nouveau l’année suivante. J’ai finalement obtenu cette bourse, ce qui m’a permis de commencer ma « carrière » universitaire en 1996. Le fait est que, même si je me suis centré sur le corps dans le discours artistico-littéraire d’avant-garde, notamment dans le théâtre (« panique »), je n’ai jamais quitté ce premier projet et me suis toujours intéressé aux écritures liées à l’expérience de la maladie, et plus concrètement aux « récits de sida », surtout d’écrivains homosexuels ayant pour la plupart disparu à cause de l’épidémie. Le souvenir du congrès Sida y cultura (Sida et culture) à l’Université de Valence en 1997, organisé, il y a 25 ans, par Ana Monleón et Ahmed Haderbache, restera donc toujours comme un moment important dans ma mémoire affective et académique. Je leur serai toujours reconnaissant de m’avoir permis de publier mon premier article de recherche intitulé « Escribir en el apremio » (« Écrire dans l’urgence »). Malheureusement, ce « modeste » volume, qui a même été exposé au Musée d’Art Moderne de Valence (IVAM), n’a pas eu une large diffusion. C’est donc un privilège de pouvoir le rééditer comme Annexe à ce numéro d’HYBRIDA. Nous avons respecté l’édition originale de 1997, même si elle ne répond pas aux normes éditoriales de la revue ni aux critères actuels de « qualité » concernant les publications scientifiques. Le volume est composé d’un bel ensemble de dix-neuf contributions de personnes venues de générations, de formations et d’horizons différents, ce qui a permis une réelle circulation des savoirs et un échange intéressant entre l’activisme et l’Université. Certains d’entre eux nous ont quittés, prématurément. La mort nous surprend toujours. Voici donc toute ma reconnaissance (nunc et semper) à la Professeure de littérature française Elena Real, ma directrice de thèse, qui s’était spécialisée, entre autres, dans l’autobiographie contemporaine, concrètement dans l’écriture des femmes et les thématiques du corps et de la séduction ; et au journaliste et historien de la déportation homosexuelle Jean Le Bitoux, figure emblématique du militantisme en France et fondateur historique, avec d’autres intellectuels et activistes comme Frank Arnal (décédé à 42 ans en 1993) et Jean Stern, du magazine Le Gai Pied dont le premier numéro de 1979 contenait un article de Michel Foucault qui aurait suggéré le nom. Le magazine a été une grande fenêtre ouverte à la liberté d’expression et à l’activisme homosexuel jusqu’à sa disparition en 1992. Il comptait sur la collaboration habituelle d’intellectuel·le·s et d’auteur·e·s comme Jean-Paul Aron, Renaud Camus, Copi, Guy Hocquenghem, Nathalie Magnan, Hugo Marsan ou Yves Navarre, pour n’en citer que quelques-un·e·s. Même Jean-Paul Sartre lui a accordé une interview en 1980. Mais revenons à Sida y Cultura pour ajouter que les approches ont été riches et variées, aussi bien sociologiques que culturelles, sous une perspective historique (en comparant le sida avec d’autres maladies antérieures), du point de vue de l’analyse du discours sur le sida ou de l’analyse concrète d’œuvres et d’auteurs touchés par le sida comme Cyril Collard (mort en 1993 à 35 ans), Copi (mort en 1987 à 48 ans), Pascal de Duve (mort en 1993 à 29 ans), et bien évidemment Hervé Guibert (mort en 1991 à 36 ans). Nous avons eu la chance également de compter sur la collaboration de Juan Vicente Aliaga, critique d’art espagnol réputé, spécialiste en études de genre et LGBT, qui avait publié quelques années auparavant (1993), aux côtés de José Miguel G. Cortés, le premier essai fait en Espagne sur l’art et le sida intitulé De amor y rabia (D’amour et de rage) qui reste un référent important dans ce domaine. Concernant la coordination du Dossier central SIDA/S – 40 ANS, je tiens à remercier sincèrement Didier Lestrade, journaliste, écrivain et militant reconnu, fondateur d’Act Up-Paris, ainsi que du magazine Têtu, possédant une longue trajectoire et une importante production intellectuelle sur l’activisme LGBT. Ses trois derniers essais portent les titres suggestifs de : Minorités. L’essentiel (2014), Le Journal du Sida. Chroniques 1994-2013 (2015), « mon dernier livre sur le sida », affirme-t-il ; et I love Porn (2021), excellent essai qui reprend la forme du témoignage pour retracer une histoire particulière de la sexualité à partir des années 1970 par l’intermédiaire de la pornographie comme instrument politique de contestation. Je remercie également de tout cœur Ahmed Haderbache, traducteur de Guillaume Dustan en espagnol et grand spécialiste de son œuvre, d’avoir accepté de coordonner ce Dossier qui nous a paru nécessaire pour réactiver la mémoire d’une maladie et d’une production artistico-littéraire qui semble lointaine, voire révolue, surtout pour les jeunes générations, mais qui prend toute sa signification dans le contexte pandémique actuel. Ce Dossier, qui débute par un bel Avant-propos de Didier Lestrade intitulé « Sida : une épidémie presque oubliée » et par une Introduction d’Ahmed Haderbache, est composé de sept articles. Il part du fait sociologique et politique pour aborder la production littéraire, en passant par l’analyse filmique et théâtrale. Thierry Schaffauser s’intéresse aux personnes invisibles, voire oubliées, pour nous proposer une pertinente étude sur l’histoire des mobilisations des travailleuses du sexe contre le VIH en France et au Royaume-Uni ; Romain Chareyron fait une riche analyse des images du sida dans le film 120 battements par minute (2017) ; Henry F. Vásquez Sáenz aborde avec précision la pièce Une visite inopportune (1988), ce qui lui permet de restituer et de resituer la figure du dramaturge franco-argentin Copi en tant qu’auteur subversif et engagé, pionnier du théâtre autobiographique lié au sida. Les deux articles suivants, de Daniel Fliege et de l’écrivaine Ariane Bessette respectivement, proposent d’intéressantes analyses littéraires d’œuvres « autobiographiques » d’auteurs « controversés » car défenseurs des rapports sexuels non protégés ou barebacking : Guillaume Dustan (mort en 2005 à 39 ans) et Érik Rémès. Puisque HYBRIDA s’intéresse particulièrement aux contextes francophones ou comparés, nous avons créé une petite section à la fin du Dossier intitulée Autres regards afin de publier deux articles spécialement attirants. Le premier, écrit par Thibault Boulvain dont la thèse doctorale a été publiée en 2021 sous le titre L’art en sida 1981-1997, aborde les dernières années d’Andy Warhol (décédé en 1987) sous la perspective du sida ; le dernier, proposé par Caroline Benedetto, se penche sur les journaux intimes de l’artiste pluridisciplinaire américain David Wojnarowicz (mort en 1992 à 37 ans), en soulignant les influences françaises. Dans la section Mosaïque, où nous publions des études sur les hybridations culturelles et les identités migrantes qui ne correspondent pas à la thématique centrale du Dossier, nous publions trois articles. José Manuel Sánchez Diosdado analyse profondément les récits coloniaux des voyageuses françaises de la première moitié du XXe siècle qui se sont inspirées du Maroc. Feyrouz Soltani aborde le roman Verre Cassé de l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou pour y déceler les traces du métissage linguistique et culturel et, enfin, Rolph Roderick Koumba et Ama Brigitte Kouakou nous présentent la langue française comme instrument positif dans la construction de l’altérité à travers l’analyse des œuvres de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome et de l’écrivaine franco-camerounaise Léonora Miano. La section Traces de la revue HYBRIDA est consacrée à la création littéraire et s’éloigne volontairement de l’esprit d’évaluation en double aveugle, bien que les soumissions soient strictement analysées et révisées par le comité éditorial. Dans ce numéro 3, nous publions quatre textes aussi différents qu’intéressants. Leurs auteur·e·s se sont inspiré·e·s de la thématique du Dossier central autour du sida. Nous avons l’honneur de publier un court récit de l’écrivaine québécoise Catherine Mavrikakis intitulé « Évitons de respirer l’air du temps » qui nous met en alerte par rapport aux préjugés qui perdurent de nos jours concernant le sida. Nous voudrions rappeler au passage que, partant de la pensée de Michel Foucault sur la santé et l’organisation sociale, ses recherches sur les écrits du sida, ainsi que sur les notions de contamination, d’aveu et de souffrance, sont d’une grande importance pour la thématique qui nous occupe. Nous ne pouvons que rester admiratifs face à sa double facette de professeure universitaire et d’écrivaine ; et souligner la force de ses romans « autofictionnels » dont Ce qui restera (2017), L’annexe (2019) et L’absente de tous bouquets (2020), pour n’en citer que les derniers. Ensuite, nous avons deux « témoignages » sincères et touchants. Le premier, intitulé Les spectres d’ACT UP, nous propose un parcours émotionnel et académique autour de l’expérience du sida. Son auteur, David Caron, Professeur à l’Université du Michigan, a fait une importante recherche dans le domaine des études LGBT et concrètement sur le VIH. Il s’est intéressé également aux études sur l’holocauste. Parmi ses dernières publications, nous trouvons The Nearness of Others. Searching for Tact and Contact in the Age of HIV (2014) et Marais gay, Marais juif. Pour une théorie queer de la communauté (2015). Le court et intense « témoignage » de Lydia Vázquez Jimémez (écrit en espagnol) intitulé « Filou, te fuiste demasiado pronto » (« Filou, tu es parti trop tôt ») nous montre la difficulté de l’aveu et de s’exprimer par rapport au sida, en nous dévoilant son expérience intime et douloureuse face au deuil dû à la perte de l’être aimé. Au-delà de sa brillante carrière universitaire en tant que spécialiste dans l’étude de l’érotisme et de la sexualité (notamment au XVIIIe siècle), avec une focalisation particulière sur les femmes et le collectif LGBT, je ne voudrais pas négliger sa facette de traductrice en espagnol de l’œuvre d’auteur·e·s admiré·e·s comme Abdellah Taïa, Annie Ernaux, Jean-Baptiste del Amo, Gabrielle Wittkop ou Fatima Daas, entre autres. En tant qu’auteure, j’aimerais signaler son livre illustré Journal intime (2019). Pour clore cette section de création littéraire et dans le but d’encourager l’écriture des jeunes écrivain·e·s, nous publions en espagnol la pièce inédite de Javier Sanz intitulée Reset. Volver a empezar (Reset. Repartir à zéro). Avec une fraîcheur et une franchise touchantes, la pièce aborde, en 2021, la problématique de l’incommunicabilité et de la difficulté à établir des relations amoureuses sincères, ainsi que la découverte de la séropositivité. Je suis persuadé que ce numéro d’HYBRIDA, 25 ans après Sida et Culture, marquera notre trajectoire en tant que revue universitaire. Il ne me reste qu’à remercier très sincèrement notre excellente équipe d’évaluation qui se nourrit et se diversifie à une grande vitesse grâce aux apports de spécialistes du monde entier. Et un sincère merci à José Luis Iniesta, Directeur Artistique de la revue, pour son investissement et son savoir-faire ; sans lui rien ne serait possible… Je vous propose un prochain rendez-vous pour fin juin 2022 pour le numéro 4 d’HYBRIDA. Salus in periculis
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Gandsman Ari, Vanthune Karine. "Génocide." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.098.

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Abstract:
Si le but premier de l'anthropologie est de faire de notre monde un endroit sans danger pour les différences humaines, tel que l’affirma Ruth Benedict, le génocide, qui a pour but ultime l'élimination systématique de la différence, pose un problème urgent pour la discipline. Au cours des dernières décennies, le rôle et les responsabilités éthiques de l'anthropologue vis-à-vis des groupes auprès desquels il mène ses recherches ont fait l’objet de nombreux débats –dont entre autres ceux conduits par Scheper-Hughes (1995), qui plaide pour un engagement militant des chercheurs au nom d’une responsabilité morale, et d’Andrade (1995), qui argue pour leur neutralité afin de préserver leur objectivité. Toutefois, dans le contexte du génocide, de tels débats n’ont pas leur place, l'anthropologue ne pouvant en être un observateur détaché. L’anthropologie du génocide n’est apparue que vers la fin des années 1990, avec la publication d’Annihilating Difference (2002) de Laban Hinton. Plus généralement, les anthropologues ne s'intéressèrent pas à la violence étatique avant leur intérêt croissant pour le discours et la défense des droits humains, à partir des années 1980. Dès lors, ils s’éloignèrent de l'étude à petite échelle de communautés relativement stables, pour se concentrer sur des objets de plus grande échelle comme l’État, les institutions ou les mouvements transnationaux. Ce changement d’approche eut pour effet de dé-essentialiser le concept de culture, complexifiant du même coup l’analyse des différences humaines et de leur construction et leur réification pour fins d’annihilation. Les approches anthropologiques du génocide en historicisent et contextualisent le concept, en en faisant remonter les origines aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les atrocités commises par l'Allemagne nazie furent décrites par Winston Churchill comme « crime sans nom ». Raphael Lemkin, un juriste polonais-juif, inventa le néologisme en combinant genos, le préfixe grec pour « gens », avec cide, le suffixe latin pour « meurtre » (Power 2002). Il fut adopté par le droit international en 1948, via la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du génocide, qui le définit comme une série d'actes « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Bien que les anthropologues n’abordassent pas directement le génocide nazi, beaucoup furent impliqués dans ce dernier. L’anthropologue Germaine Tillion, qui fut internée dans le camp de concentration de Ravensbrück après avoir été capturée comme membre de la résistance française, en publia même une étude ([1945] 2015). Le mouvement d’autocritique de la discipline a amené nombre d’anthropologues à relire, au travers du prisme du génocide, la complicité de leurs prédécesseurs avec les projets coloniaux de l’époque. L'« ethnologie de sauvetage », par exemple, a été dénoncée comme ayant problématiquement eu pour prémisse la disparition inévitable et rapide des peuples autochtones. Nancy Scheper-Hughes (2001) a à ce titre analysé la relation ambivalente qu’eut Alfred L. Kroeber avec Ishi, alors présumé dernier survivant d’un peuple décimé. L'anthropologie biologique et physique a pour sa part été accusée d’avoir accordé une crédibilité scientifique à des idéologies racistes ayant légitimé des génocides, comme ce fut le cas en Allemagne nazie. Plus insidieux est le fait que des théories anthropologiques aient pu être appropriées par des promoteurs de discours de différenciation et d’haine raciale, comme par exemple les théories hamitiques, inspirées des études linguistiques et mythologiques de l’indo-européen, qui furent plus tard mobilisées pour justifier le génocide rwandais. La plupart des études anthropologiques contemporaines sur le génocide en examinent l’après. Les anthropologues se concentrent notamment sur la manière dont les génocides sont remémorés et commémorés, en particulier en termes de construction de « la vérité » dans le contexte de projets dits de « justice transitionnelle », ou en relation avec le legs à plus long terme de cette violence, qui peut toucher plusieurs générations. Ce type d’études se centre généralement sur l’expérience des victimes. Quelques travaux, néanmoins, étudient les origines des génocides, et portent alors leur regard sur leurs auteurs –comme ceux de Taylor (1999) sur le Rwanda, ou de Schirmer (1998) sur le Guatemala– et se penchent sur la question du passage à l’acte et de la responsabilité individuelle (Terestchenko 2005 ; Kilani 2014). Ce type d’études prend ce faisant très au sérieux le problème éthique de la représentation du génocide, tel que le décria Adorno, quand il qualifia de barbare l’écriture de poésie après Auschwitz. Si représenter le génocide se présente comme une injonction morale, demeure le danger de le mystifier ou de le normaliser. C’est pourquoi la plupart des anthropologues qui analysent ce phénomène essaient d’être fidèles à l’appel de Taussig (1984) d’« écrire contre le terrorisme ». Ils reconnaissent toutefois les limites de toute approche compréhensive de ce phénomène, le témoin idéal du génocide, comme l’ont souligné Levi (1989) et Agamben (1999), étant celui qui ne peut plus parler. La définition du génocide continue de faire l’objet de débats importants parmi ses spécialistes, dont les anthropologues. Si les cibles d’un génocide sont généralement perçues comme constituant un groupe ethnique ou religieux aux yeux de ses protagonistes, Lemkin avait initialement prévu d'y inclure les groupes politiques. Or ces derniers furent exclus de la définition de la Convention en raison d'objections soulevées notamment par l'Union soviétique, à l'époque engagée dans l’élimination des présumés opposants politiques au régime stalinien. De nombreux chercheurs continuent de plaider pour que la définition du génocide ne fasse référence qu’à la seule intention d'éliminer des personnes sur la base de leur présumée différence raciale. D'autres, cependant, s’opposent à cette restriction de la définition, suggérant au contraire de l’élargir afin d'y inclure les catastrophes écologiques, par exemple, ou la destruction systématique d'identités culturelles, telle que le projetât le système des pensionnats indiens au Canada (Woolford 2009). Si élargir le sens du génocide risque de diluer sa spécificité au point de le banaliser, reste qu’une définition trop stricte du phénomène peut faciliter la contestation d’allégations de génocide pour quantité de meurtres de masse –et dès lors entraver sa prévention ou punition. C’est pourquoi Scheper-Hughes (2002), par exemple, plaide plutôt pour la reconnaissance de « continuums génocidaires ». Selon elle, démontrer le potentiel génocidaire des formes de violence quotidienne et symbolique par le biais desquelles les vies de certains groupes en viennent à être dévaluées, peut contribuer à la prévention de ce type de violence de masse. Un autre sujet de controverse concerne le particularisme de l'Holocauste, tantôt conçu comme un événement historique singulier qui défie toute comparaison, ou comme un phénomène d’extermination de masse parmi d’autres ayant eu pour précurseurs des génocides antérieurs, comme le génocide arménien. Une autre question est de savoir si un génocide ne peut se produire que dans un contexte où ses victimes sont sans défense, ce qui rendrait dès lors l’utilisation de ce concept inadmissible dans des situations où les victimes ont eu recours à la violence pour se défendre. De nombreux travaux anthropologiques ont d’ailleurs remis en cause la nature exclusive des catégories de victime, d’auteur ou de spectateur dans des situations de violence extrême, et ce étant donnée la « zone grise » identifiée par Levi (1989) et discutée par Agamben (1999) –soit ce matériau réfractaire, dans des situations de violence de masse, à tout établissement d'une responsabilité morale ou légale, l’opprimé pouvant devenir l’oppresseur, et le bourreau, une victime. Ce faisant, la plupart rejettent une conceptualisation purement relativiste du génocide, et dénoncent la mobilisation de ce concept pour justifier des programmes politiques racistes ou anti-immigration – comme c’est aujourd’hui le cas en Amérique du Nord et en Europe, où certains groupes fascistes d’extrême droite revendiquent être les victimes d’un « génocide blanc » pour légitimer des politiques xénophobes. La question de qui a l’autorité de qualifier des actes de violence comme constituant un génocide, et au nom de qui, demeure –tel que le démontre Mamdani (2009) dans sa critique du mouvement « Sauver le Darfour ». Qualifier tout phénomène de violence de masse de « génocide » n'est pas qu’un acte de description. Il constitue d’abord et avant tout une action politique qui implique un jugement éthique.

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