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Journal articles on the topic 'Aliments – Teneur en sodium'

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Mansouri, Mohamed. "Sodium intake and arterial hyertension." Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 2, no. 1 (June 30, 2015): 19–23. http://dx.doi.org/10.48087/bjmsra.2015.2105.

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Abstract:
Le lien entre le sodium et l’hypertension artérielle est maintenant bien établi mais il demeure discutable dans la population générale. De nombreuses études ont pu démontrer le rôle du sodium dans la régulation normale de la pression artérielle et dans la physiopathologie de l’hypertension artérielle. Toutes les recommandations internationales concernant le traitement non pharmacologique de l’hypertension artérielle proposent de limiter les apports sodés chez les patients hypertendus dans le but d'améliorer le contrôle de l’hypertension artérielle dans la population traitée ou non traitée. De ce fait, une politique de santé efficace passe entre autres par l’adoption de normes nationales sur l’apport alimentaire en sodium de même que par une législation favorisant un étiquetage explicite de la teneur en sodium des aliments préparés.
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COMBES, S. "Valeur nutritionnelle de la viande de lapin." INRAE Productions Animales 17, no. 5 (October 5, 2004): 373–83. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.5.3610.

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Abstract:
Les aliments pour l’homme, outre leurs aspects nutritionnels de couverture des besoins, ont acquis depuis peu une valeur santé. Face à ce phénomène, de nouveaux besoins de connaissances concernant les constituants des aliments sont apparus. Cet article a pour objet de montrer les points forts et les lacunes dans les connaissances relatives à la valeur nutritionnelle de la viande de lapin. 50 publications ont été sélectionnées. Pour des lapins aux âges et poids commerciaux d’abattage, les teneurs en protéines (21 + 1,5 % de viande fraîche), eau (72,5 + 2,5 % de viande fraîche) et minéraux totaux (1,2 + 0,1 % de viande fraîche) sont similaires dans les différents travaux et ne nécessitent pas d’autres investigations. Les principales causes de variations de la teneur en lipides (5 + 3,3 % de viande fraîche) sont connues et bien décrites (région anatomique et alimentation principalement). La viande de lapin est pauvre en sodium (49 mg/100 g) mais riche en phosphore (277 mg/100 g). Les teneurs en certains éléments tels le fer (1,4 mg/100 g), le cuivre ou le sélénium ne sont pas suffisamment bien établies. Par ailleurs les teneurs d’autres oligo-éléments n’ont à notre connaissance jamais été évaluées. Enfin, les données disponibles semblent indiquer que la viande de lapin montre un profil global en vitamines proche de celui observé chez le poulet. Il est cependant nécessaire de confirmer ces observations. La viande de lapin présente une teneur en cholestérol relativement basse comparativement aux autres viandes de 59 mg/100g et un ratio en acides gras oméga 6 / oméga 3 avantageux de 5,9. L’équilibre en acide gras de la viande de lapin, animal monogastrique et herbivore, montre par ailleurs une remarquable plasticité en fonction de l’équilibre en acide gras de la ration.
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Critch, Jeffrey N. "L’alimentation en milieu scolaire : appuyer l’offre d’aliments et de boissons sains." Paediatrics & Child Health 25, no. 1 (February 2020): 39–46. http://dx.doi.org/10.1093/pch/pxz101.

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Abstract:
Résumé L’adoption de politiques et de directives alimentaires dans les écoles canadiennes permet d’accroître l’offre et la consommation d’aliments riches en nutriments tout en réduisant l’accès à des aliments et des boissons riches en sucres, en sodium et en gras saturés. Ces politiques favorisent des changements positifs pour la santé des enfants et des adolescents, tels qu’un meilleur indice de masse corporelle. Cependant, elles ont des effets mitigés sur la performance scolaire. Le présent document de principes présente les principaux éléments des politiques alimentaires en milieu scolaire, notamment les normes nutritionnelles. Ces politiques doivent respecter les recommandations du Guide alimentaire canadien et promouvoir la consommation d’aliments et de boissons riches en nutriments, dont la teneur en gras saturé, en sucre et en sodium est plus faible.
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Koranteng, B. A., A. B. Omojola, O. R. Awodoyin, and A. O. Adediran. "Physicochemical and sensory characteristics of soft cheese as affected by different salt levels." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 5 (November 10, 2021): 124–34. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i5.3193.

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Abstract:
Cheese, a nutrient-dense dairy food is very rich in protein and calcium. Salting during cheese production is an important step because its concentration is the major factor that influences the organoleptic quality especially flavour. In order to accommodate increasing demands for reduced-sodium cheese without compromising palatability and safety, it is therefore imperative to assess the effect of different salt levels that will produce good quality cheese. Raw milk was obtained from Gudali, Mali and Burkina cows at the Cattle and Dairy Research Station-Bodi, Ashanti, Ghana. There were five treatments and each consists of 1000 mL of milk, 2.5 mL of juice from Calotropis procera as coagulant and graded levels of salt (0, 4, 8, 12, 16g). Cheese was produced using standard procedure. Yield (%), proximate composition (%) mineral contents (sodium, chlorine, calcium, phosphorus) and texture profile analysis (adhesiveness, chewiness, cohesiveness elasticity, firmness, gumminess resilience was assessed on freshly prepared cheese. The result revealed that cheese pH slightly increased as salt concentration increased. The moisture of T (59.47) and T (58.70) 2 3 were not significantly (P>0.05) different but these were different from T (54.67), T (56.60), 1 4 T (50.37). The crude protein contents of T (16.36) and T (15.68) were significantly higher 5 3 1 (P<0.05) than T2 (13.90), T4 (10.77) and T5 (10.32). The fat contents of T4 (14.41) and T5 (17.28) were significantly higher (P<0.05) compared with others. The yield (33.64) and calcium content (1.49) of T and phosphorus content (2.35) of T were significantly higher 3 5 (P<0.05) than others. The texture profile analysis indicated that the adhesiveness, cohesiveness and resilience of cheese T and T were significantly lower (P<0.05); while the 4 5 chewiness, elasticity, firmness and gumminess of T and T were significantly higher 4 5 (P<0.05). The study revealed that cheese with salt inclusion level of 8g (T ) possesses the 3 characteristics of a good quality cheese. Le fromage, un aliment laitier riche en nutriments, est très riche en protéines et en calcium. Le salage lors de la fabrication du fromage est une étape importante car sa concentration est le facteur majeur qui influence la qualité organoleptique en particulier la saveur. Afin de répondre à la demande croissante de fromages à faible teneur en sodium sans compromettre l'appétence et la sécurité, il est donc impératif d'évaluer l'effet des différents niveaux de sel qui produiront un fromage de bonne qualité. Le lait cru a été obtenu à partir de vaches Gudali, Mali et Burkina à la Bovin et Station de recherche laitière-Bodi, Ashanti, Ghana. Il y avait cinq traitements et chacun se compose de 1000 ml de lait, 2,5 ml de jus de Calotropisprocera comme coagulant et des niveaux gradués de sel (0, 4, 8, 12, 16 g). Le fromage a été produit en utilisant une procédure standard. L'analyse du rendement (%), de la composition approximative (%) des teneurs en minéraux (sodium, chlore, calcium, phosphore) et du profil de texture (adhésivité, mastication, cohésion, élasticité, fermeté, résistance à la gomme a été évaluée sur du fromage fraîchement préparé. Le résultat a révélé que le pH du fromage légèrement augmenté avec l'augmentation de la concentration en sel. L'humidité de T2 (59,47) et T3 (58,70) n'étaient pas significativement différentes (P>0,05) mais elles étaient différentes de T1 (54,67), T4 (56,60), T5 (50,37). les teneurs en protéines de T3 (16,36) et T1 (15,68) étaient significativement plus élevées (P<0,05) que celles de T2 (13,90), T4 (10,77) et T5 (10,32) Les teneurs en graisses de T4 (14,41) et T5 (17,28) étaient significativement plus élevé (P<0,05) par rapport aux autres. Le rendement (33,64) et la teneur en calcium (1,49) de T3 et la teneur en phosphore (2,35) de T5 étaient significativement plus élevés (P<0,05) que les autres. L'analyse du profil de texture a indiqué que le l'adhésivité, la cohésion et la résilience des fromages T4 et T5 étaient significativement plus faibles (P<0,05 ); tandis que la mastication, l'élasticité, la fermeté et la gomme des T4 et T5 étaient significativement plus élevées (P < 0,05). L'étude a révélé que le fromage avec un taux d'inclusion de sel de 8g (T3) possède les caractéristiques d'un fromage de bonne qualité.
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Sant'Anna, F. P. S., G. Martin, and S. Taha. "Incidence du chlorure de sodium sur la dénitrification d'éluats de résines par une bactérie chimiautotrophe soufre-oxydante." Revue des sciences de l'eau 9, no. 3 (April 12, 2005): 333–50. http://dx.doi.org/10.7202/705256ar.

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Abstract:
L'épuration ou la destination finale des éluats de régénération des résines utilisées en dénitratation reste un problème mal résolu. De nouvelles voies sont recherchées; la dénitrification biologique semble très attrayante car elle peut être mise en oeuvre sous forme d'un réacteur de faible coût et d'exploitation facile. L'objectif de ce travail a été d'affiner la connaissance du procédé de dénitrification chimioautotrophe sur soufre en milieu salé, dirigé vers l'épuration et/ou la valorisation de ces éluats. Claus et Kutzner (1985) ont montré l'action inhibitrice de la dénitrification du chlorure de sodium à partir de 20 g/l. Une colonne contenant du soufre est alimentée en continu par une solution comportant des nitrates et des sels nutritifs. La première partie de l'étude permet de relier la charge volumique (Cv) au rendement de dénitrification. Le rendement de dénitrification est supérieur à 85 % pour Cv < 2 kg NO3-/m3.j ; il tombe à 50 % pour Cv ~ 3,5 kg NO3-/m3.j Des rapports stoechiométriques entre les nitrates réduits et les produits formés/consommés ont été établis. Ainsi : NO3- donne 0,98 SO42- et 1 NO3- consomme 0,90 HCO3-. L'incidence de la teneur en NaCl de la solution alimentaire permet de montrer l'inhibition non compétitive du chlorure vis-à-vis de la dénitrification. L'incidence de la concentration en NaCl sur le vitesse de dénitrification apparaît pour une charge de 1 kg NO3-/m3.j. On note que le rendement de 90 % ou plus est obtenu pour une concentration 2 30 g/l. La constante d'inhibition est de l'ordre de 40 g/l. L'examen de la répartition de la biomasse sur le matériau et une approximation simple d'écoulement en flux piston nous conduisent à prévoir le rendement d'élimination de NO3- par : r=1 - e[ - 143,5 ] (sur) CV (41+I) Cette équation traduit les rôles de la charge volumique (Cv) et de la concentration en NaCl (I).
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Lawal-Are, A. O., R. O. Moruf, F. L. Ojeah, L. O. Taiwo, and O. E. Aligbe. "Weight yield factor, chemical composition and energy value in three imported shellfish species in Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 3 (March 6, 2021): 63–70. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i3.2967.

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Abstract:
Shellfish is a major component of our global aquatic food supply, which includes the molluscs, crustaceans and echinoderms. The aim of this study was to evaluate the weight yield factor, chemical composition and energy value in three imported shellfish species (Palinurus regius, Sepia officinalis and Farfantepenaeus notialis) in Nigeria. The physical and chemical determinations were in accordance with the official methods. The results showed that all the shellfish species had weight yield factor less than 1, and the weights obtained for the samples showed no statistically significant differences before and after boiling. In raw samples, S. officinalis had significant (p<0.05) higher protein and crude fat values of 20.41±0.63 g/100 g and 2.67±0.68 g/100 g respectively. In boiled samples, high protein levels (15.21-19.22 g/100 g) with no significant difference characterized the overall proximate profile of shellfish species studied herein. In terms of minerals, all investigated elements (calcium, magnesium, potassium, phosphorus and sodium) were generally found at lower levels in boiled samples when compared with the mineral contents of the raw shellfish samples. S. officinalis had the higher total energy value in both raw (344.94 kJ 100/g) and boiled samples (373.96 kJ 100/g). All the species can be considered as food items with interesting dietetic properties due to high contents of proteins, minerals and useful energy values. Les mollusques et crustacés sont une composante importante de notre approvisionnement alimentaire aquatique mondial, qui comprend les mollusques, les crustacés et les échinodermes. L'objectif de cette étude était d'évaluer le facteur de rendement pondération, la composition chimique et la valeur énergétique de trois espèces importées de mollusques et crustacés (Palinurus regius, Sepia officinalis et Farfantepenaeus notialis) au Nigéria. Les déterminations physiques et chimiques étaient conformes aux méthodes officielles. Les résultats ont montré que toutes les espèces de mollusques et crustacés avaient un facteur de rendement de poids inférieur à 1, et les poids obtenus pour les échantillons n'ont montré aucune différence statistiquement significative avant et après l'ébullition. Dans les échantillons crus, S. officinalis avait des valeurs significatives (p<0.05) de protéines et de matières grasses brutes de 20.41±0.63 g/100 g et 2.67±0.68 g/100 g respectivement. Dans les échantillons bouillis, des niveaux élevés de protéines (15.21-19.22 g/100 g) sans différence significative ont caractérisé le profil proximate global des espèces de mollusques et crustacés étudiées dans le présente. En ce qui concerne les minéraux, tous les éléments étudiés (calcium, magnésium, potassium, phosphore et sodium) ont généralement été trouvés à des niveaux inférieurs dans les échantillons bouillis par rapport au contenu minéral des échantillons de mollusques et crustacés crus. S. officinalis avait la valeur énergétique totale la plus élevée dans les échantillons bruts (344.94 kJ 100/g) et bouillis (373.96 kJ 100/g). Toutes les espèces peuvent être considérées comme des aliments aux propriétés diététiques intéressantes en raison de la teneur élevée en protéines, minéraux et valeurs énergétiques utiles.
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Audu, R., A. B. Amin, M. S. Sadiq, A. Tijjani, L. Babangida, and I. Abdullahi. "Chemical Composition of African Black Plum (Vitex Doniana) Leaf Ensiled with Urea and Broiler Litter." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 4 (February 10, 2023): 145–53. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i4.3711.

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Abstract:
Inadequacy of feed resources as well as their low nutritional quality especially during the dry season subject animals to nutritional stress. The nutritive value of feed resources can be improved for enhanced utilization by rumen microbes for optimum growth by treating with non-protein nitrogen sources. Conservation of grasses and other herbage to minimize loss in their nutrient composition can be achieved through ensilage. The experiment was conducted to evaluate the nutritional potential of African black plum (Vitex doniana) leaf ensiled with broiler litter and urea. Four silages were prepared in which African Black Plum Leaf (ABPL) were ensiled alone (T1 ; control), with 1% urea (T2 ), 25% broiler litter (T3 ) and 25% broiler litter + 1% urea (T4 ) and replicated three times in bamma bottles for a period of 21 days. Physical properties, proximate and mineral composition of the silages were evaluated. Results of the physical properties of the silages showed that the silages were light brown for T1 and T2 and yellowish green for T 3 and T 4 . The aroma and texture were pleasant and firm for T1 and T2 while T3 and T4 had very sweet aroma with a firm texture. The values obtained for pH and temperature ranged from 6.50 – 7.87 and 28.17 – 29.60o C, respectively. Proximate and mineral composition showed significant (p<0.05) differences in the silages obtained. T3 (25% broiler litter) had the highest CP content (17.32 %) while T (25% broiler litter + 1% 4 urea) showed higher values for EE and NFE (3.70 % and 56.19 %, respectively). Sodium, potassium and magnesium were significantly (p<0.05) higher in T (0.61%, 1.72% and 2 0.83%, respectively)whereas T had higher content of iron and copper (80.4 mg/kg and 12.5 3 mg/kg, respectively). It could be concluded that the silages possessed good physical properties and appreciable proximate and mineral composition and thus, could be a potential feed resource that could be used to supplement animal feeds during periods of feed scarcity. Insuffisance des ressources alimentaires ainsi que leur faible qualité nutritionnelle, en particulier pendant la saison sèche, les animaux soumettent des animaux au stress nutritionnel. La valeur nutritive des ressources alimentaires peut être améliorée pour une utilisation améliorée par les microbes du rumen pour une croissance optimale en traitant avec des sources d'azote non protéiques. La conservation des graminées et d'autres herbages pour minimiser la perte de leur composition en nutriments peut être obtenue par l'écrivain.mL'expérience a été menée pour évaluer le potentiel nutritionnel de la feuille noire africaine (Vitex doniana) avec une litière de poulet et de l'urée. Quatre silages ont été préparés dans lesquels la feuille de prune noire africaine (FPNA) a été inscrite seule (T ; contrôle), avec 1%d'urée (T ), 25% de litière de poulet (T ) et 25% de litière de poulet + 1% d'urée (T ) et 2 3 4 reproduit trois fois dans des bouteilles de bamma pendant une période de 21 jours. Les propriétés physiques, la composition immédiate et minérale des silages ont été évaluées. Les résultats des propriétés physiques des silages ont montré que les silages étaient brun clair pour T1 et T2 et vert jaunâtre pour T3 et T4 . L'arôme et la texture étaient agréables et fermes pour T1 et T2 tandis que T3 et T4 avaient un arôme très doux avec une texture ferme. Les valeurs obtenues pour le pH et la température variaient de 6,50 à 7,87 et 28,17 à 29,600 ° C, respectivement. La composition immédiate et minérale a montré des différences significatives (p <0,05) dans les silages obtenus. T (25% de litière de poulet) avait la teneur 3 en CP la plus élevée (17,32%) tandis que T (25% de litière de poulet + 1% d'urée) a montré 4 des valeurs plus élevées pour EE et NFE (3,70% et 56,19%, respectivement). Le sodium, le potassium et le magnésium étaient significativement (P <0,05) plus élevés en T (0,61%, 2 1,72% et 0,83%, respectivement) tandis que T avait une teneur plus élevée en fer et en cuivre 3 (80,4 mg / kg et 12,5 mg / kg, respectivement). On pourrait conclure que les silages possédaient de bonnes propriétés physiques et une composition immédiate et minérale appréciable et pourraient donc être une ressource d'alimentation potentielle qui pourrait être utilisée pour compléter les aliments pour animaux pendant les périodes de rareté d'alimentation.
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VERMOREL, M., and J. B. COULON. "Alimentation des vaches laitières : comparaison des systèmes d’alimentation énergétique." INRAE Productions Animales 5, no. 4 (October 29, 1992): 289–98. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.4.4244.

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Abstract:
Les besoins énergétiques (entretien, lactation, variation de poids) des vaches laitières produisant de 20 à 45 kg de lait par jour, ainsi que la valeur énergétique des aliments (teneur en énergie métabolisable, EM, rendement d’utilisation de l’EM, kl, et teneur en énergie nette) sont comparés dans les systèmes français (UFL), allemand (ENL), américain (NRC), britannique (ARC) et néerlandais (VEM). Les corrections utilisées dans chaque système pour tenir compte des interactions entre les aliments et de l’accroissement du niveau d’alimentation sont également discutées. La validité des systèmes français et néerlandais a été testée par des bilans en chambres respiratoires et des essais d’alimentation, celle du système britannique par des essais d’alimentation. Les quantités d’aliments nécessaires pour satisfaire les besoins énergétiques des vaches laitières sont très voisines dans les systèmes français et néerlandais ; les différences sont plus importantes avec le système britannique (ARC) ; elles augmentent avec la production laitière dans les systèmes allemand (ENL) et américain (NRC).
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COZANNET, I. P., M. LESSIRE, J. P. METAYER, C. GADY, Y. PRIMOT, P. A. GERAERT, L. LE TUTOUR, F. SKIBA, and J. NOBLET. "Valeur nutritive des drêches de blé et de maïs pour les volailles." INRAE Productions Animales 23, no. 5 (December 19, 2010): 405–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.5.3319.

Full text
Abstract:
Parallèlement à l’accroissement rapide de la production d’éthanol à partir des céréales, la disponibilité des coproduits associés, les drêches, pour l’alimentation des animaux, ruminants mais aussi porcs et volailles, s’est accrue. L’objet de cette synthèse est de considérer l’information disponible pour l’introduction des drêches de bioéthanol de céréales dans les aliments des volailles. Elle dresse le profil moyen de la composition chimique et des valeurs énergétiques et protéiques des drêches de blé et de maïs. Elle indique aussi une forte variabilité de ces critères, en particulier pour la lysine en lien avec les réactions de Maillard lors du séchage et la diminution de la luminance (L). Les échantillons de faible valeur L (< 50 pour les drêches de blé et < 30 pour les drêches de maïs) ont ainsi une teneur en lysine des matières azotées faible et cette lysine est peu digestible. La digestibilité de l’énergie des drêches de blé ou de maïs ou leurs teneurs en EM peuvent également varier avec la couleur mais elles sont surtout dépendantes de leur composition chimique et notamment de leur teneur en matières grasses et en parois végétales. Notre synthèse indique que les drêches de blé ou de maïs sont des sources potentielles d’énergie et de protéines susceptibles d’être utilisées dans les aliments des différentes catégories de volailles sans que les performances soient altérées mais à la condition que les caractéristiques nutritives des drêches soient prises en compte pour la formulation des aliments.
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SAUVANT, D., S. GIGER-REVERDIN, and F. MESCHY. "Le contrôle de l’acidose ruminale latente." INRAE Productions Animales 19, no. 2 (May 12, 2006): 69–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2006.19.2.3483.

Full text
Abstract:
Le principal critère d’évaluation de l’acidose du rumen est le pH moyen mesuré pendant plusieurs heures après le repas. D’autres critères ont été proposés, cependant ils restent très corrélés au précédent et ne fournissent pas d’information plus pertinente. Différentes mesures peuvent être effectuées sur les aliments, ou les régimes alimentaires, pour évaluer le risque d’acidose ruminale. Au niveau des aliments, il est ainsi possible de mesurer leur pouvoir tampon propre, leur fermentescibilité in vitro, ou la chute de pH induite, et la dégradabilité à court terme (4h) in sacco de leur MS. D’autres critères peuvent être utilisés, il s’agit en particulier de la teneur en amidon dégradable pour les matières premières amylacées. Enfin, le bilan cation-anion peut aussi être évalué au niveau des aliments et être utilisé pour évaluer une facette du pouvoir acidogène des aliments. Au niveau des régimes, la fibrosité représente un facteur essentiel de risque d’acidose ; il y a en fait deux composantes de fibrosité, la fibrosité chimique, quantifiée par la teneur en NDF (NDF/MS > 35 %), la fibrosité physique évaluée par la taille moyenne des particules (TP > 4 mm), ou la proportion de MS retenue à un tamis de 2 mm (P2 > 40 %). Il est possible de chercher à combiner ces deux types de critères. Les critères de fibrosité sont très importants dans la mesure où ils déterminent l’activité masticatoire et, de ce fait, le recyclage des tampons ainsi que le flux liquidien ruminal, critères plus déterminants de l’acidose que ceux qui prédisent la production des AGV. D’autres aspects interviennent de façon non négligeable dans le risque d’acidose, il s’agit en particulier du niveau d’ingestion ainsi que du rôle de certaines populations microbiennes du rumen telles que les protozoaires. Outre les facteurs relatifs aux aliments et aux rations, il est possible d’envisager des supplémentations de substances préventives, c’est en particulier le cas des substances tampons et de certaines substances probiotiques. L’ensemble des équations et recommandations proposées permettent de tenir compte de différents critères pour prévenir le risque d’acidose latente.
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RECOULES, E., N. BREVAULT, P. Le CADRE, C. PEYRONNET, I. BOUVAREL, and M. LESSIRE. "L’autonomie protéique : état des lieux et voies d’amélioration pour l’alimentation des volailles." INRA Productions Animales 29, no. 2 (July 9, 2019): 129–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.1.2522.

Full text
Abstract:
L’apport protéique dans les aliments pour volailles est principalement réalisé avec du tourteau de soja essentiellement importé d’Amérique du Sud. Cependant, cette dépendance protéique pose plusieurs problèmes d’ordre économique (concurrence et volatilité des prix), environnemental (transport, déforestation) et sociétal (soja OGM mal accepté par les consommateurs). Dans un objectif de développement durable, la dépendance protéique vis-à-vis du soja pose question. L’utilisation de matières premières locales riches en protéines (tourteaux de colza, tournesol, pois…) a été étudiée. Plusieurs voies permettant de réduire leur teneur en facteurs antinutritionnels (génétique, procédés technologiques) ou d’améliorer la disponibilité des nutriments (utilisation d’enzymes exogènes, traitements technologiques) pour augmenter leur incorporation dans les aliments volailles ont déjà été explorées. Cependant, d’autres voies existent et nécessitent des approfondissements. Au niveau agronomique, un enjeu important est de mettre au point des itinéraires techniques innovants impliquant de nouvelles variétés de soja adaptées aux différentes conditions pédoclimatiques françaises. Des progrès peuvent être escomptés en termes de process technologiques avec notamment un décorticage plus poussé du tournesol afin d’augmenter sa teneur en protéines. Des travaux sont initiés afin de mieux comprendre les mécanismes de digestion et de mieux appréhender le rôle de la sélection génétique pour aller vers une meilleure valorisation des matières premières par les animaux. Il semble nécessaire de poursuivre les recherches à travers des actions conjointes des acteurs de l’amont et l’aval de la filière afin de proposer des solutions permettant une meilleure utilisation des matières premières locales et de tendre vers des systèmes d’alimentation plus durables.
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QUINIOU, Nathalie, Anne BOUDON, Jean-Yves DOURMAD, Maud MOINECOURT, Nathalie PRIYMENKO, and Agnès NARCY. "Modélisation du besoin en calcium de la truie reproductrice et variation du rapport phosphocalcique des aliments selon le niveau de performance." INRAE Productions Animales 34, no. 1 (June 17, 2021): 61–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2021.34.1.4723.

Full text
Abstract:
Le coût élevé des sources de phosphore et l’impact d’un apport en excès de cet élément sur l’environnement conduisent à restreindre les apports en phosphore aux besoins chez la truie reproductrice. Au contraire, les sources de calcium sont peu onéreuses et, en l’absence de contrainte de teneur maximale sur cet élément, sa teneur peut être assez élevée dans les aliments. Phosphore et calcium doivent pourtant être apportés de façon équilibrée. Un modèle est proposé pour estimer en pratique les besoins en calcium de la truie reproductrice sur la base des connaissances disponibles, beaucoup plus limitées pour cet élément que pour le phosphore. Le modèle ne peut pas être utilisé pour simuler les effets d’une carence en l’apport de l’un ou l’autre minéral en raison des difficultés d’évaluation du degré de minéralisation osseuse qui conduisent à ne pas prendre en compte ce critère. Les tables de valeurs nutritionnelles des matières premières permettent de raisonner l’apport en phosphore sur une base digestible, mais ce n’est pas encore le cas pour le calcium. Une hypothèse de digestibilité est donc appliquée dans le modèle pour estimer le besoin en calcium total, qui devra être actualisée (de même que le calcul du besoin d’entretien) dès que les tables de valeurs des matières premières permettront de formuler les aliments sur la base du calcium digestible. Ces réserves étant posées, le modèle est utilisé pour quantifier le besoin en calcium selon le stade physiologique de la truie et son niveau de production (prolificité, production de lait).
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LECLERCQ, B., and C. BEAUMONT. "Etude par simulation de la réponse des troupeaux de volailles aux apports d’acides aminés et de protéines." INRAE Productions Animales 13, no. 1 (February 18, 2000): 47–59. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.1.3768.

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Abstract:
Plusieurs modèles de simulation de réponse aux teneurs des aliments en acides aminés ou protéines, ainsi que d’estimation des besoins sont décrits et appliqués à trois productions&nbsp;: le poulet de chair en croissance, le canard de Barbarie en finition et la poule pondeuse. Ces modèles conduisent à l’estimation de besoins et de performances proches de ce qui est observé expérimentalement. Ils permettent une approche objective du besoin économique, défini comme la teneur permettant de minimiser le coût alimentaire du gain de poids. Il est ainsi possible de prévoir les effets probables de la sélection sur les besoins nutritionnels des espèces considérées. Chez les volailles de chair, la vitesse de croissance influence peu le besoin en acide aminé (exprimé en g par kg d’aliment). Au contraire les lipides corporels sont, avec l’efficacité énergétique d’entretien, l’un des facteurs déterminants ; plus les animaux sont maigres ou efficaces, plus ils exigent des régimes enrichis en acides aminés. Chez la poule pondeuse, ce sont les performances de ponte qui rendent le mieux compte de l’élévation des recommandations. Dans tous les cas, l’optimum économique, teneur en acides aminés de l’aliment permettant de minimiser le coût alimentaire, est très proche de la teneur permettant d’atteindre les performances maximales.
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GIDENNE, T. "Conséquences digestives de l’ingestion de fibres et d’amidon chez le lapin en croissance : vers une meilleure définition des besoins." INRAE Productions Animales 9, no. 4 (August 17, 1996): 243–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.4.4058.

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Abstract:
Le lapin peut utiliser efficacement des aliments peu fibreux, à teneur élevée en énergie digestible. Mais la réduction de la teneur en fibres des régimes, associée le plus souvent à une élévation de la teneur en amidon, conduit à une augmentation de la fréquence des troubles digestifs (souvent mortels). Il faut donc maîtriser les apports alimentaires de fibres et d’amidon, aux plans quantitatif et qualitatif, pour permettre une croissance et une sécurité alimentaire optimales. Un apport de lignocellulose (ADF), faiblement dégradable, entraîne une réduction de la digestibilité du régime et stimule le transit digestif, mais modifie peu les fermentations caecales. Un apport de fibres relativement digestible (hémicelluloses + pectines), affecte modérément la digestion de l’aliment, n’entraîne pas de ralentissement du transit digestif et favorise l’activité microbienne caecale. Au plan de la santé de l’animal, un apport d’ADF paraît efficace pour réduire la fréquence des troubles digestifs et la mortalité pendant la période d’engraissement. L’activité microbienne caecale peut aussi être influencée par la quantité d’amidon entrant dans le caecum, elle-même dépendante de la nature de l’amidon et de l’âge de l’animal. L’augmentation de la teneur en amidon d’un régime peut favoriser l’apparition de troubles digestifs, même lors d’un apport d’ADF conforme aux recommandations actuelles. Ainsi, recommander un apport minimum d’ADF n’est pas suffisant pour assurer la sécurité d’un aliment, il faut y associer une norme d’apport maximum d’amidon. Le remplacement d’amidon par des constituants pariétaux à digestibilité élevée, dans un régime contenant un apport minimum de lignocellulose, pourrait être une solution à l’antagonisme entre efficacité et sécurité alimentaire chez le lapin en croissance.
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GIDENNE, T. "Conséquences digestives de l’ingestion de fibres et d’amidon chez le lapin en croissance : vers une meilleure définition des besoins." INRAE Productions Animales 9, no. 4 (August 20, 1996): 243–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.4.4064.

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Abstract:
Le lapin peut utiliser efficacement des aliments peu fibreux, à teneur élevée en énergie digestible. Mais la réduction de la teneur en fibres des régimes, associée le plus souvent à une élévation de la teneur en amidon, conduit à une augmentation de la fréquence des troubles digestifs (souvent mortels). Il faut donc maîtriser les apports alimentaires de fibres et d’amidon, aux plans quantitatif et qualitatif, pour permettre une croissance et une sécurité alimentaire optimales. Un apport de lignocellulose (ADF), faiblement dégradable, entraîne une réduction de la digestibilité du régime et stimule le transit digestif, mais modifie peu les fermentations caecales. Un apport de fibres relativement digestible (hémicelluloses + pectines), affecte modérément la digestion de l’aliment, n’entraîne pas de ralentissement du transit digestif et favorise l’activité microbienne caecale. Au plan de la santé de l’animal, un apport d’ADF paraît efficace pour réduire la fréquence des troubles digestifs et la mortalité pendant la période d’engraissement. L’activité microbienne caecale peut aussi être influencée par la quantité d’amidon entrant dans le caecum, elle-même dépendante de la nature de l’amidon et de l’âge de l’animal. L’augmentation de la teneur en amidon d’un régime peut favoriser l’apparition de troubles digestifs, même lors d’un apport d’ADF conforme aux recommandations actuelles. Ainsi, recommander un apport minimum d’ADF n’est pas suffisant pour assurer la sécurité d’un aliment, il faut y associer une norme d’apport maximum d’amidon. Le remplacement d’amidon par des constituants pariétaux à digestibilité élevée, dans un régime contenant un apport minimum de lignocellulose, pourrait être une solution à l’antagonisme entre efficacité et sécurité alimentaire chez le lapin en croissance.
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Feinberg, Max. "Développements analytiques pour l’évaluation de la teneur en phytostérols des aliments : approche inter-laboratoires." Oléagineux, Corps gras, Lipides 14, no. 5 (September 2007): 267–72. http://dx.doi.org/10.1051/ocl.2007.0139.

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Boctor, Dana. "Le rôle des fibres alimentaires et des prébiotiques dans le régime en pédiatrie." Paediatrics & Child Health 25, no. 4 (June 2020): 264. http://dx.doi.org/10.1093/pch/pxaa062.

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Abstract:
Abstract Les fibres alimentaires résistent à la digestion et à l’absorption. Les prébiotiques sont des fibres alimentaires fermentescibles (qui peuvent fermenter) qui sont bénéfiques pour la santé grâce à leurs effets sur la composition et l’activité du microbiome. La consommation de fibres alimentaires confère toute une série de bienfaits physiologiques. Les enfants encouragés à manger des aliments riches en fibres apprennent à adopter un régime à forte teneur en nutriments. L’introduction de sources variées de fibres alimentaires chez les jeunes enfants contribue à cristalliser leurs futurs choix alimentaires et à diversifier leur microbiote intestinal. Une faible consommation de fibres est reliée à une plus forte prévalence de constipation et d’obésité.
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MÉDALE, F., R. LE BOUCHER, M. DUPONT-NIVET, E. QUILLET, J. AUBIN, and S. PANSERAT. "Des aliments à base de végétaux pour les poissons d’élevage." INRAE Productions Animales 26, no. 4 (August 18, 2013): 303–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.4.3159.

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Abstract:
L'aquaculture mondiale se développe (+ 8% par an) pour répondre à une demande croissante des consommateurs que les captures de pêche ne peuvent plus couvrir. Les besoins en aliments piscicoles et donc en matières premières s’accroissent, alors que les volumes de farines et huiles de poisson, ingrédients traditionnels des aliments aquacoles, ne peuvent augmenter. Selon les espèces, 80 à 95% de la farine de poisson peut être substituée par un mélange de sources protéiques végétales apportant les acides aminés indispensables en quantité suffisante pour couvrir les besoins des poissons. Au-delà de ce taux de remplacement, on observe une baisse de la consommation d'aliment, de l'efficience alimentaire et de la croissance, bien que les aliments contiennent les nutriments nécessaires aux poissons. Quant à l'huile de poisson, elle peut être remplacée jusqu’à 80 ou 100% par des huiles végétales sans effet délétère sur la croissanceet la santé des poissons, à condition que le régime apporte en quantité suffisante les acides gras essentiels à la couverture des besoins, qui diffèrent selon l'espèce : contrairement aux poissons marins, les salmonidés disposent en effet d’une relative capacité de synthèse d’acides gras longs polyinsaturés omega 3 à partir de l’acide linoléique. La conséquence majeure est une baisse de la teneur de ces acides gras dans la chair. Les recherches doivent se poursuivre pour affranchir encore davantage l'aquaculture des produits de la pêche, en choisissant des matières premières alternatives qui garantissent une production piscicole efficace, des produits de haute qualité et des impacts environnementaux limités.
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Richard, Didier, Hubert Guérin, Dominique Friot, and N. Mbaye. "Teneurs en énergies brute et digestible de fourrages disponibles en zone tropicale." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 2 (February 1, 1990): 225–31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8858.

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Abstract:
L'énergie brute (EB) de divers fourrages d'origine tropicale a été mesurée sur les fourrages suivants : Brachiaria mutica en vert en en foin, Chloris gayana en foin, Panicum maximum en vert (var. K187 B, var. T58) et en foin (var. C1), Stylosanthes guyanensis, tapis herbacé de pâturages sahéliens, pailles de mil, de riz et de sorgho, fanes d'arachide et de niébé. La teneur moyenne en EB de ces aliments est de 4182 kcal/kg MS (de 3431 à 4587) et de 4672 kcal/kg MO (de 4442 à 5018). La répartition des fourrages en cinq groupes permet d'obtenir une relation précise entre les teneurs en EB et en MAT exprimées par rapport à la matière organique (ETR = 39 kcal/kg MO, r = 0,89, n = 139). La digestibilité de l'énergie (DE) de divers fourrages a été mesurée au cours de 62 essais. Elle est comprise entre 35 et 78 p. 100 (45 et 65 p. 100 pour 74 p. 100 des fourrages) . Une relation très étroite est observée entre la DE et la DMO (ETR = 0,8, r = 0,996). La teneur en énergie digestible des fourrages varie entre 1560 et 3315 kcal/kg MS.
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MORAND-FEHR, P., and G. TRAN. "La fraction lipidique des aliments et les corps gras utilisés en alimentation animale." INRAE Productions Animales 14, no. 5 (December 17, 2001): 285–302. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.5.3753.

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Abstract:
La fraction lipidique des fourrages et des aliments concentrés est généralement moins bien connue que leurs fractions glucidiques, protéiques et minérales. La teneur lipidique de ces aliments se mesure par le dosage de l’extrait éthéré selon deux procédés suivant qu’une hydrolyse à chaud est nécessaire ou non pour obtenir l’extraction la plus complète possible des lipides de l’aliment. Les fourrages ont une teneur en extrait éthéré de 2 à 12 % et un taux d’acide linolénique le plus souvent supérieur à 50 % des acides gras totaux. A mesure que la plante fourragère passe du stade jeune pousse au stade de maturité, les proportions des acides palmitique, stéarique et oléique augmentent alors que celle de l’acide linolénique diminue. L’article présente la composition en acides gras d’une vingtaine d’aliments concentrés parmi les plus utilisés en alimentation animale. Ces valeurs sont issues de quatre bases de données (AFZ, CVB, MAFF et Souci) et d’une synthèse bibliographique récente de Givens pour les huiles végétales. Les céréales et les graines protéagineuses ont des teneurs en extrait éthéré souvent assez faibles (1,2 à 2,2 %) sauf le maïs et les co-produits de meunerie, une proportion très élevée d’acide linoléique (plus de 50 % des acides gras totaux) et des proportions faibles d’acides gras saturés, dominé par l’acide palmitique. La composition en acides gras des graines oléagineuses est variable selon l’espèce. Les huiles et farines de poisson sont caractérisées par une proportion importante d’acides gras polyinsaturés contenant plus de 18 atomes de carbone. Les compositions lipidiques des graisses et farines issues d’animaux terrestres sont remarquables par leur richesse en acides saturés et leur très faible proportion d’acides polyinsaturés. Il existe une bonne concordance entre les valeurs des banques AFZ et CVB pour les céréales et les graines oléagineuses, et entre les valeurs AFZ, SOUCI et celles de Givens pour les huiles et les graisses animales. En revanche, la table MAFF présente quelques divergences avec les tables AFZ et CVB. Même si l’apparition des bases de données a permis d’accéder à une connaissance plus objective dans ce domaine, des progrès restent à faire sur les facteurs de variation des teneurs en extrait éthéré et de la composition en acides gras des aliments, ainsi que sur les proportions des acides gras mineurs et isomères des familles n-6 et n-3.
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DULPHY, J. P., J. ROUEL, and J. BONY. "Association de betteraves fourragères à de l’ensilage d’herbe pour des vaches laitières." INRAE Productions Animales 3, no. 3 (July 4, 1990): 195–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.3.4375.

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Abstract:
Dans 4 essais (2 en début de lactation et 2 en milieu de lactation) des betteraves fourragères ont été distribuées avec une ration à base d’ensilage d’herbe apporté à volonté. Les apports de betteraves ont varié de 0 kg à 4 kg de MS par jour et par animal. Lors des 2 premiers essais, la teneur en MS des betteraves était en moyenne de 12 % contre 21 % lors des 2 autres essais. Les betteraves pauvres en MS ont fait baisser notablement la quantité d’ensilage ingérée et leur valeur d’encombrement a été proche de 1, valeur élevée pour un aliment riche en énergie. Par contre, les betteraves riches en MS se sont comportées comme un aliment concentré et ont eu une valeur d’encombrement proche de 0,5. Lorsque les animaux ont reçu des betteraves, leur production de lait a très légèrement baissé de 0,23 kg de lait par jour. Par contre, simultanément le taux protéique a augmenté de 0,85 point et le taux butyreux de 1,23 point. Dans nos conditions d’expérimentation et sous réserve de tenir compte de la teneur en cendres des betteraves, ainsi que des interactions digestives qu’elles induisent en tant qu’aliment concentré, la valorisation énergétique des rations avec betteraves est correcte et comparable à celle prévue à partir de la valeur des aliments distribués.
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BAS, P., and D. SAUVANT. "Variations de la composition des dépôts lipidiques chez les bovins." INRAE Productions Animales 14, no. 5 (December 19, 2001): 311–22. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.5.3755.

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Abstract:
La teneur et le profil des acides gras (AG) des dépôts adipeux et des muscles influencent la qualité de la viande. Les principales causes de variation de la composition des lipides de ces dépôts ont été étudiées chez les bovins par méta-analyse des données publiées. Le taux de lipides intramusculaires est influencé par le génotype et par le niveau d’ingestion d’énergie. L’accroissement des teneurs en lipides intramusculaires est presque exclusivement constitué de triglycérides (TG). La teneur en phospholipides (PL) varie peu pour un type de muscle donné. Les TG sont plus riches en AG monoinsaturés (AGMI) et en AG saturés (AGS) (TG / PL = 1,9 - 1,3 - 4,5 - 1,2 et 1,1 pour les AGMI - AGS - C14:0 - C16:0 et C18:0, respectivement) mais plus pauvres en AG polyinsaturés (TG / PL : environ 1/15 pour les AGPI) que les PL. Avec des rations contenant des aliments concentrés non supplémentés en matières grasses, les dépôts adipeux et les muscles présentent des teneurs plus faibles en C18:0 et en C18:3 mais plus élevées en C18:1 qu’avec des rations constituées uniquement de fourrage. En outre, dans les lipides intramusculaires, le rapport des AGPI n-6/n-3 est plus élevé avec des aliments concentrés qu’avec du fourrage. Excepté les huiles de palme et les graines de coton, les matières grasses végétales réduisent les teneurs en AGS dans les dépôts adipeux par rapport aux matières grasses d’origine animale. Les graines de lin et de carthame induisent les teneurs en AGPI les plus élevées dans les dépôts adipeux et le lin induit les teneurs les plus élevées en C18:3 dans les muscles. Dans les muscles, les teneurs en C18:2 sont peu influencées par la nature de la matière grasse ajoutée à la ration lorsque celle-ci n’est pas protégée. Les huiles de poisson diminuent les teneurs en C18:0 des muscles et augmentent les teneurs en AGPI à longue chaîne de la série n-3. Une supplémentation de la ration en matières grasses a un effet différent sur la composition en acides gras des triglycérides et des phospholipides des muscles selon la proportion relative des différentes classes de lipides.
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CARRE, B., J. GOMEZ, F. DE MONREDON, and J. P. MELCION. "Qualité de la litière en aviculture. Aliments et caractéristiques physiques des excretas." INRAE Productions Animales 8, no. 5 (November 24, 1995): 331–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.5.4146.

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Abstract:
L’article décrit la suite d’une expérience dans laquelle avait été établie la prédiction des consommations et excrétions d’eau chez les dindonneaux de chair. Les résultats présentés ici sont relatifs à la prédiction de l’état physique des excretas. Les excretas de dindonneaux nourris avec 27 régimes granulés différents sont caractérisés pour leur pouvoir collant à l’aide d’un rhéomètre destiné aux matériaux pâteux. Des notes visuelles de déstructuration sont également attribuées aux excretas. Le pouvoir collant et la note de déstructuration des excretas sont positivement corrélés entre eux (R2 = 0,26 ; n = 216) et sont chacun positivement corrélés à la teneur en eau des excretas (R2 = 0,23 et R2 = 0,55, respectivement ; n = 216). Ces mesures (valeurs moyennes par régime) sont reliées aux caractéristiques des régimes par régressions linéaires multiples. Les meilleures équations comportent les deux variables "viscosité utile réelle" (VUR) et "eau retenue par les parois végétales" (Eau-PAR). Les variables VUR et Eau-PAR sont respectivement affectées de coefficients positifs et négatifs. Les R2 des régressions sont de 0,485 et 0,819 pour le pouvoir collant et la note de déstructuration des excretas, respectivement. La rétention d’eau des parois végétales des régimes dépend de la rétention d’eau des parois des matières premières utilisées, qui varie dans un rapport de 1 à 4, et de la température en sortie de presse. Les plus fortes températures entraînent une réduction du pouvoir de rétention d’eau des parois végétales.
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CORRAZE, G., L. LARROQUET, and F. MÉDALE. "Alimentation et dépôts lipidiques chez la truite arc-en-ciel, effet de la température d’élevage." INRAE Productions Animales 12, no. 4 (September 1, 1999): 249–56. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.4.3885.

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Abstract:
Cet article fait le point sur la régulation de la genèse des dépôts lipidiques par l’alimentation chez les poissons, sur la base de données bibliographiques existantes et de données personnelles obtenues chez la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss). Chez la truite arc-en-ciel, l’importance quantitative des dépôts lipidiques corporels varie avec la teneur en lipides des aliments, mais les mécanismes de dépôts sont identiques quel que soit le régime alimentaire. Le tissu adipeux périviscéral est le principal site de stockage des lipides alimentaires chez cette espèce.Les régimes riches en glucides digestibles conduisent à une augmentation de la quantité de lipides corporels, qui semble plus liée à une épargne des lipides par les glucides qu’à une synthèse "de novo" de lipides. En effet, les capacités de néosynthèse des lipides à partir du glucose sont faibles chez la truite.La régulation de l’activité des enzymes de la lipogenèse est moins efficace chez les poissons que chez les autres espèces. Des variations de la teneur en lipides alimentaires supérieures à 10 % sont nécessaires pour induire des modifications notables de l’activité de ces enzymes. On observe un effet cumulé des lipides et des glucides alimentaires sur la lipogenèse hépatique.La température d’élevage interagit avec les facteurs alimentaires sur les mécanismes impliqués dans la constitution des dépôts lipidiques, en particulier le transport des lipides est accéléré à basse température mais la capacité de néosynthèse est moindre à 8° qu’à 18°C.
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GIGER-REVERDIN, S., J. AUFRERE, D. SAUVANT, C. DEMARQUILLY, M. VERMOREL, and S. POCHET. "Prévision de la valeur énergétique des aliments composés pour les ruminants." INRAE Productions Animales 3, no. 3 (July 3, 1990): 181–88. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.3.4372.

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Abstract:
La prévision de la valeur énergétique des aliments composés destinés aux ruminants était basée, jusqu’à présent, sur des données moyennes concernant des matières premières. Cette étude porte sur 83 aliments composés, les plus représentatifs possibles de l’éventail des types utilisés en pratique, et dont, par exenr ple, la teneur en céréales a varié de 0 à 90 %. Les mesures in vivo de digestibilités de la matière organique ou de l’énergie ont été effectuées par l’une des quatre équipes de recherche travaillant à Theix (INRA, France), à l’INA-PG (INRA, France), au Rowett Research Institute (Royaume-Uni) ou à Lelystad (IVVO, Pays-Bas). De plus, les pertes en énergie urinaire et sous forme de méthane ont été mesurées à Theix et au Rowett. Différents constituants ont été dosés suivant des méthodes utilisables par des laboratoires de routine : paroi cellulaire, lignocellulose, lignine (méthodes de Van Soest et de Christian), dégradabilités enzymatiques. Le calcul et la prévision de l’énergie nette procèdent d’une démarche par étapes successives. A chacune d’entre elles, le maximum de données mesurées in vivo, et dont la fiabilité a été préalablement testée, a été intégré. La validité des critères d’estimation nécessaires à chaque étape a été discutée tant au niveau de leur prévision que de leur fiabilité. Cette approche a conduit à proposer des équations de prévision des UFL et des UFV avec des écarts-types résiduels (E.T.R.) variant respectivement de 0,05 à 0,06 UFL/kg MO et de 0,06 à 0,08 UFV/kg MO suivant les critères analytiques considérés. Les trois dosages (lignine « directe », matières azotées totales, extrait éthéré) qui s’appuient sur des méthodes déjà appliquées en routine, conduisent à un E.T.R. de 0,056 UFL et de 0,0068 UFV/kg MO. L’intérêt de cette étude réside dans le nombre important de mesures effectuées in vivo, dans la représentativité des aliments étudiés, ainsi que dans la variété des méthodes de laboratoire impliquées.
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BRUNSCHWIG, P., C. HURTAUD, Y. CHILLIARD, and F. GLASSER. "L’apport de lin dans la ration des vaches laitières : Effets sur la production, la composition du lait et des produits laitiers, les émissions de méthane et les performances de reproduction." INRAE Productions Animales 23, no. 4 (November 14, 2010): 307–18. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.4.3310.

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Abstract:
La supplémentation en lin des rations des vaches laitières est une pratique qui se développe, avec pour objectifs l’amélioration de la qualité nutritionnelle du lait et la diminution des rejets de méthane. En effet, la recherche de laits moins riches en Acides Gras (AG) saturés et avec un rapport plus faible entre acide linoléique et acide linolénique, incite à utiliser des aliments riches en acides gras polyinsaturés (et en particulier en acide alpha-linolénique C18:3 n-3) pour corriger des rations insuffisamment riches en cet AGPI. Parmi les aliments des vaches laitières, le lin est un aliment particulièrement riche en C18:3 n-3. La diminution des rejets de gaz à effet de serre (dont le méthane) est également une préoccupation actuelle des filières animales. De nombreux essais de supplémentation en lin, sous différentes formes, ont été publiés ces dernières années, et les données disponibles permettent de tirer des conclusions sur ces effets attendus. Le présent article fait le point sur les disponibilités en lin et sur les différentes formes d’apport dans les rations. Les effets du lin sur la production laitière, sur la composition du lait et des produits laitiers, la production de méthane et la reproduction sont passés en revue. L’analyse des effets sur le lait s’appuie sur 41 essais zootechniques publiés. La culture de lin oléagineux est peu importante en France. L’approvisionnement est fait dans des pays européens et au Canada. Les variétés présentent des teneurs variables en acide alpha-linolénique. L’introduction de lin dans la ration diminue un peu la quantité de MS ingérée mais ne modifie en général pas la production laitière (volumes et taux). La teneur du lait en AG saturés diminue et le pourcentage en C18:1-trans est augmenté, et ce d’autant plus que l’apport de lipides se fait sous forme non protégée (graines extrudées, huile) et avec des rations riches en amidon (pour les AG trans). La teneur en C18:2 n-6 n’est en moyenne pas modifiée, sauf par l’apport d’huile. La proportion en C18:3 n-3 du lait est multipliée en moyenne par 2 ou 3 pour les formes pratiques les plus efficaces (graines aplaties, farine), et peut atteindre jusqu’à 1,4% des AG du lait avec ce type de supplémentations. Il n’apparaît pas d’effet dose de lipides apportée pour le C18:2 n-6 et le C18:3 n-3, alors qu’il en existe un pour les C18:1-trans. Le beurre et les fromages ont la même composition en AG que le lait dont ils proviennent. Les qualités organoleptiques de beurres et fromages ne sont pas modifiées par l’addition de lin dans la ration. Différents effets sont cités dans la bibliographie pour expliquer une augmentation potentielle de la fertilité, qui reste à confirmer. La production ruminale de méthane est diminuée par l’ajout de lin dans la ration. En conclusion, l’ajout de lin à la ration des vaches laitières a des effets analogues à ceux d’introduction d’herbe dans le régime fourrager, à l’exception d’une teneur en AG trans supérieure.
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MOUROT, J. "Utilisation du glycérol en alimentation porcine." INRAE Productions Animales 22, no. 5 (December 9, 2009): 409–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.5.3365.

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Abstract:
Le développement de l’agrochimie va mettre sur le marché des matières premières des coproduits qui pourront être utilisés en alimentation animale. Afin de pouvoir les valoriser en production animale, il est nécessaire de montrer la bonne efficacité des ces coproduits en terme de performances de croissance, de qualité de la viande et aussi d’économie de production. Le développement de la production de diester à partir de la transestérification de l’huile de colza pourra permettre de disposer de glycérol. Son utilisation semble possible en alimentation animale. Les différentes données expérimentales montrent que, chez le porc, le glycérol alimentaire, à la dose de 5% d’introduction dans l’alimentation ne modifie pas l’appétence de l’aliment et n’a pas d’action négative sur les performances de croissance, sur la conversion énergétique des aliments et sur la composition tissulaire de la carcasse. Certains paramètres de la qualité de la viande sont améliorés comme la rétention d’eau et la teneur en lipides des muscles ce qui peut être bénéfique pour le rendement de transformation et la qualité organoleptique de la viande.
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BAUMONT, R. "Palatabilité et comportement alimentaire chez les ruminants." INRAE Productions Animales 9, no. 5 (October 20, 1996): 349–58. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.5.4074.

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Abstract:
La palatabilité (ou l’ appétibilité) désigne les caractéristiques de l’aliment qui provoquent la réaction des sens de l’animal. Elle est le corollaire de l’appétit de l’animal pour l’aliment. Lorsqu’un seul aliment est disponible, la palatabilité peut être évaluée par la vitesse d’ingestion au début du repas et non par la quantité ingérée qui intègre en partie les effets post-ingestifs. Toutefois certaines techniques expérimentales permettent de séparer les deux phénomènes. Lorsque plusieurs aliments sont proposés, leur palatabilité est généralement évaluée par des tests de préférence. L’étude du comportement permet d’évaluer la motivation pour l’aliment plutôt que son résultat qui est la quantité ingérée. Les procédures de conditionnement opérant montrent comment l’animal maintient son choix pour un aliment préféré lorsqu’il devient de plus en plus difficile à obtenir. Les caractéristiques physiques de l’aliment (taille des particules, résistance à la cassure, teneur en matière sèche, hauteur et densité du couvert végétal...) participent à la réponse des sens. Elles influencent la facilité de préhension et de mastication et les animaux préfèrent généralement les aliments dont la forme physique permet une ingestion rapide. Le goût et l’odeur sont considérés comme des déterminants importants de la palatabilité, mais leurs effets sont difficiles à mesurer car ils dépendent de la technique expérimentale utilisée. La plupart des études sur la palatabilité sont réalisées à court terme (quelques minutes ou quelques heures). A plus long terme (plusieurs jours ou semaines) les préférences alimentaires semblent généralement être associées à des modifications digestives. Les animaux associent par apprentissage les effets post-ingestifs de l’aliment avec ses caractéristiques sensorielles. Les ruminants développent généralement des préférences pour les aliments qui leur permettent d’atteindre rapidement un état de satiété élevé. Ainsi la palatabilité mesurée par la réponse des sens à l’aliment intègre sa valeur nutritive. Cependant, pour une valeur nutritive donnée, les propriétés sensorielles intrinsèques de l’aliment peuvent stimuler plus ou moins un comportement alimentaire de nature hédonique, surtout dans les situations de choix et pour les animaux à faibles niveaux de productions. En première approche, la valeur hédonique de l’aliment peut être assimilée à la différence entre la quantité ingérée observée et celle prévue à partir de sa valeur nutritive.
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MELCION, J. P. "Emploi des liants pour le pressage des aliments des animaux : aspects technologiques et nutritionnels." INRAE Productions Animales 8, no. 2 (April 22, 1995): 83–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.2.4115.

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Abstract:
Les liants (ou adjuvants de pressage) sont des additifs généralement dépourvus de valeur alimentaire qui sont incorporées à faible taux (0,5 à 2,5 %) dans les aliments composés dans le seul but d’augmenter le rendement des presses et la cohésion des granulés. Ces substances peuvent être d’origine organique ou minérale. Parmi les substances organiques, les lignosulfites sont des sous-produits de l’industrie papetière. Les substances minérales appartiennent essentiellement à la famille des argiles. D’autres additifs tels que les polysaccharides peuvent être utilisés dans l’élaboration des aliments pour les animaux aquatiques. Il existe des tests de laboratoire susceptibles d’évaluer l’aptitude liante ou lubrifiante de ces adjuvants de pressage, en fonction principalement de l’humidité et du type de matière première. Les essais à échelle pilote montrent généralement une influence positive de l’addition des lignosulfites sur les propriétés mécaniques des agglomérés et une tendance à une réduction de l’énergie consommée par la presse dans le cas de mélanges riches en céréales (et en amidon). L’effet des substances minérales est assez variable en regard des conditions de pressage. A échelle industrielle, les petites différences observées peuvent être masquées par les variations aléatoires liées aux essais en usine. Les adjuvants de pressage n’ont pas de valeur nutritionnelle en soi. Les lignosulfites et autres composés organiques peuvent faire exception en raison de leur teneur - bien que limitée - en sucres simples. Les liants minéraux sont considérés usuellement comme des diluants de la ration. Les effets indirects constatés sur l’indice de consommation peuvent être dûs à une augmentation de dureté des granulés. Un effet de tannage des protéines de l’aliment est possible avec les lignosulfites. Cependant, la structure et le comportement physique des argiles (bentonite, sépiolite) peuvent expliquer certains effets sur la digestibilité de l’énergie chez le monogastrique, par une modification de la rétention d’eau et de la durée de transit dans l’intestin de l’animal, et sur l’utilisation de l’azote chez le ruminant.
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GIDENNE, T. "Influence de la teneur en lignines des aliments sur la composition des digesta et la production de caecotrophes chez le lapereau." Annales de Zootechnie 36, no. 1 (1987): 85–90. http://dx.doi.org/10.1051/animres:19870108.

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GLOAGUEN, M., N. LE FLOC’H, and J. VAN MILGEN. "Couverture des besoins en acides aminés chez le porcelet alimenté avec des régimes à basse teneur en protéines." INRAE Productions Animales 26, no. 3 (June 18, 2013): 277–88. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.3.3157.

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Abstract:
Le coût élevé des matières premières ainsi que la pression environnementale rendent le contexte favorable à une réduction supplémentaire de la teneur en protéines des aliments des porcelets. Les acides aminés indispensables comme les acides aminés à chaîne ramifiée (la valine, l’isoleucine, la leucine) et l’histidine peuvent alors devenir des facteurs limitants pour la croissance. L’estimation du besoin en ces acides aminés est alors nécessaire pour équilibrer la protéine alimentaire et améliorer l’efficacité d’utilisation de l’azote. L’analyse de la réponse des performances à l’apport d’acides aminés est la méthode la plus employée pour estimer les besoins de croissance. Le protocole expérimental, le choix du critère de réponse et les méthodes d'estimation de la réponse sont des facteurs importants de la variation des besoins estimés. Les besoins moyens en valine, isoleucine, leucine et histidine, issus des données empiriques de la bibliographie et exprimés sur la base d'un rapport avec la lysine digestible iléale standardisée, sont respectivement estimés à 70, 52, 101 et 31%. Cependant, tout comme les carences, les excès d’acides aminés peuvent réduire les performances car les acides aminés sont en compétition pour leur catabolisme et leur transport. L’incorporation de sources de protéines contenant de l’hémoglobine augmente le besoin en isoleucine et un excès de leucine dans l’aliment augmente l’effet de la carence en valine. L’adéquation entre les apports et les besoins en acides aminés doit être recherchée pour baisser l’apport de protéines, réduire les rejets azotés et assurer l’objectif de production.
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AUMAITRE, L. A. "Les aliments issus de plantes génétiquement modifiées : équivalence, efficacité et sécurité chez les animaux de ferme." INRAE Productions Animales 15, no. 2 (April 12, 2002): 97–108. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.2.3690.

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Abstract:
On affirme, même sans preuve avérée, que les aliments issus de la transformation génétique des plantes présentent des risques pour l’homme et les animaux. On reconnaît seulement les avantages agronomiques des plantes génétiquement modifiées (GM) ayant fait l’objet d’une autorisation de dissémination. L’équivalence en substance (composition chimique), la sécurité et l’innocuité ont pourtant été vérifiées préalablement à leur autorisation. C’est seulement récemment que l’on a démontré chez les animaux de ferme l’équivalence nutritionnelle de ces plantes et de leurs dérivés. Aucun signe de toxicité du soja, du pois, du lupin, du coton, de la pomme de terre chez le rat ou du colza chez le lapin n’ont été observés. De nombreux travaux sur animaux cibles ont été récemment publiés : ils sont récapitulés et interprétés dans cet article. Ainsi, par exemple, 11 tests combinés de tolérance et de valeur alimentaire ont été effectués sur le poulet de chair et 11 tests sur le porc concernent le maïs grain, ou le soja résistant aux herbicides ou aux insectes. Les fourrages à base de plantes entières, les graines de coton , de soja GM ont fait l’objet de 17 publications de résultats observés sur les ruminants, vaches laitières et bovins à l’engrais, sur des durées allant de 21 à 246 jours. Ces essais montrent l’équivalence alimentaire des plantes GM par rapport aux plantes parentales ; aucun effet n’a été observé sur la composition et les propriétés technologiques du lait. La recherche de résidus de l’ADN transformant dans les muscles du poulet ou dans le lait des vaches s’est toujours avérée négative. Par ailleurs, la résistance aux insectes chez le maïs s’accompagne d’une réduction substantielle de la teneur en mycotoxines (trichotécènes, fumonisine B1) dans le maïs grain. Enfin, la réduction du taux de phosphore phytique dans le maïs permet de réduire considérablement les rejets de phosphore dans les effluents des élevages d’animaux monogastriques.
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Kouakou, N’Goran David Vincent, Kouadio Frédéric Koffi, Cho Euphrasie Monique Angbo-Kouakou, Gningnini Alain Koné, Gouha Firmin Kouassi, Kouakou Ernest Amoikon, and Maryline Kouba. "Enrichissement en acides gras polyinsaturés oméga-3 du jaune d’œuf de cailles (Coturnix coturnix japonica) par les graines d’euphorbe (Euphorbia heterophylla)." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no. 3 (March 15, 2018): 99. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31523.

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Abstract:
L’alimentation des cailles (Coturnix coturnix japonica) dans les fermes ivoiriennes est basée principalement sur les aliments commerciaux de poules pondeuses. Cependant, cette pratique pourrait nuire à la qualité nutritionnelle des œufs. L’objectif de cette étude était de déterminer l’impact de cet aliment (régime témoin) ou de sa supplémentation avec 5 % de graines d’euphorbe (Euphorbia heterophylla) (régime R5) sur le profil en acides gras des jaunes d’œufs de 30 cailles de 172 ± 2 g durant 15 jours. Les résultats ont montré que le régime R5 ne modifiait pas les teneurs en acides gras saturés, en acides gras mono-insaturés et en acides gras polyinsaturés oméga-6 (AGPI n-6) (p > 0,05). Cependant, il a induit une amélioration de la teneur en acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI n-3) (p < 0,05) qui était cinq fois plus élevée que celle du régime témoin. Les proportions des acides gras C18:3 n-3, C20:5 n-3 et C22:6 n-3 des jaunes d’œufs issus de R5 ont été multipliées respectivement par 17, 11 et 3. Par ailleurs, le rapport AGPI n-6 / AGPI n-3 était inférieur à 4. Ainsi, l’incorporation de 5 % de graines d’euphorbe dans l’aliment commercial de poules pondeuses a permis d’améliorer la qualité nutritionnelle des œufs de cailles.
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Seboussi, Rabiha, Bernard Faye, and Ghaleb Alhadrami. "Facteurs de variation de quelques éléments trace (sélénium, cuivre, zinc) et d’enzymes témoins de la souffrance musculaire dans le sérum du dromadaire (Camelus dromedarius) aux Emirats arabes unis." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 1-2 (January 1, 2004): 87. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9911.

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Abstract:
Les effets de l’age, du sexe, de la race et du statut physiologique sur le sélénium, le cuivre, le zinc, la créatine-kinase (CPK), l’alanine aminotransférase (ALT) et l’aspartate aminotransférase ont été étudiés chez le dromadaire (Camelus dromedarius). Au total, 240 animaux, jugés en bonne santé, parmi lesquels 166 de race locale, 68 croisée et 6 soudanaise, ont été choisis aléatoirement au sein d’une population de dromadaires provenant d’un seul troupeau. Ces dromadaires ont été classés en trois groupes d’âge : 2-4 ans, 5-7 ans, et 8 ans et plus. Les animaux ont été alimentés de luzerne, d’un mélange homogénéisé de lentilles, de dates et de soja, et d’un concentré. L’étude n’a indiqué aucun effet de la race sur les paramètres mesurés. Les faibles concentrations en zinc mesurées semblaient être dues à sa faible teneur dans les aliments supplémentés. Des corrélations significatives ont été obtenues entre le sélénium et le cuivre (0,292 ; p < 0,01), et entre le sélénium et le zinc (– 0,283 ; p < 0,01). Le sexe a montré une influence remarquable à l’exception de l’ALT. Le statut physiologique a affecté toutes les variables mais pas le CPK. L’intégration de ces éléments et la définition de leurs rôles précis chez les dromadaires de course sont d’une importance cruciale.
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NOZIERES, M. O., J. P. DULPHY, J. L. PEYRAUD, C. PONCET, and R. BAUMONT. "La valeur azotée des fourrages. Nouvelles estimations de la dégradabilité des protéines dans le rumen et de la digestibilité réelle des protéines alimentaires dans l’intestin grêle : conséquences sur les valeurs PDI." INRAE Productions Animales 20, no. 2 (June 7, 2007): 109–18. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.2.3443.

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Abstract:
Le système PDI permet d’évaluer la valeur azotée des aliments sur la base des protéines, d’origine alimentaire et microbienne, digestibles dans l’intestin grêle. En 1988, les valeurs de la dégradabilité théorique des protéines dans le rumen (DT en %) et de la digestibilité vraie des protéines alimentaires dans l’intestin (dr en %) avaient été définies par catégories de fourrages. Depuis, de nombreuses mesures ont montré que la DT d’un fourrage variait notamment selon la famille botanique, le cycle et le stade de végétation. Nous présentons ici les méthodes d’estimation de la DT et de la dr pour les fourrages de prairies permanentes, de graminées et de légumineuses fourragères, qui ont été intégrées dans le calcul des valeurs PDI des Tables INRA 2007 de la valeur des fourrages. Pour les fourrages verts, nous avons rassemblé 375 mesures de DT (75,3 % en moyenne). L’analyse de cette base de données permet de prévoir les variations de la DT (r2 = 0,87 etr = 3,5) à partir des teneurs en MAT du fourrage et en considérant des effets fixes pour la famille botanique et le numéro du cycle. La DT des fourrages conservés a été estimée en fonction de la DT du fourrage vert correspondant à partir d’une base de données comportant 29 couples fourrages verts - foins et 48 couples fourrages verts - fourrages fermentés. La DT des foins est plus faible que celle du vert (de 7,9 points en moyenne) et varie dans le même sens qu’elle. La DT des ensilages sans conservateur et des fourrages enrubannés est d’autant plus faible que le fourrage conservé est riche en MS et que la DT du vert est également plus faible. A même teneur en MS, la DT d’un ensilage avec conservateur représente 96 % de celle de l’ensilage sans conservateur correspondant. La dr des fourrages a été estimée en exploitant une base de 63 mesures du résidu azoté intestinal obtenu par la technique des sachets mobiles après avoir vérifié que le résidu des sachets correspondait à l’indigestible vrai. La teneur en protéines indigestibles, et finalement la dr, sont modulées en fonction de la teneur en MAT du fourrage, de la famille, du numéro de cycle et du mode de conservation. Ces nouvelles méthodes d’estimation permettent de moduler, à travers l’effet de la teneur en MAT, les valeurs de DT et de dr selon le stade de végétation auquel le fourrage est exploité et selon le niveau de fertilisation azotée. Les effets de la famille botanique, du cycle de végétation et des différents modes de conservation de l’herbe sont également mieux pris en compte. Les nouvelles valeurs PDI des tables sont ainsi confortées. Les modifications induites par l’utilisation de ces nouvelles estimations de DT et dr portent principalement sur les valeurs PDIE qui diminuent pour les fourrages exploités au premier cycle à des stades de végétation précoces et qui augmentent légèrement pour les repousses. Pour les fourrages conservés, les valeurs PDIE des foins sont légèrement augmentées et celles des ensilages réalisés en coupe directe sont diminuées. Les valeurs des ensilages préfanés demeurent inchangées.
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COULON, J. B., E. ROCK, and Y. NOËL. "(only in French) Caractéristiques nutritionnelles des produits laitiers et variations selon leur origine." INRAE Productions Animales 16, no. 4 (August 11, 2003): 275–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2003.16.4.3666.

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Abstract:
Au cours des dernières années de nombreux travaux ont été réalisés sur les caractéristiques sensorielles des fromages d’AOC, dans le cadre général de l’objectivation de leur liaison à leur terroir (voir Martin et al 2003, dans ce même dossier). De plus en plus, et au-delà des produits AOC, les consommateurs sont à la recherche d’information sur les caractéristiques nutritionnelles des aliments qu’ils consomment, et des produits laitiers en particulier. Les fromages d’AOC sont particulièrement concernés par cette question, dans la mesure où les conditions de leur production peuvent conduire à des caractéristiques nutritionnelles spécifiques. Celles-ci relèvent schématiquement de deux domaines distincts, d’une part les caractéristiques liées à la microbiologie des laits et des fromages et d’autre part celles liées à leur teneur en macro ou micro-constituants d’intérêt nutritionnel (protéines, lipides, vitamines, minéraux…).L’objectif de ce texte est de fournir quelques points de repères sur le rôle des micronutriments et de la microflore sur la santé, sur les liens entre la microflore digestive de l’Homme et son système immunitaire, et sur les actions déjà engagées ou en projet pour identifier et comprendre le rôle de la consommation de fromages au lait cru sur la santé humaine. Voir la suite de l'article à l'adresse :https://www6.inrae.fr/productions-animales_eng/content/download/3821/39526/version/1/file/Prod_Anim_2003_16_4_05.pdf
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Sahraoui, Naima, Nassim Moula, Saliha Boudjenah, and Jean-Luc Hornick. "Teneur en minéraux principaux de la viande cameline en Algérie." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 71, no. 4 (January 25, 2019): 163. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31672.

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Abstract:
L’objectif de l’étude était de déterminer les concentrations en minéraux et en oligoéléments de la viande de dromadaire en Algérie. Des échantillons de viande de 32 dromadaires ont été recueillis. Les dosages ont été réalisés par spectroscopie d’émission atomique. Les concentrations moyennes (± erreur type) en calcium et en phosphore ont été respectivement de 33,1 ± 6,1 et 655 ± 21,3 mg / 100 g. Les teneurs en oligoéléments ont été de 14 056 ± 831 µg / 100 g pour le zinc, 6100 ± 447 µg / 100 g pour le fer, et 1322 ± 43 µg / 100 g pour le cuivre. Le facteur race a eu un effet très significatif (p < 0,001) sur les teneurs en calcium et en sodium. Aucun effet significatif (p < 0,05) de l’âge n’a été observé sur les différents minéraux étudiés. La viande de dromadaire présente des teneurs en minéraux proches de celles des autres animaux de rente.
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BESLE, J. M., and J. P. JOUANY. "La biomasse pariétale des fourrages et sa valorisation par les herbivores." INRAE Productions Animales 3, no. 1 (February 3, 1990): 39–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.1.4359.

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Abstract:
Au sein de la biomasse végétale, les composés à teneur élevée en parois constituent une source d’aliments que seuls les herbivores peuvent utiliser. Parmi les herbivores, le Ruminant a été de loin le plus étudié. Les processus de dégradation anaérobie des composés lignocellulosiques dans le rumen mettent en jeu le rôle spécifique des micro-organismes (bactéries, protozoaires, champignons). Les produits du métabolisme microbien sont directement utilisés par l’animal hôte comme source d’énergie (acides gras volatils) ou comme principal fournisseur d’acides aminés (protéines microbiennes synthétisées dans le rumen) ou de vitamines (vitamines B). La teneur en lignine élevée de certains fourrages est cause d’une médiocre dégradation par les micro-organismes du tube digestif. Il est possible d’améliorer leur utilisation par trois moyens. Les traitements technologiques sont très nombreux mais seuls ceux aux alcalis, surtout à l’ammoniac, et, dans certains cas le broyage et les traitements hydrothermiques sont économiquement rentables et se développent dans la pratique. Les procédés aux moisissures blanches doivent encore être développés. Les autres traitements chimiques (oxydants, SO2), physiques (irradiation) et biologiques (enzymes, bactéries apportant des nutriments), ne sont pas suffisamment rentables. Les améliorations apportées par les meilleurs traitements ne permettent pas cependant de dépasser une digestibilité de 0,5 - 0,6 pour les résidus très lignifiés. Les recherches futures doivent développer d’autres voies tout en perfectionnant (efficacité, économie) les procédés actuels. L’optimisation de l’activité microbienne dans le rumen peut être atteinte en fournissant aux microbes les nutriments dont ils ont besoin. En outre, l’emploi du génie génétique ouvre des perspectives dans l’amélioration de la production d’enzymes microbiennes particulièrement efficaces à l’égard des parois ou en permettant le développement de certaines activités microbiennes dans des conditions de milieu peu favorables (cellulolyse en milieu de pH faible). L’optimisation des fermentations peut être atteinte en choisissant le type d’herbivore dont les caractéristiques morphologiques et physiologiques des réservoirs de fermentation sont optimisées, en premier lieu par leur position (rumen ou gros intestin) puis en sélectionnant divers critères (capacité, temps de séjour des aliments, répartition des phases liquides et solides, ...). Cette approche est d’un intérêt considérable pour les pays qui s’orientent vers un système d’utilisation des résidus très lignifiés de l’agriculture.
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SAUVANT, D. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 14, no. 5 (December 17, 2001): 283. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.5.3752.

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Abstract:
Différentes raisons nous ont amenés à consacrer ce numéro spécial de la revue Productions Animales aux matières grasses dans l’alimentation animale. L’équilibre lipides/protéines des produits animaux représente, depuis des décennies, un critère essentiel de leur qualité. L’objectif général des actions de sélection et des pratiques alimentaires a été de réduire le niveau d’engraissement des carcasses. Ces actions étaient confortées par le fait que des animaux plus maigres sont de meilleurs transformateurs des aliments. Dans le cas du lait, les objectifs étaient et sont différents dans la mesure où le mode de paiement à la qualité tend à favoriser la teneur en matières grasses du lait. Cependant, dans le cas des vaches laitières, compte tenu de l’excès relatif global des matières grasses par rapport aux protéines laitières, il a été nécessaire de mettre en place des quotas de production de matière grasse. L’intérêt des filières pour la qualité des lipides animaux n’est pas récent. Ainsi, des publications de près de 50 ans d’âge évoquent déjà l’usage de critères subjectifs d’évaluation de la "tenue" du gras des carcasses ainsi que de la "tartinabilité" du beurre. Les premières méthodes objectives d’évaluation de la qualité des lipides animaux (indices d’iode et d’estérification …) ont permis des approches plus rationnelles. Une accélération marquée du progrès est survenue dans les années 60 grâce à l’apparition des techniques de chromatographie en phase gazeuse qui ont permis de quantifier individuellement les proportions des différents acides gras au sein d’une même matière grasse. Les matières grasses animales sont ainsi apparues plus riches en acides gras saturés que les matières grasses végétales (graisses de coprah et de palmiste exclues) et plus pauvres en acides gras essentiels. Les études de nutrition et de physiopathologie humaine ont abouti à une critique de la teneur excessive des aliments en acides gras saturés. De ce fait, les lipides animaux ont eu mauvaise presse dans les milieux de la diététique. Les recherches ont permis de mieux connaître les causes de variation de la composition en acides gras des produits animaux. Il est ainsi apparu que les matières grasses des différentes espèces animales ne présentaient pas la même composition ni le même degré de saturation, celui-ci étant en particulier plus faible chez les monogastriques que chez les ruminants. Les investigations plus récentes ont permis de mieux connaître des acides gras restés longtemps moins connus car plus difficiles à mesurer dans les lipides animaux et qualifiés de mineurs. Il s’agit en particulier d’acides gras à molécules ramifiées ou bien de certains isomères désaturés de type trans alors que la plupart des aliments contiennent des acides gras désaturés de type cis. Certains de ces acides sont l’objet d’un intérêt récent et important en raison de leur probable impact favorable sur la physiologie humaine. C’est par exemple le cas des acides gras désaturés trans conjugués de l’acide linoléique, en particulier le CLA (conjugated linoleic acid) ou acide ruménique. Ce dernier nom vient du fait que cet acide est élaboré dans le rumen des ruminants et se retrouve essentiellement dans les lipides corporels ou laitiers de ces animaux. L’alimentation en matières grasses des animaux présente également un regain d’intérêt en raison des modifications des sources alimentaires disponibles. En effet, les événements récents, liés à l’ESB, qui ont perturbé les filières animales ont eu pour conséquence l’interdiction des farines et des matières grasses d’origine animale dans l’alimentation des animaux d’élevage terrestres. Celles-ci étaient utilisées depuis au moins un siècle dans certains régimes, des porcs et volailles en particulier, dans le but d’améliorer la valeur énergétique des rations et d’obtenir des matières grasses animales présentant une couleur plus appréciée (blanche), une meilleure tenue et surtout une moindre sensibilité à l’oxydation (charcuterie sèche …). La substitution des matières grasses animales par des matières grasses d’origine végétale soulève un certain nombre de problèmes, zootechniques et technologiques, qui sont évoqués dans ce document. Nous tenons à remercier très sincèrement tous nos collègues qui ont accepté de contribuer à la réalisation de ce document qui fait suite à une journée CAAA (Cycle Approfondi de l’Alimentation Animale) organisé le 4 mai 2000 sur le même thème à l’INAPG.
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TRAN, G., and F. SKIBA. "Variabilité inter et intra matière première de la teneur en phosphore total et phytique et de l’activité phytasique." INRAE Productions Animales 18, no. 3 (July 15, 2005): 159–68. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.3.3520.

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Abstract:
La valeur «phosphore» des aliments, dont la connaissance est nécessaire pour maîtriser les apports nutritionnels et les rejets dans l’environnement, est caractérisée par les teneurs en phosphore total et en phosphore phytique par l’activité phytasique endogène. Les teneurs en phosphore total varient fortement entre matières premières : de moins de 1 g/kg (paille de blé) à plus de 210 g/kg (certains phosphates). Le phosphore total représente en général moins de 20 % des matières minérales et le ratio phosphore total / matières minérales (P/MM) est caractéristique d’une famille biologique. Ainsi, pour les céréales et les graines oléagineuses (2 à 8 g/kg de phosphore total), l’extraction de l’amidon ou de l’huile conduit à une concentration en matières minérales avec un ratio P/MM relativement constant pour une espèce donnée (20 % pour le blé, 10 % pour le soja). Pour les produits végétaux autres que les grains et graines et leurs coproduits, les teneurs en phosphore total sont plus faibles (moins de 3 g/kg) et moins corrélées aux teneurs en matières minérales. Le phosphore phytique constitue en général de 50 à 80 % du phosphore total des matières premières végétales, avec une grande variabilité intra-espèce (30 à 90 % pour le blé). Les phytases végétales sont présentes de façon significative dans le seigle (plus de 5000 U/kg), les issues de blé, le triticale, l’orge et le blé, avec là encore une grande variabilité intra-espèce (de 250 à 1000 U/kg pour le blé). Différentes études montrent que le principal facteur de variation de la teneur en phosphore ou en phosphore phytique des céréales est le lieu de culture, à travers la fertilisation phosphatée et azotée ou le climat. Il existe souvent une relation linéaire reliant les deux critères. L’activité phytasique endogène semble surtout déterminée génétiquement mais en interaction avec le lieu de culture, ce qui rend ce critère difficilement sélectionnable. Elle n’est pas liée à la teneur en phosphore ou en phosphore phytique. Par ailleurs, les phytases végétales, comme les phytases exogènes, sont sensibles à la chaleur et il convient d’évaluer spécifiquement pour chaque atelier de fabrication l’effet de la technologie sur l’activité phytasique. La mesure de cette activité est enfin fortement sujette à des variations inter-laboratoires. De façon générale, la prédiction des teneurs en phosphore et surtout de l’activité phytasique n’est pas aisée, et les mesures de laboratoire sont souvent nécessaires.
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PHILIPPE, F. X., V. REMIENCE, J. Y. DOURMAD, J. F. CABARAUX, M. VANDENHEEDE, and B. NICKS. "Les fibres dans l’alimentation des truies gestantes : effets sur la nutrition, le comportement, les performances et les rejets dans l’environnement." INRAE Productions Animales 21, no. 3 (August 23, 2008): 277–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.3.3402.

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Abstract:
L’intérêt premier d’alimenter les truies gestantes avec des rations enrichies en fibres (REF) est de les rassasier sans apport excessif d’énergie. Une teneur en fibres de l’ordre de 15-20% de NDF (Neutral Detergent Fibre) permet ainsi aux truies d’adapter leur consommation à leurs besoins, ce qui permet d’envisager une distribution à volonté des aliments, technique qui réduit notablement le coût de l’équipement d’alimentation. L’effet des fibres sur la sensation de satiété est notamment attribuable aux plus grandes quantités consommées, à l’augmentation du temps consacré à l’ingestion et à un ralentissement de la vidange gastrique. L’amélioration du niveau de bien-être des truies résultant du rassasiement se traduit par une réduction de la fréquence des stéréotypies et des agressions. L’inconvénient d’une distribution de REF tient à une diminution, cependant limitée, de la digestibilité de l’énergie associée à une accélération du transit intestinal, une production accrue de méthane lors des fermentations et une diminution de l’accessibilité des enzymes digestives et microbiennes aux composants cellulaires. La valorisation de l’énergie provenant des fibres chez la truie est cependant meilleure que chez le porc en croissance. Pour autant que les apports alimentaires tiennent compte de la réduction de la digestibilité de l’énergie, les performances de reproduction des truies ne sont pas affectées. Au contraire, le développement du volume du tube digestif induit par les REF en cours de gestation permet une augmentation de l’ingestion en début de lactation, favorisant ainsi la production laitière et limitant la mobilisation des réserves corporelles. Au niveau environnemental, le recours aux REF diminue les émissions d’ammoniac mais favorise les émissions de méthane.
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SAUVANT, D., and J. L. PEYRAUD. "Calculs de ration et évaluation du risque d’acidose." INRAE Productions Animales 23, no. 4 (September 14, 2010): 333–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.4.3312.

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Abstract:
L’acidose du rumen soulève des problèmes croissants dans les élevages intensifs. Il est donc souhaitable de pouvoir disposer d’indicateurs simple d’emploi et permettant d’évaluer le risque acidogène des rations dès le moment de leur calcul. Pour établir ces critères, différentes bases de données rassemblées sur des bovins ont été interprétées. Ces interprétations statistiques, par méta-analyses, ont permis de dégager des prédictions du pH moyen du rumen à partir de différentes mesures. Certains critères, pertinents mais difficile à mesurer, relèvent plutôt des unités de recherches (indice de mastication, digestion ruminale de l’amidon). D’autres paramètres peuvent être évalués sur le terrain à partir d’une caractérisation de la ration distribuée&nbsp;; c’est par exemple le cas de la proportion d’aliments concentrés, ou mieux, de la teneur en MS dégradable de la ration ou du NDF issus de fourrages longs au sein de la Matière Sèche (MS) de la ration qui sont aujourd’hui des critères facilement calculables à partir des tables de la valeur des aliments. La distinction entre les acidoses ruminale et métabolique a aussi été considérée dans ce travail. Pour chaque critère la valeur du pH de 6,2 a été prise comme seuil en dessous duquel le risque d’acidose du rumen était à considérer. A partir des 9 critères retenus, une grille d’évaluation a été proposée en distinguant de façon simple, pour chaque critère, les seuils et les situations à risque. Cette grille peut être facilement ajoutée aux logiciels de calcul des régimes de manière à pouvoir évaluer objectivement le risque d’acidose d’une ration, compte tenu des critères connus.
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Tenyang, Noël, Roger Ponka, and Hilaire Macaire Womeni. "Effect of local hot smoking on proximate composition, lipid oxidation, fatty acid profile and minerals content of Chrysichthys nigrodigitatus from Lake Maga in Cameroon." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 4 (August 17, 2020): 1124–27. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i4.5.

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Abstract:
Fish with higher nutrient qualities can be used to solve malnutrition problems in Africa. So the aim of this study was to evaluate the effect of local smoking on proximate composition and lipid oxidation of Chrysichthys nigrodigitatus collected in Cameroon. The proximate composition was assessed using standard methods while lipid quality assessment was based on the determination of biochemical indexes. A change on fatty acid composition was evaluated by gas chromatography while minerals composition was evaluated by spectrophotometer. On nutritional point of view, raw fish have high protein, lipid and ash contents (51.87, 37.48 and 8.55 g/100 g dry weight respectively). Unsaturated fatty acid may be up to 57% of the total fatty acids. Raw C. nigrodigitatus contain reasonable amount of minerals. Smoking process increased ash and lipid content while proteins and moisture contents are reduced in these fish. The iodine value of C. nigrodigitatus was reduced while acid, peroxide and TOTOX values increased during smoking. The marked decrease of polyunsaturated fatty acids was noted during processing. Mineral contents were affected by smoking process. Calcium, magnesium, potassium, sodium, manganese and iron contents increased significantly. In conclusion, hot smoking enhances nutrients content of C. nigrodigitatus while significant reduction in lipid quality was recorded.Keywords: Chrysichthys nigrodigitatus, smoking process, nutritional value, lipid oxidation, mineral contents. Frence Title; Effet du fumage traditionnel sur la composition chimique, l’état d’oxydation des lipides, la composition en acide gras et la teneur en minéraux de Chrysichthys nigrodigitatus du Lac Maga au Cameroun Le Poisson est l’une des sources d’éléments nutritifs de qualité pouvant contribuer à prévenir la malnutrition en Afrique. Ce travail s’est donné pour objectif d’évaluer l’effet du fumage traditionnel sur la composition chimique et l’état d’oxydation des lipides de Chrysichthys nigrodigitatus provenant du Lac Maga au Cameroun. Les méthodes standards ont été utilisées pour la détermination de la composition chimique, la mesure de l’état d’oxydation des lipides par des indices chimiques, la composition en acides gras par chromatographie en phase gazeuse et les minéraux par spectrophotométrie. Du point de vue nutritionnel, ce poisson frais contient respectivement 51,87 ; 37,48 and 8,55 g/100 g de matière sèches de protéines, lipides et cendres. Il contient également 57% d’acides gras insaturés et une quantité raisonnable de minéraux. Le traitement de fumage provoque une augmentation de la teneur en cendres et en lipides. Par contre la teneur en eau et en protéines diminuent. L’indice d’iode baisse tandis que les indices d’acide, de peroxyde et de TBARs augmentent. Une diminution du taux d’acides gras polyinsaturés est observée. Les minéraux sont également affectés au cours du fumage. Le traitement de fumage améliore la teneur en nutriments de C. nigrodigitatus, par contre réduit la qualité lipidique de celui-ci. Mots clés : Chrysichthys nigrodigitatus, fumage, valeur nutritionnelle, oxydation des lipides, teneur en minéraux.
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Essebbahi, Issam, Chadia Ouazzani, Abdallah Moustaghfir, Abdallah Dami, and Lhoussine Balouch. "Analyses physicochimiques de différents thés commerciaux et risque de l’excès de fluor chez la population au Maroc." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 4 (August 17, 2020): 1203–13. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i4.4.

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Abstract:
Sous la forme de fluorure, le fluor entre dans la constitution des tissus durs comme les dents, les os et les cartilages. L’apport excessif en fluor pendant plusieurs mois ou plusieurs années lors de la période de formation des dents peut provoquer la fluorose. Certains aliments habituellement consommés au Maroc sont riches en fluor. Les traitements industriels de transformation, préparation et conservation mettent à la disposition du consommateur des aliments de coût moins chers et de compositions variables qui peuvent être nuisibles à la santé buccale. L’étude des qualités physicochimiques de différentes sources alimentaires de fluor constituées de différents thés noirs, verts, d’eaux de puits consommés par la population marocaine permet de dévoiler la corrélation entre la consommation des aliments riches en fluor et l’apparition de la fluorose dentaire. Différentes de tisanes de granules de 12 thés verts et noirs ont été préparés selon la variation de la durée d’infusion et du mode d’ébullition. Les teneurs de fluor, calcium, chlorures ont été déterminées par les méthodes spectrophotométriques sur 17 échantillons de thés verts et noirs commercialisés, thés glacés, thés de distributeur automatique, thé de buvette, thé de préparation familiale. La teneur en fluor a été déterminée sur 3 échantillons des eaux de puits, 3 eaux d’assainissement urbain de la région de Skhirat Témara afin de déterminer l’apport de fluor contenu dans l’eau de préparation des tisanes. Les analyses physicochimiques révèlent des taux de calcium de 14 à 60 mg/l, chlorures (14 à 75 mg/l) et de fluor (0,93 à 2,7 mg/l) chez les différents thés verts et noirs étudiés, thé de distributeur automatique, thé de buvette et familiale. Les analyses des taux de fluor de 3 échantillons de thés verts marquent Sultan, Menara, Dahmis et un thé noir Earl Grey révèlent des valeurs supérieures aux normes recommandées pour les enfants et les adultes. Le taux de fluor du thé de la buvette est supérieur à celui du thé de distributeur automatique et de préparation familiale. Ces résultats permettent de prévenir la population face au risque d’atteinte de la fluorose dentaire, en limitant la quantité de fluor ingérée par les aliments consommés. Les analyses des niveaux de fluor de tous les types de produits de thés et des eaux de préparation des thés permettront de disposer de mesures de protection de consommation excessive de fluor.Mots clés : Fluor, aliments, thés, Maroc, excès, risques, fluorose English Title: Physicochemical analyzes of different commercial teas and risk of excess fluorine in the population in Morocco In the form of fluoride, fluorine enters into the constitution of hard tissues such as teeth, bones and cartilage. Excessive intake of fluoride for several months or years during the period of tooth formation can cause fluorosis. Some foods usually consumed in Morocco are rich in fluorine. The industrial treatments of preparation, transformations make available to the consumer cheaper foods of variable composition which can be harmful to oral health. The study of physicochemical qualities of different food sources of fluorine consisting of different black teas, green teas and well water consumed by the population reveals a correlation between the consumption of foods rich in fluorine and the appearance of dental fluorosis. Different preparations of herbal teas from granules of 12 green and black teas were prepared according the variation of the infusion time, the boiling mode. The contents of fluorine, calcium, chlorides were determined by spectrophotometric methods on 17 samples of green and black teas from vending machines, refreshment tea, family preparation tea. The fluorine content was determined on 3 samples of well water, 3 urban sanitation water from the Skhirat Temara region in order to determine the fluorine content contained in the water for preparing herbal teas. The physicochemical analyzes reveal levels of Calcium (14 to 60 mg/l), Chlorides (14 to 75 mg/l) and fluorine (0.93 to 2.7 mg/l) in the various green and black teas studied, tea vending machine, refreshment and family tea. The analyzes of the fluoride levels of three samples of marketed green teas Sultan, Menara, Dahmis and an Earl Gray black tea reveal values higher than the recommended standards for children’s and adults. The fluoride level of the tea in the refreshment room is higher than that of the vending machine and family preparation tea. These results make it possible to warn the population facing the risk of developing dental fluorosis, by limiting the amount of fluorine ingested by the consumed food. Analyzes of fluoride levels of all types of tea products and tea preparation waters will provide measures to protect against excessive fluoride consumption. Keywords: Fluorine, foods, teas, Morocco, excess, risk, fluorosis.
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HENRY, Y. "Signification de la protéine équilibrée pour le porc : intérêt et limites." INRAE Productions Animales 1, no. 1 (February 11, 1988): 65–74. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.1.4437.

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Abstract:
Après une première globalisation sur la base de la teneur en protéines du régime, le besoin azoté du porc en croissance a pris une signification composite par la prise en compte des besoins en acides aminés indispensables séparément les uns des autres, pour aboutir finalement à la notion de besoin en protéine équilibrée présentant une composition constante en acides aminés. L’amélioration de l’équilibre en acides aminés, associée à une réduction du taux de protéines dans l’aliment, est désormais rendue possible par la supplémentation à l’aide d’acides aminés industriels : en premier lieu la lysine seule, qui est généralement l’acide aminé le plus limitant des aliments pour porcs, puis la lysine avec les autres acides aminés limitants secondaires (thréonine, tryptophane, méthionine). En dehors de leur caractère limitant, des cas d’excès de certains acides aminés peuvent se présenter : déséquilibre entre acides aminés ramifiés, excès d’arginine, déséquilibre entre les acides aminés neutres qui pourrait expliquer l’effet dépressif d’un taux de protéines excessif sur l’ingestion alimentaire. Dans un deuxième temps, nous avons analysé les limites du concept de la protéine équilibrée : non constance de la composition en acides aminés des protéines fixées, différences dans le devenir métabolique des acides aminés, nécessité de prendre en compte la disponibilité des acides aminés. Par ailleurs, en dehors de l’économie de protéines, les bénéfices à attendre de l’amélioration de l’équilibre en acides aminés s’étendent à l’économie d’énergie alimentaire et à une stimulation de la consommation volontaire d’aliment, ce qui permet de viser tout à la fois un abaissement du coût de l’alimentation et une valorisation optimale des potentialités des génotypes à forte intensité de dépôt de tissus maigres.
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QUINIOU, Nathalie, Giuseppe BEE, Hanne MARIBO, Galia ZAMARATSKAIA, and Peadar LAWLOR. "Quelles stratégies alimentaires pour couvrir les besoins nutritionnels des porcs mâles entiers et/ou immuno-castrés et pour réduire les risques d’odeurs de verrat dans la viande ?" INRAE Productions Animales 35, no. 2 (August 26, 2022): 109–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2022.35.2.7079.

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Abstract:
Cet article fait le point sur les connaissances relatives aux besoins nutritionnels des porcs mâles non castrés chirurgicalement, dans la perspective de mieux valoriser leur potentiel de croissance pour une meilleure efficience alimentaire, tout en veillant à maintenir un faible risque d’odeurs de verrat et à préserver les qualités de la carcasse et de la viande. Les raisons pour lesquelles une alimentation à volonté des mâles entiers doit être privilégiée, plutôt qu’un rationnement alimentaire, avec des aliments plus concentrés en acides aminés, sont présentées, notamment pour optimiser leur potentiel de développement de la masse protéique. Elles s’appliquent également aux porcs mâles immuno-castrés, qui peuvent être nourris comme les mâles entiers jusqu’à la deuxième vaccination contre les odeurs de verrat. Au-delà, leurs besoins en acides aminés essentiels sont nettement inférieurs à ceux des mâles entiers et les apports peuvent être diminués. Le risque d’odeurs de verrat de la viande est un problème crucial pour l’aval qui doit être maîtrisé en amont dans la production de mâles entiers. À cette fin, les impacts de l’incorporation de divers ingrédients alimentaires susceptibles de réduire les teneurs en scatol sont discutés, tant pour ce qui concerne leur efficacité que les mécanismes mis en œuvre. Avec une très faible adiposité de carcasse, les mâles entiers présentent une teneur en lipides intramusculaires inférieure à celle des femelles et des mâles castrés chirurgicalement, ce qui pénalise la qualité organoleptique de la viande. Par ailleurs, les acides gras du tissu adipeux des mâles entiers peuvent être fortement insaturés, ce qui modifie l’aptitude technologique au séchage des produits. La prise en compte de ces critères dans les cahiers des charges peut orienter les recommandations alimentaires.
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Abdurrahaman, S. L., H. U. Muhammad, K. Mustaph,, A. I. Danyaya, and I. R. Muhammad. "Nutritional potential and utilization of processed Roselle (Hibiscus sabdariffa L.) seed meal by grazing Red Sokoto bucks in Semi-Arid Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 1 (February 28, 2021): 185–96. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i1.2880.

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Abstract:
Two studies were conducted to explore the utilization of rosolle seed meal (RSM) as a feedstuff in small ruminant feed. In study one, the effect of processing methods on the proximate compositions, mineral contents and anti-nutritional factors of roselle seed were evaluated. Four different processing methods were evaluated as treatments, T1 = was control (untreated roselle seed), T2 = fermented roselle seed, T3 = hot water treated roselle seed, and T4 = lye water treated roselle seed. The prepared samples were subjected to laboratory analysis. In the second study, feeding trial was conducted to assess the performance of grazing red Sokoto bucks supplemented with diets containing processed roselle seed meals. Four experimental diets were formulated using wheat offal, sorghum husk, rice husk, salt, bone meal and processed RSM (T1= Untreated RSM; T2 = Fermented RSM; T3 = Hot water treated RSM and T4 = Lye water treated RSM) as treatments. The bucks were supplemented the diets for 84 days, after six hours grazing in a 50 hectares' rangeland daily. Sixteen red sokoto bucks, four bucks per treatment with average weight of 11.69±0.32kg were used in a completely randomized design, water was provided ad libitum. Data were generated on feed intake, weekly weight changes and feed conversion ratio. Results obtained in study one indicated that processing methods had no significant (P>0.05) effect on the proximate compositions of resolle seed except on ether extract and dry matter contents. The mineral compositions of the roselle seed obtained showed that there were significant (P<0.05) differences in the values of Potassium (K), Sodium (Na) and Copper (Cu). Lye water treated roselle seed (T4) was statistically superior to others in terms of K and Na, while fermented roselle seed (T2) was statistically superior in Cu. The result obtained in the analysis of anti- nutritional factors revealed that all the parameters were significantly (p<0.05) different. The values of tannin, saponin, Pytate, cyanide and oxalate ranged from 0.38-0.87mg/g, 13.21- 22.57mg/g, 33.13-50.79mg/g, 6.51-10.34mg/g and 2.12-4.36mg/g respectively. Results from the second study showed that there was significant (P<0.05) difference in the mean values of total weight gain, average feed intake and total feed intake. In conclusion, processing methods substantially reduced the effect of anti-nutritional factors in roselle seed which can serve as a good source of feedstuff for small ruminant production. Also, supplementation of roselle seed meal can significantly improve the performance of goats without any detrimental effect. Deux études ont été menées pour explorer l'utilisation de la farine de graines de rosolle (le 'RSM') comme aliment dans l'alimentation des petits ruminants. Dans la première étude, l'effet des méthodes de traitement sur les compositions immédiates, les teneurs en minéraux et les facteurs anti-nutritionnels de la graine de roselle ont été évalués. Quatre méthodes de traitement différentes ont été évaluées comme traitements, T1 = était témoin (graine de roselle non traitée), T2 = graine de roselle fermentée, T3 = graine de roselle traitée à l'eau chaude et T4 = graine de roselle traitée à l'eau de lessive. Les échantillons préparés ont été soumis à une analyse en laboratoire. Dans la deuxième étude, un essai d'alimentation a été mené pour évaluer les performances des mâles Sokoto rouges au pâturage complétés par des régimes contenant des farines de graines de roselle transformées. Quatre régimes expérimentaux ont été formulés en utilisant des abats de blé, des balles de sorgho, des balles de riz, du sel, de la farine d'os et du 'RSM' transformé (T1 = le 'RSM' non traité ; T2 = le 'RSM' fermenté ; T3 = le 'RSM' traité à l'eau chaude et T4 = le 'RSM' traité à l'eau de lessive) comme traitements. Les mâles ont été nourris pendant 84 jours, après six heures de pâturage quotidien dans un pâturage de 50 hectares. Seize mâles sokoto rouges, quatre mâles par traitement avec un poids moyen de 11,69 ± 0,32 kg ont été utilisés dans une conception complètement aléatoire, de l'eau a été fournie ad libitum. Des données ont été générées sur la consommation alimentaire, les changements de poids hebdomadaires et le taux de conversion alimentaire. Les résultats obtenus dans la première étude ont indiqué que les méthodes de traitement n'avaient pas d'effet significatif (P> 0,05) sur les compositions proches de graines de résolle, sauf sur l'extrait d'éther et la teneur en matière sèche. Les compositions minérales de la graine de roselle obtenues ont montré qu'il y avait des différences significatives (P <0,05) dans les valeurs de Potassium (K), Sodium (Na) et Cuivre (Cu). La graine de roselle (T4) traitée à l'eau de lessive était statistiquement supérieure aux autres en termes de K et de Na, tandis que la graine de roselle fermentée (T2) était statistiquement supérieure en Cu. Le résultat obtenu dans l'analyse des facteurs anti- nutritionnels a révélé que tous les paramètres étaient significativement différents (p <0,05). Les valeurs de tanin, saponine, pytate, cyanure et oxalate variaient respectivement de 0,38 à 0,87 mg / g, 13,21 à 22,57 mg / g, 33,13 à 50,79 mg / g, 6,51 à 10,34 mg / g et 2,12 à 4,36 mg /g. Les résultats de la deuxième étude ont montré qu'il y avait une différence significative (P<0,05) dans les valeurs moyennes du gain de poids total, de la prise alimentaire moyenne et de la prise alimentaire totale. En conclusion, les méthodes de transformation ont considérablement réduit l'effet des facteurs anti-nutritionnels dans les graines de roselle qui peuvent servir de bonne source d'alimentation pour la production de petits ruminants. En outre, la supplémentation en farine de graines de roselle peut améliorer considérablement les performances des chèvres sans aucun effet néfaste.
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Khamar, Mohamed, Driss Bouya, and Claude Ronneau. "Pollution métallique et organique des eaux et des sédiments d’un cours d’eau marocain par les rejets liquides urbains." Water Quality Research Journal 35, no. 1 (February 1, 2000): 147–61. http://dx.doi.org/10.2166/wqrj.2000.009.

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Abstract:
Abstract L’oued Sebou, l’une des ressources en eau les plus importantes du Maroc, reçoit quotidiennement un important volume d’eaux usées de la ville de Fès. La présente étude analyse l’impact de ces rejets sur la qualité de ce système aquatique. Les métaux lourds et éléments toxiques (Cr, Zn, Fe, Co, As, Ba, Sr, Ag, Hg, Sb et Rb) ont été déterminés, par activation neutronique, dans l’effluent urbain et dans les eaux et les sédiments du cours en amont et en aval de sa confluence avec les rejets. Les résultats ont montré qu’il y a une forte contamination du cours d’eau par ces métaux et que les facteurs de contamination les plus élevés ont été observés pour Cr et Zn, alors que Hg, Ag et As ne se retrouvent que dans les stations avales. De plus, dans les stations avales il y a une forte augmentation de la charge organique (DCO, DBO, matières organique volatiles), de la salinité et de la teneur en ammonium, en orthophosphates, en sulfate, en sodium et en calcium, et une chute drastique de la teneur en oxygène dissous. Outre la dégradation de la qualité des eaux, on a relevé une chute importante de l’indice biotique qui passe de 8 en amont à 2 en aval. Du fait du régime hydrologique du cours d’eau et des conditions climatiques de la région, les métaux lourds accumulés dans les sédiments peuvent être remobilisés et constituent un risque d’une contamination à grande échelle.
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DOURMAD, J. Y., C. LE MOUEL, and P. RAINELLI. "Réduction des rejets azotés des porcs par la voie alimentaire : évaluation économique et influence des changements de la Politique Agricole Commune." INRAE Productions Animales 8, no. 2 (April 22, 1995): 135–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.2.4120.

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Abstract:
Dans les régions de productions animales intensives, l’élimination des déjections constitue un problème crucial, en raison principalement des risques de pollution des eaux par les nitrates et de l’air par l’ammoniac. On a envisagé récemment, comme alternative ou en complément du traitement des effluents, des solutions préventives visant à réduire les rejets azotés à la source. Il s’agit principalement de mieux adapter l’apport protéique de l’aliment et d’améliorer les performances des animaux. Dans le contexte de la nouvelle politique agricole commune (PAC), nous avons tenté d’évaluer le coût de cette approche préventive. Les résultats montrent que la réforme de la PAC induit des modifications importantes dans la formulation des régimes. On constate ainsi une réduction de 1 à 1,5 point de la teneur en protéines des aliments qui s’accompagne d’une diminution de l’excrétion azotée de 0,2 à 0,4 kg/porc. Cependant, cette évolution est très sensible aux rapports de prix entre sources de protéines et d’énergie. La modification de la conduite de l’alimentation permet de réduire le rejet azoté jusqu’à 500 g/porc, tout en réduisant le coût “ matières premières ” de l’aliment de 8 à 13 F/porc (3 à 5%). Mais cette approche induit des investissements supplémentaires au niveau de l’élevage en terme de stockage et de distribution d’aliment. L’amélioration de l’équilibre du régime en acides aminés s’accompagne d’une augmentation du coût alimentaire d’autant plus importante que l’on s’éloigne de la solution optimale. Une réduction du rejet azoté de 500 g/porc entraîne ainsi un coût supplémentaire de 2 à 4 F /porc. Si l’on combine l’amélioration de la stratégie d’alimentation et l’amélioration de l’équilibre protéique du régime, on peut réduire le rejet azoté d’environ 20 à 25 % sans augmenter significativement le coût matières premières de l’aliment.
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HERNANDEZ-SHEK, M. A., P. PEULTIER, A. PAUSS, and T. RIBEIRO. "Une revue des instruments de caractérisation rhéologique de biomasses appliqués à la méthanisation en voie solide continue." Techniques Sciences Méthodes 5 (May 22, 2023): 48–81. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202305048.

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Abstract:
Cet article propose un état des lieux des méthodes pour la détermination des paramètres rhéologiques des biomasses grossières appliquées à la méthanisation en voie solide. La méthanisation en voie solide est un procédé biologique permettant la valorisation sous forme de biogaz des sous-produits à forte teneur en matières sèches, en particulier les sous-produits agricoles, les déchets ménagers et les déchets alimentaires. Afin d’assurer le développement de plusieurs technologies de méthanisation, des connaissances précises sur les propriétés rhéologiques des substrats et du milieu réactionnel sont indispensables pour la conception, l’opération et la simulation de procédés. Malgré l’importance des propriétés rhéologiques, très peu de données du comportement rhéologique de la biomasse grossière sont présentes dans la littérature. Cela s’explique par le fait que les rhéomètres rotatifs conventionnels ne sont pas bien adaptés à la biomasse hétérogène comportant des particules grossières et de longues fibres. Jusqu’à présent, les équipements rotatifs conçus permettent de déterminer les propriétés rhéologiques de biomasse concentrée contenant des particules d’une taille maximale de 3 cm alors que les biomasses peuvent contenir des fibres lignocellulosiques ayant jusqu’à 25 cm de longueur. Compte tenu de cette limitation instrumentale, différents appareils alternatifs issus des domaines de l’analyse du béton, des sols ou des aliments ont été récemment adaptés pour accéder à des propriétés rhéologiques des biomasses agricoles. Dans cet article, ces différents outils ont été répertoriés en précisant des informations sur les facteurs d’influence, les principes physiques théoriques, le montage expérimental et leur gamme d’application pour la biomasse. Hélas, pour certains de ces appareils, les relations trouvées sont à ce jour plutôt qualitatives que quantitatives et les raisonnements mathématiques permettant d’intégrer complètement les phénomènes physiques observés avec les facteurs influençant la rhéologie de la biomasse doivent encore être investigués afin de mettre en place des méthodes normalisées spécifiques à une biomasse grossière.
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