Academic literature on the topic '1958-1962 (Grand Bond en avant)'

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Journal articles on the topic "1958-1962 (Grand Bond en avant)"

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Myers, Ramon H. "Aux Origines du Grand Bond en Avant: Le cas d'une province Chinoise, 1956–1958 [The origins of the Great Leap Forward: A conjuncture in a Chinese province, 1956–1958]. By Jean-Luc Domenach. Paris: Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1982. 220 pp. N.p." Journal of Asian Studies 45, no. 2 (February 1986): 373–75. http://dx.doi.org/10.2307/2055855.

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Ogunnupebi, J. T., R. O. Igwe, S. O. Olorunleke, P. E. Nwakpu, and I. I. Osakwe. "Meat yield and sensory evaluation of two commercial hybrid strains of broiler chicken reared in Abaliki, Ebonyi State, Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 5 (May 26, 2023): 103–11. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i5.3769.

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Abstract:
Sex, strain and the interaction of sex and strain have been found out by different researchers to significantly affect the growth and carcass analysis of broiler chickens in Nigeria. The Funaab Alpha has not been tested in the study area. The aim of this research was to determine the effect of sex and strain on the meat yield of this strain and how comparable to a popular exotic strain in the area. The research was conducted at the poultry unit of the teaching and research farm of Ebonyi State University. One hundred and ninety-two (192) sexed broiler chickens comprising of 96 each of Ross 308 and Funaab Alpha strains of broiler chickens were randomly allotted to four treatment groups in a 2 x 2 factorial arrangement. Each treatment was replicated 3 times with 16 birds per replicate. The birds were reared for 56 days. At the end of the rearing period, 12 birds (one per replicate) of average body weight per replicate were selected and slaughtered. Different meat yield parameters were recorded and sensory analysis carried out. Data collected were analyzed using the general linear model of Minitab 18 software. There were no significant differences in the effect of sex on the meat yield while there were significant differences in the effects of strain on the defeathered weight (1958g, 1576.67g), Breast meat % (28.22, 9.44), Thigh meat % (10.39, 5.90), Drumstick meat % (9.17, 5.18), Breast bone % (4.4, 2.88), Thigh bone % (2.59, 1.75) with the Ross 308 having the higher values. In the interaction effect of sex and strain on the meat yield, there were significant differences in the live weight (2400g, 1866.67g), defeathered weight (2166.67g, 1533g), Breast meat % (26.15, 8.38), Thigh meat % (10.87, 5.31), Drumstick meat % (9.35, 5.15), Breast meat to bone ratio (6.39, 2.86) with the Ross 308 male recording the highest values while the Funaab Alpha male recorded the lowest values. In the sensory evaluation, the Funaab Alpha had the better acceptability (7.83, 5.1) compared to Ross 308. Funaab Alpha was observed to have a higher coefficient of variation in most of the parameters measured. Ross 308 had a higher meat yield while the Funaab Alpha was more acceptable and a higher variability in meat yield which suggests the need for more selection for meat yield in the Funaab Alpha. Le sexe, la souche et l’interaction du sexe et de la souche ont été découverts par différents chercheurs comme affectant de manière significative la croissance et l’analyse de la carcasse des poulets à griller au Nigeria. Le Funaab Alpha n’a pas été testé dans la zone d’étude. Le but de cette recherche était de déterminer l’effet du sexe et de la souche sur le rendement en viande de cette souche et dans quelle mesure elle est comparable à une souche exotique populaire dans la région. La recherche a été menée dans l’unité avicole de la ferme d’enseignement et de recherche de l’Université d’État d’Ebonyi. Cent quatre-vingt-douze (192) poulets à griller sexués comprenant 96 chacune des souches Ross 308 et Funaab Alpha de poulets à griller ont été répartis au hasard en quatre groupes de traitement selon un arrangement factoriel 2 x 2. Chaque traitement a été répété 3 fois avec 16 oiseaux par répétition. Les oiseaux ont été élevés pendant 56 jours. A la fin de la période d’élevage, 12 oiseaux (un par répétition) de poids corporel moyen par répétition ont été sélectionnés et abattus. Différents paramètres de rendement en viande ont été enregistrés et des analyses sensorielles effectuées. Les données recueillies ont été analysées à l’aide du modèle linéaire général du logiciel Minitab 18. Il n’y avait pas de différences significatives dans l’effet du sexe sur le rendement en viande alors qu’il y avait des différences significatives dans les effets de la souche sur le poids plumé (1958 g, 1576,67 g), % de viande de poitrine (28,22, 9,44), % de viande de cuisse (10,39, 5,90), % de viande de pilon (9,17, 5,18), % d’os de poitrine (4,4, 2,88), % d’os de cuisse (2,59, 1,75), le Ross 308 ayant les valeurs les plus élevées. Dans l’effet d’interaction du sexe et de la souche sur le rendement en viande, il y avait des différences significatives dans le poids vif (2400 g, 1866,67 g), le poids plumé (2166,67 g, 1533 g), le % de viande de poitrine (26,15, 8,38), le % de viande de cuisse ( 10,87, 5,31), Viande de pilon % (9,35, 5,15), Rapport viande de poitrine sur os (6,39, 2,86) avec le mâle Ross 308 enregistrant les valeurs les plus élevées tandis que le mâle Funaab Alpha a enregistré les valeurs les plus faibles. Dans l’évaluation sensorielle, le Funaab Alpha avait la meilleure acceptabilité (7,83, 5,1) par rapport au Ross 308. Il a été observé que le Funaab Alpha avait un coefficient de variation plus élevé dans la plupart des paramètres mesurés. Ross 308 avait un rendement en viande plus élevé tandis que le Funaab Alpha était plus acceptable et une plus grande variabilité du rendement en viande, ce qui suggère la nécessité d’une plus grande sélection pour le rendement en viande dans le Funaab Alpha.
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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Starrs, Bruno. "Publish and Graduate?: Earning a PhD by Published Papers in Australia." M/C Journal 11, no. 4 (June 24, 2008). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.37.

Full text
Abstract:
Refereed publications (also known as peer-reviewed) are the currency of academia, yet many PhD theses in Australia result in only one or two such papers. Typically, a doctoral thesis requires the candidate to present (and pass) a public Confirmation Seminar, around nine to twelve months into candidacy, in which a panel of the candidate’s supervisors and invited experts adjudicate upon whether the work is likely to continue and ultimately succeed in the goal of a coherent and original contribution to knowledge. A Final Seminar, also public and sometimes involving the traditional viva voce or oral defence of the thesis, is presented two or three months before approval is given to send the 80,000 to 100,000 word tome off for external examination. And that soul-destroying or elation-releasing examiner’s verdict can be many months in the delivery: a limbo-like period during which the candidate’s status as a student is ended and her or his receipt of any scholarship or funding guerdon is terminated with perfunctory speed. This is the only time most students spend seriously writing up their research for publication although, naturally, many are more involved in job hunting as they pin their hopes on passing the thesis examination.There is, however, a slightly more palatable alternative to this nail-biting process of the traditional PhD, and that is the PhD by Published Papers (also known as PhD by Publications or PhD by Published Works). The form of my own soon-to-be-submitted thesis, it permits the submission for examination of a collection of papers that have been refereed and accepted (or are in the process of being refereed) for publication in academic journals or books. Apart from the obvious benefits in getting published early in one’s (hopefully) burgeoning academic career, it also takes away a lot of the stress come final submission time. After all, I try to assure myself, the thesis examiners can’t really discredit the process of double-blind, peer-review the bulk of the thesis has already undergone: their job is to examine how well I’ve unified the papers into a cohesive thesis … right? But perhaps they should at least be wary, because, unfortunately, the requirements for this kind of PhD vary considerably from institution to institution and there have been some cases where the submitted work is of questionable quality compared to that produced by graduates from more demanding universities. Hence, this paper argues that in my subject area of interest—film and television studies—there is a huge range in the set requirements for doctorates, from universities that award the degree to film artists for prior published work that has undergone little or no academic scrutiny and has involved little or no on-campus participation to at least three Australian universities that require candidates be enrolled for a minimum period of full-time study and only submit scholarly work generated and published (or submitted for publication) during candidature. I would also suggest that uncertainty about where a graduate’s work rests on this continuum risks confusing a hard-won PhD by Published Papers with the sometimes risible honorary doctorate. Let’s begin by dredging the depths of those murky, quasi-academic waters to examine the occasionally less-than-salubrious honorary doctorate. The conferring of this degree is generally a recognition of an individual’s body of (usually published) work but is often conferred for contributions to knowledge or society in general that are not even remotely academic. The honorary doctorate does not usually carry with it the right to use the title “Dr” (although many self-aggrandising recipients in the non-academic world flout this unwritten code of conduct, and, indeed, Monash University’s Monash Magazine had no hesitation in describing its 2008 recipient, musician, screenwriter, and art-school-dropout Nick Cave, as “Dr Cave” (O’Loughlin)). Some shady universities even offer such degrees for sale or ‘donation’ and thus do great damage to that institution’s credibility as well as to the credibility of the degree itself. Such overseas “diploma mills”—including Ashwood University, Belford University, Glendale University and Suffield University—are identified by their advertising of “Life Experience Degrees,” for which a curriculum vitae outlining the prospective graduand’s oeuvre is accepted on face value as long as their credit cards are not rejected. An aspiring screen auteur simply specifies film and television as their major and before you can shout “Cut!” there’s a degree in the mail. Most of these pseudo-universities are not based in Australia but are perfectly happy to confer their ‘titles’ to any well-heeled, vanity-driven Australians capable of completing the online form. Nevertheless, many academics fear a similarly disreputable marketplace might develop here, and Norfolk Island-based Greenwich University presents a particularly illuminating example. Previously empowered by an Act of Parliament consented to by Senator Ian Macdonald, the then Minister for Territories, this “university” had the legal right to confer honorary degrees from 1998. The Act was eventually overridden by legislation passed in 2002, after a concerted effort by the Australian Universities Quality Agency Ltd. and the Australian Vice-Chancellors’ Committee to force the accreditation requirements of the Australian Qualifications Framework upon the institution in question, thus preventing it from making degrees available for purchase over the Internet. Greenwich University did not seek re-approval and soon relocated to its original home of Hawaii (Brown). But even real universities flounder in similarly muddy waters when, unsolicited, they make dubious decisions to grant degrees to individuals they hold in high esteem. Although meaning well by not courting pecuniary gain, they nevertheless invite criticism over their choice of recipient for their honoris causa, despite the decision usually only being reached after a process of debate and discussion by university committees. Often people are rewarded, it seems, as much for their fame as for their achievements or publications. One such example of a celebrity who has had his onscreen renown recognised by an honorary doctorate is film and television actor/comedian Billy Connolly who was awarded an Honorary Doctor of Letters by The University of Glasgow in 2006, prompting Stuart Jeffries to complain that “something has gone terribly wrong in British academia” (Jeffries). Eileen McNamara also bemoans the levels to which some institutions will sink to in search of media attention and exposure, when she writes of St Andrews University in Scotland conferring an honorary doctorate to film actor and producer, Michael Douglas: “What was designed to acknowledge intellectual achievement has devolved into a publicity grab with universities competing for celebrity honorees” (McNamara). Fame as an actor (and the list gets even weirder when the scope of enquiry is widened beyond the field of film and television), seems to be an achievement worth recognising with an honorary doctorate, according to some universities, and this kind of discredit is best avoided by Australian institutions of higher learning if they are to maintain credibility. Certainly, universities down under would do well to follow elsewhere than in the footprints of Long Island University’s Southampton College. Perhaps the height of academic prostitution of parchments for the attention of mass media occurred when in 1996 this US school bestowed an Honorary Doctorate of Amphibious Letters upon that mop-like puppet of film and television fame known as the “muppet,” Kermit the Frog. Indeed, this polystyrene and cloth creation with an anonymous hand operating its mouth had its acceptance speech duly published (see “Kermit’s Acceptance Speech”) and the Long Island University’s Southampton College received much valuable press. After all, any publicity is good publicity. Or perhaps this furry frog’s honorary degree was a cynical stunt meant to highlight the ridiculousness of the practice? In 1986 a similar example, much closer to my own home, occurred when in anticipation and condemnation of the conferral of an honorary doctorate upon Prince Philip by Monash University in Melbourne, the “Members of the Monash Association of Students had earlier given a 21-month-old Chihuahua an honorary science degree” (Jeffries), effectively suggesting that the honorary doctorate is, in fact, a dog of a degree. On a more serious note, there have been honorary doctorates conferred upon far more worthy recipients in the field of film and television by some Australian universities. Indigenous film-maker Tracey Moffatt was awarded an honorary doctorate by Griffith University in November of 2004. Moffatt was a graduate of the Griffith University’s film school and had an excellent body of work including the films Night Cries: A Rural Tragedy (1990) and beDevil (1993). Acclaimed playwright and screenwriter David Williamson was presented with an Honorary Doctorate of Letters by The University of Queensland in December of 2004. His work had previously picked up four Australian Film Institute awards for best screenplay. An Honorary Doctorate of Visual and Performing Arts was given to film director Fred Schepisi AO by The University of Melbourne in May of 2006. His films had also been earlier recognised with Australian Film Institute awards as well as the Golden Globe Best Miniseries or Television Movie award for Empire Falls in 2006. Director George Miller was crowned with an Honorary Doctorate in Film from the Australian Film, Television, and Radio School in April 2007, although he already had a medical doctor’s testamur on his wall. In May of this year, filmmaker George Gittoes, a fine arts dropout from The University of Sydney, received an honorary doctorate by The University of New South Wales. His documentaries, Soundtrack to War (2005) and Rampage (2006), screened at the Sydney and Berlin film festivals, and he has been employed by the Australian Government as an official war artist. Interestingly, the high quality screen work recognised by these Australian universities may have earned the recipients ‘real’ PhDs had they sought the qualification. Many of these film artists could have just as easily submitted their work for the degree of PhD by Published Papers at several universities that accept prior work in lieu of an original exegesis, and where a film is equated with a book or journal article. But such universities still invite comparisons of their PhDs by Published Papers with honorary doctorates due to rather too-easy-to-meet criteria. The privately funded Bond University, for example, recommends a minimum full-time enrolment of just three months and certainly seems more lax in its regulations than other Antipodean institution: a healthy curriculum vitae and payment of the prescribed fee (currently AUD$24,500 per annum) are the only requirements. Restricting my enquiries once again to the field of my own research, film and television, I note that Dr. Ingo Petzke achieved his 2004 PhD by Published Works based upon films produced in Germany well before enrolling at Bond, contextualized within a discussion of the history of avant-garde film-making in that country. Might not a cynic enquire as to how this PhD significantly differs from an honorary doctorate? Although Petzke undoubtedly paid his fees and met all of Bond’s requirements for his thesis entitled Slow Motion: Thirty Years in Film, one cannot criticise that cynic for wondering if Petzke’s films are indeed equivalent to a collection of refereed papers. It should be noted that Bond is not alone when it comes to awarding candidates the PhD by Published Papers for work published or screened in the distant past. Although yet to grant it in the area of film or television, Swinburne University of Technology (SUT) is an institution that distinctly specifies its PhD by Publications is to be awarded for “research which has been carried out prior to admission to candidature” (8). Similarly, the Griffith Law School states: “The PhD (by publications) is awarded to established researchers who have an international reputation based on already published works” (1). It appears that Bond is no solitary voice in the academic wilderness, for SUT and the Griffith Law School also apparently consider the usual milestones of Confirmation and Final Seminars to be unnecessary if the so-called candidate is already well published. Like Bond, Griffith University (GU) is prepared to consider a collection of films to be equivalent to a number of refereed papers. Dr Ian Lang’s 2002 PhD (by Publication) thesis entitled Conditional Truths: Remapping Paths To Documentary ‘Independence’ contains not refereed, scholarly articles but the following videos: Wheels Across the Himalaya (1981); Yallambee, People of Hope (1986); This Is What I Call Living (1988); The Art of Place: Hanoi Brisbane Art Exchange (1995); and Millennium Shift: The Search for New World Art (1997). While this is a most impressive body of work, and is well unified by appropriate discussion within the thesis, the cynic who raised eyebrows at Petzke’s thesis might also be questioning this thesis: Dr Lang’s videos all preceded enrolment at GU and none have been refereed or acknowledged with major prizes. Certainly, the act of releasing a film for distribution has much in common with book publishing, but should these videos be considered to be on a par with academic papers published in, say, the prestigious and demanding journal Screen? While recognition at awards ceremonies might arguably correlate with peer review there is still the question as to how scholarly a film actually is. Of course, documentary films such as those in Lang’s thesis can be shown to be addressing gaps in the literature, as is the expectation of any research paper, but the onus remains on the author/film-maker to demonstrate this via a detailed contextual review and a well-written, erudite argument that unifies the works into a cohesive thesis. This Lang has done, to the extent that suspicious cynic might wonder why he chose not to present his work for a standard PhD award. Another issue unaddressed by most institutions is the possibility that the publications have been self-refereed or refereed by the candidate’s editorial colleagues in a case wherein the papers appear in a book the candidate has edited or co-edited. Dr Gillian Swanson’s 2004 GU thesis Towards a Cultural History of Private Life: Sexual Character, Consuming Practices and Cultural Knowledge, which addresses amongst many other cultural artefacts the film Lawrence of Arabia (David Lean 1962), has nine publications: five of which come from two books she co-edited, Nationalising Femininity: Culture, Sexuality and Cinema in Britain in World War Two, (Gledhill and Swanson 1996) and Deciphering Culture: Ordinary Curiosities and Subjective Narratives (Crisp et al 2000). While few would dispute the quality of Swanson’s work, the persistent cynic might wonder if these five papers really qualify as refereed publications. The tacit understanding of a refereed publication is that it is blind reviewed i.e. the contributor’s name is removed from the document. Such a system is used to prevent bias and favouritism but this level of anonymity might be absent when the contributor to a book is also one of the book’s editors. Of course, Dr Swanson probably took great care to distance herself from the refereeing process undertaken by her co-editors, but without an inbuilt check, allegations of cronyism from unfriendly cynics may well result. A related factor in making comparisons of different university’s PhDs by Published Papers is the requirements different universities have about the standard of the journal the paper is published in. It used to be a simple matter in Australia: the government’s Department of Education, Science and Training (DEST) held a Register of Refereed Journals. If your benefactor in disseminating your work was on the list, your publications were of near-unquestionable quality. Not any more: DEST will no longer accept nominations for listing on the Register and will not undertake to rule on whether a particular journal article meets the HERDC [Higher Education Research Data Collection] requirements for inclusion in publication counts. HEPs [Higher Education Providers] have always had the discretion to determine if a publication produced in a journal meets the requirements for inclusion in the HERDC regardless of whether or not the journal was included on the Register of Refereed Journals. As stated in the HERDC specifications, the Register is not an exhaustive list of all journals which satisfy the peer-review requirements (DEST). The last listing for the DEST Register of Refereed Journals was the 3rd of February 2006, making way for a new tiered list of academic journals, which is currently under review in the Australian tertiary education sector (see discussion of this development in the Redden and Mitchell articles in this issue). In the interim, some university faculties created their own rankings of journals, but not the Faculty of Creative Industries at the Queensland University of Technology (QUT) where I am studying for my PhD by Published Papers. Although QUT does not have a list of ranked journals for a candidate to submit papers to, it is otherwise quite strict in its requirements. The QUT University Regulations state, “Papers submitted as a PhD thesis must be closely related in terms of subject matter and form a cohesive research narrative” (QUT PhD regulation 14.1.2). Thus there is the requirement at QUT that apart from the usual introduction, methodology and literature review, an argument must be made as to how the papers present a sustained research project via “an overarching discussion of the main features linking the publications” (14.2.12). It is also therein stated that it should be an “account of research progress linking the research papers” (4.2.6). In other words, a unifying essay must make an argument for consideration of the sometimes diversely published papers as a cohesive body of work, undertaken in a deliberate journey of research. In my own case, an aural auteur analysis of sound in the films of Rolf de Heer, I argue that my published papers (eight in total) represent a journey from genre analysis (one paper) to standard auteur analysis (three papers) to an argument that sound should be considered in auteur analysis (one paper) to the major innovation of the thesis, aural auteur analysis (three papers). It should also be noted that unlike Bond, GU or SUT, the QUT regulations for the standard PhD still apply: a Confirmation Seminar, Final Seminar and a minimum two years of full-time enrolment (with a minimum of three months residency in Brisbane) are all compulsory. Such milestones and sine qua non ensure the candidate’s academic progress and intellectual development such that she or he is able to confidently engage in meaningful quodlibets regarding the thesis’s topic. Another interesting and significant feature of the QUT guidelines for this type of degree is the edict that papers submitted must be “published, accepted or submitted during the period of candidature” (14.1.1). Similarly, the University of Canberra (UC) states “The articles or other published material must be prepared during the period of candidature” (10). Likewise, Edith Cowan University (ECU) will confer its PhD by Publications to those candidates whose thesis consists of “only papers published in refereed scholarly media during the period of enrolment” (2). In other words, one cannot simply front up to ECU, QUT, or UC with a résumé of articles or films published over a lifetime of writing or film-making and ask for a PhD by Published Papers. Publications of the candidate prepared prior to commencement of candidature are simply not acceptable at these institutions and such PhDs by Published Papers from QUT, UC and ECU are entirely different to those offered by Bond, GU and SUT. Furthermore, without a requirement for a substantial period of enrolment and residency, recipients of PhDs by Published Papers from Bond, GU, or SUT are unlikely to have participated significantly in the research environment of their relevant faculty and peers. Such newly minted doctors may be as unfamiliar with the campus and its research activities as the recipient of an honorary doctorate usually is, as he or she poses for the media’s cameras en route to the glamorous awards ceremony. Much of my argument in this paper is built upon the assumption that the process of refereeing a paper (or for that matter, a film) guarantees a high level of academic rigour, but I confess that this premise is patently naïve, if not actually flawed. Refereeing can result in the rejection of new ideas that conflict with the established opinions of the referees. Interdisciplinary collaboration can be impeded and the lack of referee’s accountability is a potential problem, too. It can also be no less nail-biting a process than the examination of a finished thesis, given that some journals take over a year to complete the refereeing process, and some journal’s editorial committees have recognised this shortcoming. Despite being a mainstay of its editorial approach since 1869, the prestigious science journal, Nature, which only publishes about 7% of its submissions, has led the way with regard to varying the procedure of refereeing, implementing in 2006 a four-month trial period of ‘Open Peer Review’. Their website states, Authors could choose to have their submissions posted on a preprint server for open comments, in parallel with the conventional peer review process. Anyone in the field could then post comments, provided they were prepared to identify themselves. Once the usual confidential peer review process is complete, the public ‘open peer review’ process was closed and the editors made their decision about publication with the help of all reports and comments (Campbell). Unfortunately, the experiment was unpopular with both authors and online peer reviewers. What the Nature experiment does demonstrate, however, is that the traditional process of blind refereeing is not yet perfected and can possibly evolve into something less problematic in the future. Until then, refereeing continues to be the best system there is for applying structured academic scrutiny to submitted papers. With the reforms of the higher education sector, including forced mergers of universities and colleges of advanced education and the re-introduction of university fees (carried out under the aegis of John Dawkins, Minister for Employment, Education and Training from 1987 to 1991), and the subsequent rationing of monies according to research dividends (calculated according to numbers of research degree conferrals and publications), there has been a veritable explosion in the number of institutions offering PhDs in Australia. But the general public may not always be capable of differentiating between legitimately accredited programs and diploma mills, given that the requirements for the first differ substantially. From relatively easily obtainable PhDs by Published Papers at Bond, GU and SUT to more rigorous requirements at ECU, QUT and UC, there is undoubtedly a huge range in the demands of degrees that recognise a candidate’s published body of work. The cynical reader may assume that with this paper I am simply trying to shore up my own forthcoming graduation with a PhD by Published papers from potential criticisms that it is on par with a ‘purchased’ doctorate. Perhaps they are right, for this is a new degree in QUT’s Creative Industries faculty and has only been awarded to one other candidate (Dr Marcus Foth for his 2006 thesis entitled Towards a Design Methodology to Support Social Networks of Residents in Inner-City Apartment Buildings). But I believe QUT is setting a benchmark, along with ECU and UC, to which other universities should aspire. In conclusion, I believe further efforts should be undertaken to heighten the differences in status between PhDs by Published Papers generated during enrolment, PhDs by Published Papers generated before enrolment and honorary doctorates awarded for non-academic published work. Failure to do so courts cynical comparison of all PhD by Published Papers with unearnt doctorates bought from Internet shysters. References Brown, George. “Protecting Australia’s Higher Education System: A Proactive Versus Reactive Approach in Review (1999–2004).” Proceedings of the Australian Universities Quality Forum 2004. Australian Universities Quality Agency, 2004. 11 June 2008 ‹http://www.auqa.edu.au/auqf/2004/program/papers/Brown.pdf>. Campbell, Philip. “Nature Peer Review Trial and Debate.” Nature: International Weekly Journal of Science. December 2006. 11 June 2008 ‹http://www.nature.com/nature/peerreview/> Crisp, Jane, Kay Ferres, and Gillian Swanson, eds. Deciphering Culture: Ordinary Curiosities and Subjective Narratives. London: Routledge, 2000. Department of Education, Science and Training (DEST). “Closed—Register of Refereed Journals.” Higher Education Research Data Collection, 2008. 11 June 2008 ‹http://www.dest.gov.au/sectors/research_sector/online_forms_services/ higher_education_research_data_ collection.htm>. Edith Cowan University. “Policy Content.” Postgraduate Research: Thesis by Publication, 2003. 11 June 2008 ‹http://www.ecu.edu.au/GPPS/policies_db/tmp/ac063.pdf>. Gledhill, Christine, and Gillian Swanson, eds. Nationalising Femininity: Culture, Sexuality and Cinema in Britain in World War Two. Manchester: Manchester UP, 1996. Griffith Law School, Griffith University. Handbook for Research Higher Degree Students. 24 March 2004. 11 June 2008 ‹http://www.griffith.edu.au/centre/slrc/pdf/rhdhandbook.pdf>. Jeffries, Stuart. “I’m a celebrity, get me an honorary degree!” The Guardian 6 July 2006. 11 June 2008 ‹http://education.guardian.co.uk/higher/comment/story/0,,1813525,00.html>. Kermit the Frog. “Kermit’s Commencement Address at Southampton Graduate Campus.” Long Island University News 19 May 1996. 11 June 2008 ‹http://www.southampton.liu.edu/news/commence/1996/kermit.htm>. McNamara, Eileen. “Honorary senselessness.” The Boston Globe 7 May 2006. ‹http://www. boston.com/news/local/articles/2006/05/07/honorary_senselessness/>. O’Loughlin, Shaunnagh. “Doctor Cave.” Monash Magazine 21 (May 2008). 13 Aug. 2008 ‹http://www.monash.edu.au/pubs/monmag/issue21-2008/alumni/cave.html>. Queensland University of Technology. “Presentation of PhD Theses by Published Papers.” Queensland University of Technology Doctor of Philosophy Regulations (IF49). 12 Oct. 2007. 11 June 2008 ‹http://www.mopp.qut.edu.au/Appendix/appendix09.jsp#14%20Presentation %20of%20PhD%20Theses>. Swinburne University of Technology. Research Higher Degrees and Policies. 14 Nov. 2007. 11 June 2008 ‹http://www.swinburne.edu.au/corporate/registrar/ppd/docs/RHDpolicy& procedure.pdf>. University of Canberra. Higher Degrees by Research: Policy and Procedures (The Gold Book). 7.3.3.27 (a). 15 Nov. 2004. 11 June 2008 ‹http://www.canberra.edu.au/research/attachments/ goldbook/Pt207_AB20approved3220arp07.pdf>.
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Dissertations / Theses on the topic "1958-1962 (Grand Bond en avant)"

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Lu, Jiejing. "Écritures documentaires de l’histoire dans la Chine contemporaine : Hu Jie, Folk Memory Project, Mao Chenyu." Electronic Thesis or Diss., Paris 3, 2023. http://www.theses.fr/2023PA030027.

Full text
Abstract:
Le présent travail souhaite contribuer à la recherche sur des créations documentaires indépendantes dans la Chine contemporaine qui se confrontent à l’histoire nationale. Dans un contexte intellectuel et artistique d’exhumation et transmission de faits encore enfouis, refoulés ou privés de représentation publique, nous observons trois cas exemplaires à cet égard : HU Jie, le Folk Memory Project du Caochangdi Workstation, et MAO Chenyu. Nous tentons dans notre étude de caractériser les propositions et gestes principaux de leur recherche d’écriture documentaire. Pour HU Jie, le geste principal est aussi le geste séminal du documentaire classique : établir les faits. À partir d’une réflexion sur les matériaux collectés et sur les images d’archive, HU Jie s’interroge sur la mise en forme de son sujet et sur les principes d’intelligibilité du réel que son écriture documentaire met en œuvre. Projet collectif à l’initiative du cinéaste WU Wenguang et de la chorégraphe WEN Hui, l’entreprise du Folk Memory Project consiste à s’engager des amateur-filmeurs ou de simples citoyens qui retournent dans leurs propres villages, filment et recueillent les témoignages de leurs proches ayant connu la Grande famine (1958-1961) en Chine. Le projet conçoit ainsi la pratique documentaire comme geste à la fois de création, d’interrogation, de transmission et d’introspection. MAO Chenyu, quant à lui, centre son travail sur le monde rural ainsi que la vie paysanne en Chine. En cultivant des formes fragmentaires, en recherche perpétuelle d’une articulation possible du cinéma avec d’autre pratiques actuelles et à venir, l’écriture documentaire de MAO Chenyu propose une démarche qui s’apparente à une ethnologie historique. Ces trois œuvres participent de l’écriture d’une histoire critique en images et en sons, qui réclame de devenir collective et plurielle
This dissertation wishes to contribute to the studies about the independent documentary film creations in contemporary China which confront national history. In an intellectual and artistic context, where the exhumation and transmission of the buried facts are repressed or bereft of public representation, we would like to observe three exemplary cases in this regard : HU Jie, Folk Memory Project, and MAO Chenyu. Our study will try to characterise the different propositions and the principal gestures in their experimentations of documentary writing style.For HU Jie, the principal gesture is also the seminal gesture of classical documentary filmmaking : to establish the facts. Based on collected testimonials and archival footage, HU Jie explores in his practice how the subjects of his films and the historical facts would come to shape intelligibly. Folk Memory Project is an ongoing participatory documentary experience that engages amateur filmmakers or citizens to go back to their families’ rural villages, and film elders’ memories about difficult times. The project sees its practice as creation, investigation, transmission, but also intimate introspection. In the case of MAO Chenyu, who centers his work in the rural region and China’s peasantry, with his innovative approach that explores perpetually about the possible articulation between cinema and other practices, his work provides an ethnographic thinking to history writing.These three practices all participate to the critical approach of history writing in sounds and images, which reclaims history's collective and plurality becoming
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