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Zeitschriftenartikel zum Thema „Théories contractuelles de la gouvernance“

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Ambroise, Laure, Isabelle Maque und Isabelle Prim-Allaz. „Gestion des relations banques-PME“. Revue internationale P.M.E. 26, Nr. 2 (15.04.2014): 37–58. http://dx.doi.org/10.7202/1024320ar.

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Les approches des échanges, par les théories des coûts de transaction des contrats incomplets et de la dépendance ou de la théorie des conventions, ont proposé des conceptualisations riches, mais souvent jugées incomplètes. Une alternative intéressante proposée par Ian Macneil, la théorie du contrat social est désormais largement répandue en gestion. Au fil du temps, cette théorie s’est imposée comme une clé de lecture pertinente dans l’analyse des relations et de leur gouvernance, notamment au travers des relations clients/fournisseurs. Elle permet de mieux comprendre ces relations offrant ainsi aux entreprises la possibilité d’améliorer leurs relations clients, mais aussi leurs relations internes. Si la théorie du contrat social remet globalement en cause l’idée selon laquelle une relation peut être totalement décrite, formalisée, anticipée, voire contractualisée, elle propose également un cadre permettant de catégoriser et d’analyser les différentes dimensions et facettes d’une relation. Cette recherche vise à préciser comment les normes contractuelles permettent de compléter et de prolonger les théories classiques de l’échange. Selon cette conception, l’ensemble des interactions est alors réellement appréhendé selon une approche relationnelle et holiste. L’analyse assortie de deux études complémentaires (l’une avec une approche marketing et l’autre en finance organisationnelle) sur les relations entre les PME et leurs banques a été réalisée. Les résultats montrent la pertinence de la théorie du contrat social en sciences de gestion, notamment comme cadre de compréhension des mécanismes de gouvernance des échanges bancaires. Ils mettent également en exergue le rôle de la gestion de la relation dans la création de valeur. L’intérêt opérationnel de cette approche de ce cadre théorique est ainsi démontré.
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Quéinnec, Erwan, und François Facchini. „La nature a-t-elle besoin de l’administration ? Pour une réévaluation de la propriété privée et du contrat dans la gestion publique de l’environnement“. Gestion et management public Volume 12 / N° 1, Nr. 1 (27.03.2024): 51–74. http://dx.doi.org/10.3917/gmp.121.0051.

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La propriété privée et la liberté d’entreprendre sont-elles néfastes à l’environnement ? Sans doute, si l’on en croit une récente proposition de loi recommandant de constitutionnaliser la protection des communs environnementaux, à leur détriment. Cet article met, conceptuellement et empiriquement, cette croyance normative à l’épreuve, en élargissant le propos à la relation entre environnement d’une part, propriété privée et liberté contractuelle d’autre part. Sur le plan conceptuel, l’environnement est un bien non exclusif et rival dont la préservation appelle effectivement régulation. Celle-ci peut être publique, selon ce qu’en conçoivent deux écoles de pensée économique – économie écologique, économie de l’environnement – plaidant respectivement pour la politique discrétionnaire et le principe pollueur-payeur (théories interventionnistes) ; elle peut aussi être privée, comme l’analysent deux autres écoles – économie des communs, écologie de marché – plaidant pour la gouvernance coopérative et le droit de propriété (théories libérales). Chacune de ces régulations ayant ses mérites et limites, ce qu’en dit la théorie économique est utile à la conception de la politique environnementale. En France, celle-ci est d’orientation interventionniste, conformément aux recommandations de l’économie écologique ; or, ses limites empiriques, notamment attestées par la Cour des comptes, correspondent aux prédictions des théories libérales. À rebours d’une croyance répandue, l’examen invite donc la politique publique à mieux intégrer la régulation privée en son sein, plutôt qu’à déduire l’ imperium de la première d’un échec présumé de la seconde à préserver l’environnement.
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Sère, Bénédicte. „Essai sur un oxymore normatif : l’amitié politique à la fin du Moyen Âge“. Parlement[s], Revue d'histoire politique N° HS 11, Nr. 3 (01.10.2016): 85–97. http://dx.doi.org/10.3917/parl2.hs11.0085.

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L’introduction en Europe des œuvres d’Aristote concernant l’amitié, à partir de la fin du xii e siècle, renouvelle un corpus dominé jusque-là par Cicéron. En raison des exigences de vertu liées à la théorie aristotélicienne, l’application de l’amitié au politique se révèle alors problématique. L’amitié recèle aussi pour le bon gouvernant des pièges spécifiques dont il faut se garder. En politique aussi, l’ami est donc chose rare et doit le rester. Ces considérations théoriques cependant contrastent avec la réalité des alliances contractuelles de tous ordres que l’on voit se généraliser à la fin du Moyen Âge et qui sont elles aussi marquées par l’amitié et son vocabulaire.
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Kansa, Timothé, und Guy Chiasson. „La gouvernance dans un contexte de décentralisation « en action » : le cas de la régionalisation de la forêt en Outaouais“. Articles 36, Nr. 1 (23.01.2017): 93–120. http://dx.doi.org/10.7202/1038762ar.

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Ce texte interroge les formes du pouvoir dans le contexte des institutions régionales au Québec. Malgré la masse des travaux de recherche québécois sur la décentralisation, peu d’entre eux ont abordé la réalité des conférences régionales des élus (CRÉ) et encore moins les dynamiques de pouvoir qui y prennent place. En s’appuyant sur les théories de la gouvernance des territoires, nous analysons les responsabilités en matière de planification forestière assumées par la CRÉ de la région de l’Outaouais (CRÉO). L’objectif est de voir dans quelle mesure la décentralisation des responsabilités en matière forestière vers la région de l’Outaouais s’inscrit dans le passage du « gouvernement à la gouvernance » tel que prévu dans la littérature. Trois dimensions typiquement associées à la gouvernance sont scrutées – le brouillage des frontières, la participation et la collaboration verticale – et amènent à nuancer le lien entre décentralisation et gouvernance territoriale.
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Otando, Gwenaëlle, und Dimitri Uzunidis. „Le renouveau des théories du développement Institutions et bonne gouvernance“. Recherches Internationales 90, Nr. 1 (2011): 9–30. http://dx.doi.org/10.3406/rint.2011.1218.

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TAÏBI, Hamza. „REMUNERATION ET GOUVERNANCE D'ENTREPRISE - La confrontation entre les fondements et les mécanismes relatifs aux dirigeants-“. Dirassat Journal Economic Issue 5, Nr. 2 (01.06.2014): 25–55. http://dx.doi.org/10.34118/djei.v5i2.523.

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L’objet de cet article a porté sur la rémunération des dirigeants comme un mécanisme principal pour la gouvernance d’entreprise. Afin de mener à bien ce travail, nous avons expliqué dans la première partie les différents concepts tels que la rémunération (notion, composants et objectifs), mais également les diverses théories relatives à rémunération et motivation. Dans la seconde partie, nous avons abordé la problématique de cette étude, celle de l’alignement entre la rémunération de dirigeants et le système de gouvernance, en développant les débats mais aussi en montrant comment certains aspects à l’égard de fonction de dirigeant sont importants pour maintenir de rémunération équitable, autant que : pouvoirs managérial, performance, compétences, démarche stratégique de rémunération, coûts/ gains d’agence, éthiques... En conséquence, la rémunération des dirigeants prend une dimension stratégique pour renforcer le système de gouvernance de l’entreprise.
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St-Denis, Xavier. „DORVAL BRUNELLE, DIR., GOUVERNANCE. THÉORIES ET PRATIQUES, MONTRÉAL, ÉDITIONS IEIM, 2010“. Revue québécoise de droit international 23, Nr. 1 (2010): 195. http://dx.doi.org/10.7202/1068414ar.

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Meier, Olivier, und Guillaume Schier. „Quelles théories et principes d'actions en matière de gouvernance des associations ?“ Management & Avenir 20, Nr. 6 (2008): 179. http://dx.doi.org/10.3917/mav.020.0179.

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Latrous, Imen, Marc-André Morency, Salmata Ouedraogo und Jeanne Simard. „La gouvernance d’entreprise au Canada : un domaine en transition“. Revue Organisations & territoires 26, Nr. 1-2 (01.09.2017): 25–43. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v26i1-2.196.

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De nombreux chercheurs ont mis en évidence les aspects et conséquences discutables de certaines conceptions financières ou théories de l’organisation. C’est le cas de la théorie de l’agence, conception particulièrement influente depuis une quarantaine d’années, qui a pour effet de justifier une gouvernance de l’entreprise vouée à maximiser la valeur aux actionnaires au détriment des autres parties prenantes. Cette idéologie de gouvernance justifie de rémunérer les managers, présumés négliger ordinairement les détenteurs d’actions, avec des stock-options, des salaires démesurés. Ce primat accordé à la valeur à court terme des actions relève d’une vision dans laquelle les raisons financières se voient attribuer un rôle prééminent dans la détermination des objectifs et des moyens d’action, de régulation et de dérégulation des entreprises. Cet article se propose de rappeler les éléments centraux de ce modèle de gouvernance et de voir quelles critiques lui sont adressées par des disciplines aussi diverses que l’économie, la finance, le droit et la sociologie.
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Kone, Haoua Badini. „Entrepreneuriat féminin à domicile à Abidjan en Côte d’Ivoire : gouvernance partenariale et perpétuation de la relève“. Revue Organisations & territoires 30, Nr. 2 (04.11.2021): 39–52. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v30n2.1348.

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L’entrepreneuriat féminin en Afrique possède des caractéristiques de gestion spécifiques. Il met en évidence un entrepreneuriat pratiqué à domicile par les femmes avec le soutien du réseau familial. Ce type d’entrepreneuriat manque encore d’assises théoriques fortes. L’objet de cet article est de montrer comment cet entrepreneuriat féminin à domicile, analysé sous le prisme de la gouvernance partenariale, participe à l’apprentissage de comportements responsables favorables à la relève. L’étude prend son ancrage dans les théories du capital social, de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) et de la gouvernance partenariale. Les entretiens réalisés auprès de 16 femmes entrepreneures aux profils divers dans la ville d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, montrent qu’au-delà de saisir des opportunités d’affaires, ces dernières partagent la volonté de transmettre un savoir-faire entrepreneurial à la génération future.
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Grammond, Sébastien. „La gouvernance territoriale au Québec entre régionalisation et participation des peuples autochtones“. Canadian Journal of Political Science 42, Nr. 4 (Dezember 2009): 939–56. http://dx.doi.org/10.1017/s000842390999045x.

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Résumé. Les théories de la gouvernance à paliers multiples ont tendance à minimiser le rôle du droit dans la structuration des systèmes de gouvernance. Or, la juxtaposition de deux évolutions récentes en matière de gouvernance territoriale au Québec, la gouvernance partagée avec les Autochtones et le projet de régionalisation du gouvernement du Québec, remet ce postulat en question. En effet, la protection constitutionnelle dont bénéficient les clauses de gestion territoriale de traités comme la Convention de la Baie James et du Nord québécois et, plus récemment, l'obligation de consulter découlant de l'arrêt Nation haïda, assurent aux Autochtones un pouvoir plus important que celui qui est offert aux acteurs régionaux par le gouvernement du Québec.Abstract. Multi-level governance theories have a tendency to minimize the role of law in shaping governance systems. The study of two instances of territorial governance in Quebec, shared governance with the aboriginal peoples and the Quebec government's regionalization initiative, puts this premise in question. The constitutional protection afforded to the land management provisions of the James Bay and Northern Quebec Agreement and, more recently, to the duty to consult flowing from the Haida Nation case give the aboriginal peoples more power than that recognized to regional actors under the Quebec government's initiative.
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Marsal, Christine. „Gouvernance cognitive et gestion des risques : Boeing et ses projets hautement innovants“. Revue Organisations & territoires 32, Nr. 2 (21.09.2023): 73–96. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v32n2.1601.

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La dimension cognitive de la gouvernance prolonge les théories actionnariales en introduisant d’autres ressources nécessaires au développement de la firme : les ressources cognitives. C’est à travers le conseil d’administration que ces ressources peuvent être mobilisées. Utilisant la théorie de la dépendance des ressources, nous considérons cet apport dans le cas de la gestion des risques en contexte innovant. Notre étude de cas longitudinale fournit plusieurs illustrations. Elle montre que l’entreprise Boeing a conduit pendant 24 ans une démarche dynamique de gestion stratégique des ressources du CA. Ce faisant, elle s’est privée progressivement d’une ressource clé qui lui a fait cruellement défaut dans le développement des programmes 787 et 737 MAX. Le manque de diversité de son conseil peut expliquer en partie les déboires rencontrés par l’entreprise.
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Faure, Alain. „La gouvernance territoriale, pratiques, discours et théories, R. Pasquier, V. Simoulin, J. Weisbein (Eds.)“. Sociologie du travail 51, Nr. 4 (01.10.2009): 579–80. http://dx.doi.org/10.4000/sdt.17584.

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Morris, Karen, und Cécile Fonrouge. „Les enjeux de la gouvernance d’entreprise aujourd’hui. De meilleures théories pour de meilleures pratiques“. Revue française de gestion 38, Nr. 228-229 (28.12.2012): 147–66. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.228-229.147-166.

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Larocque, Annie-Claude. „Vers une modernisation de la gouvernance dans les musées nationaux : théories, pratiques et perspectives“. Muséologies: Les cahiers d'études supérieures 10, Nr. 1 (2021): 151. http://dx.doi.org/10.7202/1093114ar.

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Thiebaut, Georges-Charles, Lambert Farand und Marie-Josée Fleury. „Politiques et plans d’action en santé mentale dans l’OCDE : leçons pour le Québec ?“ Santé mentale au Québec 39, Nr. 1 (10.07.2014): 65–84. http://dx.doi.org/10.7202/1025907ar.

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Cette étude examine les politiques de santé mentale énoncées au cours des quinze dernières années par les pays de l’OCDE et les provinces canadiennes afin d’en décrire les variations, d’identifier certaines configurations et d’en tirer des leçons pour le Québec. Vingt et une politiques sont analysées en faisant appel à un modèle conceptuel dérivé de la théorie de l’action sociale de Parsons. Les politiques varient en termes de différenciation (besoins et groupes priorisés, niveaux d’intervention, finalités, bases factuelles, niveaux de spécification), en termes d’intégration (mécanismes d’efficacité variable allant du fonctionnement en créneaux à l’intégration complète de certaines composantes) et en termes de gouvernance (théories de programme plus ou moins explicites ou fondées, importance variable donnée aux structures, aux processus et aux résultats, mécanismes d’imputabilité et de financement, systèmes d’information et gouvernance clinique variables). Cinq configurations sont identifiées : santé publique, professionnelle, technocratique structurelle, technocratique fonctionnelle et politique. La politique québécoise actuelle, correspondant à une configuration technocratique structurelle, pourrait être bonifiée par le renforcement de ses aspects de santé publique, professionnels et fonctionnels si les obstacles politiques pouvaient être surmontés.
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Haslam, Paul Alexander. „Construire un régime d’investissement étranger dans les Amériques“. Études internationales 38, Nr. 3 (03.10.2007): 311–40. http://dx.doi.org/10.7202/016549ar.

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Résumé Le but de cet article est de mettre en lumière les impacts de la superposition des accords sur l’investissement étranger à dimension multiple sur les théories de la gouvernance globale et les relations internationales. Il examine en particulier le concept des « régimes superposés » (intersecting regimes) et son applicabilité dans les cas de réglementation internationale en matière d’investissement étranger, et s’appuie sur l’argument que les règles en matière d’investissement constituent une sorte de régime superposé spécifique qui n’a pas encore été traitée dans la littérature afférente. L’étude de cas examinée dans cet article décrit d’une part le problème de superposition de règlements dans la gouvernance des investissements étrangers directs sur le continent américain et démontre que ces intersections sont le fait de projets de légalisation issus de visions de la politique différentes quant au règlement de ces investissements étrangers qui sont en compétition les unes avec les autres ; et d’autre part comment ces superpositions se concrétisent pour aboutir à des règles et normes qui interfèrent les unes avec les autres et se contredisent ; et enfin discute les effets de ces interférences institutionnelles.
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Hibou, Béatrice. „Banque mondiale : les méfaits du catéchisme économique. L'exemple de l'Afrique subsaharienne“. Politique africaine 71, Nr. 1 (1998): 58–74. http://dx.doi.org/10.3406/polaf.1998.6151.

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La Banque mondiale a réussi à s’attribuer le monopole du discours légitime sur l’économie et la bonne gouvernance en se fondant sur un ensemble de théories politiques et économiques qui s’avèrent n’être finalement que des croyances. Ce discours reflète une position politique et morale qui se sert de thèses scientifiques édulcorées pour se légitimer. Il s’agit en cela d’un véritable catéchisme proche du travail des missions religieuses de l’époque de la colonisation. Le discours continue de s’imposer alors même que, pour des raisons organisationnelles internes et en raison des pratiques politiques de ses interlocuteurs, la Banque voit ses réformes lui échapper et doit accepter les pratiques de double langage et de falsification de son action.
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Dufour, Frédérick Guillaume, und Jonathan Martineau. „Le moment libéral et sa critique“. Études internationales 38, Nr. 2 (04.07.2007): 209–27. http://dx.doi.org/10.7202/016024ar.

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Résumé Dans cet article, les auteurs évaluent les contributions de deux théoriciens poststructuralistes des relations internationales, Michael Dillon et Julian Reid, à la critique de la gouvernance globale libérale en situant ces contributions dans le contexte du moment libéral de la fin du siècle dernier. En s’interrogeant sur la problématique des théories du biopouvoir, de la guerre et de la stratégie, les auteurs exposent les zones de tension du projet de Dillon et Reid en mettant l’accent sur son imprécision quant à la critique des catégories libérales, sur certaines ambiguïtés liées à l’épistémologie dite complexe et, finalement, sur la tendance au fonctionnalisme du modèle qu’ils proposent. En conclusion, les auteurs présentent l’ébauche d’une conceptualisation alternative visant à surmonter ces limites théoriques.
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Caye, Pierre. „Architecture et république“. Le Visiteur N° 24, Nr. 1 (01.03.2019): 41–48. http://dx.doi.org/10.3917/visit.024.0037.

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On ne cesse de discuter de la république, mais on est en droit d’être surpris de ces débats actuels où l’idée de république a disparu de toute notion de service public, lequel est pourtant la clef de la construction républicaine française, jusqu’à la V e République comprise. Se sont substituées à la notion juridique de la république de nouvelles constructions intellectuelles qui se sont efforcées de refonder la notion de public sans passer par les constructions juridiques qui, à travers l’histoire, ont élaboré la république elle-même. C’est ainsi qu’a commencé à émerger, dans les années 1960, la notion d’espace public sous la plume du philosophe allemand Jürgen Habermas, fondée sur l’intersubjectivité et l’agir communicationnel. Il est clair que cette nouvelle définition du public a fortement contribué aux transformations politiques que nous connaissons depuis une génération sous le nom de gouvernance. Pourtant, la notion d’espace public est aussi vieille que la notion de politique, dans la Grèce ou dans la Rome antiques. Mieux encore, l’architecture et l’urbanisme ont alors joué le plus grand rôle dans cette définition originaire de l’espace public, rôle que les nouvelles théories ont tendance à minimiser. Nous verrons combien l’architecture contribue à définir l’espace public et, ce faisant, joue un rôle fondamental dans la construction républicaine, que les nouvelles théories, faute de bien comprendre l’opérativité institutionnelle de l’architecture, ne font en réalité rien d’autre que de déconstruire.
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Pires, Elson Luciano Silva, Lucas Labigalini Fuini, Wilson Bento Figueiredo Filho und Eugênio Lima Mendes. „A GOVERNANÇA TERRITORIAL REVISITADA: DISPOSITIVOS INSTITUCIONAIS, NOÇÕES INTERMEDIÁRIAS E NÍVEIS DE REGULAÇÃO“. GEOgraphia 19, Nr. 41 (25.01.2018): 24. http://dx.doi.org/10.22409/geographia.v19i41.766.

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A palavra governança não é nova. Ela perpassa por diversos períodos da história e assume significados específicos em determinadas épocas e países. Atualmente, o conceito de governança designa todos os procedimentos institucionais das relações de poder e das formas de gestão públicas ou privadas, tanto formais como informais, que regem a ação política dos atores. O objetivo deste artigo é problematizar os fatores explicativos das teorias institucionalistas que tratam a governança territorial como uma condição necessária para estabelecer compromissos entre os atores, com vistas ao desenvolvimento econômico, social e político das metrópoles, das cidades e seus territórios locais e regionais. Enfrentar as lacunas do debate acadêmico e coadunar os conceitos da literatura internacional referente à governança territorial, em especial a de matriz francesa, com a nacional, são um dos principais contributos deste artigo. REVISITING TERRITORIAL GOVERNANCE: INSTITUTIONAL DEVICES, INTERMEDIATE NOTIONS AND REGULATORY LEVELS Abstract The word governance is not new. It goes through different periods of history and takes specific meanings in certain times and countries. Currently, the concept of governance can be defined as institutional procedures of power relations and of public or private forms of management, which can be formal as well as informal, that govern political actions of political actors. The purpose of this article is to analyze the explanatory factors of institutionalist theories that approach territorial governance as a necessary condition to establish compromises among actors, seeking an economic, social, and political development of metropolis, cities, and their regional and local territories. One of the main contribution of this paper is to address the gaps in academic debate, and to relate national Brazilian concepts to international literature concerning territorial governance, in particular the French theoretical framework. Keywords: Institutional forms; territorial governance; modes of regulation. LA GOUVERNANCE TERRITORIALE REVISEE: DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS, NOTIONS INTERMÉDIAIRES ET NIVEAUX DE RÉGULATION Resumé Le mot gouvernance n'est pas nouveau. Il traverse diverses périodes de l'histoire et prend des significations spécifiques à certains moments et pays. Actuellement, le concept de gouvernance désigne toutes les procédures institutionnelles de relations de pouvoir et de formes de gestion publiques ou privées, formelles ou informelles, qui régissent l'action politique des acteurs. L'objectif de cet article est de problématiser les facteurs explicatifs des théories institutionnalistes qui traitent la gouvernance territoriale comme une condition nécessaire pour établir des compromis entre les acteurs, en vue du développement économique, social et politique de la métropole, des villes et de leurs territoires locaux et régionaux. Faire face aux lacunes du débat académique en accord avec les concepts de la littérature internationale sur la gouvernance territoriale, notamment la matrice française, avec la matrice nationale, sont l'une des contributions majeures de cet article. Mots-clés: Formes institutionnelles; gouvernance territoriale; modes de régulations
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Pires, Elson Luciano Silva, Lucas Labigalini Fuini, Wilson Bento Figueiredo Filho und Eugênio Lima Mendes. „A GOVERNANÇA TERRITORIAL REVISITADA: DISPOSITIVOS INSTITUCIONAIS, NOÇÕES INTERMEDIÁRIAS E NÍVEIS DE REGULAÇÃO“. GEOgraphia 19, Nr. 41 (25.01.2018): 24. http://dx.doi.org/10.22409/geographia2017.1941.a13816.

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A palavra governança não é nova. Ela perpassa por diversos períodos da história e assume significados específicos em determinadas épocas e países. Atualmente, o conceito de governança designa todos os procedimentos institucionais das relações de poder e das formas de gestão públicas ou privadas, tanto formais como informais, que regem a ação política dos atores. O objetivo deste artigo é problematizar os fatores explicativos das teorias institucionalistas que tratam a governança territorial como uma condição necessária para estabelecer compromissos entre os atores, com vistas ao desenvolvimento econômico, social e político das metrópoles, das cidades e seus territórios locais e regionais. Enfrentar as lacunas do debate acadêmico e coadunar os conceitos da literatura internacional referente à governança territorial, em especial a de matriz francesa, com a nacional, são um dos principais contributos deste artigo. REVISITING TERRITORIAL GOVERNANCE: INSTITUTIONAL DEVICES, INTERMEDIATE NOTIONS AND REGULATORY LEVELS Abstract The word governance is not new. It goes through different periods of history and takes specific meanings in certain times and countries. Currently, the concept of governance can be defined as institutional procedures of power relations and of public or private forms of management, which can be formal as well as informal, that govern political actions of political actors. The purpose of this article is to analyze the explanatory factors of institutionalist theories that approach territorial governance as a necessary condition to establish compromises among actors, seeking an economic, social, and political development of metropolis, cities, and their regional and local territories. One of the main contribution of this paper is to address the gaps in academic debate, and to relate national Brazilian concepts to international literature concerning territorial governance, in particular the French theoretical framework. Keywords: Institutional forms; territorial governance; modes of regulation. LA GOUVERNANCE TERRITORIALE REVISEE: DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS, NOTIONS INTERMÉDIAIRES ET NIVEAUX DE RÉGULATION Resumé Le mot gouvernance n'est pas nouveau. Il traverse diverses périodes de l'histoire et prend des significations spécifiques à certains moments et pays. Actuellement, le concept de gouvernance désigne toutes les procédures institutionnelles de relations de pouvoir et de formes de gestion publiques ou privées, formelles ou informelles, qui régissent l'action politique des acteurs. L'objectif de cet article est de problématiser les facteurs explicatifs des théories institutionnalistes qui traitent la gouvernance territoriale comme une condition nécessaire pour établir des compromis entre les acteurs, en vue du développement économique, social et politique de la métropole, des villes et de leurs territoires locaux et régionaux. Faire face aux lacunes du débat académique en accord avec les concepts de la littérature internationale sur la gouvernance territoriale, notamment la matrice française, avec la matrice nationale, sont l'une des contributions majeures de cet article. Mots-clés: Formes institutionnelles; gouvernance territoriale; modes de régulations
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Pires, Elson Luciano Silva, Lucas Labigalini Fuini, Wilson Bento Figueiredo Filho und Eugênio Lima Mendes. „A GOVERNANÇA TERRITORIAL REVISITADA: DISPOSITIVOS INSTITUCIONAIS, NOÇÕES INTERMEDIÁRIAS E NÍVEIS DE REGULAÇÃO“. GEOgraphia 19, Nr. 41 (25.01.2018): 24. http://dx.doi.org/10.22409/geographia2017.v19i41.a13816.

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A palavra governança não é nova. Ela perpassa por diversos períodos da história e assume significados específicos em determinadas épocas e países. Atualmente, o conceito de governança designa todos os procedimentos institucionais das relações de poder e das formas de gestão públicas ou privadas, tanto formais como informais, que regem a ação política dos atores. O objetivo deste artigo é problematizar os fatores explicativos das teorias institucionalistas que tratam a governança territorial como uma condição necessária para estabelecer compromissos entre os atores, com vistas ao desenvolvimento econômico, social e político das metrópoles, das cidades e seus territórios locais e regionais. Enfrentar as lacunas do debate acadêmico e coadunar os conceitos da literatura internacional referente à governança territorial, em especial a de matriz francesa, com a nacional, são um dos principais contributos deste artigo. REVISITING TERRITORIAL GOVERNANCE: INSTITUTIONAL DEVICES, INTERMEDIATE NOTIONS AND REGULATORY LEVELS Abstract The word governance is not new. It goes through different periods of history and takes specific meanings in certain times and countries. Currently, the concept of governance can be defined as institutional procedures of power relations and of public or private forms of management, which can be formal as well as informal, that govern political actions of political actors. The purpose of this article is to analyze the explanatory factors of institutionalist theories that approach territorial governance as a necessary condition to establish compromises among actors, seeking an economic, social, and political development of metropolis, cities, and their regional and local territories. One of the main contribution of this paper is to address the gaps in academic debate, and to relate national Brazilian concepts to international literature concerning territorial governance, in particular the French theoretical framework. Keywords: Institutional forms; territorial governance; modes of regulation. LA GOUVERNANCE TERRITORIALE REVISEE: DISPOSITIFS INSTITUTIONNELS, NOTIONS INTERMÉDIAIRES ET NIVEAUX DE RÉGULATION Resumé Le mot gouvernance n'est pas nouveau. Il traverse diverses périodes de l'histoire et prend des significations spécifiques à certains moments et pays. Actuellement, le concept de gouvernance désigne toutes les procédures institutionnelles de relations de pouvoir et de formes de gestion publiques ou privées, formelles ou informelles, qui régissent l'action politique des acteurs. L'objectif de cet article est de problématiser les facteurs explicatifs des théories institutionnalistes qui traitent la gouvernance territoriale comme une condition nécessaire pour établir des compromis entre les acteurs, en vue du développement économique, social et politique de la métropole, des villes et de leurs territoires locaux et régionaux. Faire face aux lacunes du débat académique en accord avec les concepts de la littérature internationale sur la gouvernance territoriale, notamment la matrice française, avec la matrice nationale, sont l'une des contributions majeures de cet article. Mots-clés: Formes institutionnelles; gouvernance territoriale; modes de régulations
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Bouillaud, Christophe. „Sabine Saurugger, Théories et concepts de l’intégration européenne , Paris, Presses de Sciences Po, 2009 (Gouvernance), 484 p., bibliographie, index.“ Revue française de science politique Vol. 60, Nr. 4 (25.08.2010): III. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.604.0787c.

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Mockle, Daniel. „Les approches critiques du droit administratif“. Note 57, Nr. 3 (28.09.2016): 497–526. http://dx.doi.org/10.7202/1037542ar.

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La parution en février 2015 de l’ouvrage intitulé L’État du droit administratif permet de renouer en partie, dans le contexte de la France, avec l’analyse critique du droit, notamment par l’étude de dimensions qui relèvent de la surdétermination. Ce qui serait déterminant en dernière instance, au point de surdéterminer une structure dominante comme celle du droit administratif, relève désormais des sciences économiques, des sciences de la gestion et des théories contemporaines de la nouvelle gouvernance publique. Ces dimensions conditionnent désormais la production du droit administratif, au même titre que les figures de l’État managérial. Cet ouvrage introduit ainsi des perspectives qui vont bien au-delà d’un seul modèle national, comme c’est le cas de la France. Dans ce contexte, il est utile de faire une rétrospective des approches critiques du droit administratif en France, la contrepartie étant l’évolution des réflexions sur ce point en monde anglo-américain. L’analyse qui suit montre qu’il est légitime de s’interroger sur ce qui peut être considéré comme de l’analyse critique du droit, et ce, en prenant pour contrepoint l’échec relatif des approches trop externes au droit.
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Auvachez, Élise. „Penser la citoyenneté européenne. Du Livre blanc sur la gouvernance au projet de Traité constitutionnel“. Canadian Journal of Political Science 40, Nr. 2 (Juni 2007): 343–65. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070473.

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Résumé. Dans les discours politiques comme dans la littérature universitaire sur la construction européenne, la dernière décennie du 20ème siècle a été celle de la citoyenneté. Toutefois, la prolifération des théories autour de la citoyenneté européenne s'est brusquement arrêtée en 2001. Ce silence chez les théoriciens européanistes doit-il laisser conclure à une absence de développements en matière de citoyenneté européenne ces dernières années? Dans cet article, nous démontrons que la citoyenneté européenne doit être examinée à la lumière des développements politiques dont l'Union a fait l'objet ces dernières années. La comparaison du Livre Blanc sur la gouvernance européenne (2001) et du projet de Traité constitutionnel (2004) montre une certaine tension dans le discours institutionnel contemporain sur la citoyenneté européenne. L'article propose une nouvelle grille d'analyse pour appréhender cette tension et penser la citoyenneté européenne aujourd'hui; ce nouveau prisme est fondé sur la distinction entre “ citoyenneté de gouvernement ” et “ citoyenneté de gouvernance ”.Abstract. In political discourse as well as scholarly research on the European Union, the last decade of the 20th century was the decade of citizenship. But, despite numerous unresolved questions, there has been a virtual silence on the matter since 2001. Does this mean that there have been no major developments in European citizenship over the past few years? The answer is clearly negative. Via a comparison of the White Paper on European Governance (2001) and the draft Constitution (2004), this article documents a certain tension in the institutional discourse about European citizenship. It proposes a new theoretical model to grasp this tension and to understand European citizenship as it is conceived nowadays. This analytic prism is based on the distinction between “government citizenship” and “governance citizenship.”
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Teisman, Geert R., und Jurian Edelenbos. „La gouvernance de l'eau sous l'angle de la synchronisation des systèmes : synthèse des enseignements empiriques et des théories de la complexité“. Revue Internationale des Sciences Administratives 77, Nr. 1 (2011): 103. http://dx.doi.org/10.3917/risa.771.0103.

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Souki, Hakima, und Leïla Melbouci. „L'Entreprise Publique Algérienne Face aux Défis de l'Économie du Savoir : L’Analyse par les Théories Contractuelles = The Algerian Public Company in Front of the Challenges of the Knowledge Economy : Analysis by Contractual Theories“. مجلة الباحث, Nr. 15 (2015): 115–31. http://dx.doi.org/10.12816/0017558.

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Grenier, Fernand. „LAFONTAINE, Danielle et JEAN, Bruno (dir.) (2005) Territoires et fonctions. Tome 1 : Des politiques aux théories : les modèles de développement régional et de gouvernance en débats. Tome 2 : Des pratiques aux paradigmes : les systèmes régionaux et les dynamiques d’innovation en débats. Rimouski, GRIDEQ/CRDT, 408 p. et 298 p. (ISBN 2-920270-76-1, 2-290270-77-X)“. Cahiers de géographie du Québec 50, Nr. 140 (2006): 250. http://dx.doi.org/10.7202/014094ar.

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Boisvert, Michel. „Danielle Lafontaine et Bruno Jean (dirs), Territoires et fonctions. Tome 1. Des politiques aux théories : les modèles de développement régional et de gouvernance en débats, Rimouski, GRIDEQ, 2005, 408 p. Danielle Lafontaine et Bruno Jean (dirs), Territoires et fonctions. Tome 2. Des pratiques aux paradigmes : les systèmes régionaux et les dynamiques d’innovation en débats, Rimouski, GRIDEQ, 2005, 298 p.“ Recherches sociographiques 47, Nr. 3 (2006): 613. http://dx.doi.org/10.7202/014661ar.

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Smith, Andy. „A. Faure, J.-Ph. Leresche, P. Muller, S. Nahrath (dir.), Action publique et changements d’échelles : les nouvelles focales du politique , Paris, L’Harmattan, 2007 ; A. Faure, E. Négrier (dir.), Les politiques publiques à l’épreuve de l’action locale. Critiques de la territorialisation , Paris, L’Harmattan, 2007 ; R. Pasquier, V. Simoulin, J. Weisbein (dir.), La gouvernance territoriale. Pratiques, discours et théories , Paris, LGDJ, 2007 ; A. Faure, A.-C. Douillet (dir.), L’action publique et la question territoriale , Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2005.“ Revue française de science politique Vol. 58, Nr. 6 (04.12.2008): II. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.586.1015b.

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MONTARGOT, Nathalie, und Xavier BORG. „Gestion touristique de sites culturels et relations entre parties prenantes“. Concilier tourisme et développement durable 36, Nr. 1 (12.05.2017). http://dx.doi.org/10.7202/1042478ar.

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La mise en tourisme d’un site culturel labellisé au patrimoine mondial de l’humanité est analysée à partir du cas du pont du Gard, en Languedoc-Roussillon. Cette étude vise à mieux comprendre la dynamique des relations de gouvernance, dans le cadre d’une gestion patrimoniale et culturelle décentralisée. Une revue de littérature portant sur la théorie des parties prenantes et leurs possibles conflits est d’abord réalisée. Des entretiens semi-directifs menés auprès des parties prenantes contractuelles et non contractuelles sont ensuite analysés en fonction de leur pouvoir, de leur légitimité et de l’urgence de leurs revendications. Les résultats révèlent des divergences de perception en matière de gouvernance, de vision relative au développement du site ainsi que des rapports de force allant jusqu’au conflit. Les résultats permettent de définir une typologie des parties prenantes et démontrent la complexité de leurs relations, dans un contexte de changement lié à la réforme territoriale. Une discussion analytique et prescriptive permet d’envisager des pistes pour évoluer vers une meilleure concertation.
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Dupuis, Alain, Luc Farinas und Louis Demers. „Gouvernance et fusions d’établissements sociosanitaires“. Revue Gouvernance 1, Nr. 2 (20.03.2017). http://dx.doi.org/10.7202/1039151ar.

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Dans cet article, nous nous demandons quel est ce « problème de coordination » pour lequel les fusions d’établissements seraient une solution. Nous tentons de répondre à cette question en nous inspirant des théories de l’organisation et du design organisationnel, ce que font peu les études qui dénoncent les problèmes de coordination et qui appellent à l’intégration des établissements et des services. Ces théories nous apprennent qu’il existe, au-delà de la populaire trilogie marché-hiérarchie-réseau, une multitude de mécanismes de gouvernance et de coordination aux propriétés partiellement distinctes. Les systèmes sociosanitaires combinent de diverses façons ces mécanismes. Les fusions ont pour effet d’accentuer l’importance de certains mécanismes tels que l’autorité centrale, la hiérarchie et les règles formelles. Ces mécanismes ont leur importance, mais il reste à faire la preuve que les renforcer puisse améliorer le fonctionnement du système sociosanitaire québécois, car ils ont des limites importantes en situation de complexité. Dans cet article, nous analysons les fusions d’établissements sociosanitaires sous l’angle des mécanismes de gouvernance et de coordination qui sont en jeu.
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سوكي, حكيمة, und ليلى ملبوسي. „L’Entreprise Publique Algérienne Face Aux Défis De L’économie Du Savoir: L’analyse Par Les Théories Contractuelles“. مجلة الباحث, 2015, 115. http://dx.doi.org/10.35156/0505-000-015-034.

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Létourneau, Alain. „Les théories de la gouvernance. Pluralité de discours et enjeux éthiques“. VertigO, Hors série 6 (09.11.2009). http://dx.doi.org/10.4000/vertigo.8891.

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Lavelle, Sylvain, Gilles Hériard Dubreuil, Serge Gadbois, Claire Mays und Thierry Schneider. „Démocratie constructive et gouvernance de la technique“. Revue Gouvernance 7, Nr. 2 (08.02.2017). http://dx.doi.org/10.7202/1038920ar.

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Il existe au sein des théories et des pratiques de la gouvernance démocratique une tendance dominante qui trouve son origine dans la pensée dialogique contemporaine, celle de Habermas en particulier, et dans une moindre mesure, celle de Latour et Callon. Les modèles dialogiques se distinguent par le privilège qu’ils accordent à des degrés divers à la discussion et à l’entente, au risque de favoriser les dispositifs institutionnels de démocratie délibérative et participative, tels que le débat public ou la conférence de citoyen. Le modèle de la démocratie constructive apparaît en comparaison comme une voie alternative qui permet de combler certaines lacunes des modèles dialogiques. Le modèle de la démocratie constructive peut s’appliquer au sein de la gouvernance de la technique dans les secteurs où la tendance dialogique est manifeste et où elle tend à conforter une forme de « technocratie éclairée ». Le dispositif du projet européen Cowam-in-Practice (CIP) propose une expérimentation inspirée par la démocratie constructive dans la gestion des déchets radioactifs, issus pour l’essentiel de l’exploitation des centrales nucléaires. La voie de la démocratie constructive mise à l’épreuve dans ce processus technique et social complexe vise une transformation du système de relations entre acteurs ainsi qu’une consolidation de l’autonomie tant heuristique que stratégique de la société civile.
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Grand, Bernard, und Philippe Grill. „Les théories partenariales de la gouvernance : Idéologies sous-jacentes et mécanisme de prise de décision éthique.“ Finance Contrôle Stratégie, Nr. 23-1 (28.01.2020). http://dx.doi.org/10.4000/fcs.4807.

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Mercer, Colin. „"Little Supplements of LIfe": Urban Governance and Quality of Life“. Canadian Journal of Communication 27, Nr. 2 (01.02.2002). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2002v27n2a1304.

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Abstract: This paper presents an approach to urban governance and quality of life that combines recent French theory with current English and Australian practice. The historical concepts of "culture" and "governance" developed by Foucault and Bourdieu (among others) are integrated into several case studies of contemporary cultural policies enacted in cities across the U.K. and in Australia. The present work thus seeks to combine theoretical concerns with practical applications, towards the investigation and understanding of a particularity held in common: quality of life indicators, as expressed in patterns of both social and cultural capital assessment, in both urban and community environments. Résumé: Cet article présente une approche à la gouvernance urbaine et à la qualité de la vie qui allie des théories françaises récentes à des pratiques anglaises et australiennes courantes. Il unit les concepts historiques de « culture » et de « gouvernance » développés par Foucault et Bourdieu (entre autres) à plusieurs études de cas. Ces dernières portent sur des politiques culturelles contemporaines formulées dans des villes d'une part à l'autre de la Grande Bretagne et de l'Australie. Cette étude cherche ainsi à associer questions théoriques et applications pratiques, afin d'examiner et de comprendre une particularité qu'elles ont en commun: les indicateurs de qualité de vie, tels qu'exprimés dans l'évaluation de capital social et culturel, tant dans les milieux communautaires qu'urbains.
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Eberhard, Christoph. „Au-delà de l’universalisme et du relativisme“. 33, Nr. 3 (07.05.2010): 79–100. http://dx.doi.org/10.7202/039682ar.

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La pensée et la pratique des droits de l’homme ont longtemps été piégées dans un double dilemme : dilemme entre universalisme et relativisme, d’une part, et entre théories et pratiques, d’autre part. Au niveau théorique, l’opposition entre universalité des droits de l’homme, défendue surtout par les juristes, et relativité des cultures, surtout défendue par les anthropologues, semblait insurmontable. À un niveau plus pratique, l’universalité des droits de l’homme se heurtait aux réalités du terrain et posait la question de l’applicabilité des déclarations de droits dans des contextes socioculturels divers. On assiste de nos jours à une réorientation des débats. Par leur inscription dans le contexte plus large de la globalisation et de la reconfiguration sémantique du champ politico-économico-juridique autour des notions de « gouvernance » et de « développement durable », penser un horizon pluraliste et interculturel pour les droits de l’homme devient possible. Cela nécessite de se pencher sur l’émergence d’une nouvelle éthique d’un agir collectif responsable fondé sur la reconnaissance de notre fragilité individuelle et collective. L’apport des anthropologues, longtemps absents de la réflexion sur les droits de l’homme, est précieux dans cette entreprise.
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Desage, Fabien. „Romain Pasquier, Vincent Simoulin et Julien Weisbein (dir.), 2007, La gouvernance territoriale. Pratiques, discours et théories, Paris, L.G.D.J., 235 p.“ Développement durable et territoires, 02.10.2007. http://dx.doi.org/10.4000/developpementdurable.4551.

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Tabau, Anne-Sophie. „Une gouvernance globale du climat par la transparence depuis l’Accord de Paris : Le droit global de l’environnement comme solfège ?“ Revista de Direito Internacional 14, Nr. 3 (27.02.2018). http://dx.doi.org/10.5102/rdi.v14i3.4981.

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Les négociations internationales relatives aux changements climatiques ont révélé une attente croissante de transparence sur la gouvernance de ce phénomène global, dans un contexte de prise de conscience affinée de son caractère multifactoriel et multiscalaire. Partant de ce constat, cette contribution entend illustrer la capacité du droit global, dans ces différentes déclinaisons doctrinales, à permettre aux juristes de mieux apprécier les mutations du droit induites par l’exigence accrue de transparence en matière climatique et consacrée dans l’Accord de Paris. Tel est le cas, dans la mesure où, le droit global tient compte des acteurs et des normes régulant la société internationale, mais aussi des acteurs et des normes qui, dans les faits, exercent leur influence sur la société globalisée. Les théories du droit global proposent donc avant tout une méthode renouvelée d’analyse juridique. Elles offrent une approche du droit qui traduit la complexité des phénomènes que celui-ci contribue à réguler. Le droit global serait en quelques sorte un solfège, susceptible d’être mobilisé comme outil pour composer et orchestrer une musique juridique harmonieuse. Ainsi, le droit global permet-il de concevoir les interactions normatives induites par le caractère central de la transparence en matière climatique, mais aussi de comprendre l’orchestration originale à l’oeuvre, en mettant également en évidence les interactions d’acteurs qui sont nécessaires pour rendre cette transparence opérationnelle.
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Bodolica, Virginia, und Martin Spraggon. „Vers la construction d’une mesure composite d’indépendance des conseils d’administration“. Revue Gouvernance 4, Nr. 2 (06.03.2017). http://dx.doi.org/10.7202/1039109ar.

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Le but principal de cet article théorique est d’approfondir notre compréhension des relations entre les actionnaires et les administrateurs des sociétés. Plus particulièrement, nous nous proposons de bâtir une mesure composite d’indépendance des conseils d’administration qui devrait leur permettre de remplir plus adéquatement leurs responsabilités de surveillance des activités des dirigeants et de répondre aux attentes des actionnaires, notamment en matière d’amélioration de la performance organisationnelle. Le dédoublement des rôles assumés par les administrateurs, qui peuvent agir à la fois comme des principaux et des agents, nous amène à prendre en considération plusieurs caractéristiques des conseils permettant d’assurer leur indépendance par rapport à la direction. Nous croyons ainsi que la mesure composite d’indépendance des conseils est multidimensionnelle et doit être construite à partir de plusieurs variables différentes incluant non seulement des attributs structurels des conseils d’administration (ex. ratio d’administrateurs non reliés, séparation des postes, taille du conseil, distance démographique en termes d’âge et de niveau de scolarité et proportion d’administrateurs en poste avant la nomination de l’actuel PDG) mais aussi des mécanismes de rémunération des administrateurs (ex. valeur monétaire de la rémunération fixe, valeur des actions détenues par les membres du conseil et proportion de la rémunération versée en actions sur la rémunération fixe). La construction de cette mesure composite nous permettra de contribuer à l’avancement des connaissances dans le domaine de gouvernance d’entreprise de plusieurs façons. D’abord, nous pourrons comprendre quel amalgame d’attributs structurels des conseils et de mécanismes de rémunération des administrateurs permet d’optimiser la performance organisationnelle. Puis, en nous appuyant sur un cadre conceptuel élargi, nous pourrons démontrer la complémentarité de quatre théories (ex. de l’agence, institutionnelle, politique et de dépendance des ressources) pour l’exploration des questions de gouvernance sous plusieurs angles différents. Enfin, lors d’une étude empirique ultérieure, nous pourrons produire des résultats spécifiques au contexte canadien, alors que les recherches précédentes ont été menées aux États-Unis et en Angleterre, des milieux ayant des législations, des institutions et des normes de rémunération des administrateurs différentes.
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Henrion-dourcy, Isabelle. „Télévision“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.028.

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Les études anthropologiques de la télévision relèvent d’un domaine en pleine expansion depuis le début des années 2000 : l’anthropologie des médias (media anthropology, plus développée dans les travaux anglophones que francophones). En prise avec les aspects les plus modernes et globalisés des communautés ethnographiées, ces travaux confrontent l’anthropologie classique, enracinée dans la petite échelle des rapports sociaux de proximité, sur les plans à la fois théoriques et méthodologiques (Dickey 1997; Spitulnik 1993; Askew 2002). La production centralisée de ces contenus culturels dépasse largement la dimension locale ; et les généralisations à partir des ethnographies de la réception sont malaisées à formuler. Contrairement à l’imprimé et à Internet, qui excluent les illettrés, la télévision se veut plus « démocratique », à la portée de tous. Certes concurrencée en Occident par Internet, la télévision reste dans les sociétés non occidentales, où le taux d’alphabétisation est variable, le médium de masse de référence. Elle occupe une partie importante du temps et de l’espace domestique et elle reste l’écran privilégié sur lequel sont projetées des questions cruciales telles que la construction nationale et les reconfigurations identitaires. Les propositions théoriques de l’anthropologie des médias sont principalement politiques, et elles ont largement puisé à l’extérieur de l’anthropologie (Henrion-Dourcy 2012) : aux Cultural studies (études de la réception, publics actifs) ; aux études de la communication (construction du champ médiatique, rapport au champ politique national ou global, études d’impact) ; à la Social theory (opposition structure/pouvoir d’agir, théories de la gouvernance) ; à la sociologie (sphère publique, mouvements sociaux) ; à l’économie politique (car la télévision est avant tout une industrie culturelle) ; aux Postcolonial studies (étude critique de la modernité comme rapport à l’Occident post/colonisateur) ; aux théories du développement ; à celles de la globalisation (homogénéisation versus hétérogénéisation culturelle, impérialisme culturel, hybridité, modernités alternatives) ; et enfin aux théories du transnationalisme (loyautés multiples, identités flexibles). L’anthropologie des médias est donc intrinsèquement pluridisciplinaire. La télévision est produite en masse, mais consommée dans l’intimité des foyers. C’est la complexité de cette situation qui conduit les chercheurs à assembler des influences théoriques issues d’horizons divers. Les études proprement anthropologiques de la télévision ont débuté par la publication, dès le début des années 1980, d’articles épars où des anthropologues, familiers de longue date avec un groupe particulier, tentaient de faire sens de l’irruption subite de la petite lucarne sur leurs terrains d’enquête, un peu à la façon d’une comparaison qualitative « avant/après » (Granzberg et Steinberg 1980 chez les Algonquins; Graburn 1982 chez les Inuits; Kent 1985 chez les Navajos ; Lyons 1990 au Bénin ; Pace 1990 en Amazonie brésilienne). A la suite de quelques monographies marquantes (Naficy 1993 sur les immigrés iraniens de Los Angeles ; Gillespie 1995 sur les immigrés indiens du nord de l’Angleterre), l’anthropologie de la télévision a décollé au tournant des années 2000 grâce aux cinq figures importantes du Program for Culture and Media de la New York University : Ginsburg, Abu-Lughod et Larkin (2002), Abu-Lughod (2004) ainsi que Mankekar (1999). Le titre de ce dernier ouvrage résume d’ailleurs bien le propos de l’anthropologie de la télévision : « un écran sur lequel se projette la culture et un espace d’où l’on peut voir le politique » (Screening Culture, Viewing Politics). Il faudrait ajouter que le propre de la télévision est aussi de travailler ces deux dimensions macrosociales dans l’intimité de la famille. Les thèmes principaux de ces recherches touchent donc essentiellement aux ‘représentations culturelles’ et à leurs reconfigurations. On y observe comment les producteurs et les spectateurs sont amenés à mettre en lumière, débattre, contester ou négocier des représentations relatives à la modernité (Abu-Lugho 2004), aux imaginaires politiques (Mankekar 1999), à l’autoreprésentation pour les groupes minorisés (Henrion-Dourcy 2012), aux rapports de genre (Werner 2006), aux désirs, affects et valeurs morales, surtout dans les fictions (Machado-Borges 2003), et enfin à la circulation transnationale de contenus symboliques (dans le cas de diasporas ou de téléséries produites sur un continent et consommées sur un ou plusieurs autres : Werner 2006). Les formats des productions télévisuelles se retrouvent certes aux quatre coins du monde : le bulletin d’information aux heures de grande écoute, les séries mélodramatiques en journée, la téléréalité en prime-time, et les talk-shows en fin de soirée. Mais le contenu de ces formats familiers, et surtout la réception qui en est faite, révèlent à chaque fois des spécificités culturelles locales. Songeons notamment à l’émission de téléréalité Afghan Star (une saison annuelle depuis 2005), diffusée dans et pour un pays en guerre, et dans un rapport tendu avec certaines représentations de l’Occident, et où les relations entre les genres sont très codifiées.
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Hervé, Caroline. „Communs“. Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Goodale, Mark. „Droits humains“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

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En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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