Auswahl der wissenschaftlichen Literatur zum Thema „Smith, Franck – Critique et interprétation“

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Zeitschriftenartikel zum Thema "Smith, Franck – Critique et interprétation"

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Levy, Joseph. „Décolonialisme méthodologique“. Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.069.

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La critique de l’anthropologie contemporaine porte de plus en plus sur le caractère hégémonique qui a marqué son développement au plan des savoirs et des pratiques, reléguant à la périphérie ou dans la marginalité l’expression de problématiques, de théories et de méthodologies de recherche qui s’écartent des normes dominantes. Cette emprise est remise en question non seulement par les milieux anthropologiques académiques et non académiques qui proposent de nouvelles perspectives, mais aussi par les populations sur lesquelles les recherches portent. Celles-ci s’opposent aux approches en vigueur dont elles remettent en question les fondements occidentalocentriques. Les chercheurs issus de ces groupes proposent ainsi une « décolonisation des méthodologies », comme l’avance Smith (1998). Cette critique repose, entre autres, sur une dénonciation des concepts, des normes et des pratiques qui sous-tendent les recherches, des rapports de pouvoir fondés sur l’impérialisme et le colonialisme, des constructions des identités problématiques, des modes d’écriture et des reconstructions historiques qui remettent en question les visions du monde autochtones. Les objectifs de cette remise en question sont de redonner une voix à des populations privées de reconnaissance, de contribuer à la renaissance des cultures méconnues, en s’appuyant sur des contre-pratiques fondées sur des perspectives fondées sur une critique du positivisme, sur le féminisme, enfin sur le soutien aux mouvements autochtones locaux et internationaux. Les chercheurs issus de ces groupes revendiquent de nouvelles approches théoriques et de nouvelles pratiques pour définir un agenda de recherches qui correspondent aux préoccupations politiques, culturelles et sociales et dans lesquelles les principes d’autodétermination, de décolonisation, de justice sociale et de mobilisation sont revendiqués. Smith (1998) propose ainsi un « agenda pour la recherche autochtone » qui s’inscrit dans une perspective à la fois globale et locale. S’attachant à en décrire le contenu dans le cadre du développement des recherches maori en Nouvelle Zélande, elle définit les principes, les concepts et les valeurs issus de la vision du monde maorie sur lesquels les recherches doivent se fonder pour permettre la réalisation du programme, la formation de chercheurs autochtones et leur réflexivité. Cette volonté de déshégémonisation est aussi énoncée dans l’établissement des énoncés et des codes régissant l’éthique de la recherche avec les groupes autochtones. Ceux-ci établissent explicitement les principes qui doivent fonder les ententes de recherche qui dépassent les règles de protection des participants et de leur bien?être généralement acceptées, celles de l’obtention d’un consentement libre et éclairé ou celles entourant la confidentialité et l’anonymat. Ces principes sont élargis pour incorporer des enjeux plus larges touchant les objectifs de la recherche, la collecte des données et leur interprétation, la propriété intellectuelle et des artefacts matériels, des savoirs et des savoir?faire locaux et insistent sur les valeurs de participation, de collaboration, de réciprocité, de respect et d’égalité. Cet enchâssement se retrouve dans plusieurs chartes internationales comme, par exemple, « La charte des peuples tribaux autochtones des forêts tropicales » (1993), la « Déclaration de Maatatua sur les droits de propriété culturelle et intellectuelle des peuples autochtones » (1993). Les codes éthiques de la recherche dans différents pays incluent clairement la référence aux principes régissant la recherche auprès des groupes autochtones. C’est ainsi le cas de l’Australie qui a établi les « Guidelines for Ethical Research in Australian Indigenous Studies » couvrant à la fois les groupes autochtones d’Australie et des Insulaires du détroit de Torrès ; du Canada dont l’« Énoncé de Politique des Trois Conseils sur l’Éthique de la recherche avec des êtres humains » (2010) inclut un chapitre uniquement dédié à la recherche auprès des Premières Nations, des Inuit et des Métis (chapitre 9) ; de la Nouvelle Zélande avec les « Te Ara Tika-Guidelines for Maori research ethics » (s.d.) auxquels s’ajoutent des règles prescriptives basées sur des concepts culturels pour les chercheurs Maori (Smith, 1998, p. 119-120). La recherche anthropologique semble donc être entrée dans une phase critique de son développement en conceptualisant le renouvellement de ses paradigmes disciplinaires suite aux tensions générées par la recherche et les demandes des populations locales plus exigeantes et plus jalouses de leurs prérogatives culturelles et des enjeux éthiques liés à la reconnaissance et au respect de leurs spécificités.
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Giordano, Christian. „Nation“. Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Pensieroso, Luca, und Michel De Vroey. „Focus 25 - juin 2020“. Regards économiques, 16.07.2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

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En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
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Dissertationen zum Thema "Smith, Franck – Critique et interprétation"

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Cosnier, Frédérique. „Passages de voix, essai d'anthropologie poétique, à partir des œuvres de Stéphane Bouquet, Christophe Manon et Frank Smith“. Electronic Thesis or Diss., Paris 3, 2023. https://bsnum.sorbonne-nouvelle.fr/files/original/1338/6773/These_en_cours_de_traitement.pdf.

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Entrer dans les poèmes par le concept de voix, c’est s’engager dans une poétique de l’écoute au plus près des corps : corps écrivant, oralisant, performant, traduisant, corps du lecteur, du spectateur. Dès lors qu’on entreprend de déconstruire la métaphore de la voix et d’en observer les modalités de passage, on révèle les liens décisifs qui existent entre le langage comme force physique et la poétique comme éthique et politique. Le concept de passage de voix produit des leviers critiques qui impliquent d’autres déconstructions, rebattant les cartes de nombreux dualismes qui empêchent le plus souvent d’apercevoir l’activité relationnelle du langage, au premier rang desquels l’opposition entre oral et écrit. Envisager les voix non telles des signatures, comme le font souvent la stylistique ou l’histoire littéraire, mais comme des processus, c’est écouter des rythmes de subjectivations dont l’énergie se déploie depuis la vie énonciative du langage, avec leur valeur transformatrice voire émancipatrice. Cela implique des découvertes sur notre conception des lieux et de la temporalité, non comme des catégories thématiques ou ontologiques mais anthropologiques. Questionnant des textes théoriques ayant à cœur d’explorer les enjeux conceptuels de la voix, du rythme, du sujet (Meschonnic, Martin, Rabaté, Dessons, Bernadet), et en s’appuyant sur un corpus principal composé des œuvres protéiformes des poètes français contemporains Stéphane Bouquet, Christophe Manon et Frank Smith (textes, performances, vidéos), la thèse explore trois grandes modalités des passages de voix, en définit les enjeux et les effets : mouvements de diffraction, de spatialisation, de présentation
To enter poems through the concept of voice is to engage in a poetics of listening intently to bodies: the bodies which write, speak aloud, perform and translate, as well as the bodies of the reader and the spectator. When we undertake to deconstruct the metaphor of the voice and observe its forms of passage, we discover the decisive links that exist between language as a physical force and poetics as ethics and politics. The concept of the passage of voice gives rise to critical levers which involve other deconstructions, thereby changing the way we think about many dualisms. These latter usually prevent us from perceiving the relational activity of language, foremost among which is the opposition between oral and written language. To consider voices not as signatures – as stylistics or literary history often do – but as processes is to listen to the rhythms of subjectivations whose energy unfolds from the enunciative life of language, with their transformative or even emancipatory value. This implies discoveries about our conception of places and temporality, not as thematic or ontological categories, but as anthropological ones.This thesis explores three main forms of voice passages and sets out their issues and effects: movements of diffraction, spatialisation and presentation. To do so, it questions theoretical texts which focus on investigating the conceptual issues of voice, rhythm and subject (Meschonnic, Martin, Rabaté, Dessons, Bernadet), based on a main corpus (in the form of texts, performances and videos) made up of the protean works of the contemporary French poets Stéphane Bouquet, Christophe Manon and Frank Smith
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Park, Sun-Song. „Ethique et économie politique : un essai sur Adam Smith“. Paris 10, 1992. http://www.theses.fr/1992PA100037.

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L'auteur propose une lecture générale des oeuvres smithiennes, qui donnerait une image globale et concrète des théories sociales d'un Smith à la fois philosophe et théoricien de la société et de la nature humaine et, donc, permettrait de classer et de critiquer d'autres lectures et interprétations précédentes. Pour cela, sont traitées deux questions: celle de la nature et du contenu de "La théorie des sentiments moraux" et des "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations"; celle du rapport entre ces deux ouvrages dans le cadre général de la pensée sociale de Smith. Questions qui sont bien résumées par la formule historique du problème d'Adam Smith? Pourtant, voulant aller au-delà de ce problème et, ainsi, dépasser le libéralisme économique smithien de caractère dualiste, ce travail tente de trouver une nouvelle base aux sciences sociales qui permette d'analyser correctement la société civile bourgeoise dans un objectif pratique, à savoir pour retrouver la politique comme actions critiques, au sens propre, des individus sociaux et pour traiter le problème de la justice sociale dans la société individualiste et inégalitaire
This work endeavours to read Smith's work in the way that should be able to give a total and concrete figure of social theories of a Smith, as both a philosopher and a theorist of the society and human nature. By such general reading, the antecedent readings and interpretations of Smith's social thinking would be classified and criticised. For this purpose, were treated two questions: that one of the nature and content of "the theory of moral sentiments" and "an inquiry into the nature and causes of the wealth of nations"; that other of the relation between these two works in the frame of Smith's general social ideas. In the history of social thoughts, these questions were named "the Adam Smith problem". Beyond this problem and, also, being desirous of criticising and surpassing smithian economic liberalism of a dualistic character, the author wishes to find a new foundation for the social sciences, on the base of which it is enabled to analyse correctly the "bourgeois" civil society in the practical and critical object, i. E. So as to rediscover the political activities as human social life and to deal with the problem of social justice
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Hurtado, Prieto Jimena. „La philosophie économique de Jean-Jacques Rousseau, Adam Smith et Jeremy Bentham à la lumière de Bernard Mandeville“. Paris 10, 2004. http://www.theses.fr/2004PA100052.

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Cette thèse étudie la philosophie économique de J. -J. Rousseau, A. Smith et J. Bentham dans une confrontation avec l'oeuvre de B. Mandeville. Elle établit les points de rapprochement et de rupture entre ces trois auteurs au regard de leur réponse à la question centrale de toute philosophie économique : quelle est la nature et le statut de l'économie par rapport à la morale et à la politique ? Les réponses de Rousseau et Smith confrontent la théorie économique à un choix. Pour le premier l'économie est soumise au politique, tandis que pour le second elle est une sphère bien identifiée de l'activité humaine. Bentham croit pouvoir esquiver ce choix et relance la voie tracée par Mandeville. Selon lui, le principe de l'utilité peut rendre compte du comportement humain dans n'importe quelle sphère de l'organisation sociale, posant ainsi les bases de la philosophie économique de la théorie contemporaine
This dissertation confronts the economic philosophies of J. -J. Rousseau, A. Smith and J. Bentham to B. Mandeville's work. It establishes the points the three authors concord and those that show their disagreement as regards their answer to the central question of any economy philosophy : what is the nature and the status of economics in relation to morals and politics ? Rousseau's and Smith's answers face economic theory with a choice. According to the former economics is subsidiary to politics whereas fot the latter it corresponds to a well identified sphere of human action. Bentham ignores this choice and renews Mandeville's analytical option. Bentham considers the utility principle is capable of accounting for human behaviour in any of the constituting spheres of social organisation. Thus, he lays the foundations of contemporary economic theory
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Dépinoy, Raphaël. „La représentation économique de la consommation : trois tentatives pour intégrer le lien social et moral : Adam Smith, Gabriel Tarde et Thorstein Veblen“. Paris 10, 2007. http://www.theses.fr/2007PA100022.

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La question de la bonne consommation a disparu des préoccupations de la théorie économique contemporaine. Pensée à travers l’exercice d’une rationalité instrumentale, la décision du consommateur se fonde désormais sur un rapport technique avec les biens dans lequel autrui est écarté. La consommation consiste alors en l’exaltation d’une volonté qui n’est entravée que par une contrainte de revenu. Nous proposons ici de relire trois auteurs qui se sont préoccupés de l’influence du regard d’autrui dans le choix de l’acteur tout en refusant d’assimiler celle-ci à la contrainte sociale à la manière de la sociologie classique. Peu étudiés dans cette perspective, nous montrons qu’Adam Smith, Gabriel Tarde et Thorstein Veblen ont consacré une grande partie de leur œuvre à la question de la formation des interactions sociales par la consommation et ont insisté sur son influence dans la constitution des individus. Par une lecture attentive de leur théorie sociale, nous essayons en particulier d’identifier ce qui dans le rapport à l’autre permettrait au consommateur de se protéger du risque de perte dans l’illimitation de son désir
The issue of good consumption is no longer a concern for economics. The decision of the consumer, described in terms of instrumental rationality, is based on a relationship with commodities from which other people are excluded. Consumption consists of the exaltation of a will which is only subject to a budget constraint. I analyse three authors who did examine the influence of others on an individual’s choice while refusing to resume it by a social constraint as in traditional sociology. Rarely studied from this point of view, I show that Adam Smith, Gabriel Tarde and Thorstein Veblen devoted most of their work to the question of the formation of social interactions through consumption, and insisted on its influence in the construction of an individual. By studying their social theory, I try to identify what element in the relationship would protect the consumer from the risk of loss due to his illimitated desire
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Kolb, Matthieu. „Espaces dramatiques et postdramatiques dans le théâtre de célébration de Franck McGuinness“. Caen, 2012. http://www.theses.fr/2012CAEN1648.

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La thèse porte sur l’œuvre théâtrale du dramaturge irlandais Frank McGuinness, qu’il décrit lui-même comme « un théâtre de célébration ». Nous y interrogeons la nature et l’objet de ses célébrations théâtrales et démontrons qu’elles procèdent de la mise en tension de deux styles antinomiques, le dramatique et le postdramatique, et d’une approche phénoménologique de l’espace et de la représentation : elles peuvent ainsi se réaliser comme des rituels laïques utopistes célébrant des modalités d’expérience individuelle ou sociale, généralement irlandaise ou nord-irlandaise, qui transcendent les clivages identitaires culturels ou sexuels. Dès The Factory Girls (1982), l’auteur allie la structure agonistique et le cadrage fictionnel dramatiques à une esthétique carnavalesque et méta-théâtrale aux inflexions postdramatiques. Par ce biais, il met en œuvre, dans la plupart de ses drames, une dialectique matérialiste de démythologisation et de remythologisation d’expériences ontologiques et socio-historiques déchirantes, aliénantes ou traumatisantes. Observe the Sons of Ulster Marching Towards the Somme (1985) et Carthaginians (1988) révèlent que letraitement dramaturgique de la spatialité, associé à cette dialectique, au style dramatique et à l’esthétique carnavalesque, vise à susciter la liminarité et la choralité : les personnages manifestent des possibilités de communion anti-structurelle et de libération vis-à-vis d’idéologies patriarcales hégémoniques. Enfin, l’approche phénoménologique de la spatialité et de la relation salle/scène dans des pièces comme Mary and Lizzie (1989) souligne les aspects ritualistes postdramatiques et postbrechtiens du théâtre de célébration
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Noirard, Stéphanie. „Faire,défaire, refaire : George Bruce, Iain Crichton Smith, Norman MacCaig, trois poètes de la Renaissance écossaise en quête d'un nouvel espace poétique“. Paris 7, 2011. http://www.theses.fr/2011PA070087.

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Lors de ce trayail de recherche, les écritures poétique; des trois poètes écossais contemporains mais d'horizons très différents géographiquement, linguistiquement et culturellement parlant ont été mises en regard afin d'en dégager Ies contrastes et les similitudes. L'enjeu a été double : analyser, d'une part,, le retentissement de la scotticité des poètes dans l'écriture et étudier comment,-d'autre part, leur texte se départit des-traditions à caractère régionaliste pour s'inscrire dans un cadre mondial résolument moderne Le thème de l'espace, au sens purement géographique du terme mais aussi dans son acception psychologique, relationnelle et textuelle a été choisi comme fil teneur de l'ensernble
The three contemporary scottish poets studied in this work come from contrasting geographic, cultural and linguistic backgrounds and the aim has thus been to highlight the differences and similarities of their poetic writing. The idea behind this comparison was first to analyse influence of the poet's scottishness on their writing and then to study how their texts depart resolutely from traditionalist works in order to fit in and stand the test of a world's modern literature. Space is the leading notion and the unifying thread of this study whether as a purely geographic theme or as a psychological, relational or textual notion
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Lemasson, Laurent. „Les origines de la démocratie libérale moderne : Adam Smith et le tournant économique“. Paris 10, 2001. http://www.theses.fr/2001PA100124.

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Parler de la faiblesse du libéralisme pourrait sembler paradoxal au moment où celui-ci paraît devoir s'étendre à l'ensemble de la planète. Pourtant, cette faiblesse peut se mesurer au fait que la critique du libéralisme, particulièrement dans ses aspects économiques, est aujourd'hui devenue un lieu commun de la production intellectuelle dans les démocraties libérales. Ceci pourrait nous inciter à revenir aux sources théoriques du libéralisme, afin de tenter de discerner si ce dernier mérite réellement les critiques qui lui sont adressées, ou bien s'il possède en lui-même les ressources nécessaires pour faire face à ses propres imperfections. Pour ce faire, les écrits d'Adam Smith semblent de toute première importance. Bien qu'Adam Smith soit aujourd'hui surtout connu comme l'auteur de La Richesse des Nations, son oeuvre, dont l'influence fut immense, traite aussi bien d'économie que de droit, de morale, d'esthétique ou d'épistémologie. En confrontant ses principaux écrits avec ceux de Platon, Aristote et Rousseau, il paraît possible de discerner sur quels fondements repose la démocratie libérale moderne, et notamment de mieux comprendre l'importance prise par les questions économiques dans ce type de régime. Il apparaît ainsi que la défense du système de la liberté naturelle présentée par Smith ne peut pas être séparée de considérations morales, juridiques et politiques plus vastes, et que la liberté laissée à chacun d'améliorer sa condition matérielle est, selon lui, une composante essentielle d'un régime libre. Smith nous montre ainsi le lien existant entre ces éléments caractéristiques des régimes modernes que sont la liberté individuelle, le commerce, et une morale "humaniste"
It might seem paradoxical to talk about the weakness of liberalism precisely when the march of liberal Enlightenment seems so irresistible. This weakness, however, displays itself in the fact that the criticism of liberalism, especially in its economical aspects, has become a staple of our intellectual lives, within the academia and outside it. This might lead us back to the theoretical roots of liberalism in order to find out if those criticism are justified, or if there are not overlooked ressources for self-criticism and justification in the liberal Enlightenment itself. To achieve this task, Adam Smith's writings seem particularly important. Although Adam Smith is known today almost only as the author of The Wealth of Nations, his writings, whose influence has been enormous, cover a wide range of subjects, from political economy to moral philosophy, rhetoric, aesthetics or epistemology. The comparison of his main works with those of Plato, Aristotle and Rousseau, could thus allow us to disclose the foundations of modem liberal democracy, and especially the economical foundations of this regime. It appears, then, that Smith's vindication of the system of natural liberty cannot be separated from broader political and moral issues and that the freedom given to everyone to better his material condition is, according to him, an essential element of a free regime. Smith, in this way, help us to perceive the link between some of the main componants of the modem regimes, such as individual freedom, commerce, and a "humanistic" ethic
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Lorne, Marie-Claude. „Explications fonctionnelles et normativité : analyse de la théorie du rôle causal et des théories étiologiques de la fonction“. Paris, EHESS, 2004. http://www.theses.fr/2004EHES0069.

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Cette thèse examine la portée explicative et la portée normative de trois théories de la fonction : la théorie du rôle causal (Cummins), le théorie étiologique (Wright) et la théorie sélective étiologique (Neander, Godfrey-Smith). Elle montre que la théorie du rôle causal ne peut s'appliquer qu'à des systèmes organisés hiérarchiquement, qu'elle est en mesure d'accorder un statut fonctionnel aux traits dysfonctionnels, mais qu'elle ne permet pas de dériver un concept de norme naturelle. Elle explique pourquoi la théorie étiologique n'est pas une théorie historique de la fonction, et pourquoi elle ne peut rendre compte des attributions de fonction scientifiques (biologiques). Elle fait apparaître que la théorie de Godfrey-Smith ne peut en même temps valoir comme une théorie téléologique-historique et rendre compte de certaines formes d'explications fonctionnelles biologiques. Elle montre que la théorie sélective étiologique ne permet pas non plus de dériver un concept de norme naturelle
This thesis examines the explanatory scope and the normative import of three theories of functions : the causal role theory (Cummins), the etiological theory (Wright) and the selective etiological theory (Neander, Godfrey-Smith). It shows that the causal role theory can only be applied to hierarchically organized systems, and that while it allows us to ascribe a function to malfunctional items, a concept of natural norm cannot be derived from it. It explains why the etiological theory is not a historical theory of function, and why it cannot give an account of functional ascriptions made in a scientific context (biology). It demonstrates that Godfrey-Smith's theory cannot claim both to be teleological-historical and stand as a reconstruction of some fomrs of functional explanations in biology. Finally, it also shows that a concept of natural norm cannot be derived from the selective etiological theory
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Shin, Hyun-Tak. „La grille de lecture de l'économie de marché et du capitalisme chez Aristote, A. Smith, K. Marx et F. Braudel“. Electronic Thesis or Diss., Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100058.

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Notre travail consiste à faire une grille de lecture de nos principaux pères fondateurs de l'économie politique, en l'occurrence, Aristote, A.Smith et K.Marx et ceci, à travers un historien français, F.Braudel, de ses outils conceptuels et de ses problématiques défendues, en particulier, son schéma de tripartition de l'économie, - la vie matérielle, l'économie de marché et le capitalisme -, dans son ouvrage «Civilisation Matérielle, Economie et Capitalisme XVe-XVIIIe siècle». Nous effectuons une sorte de relecture ou revisite braudélienne dans la source de l'économie politique et de ses trois principaux fondateurs cités ci-dessus. Nous cherchons à vérifier certaines interprétations sur les conceptions de l'«économie de marché» de nos trois auteurs de l'économie politique. L'essentiel de notre travail consiste à saisir la présence du lien entre l'économie et la morale sociale chez nos fondateurs de l'économie politique
Our study is an reading grid of our main founders of political economy, Aristotle, and this A.Smith and K.Marx and this, through a French historian, F.Braudel, his conceptual tools and problematic issues, in particular, the tripartite of the Economy - Material life, Market economy and Capitalism – he has defended in his book "Material Civilization, Economy and Capitalism XVth-XVIIIth century." We perform a braudelian proofreading or revisits in the source of political economy and of its three main founders mentioned above. We try to verify certain interpretations of theirs concepts of "Market Economy". Our study focus on the relation between the Economics and the Social ethics in our founders of political economy
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Colbus, Jean-Claude. „La chronique de Sebastien Franck (1499-1542) : Vision de l'Histoire et image de l'Homme“. Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040041.

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Ce travail a pour objet d'analyser la vision de l'histoire de Sébastien Franck à partir d'une étude de la Chronique publiée en 1531 et rééditée par ses soins en 1536. Le travail de compilation et les stratégies d'écriture développées par l'auteur révèlent l'influence de l'histoire sur l'évolution du savoir et des connaissances. La remise en cause des vérités d'autorité conduit à une révolution copernicienne de l'esprit : à un savoir clos se substitue une pensée ouverte qui reconnaît un potentiel de vérité dans des pensers différents. L'écriture de l'histoire, seconde révélation et pendant de l'Ecriture, se mue en quête de l'humain : à l'aune de l'histoire se dessine un idéal de fraternité et de tolérance qui constitue une étape importante d'un processus d'hominisation fondé sur la prise de contact avec des temps et des espaces différents. A ce titre, la Chronique est un " document historique " dont l'analyse représente une contribution importante à l'histoire des mentalités.
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Bücher zum Thema "Smith, Franck – Critique et interprétation"

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Stevie Smith: Between the lines. Houndmills, Basingstoke, Hampshire: Palgrave Macmillan, 2005.

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2

Otteson, James R. Adam Smith's Marketplace of Life. Cambridge University Press, 2012.

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3

Adam Smith's Marketplace of Life. Cambridge University Press, 2002.

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4

Otteson, James R. Adam Smith's Marketplace of Life. Cambridge University Press, 2002.

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5

Otteson, James R. Adam Smith's Marketplace of Life. Cambridge University Press, 2002.

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6

Otteson, James R. Adam Smith's Marketplace of Life. Cambridge University Press, 2004.

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7

Adam Smith's Marketplace of Life. Cambridge University Press, 2002.

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8

Otteson, James R. Adam Smith's Marketplace of Life. Cambridge University Press, 2002.

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9

Perspectives on the Performance of French Piano Music. Taylor & Francis Group, 2016.

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10

Perspectives On The Performance Of French Piano Music. Ashgate Publishing Group, 2014.

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