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Zeitschriftenartikel zum Thema „Sciences et relations internationales – Aspect politique“

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1

Deschénes, Dany. „Théories des relations internationales“. Canadian Journal of Political Science 38, Nr. 2 (Juni 2005): 522–24. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905429996.

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Théories des relations internationales, Dario Battistella, Paris : Presses de sciences po, 2003, 512 p.Depuis quelques années, plusieurs ouvrages ont été publiés en français sur différents aspects de la discipline des relations internationales, mais il manquait encore un véritable ouvrage d'introduction aux principales théories des relations internationales. C'est cette lacune que Dario Battistella, professeur à l'Institut d'études politiques de Bordeaux, cherche à combler avec son ouvrage intitulé Théories des Relations internationales. L'objectif poursuivi est de présenter, de manière simple et accessible, les principales écoles théoriques et les principaux auteurs en relations internationales pour les étudiants et pour les lecteurs en général qui s'intéressent à ces questions. L'autre objectif, plus ambitieux, est d'inciter des internationalistes francophones à la production théorique (l'auteur s'adresse aux chercheurs français, mais il me semble plus juste d'élargir à l'ensemble du monde francophone).
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Bruneault, Frédérick. „Protection de l'environnement et relations internationales, les défis de l'écopolitique mondiale“. Canadian Journal of Political Science 38, Nr. 4 (Dezember 2005): 1106–8. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905439979.

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Protection de l'environnement et relations internationales, les défis de l'écopolitique mondiale, Philippe Le Prestre, Paris : Armand Colin, 2005, 477 pages.L'ouvrage de Philippe Le Prestre se présente comme une tentative de clarification des débats internationaux sur la protection de l'environnement. Dès l'avant-propos, l'auteur nous dit : “ l'écopolitique internationale fait référence à l'ensemble des dimensions politiques de l'identification et de la résolution des questions environnementales et, plus particulièrement, aux tentatives des acteurs internationaux d'imposer leurs définitions de la sécurité face à la nature et à la qualité de vie des populations et d'utiliser les nouvelles pénuries à leur profit ”. En ce sens, l'auteur indique trois axes qui devront être développés pour saisir convenablement la position des enjeux environnementaux dans les relations internationales. D'abord, circonscrire le lieu du débat sur la protection de l'environnement dans le réseau plus large des problèmes internationaux et de l'élaboration des politiques publiques, ensuite tracer l'évolution historique de l'exigence environnementale dans les relations internationales, et ce par l'étude des positions nationales et multinationales pour chacune des principales étapes de ce développement, et finalement identifier les points d'arrimage entre les questions environnementales et les questions internationales de l'heure, notamment celles du libre-échange et de la sécurité. Ces trois axes correspondent aux trois parties du livre de Le Prestre, ce qui lui permet de synthétiser les différents aspects des questions environnementales internationales et de rendre compte des principaux éléments de cette problématique, tout en en montrant la complexité.
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Egger, Clara. „L’Union européenne est-elle une source de coopération inter-organisationnelle ?“ Études internationales 44, Nr. 1 (15.04.2013): 5–24. http://dx.doi.org/10.7202/1015120ar.

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Résumé Cette étude s’intéresse à la coopération inter-organisationnelle, un aspect délaissé de la recherche en relations internationales. L’analyse du cas de la politique humanitaire européenne met en lumière les facteurs, les dynamiques et les effets de la coopération au sein d’un réseau d’ong, et entre ce réseau et les institutions européennes. La construction de liens entre différentes théories permet de distinguer trois phases dans la vie des réseaux. Si les ong se rassemblent pour être reconnues comme des partenaires crédibles par les organisations intergouvernementales, les réseaux formés se caractérisent par une structure complexe de délégation visant à répondre aux intérêts des membres et de l’institution ciblée. La flexibilité supposée des réseaux ne les protège toutefois pas des pathologies dont souffrent les organisations internationales (faible adaptabilité, résistance au changement…).
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Centlivres, Pierre, und Micheline Centlivres-Demont. „État, Islam et Tribus Face aux Organisations Internationales“. Annales. Histoire, Sciences Sociales 54, Nr. 4 (August 1999): 945–65. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1999.279790.

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État, islam et tribus en Afghanistan entretiennent des relations étroites que la littérature anthropologique a souvent décrites, soit sous l'angle du « Confiict of Tribe and State », pour reprendre le titre d'un ouvrage édité par Richard Tapper (1983), soit sous celui des relations historiques de la monarchie durrani avec les tribus (Noëlle 1997) ou avec les minorités non pachtounes (Shahrani 1998), pour ne citer que quelques titres.Dans un ouvrage récent, Heroes of the Age. Moral Fault Lines on the Afghan Frontier (1996), David B. Edwards voit dans l'incompatibilité des systèmes de valeurs de ces trois entités, l'État, l'islam et les tribus, l'origine même des déchirures qui sont à la base de la culture politique afghane. L'opposition semble irréductible entre les normes de l'État, particulièrement celles de l'État-nation empruntées à l'Europe, celles universalistes de l'islam, et celles des tribus avec leur exaltation de l'honneur et de l'autonomie de l'individu. On trouverait là, selon l'auteur, les causes mêmes du conflit afghan, conflit sans solution dans la mesure où « the fault lines dividing the Afghan nation cannot finally be mended » (Edwards 1996 : 234).
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Drevet, Jean-François. „Quelle politique étrangère européenne ?“ Futuribles N° 457, Nr. 6 (23.10.2023): 95–101. http://dx.doi.org/10.3917/futur.457.0095.

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En juin 2024 auront lieu les élections européennes, à la suite desquelles sera désigné un nouveau Haut-Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, en remplacement de Josep Borrell. Comparé au précédent scrutin (2019), le contexte a considérablement changé sur le sol européen, notamment suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et au renforcement de l’autoritarisme en Turquie, mais aussi sur l’échiquier international, avec un renforcement des tensions entre les États-Unis et la Chine, et la progression d’une certaine « désoccidentalisation » du monde. Dès lors, comment l’Union européenne doit-elle se positionner et quelles devraient ou pourraient être les grandes orientations de sa politique étrangère en vue de maintenir la paix et la stabilité sur le Vieux Continent ? Pour appréhender cette vaste question, Jean-François Drevet propose, dans cette chronique, de revenir sur un certain nombre d’enseignements à tirer des expériences diplomatiques passées, de Metternich et Bismarck à Henry Kissinger et Madeleine Albright, qui ont façonné les relations internationales de leur époque. Car pour l’heure, la diplomatie européenne n’est pas vraiment équipée pour assurer le maintien de la paix sur son propre territoire dans un contexte de guerre : les modalités de décision et de coopération régionale doivent être revues. S.D.
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6

Agostinis, Giovanni, Karen A. Grépin, Adam Kamradt-Scott, Kelley Lee, Summer Marion, Catherine Z. Worsnop, Ioannis Papagaryfallou et al. „FORUM: COVID-19 and IR Scholarship: One Profession, Many Voices“. International Studies Review 23, Nr. 2 (08.03.2021): 302–45. http://dx.doi.org/10.1093/isr/viab004.

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Abstract The COVID-19 pandemic has affected virtually every aspect of life, for individuals, communities, nations, regions, and the international system. In this forum, scholars from around the world with diverse areas of expertise consider the contributions of international relations (IR) scholarship in our understanding of the politics and governance challenges surrounding the pandemic. The seven essays that follow together examine how our current state of knowledge speaks to the theme of ISA 2020: “Multiple Identities and Scholarship in a Global IR: One Profession, Many Voices.” Each essay features a research area and body of scholarship that both informs our understanding of the COVID-19 pandemic and reflects on how the pandemic challenges us to push our scholarship and intellectual community further. Together, these essays highlight the diversity of our discipline of IR and how its many voices may bring us together in one conversation. La pandemia de COVID-19 ha afectado prácticamente a todos los aspectos de la vida para las personas, las comunidades, las naciones, las regiones y el sistema internacional. En este foro, los académicos de todo el mundo con diversas áreas de experiencia consideran las contribuciones de los estudios de las relaciones internacionales (International Relations, IR) a nuestro entendimiento de la política y los desafíos de gobierno que rodean a la pandemia. Los siete ensayos a continuación analizan en conjunto cómo nuestro estado de conocimiento actual aborda el tema de la Asociación de Estudios Internacionales (International Studies Association, ISA) de 2020: “Múltiples identidades y estudios en una IR global: una profesión, muchas voces.” Cada ensayo presenta un área de investigación y un cuerpo de estudios que conforman nuestro entendimiento de la pandemia de COVID-19 y también reflexionan sobre cómo esta nos desafía a impulsar aún más a nuestra comunidad académica e intelectual. En conjunto, estos ensayos destacan la diversidad de nuestra disciplina de relaciones internacionales y cómo sus numerosas voces pueden juntarnos en una conversación. La pandémie de COVID 2019 a affecté pratiquement tous les aspects de la vie, que ce soit les individus, les communautés, les nations, les régions ou le système international. Dans cette tribune, des chercheurs du monde entier spécialisés dans divers domaines d'expertise réfléchissent aux contributions des recherches en relations internationales à notre compréhension des défis politiques et de gouvernance entourant la pandémie. Les sept essais ainsi réunis examinent la manière dont l’état actuel de nos connaissances aborde le thème de la convention 2020 de l'Association d’études internationales : « Identités et recherches multiples dans des relations internationales globales : une profession, de nombreuses voix ». Chaque essai présente un domaine de recherche et un corpus d’études qui éclaire notre compréhension de la pandémie de COVID 2019 tout en amenant une réflexion sur la façon dont la pandémie nous remet en question et nous pousse à aller plus loin dans nos recherches et notre communauté intellectuelle. Ensemble, ces essais mettent en évidence la diversité de notre discipline des relations internationales et la manière dont ses nombreuses voix peuvent nous réunir dans un débat.
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Gazier, Anne. „Le président de la Fédération de Russie et l'instauration d'une « verticale exécutive »“. Revue d’études comparatives Est-Ouest 39, Nr. 2 (2008): 73–92. http://dx.doi.org/10.3406/receo.2008.1896.

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Les relations entre le Président de la Russie et les dirigeants des « sujets de la Fédération » sont régies par deux principes, difficiles à concilier, qui ont été posés par la Constitution de 1993 : l'unité du pouvoir d'État et l'autonomie des régions. Depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, une politique centralisatrice tend à instaurer une « verticale executive » reliant le Président aux chefs des exécutifs régionaux. L'article examine les différents aspects de cette politique (changement du statut des dirigeants régionaux renforçant les pouvoirs du Président à leur égard, accroissement des contrôles présidentiels sur l'action régionale) en s'interrogeant sur ce qui subsiste du principe d'autonomie, pilier de tout système fédéral.
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Tortajada, Ramón. „La Revue d’économie politique et la guerre de 1914 – 1918“. Revue d'économie politique Vol. 133, Nr. 6 (04.01.2024): 925–95. http://dx.doi.org/10.3917/redp.336.0925.

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Les articles publiés par la Revue d’économie politique pendant ces quatre ans de guerre marquent son engagement immédiat et sans faille dans le cadre de « l’Union sacrée ». Année après année, l’enjeu de la Revue fut de rendre compte de la dimension économique du conflit. Les articles les plus notables portèrent sur comparaison entre la capacité financière des Empires centraux et celle de la France, car, en dernière instance, la capacité financière détermine la capacité militaire Si l’étalon-or fut le critère dominant pour apprécier cette capacité, néanmoins l’idée que la monnaie, en elle-même, n’était que l’expression d’un consensus social n’en fut pas moins affirmée ouvrant ainsi la voie à d’autres conceptions de la monnaie. Un autre aspect se manifesta, avant même que le conflit soit achevé et les traités signés, c’est qu’après la guerre (victorieuse pour les Alliés et Associés – cela va de soi), il ne convenait pas d’exclure les Empires centraux des relations économiques et commerciales. Comme le déclara Charles Gide dans un article de 1917, pour une paix durable il fallait écarter « toute préoccupation de guerre économique ».
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Meynard, Francois. „The Library of the Centre d'Etude d'Afrique Noire“. African Research & Documentation 45 (1988): 2–8. http://dx.doi.org/10.1017/s0305862x00011791.

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Fondé en 1958 par un groupe d'universitaires bordelais, le Centre d'étude d'Afrique noire fonctionne dans le cadre de l'Institut d'études politiques de Bordeaux. II est associé depuis 1968 à la Fondation nationale des Sciences politiques et bénéficie depuis 1967 du statut d'équipe de recherche associée au Centre national de la recherche scientifique (CNRS - ERA 70 devenue UA 977). Outre l'équipe de recherche ainsi constituée, le CEAN comprend une unité d'enseignement et un centre de documentation.Le Centre d'étude d'Afrique noire organise des études de troisième cycle aboutissant à un doctorat “ETUDES AFRICAINES” dont le Diplôme d'études approfondies (DEA) constitue la première année de scolarité. L'enseignement pluridisciplinaire est organisé autour de quatre enseignements principaux: science politique, économie, droit et administration publique, relations internationales.
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Meynard, Francois. „The Library of the Centre d'Etude d'Afrique Noire“. African Research & Documentation 45 (1988): 2–8. http://dx.doi.org/10.1017/s0305862x00011791.

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Fondé en 1958 par un groupe d'universitaires bordelais, le Centre d'étude d'Afrique noire fonctionne dans le cadre de l'Institut d'études politiques de Bordeaux. II est associé depuis 1968 à la Fondation nationale des Sciences politiques et bénéficie depuis 1967 du statut d'équipe de recherche associée au Centre national de la recherche scientifique (CNRS - ERA 70 devenue UA 977). Outre l'équipe de recherche ainsi constituée, le CEAN comprend une unité d'enseignement et un centre de documentation.Le Centre d'étude d'Afrique noire organise des études de troisième cycle aboutissant à un doctorat “ETUDES AFRICAINES” dont le Diplôme d'études approfondies (DEA) constitue la première année de scolarité. L'enseignement pluridisciplinaire est organisé autour de quatre enseignements principaux: science politique, économie, droit et administration publique, relations internationales.
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Petitjean, Patrick. „Le Département des Sciences naturelles de l'UNESCO et les scientifiques latino-américains à la fin des années 1940“. Boletim do Museu Paraense Emílio Goeldi. Ciências Humanas 4, Nr. 3 (Dezember 2009): 437–52. http://dx.doi.org/10.1590/s1981-81222009000300006.

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Lors de la constitution de l'United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) à la fin de 1945, il a été fait appel à Joseph Needham (1900-1995) et à des scientifiques progressistes pour mettre en place le Département des Sciences naturelles. Needham a été appuyé par Julian Huxley (1887-1975), le premier Directeur général, issu comme lui du mouvement pour les relations sociales de la science des années 1930. Lobjectif de Needham était de refonder complètement les relations scientifiques internationales, notamment avec le 'principe de périphérie', qui devait conduire l'UNESCO à intervenir principalement vers les pays qui avaient le plus besoin de développement scientifique. Ce principe ouvrit un espace facilitant la participation de scientifiques latino-américains, comme aussi indiens et chinois, au secrétariat de l'UNESCO, en toute conscience de l'importance politique de cette participation. De même, cela conduit l'UNESCO à tenter d'implanter un institut international de recherche en Amazonie, un bureau régional de coopération scientifique (d'abord à Rio, puis à Montevideo), et à organiser en septembre 1948 à Montevideo la première conférence scientifique latino-américaine.
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Bergère, Marie-Claire, Noël Castelino, Christian Henriot und Pui-Yin Ho. „Essai de prosopographie des élites shanghaïennes à l'époque républicaine, 1911-1949“. Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, Nr. 4 (August 1985): 901–30. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283208.

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Depuis 1949, l'histoire de la Chine moderne et contemporaine a connu en Occident un essor rapide mais assez déséquilibré. Les chercheurs ont exploré le déclin du régime impérial de préférence aux complexités de la Chine républicaine. Ils ont privilégié l'histoire des relations internationales et celle des institutions et des idéologies, subordonnant à ces orientations majeures l'étude du développement économique. Quant à l'analyse de la société, a quelques exceptions près, elle a été délaissée.L'arrivée d'une nouvelle génération de chercheurs a sensiblement infléchi les directions de cette historiographie et depuis quelques années l'étude de la société chinoise fait l'objet d'un intérêt grandissant. C'est un domaine neuf, où n'existent que de rares jalons : ceux que posèrent avant la Seconde Guerre mondiale les travaux de la jeune école sociologique chinoise elle-même, et après la guerre quelques études parues au Japon et en France. D'inspiration marxiste, la plupart de ces travaux abordaient l'histoire sociale à travers l'étude de telle ou telle classe considérée comme une entité abstraite, une résultante de l'évolution économique, un facteur du jeu politique.
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Le, Elisabeth. „Pour une analyse critique du discours dans l'étude des relations internationales. Exemple d'application à des éditoriaux américains sur la guerre en Tchétchénie (Note)“. Études internationales 31, Nr. 3 (12.04.2005): 489–515. http://dx.doi.org/10.7202/704185ar.

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L'étude des relations internationales peut être envisagée sous différentes perspectives disciplinaires (historique, politique, juridique, économique, sociologique), et si ces disciplines disposent chacune de leurs propres traditions méthodologiques, elles doivent toutes tenir compte d'un même élément fondamental, le discours, qu'il soit la langue écrite ou orale, ou une autre forme sémiotique. Dans cet article, nous présentons les grandes lignes d'une méthode d'analyse discursive qui se situe dans le cadre de la théorie intradisciplinaire intitulée, Analyse critique du discours. Sur la base d'un corpus de quatre éditoriaux américains portant sur la guerre en Tchétchénie, nous en donnons un exemple d'application, et montrons comment l'analyse textuelle présentée, par son intégration de recherches en linguistique et psychologie cognitive, permet de dépasser une simple compréhension intuitive des textes en en révélant leur sous-texte. Nous avançons que cette méthodologie fournit ainsi une hase fiable pour la poursuite de l'étude du phénomène concerné en d'autres branches des sciences sociales.
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Morin, Gilles. „1968, les raisons d'un hors-jeu de la FGDS“. Parlement[s], Revue d'histoire politique 9, Nr. 1 (14.05.2008): 62–79. http://dx.doi.org/10.3917/parl.009.0062.

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Résumé Alors que l’opposition semble être dans une position favorable en Mai 68, elle est en réalité fragile, à la fois structurellement et politiquement. Elle se trouve ainsi en décalage lors des événements et subit ensuite un revers majeur avec la dissolution et sa défaite aux élections. Or les causes et le sens de cet échec doivent être recherchés entre autres dans l’action parlementaire de la FGDS en Mai 68. En analysant ce qu’était la FGDS et son groupe et la nature de son combat parlementaire, puis en évaluant son éventuel décalage avec les aspirations de Mai 68, cet article cherche à comprendre les facteurs sociologiques, politiques et culturels de ce hors-jeu. Mais il montre aussi que cette expérience n’a pas eu que des aspects négatifs à plus long terme.
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Fontaine, Laurence. „Espaces, usages et dynamiques de la dette dans les hautes vallées dauphinoises (XVIe-XVIIIe siècles)“. Annales. Histoire, Sciences Sociales 49, Nr. 6 (Dezember 1994): 1375–91. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1994.279334.

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Le crédit est à la fois bien connu des historiens parce que toujours mentionné et méconnu parce que peu analysé dans la diversité de ses pratiques. L'attention a surtout été portée sur l'analyse des transferts de propriété qu'il a permis, partant sur son rôle d'instrument économique. Pourtant, le crédit ne se réduit pas à ce seul aspect : il est aussi un lien social, culturel et parfois un instrument politique. L'objectif de ce texte est de montrer — à travers l'analyse des pratiques de crédit que l'on observe dans les communautés montagnardes du haut Dauphiné aux XVIIe et XVIIIe siècles— la diversité des espaces géographiques que dessinent les relations de crédit et les différents rôles qu'assume le lien de la dette.
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Yerushalmi, Yosef Hayim. „« Serviteurs des rois et non serviteurs des serviteurs. » Sur quelques aspects de l'histoire politique des Juifs“. Raisons politiques 7, Nr. 3 (2002): 19. http://dx.doi.org/10.3917/rai.007.0019.

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Stammers, Tom. „La mondialisation de la Révolution française (vers 1930-1960): Origines et éclipse d’un paradigme historiographique“. Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, Nr. 2 (Juni 2019): 297–335. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2020.10.

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RésumésCet article entend proposer une nouvelle lecture des origines de l’historiographie mondiale de la Révolution française. De fait, alors que la thèse de Robert Palmer et de Jacques Godechot situe la « révolution transatlantique » dans les années 1950, ce changement de paradigme fut en réalité préparé par les débats qui avaient animé la France de l’entre-deux-guerres. Les historiens français ont commencé à prendre ce « tournant global » en 1936, l’année de la création de l’Institut international d’histoire de la Révolution française (Iihrf). L’objectif de ses membres fondateurs, Philippe Sagnac et Boris Mirkine-Guetzévitch, était de faire de l’historiographie de 1789 un instrument qui permette de développer les relations internationales dans une période de grande fragilité diplomatique. L’Iihrf joua un rôle de précurseur dans l’étude de la Révolution en vertu de sa dimension interdisciplinaire et de l’étendue géographique et chronologique de ses travaux. Cela dit, l’Institut demeurait profondément lié aux intérêts géopolitiques français et à l’idée d’une supériorité culturelle, elle-même indissociable du concept de « civilisation ». Fermé à cause de l’Occupation, l’Iihrf déménagea à New York, inaugurant un chapitre particulièrement remarquable des échanges intellectuels franco-américains. Après la guerre, non seulement l’institution n’avait plus de raison d’être diplomatique, mais son projet intellectuel fut très vite éclipsé par le défi de la décolonisation et par la montée en force de nouvelles approches de l’histoire mondiale. L’évolution et la disparition finale de l’Iihrf soulèvent des questions intéressantes sur trois points, qui traverseront de part en part cet article : le sens de 1789 en tant que repère politique ; les différentes méthodologies des histoires « internationale », « mondiale » et « atlantique » ; la reconfiguration des paradigmes de la recherche historique à l’aube de la guerre froide.
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Saunders, Robert A., und Rhys Crilley. „Pissing On the Past: The Highland Clearances, Effigial Resistance and the Everyday Politics of the Urinal“. Millennium: Journal of International Studies 47, Nr. 3 (26.04.2019): 444–69. http://dx.doi.org/10.1177/0305829819840422.

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When and where one can urinate is increasingly politicised around the globe. As an example of bio-political power, the provision, regulation and access to public toilets reflects larger structures in any given society. However, there is another side to micturition, that is the use of urine as a manifestation of bodily power over another/others. This article analyses the politics of the urinal through a close reading of the men’s toilet in The Lismore pub in Partick, Scotland, thus bringing together these two threads via the concept of everyday effigial resistance. In our interrogation of a politicised urinal that asks users to ‘piss’ on historical figures associated with the Highland Clearances, we aim to push International Relations to follow Enloe’s call for the study of ‘mundane practices… and the most intimate spaces’ by considering the most banal aspects of the human condition as part of its remit. Our case study serves as an explicit political intervention, one which through its geographic and geopolitical scales makes an argument for engaging with the mundane, vernacular and vulgar in everyday IR. Pisser sur le passé : les dédouanements des hautes terres, la résistance à l’effigie et la politique quotidienne de l’urinoir
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Soares, Denise. „Ecología política y gestión del agua en territorios rurales“. Regions and Cohesion 11, Nr. 3 (01.12.2021): 80–101. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2021.110306.

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English abstract: The article approaches community water management in the rural town of El Mirador, Puebla, Mexico, from the political ecology perspective. To answer the question of how community water committees face the challenges of water management at the local level, we combine quantitative and qualitative methodologies. The results indicate that community households face lack of access to water, and the community committee manages the water from normative, technical, ecological and symbolic spheres, without having technical or financial support from the municipality, acting autonomously. We conclude that the norms established for the management of the resource of common use are consensual, which has fostered both sustainability in the use of water and the strengthening of community ties.Spanish abstract: Este artículo aborda la gestión comunitaria del agua en la localidad rural El Mirador, Puebla, México, desde la perspectiva de la ecología política. Para contestar la pregunta: ¿cómo los comités comunitarios enfrentan los retos de la gestión del agua a nivel local? combinamos metodología cuantitativa y cualitativa, dado que una permite generalizar y otra profundizar relaciones. Los resultados indican que los hogares de la comunidad enfrentan la carencia de acceso al agua y el comité comunitario gestiona el líquido desde ámbitos normativos, técnicos, ecológicos y simbólicos, sin contar con el apoyo del municipio. Concluimos que las normas establecidas para el manejo del recurso de uso común son consensuadas, lo cual ha propiciado tanto sostenibilidad en el uso del agua como el fortalecimiento de lazos comunitarios.French abstract: Cet article évoque la gestion de l’eau dans la communauté rurale d’El Mirador, au Mexique, abordée dans une perspective d’écologie politique. Il répond à la question suivante : comment les comités communautaires font-ils face aux défi s locaux de la gestion de l’eau? Nous combinons les méthodologies quantitative et qualitative, l’une nous permettant de généraliser et l’autre, d’approfondir les relations. Les résultats indiquent que les familles assument le défaut d’accès à l’eau et que le comité communautaire gère les aspects normatifs, techniques, écologiques et symboliques, sans soutien de la municipalité. Nous concluons que les normes établies autour de la gestion de l’eau sont consensuelles, ce qui a favorisé la durabilité dans l’utilisation de l’eau et le renforcement des liens communautaires.
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Calle, Alejandro Agudelo. „La televisión colombiana y la formación ciudadana en salud de mujeres televidentes“. Regions and Cohesion 7, Nr. 3 (01.12.2017): 30–51. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2017.070304.

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*Full article is in SpanishEnglish abstract:This article inquires about the contribution that television makes to citizen health education and political action in Colombia. Using two methods, textual analysis and audience ethnographies, this qualitative study proposes descriptive and interpretative empirical elements aimed at understanding the communicative process of television and its impacts on citizen health education. Forty in-depth interviews were conducted, including 30 viewers and 10 television producers. Over 100 hours of audiovisual content from four programs were analyzed. The article concludes that television has the potential to educate citizens on health, but Colombian television contributes minimally to this purpose for two reasons: (1) it addresses an individualistic dimension of health, excluding the political dimension, and (2) it privileges cosmetic and biomedical notions of health, which are, on one hand, superfi cial and, on the other, focused on the disease and its prevention.Spanish abstract:Este artículo se pregunta por el aporte que hace la televisión a la formación ciudadana en términos de educación para la salud y para la acción política en Colombia. Utilizando el análisis textual y la etnografía de audiencias, el estudio cualitativo propone elementos empíricos descriptivos e interpretativos que permiten comprender el proceso comunicativo televisivo y su incidencia en la formación ciudadana en salud. Se realizaron 40 entrevistas a profundidad: 30 a televidentes y 10 a productores televisivos, y se analizaron más de 100 horas de contenido audiovisual de cuatro programas. Se concluye que la televisión tiene potencial para formar ciudadanos en salud, pero, en el caso colombiano, la televisión aporta mínimamente a este propósito por dos razones: aborda una dimensión individualista de la salud, excluyendo la dimensión política, y privilegia nociones cosméticas y biomédicas de la salud, por un lado, superfi ciales y, por el otro, enfocadas en la enfermedad y en su prevención.French abstract:Cet article s’interroge sur l’apport de la télévision à la formation des citoyens en matière de santé et d’action publique en Colombie. En utilisant deux méthodes, l’analyse textuelle et l’ethnographie des audiences, l’étude qualitative propose des éléments empiriques descriptifs et interprétatifs qui permett ent de comprendre le processus communicatif télévisuel et son incidence sur la formation à la santé des citoyens. 40 entrevues approfondies ont été réalisées : 30 téléspectateurs et 10 producteurs de télévision et plus de 100 heures de contenus audiovisuels de quatre programmes ont été analysés. Il a été conclu que la télévision possède le potentiel d’éduquer les citoyens en matière de santé mais que la télévision colombienne ne contribue que très légèrement à cet objectif pour deux raisons : elle aborde un aspect individualiste de la santé, en excluant la dimension politique, et privilégie les notions cosmétiques et biomédicales de la santé, à la fois superfi cielles et centrées sur la maladie et sur sa prévention.
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Urquijo, Laura Gómez. „La conexión entre política de cohesión y gobernanza económica en la UE: Eficiencia del nuevo marco para abordar las consecuencias de la crisis“. Regions and Cohesions 5, Nr. 3 (01.12.2015): 44–62. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2015.050304.

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The objective of this article is to contribute to the discussion on the validity of new instruments to enhance cohesion in the European Union (EU). First, we question to which extent cohesion policy is submitted to the new economic governance. Second, we discuss this subordination affects the fulfillment of cohesion aims. This question is especially relevant due to the increase of inequalities in the current economic crisis and the great diversity among State Members (including social protection systems and expenses). Thus, our starting point is the new economic governance framework and its impact on the fulfillment of cohesion objectives. Statistical data are considered with this aim. Next, we will assess the role of European Structural and Investment Funds to eventually compensate public expense cuts, as well as its subordination to the macroeconomic government. This aspect will be contrasted through the study of Country Specific Recommendations given by the European Semester. Spanish El objetivo de este artículo es contribuir a la discusión sobre la validez de los nuevos instrumentos para fomentar la cohesión en la Unión Europea. Nos preguntamos en qué modo queda sometida la política de cohesión a la nueva gobernanza económica y cómo afecta a la efectividad para cubrir susfines. Esta cuestión es particularmente relevante ante el incremento de las desigualdades suscitado en la crisis económica actual. Por ello, nuestro punto de partida es el nuevo marco de gobernanza económica y su impacto en el cumplimiento de los objetivos de cohesión, considerando para ello datos estadísticos. A continuación, valoraremos, el papel de los Fondos Estructurales y de Inversión Europeos como posibles compensadores de la reducción del gasto público así como su subordinación al gobierno macroeconómico. Esta cuestión será contrastada también a través del examen de las Recomendaciones Específicas por país dadas por el Semestre Europeo. French Le but de cet article est de contribuer à la discussion sur la validité de nouveaux instruments pour promouvoir la cohésion dans l'UE. Nous avons considéré, d'une part, en quoi la politique de cohésion est soumise à la nouvelle gouvernance économique et, d'autre part, la façon dont elle utilise l'efficacité pour répondre à ses fins.Cette question est particulièrement pertinente étant donnée l'augmentation de l'inégalité soulevée par la crise économique actuelle, dans un contexte de grande diversité d'États membres, notamment en ce qui concerne les systèmes de protection sociale et les dépenses publiques. Par conséquent, notre point de départ s'inscrit dans le nouveau cadre de gouvernance économique et son impact sur la mise en œuvre des objectifs de cohésion, à partir de la prise en compte de données statistiques. Pour ce faire, nous évaluons le rôle des Fonds Structurels Européens, leur capacité de compenser la réduction des dépenses publiques et leur subordination au gouvernement macroéconomique. Ce e question sera également abordée par l'examen des recommandations spécifiques par pays fournies par le Semestre Européen.
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Druick, Zoë. „International Cultural Relations as a Factor in Postwar Canadian Cultural Policy: The Relevance of UNESCO for the Massey Commission“. Canadian Journal of Communication 31, Nr. 1 (30.03.2006). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2006v31n1a1742.

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Abstract: The Royal Commission on National Development in the Arts, Letters and Sciences (The Massey Commission, 1949-1951) is widely seen to be Canada’s most important position paper on national cultural policy. This article explores the relation of this significant document to UNESCO and its characteristic discourse of “cultural relations.” Not only did UNESCO appear in the terms of reference for the Massey Commission Report, but it also was a repeated touchstone for submissions to the Commission. This overlooked international aspect of the Massey Commission underscores the connection between politics and culture in Cold War Canada providing a clear case of how international political language becomes entangled with — and helps to legitimize — artistic and cultural endeavours. The combination of the discussion of education and culture with that of development and trade allowed Canada to reconsider its position on public funding for the arts. Résumé: La commission royale sur le développement national des arts, des lettres et des sciences (la Commission Massey, 1949-1951) est vue par de nombreuses personnes comme étant la plus importante en ce qui a trait à la politique culturelle nationale. Cet article explore les rapports entre ce document présenté à l’UNESCO et son discours caractéristique de ¨relations culturelles¨. Non seulement l’UNESCO sert-elle comme point de référence dans ce rapport, mais il fut aussi un repère constant dans les soumissions à la commission. Cet aspect international négligé de la commission Massey souligne le lien entre la politique et la culture au Canada pendant la guerre froide. Ceci démontre de façon évidente de quelle façon le langage politique international devient entremêlé avec et prête une certaine légitimité aux activités culturelles et artistiques. Le rapprochement de la discussion sur l’éducation et la culture avec celle du développement et du commerce permet au canada de reconsidérer sa situation vis-à-vis le financement public des arts.
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Ashworth, Lucian M. „A Forgotten Environmental International Relations: Derwent Whittlesey's International Thought“. Global Studies Quarterly 1, Nr. 2 (Juni 2021). http://dx.doi.org/10.1093/isagsq/ksab006.

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ABSTRACT International relations (IR) has been criticized for its poor response to the challenges of the Anthropocene. Since the 1950s, IR, especially in its US form, was driven by immediate Cold War concerns of security and relations between great powers. Yet, this IR of the later twentieth century superseded a more materialist IR that had flourished in the first half of the century. Derwent Whittlesey's political geography, which was one aspect of this material international thought, had directly explored the relationship between global politics and the environment. This article explores Derwent Whittlesey's international environmental thought, showing how it emerged from a more environmentally determinist tradition, but came to understand the relationship between human society and the environment as fungible and complex. Prioritizing time and profound changes linked to the machine age, Whittlesey warned about the damage that human society inflicted on its habitat. Yet, despite his contacts with early IR scholars at Yale, Whittlesey and his work would come to be forgotten in IR. Consequently, his work represents a path not taken, and his marginalization helps to explain why IR was so ill-equipped to understand the new global politics of the Anthropocene. Las Relaciones Internacionales (international relations, IR) han sido criticadas por su pobre respuesta ante los desafíos del Antropoceno. Desde la década de 1950, las IR, especialmente en su forma estadounidense, fueron impulsadas por inquietudes inmediatas de la Guerra Fría en cuanto a la seguridad y las relaciones entre las grandes potencias. Sin embargo, estas IR de finales del siglo XX reemplazaron a las IR más materialistas que habían prosperado en la primera mitad del siglo. La geografía política de Derwent Whittlesey, que era un aspecto de este pensamiento internacional pertinente, había explorado de manera directa la relación entre la política global y el medioambiente. Este artículo explora el pensamiento ambiental internacional de Derwent Whittlesey y explica cómo surgió de una tradición más determinista a nivel ambiental, pero llegó a comprender la relación entre la sociedad humana y el medioambiente como fungible y compleja. Al priorizar el tiempo y los cambios profundos vinculados a la era de las máquinas, Whittlesey advirtió sobre el daño que la sociedad humana infligió a su hábitat. Sin embargo, a pesar de sus contactos con los primeros académicos en IR en Yale, Whittlesey y su trabajo serían olvidados en el campo de las IR. En consecuencia, su trabajo representa un camino aún no recorrido y su marginación ayuda a explicar por qué las IR estaban tan mal preparadas para comprender la nueva política global del Antropoceno. Les relations internationales (RI) ont été critiquées pour leur mauvaise réponse à l'anthropocène. Depuis les années 50, les RI, tout particulièrement dans leur forme américaine, ont été déterminées par les préoccupations immédiates de la guerre froide en matière de sécurités et de relations entre grandes puissances. Ces RI de la fin du vingtième siècle ont toutefois supplanté des RI plus matérialistes qui s’étaient développées durant la première moitié du siècle. La géographie politique de Derwent Whittlesey, qui constituait l'un des aspects de cette pensée internationale matérielle, avait directement exploré la relation entre politique mondiale et environnement. Cet article étudie la pensée environnementale internationale de Derwent Whittlesey en montrant comment elle a émergé d'une tradition plus déterministe sur le plan environnemental mais en est venue à comprendre la relation entre société humaine et environnement comme étant fongible et complexe. Priorisant le temps et les profonds changements liés à l’ère de la mécanisation, Whittlesey avait mis en garde contre les dommages que la société humaine infligeait à son habitat. Pourtant, malgré ses contacts avec les premiers chercheurs en RI à Yale, Whittlesey et son travail ont fini par être oubliés en RI. Par conséquent, son travail représente une voie qui n'est pas empruntée et sa marginalisation contribue à expliquer pourquoi les RI sont si mal équipées pour comprendre la nouvelle politique mondiale de l'anthropocène.
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Buraye, Janvier Kilosho, Emery Mushagalusa Mudinga und Anuarite Bashizi. „8 - Territoire et déterritorialisation des communautés locales : perceptions des communautés de Luhwindja au Sud-Kivu face à l'exploitation industrielle de l'or“. Africa Development 46, Nr. 3 (01.12.2021). http://dx.doi.org/10.57054/ad.v46i3.1205.

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Nous utilisons le concept de « déterritorialisation » pour explorer les perceptions actuelles de la communauté locale sur la stratégie de délocalisation par Twangiza mining dans le « territoire » de Luhwindja au Sud-Kivu, 15 ans après que la compagnie minière a délocalisé les ménages. Un échantillon aléatoire de 250 ménages a été interrogé après 9 entretiens semi-structurés avec des informateurs clés et 3 groupes de discussion en 2019. Nous mesurons les perceptions sur la déterritorialisation à travers un indice. Les résultats indiquent que les ménages de Luhwindja ont une appréciation négative de la stratégie de délocalisation de Twangiza mining. Les perceptions sont basées sur les effets de cette stratégie : accès limité au marché, aux opportunités d'affaires, aux infrastructures de base, ainsi qu’aux réseaux sociaux. La stratégie de délocalisation de l'exploitation minière de Twangiza a permis des différences significatives dans les caractéristiques socio-économiques entre les ménages délocalisés et non délocalisés. Dans le contexte de l'exploitation minière industrielle dans les communautés rurales, l'analyse de la déterritorialisation indique que les aspects socio-économiques des populations sont plus nécessaires dans la perception des communautés que les autres aspects et sont des facteurs sur lesquels toute politique de délocalisation des ménages devrait être basée. Pour la stratégie de délocalisation, nous proposons de considérer le territoire dans sa pluralité. Janvier Kilosho Buraye, Université Catholique de Bukavu et Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu. Email : janvier.kilosho@gmail.com Emery Mushagalusa Mudinga, Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR/Bukavu) et Angaza Institute. Email : mudingae@yahoo.fr Anuarite Bashizi, Centre d’expertise en Gestion minière, Université catholique de Bukavu et Angaza Institute. Email : anuarite.bashizi@uclouvain.be
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Chauvaud, Frédéric. „Gavroche et ses pairs : aspects de la violence politique du groupe enfantin en France au XIXe siècle“. Cultures & conflits, Nr. 18 (15.07.1995). http://dx.doi.org/10.4000/conflits.463.

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van Ingen, Michiel. „Sublating the Naturalism/Anti-Naturalism Problematic: Critical Realism, Critical Naturalism, and the Question of Methodology“. International Studies Review, 27.10.2020. http://dx.doi.org/10.1093/isr/viaa080.

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Abstract The naturalism/anti-naturalism problematic has remained a stubbornly persistent feature of Euro-American debates about the nature and range of (social) science. Politics and International Relations (PIR) research has not been immune to the resulting “paradigm wars”—in fact, the problematic has been central to the question of methodology in these fields. As a result of this, and as a result of the bifurcating logic that inheres in the problematic as it is most commonly conceived, claims about (global) politics have, at best, varied, and, at worst, been wildly contradictory. This has not, of course, stopped naturalists and anti-naturalists from claiming the epistemic authority (and associated perks/privileges) that each believes they are due, and the ensuing war of position has proven to be so intractable that it has inspired in some a desire for the two parties to just go their separate ways, citing irreconcilable differences. It is worth asking, therefore, whether it is time to officially “untie the knot,” reach some mutually acceptable intellectual/institutional settlement, and resign ourselves to a solitary existence? Some PIR research seems to suggest that this is becoming the preferred outcome. Contrary to such assessments, this article argues that the critical naturalist position which critical realist philosophy develops/defends provides a promising alternative to the “either/or” logic that characterizes much of the existing debate. Indeed, it claims that this critical naturalism provides an answer to the question of methodology that is more inclusive/encompassing (“neither/both/and” rather than “either/or”) and scientifically plausible than the two positions that are typically held—incorrectly—to exhaust our options within the problematic. La problemática del naturalismo/antinaturalismo siguió siendo un rasgo obstinadamente persistente de los debates euroamericanos sobre la naturaleza y el alcance de la ciencia (social). La investigación en Política y Relaciones Internacionales (Politics and International Relations, PIR) no ha sido inmune a las subsiguientes «guerras de paradigmas»; de hecho, la problemática ha sido el foco de la cuestión de la metodología en estos campos. Como resultado de esto y de la lógica dividida que hereda la problemática tal como se concibe más comúnmente, las reclamaciones sobre la política (global) han sido, en el mejor de los casos, variadas y, en el peor, salvajemente contradictorias. Sin dudas, esto no ha impedido que los naturalistas y antinaturalistas reclamen la autoridad epistémica (y las ventajas y los privilegios relacionados) que cada uno cree que les corresponde, y la guerra posterior de posturas ha demostrado ser tan intratable que ha inspirado en algunos el deseo de que las dos partes tomen caminos separados al mencionar diferencias irreconciliables. Por lo tanto, ¿vale la pena preguntarse si es hora de «desatar el nudo» de manera formal, llegar a algún acuerdo intelectual o institucional mutuamente aceptable y resignarnos a una existencia solitaria? Algunas investigaciones en PIR parecen sugerir que esto se está convirtiendo en el resultado preferido. Contrario a dichas valoraciones, este artículo sostiene que la postura naturalista crítica que desarrolla o defiende la filosofía realista crítica brinda una alternativa prometedora a la lógica del «uno/el otro» que caracteriza gran parte del debate existente. De hecho, afirma que este naturalismo crítico proporciona una respuesta a la cuestión de la metodología que es más inclusiva o integral («ninguno/ambos/y» en lugar de «uno/el otro») y científicamente viable que las dos posturas que se suelen mantener de manera incorrecta para agotar nuestras opciones dentro de la problemática. La problématique Naturalisme/anti-naturalisme est restée une caractéristique obstinément persistante des débats euro-américains sur la nature et le champ des sciences (sociales). Les recherches en politique et en relations internationales n'ont pas échappé aux « conflits de paradigme » qui en résultent ; en réalité, cette problématique est demeurée centrale à la question de méthodologie dans ces domaines. De ce fait, et du fait de la bifurcation de la logique inhérente à la problématique telle qu'elle est le plus communément pensée, les déclarations concernant la politique (mondiale) dans ce domaine ont, au mieux, été diverses et, au pire, très contradictoires. Cela n'a bien évidemment pas empêché les naturalistes et les anti-naturistes de revendiquer l'autorité épistémique (et les avantages/privilèges associés) qui, selon eux, leur est due, et le conflit de positions qui s'en est suivi s'est avéré si insoluble qu'il a même inspiré à certains le désir de tout simplement voir les deux parties suivre leurs propres chemins totalement distincts, en invoquant des différences inconciliables. Il convient donc de se demander s'il est temps de « trancher officiellement le nœud gordien », de parvenir à un règlement intellectuel/institutionnel mutuellement acceptable du conflit et de se résigner à une existence solitaire. Certaines recherches en politique et relations internationales semblent suggérer que cela deviendrait l'issue privilégiée. Contrairement à de telles estimations, cet article soutient que la position des naturalistes critiques, qui est développée/défendue par la philosophie du réalisme critique, offre une alternative prometteuse à la logique du « soit, soit » qui caractérise la plupart des débats actuels. En effet, il affirme que ce naturalisme critique offre une réponse à la question de méthodologie qui est plus inclusive/englobante (« ni, ni/les deux/et » plutôt que « soit, soit ») et scientifiquement plausible que les deux positions qui sont généralement tenues (à tort) pour évacuer nos options dans cette problématique.
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Lins Ribeiro, Gustavo. „WCAA“. Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.133.

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Le World Council of Anthropological Associations, un dénominatif que l’on peut traduire en français par Conseil mondial des associations d’anthropologues, est un réseau d’organisations nationales, régionales et internationales dont le but est de promouvoir « les communications et la coopération en anthropologie à l’échelle mondiale. Ses objectifs premiers sont de promouvoir la discipline anthropologique dans un contexte international ; promouvoir la coopération et le partage d’information entre anthropologues à travers le monde ; promouvoir l’organisation conjointe d’évènements et de débats scientifiques et coopérer aux activités de recherche et à la diffusion du savoir anthropologique » (librement traduit, www.wcaanet.org, consulté le 14 février 2018). Entre le 9 et le 13 juin 2004, le colloque international « World Anthropologies: strengthening the international organization and effectiveness of the profession », titre qu’on peut traduire par « Les anthropologies du monde : renforcer l’organisation et l’efficacité internationales de la profession ») fut mis sur pied à l’initiative de Gustavo Lins Ribeiro, dans la ville de Recife, au Brésil, avec le support financier de la Fondation Wenner-Gren pour la recherche anthropologique. À cette époque, Gustavo Lins Ribeiro était président de l’Association brésilienne d’anthropologie (ABA), et ce colloque était un évènement préliminaire au congrès biannuel de l’ABA. Au début des années 2000, Arturo Escobar, Eduardo Restrepo, Marisol de la Cadena et Gustavo Lins Ribeiro ont fondé le World Anthropologies Network (http://www.ram-wan.net/) (ou réseau des anthropologies du monde), un réseau composé d’individus désireux de pluraliser les échanges autour du savoir anthropologique sur le plan mondial, cela devant la dominance anglo-américaine croissante de notre agenda disciplinaire. Le fait que les membres fondateurs de ce mouvement soient latino-américains doit être brièvement commenté. Par diverses manières, ils ont amené un style cosmopolite critique d’Amérique latine au mélange qui allait définir plus tard les anthropologies du monde en tant que cosmopolitiques radicales. L’Amérique latine apparaît dans ce contexte comme une sorte de « cosmopolitisme en tant que principal contrepoint de l’impérialisme américain » (Ribeiro 2014: 491, traduction libre). Par ailleurs, au sujet des cosmopolitiques anthropologiques impériales, libérales et radicales, on note que: Le projet des anthropologies mondiales n’était pas guidé par un agenda multiculturaliste ; plutôt, il a été influencé par les discussions radicales en Amérique latine sur l’interculturalité (voir Bartolomé 2006 et Rappaport 2005) (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Pour le World Anthropologies Network, la valorisation des « autres anthropologies et des anthropologies autrement » (Restrepo et Escobar 2005) avait besoin d’être faite conjointement avec « une critique des conditions engendrées par la modernité et la "colonialité du pouvoir" (Castro-Gómez et Grosfoguel 2007 ; Quijano 1993) qui ont oblitéré la production, la validité et la visibilité des autres savoirs » (Ribeiro 2014: 489, traduction libre). Bien que le congrès de Recife en 2004 n’ait pas été l’initiative du World Anthropologies Network, et bien que l’un d’entre nous y était engagé profondément (Ribeiro), il semblait clair que l’idée de ce colloque était fortement inspirée et influencée par l’agenda des anthropologies du monde. Ce colloque avait quatre objectifs principaux : Premièrement : Rassembler les anthropologues agissant comme leaders d’organisations nationales et internationales dans une visée de construction de nouveaux canaux d’intercommunication et de coopération. Deuxièmement : Initier un processus pour approfondir la coopération internationale en anthropologie dans une portée davantage tournée vers le cosmopolitisme, à travers la facilitation de dialogues et les processus de réseautage pouvant mener à des communications plus hétéroglosses et à une diffusion du savoir anthropologique. Troisièmement : Élaborer une proposition collective pour une coopération internationale qui pourrait servir en tant que « document de travail international » initial, qui pourrait être rapportée et discutée au sein des associations anthropologiques nationales et internationales présentes au colloque. Quatrièmement : Participer à un symposium au congrès de l’Association brésilienne d’anthropologie, où les faits saillants du colloque ainsi que les documents qui auront été produits seront présentés et discutés. Quatorze représentants d’organisations anthropologiques se sont déplacés à Recife pour cette occasion. Ils étaient les présidents d’associations issues d’Australie, du Brésil, du Canada, de la France, de l’Inde, de la Russie, de l’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les présidents des associations internationales suivantes étaient également présents : l’Association Européenne des Anthropologues Sociaux, l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences, l’Asociación Latinoamericana de Antropología et la Pan African Anthropological Association. La Société japonaise a délégué son directeur des relations internationales. Le colloque se tint en deux temps. Le premier, et plus intense, consista en trois débats d’une journée, ayant précédé le 24e congrès biannuel de l’Association brésilienne d’anthropologie. Après avoir discuté de multiples mécanismes et initiatives possibles pour accroître la coopération internationale, les participants décidèrent de créer le World Council of Anthropological Associations. Le second temps consista en une session durant le congrès brésilien, qui se tint le 13 juin 2004, lorsque la fondation du WCAA fut annoncé publiquement. Gustavo Lins Ribeiro était élu comme premier facilitateur du Conseil. Le WCAA voulait devenir un réseau et non pas une nouvelle institution. Le rôle de facilitateur consistait à démarrer le réseau en diffusant la nouvelle de son existence, et plus important encore, à démarrant un site internet. L’arrivée du World Council a été largement acclamée partout. Depuis 2004, le WCAA connait une croissante rapide et poursuit sa lancée. Il est maintenant une présence reconnue sur la scène politique anthropologique mondiale, avec plus de 50 membres d’à travers le monde. Les anthropologies du monde sont discutées dans différents congrès organisés par les membres du World Council. D’autres présidents (on ne les apele plus facilitateur) ont pris les rennes au cours des années : Junji Koizumi (Japon), Thomas Reuter (Australie), Michal Buchowski (Pologne), Vesna Vucinic-Neskovic (Serbie), Chandana Mathur (Irelande), and Carmen Rial (Brésil, depuis juillet 2018). L’intérêt du leadership du WCAA pour les politiques académiques internationales a également été manifesté en 2009, lorsque plusieurs leaders du WCAA sont devenus membres du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences. Ils ont poursuivi sa réorganisation en promouvant une constitution plus démocratique ainsi qu’un congrès international en 2013, à Manchester, et au Brésil, en 2018, couronnés de succès. Cette nouvelle période apporta l’espoir que les anthropologues puissent améliorer leurs échanges à l’échelle mondiale, à l’intérieur d’un milieu institutionnel assuré et ouvert à la participation de collègues venus de tous les coins du globe. En effet, lors du congrès mondial à Manchester, la possibilité de créer un seul corps international propre à représenter l’anthropologie commença à être débattue entre les membres du comité organisateur du WCAA et du comité exécutif de l’International Union of Anthropological and Ethnological Sciences (IUAES). Des négociations furent tenues avec succès dans les années suivantes, et en 2017, une institution bicamérale fut créée : la World Anthropological Union (WAU). Les modalités prévues dans la constitution de cette nouvelle institution reconnaissent le maintien de l’existence du WCAA et du IUAES, chacun avec ses structures politiques et objectifs propres, son leadership, et en tant que deux chambres séparées, distinctes et autonomes de la nouvelle WAU. Le World Anthropologies Network et le WCAA ont également inspiré la création de la Commission des anthropologies du monde (CWA) Au sein de l'American Anthropological Association en 2008, alors que Setha Low était sa présidente. En 2010, lors du mandat présidentiel de Virginia Dominguez au sein du AAA, la commission devint un comité, une entité permanente au sein de l’association. Ses objectifs sont d’ « identifier les enjeux importants partagés par les anthropologues issus de diverses nations ; développer des objectifs clairs pour rassembler les anthropologues des États-Unis et de l’international pour le bénéfice de l’anthropologie mondiale ; faire appel à une diversité de voix et de perspectives internationales et impliquer à la fois le milieu universitaire et l’anthropologie appliquée dans cette démarche » (traduction libre). En 2014, en réponse aux suggestions du CWA, le journal de l'American Anthropological Association, l’American Anthropologist, ouvrit une section « anthropologies du monde » afin d’aborder « les origines et préoccupations constantes de l’anthropologie à travers le monde » (Weil 2014: 160, traduction libre). L’histoire du WCAA en est une d’un succès. Mais l’enjeu maintenant est de savoir quoi faire de ce succès. Bien que le WCAA ait créé de nombreuses opportunités pour laisser place à plus de conversations hétéroglosses sur le plan mondial ainsi que l’apparition d’un nouveau leadership mondial, nous devons nous poser des questions, dont celles-ci : - A-t-on vraiment amélioré la visibilité des autres anthropologies au sein de la production anthropologique du système mondial, ainsi qu’en appelle Kuwayama (2004) ? Que pourrait-on faire de plus relativement aux politiques mondiales de la visibilité ? - Comment le WCAA peut-il améliorer les communications mondiales actuelles entre les anthropologies ? Un facteur permet de demeurer optimiste. À la suite d’années de débats internes au sein du WCAA sur comment pluraliser les politiques éditoriales au sujet du style et de la langue, le WCAA a lancé son propre journal en ligne, Déjà Lu. Depuis 2012, il republie, dans toutes langues, des articles sélectionnés par des revues anthropologiques (www.wcaanet.org/dejalu). L’édition de 2017 de Déjà Lu compte plus de 40 articles d’à travers la planète. Ce type d’intervention dans le domaine de la publication anthropologique est un effort stratégique particulier puisqu’il permet de visibiliser l’hétérogénéité de l’anthropologie contemporaine.
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Nascimento dos Santos, Andre Luis, Marcos Fábio Rezende Correia und Paulo Victor De Oliveira. „A BAHIA E OS SEUS FLUXOS E REFLUXOS RUMO À MÍTICA MAMA ÁFRICA: um possível campo de exercício da cooperação Sul-Sul?“ Caderno CRH 29, Nr. 76 (21.07.2016). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v29i76.20075.

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O presente artigo almeja refletir acerca dos fluxos e refluxos entre o Brasil e a África mítica de matriz iorubana. Como aparato metodológico, utilizaremos a sociologia dos atores e leituras pós-coloniais, interpretações das relações internacionais que nos ajudam a estabelecer os liames dialéticos entre os atores, as estruturas e as instituições em jogo. Ao longo do texto, faremos uso de relatos acadêmicos e literários trazidos pelos intelectuais das humanidades, que, ao longo do século passado, estabeleceram esses trânsitos entre o Brasil e a África iorubana, dando especial destaque para a atuação de Martiniano Eliseu do Bonfim, Pierre Verger e Agostinho da Silva. À guisa de conclusões, analisaremos a conjuntura contemporânea da cooperação Sul-Sul à luz de um evento em que o Estado brasileiro foi convidado a dar apoio à preservação da cultura iorubana na África, através da salvaguarda do sítio histórico de Oyo, qual seja, o reino mítico do Rei Xangô. Palavras-chave: África, povo iorubá, candomblé, política externa, cooperação Sul-Sul. BAHIA AND ITS FLUXES AND REFLUXES TOWARDS MYTHICAL MAMA AFRICA: a possible field for the exercise of the South-South cooperation? Andre Luis Nascimento dos Santos Marcos Fábio Rezende Correia Paulo Victor de Oliveira This article reflects upon the fluxes and refluxes between Brazil and the mythical Africa of Yoruban matrix. Methodology will include sociology of actors and post-colonial readings – interpretations of social relations that helped establish the dialectic links between the actors, structures and institutions at play. Throughout the text we will use academic and literary reports by intellectuals of human sciences who, over the last century, established these transits between Brazil and Yoruban Africa, with special attention for the participation of Martiniano Eliseu do Bonfim, Pierre Verger and Agostinho da Silva. In place of drawing conclusions, we analyze the contemporary conjecture of the South-South cooperation in light of an event in which Brazil was invited to support Yoruban cultural preservation in Africa with the safeguard of Oyo historical site, that is, the mythical kingdom of King Shango. Keywords: Africa, Yoruban people, candomble, external politics, South-South cooperation. Bahia et ses flux et reflux vers la mythique Mama Africa: un possible champ d’exercice de la coopération Sud-Sud Andre Luis Nascimento dos Santos Marcos Fábio Rezende Correia Paulo Victor de Oliveira Cet article réfléchit sur les flux et reflux entre le Brésil et l’Afrique mythique yoruba. Comme méthodologie, nous allons utiliser la sociologie des acteurs et lectures postcoloniales, comme des interprétations des relations internationales qui nous permettent d’établir les liens dialectiques entre les acteurs, les structures et les institutions en jeu. Nous allons utiliser des récits académiques et littéraires apportés par les intellectuels des sciences humaines qui, dans le cours du siècle dernier, ont établi ces transits Brésil-Afrique yoruba, avec un accent particulier sur le rôle de Martiniano Eliseu do Bonfim, Pierre Verger et Agostinho da Silva. Pour finir, nous analysons la situation actuelle de la coopération Sud-Sud à la lumière de l’invitation à l’Etat brésilien de soutenir la préservation de la culture yoruba en Afrique, par la protection du site historique d’Oyo, qui est le royaume mythique du roi Xangô. Mots-Clé: Afrique, peuple yoruba, candomblé, politique extérieure, Coopération Sud-Sud. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Doyon, Sabrina. „Environnement“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

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Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
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Giordano, Christian. „Nation“. Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Mahon, Elaine. „Ireland on a Plate: Curating the 2011 State Banquet for Queen Elizabeth II“. M/C Journal 18, Nr. 4 (07.08.2015). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.1011.

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IntroductionFirmly located within the discourse of visible culture as the lofty preserve of art exhibitions and museum artefacts, the noun “curate” has gradually transformed into the verb “to curate”. Williams writes that “curate” has become a fashionable code word among the aesthetically minded to describe a creative activity. Designers no longer simply sell clothes; they “curate” merchandise. Chefs no longer only make food; they also “curate” meals. Chosen for their keen eye for a particular style or a precise shade, it is their knowledge of their craft, their reputation, and their sheer ability to choose among countless objects which make the creative process a creative activity in itself. Writing from within the framework of “curate” as a creative process, this article discusses how the state banquet for Queen Elizabeth II, hosted by Irish President Mary McAleese at Dublin Castle in May 2011, was carefully curated to represent Ireland’s diplomatic, cultural, and culinary identity. The paper will focus in particular on how the menu for the banquet was created and how the banquet’s brief, “Ireland on a Plate”, was fulfilled.History and BackgroundFood has been used by nations for centuries to display wealth, cement alliances, and impress foreign visitors. Since the feasts of the Numidian kings (circa 340 BC), culinary staging and presentation has belonged to “a long, multifaceted and multicultural history of diplomatic practices” (IEHCA 5). According to the works of Baughman, Young, and Albala, food has defined the social, cultural, and political position of a nation’s leaders throughout history.In early 2011, Ross Lewis, Chef Patron of Chapter One Restaurant in Dublin, was asked by the Irish Food Board, Bord Bía, if he would be available to create a menu for a high-profile banquet (Mahon 112). The name of the guest of honour was divulged several weeks later after vetting by the protocol and security divisions of the Department of the Taoiseach (Prime Minister) and the Department of Foreign Affairs and Trade. Lewis was informed that the menu was for the state banquet to be hosted by President Mary McAleese at Dublin Castle in honour of Queen Elizabeth II’s visit to Ireland the following May.Hosting a formal banquet for a visiting head of state is a key feature in the statecraft of international and diplomatic relations. Food is the societal common denominator that links all human beings, regardless of culture (Pliner and Rozin 19). When world leaders publicly share a meal, that meal is laden with symbolism, illuminating each diner’s position “in social networks and social systems” (Sobal, Bove, and Rauschenbach 378). The public nature of the meal signifies status and symbolic kinship and that “guest and host are on par in terms of their personal or official attributes” (Morgan 149). While the field of academic scholarship on diplomatic dining might be young, there is little doubt of the value ascribed to the semiotics of diplomatic gastronomy in modern power structures (Morgan 150; De Vooght and Scholliers 12; Chapple-Sokol 162), for, as Firth explains, symbols are malleable and perfectly suited to exploitation by all parties (427).Political DiplomacyWhen Ireland gained independence in December 1921, it marked the end of eight centuries of British rule. The outbreak of “The Troubles” in 1969 in Northern Ireland upset the gradually improving environment of British–Irish relations, and it would be some time before a state visit became a possibility. Beginning with the peace process in the 1990s, the IRA ceasefire of 1994, and the Good Friday Agreement in 1998, a state visit was firmly set in motion by the visit of Irish President Mary Robinson to Buckingham Palace in 1993, followed by the unofficial visit of the Prince of Wales to Ireland in 1995, and the visit of Irish President Mary McAleese to Buckingham Palace in 1999. An official invitation to Queen Elizabeth from President Mary McAleese in March 2011 was accepted, and the visit was scheduled for mid-May of the same year.The visit was a highly performative occasion, orchestrated and ordained in great detail, displaying all the necessary protocol associated with the state visit of one head of state to another: inspection of the military, a courtesy visit to the nation’s head of state on arrival, the laying of a wreath at the nation’s war memorial, and a state banquet.These aspects of protocol between Britain and Ireland were particularly symbolic. By inspecting the military on arrival, the existence of which is a key indicator of independence, Queen Elizabeth effectively demonstrated her recognition of Ireland’s national sovereignty. On making the customary courtesy call to the head of state, the Queen was received by President McAleese at her official residence Áras an Uachtaráin (The President’s House), which had formerly been the residence of the British monarch’s representative in Ireland (Robbins 66). The state banquet was held in Dublin Castle, once the headquarters of British rule where the Viceroy, the representative of Britain’s Court of St James, had maintained court (McDowell 1).Cultural DiplomacyThe state banquet provided an exceptional showcase of Irish culture and design and generated a level of preparation previously unseen among Dublin Castle staff, who described it as “the most stage managed state event” they had ever witnessed (Mahon 129).The castle was cleaned from top to bottom, and inventories were taken of the furniture and fittings. The Waterford Crystal chandeliers were painstakingly taken down, cleaned, and reassembled; the Killybegs carpets and rugs of Irish lamb’s wool were cleaned and repaired. A special edition Newbridge Silverware pen was commissioned for Queen Elizabeth and Prince Philip to sign the newly ordered Irish leather-bound visitors’ book. A new set of state tableware was ordered for the President’s table. Irish manufacturers of household goods necessary for the guest rooms, such as towels and soaps, hand creams and body lotions, candle holders and scent diffusers, were sought. Members of Her Majesty’s staff conducted a “walk-through” several weeks in advance of the visit to ensure that the Queen’s wardrobe would not clash with the surroundings (Mahon 129–32).The promotion of Irish manufacture is a constant thread throughout history. Irish linen, writes Kane, enjoyed a reputation as far afield as the Netherlands and Italy in the 15th century, and archival documents from the Vaucluse attest to the purchase of Irish cloth in Avignon in 1432 (249–50). Support for Irish-made goods was raised in 1720 by Jonathan Swift, and by the 18th century, writes Foster, Dublin had become an important centre for luxury goods (44–51).It has been Irish government policy since the late 1940s to use Irish-manufactured goods for state entertaining, so the material culture of the banquet was distinctly Irish: Arklow Pottery plates, Newbridge Silverware cutlery, Waterford Crystal glassware, and Irish linen tablecloths. In order to decide upon the table setting for the banquet, four tables were laid in the King’s Bedroom in Dublin Castle. The Executive Chef responsible for the banquet menu, and certain key personnel, helped determine which setting would facilitate serving the food within the time schedule allowed (Mahon 128–29). The style of service would be service à la russe, so widespread in restaurants today as to seem unremarkable. Each plate is prepared in the kitchen by the chef and then served to each individual guest at table. In the mid-19th century, this style of service replaced service à la française, in which guests typically entered the dining room after the first course had been laid on the table and selected food from the choice of dishes displayed around them (Kaufman 126).The guest list was compiled by government and embassy officials on both sides and was a roll call of Irish and British life. At the President’s table, 10 guests would be served by a team of 10 staff in Dorchester livery. The remaining tables would each seat 12 guests, served by 12 liveried staff. The staff practiced for several days prior to the banquet to make sure that service would proceed smoothly within the time frame allowed. The team of waiters, each carrying a plate, would emerge from the kitchen in single file. They would then take up positions around the table, each waiter standing to the left of the guest they would serve. On receipt of a discreet signal, each plate would be laid in front of each guest at precisely the same moment, after which the waiters would then about foot and return to the kitchen in single file (Mahon 130).Post-prandial entertainment featured distinctive styles of performance and instruments associated with Irish traditional music. These included reels, hornpipes, and slipjigs, voice and harp, sean-nόs (old style) singing, and performances by established Irish artists on the fiddle, bouzouki, flute, and uilleann pipes (Office of Public Works).Culinary Diplomacy: Ireland on a PlateLewis was given the following brief: the menu had to be Irish, the main course must be beef, and the meal should represent the very best of Irish ingredients. There were no restrictions on menu design. There were no dietary requirements or specific requests from the Queen’s representatives, although Lewis was informed that shellfish is excluded de facto from Irish state banquets as a precautionary measure. The meal was to be four courses long and had to be served to 170 diners within exactly 1 hour and 10 minutes (Mahon 112). A small army of 16 chefs and 4 kitchen porters would prepare the food in the kitchen of Dublin Castle under tight security. The dishes would be served on state tableware by 40 waiters, 6 restaurant managers, a banqueting manager and a sommélier. Lewis would be at the helm of the operation as Executive Chef (Mahon 112–13).Lewis started by drawing up “a patchwork quilt” of the products he most wanted to use and built the menu around it. The choice of suppliers was based on experience but also on a supplier’s ability to deliver perfectly ripe goods in mid-May, a typically black spot in the Irish fruit and vegetable growing calendar as it sits between the end of one season and the beginning of another. Lewis consulted the Queen’s itinerary and the menus to be served so as to avoid repetitions. He had to discard his initial plan to feature lobster in the starter and rhubarb in the dessert—the former for the precautionary reasons mentioned above, and the latter because it featured on the Queen’s lunch menu on the day of the banquet (Mahon 112–13).Once the ingredients had been selected, the menu design focused on creating tastes, flavours and textures. Several draft menus were drawn up and myriad dishes were tasted and discussed in the kitchen of Lewis’s own restaurant. Various wines were paired and tasted with the different courses, the final choice being a Château Lynch-Bages 1998 red and a Château de Fieuzal 2005 white, both from French Bordeaux estates with an Irish connection (Kellaghan 3). Two months and two menu sittings later, the final menu was confirmed and signed off by state and embassy officials (Mahon 112–16).The StarterThe banquet’s starter featured organic Clare Island salmon cured in a sweet brine, laid on top of a salmon cream combining wild smoked salmon from the Burren and Cork’s Glenilen Farm crème fraîche, set over a lemon balm jelly from the Tannery Cookery School Gardens, Waterford. Garnished with horseradish cream, wild watercress, and chive flowers from Wicklow, the dish was finished with rapeseed oil from Kilkenny and a little sea salt from West Cork (Mahon 114). Main CourseA main course of Irish beef featured as the pièce de résistance of the menu. A rib of beef from Wexford’s Slaney Valley was provided by Kettyle Irish Foods in Fermanagh and served with ox cheek and tongue from Rathcoole, County Dublin. From along the eastern coastline came the ingredients for the traditional Irish dish of smoked champ: cabbage from Wicklow combined with potatoes and spring onions grown in Dublin. The new season’s broad beans and carrots were served with wild garlic leaf, which adorned the dish (Mahon 113). Cheese CourseThe cheese course was made up of Knockdrinna, a Tomme style goat’s milk cheese from Kilkenny; Milleens, a Munster style cow’s milk cheese produced in Cork; Cashel Blue, a cow’s milk blue cheese from Tipperary; and Glebe Brethan, a Comté style cheese from raw cow’s milk from Louth. Ditty’s Oatmeal Biscuits from Belfast accompanied the course.DessertLewis chose to feature Irish strawberries in the dessert. Pat Clarke guaranteed delivery of ripe strawberries on the day of the banquet. They married perfectly with cream and yoghurt from Glenilen Farm in Cork. The cream was set with Irish Carrageen moss, overlaid with strawberry jelly and sauce, and garnished with meringues made with Irish apple balsamic vinegar from Lusk in North Dublin, yoghurt mousse, and Irish soda bread tuiles made with wholemeal flour from the Mosse family mill in Kilkenny (Mahon 113).The following day, President McAleese telephoned Lewis, saying of the banquet “Ní hé go raibh sé go maith, ach go raibh sé míle uair níos fearr ná sin” (“It’s not that it was good but that it was a thousand times better”). The President observed that the menu was not only delicious but that it was “amazingly articulate in terms of the story that it told about Ireland and Irish food.” The Queen had particularly enjoyed the stuffed cabbage leaf of tongue, cheek and smoked colcannon (a traditional Irish dish of mashed potatoes with curly kale or green cabbage) and had noted the diverse selection of Irish ingredients from Irish artisans (Mahon 116). Irish CuisineWhen the topic of food is explored in Irish historiography, the focus tends to be on the consequences of the Great Famine (1845–49) which left the country “socially and emotionally scarred for well over a century” (Mac Con Iomaire and Gallagher 161). Some commentators consider the term “Irish cuisine” oxymoronic, according to Mac Con Iomaire and Maher (3). As Goldstein observes, Ireland has suffered twice—once from its food deprivation and second because these deprivations present an obstacle for the exploration of Irish foodways (xii). Writing about Italian, Irish, and Jewish migration to America, Diner states that the Irish did not have a food culture to speak of and that Irish writers “rarely included the details of food in describing daily life” (85). Mac Con Iomaire and Maher note that Diner’s methodology overlooks a centuries-long tradition of hospitality in Ireland such as that described by Simms (68) and shows an unfamiliarity with the wealth of food related sources in the Irish language, as highlighted by Mac Con Iomaire (“Exploring” 1–23).Recent scholarship on Ireland’s culinary past is unearthing a fascinating story of a much more nuanced culinary heritage than has been previously understood. This is clearly demonstrated in the research of Cullen, Cashman, Deleuze, Kellaghan, Kelly, Kennedy, Legg, Mac Con Iomaire, Mahon, O’Sullivan, Richman Kenneally, Sexton, and Stanley, Danaher, and Eogan.In 1996 Ireland was described by McKenna as having the most dynamic cuisine in any European country, a place where in the last decade “a vibrant almost unlikely style of cooking has emerged” (qtd. in Mac Con Iomaire “Jammet’s” 136). By 2014, there were nine restaurants in Dublin which had been awarded Michelin stars or Red Ms (Mac Con Iomaire “Jammet’s” 137). Ross Lewis, Chef Patron of Chapter One Restaurant, who would be chosen to create the menu for the state banquet for Queen Elizabeth II, has maintained a Michelin star since 2008 (Mac Con Iomaire, “Jammet’s” 138). Most recently the current strength of Irish gastronomy is globally apparent in Mark Moriarty’s award as San Pellegrino Young Chef 2015 (McQuillan). As Deleuze succinctly states: “Ireland has gone mad about food” (143).This article is part of a research project into Irish diplomatic dining, and the author is part of a research cluster into Ireland’s culinary heritage within the Dublin Institute of Technology. The aim of the research is to add to the growing body of scholarship on Irish gastronomic history and, ultimately, to contribute to the discourse on the existence of a national cuisine. If, as Zubaida says, “a nation’s cuisine is its court’s cuisine,” then it is time for Ireland to “research the feasts as well as the famines” (Mac Con Iomaire and Cashman 97).ConclusionThe Irish state banquet for Queen Elizabeth II in May 2011 was a highly orchestrated and formalised process. From the menu, material culture, entertainment, and level of consultation in the creative content, it is evident that the banquet was carefully curated to represent Ireland’s diplomatic, cultural, and culinary identity.The effects of the visit appear to have been felt in the years which have followed. Hennessy wrote in the Irish Times newspaper that Queen Elizabeth is privately said to regard her visit to Ireland as the most significant of the trips she has made during her 60-year reign. British Prime Minister David Cameron is noted to mention the visit before every Irish audience he encounters, and British Foreign Secretary William Hague has spoken in particular of the impact the state banquet in Dublin Castle made upon him. Hennessy points out that one of the most significant indicators of the peaceful relationship which exists between the two countries nowadays was the subsequent state visit by Irish President Michael D. Higgins to Britain in 2013. This was the first state visit to the United Kingdom by a President of Ireland and would have been unimaginable 25 years ago. The fact that the President and his wife stayed at Windsor Castle and that the attendant state banquet was held there instead of Buckingham Palace were both deemed to be marks of special favour and directly attributed to the success of Her Majesty’s 2011 visit to Ireland.As the research demonstrates, eating together unites rather than separates, gathers rather than divides, diffuses political tensions, and confirms alliances. It might be said then that the 2011 state banquet hosted by President Mary McAleese in honour of Queen Elizabeth II, curated by Ross Lewis, gives particular meaning to the axiom “to eat together is to eat in peace” (Taliano des Garets 160).AcknowledgementsSupervisors: Dr Máirtín Mac Con Iomaire (Dublin Institute of Technology) and Dr Michael Kennedy (Royal Irish Academy)Fáilte IrelandPhotos of the banquet dishes supplied and permission to reproduce them for this article kindly granted by Ross Lewis, Chef Patron, Chapter One Restaurant ‹http://www.chapteronerestaurant.com/›.Illustration ‘Ireland on a Plate’ © Jesse Campbell BrownRemerciementsThe author would like to thank the anonymous reviewers for their feedback and suggestions on an earlier draft of this article.ReferencesAlbala, Ken. The Banquet: Dining in the Great Courts of Late Renaissance Europe. 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